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Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Je remet les chiffres de la LPM votée : Patrouilleurs 2030 --> 3 PAG + 6 POM + 7 PH + 3 FLF 2035 --> 3 PAG + 6 POM + 10 PH Frégates de surveillance : 2030 --> 5 frégates de surveillance + 1 corvette 2035 --> 6 corvettes --> EPC --> GOWIND Si les Gowind "remplacent" des corvettes (EPC), on peut s'imaginer que quelque chose comme ca a été proposé aux grecs ? : 2030 --> 4 GR + 1 FR 2035 --> 5 FR Ca ferait un total de 10 à produire sur moins d'une 10aine d'années en collaboration.
  2. Ce que je trouve surtout dommage c'est qu'il faudra attendre 2035 pour avoir 12 SAMP/T NG, et on aura en 2030 toujours que 8 batteries NG... Quand tu vois que aux pays bas on a 4 batteries de patriot (avant don Ukraine je crois). 8 pour un armée qui est amenée a être déployée (deja une batterie en Roumanie) ca me semble très peu. Et les VL Mica compensent pas vraiment, c'est pas le même segment.
  3. Comm' pas très brillante du coté ukrainien... Il y en a qui doivent s'arracher les cheveux ...
  4. Fil intéressant sur la défense contre les Kinzhal pour ceux que ca intéresse
  5. Pour un fois qu’il achètent européen (par absence de proposition Coréenne) on va pas se plaindre.
  6. Le nouveau secrétaire à la Défense @grantshapps s'exprimant sur LBC ce matin, déclare : "... ces porte-avions sont les plus gros que la RAF ait jamais eu"
  7. J'ai mis entre parentheses + "peut être" ... ... bref j'aurais du dire "quitte à parfois gonfler les chiffres" J'aurais surtout du mettre ca dans un autre fil pardon, c'est l'aspect comm' que je voulais souligner Ce que je veut dire c'est qu'on là un compte twitter uniquement dédié a vanter les mérites du material allemand donné a l'Ukraine. Nous n'avons pas ca en France malheureusement. En effet je pense que les chiffres sont crédibles, et au vu de l'objectif de prod à 500 missiles par an, les ukrainiens en demandent clairement plus. Il faudrait par contre voir ce qu'il comprend dans drone, parce que sur ce conflit ca veut un peu tout et rien dire
  8. Pauvre Roberto ... Il est dans un état C'est bon de rire Au fait, si les français sont si "avancés technologiquement par rapport à leurs homologues européens", qu'ils ne savent même pas faire une perche de ravitaillement rétractable Je ne crois pas que Dassault en ai deja fait une rétractable, si mes souvenirs sont bons.
  9. J'imagine qu'on ne vera pas ce genre de comm' sensationnaliste (peut être meme mensongère) chez nous, et c'est bien dommage ...
  10. Et ca continueeee ! --> https://archive.is/2WwLI Ma vision de ce pays a tellement changé depuis le debut des années 2020... L'organisme de surveillance anti-corruption saisi d'un navire de guerre mal construit Le projet de frégates de la marine, d'une valeur de 45 milliards de dollars, a été soumis à l'organisme de surveillance anti-corruption après qu'un rapport cinglant de l'auditeur général a révélé que les bureaucrates n'avaient pas conservé les documents clés relatifs à leurs décisions de confier le contrat à des constructeurs navals britanniques dont la conception n'avait pas été testée. Sans prétendre que les fonctionnaires ont agi de manière corrompue ou ont bénéficié d'avantages personnels, le sénateur des Verts de la Nouvelle-Galles du Sud, David Shoebridge, a renvoyé le projet à la Commission nationale anticorruption, dans le cadre d'un test potentiel de ses pouvoirs d'examen de l'intégrité du processus décisionnel gouvernemental. "Les Verts ont saisi la NACC de cette question parce qu'elle montre que la culture que les gouvernements de la Coalition et du Parti travailliste ont encouragée à la Défense ne sert pas les intérêts de la communauté", a déclaré le sénateur Shoebridge. "Il ne s'agit pas d'individus corrompus ou de sacs d'argent qui changent de