Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Heorl

Members
  • Compteur de contenus

    2 110
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par Heorl

  1. Les orthodoxes ne célèbrent pas tous Noël le 6 janvier, une bonne partie le font le 24 décembre comme les cathos.
  2. La culture celte ainsi que son langage et sa religion ont quasiment disparu au moment des révoltes bagaudes, oui il y a survivance un temps mais l'assimilation culturelle à Rome marche à plein dès les premiers temps de l'Empire. Mais là on part sur du HS.
  3. Les Roumains sont apparus en tant que tels après la colonisation de la Dacie par les Latins. Ce serait comme dire que nous sommes les descendants politiques, culturels, linguistiques des Celtes. C'est faux, nous sommes un mélange bâtard de Romains et de Francs (avec une part beaucoup plus faible des seconds que ce qui est souvent avancé). Génétiquement, les Celtes sont nos ancêtres, mais pour tout le reste ils ne nous ont guère laissé grand-chose. De même, les Roumains n'ont plus rien de Daces à part le patrimoine génétique. Ce dernier n'est d'ailleurs pas un marqueur pertinent pour déterminer les peuples : les Turcs de la côte mikrasiate sont à 90% génétiquement grecs, pareil pour la région du Pont, quand aux Turcs du Caucase ils ont en majorité un héritage arménien (il y a d'ailleurs un nationaliste turc qui s'est suicidé après avoir appris qu'il descendait presque exclusivement d'Arméniens). ça n'en fait pas pour autant le même peuple.
  4. Il a donc toute sa place au Musée de l'Armée aux Invalides. L'éclat d'obus, pas le monsieur. Quoique.
  5. Je vois d'ici Miguel Schmidt-Kolakov, candidat aux présidentielles argentines en 2055, devoir expliquer ses origines familiales...
  6. Ce sont des patrouilles, voire de la reconnaissance et de la récupération d'informations, pas des installations temporaires de troupes sur place pour tenter des coups de mains sur la rive en face.
  7. Les positions ukrainiennes les plus proches de Crimée sont justement dans ce coin-là. Ces îles ne sont reliées à la terre ferme par aucun pont ni franchissement stable, et le Dniepr est trop large pour permettre un franchissement stable sans utiliser de barges (cette île est encerclée par deux bras du Dniepr qui font chacun plus de 200 mètres de large). Il est donc hautement improbable que les Russes y ait placé une quelconque artillerie étant donné le peu de mobilité qu'elle aurait (l'île fait environ 3km sur 6) et sa forte vulnérabilité à la contre-batterie ennemie. Les feux russes proviennent de l'autre rive, et les Ukrainiens disposent déjà des armes nécessaires pour les atteindre avec une précision raisonnable. Le constat concernant l'installation d'artillerie sur cette île vaut aussi pour eux. A la limite, des mortiers peuvent y être placés, mais leur portée limitée ne leur donnerait qu'une utilité limitée sur cette île. Et la menace est toujours bien présente pour les forces russes étant donné que les Ukrainiens peuvent à tout moment tenter de restaurer les ponts sur le Dniepr et franchir celui-ci à Kherson et Nova Kakhovka. Les Ukrainiens peuvent donc déjà repousser l'artillerie, posent déjà une menace sur le flanc russe. Ma question reste donc la même.
  8. J'avoue avoir du mal à comprendre la reprise de ces îles marécageuses par les Ukrainiens. Il est complètement improbable que les Russes positionne quoi que ce soit là-dedans ni que les Ukrainiens parviennent à en déboucher pour foncer sur les villes de la rive Sud. A quoi cela sert-il donc à part exposer inutilement des troupes au feu d'artillerie russe ? A les forcer à concentrer du monde dans la pointe pour éviter un passage en force ? C'est déjà fait : la 48ème est en ligne, les 35ème (tiens, elle a d'ailleurs été reconstituée) et 36ème (pareil) sont en seconde ligne, et il y a également le 22ème CA de Crimée qui s'y trouve. Beaucoup trop forte partie pour les quelques brigades ukrainiennes en garde sur la rive nord.
  9. Je signale au passage que le MOD russe parle toujours officiellement de seulement 10.000 morts côté russe sur l'ensemble de la guerre. Juste au cas où quelqu'un se mettrait à se fier aux chiffres officiels russes...
