-
Compteur de contenus
2 340 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Tout ce qui a été posté par Pakal
-
Un SU30 au tapis, le pilote n'aurait pas survécu https://www.military.africa/2025/03/algerian-su-30-crashes-killing-pilot/
-
Sa vison des Mirage 2000 en Ukraine (0:9:00) est caricaturale
-
En tout cas cela trahit un intérêt des Turcs pour le Rafale, probablement influencé par le retex des Qataris comparant leurs Rafale à leurs EF... Mais je ne crois pas un seul instant que cela aille plus loin
-
Effectivement un Serval de GE n'a pas lieu d'être positionné dans un PC J'opte donc pour un Serval Nœud de Communication Tactique (c.a.d un Serval destiné aux compagnies de Commandement et Transmission des Brigades) pour raccorder le Griffon de PC régimentaire au maillage réseau. L'antenne du Griffon PC ne servant alors uniquement à la communication descendante (vers les compagnies/escadrons de Combat par exemple)
-
Ce ne serait pas la version GE du Serval qui doit équiper le 54 RTrs ?
-
Avec le début de la construction en série du KF21 je créé ce fil dédié à cet avion, distinct du fil RKOAF https://x.com/fa50_defense/status/1899778541388238859
-
Long entretien très intéressant du CEMAA allemand, Ingo Gerhartz sur le future de la Luftwaffe qui cite très volontiers le F35, l'EF à contrecœur et jamais le Rafale. L'Europe pour lui c'est l'Otan, les US, Israël sans les nommer, éventuellement la Suède la Finlande mais jamais la France. Traduction via Deepl amélioré par moi même https://defence-network.com/zukunft-der-deutschen-luftwaffe-genlt-gerhartz/ (...) Q: Général, nous approchons de la fin de l'année 2024. Il vaut donc la peine de faire une rétrospective. Quelles ont été, selon vous, les principales activités des Forces aériennes en 2024 ? R: En fait, les Forces aériennes sont toujours tournées vers l'avant, vers l'avenir. (...) En répondant à ces questions, je parviens à un résultat très positif.(...) Pacific Skies se distingue bien sûr, mais aussi notre engagement dans l'Air Policing - nous avons fêté notre 20e anniversaire au début de l'année. Nous sommes présents de manière fiable dans les pays baltes depuis deux décennies, et cette année pour la première fois à Lielvarde, en Lettonie. En ce qui concerne la rétrospective de l'année, la mise en service d'IRIS-T SLM début septembre à Todendorf, en compagnie du chancelier Scholz et de notre ministre fédéral Pistorius, est pour moi un exemple de choix importants pour notre modernisation. Nous devons maintenir ce rythme. (...) Q: Avec le grand exercice Arctic Defender/Pacific Skies 2024, vous avez à nouveau pu apporter une contribution importante à la disponibilité opérationnelle des Forces aériennes. De votre point de vue : quels étaient les objectifs de l'exercice, les points forts de l'exercice et quels enseignements pouvez-vous/pouvez-vous tirer de l'exercice pour les Forces aériennes ? R: Arctic Defender était un exercice extrêmement exigeant. La taille de l'espace aérien et la possibilité de voler à basse altitude en Alaska sont uniques. Lors de l'exercice que nous avons dirigé, nous nous sommes entraînés au cas d'alliance, c'est-à-dire à l'application de l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord. Cependant, Pacific Skies allait bien au-delà de l'exercice Arctic Defender - nous avions prévu bien plus. Jusqu'à la mi-août, nous avons fait le tour du monde en direction de l'ouest. Au total, nous avons participé à cinq exercices différents sur plusieurs continents : en Alaska, au Japon, à Hawaï, en Australie et en Inde. J'ai moi-même pu constater sur place avec quelle estime notre engagement était considéré. Nous avons ainsi souligné qu'après notre premier déplacement dans la région indopacifique en 2022, nos vols dans la région sont plus qu'un « coup d'éclat ». Et nous avons une fois de plus montré clairement que nous pouvons projeter la puissance aérienne sur de longues distances (...) Q: La collaboration avec des partenaires revêt - et les exercices des dernières années l'ont clairement démontré - une importance particulière pour les forces aériennes. Avec la Suède et la Finlande, l'OTAN compte deux nouveaux partenaires. Pouvez-vous nous donner un aperçu des activités communes à venir ? R: Tout d'abord, il me semble important de souligner qu'avant l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, nous