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Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Un extrait de l'audition du president de l'ASN sur le projet de fusion ASN/IRSN pour créer l'ASNR --> vers 1h25 qui répond à ta question : Nous sommes aujourd’hui en contact avec plus d’une quinzaine de start-up, qui portent des projets de nouveaux nucléaires,des SMR, des AMR, des petits réacteurs... Il y a qu’à travers cette diffusion de nouveaux réacteur, qui évidement si elle est acceptée, qu’il pourra y avoir une véritable décarbonation de l’industrie, pour pouvoir non pas produire de l’électricité, mais de la chaleur, qui est de la chaleur dans les usages industriel avec des tout petits acteurs, c’est quelques MW, par rapport à un EPR qui fait 1650 MW. Bien sur il y a plein de questions qui se posent, en matière de sécurité, sureté, j'ai dis de maniere intégrée il faut le faire. Il y a des des question d’acceptabilité, d’avoir des micro réacteurs qui sont plutôt diffus. Mais les modes d’instruction de ces projets n’ont plus rien à voir avec ceux que nous connaissons aujourd’hui : Nous avons quatre exploitants nucléaire aujourd’hui : EDF, Orano, le CEA et l’ANDRA. Nous avons du temps, nous avons des gens que nous connaissons qui ont une expertise... Demain c’est pas du tout ça. Nous avons des gens qui sont extrêmement agiles d’ailleurs, faut dire qu’il sont tres agiles. Ils développent des concepts qui n’existent pas, sur lesquels parfois parfois on a même pas d’expérience. Il y a 4 projets qui sont très développés, il y en a qu’1 seul qui est un réacteur à eau sous pression, 3 autres technologies que nous maîtrisons pas totalement ! Il va falloir investir devant de nouvelles compétences. Vous croyez qu’on va trouver des compétences sur ces 3 reacteurs nouveaux, meme d’autres, en en metant a l’IRSN et à l’ASN ? Parce qu’il va falloir que quelqu’un fasse l’expertise sur cette nouvelle technologie et quelqu’un qui évalue le résultat de l’expertise L’efficacité c’est d’avoir qu’une seule ressource qui est rare, qui sera difficile a recruter... … ... ...
  2. Survol du CVN76 Ronald Reagan à Yokosuka par un Droniste amateur ... Combien de temps avant que quelqu'un passe à l'étape supérieure ...
  3. Titus K

    Marine Néerlandaise

    C'est un programme Belge (qui s'inscrit dans un programme belge/néerlandais de frégates et de chasseurs de mines) dans lequel un industriel et des chantiers français ont été sélectionnés ... le grand gagnant dans cette histoire c'est Naval Group. C'est pas un programme français qu'on a offert gracieusement aux belges, avec un sticker belge et un boite aux lettre a Anvers pour satisfaire leur ego ...
  4. Le Royaume-Uni veut une installation HALEU construite par Urenco d'ici 2031 https://www.world-nuclear-news.org/Articles/UK-aims-for-Urenco-built-HALEU-facility-by-2031 Le Royaume-Uni accorde 196 millions de livres sterling Urenco pour la construction d'une installation d'enrichissement de l'uranium capable de produire jusqu'à 10 tonnes d'uranium faiblement enrichi à haut dosage (HALEU) par an d'ici à 2031. Le ministère de la sécurité énergétique et de l'objectif "Net Zero" indique que la nouvelle installation sera construite sur le site d'Urenco à Capenhurst, dans le nord-ouest de l'Angleterre, qu'elle créera environ 400 emplois et qu'elle "mettra fin au règne de la Russie en tant qu'unique producteur commercial" de combustible HALEU en Europe. Le HALEU (uranium enrichi entre 5 % et 20 % d'uranium 235) sera utilisé dans le combustible nucléaire avancé nécessaire à la plupart des réacteurs de nouvelle génération actuellement en cours de développement. À l'heure actuelle, seules la Russie et la Chine disposent de l'infrastructure nécessaire pour produire de l'HALEU à grande échelle. Les premiers réacteurs avancés devraient être opérationnels au début des années 2030. Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a déclaré que la construction de l'usine d'enrichissement de l'uranium était essentielle pour garantir la sécurité nucléaire et énergétique du pays. Boris Schucht, PDG d'Urenco, a déclaré : "La responsabilité de l'industrie nucléaire pour aider les gouvernements et les clients à atteindre les objectifs en matière de changement climatique et de sécurité énergétique est évidente. Nous nous félicitons de cet investissement gouvernemental, qui contribuera à accélérer le développement d'un marché commercial HALEU civil et, par voie de conséquence, le développement de la prochaine génération de centrales nucléaires. Ces centrales répondront à des normes de sécurité encore plus élevées et se prêteront à des processus d'autorisation et de construction plus rapides". Le financement de 195 millions de livres sterling fait partie du programme HALEU de 300 millions de livres sterling annoncé en janvier, le ministère de l'énergie ayant déclaré que le reste du financement serait alloué plus tard dans l'année à d'autres parties du programme, notamment pour soutenir la capacité de déconversion (conversion de l'uranium enrichi en une forme permettant d'en faire du combustible). Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association, a déclaré : "Cet investissement permettra au Royaume-Uni d'alimenter des réacteurs avancés dans le monde entier, en s'appuyant sur nos capacités existantes pour renforcer la sécurité énergétique de nos alliés." Zara Hodgson, directrice du Dalton Nuclear Institute, également basé dans le nord-ouest de l'Angleterre, a déclaré : "Il s'agit du plus gros investissement dans la capacité de production de combustible nucléaire du Royaume-Uni depuis des décennies, et il est particulièrement bienvenu car il accélérera la fourniture de la prochaine génération de combustibles qui sont vitaux pour cette nouvelle ère du nucléaire net zéro. La capacité d'enrichissement HALEU d'Urenco Capenhurst contribuera grandement à débloquer la possibilité de réaliser des projets nucléaires avancés, ouvrant ainsi la voie à la production durable d'électricité et de chaleur pour les industries à partir du nucléaire, au Royaume-Uni et à l'étranger. Nous attendons maintenant de voir comment nous pouvons soutenir cet important projet par le biais de la formation et de l'innovation. Les États-Unis développent également un approvisionnement national en HALEU. En novembre dernier, Centrus Energy a livré le premier HALEU produit dans son usine américaine de centrifugeuses de Piketon, dans l'Ohio, au ministère américain de l'Énergie (DOE). La construction de l'usine de démonstration en cascade de 16 centrifugeuses a débuté en 2019, dans le cadre d'un contrat avec le DOE. La livraison par Centrus de plus de 20 kilogrammes d'HALEU au DOE signifie que la première phase du contrat est maintenant terminée et que Centrus peut passer à la deuxième phase : une année complète de production d'HALEU dans l'usine de 900 kilogrammes par an. En septembre, Orano a révélé son intention d'augmenter la capacité d'enrichissement de son usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II (GB-II) en France, et a déclaré avoir entamé le processus réglementaire pour produire de l'HALEU dans cette usine. Urenco est détenue pour un tiers par le gouvernement britannique, pour un tiers par le gouvernement néerlandais et pour un tiers par deux entreprises allemandes de services publics, E.ON S.E. et RWE AG. Rappel de la capacité d'enrichissement par pays
  5. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Si tu déteste les spéculation subjectives t'es sur le mauvais forum en effet Quand a moi, j'ai la "chance" d'avoir, parfois, un echo des efforts de lobbyisme et de l'influence des 12 provinces dans la politique nationale (les ~600 élus provinciaux élisent les 75 membres de notre sénat), ma femme étant elle même élue provinciale. Je peux te dire (sans spéculation) que les élus de Zeelande ne vont pas y aller avec le dos de la cuillère, sachant que le contract chasseur de mines avait aussi échappé a Damen, et a l'époque les question de délais de livraisons avait aussi étés mentionné en faveur de NG.
  6. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Je pense avoir été assez clair dans mon message que ce retard sera utilisé par les partisans de Saab/Damen pour nuire à la réputation de Naval Group dans le débat de juin sur l’attribution du contract sous-marins... J’ai pas exprimé mon avis personnel, juste un commentaire sur les répercussions politiques de cette annonce. Quand à dire que personne ne dis rien, je pense suivre un peu mieux la scène politique néerlandaise, et c’est simplement faux. Le parallèle est déjà fait (j’ai pas dis à juste titre) avec le programme de sous-marins… surtout que la deadline de la livraison du 1er et 2ème barracuda va être très serré pour ne pas avoir de capability gap … Et ce alors que la rapidité de livraison est un des principaux arguments mis en avant dans le choix de NG …
  7. On a une idée de masse et les dimensions du Racer comparée par exemple à un H160 ?
  8. Jawohl, ils vont intégrer l'Eurodrone à l'écosystème Aegis/P-8 et ainsi créer un véritable marché export pour notre drone européen avec comme 1er client : les États Unis !! J'ai bon ?
