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AIR-DEFENSE.NET

Aisym

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Tout ce qui a été posté par Aisym

  1. Aisym

    [EBRC/Jaguar]

    Un BVS10 pourrait faire l'affaire à la fois comme porteur de missiles à lancement vertical et canon à fort débatement non?
  2. Le bingo de toute revue stratégique : dissuassion crédible, compétiteur stratégique, intérêts mondiaux, souveraineté européenne, résilience, ordre mondial, puissance d'équilibre, risques cyber, guerre hybride, modèle d'armée complet, retour de la haute intensité, foyer de crises, désengagement américain, consolider les partenariats, agile, robuste (voire agile et robuste), autonomie... Avec mises à jour 2022 : économie de guerre, usage désinhibé de la force, indo-pacifique J'ai bon?
  3. C'est rageant de voir que comme pour les chars de nouvelle génération, les VCI, les drones, les systèmes de défense sol/air, les engins du génie, les missiles mer-mer (et j'en oublie sûrement plein d'autres) on a tout ce qu'il faut pour en théorie mener des programmes cours à partir de briques existantes mais qu'on s'enferme dans des programmes à l'horizon 2040(!)
  4. Bien sûr, de toutes façons l'industrie en France a toujours été dominée par les petites exploitations héritées de la proto-industrie artisanale. Et l'industrie aime bien le "vide", par chez moi aussi, en Sologne, au milieu des sangliers et des étangs on a les usines Thalès et MBDA.Ce que je voulais souligner avant tout c'est qu'avant de parler de ré-industrialisation on pourrait peut-être industrialiser ceux qui ne l'ont jamais été, y compris l'Outre-Mer.
  5. J'ai pas le bouquin sous la main donc je veux pas raconter de conneries mais dans Le Mystère Français Emmanuel Todd et Hervé le Bras insistent sur le fait que dans certaines régions, notamment le Sud de la diagonale du vide, on est passés dans les années 60-70 directement d'un modèle centré sur l'agriculture à un modèle centré sur le tertiaire (administrations publiques surtout) sans passer par le secondaire ce qui fait que ces territoires sont restés vierges de toute industrie. Effectivement et parce que ce n'est plus chez nous c'est un très bon exemple de "toutes choses égales par ailleurs": Réunion et Maurice sont quasi identiques en termes démographiques et géographiques mais Maurice est le pays le plus développé d'Afrique (oui c'est idiot mais c'est comptabilisé comme ça par les organisations internationales) avec une économie diversifiée (agriculture sucrière, pèche, industrie textile, un peu d'industrie lourde et navale) et qui monte en gamme (services financiers, pharmaceutique) même si l'île reste très dépendante de l'importation pour les biens manufacturés, la nourriture et l'énergie.
  6. Le problème de "l'Outre Mer" (c'était déjà comme ça qu'on appelait en France les Etats Croisés au XIIème siècle) c'est qu'on a toujours considéré notre expansion mondiale d'un point de vue mercantile, comme un moyen de renforcer la France européenne. C'est pour ça qu'on a abandonné le Canada en 1763 et qu'on a pas cherché à le récupérer après la guerre d'indépendance américaine, parce qu'on avait Saint Pierre et Miquelon pour la pêche et que le commerce des fourrures s'était effondré... Et encore aujourd'hui on regarde nos territoires ultra-marins avec un oeil euro-centré : tous ces territoires ont davantage de liens avec la métropole qu'avec les pays voisins! Alors certes la Guyane ou la Polynésie sont très isolées, mais il faut changer d'Etat d'esprit, et au lieu de voir ces îlots français comme des boulets juste bons à fournir des matières premières on devrait chercher à en faire des interfaces de pénétration française dans ces zones, et tirer pleinement partie de leur situation géographique et stratégique. On arrête pas de parler de réindustralisation mais il y a certains territoires en France qui n'ont JAMAIS été industrialisés : une bonne partie de la France du Midi mais aussi et surtout tous nos Outre-Mer et on pourrait commencer par là, à l'image par exemple de Maurice.
