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Manuel77

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Tout ce qui a été posté par Manuel77

  1. Je ne sais pas, peut-être parce que la décision ne peut plus être reportée ? La partie allemande déclare que la décision concernant le FCAS doit en tout cas être prise avant la fin de l'année : https://www.t-online.de/finanzen/boerse/ticker/countdown-fuer-entscheidung-ueber-kampfjet-projekt-fcas-laeuft/0DB6CE00FAC35878/ Le général de brigade français Phillipe Suhr explique que le FCAS est moins problématique qu'on ne le prétend, car il y a beaucoup de fausses informations : https://www.it-boltwise.de/fcas-programm-zusammenarbeit-zwischen-frankreich-deutschland-und-spanien-bleibt-stabil.html
  2. C'est peut-être parce que le journaliste a beaucoup discuté avec Emil Archambault, dont le nom est également mentionné dans l'article. Cet Archambault est un analyste anglais travaillant pour le groupe de réflexion allemand DGAP et s'est souvent exprimé sur le FCAS. https://dgap.org/en/research/publications/how-fcas-can-move-forward https://dgap.org/de/user/32495/dr-emil-archambault https://www.theparliamentmagazine.eu/news/article/europes-100billion-fighter-jet-dream-is-falling-apart
  3. Non, ce n'est pas un journal d'opposition, c'est le journal de l'establishment économique allemand. Dans cet article, vous avez utilisé à plusieurs reprises deux mots que DeepL traduit de manière incorrecte ou imprécise. J'ai donc corrigé avec plusieurs options afin de restituer le sens approximatif : Die Deutschen haben nachgekartet. Les Allemands ont critiqué a posteriori une négociation qui était en réalité déjà conclue. Es kamen Querschüsse aus Deutschland. Des attaques malhonnêtes ont été lancées depuis l'Allemagne.
  4. Extrait du plus grand journal économique allemand : https://archive.is/RAOIH Pourquoi le chancelier Merz doit sauver la coopération européenne en matière d'armement Avec le programme pour le combat aérien du futur (FCAS), le plus grand projet de coopération en matière de défense est en jeu. L'Allemagne a-t-elle trop souvent joué les trouble-fête ? Le chancelier Friedrich Merz parviendra-t-il à sauver le projet de défense le plus important d'Europe ? Il s'agit du système de combat aérien du futur, le Future Combat Air System (FCAS). Indépendant des États-Unis, il doit assurer la supériorité aérienne de l'Europe et mettre rapidement un agresseur sur la défensive. Il est né de la prise de conscience formulée en 2017 par la chancelière Angela Merkel, alors en fonction, que l'Europe ne pouvait plus compter sur les États-Unis et devait prendre sa sécurité en main. Le lancement de la phase deux, la construction de modèles précurseurs, est dans la balance. Les deux constructeurs aéronautiques Airbus, dont la division défense est principalement implantée en Allemagne, et le français Dassault se sont à nouveau disputés. La question est de savoir qui fait quoi et combien d'argent est versé aux entreprises. Selon les milieux industriels allemands, Dassault ne respecte plus la répartition des tâches et les procédures de gestion industrielle convenues en 2021. Le PDG de Dassault, Eric Trappier, affirme quant à lui être « tout à fait ouvert à la coopération, y compris avec les Allemands ». Mais « s'ils veulent tout faire seuls, qu'ils le fassent seuls ». La partie la plus importante du FCAS n'est pas le nouvel avion de combat, mais le système de combat aérien (« System of systems »). Celui-ci doit relier en temps réel les informations provenant des satellites à d'autres données et permettre une conduite coordonnée des combats dans les airs et au sol. L'avion de combat n'est qu'une partie secondaire, « mais il est visible et prestigieux », explique un initié à propos du conflit, qui concerne également l'ego des dirigeants. Dassault a pris la tête du développement industriel de l'avion de combat du futur L'Allemagne s'est assurée le leadership avec Airbus pour le système de combat aérien, ainsi que pour l'Eurodrone. Le développement de l'avion de combat appelé « Next Generation Fighter » (NGF) a été confié à Dassault, comme convenu en 2021, au grand dam de certains acteurs de l'industrie et de la politique allemandes. Depuis des décennies, Dassault construit seul des avions de combat, actuellement l'avion de combat Rafale. Équipé d'armes nucléaires, il incarne la souveraineté française. Et il se vend désormais bien à l'étranger, après avoir été commandé pendant de nombreuses années uniquement par l'armée de l'air française. Le PDG Trappier se montre donc très confiant, même face au président français Emmanuel Macron, qui a poussé Dassault à coopérer. Airbus n'a encore jamais construit d'avion de combat seul, l'Eurofighter étant par exemple un projet commun avec la Grande-Bretagne et l'Italie. La coopération avec Dassault est difficile. Mais du côté allemand, des affirmations erronées sont parfois lancées dans les médias. On trouve ainsi encore aujourd'hui l'information selon laquelle Dassault aurait exigé 80 % du projet d'avion de combat. Or, le PDG de Dassault, Eric Trappier, a déclaré en juillet dernier : « Nous ne revendiquons pas 80 % des travaux, ce n'est en aucun cas la demande de Dassault. » Pour être honnête, il faut dire que depuis le lancement du projet en 2017, la partie allemande a fait des concessions (Ils étaient mécontents et voulaient renégocier). . En 2019, Berlin a exigé que le FCAS franco-allemand devienne un projet franco-germano-espagnol. Cependant, l'Espagne n'a pas les mêmes capacités techniques et financières que l'Allemagne et la France. De plus, les usines espagnoles d'Airbus constituent l'atout le plus important. Conséquence : un projet Airbus-Dassault à parts égales (50/50) serait devenu un projet où Airbus aurait eu deux tiers du poids. Madrid a fait intervenir la holding publique Indra. Les Français ont cédé. Berlin a ensuite exigé que le FCAS ne soit financé que par petites étapes. Ainsi, avant chaque phase, un nouveau contrat doit être négocié et la répartition des fonds doit être redéfinie à chaque fois. En outre, le FCAS et le char franco-allemand du futur (MGCS), dont l'Allemagne assure la direction, ne devaient plus avancer que parallèlement. Autre