  9. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Un argument de m**** en plus contre Naval Group dans le dossier des sous-marins NL à sortir par les opposants lors du debat a la chambre dans 1 mois ... Tout ca alors que Saab a des retards consequents sur ses nouveaux A26 ... Juin ca être dur a supporter. C'est partit !
  10. J'ai une question d'ordre historique à laquelle je retrouve pas réponse (je cherche probablement mal) : Je sais qu'il existe encore aujourd'hui les MN Tangara et Calao, mais est-ce que cette flotte de navires rouliers (mais aussi peut être vraquiers/tanker/porte-conteneurs ...) était beaucoup plus consequente pendant la guerre froide ou durant l'époque coloniale ? Ou bien les forces armées Françaises dépendaient-elles comme aujourd'hui surtout de la marine marchande privée pour soutenir les efforts d'infrastructure et de soutient loin du territoire hexagonal ?
  11. Orano et Urenco signent un accord pour développer un cylindre 30B-X destiné au transport de combustibles LEU+ / HALEU https://www.orano.group/fr/actus/actualites-du-groupe/2023/septembre/orano-et-urenco-signent-un-accord-pour-d-velopper-un-cylindre-30b-x-destin-au-transport-de-combustibles-leu-haleu A l’occasion du symposium WNA organisé à Londres, Orano et Urenco ont annoncé la signature d’un accord de consortium pour les essais et le développement du nouveau cylindre 30B-X qui équipe un emballage innovant (DN30-X), conçu pour le transport d’uranium naturel enrichi jusqu’à 20 %. Ce nouveau cylindre est conçu dans la perspective des futurs transports de combustible LEU+ / HALEU[1]. Pour les nouvelles conceptions de combustibles à venir et l’évolution du marché des petits réacteurs modulaires, il faut des solutions de transport de l’uranium avec un enrichissement allant jusqu’à 20 %. A ce jour, ces solutions ne sont pas disponibles sur le marché. L’emballage DN30-X combine les propriétés de la coque de protection DN30 et du nouveau cylindre 30B-X dont le système de contrôle de criticité (CCS) inséré à l’intérieur du cylindre, permet d’assurer la sûreté des transports grâce à des barres de contrôle aux caractéristiques neutrophages. Deux versions du cylindre 30B-X sont disponibles pour une capacité de transport optimisée en fonction du niveau d’enrichissement de l’uranium, avec un nombre différent de barres de contrôle dans le CCS : un modèle avec une capacité de 1 460 kg d’uranium enrichi jusqu’à 10 %, et un deuxième avec une capacité de 1 271 kg d’uranium enrichi jusqu’à 20 %. L’emballage DN30-X a été homologué en mars 2023 par la Commission de réglementation nucléaire américaine (NRC). L’octroi de la licence en France est en cours et est attendu au second semestre 2024. La licence pour les autres pays suivra sur demande. Parallèlement à la licence en France, deux prototypes du cylindre 30B-X ont été livrés à deux usines d’enrichissement pour tester l’intégration des cylindres dans leurs processus d’usine : un site d’enrichissement Urenco et Tricastin pour Orano.
  12. Faut-il développer des nouvelles STEP en France ? La puissance cumulée des STEP française atteint environ 5 GW pour environ 103,5 GWh de capacité de stockage.
  13. Je ne veux pas casser l’ambiance, mais est-ce qu’il ne parle pas juste du Paseo qui va en effet être déployé sur toute les frégates ?
  14. Avec 149 attaques à la bombe en suede en 2023 il faut bien ca ! C'est le même véhicule que le gros blindé de la BRI ?
