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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    Guerre des mines

    Belgique, Pays-Bas et France ensemble face aux mines maritimes https://beldefnews.mil.be/91340/?lang=fr Avec la France, le programme belgo-néerlandais Replacement Mine CounterMeasure (rMCM) s’enrichit d’un troisième partenaire en matière de nouvelles plateformes maritimes de lutte contre les mines. À une époque où la sécurité maritime est plus cruciale que jamais, la Belgique prend des mesures décisives pour renforcer ses capacités navales. Le jeudi 20 février, la Belgique, les Pays-Bas et la France ont signé la lettre officielle accordant la sous-licence à la France. Cela donne au nouveau venu les mêmes droits sur la conception du navire de la plateforme développée par Naval Group dans le cadre du programme rMCM. Les trois marines disposeront à l’avenir de plateformes similaires à celles utilisées depuis 40 ans avec les navires actuels de la classe Tripartite. Avantages communs En juillet 2023, les trois pays signaient un protocole d’accord sur les navires et les capacités de lutte contre les mines. L’objectif était de promouvoir les synergies et les avantages communs en matière de capacités de lutte contre les mines. Il s’agit d’accroître l’efficacité du rMCM et du Système de lutte anti-mines futur (SLAMF) français mais aussi de promouvoir l’interopérabilité entre les différents systèmes. Le protocole d’accord prévoit également la mise en place d’un comité directeur, organe exécutif et décisionnel suprême chargé du suivi des accords conclus. Ce comité s’est réuni le 20 février à l’Ecole Royale Militaire (ERM) pour lancer officiellement les travaux. Mesures décisives À une époque où la sécurité maritime est plus cruciale que jamais, la Belgique prend ainsi des mesures décisives pour renforcer ses capacités navales. « Cette signature marque le début d’une coopération ambitieuse et tournée vers l’avenir », a souligné le Général de brigade d’aviation Frédéric Dupuis (DGMR). « Elle nous rappelle que l’unité et la coopération sont nos meilleurs atouts pour faire face à des défis nouveaux et complexes. En travaillant ensemble, nous nous assurons que nos marines restent à la pointe des capacités de lutte contre les mines, prêtes à protéger nos intérêts maritimes et ceux de nos alliés. Cette coopération est un multiplicateur de force : ensemble, nous pouvons accomplir bien plus que si nous agissions individuellement », a conclu le Général de brigade.
  2. Bon on copie vraiment sur les anglais avec ce nouveau Nuward 2.0 ... tant que ca fonctionne Le nouveau design de Nuward qui doit faire revenir EDF dans la course aux SMR https://www.usinenouvelle.com/article/le-nouveau-design-de-nuward-qui-doit-faire-revenir-edf-dans-la-course-aux-smr.N2228037 EDF a dévoilé le 25 février le nouveau design de son petit réacteur nucléaire Nuward qui doit lui permettre de revenir dans la course aux SMR. Conçu en partant des besoins du marché, il s'appuie sur des technologies utilisées sur les réacteurs EPR. Trop compliquée, la première version avait été abandonnée en juin 2024. C’est à la société savante française du nucléaire, la Sfen, qu’EDF a réservé la primeur du nouveau design de son petit réacteur modulaire (SMR) Nuward. Le 25 février, Julien Garrel, le nouveau président exécutif de la filiale d’EDF, a dévoilé les nouvelles options technologiques et industrielles destinées à remplacer les centrales électriques fossiles polluantes. Nouvelles, car début juillet 2024, alors que le projet Nuward venait de décrocher l’autorisation de Bruxelles pour une nouvelle aide d’État de 300 millions d’euros et entrait en phase d’avant-projet détaillé, EDF avait brutalement annoncé une simplification du design. Fini les générateurs de vapeur à plaques imaginés par TechnicAtome et la chaudière nucléaire intégrée semi-enterrée. Ces technologies de rupture non maîtrisées demandaient trop de temps pour faire valider le projet par les autorités de sûreté européennes, dont six d’entre elles avaient commencé à étudier ensemble le dossier. Retour à des technologies «exclusivement éprouvées», avait alors expliqué EDF. Et c’est effectivement une sorte de mini EPR2 de 400 MW qu’a présenté EDF pour revenir dans la course aux SMR, dominée en Europe par le britannique Rolls-Royce SMR et les américains GE Hitachi, Westinghouse et Nuscale. Réutiliser les technologies validées des EPR Fini aussi la sûreté passive, qui permet un fonctionnement sans un contrôle humain permanent. Nuward V2 aura désormais une sûreté active, comme n’importe quel réacteur de grande puissance aujourd’hui. L'unique réacteur, au lieu de deux dans le précédent design sera toujours à eau pressurisée, comme tout le parc français actuel, et sera protégé par une enceinte en béton précontraint, non enterrée cette fois. En revanche, le circuit nucléaire ne comprendra pas une mais deux boucles primaires. Chacune sera équipée d’un générateur de vapeur, d’une pompe primaire, d’une cuve de taille adaptée et d’un pressuriseur. Une idée directement inspirée des EPR qui en disposent de quatre générateurs de vapeurs dans la version 1600 MW et de trois dans la version 1200 imaginée pour les pays d'Europe de l'est comme la République Tchèque. Suivant l’emplacement de la centrale, la source froide de refroidissement sera soit ouverte, soit semi-fermée (aéroréfrigérants humides). Le combustible pourrait être enrichi à 5% pour permettre des cycles de 24 mois entre deux rechargements, mais il serait toujours fourni par Framatome. Rien de bien innovant. Et c’est bien le but recherché pour revenir vite dans la course que d’avoir un design basé sur des options techniques déjà validées par les autorités de sûreté. Nuward s’est en effet fixé 18 mois pour présenter un dossier d’option de sûreté, toujours dans l’optique de le faire dans six pays européens en parallèle. C’est le sésame pour répondre à des appels d’offres et obtenir les autorisations de construction. Ce qui change, c’est l’approche industrielle. «Ils sont repartis de zéro en faisant les choses différemment, en partant des besoins du marché. Et ils ont tiré parti de l’expérience de la concurrence, comme l’américain Nuscale, dont le premier projet a été abandonné car trop cher, ou de l’approche industrielle de Rolls-Royce SMR, avec ses usines 4.0, qui a été retenue par la République tchèque», observe Valérie Faudon, la déléguée générale de la Sfen. S'appuyer sur l'outil industriel de sa filiale Framatome Pour être compétitif, Nuward s’est aussi fixé une durée de construction après le premier béton de 60 mois pour la tête de série, puis de 48 mois au bout de 4 à 5 unités. Pour y parvenir, la start-up s’inspire de la méthode que sa maison mère EDF est en train de mettre en œuvre pour les EPR2 : la préfabrication des éléments de génie civil et la production en série, par sa filiale Framatome, de tous les composants standardisés du circuit primaire. La maîtrise de l’outil industriel est l’atout majeur d’EDF pour rester compétitif. Julien Garrel dit viser un coût de l’électricité compris entre 80 et 100 €/MWh et entre 30 et 50 €/MWh pour la chaleur. Nuward pourra en effet aussi fournir 100 TWh de chaleur décarbonée pour l’industrie ou les réseaux de chauffage urbain. Sur ce créneau, des start-up plus agiles, comme Calogena ou Jimmy, avancent à pas de géant. Elles bénéficient surtout du soutien financier de France 2030, alors que l’enveloppe de 500 millions d’euros destinée à Nuward a été supprimée. Mais rien n’est joué. Et Xavier Ursat, le directeur de la stratégie d’EDF, entend bien négocier une nouvelle aide de France 2030 auprès du commissariat à l’investissement.
  3. @Picdelamirand-oil je reprends le calendrier de livraison que tu avait proposé il y a 1 an ... avec le décalage de la commande indienne l'AAE peut espérer recevoir une 10aine d'avions en 2027 non ?
  4. Titus K

    Marine Néerlandaise

    J'ai pas vraiment compris ou tu veux en venir ... mais la FDI c'est pour la Norvège pas les Pays-Bas hein
  5. Pour pas reposter l'article en entier ici ... mais aux PB on commence a sérieusement remettre en question l'armement américain .