exigence supplémentaire de l'Allemagne : Rheinmetall devait également être intégré au projet de char. Cela a perturbé l'équilibre et extrêmement irrité les Français. Mais en 2024, Rheinmetall a conclu un accord avec le groupe italien Leonardo pour la construction de son propre char. La commande allemande d'avions américains F35 en remplacement des Tornado européens a également suscité des doutes en France quant à la fiabilité de l'engagement de l'Allemagne dans le projet européen d'armement. L'Espagne a décidé de ne pas acheter le F35. L'industrie allemande fait valoir que le chasseur-bombardier produit par Lockheed Martin est compatible avec les armes nucléaires et que, contrairement à l'armée de l'air française, l'armée de l'air allemande n'a pas besoin d'un deuxième chasseur-bombardier dans le cadre du FCAS. Il faudrait peut-être construire deux avions différents. Le problème est toutefois que les avions F35 devraient être intégrés dans le futur « Combat Cloud » européen, le système de combat numérique. Comme les Américains ne cèdent pas le contrôle technique du F35, ils auraient un moyen de pression pour être pleinement intégrés à la technologie européenne. Ce n'était pas l'idée initiale de Merkel et Macron, qui voulaient s'affranchir des États-Unis. Contre-attaquesTentatives d'entrave (sabotage?) en provenance d'Allemagne À cela s'ajoutent les contre-attaques répétées contre les dirigeants français concernant l'avion NGF. En 2021, le comité d'entreprise d'Airbus Defence and Space a fait valoir que des emplois seraient perdus en Bavière si l'Allemagne ne construisait pas son propre modèle précurseur du futur avion. En septembre 2025, le président du comité d'entreprise, Thomas Pretzl, a alors ouvertement exigé que Dassault soit exclu du projet FCAS. Récemment, le député CDU Volker Mayer-Lay a même déclaré : « Le FCAS doit mourir. » On prétend que le FCAS pourrait être remplacé. Par exemple, par une participation au programme Tempest britannique-italien-japonais. Une erreur : « Les travaux Tempest sont déjà répartis, la coentreprise est créée, il serait donc très difficile pour l'Allemagne d'y entrer en tant que partenaire à part entière », constate Emil Archambauld, expert en défense à la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP, Société allemande de politique étrangère). L'Allemagne ne serait alors qu'un partenaire junior. « La meilleure solution est de mener le FCAS au succès, les alternatives ne sont en aucun cas moins coûteuses et plus simples », juge Archambauld. Et l'initié pose la question suivante : « À quoi sert d'avoir un ego démesuré, mais aucun projet, pour ensuite devoir supprimer des emplois ? » Il faut être prêt à faire des compromis, après tout, l'accord avec Dassault a finalement été conclu en 2021. Le chancelier fédéral Merz est confronté à la tâche difficile de trouver une solution. Mettre fin au FCAS serait un affront pour la France et l'Espagne, qui viennent de décider d'accorder un nouveau financement au projet. Cela mettrait en péril la coopération européenne en matière d'armement et dévaloriserait les investissements déjà réalisés. Merz a un argument de poids : sans accord sur le FCAS, il n'y a tout simplement pas de commande comparable, ni pour Airbus ni pour Dassault. Car même la France seule ne peut pas remplacer le FCAS.
  5. Le plus grand projet d'armement européen repose sur lui Le PDG de Dassault, Éric Trappier, incarne la fierté de la France pour ses propres avions. En collaboration avec des entreprises allemandes, il doit construire un nouvel avion de combat. Mais pour l'instant, cela ne se passe pas très bien. Quand Éric Trappier prend la parole, la salle vibre. Le PDG du constructeur aéronautique français Dassault Aviation a pour habitude d'inviter la presse à des conférences de presse sur un bateau. Le Talisman est amarré devant le siège du groupe à Saint-Cloud, à l'ouest de Paris, et se balance au rythme des vagues sur la Seine. Certains participants à la conférence en ont déjà eu le mal de mer. Les mauvaises langues disent que c'est voulu. Elles accusent Trappier de « guerre psychologique ». Le décor convient bien à Dassault. L'entreprise est connue en France pour ses particularités. Au début des conférences de presse, un film publicitaire d'une minute, dont le style rappelle les documentaires des années 80, est toujours diffusé. Ensuite, Trappier prend la parole. Il ne le fait généralement pas souvent en public. À quelques exceptions près, comme les auditions parlementaires ou le salon aéronautique national du Bourget, la direction de Dassault est très discrète. Depuis des années, Trappier refuse systématiquement les demandes d'interview, y compris celles du F.A.S. Lorsqu'il accorde des interviews, c'est généralement à son média attitré, « Le Figaro ». Le journal conservateur le plus influent de France appartient à la famille Dassault, tout comme des vignobles, des œuvres d'art et des biens immobiliers. La fortune de la famille est estimée à plus de 35 milliards d'euros. Et leur holding industrielle détient environ deux tiers des parts de capital de Dassault Aviation, qui est à son tour l'actionnaire principal du groupe d'armement Thales. L'empire de la famille Dassault Né en 1960 et à la tête de l'entreprise depuis bientôt 13 ans, Trappier n'est pas un membre de la famille. Mais son attitude correspond parfaitement à la culture d'entreprise. Outre les luxueux jets d'affaires Falcon, Dassault fabrique principalement des avions de combat aux noms évocateurs tels que Ouragan, Mystère, Étendard, Super-Étendard, Mirage et aujourd'hui Rafale. L'entreprise incarne ainsi la fierté française pour son savoir-faire en matière de construction aéronautique, indépendant des États-Unis. Il faut savoir que l'industrie aéronautique et spatiale jouit d'une très grande considération de l'autre côté du Rhin. Ce que sont les voitures et les machines pour les Allemands, ce sont en quelque sorte les avions de combat et les fusées pour les Français. Le patron de Dassault n'est donc pas n'importe quel industriel en France, ni n'importe quel constructeur aéronautique à ses propres yeux. « Nous pensons que nous sommes parmi les meilleurs au monde, voire les meilleurs », a déclaré un jour