  15. A propos des potentiels 4 EPR1200 en République Tchèque Czech Republic / Prague Aims To Finalise Contracts For New Nuclear Plants By March 2025 https://www.nucnet.org/news/prague-aims-to-finalise-contracts-for-new-nuclear-plants-by-march-2025-5-1-2024 Trial operation of first new unit scheduled for 2036 with commercial operation in 2038 Czech nuclear project company Elektrárna Dukovany I (Edu Il) has confirmed it has received amended bids for new nuclear power plants from France's EDF and South Korea's Hydro & Nuclear Power (KHNP) with the aim of finalising contracts ready for signing by 31 March 2025
  16. Est-on vraiment sur que la Micronésie ne cache pas un ou deux silos quelque part sur un ilot ? Non parce que ... :
  17. cocorico Record de fusion établi pour le tokamak au tungstène WEST https://www.pppl.gov/news/2024/fusion-record-set-tungsten-tokamak-west Des chercheurs du laboratoire de physique des plasmas de Princeton (PPPL) du ministère américain de l'énergie ont mesuré un nouveau record pour un dispositif de fusion revêtu intérieurement de tungstène, l'élément qui pourrait être le mieux adapté aux machines commerciales nécessaires pour faire de la fusion une source d'énergie viable pour le monde. Le dispositif a maintenu un plasma de fusion chaud(Link is external) d'environ 50 millions de degrés Celsius pendant une durée record de six minutes, avec une puissance injectée de 1,15 gigajoule, soit 15 % d'énergie en plus et une densité deux fois plus élevée qu'auparavant. Le plasma devra être à la fois chaud et dense pour générer une énergie fiable pour le réseau. Le record a été établi dans un dispositif de fusion connu sous le nom de WEST, le tokamak de tungstène (W) Environment in Steady-state, qui est exploité par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). PPPL travaille depuis longtemps en partenariat avec WEST, qui fait partie du groupe de l'Agence internationale de l'énergie atomique pour la coordination des défis internationaux en matière d'exploitation à long terme (CICLOP). Cette étape représente un pas important vers les objectifs du programme CICLOP. Les chercheurs soumettront un article pour publication dans les prochaines semaines. "Nous devons fournir une nouvelle source d'énergie, et cette source doit être continue et permanente", a déclaré Xavier Litaudon, scientifique au CEA et président du CICLOP. M. Litaudon a déclaré que les travaux du PPPL à WEST en sont un excellent exemple. "Ce sont des résultats magnifiques. Nous avons atteint un régime stationnaire malgré un environnement difficile en raison de ce mur de tungstène". Rémi Dumont, chef du groupe Expérimentation et développement des plasmas de l'Institut de recherche sur la fusion magnétique du CEA, a été le coordinateur scientifique de l'expérience, qu'il a qualifiée de "résultat spectaculaire". Les chercheurs du PPPL ont utilisé une nouvelle approche pour mesurer plusieurs propriétés du rayonnement du plasma. Ils ont utilisé un détecteur de rayons X spécialement adapté, fabriqué à l'origine par DECTRIS, un fabricant d'électronique, puis intégré au tokamak WEST, une machine qui confine le plasma - le quatrième état ultra-chaud de la matière - dans un récipient en forme de beignet à l'aide de champs magnétiques. ... ... ... Je vous laisse lire la suite si vous même
  18. Non, j'ai pas dis de foirade matérielle ... Je dis juste que j'ai l'impression qu'on voit le booster retomber à la fin de la video. Ca indiquerait que le booster vient tout juste de se séparer de l'étage intercepteur, et donc que la distance n'est pas "grande" comme le dis le texte.
  19. Ce qui m'étonne dans cette publication de vidéo c'est le texte : Détectant un drone de combat à grande distance, une frégate s'est interposée pour protéger un groupe de 3 bâtiments de commerce en route vers le nord dans le détroit de Bab El Mandeb. Le drone de combat a été intercepté par la frégate avant qu'il n'atteigne sa cible. Mais dans la vidéo il me semble que juste après l'impact avec le drone, on voir le booster de l'aster retomber en chute libre ... donc la cible ne devait pas être "a grande distance", puisque la séparation avec le booster vient d'avoir lieu ... donc la phase de boost initiale viendrait d'avoir lieu et l'aster récupère tout juste sa manœuvrabilité, d'ou le virage bizarre ... Je me trompe ?