travaillions déjà en toute confiance avec ces deux partenaires. Très concrètement, nous avons coopéré étroitement avec l'armée de l'air suédoise dans le domaine de la défense aérienne terrestre - par exemple pour l'entraînement et la formation dans le cadre de l'introduction suédoise du système PATRIOT. La coopération des formations volantes dans le cadre d'exercices communs ainsi que les coopérations ad hoc au-dessus de la mer Baltique ont également bénéficié d'un soutien décisif de la part de l'armée de l'air suédoise. Un autre exemple est que nous avons pu faire avancer la certification de l'A400M pour le ravitaillement en vol du jet GRIPEN avec un grand soutien de l'armée de l'air suédoise. Pour la Finlande aussi, nous encourageons l'interopérabilité de nos forces aériennes par des initiatives très concrètes. En septembre, des membres de notre escadron Richthofen se sont entraînés à l'atterrissage sur des routes de campagne en Finlande. Une première pour l'EUROFIGHTER, qui a été rapportée avec beaucoup d'intérêt en Allemagne également. (...) Q: (..) . Le remplacement du système d'armes TORNADO par le F-35 est sur les rails. Quels sont vos plans/la feuille de route pour l'intégration du F-35 dans la Luftwaffe ? R: Je voudrais souligner le plus important dès le début : A la fin de l'année 2029 - dans environ cinq ans - les Forces aériennes annonceront que le F-35 est prêt à être utilisé. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Cela signifie que les jets devront être pris en charge par nos soins en Allemagne à partir de 2027 et que l'infrastructure devra être achevée au cours des prochaines années - y compris l'accréditation américaine. Ce sont des jalons auxquels on ne peut pas déroger, notamment parce que la fin de la durée d'utilisation de notre TORNADO nous impose une limite très dure. Au sein du commandement des Forces aériennes, un chargé de mission pour le F-35A a été nommé avec une petite équipe qui met la main à la pâte, fait avancer les choses et m'informe directement lorsque des processus sont bloqués. Nous avons en effet compris que nous ne pouvons atteindre nos objectifs qu'ensemble et que l'étroite interaction entre le ministère, l'Office fédéral de l'équipement, des technologies de l'information et de l'utilisation de la Bundeswehr (BAAINBw) et l'armée de l'air est la clé de notre succès commun. Pour l'introduction du F-35, nous nous appuyons sur la précieuse expérience des utilisateurs actuels du F-35 en Europe. Nous sommes l'une des treize nations de l'OTAN à acquérir ce système. Douze nations de l'OTAN exploiteront cet avion en Europe. Le F-35 donne ainsi une impulsion sensible à la coopération entre les forces aériennes européennes. Les points de départ pour des projets communs concrets sont par exemple la coopération en matière d'armement, les cours et les programmes d'entraînement communs ou encore l'optimisation de l'utilisation des espaces aériens d'entraînement. Un système utilisé par autant de nations permet en outre une standardisation de la formation et de la tactique qui n'avait encore jamais été atteinte. À partir de 2026, nos pilotes seront formés avec des pilotes de Pologne, de Finlande, de Suisse et de Singapour sous la direction de l'US Air Force. C'est aussi à ce moment-là que, pour la première fois depuis la fin de la formation TORNADO à Holloman, des formations de type seront à nouveau organisées sur des avions de combat aux États-Unis. Nous nous réjouissons de ce lancement et bien sûr du moment où les premiers avions arriveront sur le site allemand de Büchel en 2027. Q: Un autre projet important dans le domaine de l'armée de l'air, outre le F-35, est certainement le projet franco-germano-espagnol FCAS. De votre point de vue d'inspecteur, qu'est-ce que l'introduction d'un système FCAS va changer dans le domaine des opérations aériennes ? Quelles sont les capacités que vous considérez comme les plus prioritaires dans le cadre du FCAS ? R: En répondant à cette question, je voudrais encore une fois souligner le grand succès de notre projet Pacific Skies. Trois systèmes ont fait leurs preuves sur la grande scène : EUROFIGHTER, A400M et notre A330 MRTT. Ce que l'armée de l'air a accompli ces derniers mois peut également rendre fière l'industrie aérospatiale européenne, car nous avons montré ce dont nous étions capables. J'étais présent à