mains, mais d'un processus public qui a été mis à mal pour produire un résultat prédéterminé. "C'est pour cela que la NACC a été créée, pour mettre au jour les violations systémiques de la confiance du public, en particulier lorsqu'elles sont devenues partie intégrante du système. Les frégates de classe Hunter sont confrontées à l'incertitude alors que le gouvernement Albanese attend qu'un examen de la flotte de guerre de surface de la marine soit achevé ce mois-ci, avec des spéculations informées selon lesquelles le nombre de navires à construire à Adélaïde pourrait être réduit de neuf à six. Depuis que le gouvernement Turnbull a choisi le géant britannique BAE Systems en 2018, le projet a souffert d'une série d'éruptions, de retards et de problèmes de conception, y compris l'augmentation de la taille et du poids, ce qui a affecté ses performances prévues. Un rapport de l'auditeur général, publié en mai, a mis au jour plusieurs problèmes dans le processus de passation des marchés. Ainsi, la frégate de BAE, qui n'existait que sur le papier, a été présélectionnée en 2016 aux côtés de deux rivales, alors que les responsables l'avaient identifiée comme une option à haut risque. En 2018, les responsables de la défense ont recommandé que le contrat de la frégate soit attribué à BAE Systems, bien qu'ils n'aient pas effectué d'évaluation du rapport qualité-prix dans le cadre du processus d'appel d'offres et qu'ils aient constaté que sa conception de type 26 présentait un "risque extrême" par rapport à deux des critères de sélection. Les procès-verbaux de ces deux décisions n'ont pas été conservés, malgré leur importance pour justifier le choix d'un modèle pour la deuxième acquisition la plus coûteuse de la marine, après les nouveaux sous-marins. L'audit a mis en garde contre le fait que le prix de 45 milliards de dollars n'allait cesser d'augmenter. Le sénateur Shoebridge souhaite également que la NACC examine la manière dont le ministère de la défense gère les conflits d'intérêts potentiels après que d'anciens employés de BAE Systems ont siégé dans des groupes consultatifs gouvernementaux. Là encore, aucun acte répréhensible n'a été suggéré de la part des membres du groupe. Le sénateur Shoebridge, porte-parole du parti minoritaire en matière de défense, estime que la NACC devrait se pencher sur l'acquisition des frégates de classe Hunter au motif que le processus pourrait constituer un abus de confiance de la part du public. Alors que l'auditeur général et les commissions sénatoriales ont approfondi les problèmes, le sénateur Shoebridge estime que les pouvoirs permanents de la NACC, qui s'apparentent à ceux d'une commission royale, y compris les pouvoirs d'obliger les témoins à déposer et de saisir des documents, permettront d'aller au fond des choses sur la manière dont une bureaucratie "hypertrophiée" et non responsable a choisi la frégate Hunter. "Ce que nous savons de l'acquisition des frégates Hunter, c'est que des avertissements bruyants ont été ignorés, que des contrôles clés ont été supprimés, que des documents essentiels ont été perdus et qu'un petit groupe d'initiés puissants a obtenu le résultat qu'il souhaitait", a déclaré le sénateur Shoebridge. "Débourser des sommes astronomiques pour du matériel militaire dans le cadre d'un processus biaisé qui ne tient même pas compte du rapport qualité-prix n'est pas dans l'intérêt du public et ne constitue pas une bonne politique de défense. "Depuis trop longtemps, il existe un culte du secret à Canberra, où un petit groupe d'élites militaires et politiques prend des décisions avec peu ou pas de contrôle public et sans crainte des conséquences. Il faut que cela change, et nous espérons que le NACC pourra contribuer à ce changement". Le bureau du ministre de la défense, Richard Marles, s'est refusé à tout commentaire, tout comme la NACC.