Trappier à propos de ses ingénieurs. Chez Dassault, on ne cache pas cette image de soi. Quiconque connaît un peu l'entreprise savait donc à quel point la coopération avec les Allemands dans le cadre du projet d'avion de combat FCAS, dont les principaux contractants sont, outre Dassault, la division défense d'Airbus basée en Bavière et Indra en Espagne, était explosive sur le plan politique. Ces dernières années, Trappier s'est régulièrement heurté à ses partenaires. Le coût total du FCAS est estimé à environ 100 milliards d'euros. Il s'agit du plus grand projet d'armement européen à ce jour, qui prévoit le développement d'un système composé d'avions de combat, d'essaims de drones et de nuages de combat numériques. Chez Dassault aussi, on sait que l'État français ne peut pas à lui seul réunir des sommes aussi colossales. Bon gré mal gré, un nouvel avion de combat doit donc être développé en partenariat. Mais les Français, les Allemands et les Espagnols ont des visions très différentes de la manière dont ce partenariat doit être conçu et mis en œuvre. Cela a conduit le FCAS dans une impasse. Projet d'armement dans l'impasse Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz (CDU) ont annoncé une clarification d'ici la fin de l'année. Les participants au projet qualifient les divergences de difficilement surmontables et la probabilité d'un échec de très élevée. À Berlin, des rumeurs circulent selon lesquelles Dassault refuserait de donner des informations sur les détails du projet, aurait brusquement retiré ses collaborateurs des réunions et aurait rompu des accords. Le scénario alternatif d'une coopération germano-suédoise dans le domaine des avions de combat devient de plus en plus probable. La plupart des responsables politiques et industriels allemands attribuent clairement la responsabilité de cette situation à Éric Trappier. Ils affirment avoir reconnu le rôle de leader de Dassault dans le développement des avions de combat, qui est au cœur du projet FCAS, mais uniquement à condition que les Français traitent les Allemands comme des partenaires à part entière. Il fallait un droit de regard et une répartition adéquate des tâches. Une compétence clé souveraine telle que la construction d'avions de combat ne pouvait être entièrement confiée à des étrangers, même français. D'autant plus que la probabilité que Marine Le Pen ou un autre populiste de droite au programme anti-allemand s'installe bientôt à l'Élysée augmente plutôt qu'elle ne diminue. Pour M. Trappier, en revanche, trop de cuisiniers risquent de gâcher la sauce. « Il faut un véritable leadership », a averti le Français lors de la dernière conférence sur les bateaux. Cela est nécessaire pour faire avancer le FCAS de manière efficace et dans les délais. Il ne doit pas y avoir de compromis permanents. Sur des questions centrales telles que l'aérodynamique ou la technologie furtive, un « architecte » doit pouvoir prendre des décisions. Celui-ci doit pouvoir choisir ses fournisseurs et remplacer ceux qui ne font pas bien leur travail. « C'est ainsi que cela fonctionne dans un projet industriel, quel que soit le domaine », a déclaré M. Trappier. Il n'a cessé de critiquer publiquement ses partenaires. Ce ne serait pas la première fois qu'une coopération franco-allemande dans le domaine de l'armement échoue. Certes, le bilan des dernières décennies est meilleur que sa réputation. Avec l'avion de transport Transall, le missile antichar HOT et l'hélicoptère de combat Tigre, il existe des projets sur lesquels les parties ne se sont pas disputées. Dans les années 70, même Dassault a développé un avion de combat léger en collaboration avec Dornier (aujourd'hui Airbus) : l'Alpha Jet. Mais selon les experts, l'Alpha Jet n'a été un succès que parce que les Français ont pris les rênes, comme M. Trappier le réclame aujourd'hui pour l'avion de combat FCAS. Et c'est justement le chapitre des avions de combat qui est plutôt difficile depuis les années 80. À l'époque, les Allemands et les Français ont lancé avec les Britanniques, les Espagnols et les Italiens un programme qui a donné naissance à l'Eurofighter. Mais comme Dassault insistait pour être le chef de file du système, les Français ont suivi leur propre voie. Ils ont développé de leur propre chef le Rafale, qui est depuis en concurrence avec l'Eurofighter, co-construit par Airbus. Comme pour les divergences actuelles, ce sont des exigences différentes qui ont joué un rôle dans la rupture d'alors : contrairement à l'Allemagne, la France préfère des avions de combat plus petits et plus légers, capables de transporter des armes nucléaires et de décoller et d'atterrir sur des porte-avions. À cela s'ajoute le sujet sensible des exportations d'armes, que l'Allemagne gère de manière trop restrictive selon la France. Et comme si ces obstacles ne suffisaient pas, s'ajoute à cela le poids de l'histoire de l'époque nazie. Marcel Bloch, juif fondateur de Dassault en 1929, a refusé de collaborer avec les occupants allemands et les collaborateurs français, a été persécuté, emprisonné à plusieurs reprises et déporté en 1944 au camp de concentration de Buchenwald, auquel il a survécu. Selon les experts, les réserves à l'égard de l'Allemagne sont donc inscrites dans l'ADN de l'entreprise. Le changement de nom de la société en Dassault après la guerre en est déjà une indication. Ce nom est dérivé de « Chardasso », le nom de code utilisé par le frère de Marcel Bloch, le général Darius Paul Bloch, dans la Résistance française. Le poids de l'histoire et les caprices du tempérament Trappier connaît bien l'histoire. Il aime le golf et la voile, mais il est aussi un passionné d'histoire. Il n'est toutefois pas considéré comme un homme animé par le désir de régler de vieux comptes. Au contraire, il a plutôt un tempérament de commercial que de théoricien. Il comprend vite et est très affable dans les conversations directes. Trappier a grandi dans une banlieue parisienne, dans un milieu plutôt modeste. Sa mère était enseignante, son père représentant commercial pour Air France. Trappier a très tôt démontré son sens des affaires. Immédiatement après son service militaire dans la marine et ses études d'ingénieur avec un diplôme en télécommunications, il a