  20. Oui de l'eau, puisque le Nuward est simplement un REP, tout comme le SMR de Rolls-Royce par exemple... Celui de GE-Hitachi est un REB de 300MWe
  21. Nucléaire – La bataille des territoires pour accueillir les EPR2 https://www.lemondedelenergie.com/nucleaire-bataille-territoires-pour-accueillir-epr2/2023/12/13/ Après la désignation des sites de Penly, Gravelines et Bugey, reste à choisir les 4 futurs sites où seront implantés les 8 EPR de nouvelle génération prévus dans le plan de relance du nucléaire. Un enjeu exceptionnel pour les territoires des sites existants, susceptibles de les accueillir à raison de deux EPR par site. Ces derniers temps, la presse a fait état des candidatures des sites de Nogent-sur-Seine, Tricastin, Belleville, Chinon, Golfech, Chooz et Blayais, portées par leurs territoires. D’autres suivront peut-être tant les enjeux liés à ces projets industriels hors normes sont colossaux. Cette compétition ne déplait pas à Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique, qui avait déclaré à Lyon, devant les professionnels de la filière nucléaire Française, « ne pas être contre une certaine émulation des sites candidats » … Le soutien du territoire reste un élément essentiel à l’aboutissement du projet… C’est ainsi que la candidature du site girondin du Blayais situé à 60 km de Bordeaux entre les départements de la Gironde et de la Charente Maritime a fait l’objet d’une mobilisation formidable du territoire, avec notamment la constitution d’un Collectif de 461 membres dans lequel des élus de proximité et d’anciens exploitants de la centrale se complètent à merveille pour démontrer l’adhésion au projet de la population. Mais aussi celle des entreprises, des secteurs sociaux, culturels, voire sportifs ou commerciaux. Car, au fil du temps, dans ce territoire rural où le taux de chômage et de pauvreté se situe au-dessus de la moyenne régionale, la centrale du Blayais est devenue une véritable pierre angulaire, moteur économique structurant d’un paysage local auquel la population est particulièrement attachée. Et ce projet est compris comme une opportunité à ne pas laisser passer. Depuis plus d’un an, ce Collectif multiplie les initiatives pour promouvoir la candidature d’un site qui ne manque pas d’atouts comme sa situation, exceptionnelle à plus d’un titre. Situé au bord d’un estuaire de 635 km2, soit le plus vaste d’Europe, il dispose d’une ressource en eau bien supérieure à celle des fleuves. Un atout fort, alors que l’eau se raréfie dans notre pays à l’heure du réchauffement climatique et de la multiplication des sécheresses. Un manifeste pour convaincre la ministre … Des motions de soutien ont été votées en grand nombre par des communes, des clubs sportifs ou des associations qui témoignent de l’acceptation du projet dans toutes les couches de la population. Mieux encore, le Collectif a remis en main propre un manifeste à Agnès Pannier-Runacher, ce 22 novembre en marge du Congrès des maires de France. Un texte porté par une délégation du Collectif dans lequel les signataires font état de la forte attente suscitée dans le territoire par l’espoir de voir un jour une paire d’ERP2 sur le site du Blayais. Cette démarche inédite n’est que le début d’un long parcours qui sera marqué par des études de faisabilité pour certains des sites candidats afin de vérifier leur compatibilité avec les exigences techniques d’EDF. Et ce seront les résultats de ces études et les coûts associés qui les départageront. Au final, il vaudra mieux pour EDF, comme pour le gouvernement, avoir le choix entre plusieurs sites que pas de choix du tout. Que les meilleurs gagnent !… Site confirmés, EPR2 premiere tranche 6 réacteurs : Penly Gravelines Bugey Site candidats, EPR2 deuxième tranche 8 réacteurs : Tricastin Chinon Blayais Golfech Nogent Chooz Belleville