  11. USS Simon Lake, je ne savais pas qu'il pouvaient recharger des trident à la mer !
  12. Je découvre ce site que je connaissais pas... eh bah quel torchon Lisez cet extrait d'article, d'avril 2023, le mec nous pond carrément un fan fiction. https://www.defense-aerospace.com/fcas-scaf-tempest-gcap-a-view-from-london/ .... Vous n'obtenez pas de partenaires tels que le Japon et l'Arabie saoudite (et peut-être l'Inde dans un avenir pas trop lointain) si vous les traitez comme des joueurs de deuxième classe. Soit dit en passant, quiconque essaie de suggérer qu'un programme tel que Tempest a un partenaire qui le domine au détriment des autres partenaires devrait vraiment regarder en arrière l'application impitoyable du "meilleur athlète" dans les négociations de la SCAF, et de fréquents briefings (français) sur l'insuffisance des entreprises de défense allemandes et espagnoles ! Que celui qui est sans péché... Si j'étais un Français, je voudrais vraiment comprendre beaucoup plus ce qu'est réellement Tempest, plutôt que d'essayer d'être méprisant et méprisant à ce sujet. Mais du point de vue de l'équipe Tempest, ils sont probablement tous très satisfaits du manque d'intérêt pour le progrès sur Tempest de la part des membres de la SCAF - c'est une chose de moins à se soucier. --> Fan-fiction carrément... Et bien qu'il y ait encore un très long chemin à faire, si Tempest joue simplement à rattraper le SCAF, les gens pourraient-ils vouloir se demander pourquoi les plans actuels voient le(s) démonstrateur(s) volant(s) avant 2025, alors que les dates équivalentes du SCAF sont passées à 2028 ? Étrange, mais cet écart de 3 ans reflète les différentes dates de début des programmes. Et chaque briefing sur Tempest, de la part de l'un des joueurs, donne un point de vue commun : les premières variantes entreront en service avant 2035, par opposition à 2040+ pour SCAF. Rattraper le retard ? Il est tout à fait concevable que Tempest et SCAF prendront le ciel et verront un service actif - et il est également tout à fait possible que les deux échouent encore. Mais je suis surpris par le chauvinisme aveugle de nombreux observateurs européens à l'égard de l'autre programme de chasse européen, Tempest. On ne sait jamais : comprendre comment Tempest fonctionne en tant qu'entité politique et industrielle pourrait aider SCAF dans les années à venir.
  13. 7800m / 22s --> 359m/s --> ~ mach 1 (mach 3 c'est deja 1000 m/s) je crois que la dernière version peut aller nettement plus vite, presque M2
  14. Tom cooper très affirmatif les avancées ukrainiennes, ca me semble un peu gros quand meme Étant donné où les Russes déploient habituellement leur artillerie (et pas seulement les Russes), cela signifie probablement que les positions ukrainiennes d'avant sont maintenant quelque part où se trouvent les titres d'unités russes comme "BARS-11", "108 VDV", "BARS-1", etc., sur cette carte (à partir du 31 août) :
  15. https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000047916458/2023-08-03/ Défense surface-air (DSA) : 5 milliards d'euros de besoins programmés sur la période Le renforcement à court terme de la défense surface-air portera sur la modernisation des systèmes de missiles antiaériens et antimissiles, le renouvellement des systèmes d'armes assurant la défense de la basse couche et l'investissement pour la lutte contre les drones. Les capacités modernes de détection et de coordination de l'action interarmées seront développées. L'adaptation aux menaces bénéficiant des nouvelles technologies, notamment hypersoniques, sera initiée en recherchant des coopérations européennes (intercepteur dans les hautes couches de l'atmosphère). Les conflits armés modernes ont davantage recours aux moyens de défense sol-air qui ont démontré leur efficacité, notamment en Ukraine ; en ce sens l'artillerie sol-air devra être développée et amplifiée pour l'avenir. Les dispositifs de courte portée de lutte anti-drones et munitions télé-opérées devraient être améliorés et déployés en plus grand nombre pour une protection efficace des groupes de combat et de leurs véhicules.
  16. Titus K

    Marine Britannique

    J'y ai pensé aussi, bizarrement c'est grand silence coté analystes de la RN "Il n'y a que les froggies pour sortir une grossièreté pareille !" J'ose même pas imaginer l'état des médias/forums/RS anglo-saxons si l'inverse s'était produit, un Astute pour sécuriser nos sorties de SNLE...