l'été 2019 lorsqu'un jalon important pour l'avenir de l'armée de l'air a été posé au Bourget, il y a maintenant cinq ans. Pour la première fois, une maquette du Next Generation Fighter a été présentée au public international. Ce jour-là, le FCAS est devenu compréhensible, car le NGWS/FCAS est plus qu'un simple avion. L'élément central est ce que l'on appelle l'approche « système de systèmes ». Cela signifie que nous avons pour objectif de relier entre eux tous nos systèmes d'armes actuels et futurs. Cette association - y compris avec les systèmes de nos partenaires - nous permet de générer une force de combat plus importante que si nous considérions et utilisions chaque système d'arme séparément. Il ne s'agit pas seulement d'une supériorité en termes d'efficacité des armes, mais aussi en termes de vitesse de décision et de supériorité de l'information. L'architecture de ce système global réunit plusieurs technologies d'avenir qui sont indispensables pour l'environnement d'intervention du futur : L'intelligence artificielle (IA), les systèmes sans pilote et le « manned-unmanned teaming » qui en découle, c'est-à-dire l'utilisation commune de plates-formes habitées et non habitées. Les défis d'un projet multinational colossal comme le FCAS sont élevés et complexes, mais notre objectif est clair : le FCAS marquera l'avenir des forces aériennes européennes. Q: Les nouvelles technologies contribuent généralement de manière significative aux compétences futures. Quels sont pour vous les domaines particulièrement importants dans ce contexte ? Quelle est pour vous l'importance de l'intelligence artificielle dans les systèmes d'armes volants ? R: Ma réponse est liée à la fois à la question du F-35 et du FCAS. Dans notre conception, l'IA sert d'outil de soutien pour pouvoir évaluer de manière exhaustive des quantités de données toujours plus importantes - et constitue donc une aide à la décision importante. Dans les systèmes ultramodernes, on ne peut pas et on ne renonce pas à cette technologie - au contraire ! Dans le démonstrateur FCAS, l'application de l'IA dans différents scénarios doit être rendue plus compréhensible. Cela se fait sur la base d'une assistance basée sur l'IA et dans le contexte de décisions opérationnelles concrètes de lutte contre le terrorisme. L'objectif est de développer une image proche de la réalité des possibilités et des limites de l'IA dans un cas d'application très concret, afin d'intégrer ensuite les connaissances dans le processus de conception du FCAS. Q: Le conflit en Ukraine a démontré l’importance de la guerre électronique sur le champ de bataille. Selon vous, à quoi ressemblera la guerre aérienne du futur dans un environnement électromagnétique (EMS) ? Selon vous, que faut-il faire pour garantir la meilleure protection et application possible de vos propres opérations ? R: Les réalités révélées par la guerre en Ukraine sont extrêmement complexes et ne peuvent être réduites à une formule simple. Nous devons distinguer les différentes phases de la guerre, les analyser en profondeur et tirer des conclusions sur notre orientation future. Je peux vous assurer que c’est exactement ce qui se passe. Mais je suis d’accord avec vous : l’importance de la guerre électronique est clairement un aspect particulièrement évident. C’est une autre raison pour laquelle la décision de choisir le F-35 est logique. Le F-35 est l'avion de combat le plus moderne, le plus puissant au monde, éprouvé et performant. Il s'agit de la plateforme dotée de la plus grande puissance d'innovation dans la zone européenne de l'OTAN et elle impressionne par sa faible signature, sa technologie de capteurs de pointe et sa mise en réseau élevée. Il combine la reconnaissance et l'impact électroniques, la connaissance de la situation aérienne et les fonctionnalités de commandement et de contrôle dans une seule plate-forme. En plus de l’introduction du F-35, nous travaillerons avec l’industrie pour permettre à notre EUROFIGHTER d’être utilisé dans la guerre électronique. Grâce à cette capacité, nous créerons une solution adaptée à nos besoins spécifiques. Le fait demeure : la technologie la plus récente est nécessaire pour survivre dans les scénarios actuels et futurs. (...)
- 2 504 réponses
-
- 5
-
-
-
-
Question de néophyte: Mortier rayé = + Portée, + Précision et - Cadence de tir / Mortier lisse ?