  22. Nucléaire en Haute Gironde : des nouvelles « dès l’été » de la candidature du Blayais pour deux EPR ? https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/nucleaire-en-haute-gironde-des-nouvelles-des-l-ete-de-la-candidature-du-blayais-pour-deux-epr-18656063.php Le territoire poursuit une action de lobbying en faveur de l’installation de deux réacteurs EPR2 sur le site de la centrale du Blayais, à Braud-et-Saint-Louis. Entretien avec Alain Desgranges, président du comité de suivi Trois sites ont été retenus pour l’implantation de paires de réacteurs EPR2 – Penly, Gravelines et Bugey. Une nouvelle sélection de quatre sites doit être annoncée. Comment le projet du Blayais se positionne-t-il ? Le dossier est bien avancé. Et la candidature du Blayais coche toutes les cases. L’étude préliminaire d’EDF se poursuit, de la même manière que sur les autres sites candidats, pour déterminer si le Blayais répond bien à tous leurs impératifs techniques. Il reste que sept territoires ont fait connaître leur candidature par voie de presse, dont dernièrement celui de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, à quelques kilomètres d’Agen. Et d’autres sites pourraient y prétendre. Nous considérons en outre que la candidature de la centrale du Tricastin [dans la Drôme, NDLR] devrait être retenue. Ce qui laisse six candidats pour trois paires d’EPR… Golfech est une deuxième option pour le gouvernement dans le Grand Sud-Ouest… Il est certain que les deux projets peuvent se voir opposés. Mais pourquoi ne pas faire les deux ? Les besoins en production d’électricité sont importants. L’arrêt des tranches (réacteurs, NDLR) du Blayais pour contrôle avait été décalé parce que Golfech était lui-même à l’arrêt. D’un point de vue technique, pour les besoins en eau, le Blayais est mieux positionné sur la Gironde que Golfech sur la Garonne… Nous serons peut-être fixés très bientôt. Le calendrier, selon vous, pourrait s’accélérer ? L’annonce définitive des sites retenus est initialement prévue en 2026. Le président de la République Emmanuel Macron s’est cependant exprimé sur ce sujet lors d’une conférence de presse donnée à l’Élysée mi-janvier. Il a affirmé qu’il annoncerait « dès l’été les grands axes pour les huit prochains » réacteurs de type EPR, dans le cadre de la relance du nucléaire. Certains sites peuvent être confirmés comme d’autres laissés de côté. Il nous faut maintenir la pression Vous êtes soutenus par la très grande majorité du territoire… Les communes et les communautés de communes de Haute Gironde nous ont très rapidement confirmé leur soutien. Le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, est à nos côtés dans ce combat. Le Département de la Gironde a adopté une motion présentée par le groupe d’opposition de droite Gironde Avenir, moyennant l’abstention de la majorité. Nous sommes soutenus à tous les niveaux. Nous recevons même des soutiens du Département voisin de la Charente-Maritime. De nombreuses communes et la communauté de communes de Haute Saintonge, présidée par Claude Belot, sont très mobilisées. Le monde économique s’est également engagé en faveur de notre candidature, grâce à l’action de la Chambre de commerce et d’industrie Bordeaux Gironde, présidée par Patrick Seguin. Vous continuez à collecter des motions ? Nous y travaillons activement. Nous en avons réuni plus de 75. Plus de 900 élus, associations, chefs d’entreprise… ont signé notre manifeste. C’est un engagement impressionnant du territoire. Il faut rappeler par ailleurs que 87 % de la population à proximité de la centrale est favorable à la construction de nouveaux réacteurs. Le point faible de cette candidature était le manque d’offre de formations dans les métiers du nucléaire sur le territoire. Où en sommes-nous ? Le campus d’excellence des métiers et des qualifications « Maintenance en environnement sensible » forme des centaines de jeunes chaque année à travailler dans ces milieux exigeants et particuliers. Il fédère autour de ces enjeux un réseau d’établissements de formation allant jusqu’au Master 2 (lycées, CFA, centres de formation continue, universités…), d’organisations professionnelles, de clusters et d’entreprises. Son développement, décidé par la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Académie sur le territoire de la communauté de communes de Blaye, bénéficie d’un investissement de plus de 10 millions d’euros, bâtiment d’hébergement compris. Que représenterait pour vous un échec de la candidature ? Il ne faut pas décevoir les attentes d’un territoire déjà en souffrance avec la crise viticole et saisir cette opportunité qui ne se représentera pas. La Haute Gironde est l’un des secteurs les plus pauvres de la région. Le Centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) du Blayais est un ballon d’oxygène pour cette zone. Une récente étude Insee, doit-on le rappeler, précisait que la centrale faisait vivre quelque 9 400 personnes en 2017, dont 6 700 en Gironde, plus de 6 000 dans un territoire de 74 communes qui rayonne autour de Braud-et-Saint-Louis, de Mirambeau en Charente-Maritime, et de Saint-André-de-Cubzac.