  17. Titus K

    Marine Britannique

    https://www.navylookout.com/multi-role-support-ships-the-future-of-royal-navy-amphibious-capability/ Navires de soutien polyvalents - l'avenir de la capacité amphibie de la Royal Navy Le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont officiellement annoncé qu'ils allaient étudier les possibilités de collaborer à l'achat d'une nouvelle génération de navires de guerre amphibies. Nous examinons ici le contexte et les options de cet important programme. Le projet de navire de soutien polyvalent (MRSS) vise à développer un concept unique pour remplacer les deux LPD HMS Albion et Bulwark, les trois LSD(A) RFA Mounts Bay, Cardigan Bay et Lyme Bay ainsi que la RFA Argus. Si le RN veut conserver sa capacité de frappe amphibie/littorale, l'acquisition de ces six navires au début et au milieu des années 2030 est indispensable. Une étude de préconcept pour le MRSS a été menée entre 2017 et 2018 par l'équipe Naval Design Partnering (NDP) du ministère de la Défense, qui s'est d'abord concentrée sur les remplacements possibles des LPD. Le MRSS est officiellement entré dans la phase de concept en 2021 et n'a pas encore progressé au-delà de cette période exploratoire. Les trois types de navires à remplacer ont des rôles similaires mais subtilement différents. Les LPD sont destinés à être la plate-forme principale pour l'assaut amphibie, à délivrer la première vague de troupes et à servir de plate-forme de commandement. Les navires de la classe Bay ont été vaguement conçus pour transporter les troupes de suivi et fournir des réserves supplémentaires, des munitions et un soutien logistique général à la tête de pont. Les Bay se sont révélés particulièrement polyvalents dans d'autres rôles, notamment en tant que navires-mères pour la guerre des mines. Le vétéran RFA Argus est un navire d'entraînement pour l'aviation et dispose d'une installation médicale qui lui permet d'agir en tant que navire de réception des blessés primaires (PCRS). En tant que "Cendrillon de la flotte", elle a été transformée, avec un minimum de modifications, en navire de frappe littoral, qui sera bientôt déployé à partir d'Oman pour une période prolongée. Étant donné que les deux pays en sont au même stade de réflexion sur le remplacement des navires amphibies et qu'ils entretiennent déjà des relations étroites en matière de défense, le gouvernement britannique a pris contact avec les Pays-Bas pour leur proposer un projet commun. L'idée est sensée du point de vue de la marine britannique et constitue une bonne politique, car le MRSS n'est pas encore un programme financé. En impliquant une autre nation, il est plus probable que le projet devienne un programme officiel. Le retrait d'un projet bilatéral est politiquement plus embarrassant que l'annulation discrète d'un projet exclusivement britannique. Les hommes politiques qui dirigent actuellement la défense ne seront probablement plus là lorsque les décisions difficiles devront être prises et il semble bon pour l'instant de s'engager dans une coopération accrue avec l'un de nos partenaires les plus proches de l'OTAN, quoi qu'il arrive à l'avenir. Si l'on met de côté le cynisme des motivations politiques, il s'agit également d'une idée sensée et pratique qui pourrait profiter aux deux nations. La marine royale néerlandaise (RNLN) doit remplacer le HNLMS Rotterdam lancé en 1997 et le HNLMS Johan De Witt lancé en 2006. Tous deux sont basés sur le modèle "Enforcer" développé conjointement avec la marine espagnole. (Cette conception a également servi de base aux RFA de la classe Bay lancés entre 2003 et 2005). Le souhait de la RNLN de voir le programme englober le remplacement de ses 4 grands OPV de la classe Holland, construits entre 2010 et 2011, complique quelque peu la situation. Il ne semble pas y avoir beaucoup de synergie entre les capacités et la taille très différentes d'un OPV et d'un LPD, à l'exception d'éventuelles économies dérivées d'une coque commune. Le projet est connu sous le nom de LPX aux Pays-Bas et, comme le Royaume-Uni, leur besoin porte sur un total de 6 navires. Le développement conjoint de navires de guerre avec les partenaires européens du Royaume-Uni n'a pas de bons antécédents. La dernière tentative a été le programme CNGF (Common New Generation Frigate), que le Royaume-Uni a abandonné en 1999 pour concevoir seul les destroyers de type 45, les exigences italiennes et françaises s'étant avérées trop divergentes par rapport aux besoins du RN. Le développement d'un navire à partir de zéro est un scénario tout à fait différent de la vente d'une plate-forme existante à un autre pays en vue de sa personnalisation, comme dans le cas des frégates de type 26 et de type 31. Les avantages de la coopération seraient