-
Activité de l'Armée de l'Air en mer Noir qui ne passe pas complètement inaperçue https://www.itamilradar.com/2025/03/12/new-mission-over-the-black-sea-for-french-assets/#google_vignette
-
Bon ça commence à ruer dans les brancards sur le choix du F35, du moins dans la presse grand publique(20mn) https://www.20min.ch/story/kampfjet-amis-erklaeren-so-leicht-koennten-sie-den-f-35-schachmatt-setzen-103301353
- 6 061 réponses
-
- 1
-
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Beaucoup de choses ont été écrites sur la genèse du Rafale mais connaissez vous ce document sur la génèse de l'EF, vue côté britannique https://www.raf.mod.uk/what-we-do/our-history/air-historical-branch/post-coldwar-studies/eurofightertyphoonpart1coldwarorigins1983-1990/
-
Plaidoyer pro F35 du CEMA Suisse Peter Merz sur linkedin, qui se garde de bien de parler du Rafale (contrairement à l'EF) et repris dans une revue Allemande https://defence-network.com/f-35-zwischen-kill-switch-und-faehigkeiten/ Traduction par DeepL Le F-35 entre kill-switch et capacités uniques Actuellement, le mot "Kill-Switch" fait le tour du monde en rapport avec le F-35. Les États-Unis seraient ainsi en mesure d'éteindre leurs avions de combat hautement performants - à distance et contre la volonté des véritables exploitants. Alors que la Luftwaffe s'est jusqu'à présent tenue à l'écart de cette discussion, le chef des Forces aériennes suisses, le major général Peter Merz, prend lui aussi la parole et énonce les faits qui s'appliquent à tous les acheteurs européens de F-35. « Il est tout à fait insupportable de voir tous les experts s'acharner à nouveau sur le F-35 en raison des développements géopolitiques, en lançant des affirmations techniques avec négligence, sans vraiment en avoir la moindre idée », écrit le général de division Merz sur LinkedIn. Certains exigeraient même de se retirer complètement de l'acquisition, « sans vraiment comprendre ce que cela signifierait réellement. (...) « Si vous regardez le marché, il n'y a qu'UN seul avion de combat occidental qui éclipse tous les autres, et de loin, et qui a du potentiel pour les 30 prochaines années, à savoir le F-35 ! « L'Europe est toujours en train de développer ses futurs avions de combat et a donc 20 à 30 ans de retard technologique sur les États-Unis. Il reste encore à prouver que l'Europe parviendra un jour à construire un avion de 5e ou même de 6e génération. Nous avons donc tout intérêt à nous procurer le F-35, car c'est le seul type d'avion qui sera technologiquement pertinent aujourd'hui et dans un avenir proche. Tous les autres avions de combat sont non seulement clairement inférieurs en termes de qualité, mais également plus chers à acquérir et à exploiter ». Le Kill-Switch et la dépendance vis-à-vis des États-Unis Les F-35 étant les chasseurs les plus modernes du monde, ils intègrent naturellement la haute technologie correspondante. « Concernant la dépendance : tous les avions de combat occidentaux utilisent des technologies américaines pour les capacités décisives pour les matchs (p. ex. liaison de données, identification ami/ennemi, crypto-voix, navigation GPS) », explique le commandant des Forces aériennes suisses. « D'une manière ou d'une autre, l'Europe et nous aussi sommes dépendants des États-Unis pour l'exploitation et le développement des domaines technologiques décisifs, quel que soit l'avion de combat occidental que nous choisirions ! Le GRIPEN suédois, par exemple, est constitué en grande partie de composants américains ». (...) F-35 - La vérité aussi pour la Bundeswehr Le général de division Merz avance en outre un argument important, qui vaut également pour la Luftwaffe : « Nos F/A-18 atteignent bientôt leur fin. Nous nous engouffrerions dans un vide sans avions, et ce précisément à la période la plus dangereuse en Europe depuis des décennies ». Dans l'armée de l'air allemande, ce ne sont certes pas les F/A-18 qui arrivent à leur fin prochaine, mais les Tornado. L'Eurofighter n'a pas les capacités du F-35 - et pas seulement en ce qui concerne la participation nucléaire. Alors que le F-35 est un avion de combat numérisé de dernière génération, l'Eurofighter n'est pas en mesure d'assurer la conduite d'opérations en réseau, le guidage de systèmes sans pilote ou la collecte et l'échange de données, autant de fonctions qui vont de soi pour le F-35. En conséquence, l'armée de l'air allemande