  6. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Finalement c'est peut-être une bonne chose qu'avec le choix du Barracuda on ait l'option de choisir un armement européen plutôt qu'américain non ? Reste plus qu'a suivre cette voix avec les nouvelles frégates de défense aérienne ... MICA/CAMM/ASTER ... NSM/MDCN/FMAN/FMC ... c'est pas les options qui manquent ! À l'heure actuelle, le Tomahawk est-il toujours l'arme adéquate pour la marine ? La décision d'acheter des Tomahawk a été acceptée sans commentaire. Mais c'était avant l'arrivée au pouvoir de Trump. Il y a vingt-cinq ans, le souhait de la marine d'équiper ses frégates de défense aérienne et de commandement (LCF) de missiles de croisière Tomahawk s'est heurté à la résistance de la Chambre des représentants. La récente décision d'acheter l'arme à longue portée pour les frégates et les sous-marins a été acceptée sans commentaire. Mais c'était avant même l'arrivée au pouvoir de Trump aux États-Unis. Au vu des récents développements géopolitiques, cette arme américaine est-elle toujours la bonne ? Il y a une dizaine de jours, le LCF Zr.Ms. De Ruyter est arrivé à Norfolk, aux États-Unis, pour le premier lancement de Tomahawk par un navire de guerre néerlandais. Ce lancement test est une étape importante vers l'introduction du Tomahawk sur les frégates néerlandaises et, à l'avenir, sur les sous-marins. Le lancement est prévu pour le mois de mars, mais les Tomahawk ont déjà été commandés. D'ici 2027, la première LCF devrait être équipée de l'arme de croisière. Dépendance à l'égard de l'allié Avec presque tous les grands systèmes militaires étrangers qui ont été développés principalement pour l'armée nationale, vous n'obtenez pas exactement le même système que celui utilisé par le pays d'origine. La version exportée est souvent différente et moins performante. Il n'est donc pas rare que le pays producteur exerce une certaine influence. Avec le Tomahawk, cela va encore plus loin. Pour cette arme, vous dépendez encore plus des États-Unis, car pour que l'arme puisse atteindre très précisément une petite cible sur une si longue distance à l'intérieur des terres, il faut disposer d'un grand nombre d'informations très précises. Pour la navigation et pour atteindre la cible à l'endroit voulu. Les Pays-Bas ne disposent pas de toutes ces informations et dépendent donc des États-Unis pour leurs lancements. Ce n'est pas un secret et cela n'a jamais été perçu comme un problème, sauf par les principaux opposants. Le vice-amiral b.d. Cees van Duyvendijk a été commandant en chef de la marine royale néerlandaise (BDZ) de 1998 à 2003, à l'époque où les premiers LCF sont entrés dans la marine. Van Duyvendijk était un fervent partisan du Tomahawk. Il voulait préparer la marine à un conflit dans lequel ces armes seraient nécessaires et où la marine pourrait contribuer à l'alliance avec de nouveaux navires. « Ce n'est donc pas dans un contexte national, mais dans un contexte international et de l'OTAN », déclare Van Duyvendijk dans un entretien téléphonique avec Marineschepen.nl. « Cela aurait été un plus pour la résilience de l'alliance si nous avions pu ajouter quatre navires supplémentaires équipés de Tomahawk ». « Je pense que nous aurions également été en mesure d'effectuer le ciblage nous-mêmes avec des modifications limitées. Mais d'un autre côté, si vous le faites dans le cadre d'une alliance, il n'y a rien de mal à ce que ce ciblage soit effectué par des plates-formes américaines. Le rôle crucial des Américains dans un tel lancement était bien connu au moment de la discussion sur le Tomahawk. « On s'en remet en quelque sorte aux États-Unis. Mais quelle est la différence avec les 50 dernières années ? », a déclaré Ko Colijn de Clingendael en 2005 au Nederlands Dagblad. Une situation préoccupante Les relations entre les États-Unis et les autres pays de l'OTAN évoluent aujourd'hui de manière spectaculaire et rapide. À l'égard du Danemark et du Canada, Donald Trump ne se comporte pas exactement comme un allié, et après la conférence de Munich sur la sécurité, les inquiétudes concernant les relations entre les États-Unis et l'Europe n'ont fait que croître. Pendant ce temps, Donald Trump fait pression sur l'Ukraine pour qu'elle entame des pourparlers avec la Russie sur la « paix », alors que les États-Unis veulent récupérer les précieux métaux de la terre ukrainienne dans ce pays assiégé. Ce faisant, Trump frappe les alliés de l'OTAN et l'Ukraine plus durement que Poutine. Ce ne sont peut-être plus les États-Unis auxquels, comme en 2005, on pouvait se fier un peu. « Le Tomahawk est absolument précieux », déclare un ancien officier supérieur qui a récemment quitté la marine. « Toutefois, la question est de savoir s'il s'agit toujours du projectile le plus approprié, compte tenu de l'énorme changement qui s'opère actuellement en Amérique. « D'une manière générale, la marine souhaite s'éloigner des missiles américains. Ils coûtent une fortune, la sécurité des livraisons n'était déjà pas très grande, mais elle est maintenant devenue incertaine. Si l'Amérique a besoin de ces missiles, nous devons attendre de voir si nous serons servis. » « Je ne voudrais pas me reposer sur le Tomahawk. Ce qui se passe en ce moment et ce qui nous attend est incroyablement inquiétant ». M. Van Duyvendijk partage ces inquiétudes. « Je comprends les doutes et les craintes, mais je ne pense pas qu'il faille paniquer trop vite. Je m'inquiète pour Trump, pour les États-Unis et pour l'OTAN en tant qu'alliance à court terme, mais en ce qui concerne la question spécifique des Tomahawk, je ne vois pas de problème majeur. » « En théorie, il y a une risque sur ce point », a poursuivi M. Van Duyvendijk. « Je suis convaincu que Trump tombera tôt ou tard et qu'il n'y aura alors plus de problème. Si Trump tient bon et que la situation devient sérieuse et que les Tomahawk sont nécessaires, je peux aussi imaginer qu'il se retournera comme une feuille sur un arbre et qu'il sera heureux d'avoir quatre plateformes supplémentaires capables de tirer des Tomahawk. » « La pire chose qui puisse vous arriver, c'est de ne pas pouvoir obtenir ces missiles. Et alors ? Le coût de la modification du Tomahawk n'est pas très élevé. Le coût de la préparation des LCF pour le Tomahawk a été estimé à l'époque à 2,5 millions d'euros par navire. Des alternatives ? Techniquement, le Tomahawk est l'arme la plus performante sur le marché au sein de l'OTAN. C'est ce qu'a conclu le ministère de la Défense lors de la phase de recherche il y a quelques années et tous les (anciens) soldats de la marine néerlandaise avec lesquels Marineschepen.nl s'est entretenu sont du même avis. La seule alternative est le MdCN français. Mais cette arme n'a pas les mêmes capacités et nécessite un lanceur complètement différent : le A70 Sylver français au lieu du Mk 41 américain qui équipe les LCF. Le MdCN (également appelé NCM) est la seule autre option au sein de l'OTAN. Cette arme n'est utilisée que par la marine française, elle a une portée plus réduite et a été lancée beaucoup moins souvent que le Tomahawk. Par conséquent, il existe également beaucoup moins de données disponibles à son sujet. Pour les LCF, c'est donc : soit Tomahawk, soit rien. « C'est exactement cela. C'est bien là le problème », explique M. Van Duyvendijk. « Ces LCF sont toujours là et nous pourrions en avoir besoin à court terme. Il faut donc les préparer avec les ressources actuelles et il vaut mieux les acheter maintenant plutôt que de les mettre en veilleuse. En outre, un ancien officier de marine qui a été étroitement impliqué dans le projet Tomahawk souligne que beaucoup de travail a été accompli pour que le système américain soit de toute façon installé sur les frégates néerlandaises. « Sinon, il faudrait tout recommencer. Je ne m'engagerais pas sur cette voie maintenant. Cela a tout à voir avec la capacité nécessaire et la précipitation. » Le KTZ b.d. Niels Woudstra, ancien maître de conférences en stratégie maritime à l'Académie de défense des Pays-Bas, se concentre moins sur l'aspect technique et opérationnel de la question. Il remet en question l'utilisation de ces armes de croisière par la marine néerlandaise en général et du Tomahawk en particulier. « On peut désormais se demander dans quelle mesure les États-Unis sont un allié fiable », déclare-t-il. Cela n'est pas seulement important pour le ciblage du Tomahawk, mais les États-Unis pourraient faire pression sur les pays qui ont acquis le Tomahawk précisément pour pouvoir se battre avec les Américains, estime M. Woudstra. Trump a déjà fait pression sur plusieurs pays, de l'Ukraine au Canada, mais aussi sur la Cour pénale internationale de La Haye au sujet d'un mandat d'arrêt contre le premier ministre israélien. « Imaginez que les Américains préparent une attaque et disent : 'Les Pays-Bas, nous pensons que vous devriez participer à cette opération. Vous avez le Tomahawk et nous pensons que vous devriez le déployer maintenant. Si vous ne le faites pas, vous devrez accepter les conséquences de votre refus ». « Le paradoxe est donc que si vous disposez d'un tel système, vous pouvez subir des pressions de la part des États-Unis pour déployer l'arme », ajoute M. Woudstra. Quant aux armes de croisière françaises, « s'il y a des intérêts français, la France exercera sans aucun doute des pressions diplomatiques sur les Pays-Bas pour qu'ils participent. Mais je ne vois pas la France agir de la sorte pour le moment. Il y a un vent politique très particulier qui souffle aux États-Unis, où tout est chamboulé ». Le Tomahawk a une portée de 1 600 km, le MdCN de 1 400 km, selon des sources publiques. Par ailleurs, la marine russe dispose également d'une arme de croisière similaire : le Kalibr. La portée de cette arme est d'environ 1 500 km. Les Russes se sont entraînés avec cette arme en mer du Nord. (Carte : Openstreetmap.org, édition : Marineschepen.nl) De manière plus générale, M. Woudstra se demande si les armes croisière sont adaptées à la politique néerlandaise. « Il s'agit de systèmes d'armes stratégiques, car leur déploiement a des conséquences stratégiques. Le destinataire y verra un acte de guerre et il y aura une carte de visite avec les 'salutations de Dick Schoof', pour ainsi dire ». « La question est de savoir dans quelle mesure la volonté politique et la responsabilité existent pour déployer réellement cette arme. Le déploiement est discuté secrètement au sein de la coalition, car les Pays-Bas ne feront jamais quelque chose comme ça de leur propre chef. Il y a donc de fortes chances que des pays ayant une culture plus stratégique nous devancent dans leur prise de décision. » « En tant que militaire, je dis : oui, il faut parfois montrer les dents. Escalader pour désescalader. Mais je sais qu'en politique, ce n'est pas toujours perçu ainsi et que la tendance à céder à la pression peut conduire à la décision politique de ne pas déployer des ressources robustes. » « Personnellement, je pense que, compte tenu de notre culture politico-militaire aux Pays-Bas, il est plus intéressant de s'orienter vers la protection », ajoute Woudstra. « La défense aérienne et antimissile (IAMD) n'est pas seulement un créneau dans lequel nous sommes incroyablement bons, mais elle est aussi extrêmement pertinente. Il en va de même pour l'importance accrue de la lutte anti-sous-marine. La volonté politique est plus forte dans ce domaine que dans celui de porter un coup à un autre État. Le Tomahawk est pour l'instant prévu pour le Future Air Defender (FuAD), mais selon les anciens officiers de la marine, cela devrait être réexaminé de près. Rupture à long terme Ce sur quoi les experts interrogés par Marineschepen.nl s'accordent, c'est que pour les prochaines frégates, il faudra envisager des alternatives. Van Duyvendijk : « Pour les nouvelles frégates, il faudra voir comment les choses évoluent et si, dans une zone européenne de l’OTAN, indépendamment des Américains, on souhaite mettre en œuvre des missiles de croisière. Dans ce cas, on devra certainement envisager des alternatives. Mais pour l’instant, ces systèmes alternatifs sont inférieurs aux systèmes américains. » Ce qui ressort de chaque discussion, c'est le fossé grandissant entre les forces armées américaines et la marine néerlandaise. À court terme, peu de personnes souhaitent rompre les liens en matière d'équipement avec les États-Unis. Mais à long terme, la situation est bien différente. D’ailleurs, c’est Cees van Duyvendijk lui-même, partisan du système d’armement américain, qui a présidé l’European Maritime Initiative, une proposition pour des forces maritimes européennes. « L'objectif est qu’à terme, l’Europe puisse se débrouiller seule. Ne serait-ce que pour assurer la survie de l’OTAN, car si l’Europe ne peut ou ne veut jamais agir seule, il y a un risque qu’un jour les États-Unis disent : Débrouillez-vous. Nous devons aller vers une structure bipolaire forte au sein de l’OTAN, avec l’Amérique du Nord et l’Europe comme acteurs égaux. Et c'est maintenant à l'Europe de concrétiser toutes les belles paroles et intentions. » C’est ce qu’a déclaré le vice-amiral Van Duyvendijk à Alle Hens en octobre 2001. Mais cela ne s'est jamais concrétisé. Après 2001, l'Europe a connu au moins dix années de réductions budgétaires, rendant sa dépendance aux États-Unis encore plus grande.