de répartir les coûts de conception et de réaliser des économies d'échelle en utilisant les mêmes composants, tels que les machines de propulsion, pour un nombre de navires pouvant aller jusqu'à 12. Il est important de noter qu'il ne peut y avoir trop d'écart dans l'équipement d'une coque commune, sinon les coûts commencent à augmenter et les avantages sont perdus. Au début du processus, il faudrait un accord ferme sur les exigences clés de l'utilisateur (KUR) qui déterminent la conception globale. Cet accord doit être suivi d'une approche très disciplinée de la conception détaillée afin d'éviter que des changements importants ne soient demandés par l'une ou l'autre des parties. Dans le cas de ces navires, l'"armement principal" est la force militaire embarquée et le cœur de la conception tourne autour des moyens d'hébergement et de livraison à terre, ainsi que des espaces de commandement et de contrôle. Si ce noyau reste le même, il ne devrait pas être trop difficile d'adapter les capteurs et l'armement d'autodéfense léger aux besoins nationaux. L'avantage à plus long terme d'une plate-forme commune serait une expérience opérationnelle partagée, un soutien logistique et des navires familiers à deux forces qui ont déjà l'habitude d'opérer en étroite collaboration et d'embarquer sur les navires amphibies de l'autre. Il sera difficile de définir les besoins du MRSS-LPX, car il existe des demandes contradictoires et des débats passionnés sur l'orientation de la guerre amphibie. Les Royal Marines et les Korps Mariniers néerlandais reconfigurent leurs forces de commando pour opérer en équipes plus petites, plus agiles, plus dispersées et en réseau. La vulnérabilité toujours plus grande d'un navire stationnaire positionné près du rivage suggère que les troupes, les armes, les véhicules et leur soutien logistique devront parcourir de plus longues distances à partir de la plate-forme d'assaut principale. Cela implique une plus grande dépendance à l'égard des hélicoptères. L'absence de hangars sur les navires Albion et Bulwark est depuis longtemps considérée comme une faiblesse majeure. En supposant que l'ambition de la frappe littorale aille au-delà des raids légers, l'équipement lourd et les provisions devront toujours être acheminés à terre par bateau. Un porte-hélicoptères (LPH) n'est pas la solution et un dock de forage restera un élément clé de la conception. Les embarcations de débarquement (LCU) devront également être plus rapides, capables d'opérer de manière indépendante sur de plus longues distances et dans des états de mer plus élevés que les embarcations lentes dont se contentent aujourd'hui les Royal Marines. De bonnes installations d'aviation et un quai d'embarquement pour des embarcations de débarquement capables semblent exiger un navire de grande taille. Il faudra trouver un équilibre entre la taille, les dépenses et la capacité. Il sera peut-être possible d'opter pour un LPD plus petit, en fonction des besoins totaux en matière de projection de forces. L'objectif est que les deux parties se mettent d'accord sur les KUR d'ici la fin de l'année. Celles-ci détermineront l'espace pour le logement des troupes, les mètres de voies pour les véhicules, la capacité des hangars et le déplacement du navire. Le HMS Albion, d'une capacité de 19 500 tonnes, est conçu pour transporter environ 400 marines et 65 véhicules divers, et dispose de bonnes installations de commandement et de contrôle. Le HMNLS Rotterdam, d'une capacité de 14 000 tonnes, peut transporter environ 600 soldats et un nombre de véhicules similaire à celui de l'Albion. Les navires de la classe Bay disposent d'un plus petit bassin de radoub, d'une capacité d'accueil de 356 soldats, mais d'un grand pont pour les véhicules, ce qui reflète leur rôle de transporteur de fret. (Tous les navires peuvent transporter au moins 30 % de troupes supplémentaires dans des conditions austères, si nécessaire). À ce stade, il est difficile de prédire à quoi le MRSS-LPX pourrait ressembler à terme. Aux Pays-Bas, Damen a développé son concept Enforcer LPD avec des variantes de différentes tailles destinées à la fois au marché intérieur et à l'exportation. Le plus petit "Enforcer 7000" mesure 121 m de long et le "Enforcer 13000" 163 m de long. (Le chiffre indique le déplacement approximatif en tonnes). Au Royaume-Uni, BMT a proposé le concept ELLIDA MRSS, bien que ce navire mette l'accent sur l'élément de soutien logistique et comprenne des capacités de réapprovisionnement en mer, ce qui dépasse probablement le cadre des exigences actuelles. Il est évident que toute force tentant des opérations de débarquement aura besoin d'une puissance de feu bien supérieure à celle dont disposent aujourd'hui les Royal Marines. Qu'il s'agisse de lanceurs