a également qualifié l'introduction de l'avion de combat américain de « game changer ». Le colonel Samuel Mbassa, commandant de l'escadron tactique 33 de l'armée de l'air allemande, avait souligné dans une interview accordée à CPM Defence Network : « Le F-35 nous apportera un énorme gain de capacité, car cette plateforme réunit de très nombreuses capacités. En principe, le F-35 peut faire ce que les Tornado et les Eurofighter font, mais en les réunissant dans un seul système. L'avion n'est donc pas seulement nouveau, il est aussi meilleur. Avec le F-35, on peut couvrir beaucoup plus de domaines. Tant en ce qui concerne le combat aérien que les attaques sur des cibles au sol, cette plate-forme réunit différentes capacités de manière admirable. A cela s'ajoute l'avantage de la quasi-invisibilité, du moins pour les radars ». Tous ces avantages sont offerts par le F-35, et uniquement par le F-35. Le chef des Forces aériennes suisses souligne lui aussi : « Mes homologues européens équipés de F-35 (plus les États-Unis, le Canada et Israël) le disent clairement : il n'y a pas d'alternative au F-35 ! Les récents engagements de F-35 en Israël ou à la frontière avec l'Ukraine montrent de manière impressionnante à quel point cet avion est capable, supérieur et décisif en matière de défense, d'attaque, d'alerte précoce et de collecte d'informations. L'état de préparation de l'avion est excellent et l'avion répond parfaitement aux exigences conformément aux spécifications ». Indépendance en Europe De plus, le général de division Merz souligne : « Nous serons en mesure d'exploiter nos F-35 de manière autonome et nous acquérons une logistique qui permettra une exploitation autonome pendant six mois ». Il y aura donc les ressources en Europe, avec notamment la maintenance et l'assemblage final des pièces en Suisse, ainsi que des capacités de fabrication en Allemagne par Rheinmetall. Et enfin, il faut regarder la vérité en face. Une vérité qui ne vaut pas seulement pour la Suisse, mais aussi pour l'Allemagne et tous les autres clients européens du F-35. « Un retrait de la Suisse signifierait une déstabilisation totale de notre orientation vers la défense, actuellement entamée, et ce à une époque où nous sommes de toute façon beaucoup trop lents et hésitants et où il serait urgent d'agir », souligne le chef des Forces aériennes suisses. « Les Etats-Unis sont depuis des années un partenaire fiable pour nous, les Forces aériennes. Les Forces aériennes suisses exploitent avec succès des avions de combat américains depuis les années 70. Nous n'avons aucun signe que cette collaboration ne pourrait pas continuer ainsi. Un retrait ne pénaliserait pas le président Trump ou les Etats-Unis, mais nous-mêmes. Nous nous mettrions nous-mêmes hors-jeu en matière de politique de sécurité ». (..) et« Si quelque chose en Europe peut représenter un contrepoids clairement supérieur à un grand agresseur oriental, ce sont les plus de 800 F-35 qui seront stationnés en Europe à l'avenir », souligne le général de division Merz. « La Suisse, en tant que partenaire non allié des Etats-Unis, devrait s'estimer heureuse que cette technologie nous soit confiée ».
- 6 061 réponses
-
- 8
-
-
- Force aérienne suisse
- F-18 Hornet
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Moi j'avais proposé une autre solution pour éviter de démonter les saumons d'aile: de faire dépasser légèrement le Rafale côté mer sur l'ascenseur. Ca peut marcher sauf si les piliers soutenant l'ascenseur sont attenants à la coque du navire https://ibb.co/Y49DpsV2
-
(Re)structuration du tissu industriel européen de défense
Pakal a répondu à un(e) sujet de Skw dans Economie et défense
Les start up israéliennes en ordre de bataille pour récupérer une partie de la manne de l'augmentation des budgets de la défense partout en Europe: Salon "Europe Days" à Tel Avis avec la participation d'Airbus ! https://defence-network.com/europe-days-in-tel-aviv/- 264 réponses
-
- acquisition
- fusion
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Moi je rêve d'une version du jaguar bitube de 30mm avec un radar et qq mistral pour accompagner les pelotons de Jaguar 40CTA/Arkeron
-
Nouvelles spec: Airbus aurait agrandi et alourdi son Eurodrone l'envergure passerait de 26 à 30 m MTOW de 11 à 13t https://bsky.app/profile/f-22.bsky.social/post/3ljslgnbc3s2m
-
La souveraineté numérique est-elle possible ?