  7. On a justement créé un 2ème fil USA rien que pour ca
  8. Avons-nous besoin de la bombe ? https://www.zeit.de/2025/09/nuklearwaffen-sicherheitspolitik-thorsten-benner-ralf-stegner Pour ne pas être soumise au chantage de Poutine et de Trump, l'Allemagne devrait participer à des armes nucléaires européennes, demande le conseiller politique Thorsten Benner. Ralf Stegner (SPD) s'y oppose : « Ce serait tout sauf intelligent ». DIE ZEIT : Monsieur Benner, vous avez demandé dans une tribune pour le Handelsblatt que le prochain gouvernement allemand élabore avec la France et la Grande-Bretagne un bouclier de défense nucléaire pour l'Europe. Pourquoi devrait-il le faire ? Thorsten Benner : La politique commence par l'observation de la réalité. Et nous observons que la Russie, puissance nucléaire, tente d'imposer ses ambitions impériales aux Etats non nucléaires - y compris l'Ukraine. A cela s'ajoute le fait qu'il existe un risque très réel que les Etats-Unis retirent leurs garanties de sécurité non seulement conventionnelles mais aussi nucléaires pour l'Europe sous Donald Trump. C'est pourquoi nous devons mettre en place à l'échelle européenne le partage nucléaire que nous organisons actuellement avec les Etats-Unis. ZEIT : Monsieur Stegner, avons-nous besoin de la bombe ? Ralf Stegner : Nous avons dans le monde environ 13.000 têtes nucléaires dans les arsenaux des puissances nucléaires. C'est pourquoi je dis que la dernière chose dont nous avons besoin, c'est d'un armement nucléaire supplémentaire. Au contraire, nous devons nous efforcer de réduire le nombre d'armes nucléaires. C'est déjà difficile. La capacité à détruire le monde s'est multipliée depuis 1945. C'est pourquoi je pense qu'il s'agit d'une fausse piste. Nous devons nous éloigner des armes nucléaires et ne pas discuter de nouvelles armes, et surtout pas de l'armement nucléaire de l'Allemagne. Benner : Je préférerais également que nous vivions dans un monde sans armes nucléaires. Mais c'est complètement irréaliste. Personne n'est prêt à désarmer en ce moment. Si nous ne parvenons pas à organiser une dissuasion nucléaire en Europe indépendamment des Etats-Unis, nous nous rendrons vulnérables au chantage. En ce sens, si nous ne voulons pas nous soumettre au Kremlin et à d'autres puissances nucléaires potentiellement hostiles comme l'Iran, nous n'avons pas d'autre choix que d'investir dans une dissuasion européenne commune. Stegner : Vous faites comme si nous étions sans défense. Mais nous ne le sommes pas. Bien au contraire : la région de la mer Baltique et l'OTAN ont été renforcées par l'adhésion de la Finlande et de la Suède. La Russie ne s'y attendait pas. Jusqu'à présent, Poutine n'a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre en Ukraine, malgré des sacrifices considérables au sein de sa propre population. L'idée que, s'il le voulait, il serait demain à Berlin avec ses troupes me semble complètement irréaliste. Nous devons pouvoir nous défendre, mais cela ne signifie pas que nous devons nous lancer dans une course à l'armement. Cela consommerait les ressources nécessaires pour résoudre les véritables problèmes : La faim, les guerres civiles, la destruction de l'environnement et les mouvements de fuite. Le monde ne souffre pas d'un manque d'armes. Benner : Je trouve curieux que des voix comme la vôtre, qui ont toujours été très critiques à l'égard des Etats-Unis et de l'OTAN, misent aujourd'hui sur eux avec autant de bonne foi. En outre, il est possible que Poutine soit demain à Vilnius. Il y a déjà une brigade allemande en Lituanie aujourd'hui, et nous serions alors en guerre. Je ne suis pas si sûr que nous soyons si bien équipés pour cela. Mais il s'agit surtout de savoir comment nous organiserons la dissuasion si les États-Unis ne la fournissent plus. Parlez-en aux Sud-Coréens. Ils ont très peur que Trump conclue un accord avec la Corée du Nord en passant par-dessus leur tête. Ils parlent ouvertement du fait qu'ils devraient alors poursuivre une option nucléaire. Il en va de même pour la Turquie, l'Arabie saoudite et d'autres pays. Thorsten Benner, 51 ans, politologue, est directeur du Global Public Policy Institute (GPPi) à Berlin. Ralf Stegner, 65 ans, au Bundestag depuis 2021, est un spécialiste de la politique étrangère et un homme de gauche profilé au sein du SPD. Stegner : Je ne suis certainement pas un partisan de Donald Trump, mais je ne suis pas aussi pessimiste que vous. Les Américains ont des intérêts. Il ne peut pas être dans l'intérêt des Etats-Unis que la Russie conquière l'Europe. Nous sommes bien trop importants pour cela, y compris sur le plan économique. Et c'est pourtant l'inverse : nous perdrons de l'importance en tant que puissance économique si nous consacrons toujours plus de ressources à l'armement plutôt qu'aux infrastructures, aux technologies d'avenir et à la modernisation de notre pays. Je pense que les Allemands ont une relation névrotique avec les États-Unis : nous avons constamment peur qu'ils s'éloignent de l'Europe et s'orientent vers l'Asie, et qu'alors le parapluie nucléaire disparaisse également. Ce débat n'est pas nouveau, il existe depuis de nombreuses années. Jusqu'à présent, le parapluie est toujours là. Benner : J'espère que vous avez raison dans votre hypothèse, mais je ne serais pas aussi optimiste. Friedrich Merz l'a très bien décrit : Nous ne pouvons pas être sûrs de la stabilité de l'OTAN. Trump ne cesse de souligner qu'il y a un océan entre l'Europe et les États-Unis. Il ne dit pas cela sans raison. Il croit que les Etats-Unis ne dépendent pas de l'Europe. Nous avons affaire à une administration américaine qui ne semble pas se soucier du sort de l'Europe. Stegner : Trump dit beaucoup de choses quand la journée est longue. Mais il n'est pas l'Amérique. Il y a les Etats fédéraux, une société civile vigilante, des tribunaux. La démocratie américaine a toujours été plus robuste que la nôtre. Elle survivra aussi aux années Trump, même si c'est un remède de cheval. Benner : Nous avons tout de même besoin d'un plan B. Je ne dis pas que le retrait des Américains se fera dans tous les cas. Mais il serait grossièrement irresponsable de ne pas s'y préparer. Il y a deux puissances nucléaires en Europe, la France et la Grande-Bretagne. Il faudrait essayer d'organiser la participation nucléaire au niveau européen. Pas seulement avec l'Allemagne, mais aussi avec la Pologne, l'Italie et peut-être aussi l'Espagne. Le président polonais Duda a exprimé son intérêt à cet égard. ZEIT : Le politologue Herfried Münkler s'est prononcé pour une « valise commune avec un bouton rouge » qui « se déplace entre les grands pays de l'UE ». Est-ce là votre modèle ? Benner : Je pense que c'est une illusion. Cela ne viendra pas. « Le premier qui tire est le deuxième qui meurt ». ZEIT : Qui devrait alors ordonner l'intervention en cas d'urgence ? Ursula von der Leyen ? Benner : La décision finale revient aux puissances nucléaires, c'est-à-dire à la Grande-Bretagne et à la France. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans le cas des Etats-Unis. Mais l'Allemagne serait impliquée dans le processus de décision dans le cadre de la participation nucléaire. Il y aurait un groupe de planification nucléaire, les autres États membres pourraient être représentés par le président du Conseil ou le représentant de l'UE pour les affaires étrangères. Ce serait une solution réaliste. Et bien sûr, nous devrions participer aux coûts de la dissuasion. L'alternative serait une bombe allemande, et je pense que nous sommes d'accord pour dire que ce serait la pire option pour le moment, pour des raisons politiques et pratiques. Stegner : Je pense qu'une guerre nucléaire ne serait déclenchée que par des fous. Celui qui tire le premier est le deuxième à mourir. C'est en effet la logique de la terreur. Et quel que soit le jugement que l'on porte sur Poutine, je ne pense pas qu'il soit fou. De plus, il n'y a pas que la Russie. La Chine n'a aucun intérêt à une escalade nucléaire. Nous devrions entamer un dialogue avec les Chinois au lieu d'armer l'Europe avec des armes nucléaires. Mon souci est plutôt que la diplomatie soit de plus en plus assimilée à la soumission et à l'apaisement. Nous devrions à nouveau parler davantage de sécurité commune et de coopération économique, au lieu de laisser les conflits s'aggraver dans le monde. Ma génération est la première à avoir été élevée en Allemagne dans la prospérité et la paix. Si nous nous orientons uniquement vers la logique militaire, elle sera aussi la dernière. Nous ne devons pas laisser faire cela ! Benner : Nous sommes d'accord lorsqu'il s'agit d'initiatives de désarmement. L'Allemagne en a fait la promotion ces dernières années. Mais les propositions sont tombées dans l'oreille d'un sourd parmi les grandes puissances. Tout le monde y est pour quelque chose : les Etats-Unis sous Trump lors de son premier mandat, le gouvernement russe qui a violé de nombreux traités, et la Chine qui mise sur un armement nucléaire massif. L'objectif de la Russie est de soumettre le continent européen à sa volonté d'hégémonie. Est-ce une escalade que d'essayer de compenser la disparition de la garantie de sécurité américaine ? Je ne pense pas. C'est plutôt un coup d'arrêt à la demande de soumission que Moscou formule à l'égard du reste de l'Europe. Et vis-à-vis des Américains, on montrerait ainsi que l'on a compris la gravité de la situation ZEIT : Monsieur Stegner, Friedrich Merz s'est également prononcé pour une solution européenne en matière de dissuasion nucléaire. Il y aura probablement bientôt des négociations de coalition. Pensez-vous que la CDU/CSU et le SPD puissent s'entendre sur cette question ? Stegner : Je n'ai pas la moindre imagination pour imaginer que les sociaux-démocrates puissent s'engager dans un tel plan. Cela nous ramène tout de même à Franz Josef Strauss et aux années 1950. C'est pourtant clair : nous devons renforcer nos alliances et notre capacité de défense. C'est ce que nous avons fait avec le fonds spécial pour la Bundeswehr. Nous renforçons notre présence sur le flanc est de l'OTAN en Lituanie. Nous devons également coopérer le plus étroitement possible avec la France et la Grande-Bretagne. Mais il faut aussi considérer la situation en Europe avec réalisme. En Italie, c'est une post-fasciste qui gouverne avec Giorgia Meloni, nous avons Marine Le Pen en France et Viktor Orbán en Hongrie. Le nationalisme et le populisme de droite partout, voilà les véritables problèmes. Benner : Bien sûr, on peut argumenter : Peut-être que dans quelques années, Marine Le Pen sera au pouvoir en France et Nigel Farage en Grande-Bretagne, et que ce sera la fin de la dissuasion commune. Mais dans ce