  10. Voilà qui ne va pas aider au classement de la Russie dans les listes des pays les plus corrompus. D'après l'ISW, les déclarations de revenus publiques ne sont plus obligatoire pour les fonctionnaires, et le plafond sur les "dons" versés aux militaires en opérations en Ukraine vient d'être levé. Source : https://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-december-30
  11. Et de Russes. Ce qui n'ira pas sans poser quelques problèmes côté discipline j'imagine.
  12. Il y a une différence entre subir le tempo ennemi et choisir de l'accepter en toute connaissance de cause. Dans le premier cas tu ne peux décider efficacement face aux décisions ennemies, il est dans ta boucle décisionnelle et en permanence en avance, ce qui fait qu'il n'y a qu'une seule solution : une retraite massive sur des positions préparées pour réinitialiser ce tempo et reprendre la main dans ta boucle. C'est ce qu'on subi les Russes à Koupiansk. Dans le second cas, tu décides peu ou prou à la même vitesse que l'ennemi ou tu as les moyens de compenser ta lenteur et tu décides d'accepter la bataille parce que celle-ci présente des avantages tactiques/opératifs/stratégiques pour toi. C'est ce que font les Russes à Svatove (impératif politique de ne pas ouvrir les portes du Lougansk et envoi des moyens nécessaires pour compenser la supériorité tactique ukrainienne) et les Ukrainiens à Bakhmut (garder Kramatorsk hors de portée de l'artillerie russe, et saigner l'armée russe). Dans le premier cas tu n'as plus l'initiative et tu dois te dégager pour la récupérer. Dans le second c'est encore dans la balance même s'il y a léger avantage pour celui qui ouvre la bataille.
  13. De mémoire l'essentiel de la 1ère ABG a franchi la frontière près de Soumy avec une partie en appui sur Tchernihiv. L'assaut par Chernobyl c'était les 35ème et 36ème armées.
  14. Ce que je me demande, c'est comment au juste les mobilisés pas encore au front sont entraînés. La conscription russe fait s'entraîner les conscrits au sein de leur unité attribuée, pas dans un centre de formation ou une école. Or quasiment toutes les unités avec un tant soit peu de potentiel combatif se trouvent sur le front et il ne reste presque plus personne dans les casernes. Ce n'est pas avec trois vieux T-62 sortis de leur rôle de pot de fleur et un adjudant à la retraite qui a perdu sa jambe à Grozny il y a vingt ans qu'ils vont parvenir à les former correctement.
  15. Ne pas oublier que le mauvais élève en Russie a un talent certain pour mettre la responsabilité sur le dos des autres, car c'est précisément comme ça qu'il s'est élevé. Pour être efficace, une réforme de l'armée russe doit passer par une purge progressive des officiers corrompus, unité par unité. Or la Russie semble très loin de prendre cette direction.
  16. Je dirais que ça tient surtout à la structure du front. Dans ces vallées encaissées valorisées depuis plusieurs mois, il est difficile de trouver l'endroit où l'ennemi est en infériorité numérique critique, avec de gros gains territoriaux possibles derrière et l'usage de poings blindés possible et même pertinent. Les Ukrainiens ont réussi à le faire à Balaklia. Il doit sans doute y avoir d'autres points du front où les Russes manquent de monde et de moyens (dans le coin de Polohy par exemple), mais il doit sans doute en être de même pour les Ukrainiens. Il n'est pas dit qu'une attaque russe massive sur Soumy trouve une opposition aussi féroce que sur Kyiv, Chernihiv ou Karkhiv.
  17. Après je ne sais pas si ça servira à grand-chose de faire tourner la planche à billet, l'inflation est déjà importante et donc les Russes réclameront une indexation des pensions sur celle-ci. Sans quoi les pensions tant vantées ne vaudront rien et personne ne s'engagera.