de roquettes ou de missiles de type GLMRS / HIMARS ou de la possibilité de lancer des drones en essaim et des munitions flottantes, de nouvelles approches seront nécessaires pour que le MRSS et ses connecteurs navire-terre soient plus que des versions réchauffées de ce qui est actuellement en service. L'appui-feu naval direct est susceptible de perdre de son importance et n'est de toute façon pas un rôle pour les LPD, mais il faut trouver d'autres moyens d'apporter un appui-feu aux troupes. Dans un monde idéal, des missiles de défense aérienne Sea Ceptor seraient installés, mais ils sont probablement bien en dehors de l'enveloppe budgétaire. Le canon de 40 mm Mk 4 de BAES/Bofors qui figure sur les maquettes de l'ELLIDA et qui équipe les frégates de type 31 semblerait être une solution d'autodéfense optimale. Il est intéressant de noter que le radar NS100 4D de Thales, qui est également le radar primaire et de contrôle des tirs du Type 31, a récemment été installé sur les HMNLS Rotterdam et Johan De Witt. La RFA Argus dispose d'une installation médicale de rôle 3 avec 100 lits de patients, dont 10 lits de thérapie intensive, 20 lits de haute dépendance et 70 lits généraux. Le ministère de la défense a déclaré que la future capacité de soins hospitaliers déployés en mer (MDHC) pourrait ne pas reproduire le modèle Argus/PCRS, mais plutôt être répartie entre plusieurs MRSS, avec la possibilité de se regrouper sur un seul navire en cas de crise. Pour l'essentiel, tous les MRSS disposeront d'un espace réservé aux installations médicales. Même si l'effort de conception conjointe réussit, la construction restera probablement une entreprise nationale avec Damen certaine de construire les navires néerlandais. Au Royaume-Uni, il est plus compliqué de prédire où les navires pourraient être construits. La construction de 6 navires déplaçant entre 10 et 25 000 tonnes nécessitera une capacité de chantier naval considérable et pourrait impliquer un consortium industriel. En supposant que le projet FSS reste sur la bonne voie, le chantier naval régénéré Harland & Wolff à Belfast pourrait être un site d'assemblage idéal pour de si grands navires. Les dates officielles de mise hors service (en 2016) étaient les suivantes : RFA Mounts Bay (2031), Cardigan Bay (2031), RFA Lyme Bay (2032), HMS Albion (2033) et Bulwark (2034). La date précise de retrait de l'Argus n'est pas claire, mais son service a été prolongé "au-delà de 2030". Afin de remplacer ces navires en temps voulu, le projet MRSS doit avancer rapidement et livrer plus d'un navire par an. Il est peu probable qu'une décision sur ce projet de plusieurs milliards de livres sterling soit prise avant le réexamen de la défense après les élections, qui aura probablement lieu en 2025. L'achèvement des premiers navires dans un délai de 6 à 7 ans pour remplacer la classe Bay est possible, mais de modestes extensions de service pour au moins un ou deux navires de la classe pourraient s'avérer nécessaires. On peut s'attendre à ce que le HMS Bulwark serve pendant un maximum de six ans après sa sortie de radoub en 2024. S'il n'est pas déclassé prématurément, le HMS Albion pourrait avoir besoin d'un autre carénage important et potentiellement coûteux afin de servir pendant quelques années jusqu'à ce que le MRSS soit prêt à prendre la relève des LPD. Toutes ces hypothèses sont basées sur le maintien de la force réduite existante, mais il est tout à fait possible que l'échelle de la capacité amphibie britannique soit encore réduite dans les années à venir et que le nombre total de MRSS acquis soit inférieur à six.
  18. Titus K

    Marine Néerlandaise

    6 bâtiment amphibies j'ai du mal a y croire franchement, surtout pour remplacer deux LPD et 4 OPV... Ou alors on fait notre propre version beaucoup plus petite mais dans ces cas la, pourquoi ce partenariat avec la RN ? https://www.navylookout.com/multi-role-support-ships-the-future-of-royal-navy-amphibious-capability/ La Marine royale néerlandaise (RNLN) doit remplacer le HNLMS Rotterdam lancé en 1997 et le HNLMS Johan De Witt lancé en 2006. Les deux sont basés sur la conception "Enforcer" développée conjointement avec la marine espagnole. (Cette conception a également servi de base aux appels de demandes de classe Bay lancés entre 2003-2005). Une complication est la volonté du RNLN que le programme englobe le remplacement de leurs 4 grands OPV de la classe Holland, construits en 2010-2011. Il ne semble pas y avoir beaucoup de synergie entre les capacités et la taille très différentes d'un OPV et d'un LPD, à l'exception éventuellement des économies de coûts dérivées d'une coque commune. Le projet est connu sous le nom de LPX aux Pays-Bas et, comme au Royaume-Uni, leur exigence est pour un total de 6 navires.