cas, il ne resterait déjà plus que la bombe allemande. Certes, nous devrions garder en réserve, au cas où, les capacités scientifiques et technologiques de base pour poursuivre un projet de bombe nucléaire allemande, ce que l'on appelle la latence nucléaire. Mais aujourd'hui, nous devrions poursuivre une option européenne, même si elle est liée à des incertitudes. En outre, je ne pense pas qu'il soit exclu de trouver un accord avec une France dirigée par Le Pen, afin de maintenir un arrangement de défense commun. Stegner : Que des arrangements avec des extrémistes de droite puissent être dans notre intérêt dépasse mon imagination. Je préfère m'en remettre à la stabilité de la démocratie américaine. J'ai été plus effrayé par ce qui s'est passé il y a quatre semaines au Bundestag allemand. Sous la houlette d'un homme politique conservateur qui s'apprête à devenir chancelier et qui a fait cause commune avec l'AfD. Benner : Vous voulez sérieusement mettre sur le même plan une erreur tactique de Friedrich Merz au Bundestag et le plus grand bouleversement de l'alliance occidentale de l'après-guerre ? Stegner : Ce n'est pas seulement une erreur tactique de coopérer avec des extrémistes de droite. Il s'agit également de la question de la stabilité d'une démocratie. Les Américains ne sont pas tombés dans le fascisme après la crise économique mondiale, il n'y a pas de tradition d'État autoritaire là-bas. C'est différent dans certains pays européens. Et cela m'inquiète. Benner : Je suis d'accord : le plus grand danger pour notre démocratie vient de l'intérieur. Mais une disparition de la garantie de sécurité américaine et une implosion de l'alliance transatlantique ne peuvent pas nous laisser indifférents. Stegner : Mais nous ne devrions pas non plus faire d'hyperventilation politique.
  9. L'industrie nucléaire espagnole appelle à repenser la politique de sortie du nucléaire https://www.world-nuclear-news.org/articles/spanish-nuclear-industry-calls-for-rethink-of-phase-out-policy Des entreprises représentant l'industrie nucléaire espagnole ont signé un manifeste appelant à l'exploitation à long terme des centrales nucléaires du pays. Selon les plans actuels, les réacteurs nucléaires espagnols devraient tous fermer d'ici à 2035. Les sept réacteurs nucléaires en activité en Espagne - Almaraz I et II, Ascó I et II, Cofrentes, Trillo et Vandellós II - produisent environ 20 % de l'électricité du pays. Selon les plans de sortie du nucléaire du pays, approuvés en 2019, quatre réacteurs devraient fermer d'ici à la fin de 2030, tandis que les trois réacteurs restants fermeront d'ici à 2035. Le manifeste, signé par 32 entreprises, dont Empresarios Agrupados-GHESA (EAG), Framatome, GDES, GE Vernova, IDOM et Westinghouse, indique : « Nous demandons instamment l'ouverture d'un dialogue et la renégociation de l'accord de 2019 sur la fermeture progressive des centrales nucléaires. Cet accord a été conclu dans un contexte industriel, géopolitique, social et économique très différent de la réalité d'aujourd'hui. « Notre réseau industriel ne doit pas voir sa compétitivité réduite par la décision de fermer les centrales nucléaires à partir de 2027, en commençant par celle d'Almaraz, sans avoir au préalable assuré une alternative viable impliquant toutes les sources d'énergie sans CO2. » Les signataires demandent au gouvernement espagnol et aux autorités compétentes de réviser le plan national intégré pour l'énergie et le climat afin d'y intégrer des mesures garantissant la continuité de l'énergie nucléaire. « Cette source d'énergie doit être reconnue comme fiable, efficace et compétitive, avec de faibles émissions de carbone, et doit bénéficier d'un traitement équitable pour encourager les investissements », affirment-ils. Les entreprises affirment que la prolongation de l'exploitation des centrales nucléaires espagnoles « garantirait la durabilité de notre système énergétique de plus en plus exigeant, sans compromettre la sécurité de l'approvisionnement ou l'expansion des infrastructures renouvelables. En outre, cela renforcerait l'indépendance géostratégique vis-à-vis des autres pays ». Cependant, le manifeste note que pour y parvenir, « il est crucial de garantir la viabilité économique des centrales nucléaires, en mettant l'accent sur la charge fiscale excessive imposée au secteur ». Les centrales nucléaires espagnoles ont été modernisées et sont capables de fonctionner pendant de nombreuses années encore, « jusqu'à 60, voire 80 ans, conformément aux tendances mondiales ». Le document souligne que l'industrie auxiliaire qui soutient le secteur nucléaire espagnol génère près de 20 000 emplois stables et hautement qualifiés, notamment dans les sociétés d'ingénierie, les fabricants de composants et les services d'appui. « Le démantèlement prématuré de ces infrastructures porterait un coup économique et social irréparable aux régions où elles sont implantées. « La fermeture prématurée des centrales nucléaires aura un coût environnemental et économique élevé, affectant les citoyens et détruisant des milliers d'emplois dans l'industrie et les secteurs associés. En outre, elle entraînera une perte irréparable de ressources technologiques et de capital humain, ce qui affaiblira la capacité du pays à maintenir une infrastructure énergétique compétitive et durable ». Au début du mois, la session plénière du Congrès espagnol a approuvé une proposition demandant au gouvernement de mettre en œuvre une série de mesures qui annuleraient la décision du pays de sortir progressivement de l'énergie nucléaire. La proposition, présentée par le parti populaire de droite, a été adoptée le 12 février par 171 voix pour, 164 contre et 14 abstentions.
  10. Le coût des six futurs EPR2 d'EDF pourrait s'élever jusqu'à 100 milliards d’euros https://www.usinenouvelle.com/article/la-facture-des-six-futurs-epr2-de-edf-pourrait-couter-jusqu-a-100-milliards-d-euros.N2227847?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_la-matinale&email=2067076180&idbdd=56566 Alors qu’EDF devait fournir, fin 2024, le nouveau devis pour la construction des trois paires d’EPR2, l’échéance est maintenant repoussée à la fin 2025, le temps de se mettre d’accord avec l’État. Une facture à «moins de 100 milliards d’euros» est maintenant évoquée par Bercy. EDF réclame du temps pour l’optimiser. La tension monte entre EDF et l’État sur le financement des six premiers EPR2. EDF a en effet du mal à faire passer un devis qui friserait maintenant «les 100 milliards d’euros», comme l’a évoqué Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, sur Sud Radio le 18 février. C’est près de 20% de plus que le dernier chiffrage provisoire, de fin 2023, qui était de 67,4 milliards d'euros, soit 79,9 milliards d’euros de 2024, avait réévalué la Cour des comptes dans son dernier rapport sur l’état de la filière EPR, publié en janvier 2025. On ne sait pas si le ministre parlait d’un coût avec ou sans les frais financiers. Ces derniers dépendent directement de la durée des chantiers, qu’EDF cherche à réduire à 70 mois à partir du premier béton. Cela nécessiterait que des pans entiers du génie civil soient préfabriqués, ce qui enfle considérablement les devis. Des devis qu’EDF a fait établir, mais n’a pas rendus publics fin 2024, comme promis à l’État et aux parlementaires. «Nous avons à date des devis de coûts sur l’EPR2 qui sont suffisants en précision pour réaliser le montage financier du projet», assure pourtant Luc Rémont. Mais ces devis doivent encore être «affinés dans les mois qui viennent, jusqu’à la décision finale d’investissement qui, elle, se situe au deuxième semestre 2026 environ», précise le PDG d’EDF. Il faudrait maintenant attendre fin 2025 pour avoir un chiffrage ferme du devis. Construire plus vite pour limiter les frais financiers Contrairement à la demande du gouvernement, qui voulait une idée précise du coût et des délais de construction pour établir le mode de financement, Luc Rémont explique qu’il veut avancer en parallèle le «travail d’optimisation» du devis et la «recherche de l’équilibre financier» du projet. «C’est un assemblage de trains dans lequel les wagons arrivent in fine ensembles. On ne met pas les wagons en série, sinon, là, on prendrait vraiment du retard. À la fin, le train part tout assemblé. Pour l’instant, on assemble les wagons un par un. On rassemblera l’ensemble des éléments au moment de la décision finale d’investissement.» Hors inflation, il reste encore plusieurs inconnues dans les contenus des «wagons» dont parle Luc Rémont. Sur le wagon génie civil, EDF a eu un premier devis d’Eiffage pour la paire d’EPR2 de Penly (Seine-Maritime), dont le premier béton est maintenant prévu pour 2028. Sa durée de construction prévue est de 105 mois. L'entreprise publique ne pouvait pas inclure la préfabrication d’éléments, décidée fin 2024 pour tenir les 70 mois. A-t-il été revu ? Un seul et même devis sera-t-il négocié pour les 6 EPR2, afin d’optimiser les coûts de fabrication des modules préfabriqués ? Ou uniquement pour les quatre suivants à Gravelines (Nord) et Bugey (Ain) ? Et avec qui ? Ce choix pèsera lourdement sur la facture finale. Des devis qui explosent Le wagon électrotechnique est, lui, loin d’être prêt à partir. Le design de détail des parties électronucléaires n’a débuté qu’à l’été 2024, les plans de conception ayant été fini en retard et donc il est trop tôt pour avoir un chiffrage de cette partie. D’autant que, cette fois, EDF ayant appris de ses erreurs sur les chantiers de Flamanville (Manche) et surtout d’Hinkley Point C, au Royaume-Uni, il n’est pas question de démarrer la construction sans avoir achevé les plans de détail, au moins à 75%. Les wagons des grands équipements sont en revanche normalement sur les rails. EDF a déjà passé commande à sa filiale Framatome des cuves, couvercles et générateurs de vapeur des deux EPR de Penly. Et c’est Arabelle Solutions, son autre filiale, suite au rachat de l’activité GE Steam Power, qui va fournir les turboalternateurs géants et se prépare à les produire en série. Grâce à la loi d’accélération du nouveau nucléaire, les wagons des autorisations administratives et environnementales devraient être faciles à raccrocher. Reste celui des compétences. Pour construire les six EPR2, la filière doit embaucher 100000 personnes en 10 ans, dont 65000 emplois industriels souvent sous tension. Or, la filière manque de visibilité, observe la Cour des comptes, avec un planning de construction déjà décalé de deux ans à Penly. On parle maintenant d’une mise en service du premier EPR2 de Penly plutôt en 2038-2040, au lieu de 2035 annoncé initialement. A voir si EDF arrivera bien à raccrocher tous les wagons EPR2 d’ici à 2026.