Pakal a répondu à un(e) sujet de Shorr kan dans Economie et défense
La puissance des Gafam réside à l'origine dans la puissance financière disponible pour les permettre de se développer sans revenus initiaux Prenez YouTube, l'entreprise n'était à l'origine qu'une pale copie du français DailyMotion mais, grâce à un financement conséquent, Youtube a pu se développer au niveau mondial et racheter des concurrents pendant une dizaine d'années sans générer le moindre centime de revenus. Ce n'est qu'une fois qu'il a fait place vide autour de lui et atteint une position dominante qu'il a commencé à vendre de la publicité et de plus en plus cher. L'entreprise est aujourd'hui ultra rentable Amazon, Wase, Google, Wase etc... ont toutes suivi le même schéma. Cette puissance financière provient essentiellement des fonds de capital risque, eux même largement alimenté par le système de retraite par capitalisation en cours aux US -
Autre sujet, le Griffon OA et les véhicules d'observation d'artillerie d'une façon général ont il encore une pertinence par rapport à la qualité de d'observation que peuvent apporter les drones
-
Le véhicule a l'air stable et n'a pas l'air d'être trop affecté par le recul en gardant je suppose une bonne précision, mais les suspensions arrières doivent en prendre un coup, probablement un réglage spécifique par rapport à la version de base
-
Déjà évoqué sur d'autres fils mais voici un article complet sur le sujet de la futur acquisition d'avion de combat par l'Irlande https://www.aerotime.aero/articles/ireland-plans-e2-5bn-fighter-jet-purchase-first-acquisition-in-50-years
-
1 million d'heure de vol de F35 mais sur combien de F35 et pendant combien d'années ? https://twitter.com/i/web/status/1896599409942770036
-
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Pakal a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Rheimetall également (+7%) , c'est tout l'armement qui a le vent en poupe -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Pakal a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Question: XT dans sa dernière vidéo parle de salaires relativement conséquents pour les soldats ukrainiens présents sur le front (de 1200€ à 2000€). Ces salaires dépendent 'ils en totalité ou en partie de l'aide américaine ? Ma peur est que si c'était le cas et que ça s'arrête du jour au lendemain le front s'effondre -
Article iconoclaste anti NGF qui admet une coopération entre Airbus et les Américains sur les drones de combat du programme FCAS https://www.hartpunkt.de/bundeswehr-will-unbemannte-kampfflugzeuge-vor-einfuehrung-von-fcas-beschaffen/ La Bundeswehr veut acquérir des avions de combat sans pilote avant d'introduire le FCAS Google trad améliorée Le système de combat aérien futur trilatéral (FCAS) impliquera des avions sans pilote, appelés porteurs distants, et des armes fonctionnant en conjonction avec le chasseur de nouvelle génération (NGF). Selon les plans actuels, le NGF et les grands porteurs distants constitueront les composants essentiels du système d'armes de nouvelle génération (NGWS). Airbus Defence and Space a également présenté le concept de design du Wingman – un avion d'escorte sans pilote encore plus grand de la catégorie des 10 tonnes – au salon aéronautique ILA de Berlin l'été dernier. D’autres pays comme les États-Unis travaillent également sur des concepts similaires. « Nous pensons que l'avenir des systèmes de combat aérien réside dans la combinaison d'avions de combat habités et sans pilote », a expliqué un porte-parole du ministère de la Défense lorsqu'on lui a posé la question. Le système d’arme de nouvelle génération germano-franco-espagnol a été conçu de cette manière dès le départ. Toutefois, selon des rapports récents, le FCAS et le NGWS ne seront pas introduits avant 2040 au plus tôt. Apparemment, le ministère fédéral de la Défense ne veut pas attendre aussi longtemps. Faisant référence au NGWS, le porte-parole a déclaré : « En attendant que ce système d'arme soit disponible, nous avons l'intention d'introduire des systèmes sans pilote contrôlés depuis des stations au sol et/ou d'autres avions. » Il n’a toutefois pas fourni de détails supplémentaires ni de calendrier. Selon le BMVg, ces avions sans pilote sont destinés à compléter ou, si nécessaire, même à remplacer les avions de combat habités. « Dans les opérations armées contre des cibles au sol, une exigence clé est que l'autorisation de combattre soit donnée par un humain », a souligné le porte-parole. « Dans le cadre de la recherche et du développement (R&D) en matière de défense, des technologies clés relatives aux aéronefs sans pilote sont actuellement