été embauché chez Dassault. Il a rapidement gravi les échelons. Il a gagné la confiance de la famille propriétaire et est devenu PDG du groupe en 2013. Mais ce n'est que récemment qu'il est devenu le patron de l'industrie de l'armement le plus puissant de France. Lorsque le projet FCAS a été lancé en 2017, l'avion de combat Rafale commençait tout juste à devenir un succès à l'exportation. À l'époque, Dassault avait dans ses carnets de commandes pour près de 20 milliards d'euros. Aujourd'hui, ce chiffre s'élève à 48 milliards d'euros. Une commande de 80 Rafale passée il y a trois ans par les Émirats arabes unis est considérée rétrospectivement comme un « tournant ». Elle est considérée comme la preuve définitive que la France n'a pas besoin de l'aide de l'Allemagne pour construire un avion de combat de classe mondiale. Une assurance qui frôle la provocation Les commandes importantes comme celle-ci ont visiblement donné des ailes à Trappier. Dassault a vendu plus de 500 Rafale, dont environ 60 % à l'étranger. Selon certaines spéculations, l'Inde à elle seule souhaiterait commander 114 appareils supplémentaires. Sur le plan opérationnel, Trappier est aujourd'hui le numéro un incontesté de l'empire Dassault. Au début de l'année, la famille lui a également confié la direction de la holding. Depuis 2021, il est également président de la fédération française des employeurs de la métallurgie. Cette puissance est palpable, et pas seulement dans les négociations avec Airbus. Car même si les attaques publiques de Trappier visent principalement les Allemands, critiquer le FCAS est aussi une provocation à l'égard du président Macron. C'est lui qui a largement contribué à lancer le projet, convaincu qu'à l'ère Trump, Berlin et Paris doivent développer ensemble des systèmes d'armement. Mais l'étoile de Macron est en déclin depuis longtemps. Les chefs de gouvernement nommés par lui vont et viennent, et dans un nouveau sondage, seuls 11 % des Français font encore confiance à leur président. En revanche, la tendance à la hausse des populistes de droite se poursuit. Au sein de l'appareil militaire français également, les forces qui ont toujours considéré avec scepticisme la coopération avec l'Allemagne dans le domaine des avions de combat et qui reprochent à leur voisin de ne pas vouloir sérieusement s'affranchir des États-Unis ont le vent en poupe. La commande d'avions américains F-35 en serait la preuve. Les souverainistes considèrent Trappier comme un patriote sincère et un défenseur des intérêts français. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise a souvent fait preuve d'habileté politique. Gaulliste, son fondateur a été député à l'Assemblée nationale française jusqu'à sa mort. Ses descendants ont également occupé des fonctions électives. Dassault a même réussi à éviter la nationalisation totale sous la présidence de François Mitterrand grâce à son talent de négociateur. Alors que l'État détient aujourd'hui des parts substantielles dans presque tous les fabricants d'armes nationaux, Dassault est resté remarquablement indépendant. Trappier se veut impartial. Cela signifie également qu'il ne se ferme pas aux populistes de droite. Il ne cache pas ses contacts avec le parti de Le Pen, comme l'a rapporté il y a quelques jours le journal « Le Monde ». Il est toutefois également en contact avec le parti radical de gauche LFI. Les conséquences d'un échec du FCAS pour Dassault ne sont pas tout à fait claires. En théorie, la France pourrait à nouveau développer un avion de son propre chef, éventuellement sans drones et donc à moindre coût. Dans les milieux militaires, on murmure qu'il serait possible de se rapprocher de financiers indiens ou arabes. M. Trappier affirme que le projet avec les Allemands n'est pas encore enterré : « Nous avons besoin du FCAS si nous voulons une Europe compétitive et forte. » Mais c'est la compétence en matière d'avions de combat qui doit être déterminante, et la France a justement une longueur d'avance dans ce domaine.
  6. Quelle stratégie de repeuplement ? La caractéristique principale de l'immigration allemande est qu'il n'y a pas de stratégie. Il y a des événements géopolitiques, puis des réfugiés arrivent, puis on se dispute, selon sa couleur politique, pour savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Ces derniers temps, on a plutôt tendance à penser que c'est une mauvaise chose. La dernière stratégie dans le domaine des travailleurs immigrés remonte à la période 1955-1973, avec les travailleurs immigrés dont l'immigration a été stoppée au début de la crise pétrolière. Depuis 2006, le nombre de Turcs a légèrement diminué, mais depuis 2016, on observe à nouveau une légère immigration nette (coup d'État contre Erdogan). Actuellement, l'Allemagne souhaite avant tout qu'Erdogan facilite l'expulsion des demandeurs d'asile turcs.
  7. Manuel77

    Armée Allemande

    De nombreux analystes estiment que la valeur de l'acquisition de drones ne réside pas dans le drone en tant que stock, mais dans l'entrée dans un processus de production et d'évolution. On souhaite des chaînes de production et de développement concurrentes. Il y a trop de mouvement dans un domaine où l'on peut faire de grands progrès même avec un petit budget, à condition d'avoir des idées intelligentes.
  8. Tout cela n'est qu'une grande mascarade. Tant que les contemporains ici présents seront en vie, la Turquie ne fera pas partie de l'UE. L'Allemagne souhaite entretenir les meilleures relations possibles avec la Turquie, car celle-ci joue un rôle important dans pratiquement tous les problèmes de politique étrangère. Et elle veut jouer le rôle du bon flic au sein de l'UE. C'est pourquoi elle présente à la Turquie l'adhésion à l'UE en termes savamment pesés, dès que le pays aura pris le caractère du Luxembourg. Les autres pays de l'UE peuvent volontiers jouer les méchants pour servir leur politique intérieure. Sur le plan intérieur, Erdogan a besoin du ressentiment que nourrit l'adhésion à l'UE, qui reste en suspens. « Vous voulez rejoindre l'Occident ? Regardez comment ils nous traitent, vous n'avez que moi ! » En matière de politique étrangère, il veut continuer à rester sur la touche et profiter de sa liberté de mouvement.