  11. Réponse en dessous du : Deputy Head of Marketing & Sales for Gripen, Saab AB
  12. Intérêt pour les projets navals néerlandais - interview du commandant de la marine belge https://premium.marineschepen.nl/interesse-in-nederlandse-marineprojecten-interview-commandant-belgische-marine/ Entretien avec l'amiral divisionnaire Tanguy Botman, commandant de la marine belge. Après avoir été reçu dans son bureau d'Evere, près de Bruxelles, où se trouve l'état-major de la Défense belge, l'amiral Botman nous emmène immédiatement voir les nouvelles frégates belges et néerlandaises. Certes, il s'agit d'une maquette d'un mètre de long dans une vitrine. La Belgique en commande désormais trois : la commande prévue de deux frégates sera augmentée d'une frégate, écrit le nouveau gouvernement belge dans son accord de coalition. C'est une bonne nouvelle, estime M. Botman. « Deux frégates, c'est vraiment insuffisant. Avec trois frégates, nous faisons déjà un pas en avant », a-t-il déclaré. « Trois est le minimum nécessaire pour déployer en permanence une frégate pour la défense collective. C'est l'une des principales missions de la marine belge aujourd'hui. « La marine doit préparer des unités pour le compte du gouvernement en vue d'un déploiement mondial. Elle a trois missions essentielles. La première est de contribuer à la défense collective. Nous devons préparer ce retour. Le monde est devenu instable, nous devons donc nous préparer à faire face aux nouvelles menaces et conditions. Cela signifie que nous devons être plus robustes, plus réactifs et plus crédibles ». Un nouveau plan est nécessaire « Le sentiment d'urgence existe dans le monde de la sécurité et de la défense », répond-il à notre question de savoir si la société belge en est consciente. « Il y a 30 ans, le mur de Berlin est tombé, 30 ans d'économies dans la défense. Le sentiment d'urgence n'a pas encore pénétré l'homme de la rue, mais il évolue progressivement à la lumière des changements géopolitiques actuels. Nous devons nous préparer à redevenir plus robustes, à faire face à une opposition d'égal à égal. Mais c'est aussi la société dans son ensemble qui doit devenir plus résiliente. Être capable de repousser les menaces maritimes est une chose, mais il y a aussi une menace cybernétique et hybride ». M. Botman estime donc qu'une nouvelle vision stratégique et un nouveau plan d'investissement s'imposent. « La vision stratégique et le plan STAR constituaient une première étape. Ce plan a été signé le lendemain de l'invasion russe de l'Ukraine, nous devons donc absolument le renforcer et l'étendre si nécessaire. » La cécité des mers « La deuxième mission clé est de contribuer à la sécurité collective, avec des opérations de maintien de la paix », a-t-il poursuivi. « La troisième consiste à protéger les ressortissants belges dans le monde entier. La marine peut y contribuer en se déployant dans des zones de crise ou sur des routes maritimes d'importance stratégique. M. Botman souligne qu'il existe en Belgique une certaine « cécité à l'égard de la mer » ; l'importance de l'espace maritime, et donc de la marine, est souvent sous-estimée. « Nous savons tous que la Belgique n'est pas un pays d'industrie lourde ou d'agriculture extensive ; le commerce, la logistique et le secteur des services sont bien plus importants. On entend parfois dire que lorsque le port d'Anvers est fermé, 15 jours plus tard, c'est la révolution à Paris. C'est peut-être exagéré, mais c'est révélateur de l'importance de notre secteur. Jacques Vandermeiren, PDG du port d'Anvers-Bruges, a déclaré lors de la réception du Nouvel An de la défense que les ports d'Anvers et de Zeebrugge contribuent à 4,5 % du PIB. La marine doit donc protéger les intérêts maritimes de la Belgique ». Il y a aussi la flotte marchande belge. « En termes d'investissement par habitant, la Belgique possède la plus grande flotte marchande au monde », a déclaré l'amiral. Le nombre de navires ayant des intérêts belges dépasse les deux cents. En principe, tous ces navires méritent la protection de la marine belge en cas de besoin. « Mais nous ne pouvons pas être partout », précise l'amiral Botman. Trois nouvelles frégates Pour défendre les intérêts belges à distance, elle s'appuie sur les frégates. « C'est le plus petit type de navire qui peut être déployé dans tout le spectre de la violence (y compris le niveau de violence le plus élevé) », ajoute M. Botman. « Cela signifie que nous disposons d'un outil intéressant, mais surtout pour les décideurs politiques, à la fois pour envoyer des signaux diplomatiques et pour prendre des mesures efficaces. Les intérêts maritimes doivent être protégés partout dans le monde, à proximité et au loin. L'opération Aspides en est un bon exemple ». Au cours de l'opération Aspides, des navires de guerre de plusieurs pays européens protègent les navires marchands traversant la mer Rouge, attaqués par les rebelles houthis au moyen de drones et de missiles. La frégate belge Louise-Marie a également participé à la mission. Les frégates sont les premières d'une série de quatre capacités navales, a souligné M. Botman. « Les frégates actuelles sont remplacées par de nouvelles, construites par l'entreprise néerlandaise Damen et en coopération avec les Pays-Bas. Il est clair, cependant, que nous devons encore renforcer cette capacité. Nous devons penser à l'avenir. M. Botman revient régulièrement sur cette approche en trois volets. Il s'agit d'une règle consacrée par les marines du monde entier : avec trois navires, on peut avoir un navire en opération toute l'année, un navire pour la formation et l'entraînement et un navire en maintenance. Ce dernier point, en particulier, prend beaucoup de temps, souligne l'amiral. Un navire en maintenance majeure doit être presque entièrement démonté. En outre, il faut également beaucoup de temps pour rassembler l'équipage, le former et, par la suite, toujours le préparer à de nouvelles missions. Au total, il peut s'écouler jusqu'à 2,5 ans entre le début de l'entretien majeur et le moment où une frégate est à nouveau pleinement opérationnelle. Selon M. Botman, il est donc essentiel pour les opérations de la marine d'adopter une approche à trois volets pour les frégates et la capacité de patrouille. « Par comparaison, la marine néerlandaise achètera quatre frégates pour la lutte anti-sous-marine (frégates ASW, dont la Belgique commandera désormais trois, ndlr) et dispose également de quatre frégates de défense aérienne et de commandement qui assurent la défense anti-aérienne ». Capacité de lutte contre les mines Outre le remplacement des frégates, une deuxième capacité majeure de la marine belge est également promise à des années passionnantes : En effet, la Belgique, comme les Pays-Bas, a commandé six nouveaux navires de lutte contre les mines, conçus pour déminer à l'aide de drones volants, navigants et plongeants. « En Belgique, c'est important parce que nous avons plusieurs ports qui jouent un rôle énorme dans notre économie. L'accès maritime à nos ports doit toujours être préservé. Anvers, Zeebrugge, Ostende, Gand, Liège, leur accès ne doit pas être bloqué par des mines. C'est pourquoi il y a le projet rMCM, l'acquisition des nouveaux navires de lutte contre les mines, sous la direction de la Belgique ». « Récemment, la quille a été posée pour le septième navire des 12, le Liège. Le programme se déroule donc sans encombre et nous serons en mesure de déployer les premiers navires dès l'année prochaine », a confirmé M. Botman. L'amiral belge complète les capacités maritimes de la Belgique par la surveillance côtière, assurée par les patrouilleurs Castor et Pollux et le point de croisement d'informations maritimes (MIK) de Zeebrugge. Cette capacité est également en cours d'extension : « Un troisième patrouilleur a été commandé, de sorte que nous passons ici aussi à une approche tripartite. En outre, un projet est en cours pour développer le MIK afin de recueillir et d'exploiter davantage d'informations ». Protection des ports Enfin, la quatrième et dernière capacité, également en cours de construction, est la protection des ports. « La reconstitution des fusiliers marins en est la première étape. L'objectif est de défendre le dernier tronçon d'accès maritime jusqu'au port, en protégeant toutes les activités logistiques. Ensuite, c'est à l'armée, à l'aviation ou aux acteurs civils de prendre en charge la protection de l'environnement portuaire et des voies terrestres. Chacun joue son rôle ; la marine est un élément de la défense ». Cette capacité de protection portuaire n'en est qu'à ses débuts, mais l'expansion va bon train, les candidats sont nombreux. Nous cherchons également à nous former partout, sur le territoire national et à l'étranger. J'ai récemment rencontré les premiers fusiliers marins qui sont en formation aux Pays-Bas, à l'escadron de la flotte de la marine. Cette formation dure quatre mois et ils la suivent intégralement, comme un soldat néerlandais de la FMS. Mais nous poursuivons également des collaborations avec la France ou l'Allemagne, le Seebataillon ». Botman précise que les fusiliers marins ne deviendront pas un corps de marines : « Des marines ou des forces spéciales, c'est un pas de trop. Les fusiliers marins seront chargés de la protection de la force maritime des ports, des navires, etc. Mais rien ne nous empêche d'accomplir des tâches de soutien au régiment d'opérations spéciales (SOR). Et ceux qui ont cette ambition peuvent toujours passer au SOR ». Protéger les infrastructures critiques Il indique également que la Belgique doit de toute urgence accorder plus d'attention à la protection des infrastructures critiques en mer du Nord. « Pour ce faire, nous devons investir davantage dans des systèmes modernes. L'industrie belge spécialisée peut être mise à contribution pour développer ces systèmes, afin de surveiller en permanence les infrastructures critiques en mer du Nord. C'est un aspect de plus en plus important, et il le deviendra. « Il n'y a pas longtemps, par exemple, nous avons testé les systèmes de protection du point d'interconnexion d'Elia. C'est là qu'arrive 1 gigawatt, ce