  7. Pour le réseau de Macron ça peut facilement s'expliquer par les trois écoles qu'il a fréquenté. La B/L (khâgne scientifique) d'Henri IV est la meilleure de France avec Louis le Grand, les classes vont toutes entières dans les meilleures écoles de commerce, à l'ENS ou les grandes écoles parisiennes. Il a khûbé (fait trois ans au lieu de deux) donc il s'est rajouté une génération de contacts. Et ensuite Sciences Po et l'ENA c'est des écoles où les élèves sont conscients que la valeur du diplôme tient autant (si ce n'est plus) du réseau que de la qualité de l'enseignement.
  8. Oui, surtout qu'on commence à développer leur modularité avec récemment des essais ASM
  9. Pour le moment on partait sur un armement plutôt solide... Long Range Multi Mission avec un 76mm, 2x20mm, 16x SAM et 4x SSM. Ils ont peut-être changé le 76mm en 40mm. Ca fait longtemps que la Marine veut une classe de corvette type Gowind ils ont déjà essayé de scinder en deux les PO entre des POM+ et des corvettes ASM c'est sûrement ce à quoi correspond cette EPC.
  10. Dans une conférence à la Bibliothèque Nationale de France sur la tactique au XXIème siècle le général Yakovleff se plaint que l'OTAN conçoive ses exercices pour mener à des combat autour des villes et non pas dans la ville ce qui empêche les officiers de s'habituer aux opérations en milieu urbain. Et il propose que lors d'un exercice prochain la France propose de reprendre Paris ou Marseille. Je trouve que Marseille est vraiment intéressante comme ville du fait de la complexité du terrain. Marseille c'est une ville très ancienne, avec des des quartiers anciens très étroits, des bâtiments culturels de grande importance, du vieux-bâti très résistant y compris des anciens forts, mais c'est aussi une ville très vaste (240km2) et très peuplée (900 000 habitants dans la ville même) qui s'est développée avec des quartiers résidentiels huppés, des banlieues défavorisées. C'est aussi une ville à la géographie très complexe : imbriquée dans les montagnes, parfois très abruptes, et entourée par la mer, avec le Frioul qui barre l'accès à la baie. On y trouve des installations industrielles importantes (les raffineries), un grand port industriel et plusieurs autres petits ports (Vieux Port, Roucas Blanc...). Pour rendre la tâche un peu corsée, imaginons que la France subit une attaque hybride de la part d'un de ses "compétiteurs", qui souhaite détourner son attention (pour attaquer un de nos alliés? s'emparer de nos territoires d'Outre Mer? ... nul le sait) qui engage une force de techno-guerrilla dans la citée phocéenne. Disons comparable à la force qu'alignaient Daech à Mosul, environ 10 000 hommes. Ils sont arrivés sur le territoire en partie légalement, en partie en profitant des réseaux de passeurs, en partie en débarquant en force à partir de navires civils détournés. Ce ne sont pas des fanatiques (pas d'attaques suicides) et ils ne disposent pas d'armement lourd. En revanche ils sont fortement dotés en armes légères (AKM, Dragunov), collectives (canons sans recul, missiles anti-char, MANPADS) et en mines et autres explosifs. Leur objectif est d'attirer l'armée française dans un combat d'attrition pour annihiler son potentiel. En face, le Président de la République dispose du plein soutien de la nation et de la totalité des forces armées en date de 2022. Il dispose