  9. Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'il en est du document adopté à la majorité par RN à l'Assemblée nationale, qui condamne les accords de 1968 avec l'Algérie ? Quel est exactement l'objectif des opposants, la séparation d'avec la France en soi ou les modalités ?
  10. https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/militaer-verteidigung/id_100974440/bundeswehr-investitionen-milliardenschwere-wunschliste-veroeffentlicht.html Ce serait la liste de souhaits de l'armée allemande Une liste interne montre comment l'armée allemande souhaite moderniser son équipement. Ce sont surtout les groupes d'armement allemands qui devraient profiter de ces centaines de milliards. Selon un rapport, la Bundeswehr prévoit des projets d'armement d'un montant de 377 milliards d'euros. Comme le rapporte « Politico » en se référant à des documents internes du gouvernement, la liste des souhaits de la Bundeswehr comprend environ 320 nouveaux projets qui devraient démarrer à partir du budget 2026. La liste couvre tous les domaines militaires : terre, air, mer, espace et cyber. De nombreux projets n'ont pas encore de calendrier précis, mais le document présente néanmoins une feuille de route complète pour la réforme des forces armées. Selon le rapport, plus de la moitié des projets ont déjà été attribués à des prestataires concrets. Environ 160 projets, d'une valeur de 182 milliards d'euros, ont été attribués à des entreprises allemandes. Au total, 178 projets sont liés à un fabricant concret, tandis que pour 142 autres, le prestataire n'a pas encore été désigné. Rheinmetall, grand gagnant Le groupe Rheinmetall, basé à Düsseldorf, arrive largement en tête de liste : il participe à 53 projets individuels, qui représentent ensemble un volume de plus de 88 milliards d'euros. Sur ce montant, 32 milliards d'euros devraient revenir directement à Rheinmetall, et 56 milliards d'euros supplémentaires à des filiales et des coentreprises telles que le programme Puma mené avec KNDS. Concrètement, le document prévoit l'acquisition de 687 chars de combat Puma d'ici 2035. En outre, l'armée allemande prévoit d'acheter 561 systèmes de défense aérienne Skyranger-30 pour la défense contre les drones, ainsi que de grandes quantités d'obus et de munitions pour fusils. Le deuxième grand partenaire industriel est le fabricant bavarois Diehl Defence. Il est représenté par 21 lignes d'approvisionnement d'une valeur totale de 17,3 milliards d'euros. L'accent est mis sur le système de défense aérienne IRIS-T. Il est notamment prévu d'acheter 14 systèmes IRIS-T-SLM pour 3,18 milliards d'euros, 396 missiles à moyenne portée (694 millions d'euros) et 300 missiles à courte portée (300 millions d'euros). Drones, satellites, armes américaines Les systèmes sans pilote font également partie de la liste : outre les munitions pour les drones armés de type Heron TP (100 millions d'euros), la Bundeswehr prévoit d'acheter 12 drones Luna-NG pour 1,6 milliard d'euros et quatre drones maritimes uMAWS pour 675 millions d'euros. Ces montants comprennent également les pièces de rechange, la formation et la maintenance. Les projets spatiaux, d'une valeur de plus de 14 milliards d'euros, occupent une place importante dans cette liste. Ils comprennent notamment de nouveaux satellites de communication géostationnaires, des stations de contrôle au sol modernisées et une constellation de satellites en orbite basse pour un montant de 9,5 milliards d'euros. Celle-ci doit garantir une connexion constante et sécurisée pour les troupes et les postes de commandement. Cette partie de la liste consacrée à l'espace est considérée comme particulièrement ambitieuse : elle s'inscrit dans le cadre d'un plan plus vaste du ministère de la Défense visant à créer une architecture de sécurité allemande indépendante dans l'espace. Achats à l'étranger La Bundeswehr prévoit également des achats via le système américain Foreign Military Sales. Ceux-ci comprennent notamment : 15 avions de combat F-35 pour environ 2,5 milliards d'euros 400 missiles de croisière Tomahawk pour 1,15 milliard d'euros 3 lanceurs Typhon pour 220 millions d'euros 4 avions de reconnaissance maritime P-8A Poseidon pour 1,8 milliard d'euros Ces systèmes sont essentiels pour la participation nucléaire, la portée stratégique et les capacités de reconnaissance de l'Allemagne. Mais ils lient également l'Allemagne de manière permanente à la maintenance, aux logiciels et à l'accès aux données de mission des États-Unis. Au total, la liste comprend 25 projets étrangers pour un montant d'environ 14 milliards d'euros. Cela correspond à moins de 5 % du volume total. Néanmoins, ils concernent presque exclusivement des systèmes d'armement stratégiques, nucléaires ou de grande envergure. La majeure partie des investissements prévus serait en revanche ancrée dans l'industrie allemande : les chars, les lignes de munitions, les capteurs et les systèmes de défense aérienne sont presque exclusivement attribués à des fabricants allemands. À l'heure actuelle, le budget pour 2026 n'a pas encore été adopté. Les plans de la Bundeswehr pourraient être intégrés sous une forme modifiée dans les négociations. Pour l'année 2025, le ministère de la Défense dispose d'environ 86 milliards d'euros : 62 milliards d'euros provenant du budget ordinaire et 24 milliards d'euros supplémentaires provenant du fonds spécial de la Bundeswehr. La liste de souhaits qui vient d'être rendue publique dépasserait largement ce montant à moyen terme.
  11. Etymologie? Sinon, ces derniers jours, mon fil Twitter est inondé d'avertissements concernant les nombreuses armes nucléaires russes. Objectif atteint.
  12. La salle de bal de Trump ressemble à une copie de Versailles à l'intérieur... Attends, qui a volé les joyaux de la couronne ?!?!?