qui équivaut à un réacteur nucléaire. Ces câbles sont de plus en plus importants. Avec notre patrouille côtière, nous pouvons améliorer notre connaissance de la situation, les MCM peuvent surveiller le terrain et les frégates peuvent dissuader d'éventuels adversaires. » « Mais les frégates ne sont pas prévues pour opérer au large de nos côtes, et que se passe-t-il si elles sont déployées ailleurs dans le cadre de missions de l'OTAN, d'opérations comme Aspides ? Le renforcement des capacités des frégates en est une partie, mais nous devons également développer, en coopération avec nos entreprises, des systèmes capables de surveiller le sol de manière totalement indépendante. Cela doit également se faire en collaboration avec les institutions partenaires régionales et nationales. Chacun doit être en mesure de connaître sa contribution à la protection et à la résilience à son niveau. C'est pourquoi nous travaillons avec des partenaires pour développer des systèmes permettant d'accomplir cette tâche de manière autonome. Pour nos propres eaux territoriales et notre ZEE (zone économique exclusive), il s'agit d'une compétence régionale ; en haute mer, ce genre de chose se fait en coopération internationale, avec nos partenaires de l'OTAN ». MSS La défense aérienne ou la protection de notre pays et de son infrastructure contre les missiles et les drones redevient également d'actualité et importante, notamment dans l'environnement maritime. À cette fin, la marine belge s'intéresse explicitement au projet néerlandais Multifunctional Support Ships (MSS). Ces navires sont basés sur une conception commerciale de Damen et peuvent être utilisés pour différentes tâches. Par exemple, avec les frégates, ils peuvent servir de lanceurs de missiles supplémentaires, lancer des munitions en attente, contribuer à la guerre électronique, mais aussi surveiller le trafic maritime et la mer du Nord. Les frégates seront dotées d'un équipage réduit et seront relativement peu coûteuses. M. Botman confirme que le dossier est également suivi de près par la Belgique. « Toutefois, pour l'instant, il s'agit encore d'un train d'idées, l'achat de ces appareils étant une décision politique. Mais nous suivons les systèmes, nous discutons avec la marine néerlandaise et nous voyons si l'industrie belge peut être utilisée pour développer des choses qui pourraient être utiles dans ce domaine. Des entreprises comme GeoXYZ, dotOcean ou Exail Robotics Belgium pourraient jouer un rôle dans ce domaine. Les navires sont modulaires, nécessitent peu d'équipage et peuvent être utilisés pour protéger les ports ou les infrastructures maritimes. C'est un peu comme le fidèle drone d'un avion, mais en mer. Vous avez toujours besoin de personnes d'un autre navire ou de la terre pour le guider. Les drones sont utilisés de manière intensive en Ukraine, et nous travaillons à leur développement afin de pouvoir les utiliser à l'avenir. CSS, ATS et marines Mais le MSS n'est pas le seul projet néerlandais que la Belgique suit de près. Dans le cadre de l'Amirauté Benelux et de la coopération belgo-néerlandaise, la Belgique peut échanger de nombreuses informations avec les Pays-Bas. En tant que commandant de la marine belge, M. Botman est lui-même adjoint de l'Amirauté Benelux, ce qui lui permet de participer aux importants conseils de concertation. « D'autres projets, tels que le Combat Support Ship, les navires de transport amphibie et la transformation du corps des Marines, sont également à l'étude. Botman ferme cependant une porte : « Un sous-marin est une capacité fantastique, mais ce n'est pas réaliste pour le moment. Nous ne disposons pas de la base de soutien en Belgique, mais nous n'avons pas non plus la capacité en personnel au sein de la marine. En revanche, les drones sous-marins pourraient s'avérer utiles. Ils existent déjà et pourraient jouer un rôle important. Nous nous dirigeons de plus en plus dans cette direction. Il serait peut-être possible d'acheter quelque chose de ce genre à court terme, mais on est encore loin d'un sous-marin habité. Cela coûte cher, nécessite beaucoup de personnel et de formation. Mais je ne dis pas que ce impossible à long terme ». BeNeSam « Nous continuons à voir comment nous pouvons soutenir, aider les Pays-Bas et fournir des membres d'équipage. C'est l'avantage de la coopération », explique l'amiral. Il souligne toutefois certains obstacles qui s'opposent encore à l'approfondissement de BeNeSam. « Le déploiement de notre marine est déterminé par le gouvernement, et les visions des gouvernements belge et néerlandais ne seront pas nécessairement toujours les mêmes. L'échange de données est également très sensible et reste souvent national. Il y a aussi les cadres juridiques nationaux et la gestion du personnel. « La langue est de moins en moins un problème, grâce à l'intelligence artificielle. Nos gens peuvent être formés par un Néerlandais, mais obtenir immédiatement des sous-titres en français. Il est vrai que les Pays-Bas jouent la Ligue des champions, ce qui n'est pas encore le cas de la Belgique. Les Pays-Bas auront toujours la plus grande marine, seront toujours le plus grand frère. Mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas contribuer ». Le commandant de la marine a précisé qu'aujourd'hui, cette coopération va déjà très loin, et même plus loin. « Il arrive que des soldats belges, souvent des officiers d'état-major, embarquent à bord d'un navire néerlandais. Cela se produit lorsque les Pays-Bas manquent d'une spécialité que nous possédons. Tout le monde reçoit la même formation, c'est donc possible ». Les escadrons de l'OTAN en mer Baltique en sont un exemple aujourd'hui : le SNMCMG1, l'escadron de lutte contre les mines, est dirigé par le capitaine de frégate belge Erik Kockx, qui est embarqué à bord du navire hydrographique néerlandais Zr.Ms Luymes. Botman rapporte que la Belgique adopte également de plus en plus les coutumes et traditions néerlandaises. Ainsi, on ne parle plus de Kajuit, mais d'une Hut, et les sous-officiers bénéficieront eux aussi de hut individuelles. « Nous allons tout simplement adopter le livre néerlandais. Mais une fusion est presque irréalisable, car c'est toujours la politique qui décide du déploiement ». Le défi du personnel Outre l'intégration de systèmes entièrement nouveaux, la marine belge est confrontée à d'autres défis majeurs : le manque de personnel, la formation des futures recrues aux nouvelles techniques et la préparation à la guerre en mer du Nord. « Aujourd'hui, la marine emploie environ 1 300 personnes. D'ici 2030, nous devrons atteindre 2 100, 2 200 personnes pour pouvoir utiliser toutes les capacités. Il y a beaucoup de candidats, il y a beaucoup d'appétit », explique M. Botman. Les recrutements se font dans toutes les catégories, y compris les civils de la Défense et les réservistes. « La réserve est une priorité pour la Défense, mais elle l'est depuis longtemps pour la Marine. Nous avons un système qui nous permet d'absorber un grand nombre de réservistes. Récemment, un de nos réservistes a embarqué pour deux mois à bord d'un navire d'état-major italien, qui a servi de navire de commandement pour l'opération Aspides. Un autre partira bientôt pour Wiesbaden, d'où est coordonnée l'aide à l'Ukraine, en tant que spécialiste naval. Je pense que c'est vraiment l'avenir pour pouvoir faire une gestion moderne du personnel ». Il faut également recruter et surtout former davantage de personnel militaire à temps plein. « Le défi de l'avenir est d'être en mesure d'assurer nous-mêmes l'ensemble de la formation, ou du moins à proximité de nos unités. À cette fin, nous voulons coopérer avec les écoles supérieures, les universités et les cours du soir. Ceux-ci seront en mesure de former des personnes. Nous avons également de bons contacts avec l'Académie maritime d'Anvers. Une expansion à Anvers ? Il souligne qu'une seule base maritime (à Zeebrugge) n'est pas idéale dans cette région. « Si l'on trace un cercle de 360 degrés autour de la base, on ne peut recruter que des crevettes et des poissons dans la moitié de ce cercle. L'autre moitié comprend la Flandre occidentale, où le taux de chômage est faible. En termes de qualité, nous avons besoin de beaucoup de spécialistes, qui doivent également être formés. De nombreuses initiatives sont en cours pour collaborer avec le Service flamand de l'emploi et de la formation professionnelle (VDAB), les entreprises, les écoles, les autres composantes de la Défense et les pays partenaires. Mais la marine regarde plus loin, géographiquement. « Nous avons besoin de plus de casernes, en particulier sur les sites de la Défense », explique M. Botman. Il est clair que nous avons besoin de plus d'emplacements, en plus de la base navale de Zeebrugge et de l'académie navale d'Ostende ». D'autres casernes de la Défense viennent donc à l'esprit dans des régions où la marine n'est pas encore présente, comme à Lombardsijde, où l'armée est présente. Mais c'est surtout Anvers qui semble être une piste intéressante : « C'est une ville maritime importante, il faut aussi rétablir le contact avec elle. Nous devons à nouveau y être présents. Nous avons un projet de développement du Centre de sécurité maritime avancée à Burcht, où nous voulons coopérer avec les différentes entreprises de la région et le port. Si nous sommes bien présents à Anvers, en plus des installations existantes en Flandre occidentale, nous pourrons disposer d'une Marine moderne et décisive à 2030 Le commandant souligne en outre que les ports maritimes directs ne sont pas les seuls à jouer un rôle important : par exemple, le port de Liège, avec environ 20 millions de tonnes de transbordement par an, le plus grand port intérieur belge et le soutien du port d’Anvers. Les ports de Gand et d’Ostende jouent également un rôle majeur dans le commerce par voie maritime. Ceux-ci doivent également être suffisamment protégés en cas de guerre. Botman conclut avec un message clair : « Mon objectif pour les mois à venir est clair : la marine doit être décisive, moderne et novatrice. Elle devra le faire avec tous ses partenaires du monde entier. »