également d'un soutien de nos alliés qui s'engage surtout à fournir des armes et du matériel, le Président étant réticent à voir des troupes étrangères intervenir sur sol français. Comment faire ? L'attaque a pris tout le monde de court, la DRM avait flairé une activité anormale, de même que certains services policiers, mais il n'y a pas eu de synthèse suffisamment efficace pour que l'affaire soit prise au sérieux. Pour moi la situation est très mal engagée pour les armées françaises. A Mossoul il a fallu 100 000 hommes et 9 mois de combat pour reprendre la ville. En mobilisant toute l'armée, l'infanterie, les réservistes qu'on peut équiper, les gendarmes mobiles on peut peut-être arriver à 50 000 pax. La France dispose d'atouts (son aviation de chasse, ses Tigre, ses chars, ses bâtiments amphibies, disponibilité de moyens ferrovières et aéroportuaires) mais ceux-ci sont disputés par le système A2/AD rudimentaire des adversaires. Elle bénéficie aussi du soutien de la majorité de la population, même si certains en profitent pour collaborer avec l'ennemi. Voilà, comment reprendre la ville ? A l'Israëlienne en 2006, en inflitrant des unités d'infanterie légère qui s'infiltrent dans les bâtiments par les souterrains, en démolissant les murs et en évitant le couvert ? A l'Américaine en 2004 en démolissant les points d'appui à coup de char et d'appui aérien ? Par un siège ? Est-ce même possible ?
  11. D'après le Fauteuil de Colbert les EPC auront bien un armement asm, anti-surface et même anti-aérien avec un modèle de VLS qui reste à déterminer. Finalement les différentes versions sont très proches en termes d'armement et diffèrent surtout au niveau de la longueur et de l'autonomie.
  12. J'utilise HideMyAss, pour une longue durée ça revient très peu cher, c'est facile d'utilisation et compatible avec téléphone portable
  13. Une rubrique emplois et recrutement serait vraiment sympa. A part IHEDN Jeunes il y a pas vraiment de documentation dédiée pour les jeunes qui souhaitent travailler dans la BITD, surtout pour les non-ingénieurs.
  14. Les tentatives de prédiction à moyen terme sont possiblement sources de désastre. S'il y a une leçon à retenir de toutes les guerres qu'on a mené ces 70 dernières années c'est que 1) on les avait pas prévues et 2) notre modèle d'armée était inadapté. Dans les années 50 on s'attend à affronter l'URSS dans un affrontement nucléaire finalement on est engagés dans des opérations de contre-insurrection en Algérie et un raid néo-colonial à Suez. Les deux fois il faut faire avec l'existant et s'adapter. Pendant les années 60/70/80 on mène notre guerre mondiale en miettes avec des troupes légères en Afrique. En 1990 on peut enfin se servir de notre belle armée conventionnelle mais pas à nos frontières comme prévu et on engage une infime partie de nos forces. Dans les années 2000/2010 on est engagés contre des proto-armées non-étatiques auxquelles on est pas du tout préparés etc. etc. on peut continuer encore longtemps. C'est illusoire de vouloir préparer nos armées à des idéaux-types de conflit. Pour le moment on résonne en gros par rapport à deux types de conflits : un affrontement "majeur" en Europe et des interventions périphériques dans notre Outre-Mer ou dans l'arc de crise. Mais la réalité c'est qu'on en sait rien. On peut essayer de prévoir certains élements constitutifs de ce futur conflit (forte attrition, combats urbains, influence des champs immatériels etc.) et adapter nos armées à cela mais c'est tout. Ce qu'il nous faut ce sont des stocks matériels, humains, intellectuels pour faire face à n'importe quelle éventualité tout en renforçant notre redondance et notre résistance aux événements imprévus.
  15. Aisym