  13. Parce que je trouve étonnant que depuis huit ans, chaque article de journal/blog/Twitter/ArmchairGeneral répète que l'intégration de l'ASN4G pose un problème aux Allemands. Et les fans français s'énervent, à juste titre, contre ces Allemands insolents qui refusent apparemment de répondre aux besoins français. On dirait que c'est gravé dans le marbre, comme les dix commandements. 2022 et Trump ont sans doute eu lieu dans un monde parallèle.
  14. Eh bien, je dis exactement que ces arguments de ChatGPT ne me convainquent pas. Alors que de plus en plus de responsables politiques allemands évoquent une coopération accrue avec la France en matière d'armes nucléaires, voire des armes nucléaires européennes ou nationales, un SCAF incapable de transporter l'AS4NG serait tout simplement absurde du point de vue allemand. Pourquoi se priver d'une option du point de vue allemand ? La Grèce utilise des Rafale auxquels on peut accrocher des ASMP, l'Allemagne fournit à Israël des sous-marins qui peuvent être utilisés comme arme de représailles. Je cherche toujours le problème technique concret que poserait l'intégration de l'ASN4G. Doit-il être placé dans le ventre ? Mais alors, comment les Français veulent-ils avoir un avion qui ne soit pas trop grand ? S'il ne doit pas être placé dans le ventre, va-t-il modifier la formule aérodynamique au point de présenter de gros inconvénients pour les Allemands ?
  15. D'accord, c'est fait : Point Pourquoi l'ASN4G aggrave la situation Intégration technique L'arme nucléaire est profondément intégrée dans l'architecture FCAS → pas de séparation claire Juridique/politique Zone grise du TNP, position allemande contre les armes nucléaires compromise Stratégique Doctrines de sécurité divergentes (France nucléaire, Allemagne conventionnelle) Industrie/exportation Problématique du double usage et restrictions à l'exportation pour le système commun Symbolique L'Allemagne participerait indirectement à une plateforme hypersonique à capacité nucléaire Conclusion : Avec l'ASN4G, le problème s'aggrave considérablement, car il est prévu de l'intégrer beaucoup plus profondément dans le système FCAS commun sur le plan technique. Pour l'Allemagne, cela constitue une ligne rouge dans la politique de non-prolifération nucléaire, car la distinction entre « système commun » et « fonction nucléaire nationale » n'est pratiquement plus possible. —- Cela ne me convainc toujours pas. Dans la situation politique actuelle. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
  16. Lorsque je demande à ChatGPT pourquoi l'intégration de l'ASMP devrait poser problème aux Allemands, je n'obtiens que des arguments politiques et stratégiques qui semblent dater 2017 (rêve d'un monde sans armes nucléaires du ministère allemand des Affaires étrangères, etc.). Citation de ChatGPT : Juridique Contradiction avec le Traité de non-prolifération nucléaire et la loi sur le contrôle des armes de guerre Politique Conflit avec la politique allemande de désarmement et l'opinion publique Stratégique Cultures de sécurité différentes (France : nucléaire, Allemagne : conventionnelle) Industriel Les entreprises allemandes participeraient à la construction d'un vecteur nucléaire Diplomatique Affaiblit le rôle de l'Allemagne en tant qu'État non nucléaire crédible —- Les arguments techniques ne sont pas pris en compte. Et les arguments susmentionnés ont plutôt inversent.
  17. https://www.merkur.de/politik/alarm-atomwaffen-in-polen-putins-russland-schlaegt-zr-94003150.html Des armes nucléaires en Pologne ? La Russie de Poutine tire la sonnette d'alarme Moscou – La Russie estime que certains États membres de l'OTAN, en particulier la Pologne, souhaitent lever les restrictions sur le déploiement d'armes nucléaires sur leur territoire, ce qui aggraverait les « risques stratégiques » et les tensions, selon Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Les déclarations de Mme Zakharova soulignent les inquiétudes de la Russie à l'égard de l'OTAN dans un contexte de tensions accrues autour de l'Ukraine et d'effondrement des accords de contrôle des armements tels que le traité FNI. Cela attise les craintes d'une nouvelle course aux armements et d'erreurs d'appréciation stratégiques. La Pologne et les armes nucléaires – la Russie met en garde contre une escalade Mme Zakharova a déclaré que des responsables polonais avaient contacté les États-Unis « afin d'inciter Washington à se lancer dans une aventure concernant le déploiement d'armes nucléaires américaines sur le sol polonais ». Avec de telles mesures, « les membres prétendument non nucléaires de l'OTAN ont une nouvelle fois montré leur mépris ouvert pour le traité de non-prolifération des armes nucléaires », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse, comme le rapporte l'agence de presse russe TASS. « On ne peut exclure que certains d'entre eux, qui sont actuellement soumis à des restrictions nationales concernant le déploiement d'armes nucléaires sur leur territoire, puissent à l'avenir renoncer complètement à ces obligations », a ajouté Mme Zakharova. Elle a également déclaré que l'exercice annuel de dissuasion nucléaire de l'OTAN, « Steadfast Noon », qui s'est déroulé ce mois-ci et auquel ont participé 14 alliés et jusqu'à 60 avions, avait été « profondément déstabilisant ». Elle a expliqué que « ce schéma et les capacités correspondantes des pays de l'OTAN » conduiraient à « une nouvelle aggravation des risques stratégiques et à une augmentation des tensions ». Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a averti mercredi que « la politique hostile des pays de l'OTAN » pourrait conduire à une « confrontation frontale entre les puissances nucléaires ». Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, avant l'exercice de ce mois-ci : « Nous devons le faire parce que cela nous aide à garantir que notre dissuasion nucléaire reste aussi crédible, sûre, protégée et efficace que possible. Cela envoie également un signal clair à tout adversaire potentiel que nous sommes capables et prêts à protéger et à défendre tous nos alliés contre toute menace. » Ryabkov lors d'un webinaire organisé par le Centre d'études sur l'énergie et la sécurité : « Parmi les facteurs négatifs pertinents, nous comptons la politique hostile des pays de l'OTAN, qui peut conduire à une confrontation frontale entre les puissances nucléaires, ainsi que l'élaboration de plans et de moyens pour des missions nucléaires dites communes par cette alliance nucléaire autoproclamée. Cela inclut également l'extension de la portée géographique de la présence nucléaire américaine en Europe et l'élargissement du groupe de pays auxquels est confiée la livraison de munitions spéciales américaines sur des cibles. » (Cet article a été rédigé en collaboration avec newsweek.com)