  13. Si vraiment on veux faire chier les américains ... c'est trop loin Saint-Pierre et Miquelon ?
  14. Pendant ce temps la du coté de la Polynésie Française ... La Chine s'assure une présence maritime dans les îles Cook https://www.1news.co.nz/2025/02/22/china-secures-maritime-presence-in-cook-islands/ Un jour après que la Chine a averti que ses trois navires militaires procéderaient à des essais d'armes réelles entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie, les îles Cook ont publié aujourd'hui un accord controversé indiquant que Pékin s'est assuré une présence maritime sur leur territoire. Le protocole d'accord sur l'approfondissement de la coopération dans le domaine de l'économie bleue prévoit une série de partenariats, notamment la construction de ports et de navires, dont beaucoup posent problème du point de vue de la sécurité de la Nouvelle-Zélande, surtout après l'escalade des tensions au cours des dernières 48 heures. Hier, des vols ont dû être détournés lorsque les pilotes commerciaux ont été avertis d'éviter l'espace aérien entre l'Australie et la Nouvelle-Zélande après que des navires chinois ont effectué des exercices à environ 340 milles nautiques au sud-est de Sydney, dans les eaux internationales. Le ministre australien de la défense, Richard Marles, a déclaré à la chaîne ABC que des avions « volaient littéralement à travers le Tasman » lorsque la Chine a commencé ses exercices et qu'ils ont été contraints de se dérouter rapidement. Le protocole d'accord, signé à Harbin, dans le nord de la Chine, le 14 février, prévoit une coopération en matière d'investissement dans les domaines des quais portuaires, de la construction et de la réparation navales, du transport maritime et des bases de pêche en haute mer. Jose Sousa-Santos, professeur agrégé responsable du pôle de sécurité régionale du Pacifique, a déclaré qu'en vertu de cet accord, la Chine accroîtra sa portée stratégique et sa présence dans le Pacifique. « Cela pourrait permettre à la Chine de disposer d'une capacité de réapprovisionnement pour sa marine dans le Pacifique, ce qui faciliterait sa présence et ses actes d'intimidation dans la région, comme l'ont montré les récents exercices de tirs réels dans la mer de Tasmanie », a-t-il déclaré. Anna Powles, professeur associé au Centre for Defence and Security Studies de l'université Massey, a déclaré que le projet d'activités commerciales de la Chine dans les îles Cook a permis de garantir une présence maritime à long terme. « L'infrastructure proposée soutiendra à la fois la flotte de pêche chinoise et potentiellement la flotte de garde-côtes de la Chine qui a étendu ses opérations à l'océan Pacifique... Cela intervient à un moment où la Chine a intensifié les tensions militaires dans la région du Pacifique », a-t-elle déclaré. Le protocole d'accord prévoit la création d'un groupe de travail sur la coopération en matière d'investissement entre les deux gouvernements « afin d'accroître les échanges politiques, de mettre en œuvre les travaux définis dans le protocole et de promouvoir la coopération en matière d'investissement dans l'économie bleue ». En tant que pays frère de la Nouvelle-Zélande, les îles Cook sont tenues par la Constitution de consulter Aotearoa sur tout ce qui touche à la sécurité ou à la défense. Cela n'a pas été le cas. Le patron des services de renseignement néo-zélandais, Andrew Hampton, a déclaré avoir partagé avec le premier ministre des îles Cook, Mark Brown, des conseils et des renseignements en matière de sécurité nationale avant que ce dernier ne se rende en Chine pour signer un certain nombre de partenariats. Le ministre des affaires étrangères, Winston Peters, se trouve actuellement en Arabie saoudite et se rendra prochainement en Chine, où il s'entretiendra avec de hauts responsables chinois, dont son homologue Wang Yi. Memorandum of Understanding Le ministère du commerce de la République populaire de Chine et le ministère des affaires étrangères et de l'immigration du gouvernement des îles Cook (ci-après dénommés « les parties »), mettant activement en œuvre l'initiative mondiale pour le développement et construisant conjointement la route de la soie maritime du 21e siècle pour créer une synergie avec la stratégie 2050 pour le continent bleu du Pacifique, et construisant conjointement une communauté maritime avec un avenir commun, mettant en œuvre le programme national de développement durable des îles Cook Te Ara Akapapa'anga Nui (NSDA) 2020+, et le 14e plan quinquennal chinois (2021-2025) pour le développement économique et social national et les objectifs à long terme jusqu'en 2035, sur la base de la bonne volonté et des besoins des îles Cook et de la Chine. Les parties conviennent de ce qui suit, sur la base de la bonne volonté et des besoins des entreprises des deux pays et des fondements pratiques du renforcement de la coopération dans l'économie bleue, en s'appuyant sur l'Agenda 2020+ de la Commission européenne et sur le 14e plan quinquennal (2021-2025) de la Chine pour le développement économique et social national et les objectifs à long terme jusqu'en 2035 : Article 1 Les parties soutiendront des partenariats de développement mutuellement bénéfiques et approfondiront la coopération pratique dans le domaine de l'économie bleue. Il s'agit notamment d'encourager l'innovation et les moteurs de la croissance durable, en veillant à ce que tout développement soit conforme aux principes de la conservation durable et de la résilience des écosystèmes. Une coopération bilatérale de qualité en matière d'investissement accélérera la mise en œuvre de l'agenda 2030 et favorisera un développement mondial équitable, plus vert et plus sain. Article 2 Les parties renforceront la synergie entre les stratégies et les politiques relatives à l'économie bleue et les principes de durabilité, en encourageant les gouvernements locaux, les organisations industrielles, les instituts de recherche, les institutions financières et les entreprises, à explorer le potentiel de la coopération en matière d'économie bleue par le biais d'évaluations coordonnées des ressources maritimes, de la planification du développement durable et d'initiatives de renforcement des capacités, afin de favoriser conjointement un partenariat d'économie bleue résilient et prospère à l'avenir. Article 3 Les parties encouragent les entreprises à coopérer en matière d'investissement dans l'économie bleue, y compris, mais sans s'y limiter, dans les domaines ou secteurs suivants Mariculture, pêche lointaine, transformation des produits de la mer, etc. Biopharmacie marine, technologie du génie maritime, dessalement de l'eau de mer, industrie du sel marin, etc. Quais portuaires, construction et réparation navales, transport maritime, etc. Tourisme marin et loisirs Programmes de conservation du milieu marin et initiatives de durabilité de l'environnement marin Photovoltaïque, énergie éolienne, énergie marémotrice et autres réseaux de transmission d'énergie propre Exploration et développement des ressources minérales des grands fonds marins. Article 4 Les parties favorisent l'introduction de politiques et de mesures plus pragmatiques et efficaces, encouragent et soutiennent les entreprises à établir conjointement des parcs de coopération économique marine et des bases de pêche en haute mer, et créent des plateformes de coopération en matière d'investissement plus efficaces et plus attrayantes pour les entreprises des deux pays. Article 5 Les parties encouragent les entreprises, conformément aux exigences de la convention des Nations unies sur le droit de la mer, de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, de la convention sur la diversité biologique et des objectifs d'engagement en matière de neutralité carbone, à remplir leurs obligations environnementales, à promouvoir la conception écologique, l'approvisionnement écologique, la construction écologique, la production écologique et l'exploitation écologique dans le cadre de la coopération en matière d'investissement dans l'économie bleue, et à faciliter le développement coordonné de l'économie locale, de la société, de la population et de l'environnement écologique marin. Article 6 Les parties encouragent les entreprises à accélérer la transformation verte et à faible émission de carbone, à augmenter les investissements dans les technologies vertes, à promouvoir conjointement l'innovation dans les sciences et technologies marines, les technologies vertes et à faible émission de carbone, et à promouvoir l'application et la transformation des résultats de la recherche scientifique. Article 7 Les parties conviennent d'établir un groupe de travail sur la coopération en matière d'investissement sous l'égide du ministère des affaires étrangères et de l'immigration du gouvernement des îles Cook et du ministère du commerce de la République populaire de Chine, en tant qu'agences d'exécution du présent protocole, afin d'intensifier les échanges de politiques, de mettre en œuvre les travaux définis dans le présent protocole et de promouvoir la coopération en matière d'investissement dans l'économie bleue d'une manière plus pragmatique et plus efficace. Le mécanisme de communication, qui comprend une communication régulière par l'intermédiaire des points de contact principaux établis au sein du haut-commissariat des Îles Cook à Wellington, en Nouvelle-Zélande, et de l'ambassade de la République populaire de Chine à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Article 8 Tout différend relatif à l'interprétation ou à la mise en œuvre du présent protocole sera résolu par des consultations entre les parties, qui s'efforceront de bonne foi de résoudre les divergences par un accord mutuel. Article 9 Le présent protocole entrera en vigueur à la date de sa signature et le restera pendant cinq (5) ans. Chaque partie peut résilier le présent protocole en adressant une notification écrite à l'autre partie trois (3) mois à l'avance. La résiliation du présent protocole n'affecte pas l'achèvement des activités de coopération qui ont été formalisées pendant qu'il était en vigueur. Le présent protocole peut être modifié d'un commun accord entre les parties, formalisé par un échange de communications écrites, précisant la date d'entrée en vigueur de cette modification. Le présent protocole est une déclaration d'intention des parties et n'a pas pour objet de créer des droits et des obligations en vertu du droit international. La mise en œuvre du présent protocole par chaque partie est conforme à son droit interne.