    Infos sur M1 Abrams

    La masse est réduite à moins de 50t, c'est presque 25t de moins que les dernières versions.
  16. Oui dans les bataillons standards ils sont même à 15 pax : une équipe de commandement (chef d'équipe, assistant, opérateur drone) et trois équipes de combat de 4 hommes (chef d'équipe, grenadier, fusiller, fusiller automatique). Pas mal de boulot pour le chef d'équipe qui doit coordonner trois équipes, l'appui feu et la reco avec drone. La question qu'il faut se poser c'est jusqu'à quel niveau on veut faire descendre l'initiative et les capacités de reco. Si c'est la section on peut doter l'équipe de commandement/appui d'un ou deux drones pour la reco mais aussi le guidage des Eryx (peut-être un jour des MMP? *soupir*) voire des mortiers de 81mm (munition laser?). Le drone relié au véhicule c'est une idée intéressante, surtout pour l'infanterie méca où les véhicules sont censés être relativement proches de la zone d'engagement. Ca permet aussi d'éviter d'alourdir encore la biffe (autre point de réflexion ça l'allègement).
  17. Il y a plein de médicaments go et no go sans aucun effet secondaire disponibles pour les forces armées. Mais bon il y a l'étiquette "drogue" collée dessus. Quand on voit le foin autour de la Dextroamphetamine...
  18. C'est une question d'agencement des sièges non?
  19. Il faudrait envisager de descendre le mini-drone type Novadem NX70 au niveau du groupe de combat comme pour les Marines le prévoient et comme les Ukrainiens semblent déjà le faire. Aujourd'hui le groupe de combat c'est 8 pax répartis en une équipe de commandement (1 CDG, 1 TP), 1 groupe 300m (1 CDG avec LG40, 2 GV avec AT4), 1 groupe 600m (1 CDG avec LG40, 1 tireur Minimi, un tireur LGI). Si on rajoute un pax avec drone au groupe de commandement (il peut aussi servir de coordinateur appui feu) ça donne des groupes de 9 pax, en théorie ça tient dans un Griffon. L'autre possibilité c'est de le descendre seulement au niveau section, mais si la section est très étalée (position défensive) ça peut poser problème. En tout cas il s'agirait pas de rater cette évolution, parce que ça transforme complètement les possibilités de reconnaissance, y compris en milieu difficile (montagne, urbain, moins en forêt, faut trouver un trou pour faire décoller le bouzin, et quand il y a des feuilles avec un minimum de camouflage les drones de base voient plus rien). L'autre évolution c'est la descente de l'interarme aux plus bas échelons (le retex des combats urbains à Mossoul par exemple, c'est une section composée d'un char, d'un buldozer, d'un groupe de combat d'infanterie et une section de tireur d'élite/de précision). Et si on veut pouvoir faire de l'interarme au niveau de la section il faut des groupes de combat harmonisés capables d'être attachés à d'autres unités sans perdre en capacité (donc descente des appuis type Eryx/CG84 au niveau groupe de combat, même optionnel).
  20. Est-ce qu'on sait s'il est envisagé de remplacer le VBCI à partir d'un châssis MGCS?
  21. Aisym

    USMC

    Organisation d'un MEU à l'horizon 2030. Toujours censé embarquer dans la structure ternaire LHA/LPD/LST. Seul le CE est une structure permanente, le reste est rattaché par rotation. La composition du GCE peut varier en fonction des missions. A noter un platoon de Long Range Unmanned Surface Vessel pour la reconnaissance et les frappes d'opportunité avec des munitions rodeuses et un détachement de MQ-9B basé à terre. Au total 2200 pax.
  22. Aisym

    AMX-45 - Char 45T

    D'ailleurs les chars se dirigent aussi vers les 50t (c'est la masse visée les Américains avec leur Lethality Platform). On pourrait donc de se retrouver avec des VCI et des chars de masse équivalente même sans châssis commun. Ca serait dommage de pas en profiter, surtout quand notre MGCS est par nature conçu comme une famille de véhicules.
  23. L'OSINT c'est 80% du renseignement collecté par les agences. Tous pays confondus. Ce chiffre a peut-être baissé depuis avec la masse d'information reccueillie par satellites et traitées par IA mais globalement la source ouverte reste la première source.
  24. Aisym

    40 CTA

    Pour une défense terrestre AA efficace à base de 40CTA il faut un bitude.
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