  18. https://www.zeit.de/news/2025-10/22/mehr-ukrainische-fluechtlinge-in-deutschland Augmentation du nombre de réfugiés ukrainiens en Allemagne – nouvelles règles de voyage Le nombre de réfugiés ukrainiens en Allemagne a de nouveau augmenté. Cela peut s'expliquer d'une part par l'assouplissement des règles ukrainiennes en matière de sortie du territoire pour les jeunes hommes. Mais le ministre de l'Intérieur de Saxe, Armin Schuster, soupçonne une autre raison. Comme l'a indiqué une porte-parole du ministère fédéral de l'Intérieur à la demande, environ 1,26 million d'Ukrainiens vivaient en Allemagne à la mi-octobre, arrivés depuis le 24 février 2022 en raison de l'attaque russe contre leur pays. Un an auparavant, environ 1,18 million de réfugiés de guerre ukrainiens vivaient en République fédérale. Assouplissement des règles pour les jeunes hommes Après l'invasion russe en février 2022, la loi martiale a été décrétée dans ce pays d'Europe de l'Est, une mobilisation a été ordonnée et régulièrement prolongée depuis lors. Les hommes âgés de 22 à 60 ans soumis à l'obligation militaire ne peuvent quitter le pays qu'à quelques exceptions près. En août, l'interdiction de sortie du territoire qui s'appliquait jusqu'alors aux hommes âgés de 18 à 22 ans a été levée, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de jeunes hommes quittant le pays, notamment pour l'Allemagne. « Actuellement, on envisage la possibilité qu'il s'agisse d'une première phase d'augmentation de la migration après l'entrée en vigueur de la réglementation adoptée cet été par l'Ukraine et que le nombre de jeunes hommes demandant une protection puisse à nouveau diminuer », déclare le ministère fédéral de l'Intérieur. Sur les 1 302 031 Ukrainiens et étrangers ayant précédemment vécu en Ukraine qui se trouvaient en Allemagne le 18 octobre et qui sont arrivés dans le cadre de la guerre, 551 584 sont des hommes. Réduction des prestations prévue Dans leur accord de coalition, l'Union et le SPD ont convenu que les réfugiés ukrainiens arrivant en Allemagne après le 31 mars 2025 recevraient des prestations réduites pour les demandeurs d'asile, comme cela a été le cas pendant les premières semaines après le début de la guerre. En mai 2022, le Bundestag avait décidé de leur accorder l'accès au revenu citoyen s'ils ne pouvaient pas subvenir à leurs besoins par leurs revenus et leur patrimoine. Selon le ministère fédéral du Travail dirigé par le SPD, le projet de la coalition fait actuellement l'objet d'une concertation au sein du gouvernement. Un projet de loi mettant en œuvre la disposition prévue dans l'accord de coalition a déjà été présenté le 6 août. Pour les Ukrainiens qui se trouvent en Allemagne depuis longtemps, le changement prévu n'aura aucune incidence. La modification envisagée a notamment été critiquée par l'association Paritätischer Gesamtverband, qui craint un recul dans l'intégration des réfugiés ukrainiens sur le marché du travail. Le ministre de l'Intérieur de Saxe, Armin Schuster (CDU), a récemment appelé à une mise en œuvre rapide de la nouvelle réglementation prévue. Il estime qu'il y a urgence, car la Pologne a récemment durci les conditions d'octroi du droit de séjour aux Ukrainiens. À l'avenir, ceux-ci ne pourront bénéficier de prestations sociales telles que les allocations familiales que s'ils travaillent en Pologne et paient des impôts.
  19. « Der Starke ist am mächtigsten allein. », Friedrich Schiller, Wilhelm Tell
  20. Mais là, tu fais fausse route. Dans le cadre de l'opération Atalanta, on peut presque dire que depuis 2008, il n'y a pratiquement aucun pays européen qui n'envoie pas de navires dans la Corne de l'Afrique. La marine allemande a orienté ses acquisitions vers cette mission pendant de nombreuses années (armement léger, longue durée d'utilisation, grande distance), ce qui suscite aujourd'hui des tensions, car certains réclament à nouveau des unités lourdement armées pour les eaux territoriales. https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Atalante
  21. On voit bien combien d'acteurs veulent avoir leur mot à dire en Allemagne : après de longues discussions, l'Allemagne a finalement opté pour le char Patria, moins cher que le Fuchs proposé par Rheinmetall. Des milliers d'exemplaires (3000) doivent être construits en Sarre par FFG et KNDS (le Patria est d'origine finlandaise). La Sarre est une région structurellement faible. https://en.wikipedia.org/wiki/Flensburger_Fahrzeugbau Les ministres-présidents des Länder riches que sont la Hesse, le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la Bavière et la Basse-Saxe ont adressé une lettre personnelle au chancelier. ------ https://www.saarbruecker-zeitung.de/saarland/landespolitik/grosse-bundeslaender-wollen-panzer-grossauftrag-fuer-saarland-verhindern_aid-137437081 Les Länder veulent empêcher une importante commande de chars pour la Sarre – Rehlinger réagit Mise à jour | Berlin · En réalité, l'importante commande de chars pour KNDS Maintenance à Freisen est presque conclue. Mais les ministres-présidents des cinq plus grands Länder font désormais pression sur le chancelier fédéral Friedrich Merz dans une lettre. Anke Rehlinger a également réagi à cette situation. Les cinq plus grands Länder veulent empêcher la commande importante de chars pour le constructeur finlandais Patria, qui doit être produite en grande partie en Sarre. Dans une