  15. Titus K

    Marine Japonaise

    Le programme de croiseur "ASEV" Japonais https://www.navalnews.com/naval-news/2024/07/japans-mod-unveils-latest-image-of-asev/
  16. Je te suis sur un programme de 4 FDA NG. Par contre contre relancer la production de FREMM pour 2 unités alors que le programme FDI monte enfin en cadence, pas sur que ca vaille le coup ... en plus le signal envoyé pour l'export de FDI est cata
  17. Ils vont peut-être finir par percuter .. Le président polonais Duda a attendu Trump pendant une heure et demie, mais ne lui a parlé que 11 minutes, - Media La rencontre entre Donald Trump et Andrzej Duda dans le Maryland devait commencer à 19 heures, mais elle n'a débuté qu'à 20 h 30, car le président américain a quitté la Maison-Blanche en retard. La conversation a duré 11 minutes, alors qu'elle était censée durer une heure entière. Le comportement de Trump et de son équipe à l'égard de l'Europe est insultant - pourquoi de plus en plus d'hommes politiques européens se rendent-ils en pèlerinage auprès de ce chef de la mafia pour obtenir des miettes de pain ? La Pologne a passé 30 ans à construire sa politique étrangère autour d'une solide alliance avec les États-Unis. Hier, cette fondation s'est fissurée. Andrzej Duda a traversé l'Atlantique pour une rencontre d'une heure avec Trump. Il n'a eu droit qu'à dix minutes. Il ne s'agissait pas seulement d'une mauvaise image. C'était une humiliation. La Pologne s'est positionnée comme l'allié le plus loyal de l'Amérique en Europe. Mais alors que M. Trump est en train de remodeler la politique américaine sur l'Ukraine et l'OTAN, la Pologne n'a eu droit qu'à une minute de son temps. Duda n'a eu aucune offre, aucun rôle clair après avoir refusé de faire partie d'une mission de stabilisation. Pendant ce temps, la France et le Royaume-Uni élaborent des propositions sur l'Ukraine. Ils ont un moyen de pression. Après la réunion, M. Duda et son camp se sont efforcés de la présenter comme un succès. Ils ont cherché des miettes de pain : Les paroles chaleureuses de Trump, une vague mention de la coopération militaire, une éventuelle visite en Pologne. Mais rien de tout cela ne change la réalité. Les paroles de M. Trump étaient chaleureuses, mais ce sont les actes qui comptent. Son équipe exclut l'Ukraine des négociations avec la Russie. Le soutien des États-Unis à l'OTAN semble incertain. Et pourtant, Duda n'a laissé à Washington que des miettes. Pendant des années, la stratégie de sécurité de la Pologne a reposé sur une foi inébranlable dans l'alliance américaine. Cette stratégie est démantelée jour après jour.
  18. Titus K

    Marine Norvegienne

    Un bon signe pour la T26 ? Bon j'imagine que la FDI est aussi en mesure d'accueillir un Merlin ... le sonar 2189 des Merlin est identique au sonar FLASH des NH90 ? (pour l'intégration a SETIS) La Norvège envisage d'acheter des hélicoptères britanniques pour combattre les sous-marins russes https://www.telegraph.co.uk/business/2025/02/22/norway-buy-british-helicopters-to-combat-russian-subs/ Oslo envisage d'acheter des hélicoptères alors qu'elle est aux prises avec la marine de Moscou qui s'affirme de plus en plus La Norvège a discuté de l'acquisition d'une flotte d'hélicoptères de fabrication britannique, le pays scandinave cherchant à renforcer ses défenses contre les sous-marins russes. Ces derniers mois, Oslo s'est entretenu avec le ministère britannique de la défense et le fabricant Leonardo au sujet d'un accord potentiel portant sur l'acquisition de plusieurs AW101, selon The Telegraph. Ces hélicoptères, une version plus récente des Merlin utilisés par la Royal Navy, sont considérés comme l'un des meilleurs chasseurs de sous-marins au monde et sont fabriqués dans l'usine Leonardo de Yeovil, dans le Somerset. L'intérêt de la Norvège pour ces navires est apparu alors que les autorités du pays réfléchissent à la possibilité d'acheter à BAE Systems jusqu'à six frégates britanniques de type 26, qui seraient également utilisées comme chasseurs de sous-marins. Leonardo a confirmé les pourparlers et a révélé que les AW101 étaient présentés avec les Type 26 dans le cadre d'un « package » avec BAE, dans une offre conjointe « team UK ». Ils seraient utilisés pour patrouiller dans les mers de Norvège et de Barents, où Oslo est aux prises avec une marine russe de plus en plus affirmée. Chaque type 26 peut accueillir un AW101, mais il est entendu qu'il faudrait plus d'un hélicoptère par navire pour s'assurer qu'il y en ait toujours un de disponible. Vendredi, Clive Higgins, directeur général de Leonardo UK, a déclaré que l'offre bénéficiait d'un « soutien intergouvernemental ». Il a déclaré : « La Norvège et le Royaume-Uni ont une relation stratégique : « La Norvège et le Royaume-Uni entretiennent des relations stratégiques et nous considérons cette proposition comme une nouvelle opportunité pour nos deux nations d'être plus sûres et plus prospères ensemble. Une flotte de 15 hélicoptères AW101 est déjà en service au sein de l'armée de l'air royale norvégienne et a fait ses preuves en fournissant des services de recherche et de sauvetage 24 heures sur 24, a ajouté M. Higgins. M. Higgins a ajouté : « Si la Norvège choisit l'AW101 pour répondre à ce besoin, elle bénéficiera d'une transition efficace et rentable. Le Royaume-Uni et la Norvège se sont récemment engagés à travailler à un « accord de défense approfondi et ambitieux entre nos deux nations », comprenant une plus grande compatibilité des équipements et une coopération entre les industries. Une source du secteur de la défense a déclaré qu'un accord « navires plus Merlins » serait une aubaine pour l'industrie britannique. Une autre source a ajouté : « Il est nécessaire de disposer d'une capacité de lutte anti-sous-marine, de sorte qu'un partenariat entre les Norvégiens et le Royaume-Uni est tout à fait logique, compte tenu de la menace qui émane du Grand Nord. « L'objectif est d'empêcher les sous-marins russes de pénétrer dans l'Atlantique. En avril dernier, le Telegraph a révélé que la Norvège envisageait d'acheter des frégates de type 26. Elles sont fabriquées par BAE à Glasgow, où l'entreprise est en train de construire huit navires pour la Royal Navy. La Norvège est en train de décider quelles frégates acheter et a déclaré qu'elle souhaitait en acquérir au moins cinq, avec une option pour six. BAE est considéré comme le favori et, en décembre, les ministres ont confirmé que l'entreprise avait été retenue parmi les quatre derniers soumissionnaires de la compétition norvégienne. Il n'est pas clair si un éventuel achat de Merlin serait conditionné à la victoire du Type 26 dans la compétition pour les frégates. Ces hélicoptères sont principalement utilisés par la Royal Navy pour la chasse aux sous-marins et peuvent, par paire, déployer des bouées acoustiques pour détecter l'emplacement de leur proie sous l'eau. En 2021, deux Merlin ont utilisé ces dispositifs pour rechercher un sous-marin russe qui suivait le groupe d'intervention du porte-avions HMS Queen Elizabeth lors de son passage en Méditerranée orientale. Les aéronefs sont également équipés de mitrailleuses polyvalentes, de missiles antinavires, de torpilles à tête chercheuse, de grenades sous-marines et de roquettes, selon la marine. Les Merlin peuvent également être utilisés pour d'autres tâches, notamment la recherche et le sauvetage, le transfert de marchandises, la patrouille maritime et la surveillance aérienne, grâce à un puissant radar embarqué.
  19. Titus K

    Marine Néerlandaise

    RH Marine (et Bakker Sliedrecht) vient d'etre racheté par VINCI Energies https://rhmarine.com/en/news/acquisition-rhmarine-bakkersliedrecht-by-vinci-energies-2 RH Marine est impliqué dans le programme Barracuda / Orka --> https://rhmarine.com/en/news/bouw-onderzeeboten-orka-klasse-gaat-beginnen RH Marine was asked for the platform automation and parts of the power supply system. With our experience integrating the platform systems on Walrus-class submarines, we are well acquainted with the challenges of installing systems on submarines.
  20. Pour rire un coup, un petit mot de mon expert préféré Affirmer le leadership Britannique en Europe --> acheter encore plus de matériel Américain 14 P-8 Podeidon 5 P-7 Wedgetail 72 F-35B (des B en plus) 72 Himars AUKUS
  21. De hauts fonctionnaires américains, dont le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, annoncent que les États-Unis et l'Ukraine sont sur le point de signer un accord et un partenariat « améliorés » dans le domaine des minéraux. Selon le New York Times, qui a lu le document, l'accord prévoit que l'Ukraine renonce à la moitié de ses revenus provenant des ressources naturelles, y compris les minéraux, le gaz et le pétrole, ainsi qu'aux revenus des ports et autres infrastructures, sans aucune garantie de défense ou de sécurité de la part des États-Unis. Les revenus des ressources naturelles de l'Ukraine seront versés à un fonds dans lequel les États-Unis détiennent une participation financière de 100 % et que l'Ukraine devra alimenter jusqu'à ce qu'il atteigne 500 milliards de dollars, tout en précisant que pour toute assistance militaire supplémentaire fournie par les États-Unis, l'Ukraine sera tenue de verser au fonds une somme égale au double du montant fourni à l'Ukraine. Comme indiqué précédemment, l'accord ne contient aucune garantie de sécurité ou de défense de la part des États-Unis à l'égard de l'Ukraine, mais stipule que les États-Unis ont l'intention de fournir un « engagement financier à long terme pour aider l'Ukraine à se développer économiquement ». Selon le Washington Post, les États-Unis ont tenté hier de faire pression sur l'Ukraine pour qu'elle retire une résolution annuelle de l'ONU qui devait être présentée lundi, à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et qui condamnait l'invasion et la guerre russes ; ils l'ont remplacée par une déclaration américaine édulcorée qui a « choqué » Kiev, contenant des propos perçus comme pro-russes, tandis que les dirigeants européens y voyaient un soutien à l'apaisement vis-à-vis de la Russie. La demande a été totalement rejetée par le président ukrainien Zelensky, qui a ordonné au ministère des affaires étrangères de maintenir la résolution originale.
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