  18. Ce que je voulais dire, c'est qu'on va sans doute voir les Russes limiter le nombre de BTG par division/brigade. Leur modèle d'avant-guerre demandait un minimum de deux BTG par unité de ce niveau, or la plupart des divisions et brigades russes avaient toutes les peines du monde à fournir le deuxième en cadres et en spécialistes. En limitant le nombre de BTG à un par division, il peut y avoir un meilleur roulement des pax et donc une plus grande durabilité de l'unité au combat. Le BTG deviendrait alors la "division de combat" englobé au sein d'une division plus grande qui servirait d'entité gérant le même secteur que le BTG mais dans la profondeur avec un plus grand parc d'appuis et la gestion des soutiens.
  19. Euh, s'ils prennent Bakhmut et Soledar, ce qui va sans doute leur prendre plusieurs mois à ce rythme, ils doivent encore prendre Sloviansk et Kramatorsk, qui sont un tout autre morceau, beaucoup plus grosses, étendues, soutenues sur leur flanc Sud par une longue ligne urbaine continue difficile à franchir et au Nord par la Siverski Donets. Sans la prise de ces villes jumelles les Russes ne peuvent prétendre avoir conquis le Donbass.
  20. À chaque fois que j'entends parler d'un responsable qui se prend un 9mm dans la tête je ne peux pas m'empêcher de penser à Morgan Freeman dans The Shawshank redemption (Les Évadés) :
  21. Par contre, le niveau division va sans doute limiter un des problèmes propres aux Russes dans leur mise en place des BTGs : la surspécialisation des cadres. Les officiers subalternes russes sont des spécialistes d'un type de SA, de tactique, de formation, ils ne sont pas généralistes au même niveau que les officiers occidentaux de même rang car on attend pas d'eux le même niveau de subsidiarité. Cela fait qu'au niveau BTG, la moindre perte d'officiers se fait durement sentir, car si au niveau bataillon tu perds un officier sur cinq au bout d'une semaine de combat (ce qui au vu des pertes actuelles et de la nécessité pour les Russes de commander depuis l'avant me semble tout à fait plausible), tu perds en permanence des compétences rares et difficiles à refaire. La structure tertiaire n'aide pas non plus d'ailleurs à la redondance et à la résilience des compétences au sein des unités. Le niveau divisionnaire permet de mitiger cette érosion des compétences tactiques en utilisant un "pool" de chefs tactiques bien plus grand et donc qui permet un niveau de pertes plus acceptable avant la mise hors de combat de l'unité.
  22. Et encore, même les musiciens ont pu dérouiller, en témoigne les tracasseries administratives répétées et les pressions régulières envers Chostakovitch. Bon après il avait eu le mauvais goût d'être le protégé de Toukatchevski sous la période stalinienne, ça n'aide pas.
  23. Je t'invite donc à lire les pages du Monde Diplomatique, de la DSI, ou d'autres journaux spécialisés dans les relations internationales ou la Défense. Rien que là ce que tu dis est complètement faux. Pour aller plus loin, regarde les revues spécialisées dans la mode, le sport, la gastronomie ou d'autres domaines, tu verras que tu y trouves des journaux très compétents avec des journalistes impliqués dans leur travail. Les journaux locaux, pareil. DNA, la République du Centre, etc ce ne sont peut-être Le Monde en termes de tirage mais c'est pas non plus du papier à allume-feu en termes de qualité. La seule catégorie de journaux où ton affirmation se justifie un peu, ce sont les quotidiens politiques, sommets de médiocrité et de mauvaise foi depuis Le Point jusqu'à Libération. Et même là tu en trouves des bons comme La Croix ou Marianne.
  24. En ce qui concerne les "695.000" kontraktniki, je me permets de signaler qu'avant même l'entrée en guerre le pays était incapable de dépasser les 400.000 soldats sous contrats. En témoigne la relative stabilité des chiffres depuis 2018 (de mémoire, c'est peut-être 2019). Anna Colin Lebedev avait levé ce lièvre assez facilement : si les Russes donnaient officiellement un chiffre en croissance de contractuels entre 2012 et 2018 jusqu'à atteindre le plateau d'environ 400.000 hommes, les chiffres publiés officiellement sont restés les mêmes d'année en année depuis, ce qui en langage russe signifie non pas une stagnation mais une baisse des effectifs. Ils auraient même pu retomber à moins de 350.000 avant l'invasion. On voit donc mal comment Shoïgou pourrait recruter près de deux fois le nombre maximum de soldats contractuels que la Russie a jamais eu.
×
×
  • Créer...