lettre, les ministres-présidents de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, de Bavière, du Bade-Wurtemberg, de Hesse et de Basse-Saxe s'adressent personnellement au chancelier fédéral Friedrich Merz. Les ministres-présidents réclament des « solutions purement nationales » pour la commande de chars Ils y demandent notamment « de privilégier les produits de l'industrie nationale de défense, non seulement pour des raisons économiques, mais aussi pour des raisons technologiques et de sécurité. Cela vaut également pour la planification de la succession du char de transport « Fuchs ». Patria s'était imposé face à Rheinmetall lors de l'appel d'offres pour le remplacement du modèle « Fuchs », qui commençait à dater. Il s'agit d'environ 3 000 chars qui doivent être construits dans les années à venir, la plupart chez KNDS Maintenance à Freisen. Mais cela ne semble pas suffire aux influents ministres-présidents : « Même si l'assemblage final d'un système étranger avait lieu en Allemagne, la valeur ajoutée continuerait d'être générée en grande partie à l'étranger. » Cependant, la commission de la défense et la commission du budget du Bundestag avaient récemment approuvé la commande d'un modèle d'essai, comme il est d'usage pour les commandes importantes. Selon certaines informations, des tentatives avaient déjà été faites en amont pour bloquer l'accord, ce qui a incité les ministres-présidents à faire pression sur le chancelier : « C'est pourquoi nous vous demandons de prendre également en considération, dans la suite de la procédure, des solutions purement nationales pour le remplacement du char de transport « Fuchs », issues de la production nationale et générant de la valeur ajoutée nationale. »
  22. Le ministère de la Défense ne souhaite pas acheter d'autres F-35 https://www.deutschlandfunk.de/verteidigungsministerium-will-keine-weiteren-f-35-kaufen-100.html Le ministère fédéral de la Défense a démenti les informations parues dans les médias concernant l'achat d'autres avions de combat F-35. Il n'est actuellement pas question d'acquérir d'autres F-35, a déclaré le ministère de la Défense à la radio Deutschlandfunk. Le magazine « Der Spiegel » avait initialement rapporté, en se référant à un document confidentiel destiné au Bundestag, que l'achat de 15 appareils américains était prévu pour un montant de 2,5 milliards d'euros. En 2022, le gouvernement fédéral de l'époque avait déjà lancé l'achat de 35 exemplaires, dont la livraison est prévue à partir de 2027. ----------------- Pistorius cherche à rencontrer rapidement ses partenaires pour le projet FCAS https://www.deutschlandfunk.de/pistorius-sucht-nach-baldigem-treffen-mit-partnern-zum-fcas-projekt-100.html Le ministre fédéral de la Défense, Pistorius, souhaite discuter dès que possible avec la France et l'Espagne de l'avenir du système de combat aérien FCAS. C'est ce qu'a annoncé un porte-parole à Berlin. Une réunion tripartite entre Pistorius et ses deux homologues, initialement prévue pour le milieu du mois, n'a pas eu lieu en raison de la crise gouvernementale en France. D'ici la fin de l'année, il faudra décider si ce projet d'armement commun, qui se chiffre en milliards, sera effectivement réalisé. Il est prévu de mettre en place un système intégré reliant des drones, des avions de combat, des satellites et des avions de commandement et de contrôle. Depuis des mois, un différend couve, car l'entreprise française participante exige une part de travail nettement plus importante. Les deux autres partenaires s'y opposent.
  23. Je pense que si la situation économique et en matière de politique étrangère avait été la même qu'en 2017, cela aurait été plus facile pour le FCAS. Du point de vue allemand, pratiquement tout a changé : - il y aura beaucoup d'argent - l'industrie civile est en difficulté, on envisage de la remplacer en partie par l'industrie de l'armement - on envisage sérieusement une entrée directe de l'État dans les entreprises d'armement - pour la première fois depuis des décennies, on réfléchit au fait que les armes doivent aussi pouvoir servir à combattre - on ne parvient pas à se décider sur la mesure dans laquelle il faut miser à l'avenir sur les États-Unis ou sur la France, ou de préférence sur les deux - si la guerre en Ukraine se termine de manière acceptable -ou d'une crise cardiaque de Trump-, les paramètres pourraient changer très rapidement Compte tenu des processus décisionnels byzantins en Allemagne, nous resterons encore longtemps un partenaire difficile à cerner pour la France. Désolé !
  24. On entend peu parler du MGCS. Mais sérieusement, cette association entre le FCAS et le MGCS est une manœuvre politique dénuée de sens et d'intérêt. À ma connaissance, aucune clause précise n'a été fixée contractuellement, seulement des déclarations d'intention générales. Comment veux-tu comparer un projet à l'autre alors que le volume financier de l'un représente peut-être 20 % de celui de l'autre ? Donc, si l'on veut faire du FCAS, il faut le faire. Idem pour le MGCS. Sinon, cela n'a rien à voir l'un avec l'autre. Dans un cas, l'aspect technique le plus précieux en termes de propriété intellectuelle est une combinaison moteur-transmission fonctionnelle datant de 1978, dans l'autre, c'est toute une bibliothèque. Depuis 2012, les Sud-Coréens ne parviennent pas à livrer le K2 avec une transmission convenable. https://www.hartpunkt.de/renk-liefert-getriebe-fuer-den-kampfpanzer-k2-nach-polen/
  25. Nous partons de HS, et je comprends tes arguments, et nous pouvons dire, par exemple, que sur les 6 millions de Polonais assassinés, 3 millions étaient des Juifs et le reste des universitaires. Et il en va de même pour l'Union soviétique. Les Allemands n'ont pas inventé l'antisémitisme et le génocide, mais ils ont inventé Treblinka. En Allemagne, on n'a pas dit que le monde serait meilleur si tous les Slaves étaient morts. On n'a pas non plus tué les descendants des Slaves/Polonais vivant en Allemagne. Il s'agit donc, faute d'un meilleur mot, d'une affaire plus intime.
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