  23. Titus K

    [British Army]

    https://ukdefencejournal.org.uk/britain-confirms-plans-to-double-rocket-artillery-fleet/ Le ministère de la Défense a confirmé son intention de mettre à niveau et d'étendre sa flotte de système de fusées à lancement multiple (MLRS) à 85 véhicules au lieu de 40. L'information, confirmant les plans antérieurs, est venue en réponse à une question du député conservateur Mark François concernant les spécificités de la flotte actuelle et les futures stratégies d'amélioration. Le ministre d'État au ministère de la Défense, James Cartlidge, a révélé que le ministère gère une flotte opérationnelle de 26 unités MLRS, avec 50 systèmes supplémentaires détenus en réserve. Les plans de mise à niveau englobent 69 de ces systèmes pour un coût prévu de 481 millions de livres sterling. De plus, 158 millions de livres sterling supplémentaires ont été réservés à l'amélioration de 16 autres systèmes. Cette phase comprend l'acquisition d'unités excédentaires auprès de partenaires internationaux, dans le but d'étendre la flotte opérationnelle à 85 systèmes.
  24. Les partenaires de l'A400M approuvent un contrat de soutien des moteurs TP400 qui change la donne https://www.flightglobal.com/defence/a400m-partners-approve-game-changing-tp400-engine-support-contract/158082.article L'organisme européen de passation des marchés de défense OCCAR a signé avec Europrop International un contrat portant sur la poursuite du soutien en service des moteurs TP400 équipant les transports tactiques A400M d'Airbus Defence & Space pour les six pays de lancement du programme. L'organisme européen de passation des marchés de défense OCCAR a signé avec Europrop International (EPI) un contrat portant sur la poursuite du soutien en service des moteurs TP400 équipant les avions de transport tactique A400M d'Airbus Defence & Space pour les six pays de lancement du programme. Annoncé le 24 avril, l'accord Engine Support Step 2 (ESS2) a été conclu au nom des opérateurs de l'A400M : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Royaume-Uni et Turquie. Il a été signé par Joachim Sucker, directeur de l'OCCAR-EA, et Catherine Poincheval, présidente exécutive d'EPI. Les moteurs TP400 équipent une flotte de 124 avions de transport tactique A400M en service. EPI est un consortium de propulsion regroupant ITP, MTU Aero Engines, Rolls-Royce Deutschland et Safran Aircraft Engines. "Cet accord représente une avancée significative pour l'industrie et les États participants, car il résout le passé, aborde le présent et prépare l'avenir", déclare l'OCCAR. "Ce contrat quinquennal axé sur les services et les performances est considéré par toutes les parties comme un changement de cap", ajoute l'OCCAR. "Cette réalisation marque une étape importante dans le programme A400M et son moteur TP400, car elle permet à l'industrie de sécuriser ses investissements au profit du TP400, tout en répondant au souhait de l'OCCAR et des nations de mettre en œuvre de nouveaux services et de se concentrer sur la réduction du coût d'exploitation", indique le document. L'agence d'approvisionnement décrit le processus d'obtention d'un consensus sur l'accord ESS2 comme ayant impliqué "plusieurs années de négociations difficiles et intensives entre toutes les parties prenantes". L'OCCAR précise que les termes du nouvel accord comprennent l'amélioration de l'efficacité des accords de soutien précédents couvrant les réparations et les pièces détachées. De "nouveaux services à valeur ajoutée" ont également été introduits afin d'améliorer la disponibilité opérationnelle, parmi lesquels "l'analyse/le stockage des pièces retirées en vue d'une utilisation future potentielle, des groupes de travail à des niveaux de maintenance inférieurs, une gestion stratégique de la flotte et un service de recommandation de stock basé sur la modélisation de l'ensemble de la flotte de l'OEM". En outre, "une feuille de route exhaustive a été établie pour réduire le coût de possession des moteurs", indique l'OCCAR. À ce jour, Airbus a livré 124 avions de transport A400M Atlas sur un carnet de commandes total de 178. Outre les six pays européens partenaires du programme, ce total comprend également des appareils en service pour le Luxembourg (1) et la Malaisie (4), ainsi que des exemplaires en commande pour l'Indonésie (2) et le Kazakhstan (2).
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