en cours de développement. « L'accent est mis ici sur des aspects tels que la gestion des missions, la connectivité, les interfaces homme-machine, la fusion des données des capteurs et l'automatisation (partielle) des processus fonctionnels », explique le BMVg. En outre, d’autres sous-domaines seront également abordés dans le cadre de la coopération européenne, comme les questions pertinentes de normalisation dans le cadre du projet « Initiative européenne pour la normalisation collaborative du combat aérien » du Fonds européen de défense. Le développement d'avions d'escorte sans pilote, les porte-avions à distance, qui incluent également le Wingman, joue un rôle important dans le programme NGWS, a expliqué le porte-parole du ministère. Airbus est responsable du Remote Carrier dans le cadre du système d'armes de nouvelle génération, tandis que la société française Dassault dirige le développement du chasseur habité de nouvelle génération. Toutefois, étant donné que le porte-avions distant doit être exploité à partir du NGF, une coordination étroite des interfaces entre les deux sociétés responsables de l'avion est nécessaire. Toutefois, les experts considèrent que la coopération entre Airbus et Dassault présente un grand potentiel d’expansion. Selon les idées d'Airbus de l'époque, le concept Wingman présenté à Berlin devait voler à partir du début des années 2030 et être piloté par un Eurofighter modernisé. Il en résulte un certain degré d’accord avec les plans du BMVg. Cependant, le Wingman présenté est considéré comme complexe et donc coûteux – comme on peut également l'entendre dans les cercles de l'armée de l'air. Cependant, la guerre en Ukraine montre que la « masse de combat » requise ne peut être atteinte que si un grand nombre de systèmes peu coûteux sont disponibles. La perte d’un tel système serait également plus facile à supporter. De tels systèmes à complexité limitée peuvent également être développés plus rapidement. Compte tenu des prévisions selon lesquelles la Russie pourrait atteindre la puissance nécessaire pour attaquer le territoire de l'OTAN en 2029, il serait dans l'intérêt de la Bundeswehr d'introduire des avions de combat sans pilote le plus tôt possible. En matière de systèmes sans pilote, le ministère français de la Défense a déjà fait des faits : le ministre français de la Défense Sébastien Lecornu a chargé Dassault de développer un véhicule aérien de combat sans pilote (UCAV) en octobre dernier. Il est destiné à compléter l'avion de combat Rafale en configuration F5 après 2030. Le nouveau drone furtif sera piloté depuis le cockpit du Rafale F5, a précisé M. Lecornu. Aux États-Unis, quatre entreprises, Anduril, Boeing, General Atomics et Kratos, ont été chargées de développer des avions de combat collaboratifs sans pilote (UCCA) – un autre terme pour les avions de combat sans pilote – de différentes classes de taille. Les programmes fonctionnent depuis plusieurs années et ont atteint un niveau de maturité correspondant. Afin de bénéficier de l’expérience acquise aux États-Unis, l’Allemagne serait également intéressée à coopérer avec l’un des quatre acteurs. Selon des sources bien informées, Airbus aurait déjà envisagé une collaboration avec Kratos. Airbus a refusé de commenter. La société américaine travaille sur l'avion expérimental sans pilote XQ-58A Valkyrie depuis la fin de la dernière décennie, qui a effectué son vol inaugural en mars 2019. Le Valkyrie à réaction est conçu pour voler comme un ailier fidèle aux côtés d'un avion de chasse habité. L’un des objectifs du développement est de maintenir un prix bas afin de pouvoir se procurer de grandes quantités. Selon l’entreprise américaine, le coût est inférieur à 10 millions de dollars américains par unité. Lors de la conception de l'avion, Kratos s'est appuyé sur son expérience avec les drones cibles, qui, selon le fabricant, ont des caractéristiques de vol essentielles des avions de chasse. Valkyrie XQ-58A de Kratos La société américaine Kratos Defense & Security Solutions travaille depuis la fin de la dernière décennie sur l'avion expérimental sans pilote XQ-58A Valkyrie, qui a effectué son vol inaugural en mars 2019. (Image : Kratos Defense & Security Solutions, Inc.) Volant à des vitesses subsoniques élevées, le Valkyrie pourrait transporter 600 livres d'armes dans la soute à bombes interne et 600 livres supplémentaires de charge externe. Le lancement s'effectue à partir d'une catapulte, soutenue par des fusées d'appoint. L'atterrissage se fait en parachute, comme c'est souvent le cas avec les drones cibles. Kratos affirme qu'il considère l'avion avant tout comme un « banc d'essai » pour tester les nombreuses facettes de la coopération entre les avions habités et sans pilote. Processus de démarrage de la Valkyrie de Kratos L'utilisation d'un UCCA tel que le Valkyrie pour des essais par Airbus et l'Armée de l'Air aurait probablement l'avantage de s'appuyer sur le savoir-faire existant en matière de cellule et de certification et donc de pouvoir se concentrer sur les questions importantes de coopération entre l'avion de combat et les composants sans pilote d'un système de combat aérien. L'atterrissage avec un parachute présente également un aspect de sécurité, car on s'attend à moins de dommages collatéraux en cas de crash. Selon Kratos, la Valkyrie est à nouveau opérationnelle « quelques jours » après l’atterrissage en parachute. En raison de sa conception simple, la production d'un tel UCCA pourrait éventuellement être mise en place en dehors des installations de production aéronautique - un avantage important en cas de guerre pour produire de grandes quantités. Lors des tests, il sera probablement d'une grande importance qu'Airbus puisse établir la connectivité d'un avion sans pilote avec les avions de combat Eurofighter et F-35 utilisés en Allemagne. Cela aurait l’avantage qu’un UCCA pourrait également être utilisé par d’autres utilisateurs des deux avions de combat. Quelle est la prochaine étape pour le FCAS ? Alors que la France développe un véhicule aérien de combat sans pilote, que l’Allemagne souhaite introduire des avions de combat sans pilote avant de déployer le FCAS, et que la situation géopolitique de l’Europe continue de se détériorer avec la guerre en cours en Ukraine et la nouvelle administration Trump aux États-Unis, la question fondamentale est de savoir ce qui se passera ensuite avec le FCAS. Le projet est actuellement en phase de développement 1b, et des milliards d'euros seront investis dans la phase 2 ensuite. Mais cela arrivera-t-il réellement ? Du côté allemand du moins, certains acteurs impliqués semblent récemment avoir été déçus par le projet, la troïka composée de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne tirant parfois dans des directions différentes. Il semblerait que les options de développement du futur avion de combat FCAS soient massivement restreintes par les spécifications fixes du côté français. Les forces armées françaises souhaitent déployer le chasseur de nouvelle génération depuis un porte-avions. Cela signifie toutefois que le poids au décollage est limité à 16 tonnes. Cette spécification de poids fait référence au poids à vide opérationnel (OEW), c'est-à-dire à l'avion entier sans carburant ni armement. Le F-35 C, considéré par les experts comme une conception d'avion réussie et donc un modèle pour le NGF, a également un OEW de près de 16 tonnes. Cela dépend donc de la conception de l'avion si les mêmes armes internes ou la même charge de carburant peuvent être obtenues avec un OEW presque identique du NGF. En raison des exigences de tonnage, les planificateurs doivent désormais réfléchir à la manière d’équilibrer la propulsion, la charge utile et l’autonomie. Pour atteindre de longues portées en mode furtif, une réserve de carburant interne élevée est nécessaire ce qui peut alors se faire au détriment des performances ou de la charge de combat. C'est un point important, surtout pour l'armée de l'air allemande, qui attache évidemment une grande importance à une longue portée. Il est donc douteux qu’un projet unique de NGF soit adapté aux trois pays FCAS. Il faudra également discuter des armes qui peuvent être intégrées au NGF et à sa soute à bombes. Ce n’est pas sans importance, car les trois nations utilisent des effecteurs différents, l’armée de l’air allemande possédant ou acquérant également des missiles guidés américains. Comme on le disait jusqu’à récemment dans les cercles syndicaux, le programme pourrait avoir besoin d’une nouvelle approche. Il est peu probable que l’industrie seule trouve une solution. De nombreux observateurs considèrent également que le calendrier d’introduction du FCAS d’ici 2045 n’est plus approprié compte tenu de la situation de menace actuelle. Alors qu'au niveau politique le pays continue de s'appuyer sur une étroite coopération avec la France, au niveau des entreprises, il semble y avoir un problème, a-t-on dit. Mais depuis la Conférence de Munich sur la sécurité, il est devenu clair que l’Europe devra probablement à l’avenir organiser sa défense sans les États-Unis. Cela pourrait donner un nouvel élan au projet FCAS, d’autant plus que la France est devenue encore plus importante pour l’Allemagne en raison de sa « force de frappe ».