  19. On peut en faire des débats intéressants comme ça …
  20. https://www.forcesoperations.com/des-renforts-espagnols-pour-le-bataillon-de-lotan-sous-commandement-francais/ L’information, coincée entre un sommet de l’OTAN et les célébrations du 14 juillet, était passée inaperçue : 250 militaires espagnols rejoindront le bataillon multinational commandé par la France en Roumanie. C’était l’une des promesses exprimées mi-juillet par le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez lors du sommet de Vilnius : son pays enverra un nouveau détachement en Roumanie pour renforcer sa contribution au dispositif dissuasif de l’OTAN. Ces 250 militaires seront basés à Cincu au sein du bataillon dont la France assume le rôle de nation-cadre, annonçait ce jeudi le ministre roumain de la Défense Angel Tîlvăr à l’issue d’un entretien avec son homologue espagnole, Margarita Robles. Mis sur pied il y a 18 mois dans le cadre de la mission Aigle, ce Collective Defense Battle Group(CDBG) accueille une compagnie belge ou néerlandaise en alternance autour d’un « noyau » d’environ 700 militaires français. Ils ont été rejoints au printemps dernier par une section luxembourgeoise de reconnaissance, portant l’effectif actuel à un millier de combattants. L’Espagne « joue un rôle significatif dans la sécurisation du flanc oriental de l’OTAN », rappelait Angel Tîlvăr. Depuis 2021, Madrid participe à intervalles réguliers aux missions de police du ciel réalisées (eaP) depuis le sol roumain. Un plot d’une dizaine de chasseurs F-18 auquel s’ajoutent depuis octobre 2022 un radar AN/TPS-43M de surveillance aérienne et sa quarantaine d’opérateurs. Derrière l’effort supplémentaire consenti en Roumanie, l’armée espagnole prendra les rênes d’un bataillon multinational installé prochainement en Slovaquie. L’Espagne y déploiera 700 militaires, annonçait Pedro Sanchez depuis Vilnius. Le tout, en maintenant sa participation déjà ancienne au bataillon multinational de l’OTAN présent en Lettonie.
  21. Il y a eu beaucoup d'oligarques ukrainiens assassinés par Zelensky depuis le debut de la guerre ? J'étais sous l'impression que c'était plus une méthode poutinienne
  22. Je comprend peut être pas bien, mais il parle bien de SAMP/T, MICA et Serval Mistral dans les 5 Milliards non ? https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/Livret de présentation de la Loi de programmation militaire 2024-2030 (6 avril 2023).pdf DÉFENSE SOL ET SURFACE-AIR (DSA) Les capacités modernes de détection et de coordination de l’action interarmées seront développées. L’adaptation aux menaces bénéficiant des nouvelles technologies, notamment hypersoniques, sera initiée en recherchant des coopérations européennes. Le renforcement à court terme de la défense sol et surface-air portera sur : • la modernisation des systèmes de missiles antiaérien et antimissile ; • le renouvellement des systèmes d’armes assurant la défense à courte et moyenne portée ; • l’investissement pour la lutte anti-drones. Au terme de la LPM, les armées disposeront par exemple de VL MICA, de SAMP-T NG, de SERVAL Mistral (Défense sol air terrestre d’accompagnement) et de 8 tourelles Mistral (très courte portée naval). La montée en gamme des systèmes de défense sol et surface-air permettra une meilleure prise en compte des différentes menaces avec une approche adaptée au besoin de protection, qu’il s’agisse d’installations fixes, de navires ou de troupes aussi bien déployés qu’en mouvement. 5 milliards d’euros seront investis sur la période 2024- 2030 pour le renforcement du segment DSA. https://www.senat.fr/rap/a22-730/a22-730-syn.pdf la défense sol-air (5 milliards d’euros) --> 5 milliards, dont samp/t , defense "de toutes les couches"
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