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Tout ce qui a été posté par collectionneur

  1. En 2004, l’Inde a signé un contrat d’achat du porte-avions russe Admiral Gorshkov pour un montant de 1,5 milliards de dollars; 2,5 MM au total avec les 2 escadrilles de Mig-29 et lot de missiles et autres T-90 ;)
  2. Il n'y a vraiment pas grand chose sur ce concept :? :arrow: http://www.gdeb.com/programs/advanced/
  3. A "Empresa National Bazan", à Ferrol 8)
  4. Pas étonant que les T-72 irakiens ne se soit pas illustrée sur le terrain, ce ne sont pas les T-72 aux standarts russes En effet Saddam a demandé a ce qu'on retire le système de visée de nuit ; le système de visée laser télémétrique et le standard NBC pour réduire les coûts, 500 000 dollars pièce au lieu de 1.150 000 dollars. :rolleyes:
  5. Et une petit page sur les commandos Marines 8) http://www.netmarine.net/forces/commando/trepel/
  6. collectionneur

    USMC

    Au fait, pour le calibre du canon de l'AAAV, il s'agit d'un 30 mm, non d'un 40 qui pourrait éventuellement étre monté plus tart et les Expeditionary Fighting Vehicles comme l'appelle maintenant officiellement les Marines sur leur demande de budget est bien un véhicule de combat d'infanterie ;) En 2003, les actuelles AAV7 ont avaler des centaines de kms de désert irakien sans probléme, leur remplacant doit avoir les méme qualitées 8)
  7. Sur le "Raids" du mois de Février, il y a un petit article sur une tourelle pour engins blindé qui me semble interressante, avec une puissance de feu maximale pour un minimum de poids, 1 canon de 30 qui peut étre utilisé comme DCA, une mitrailleuse de 7,62, un lance grenade de 30 mm et 4 missiles anti char 8) La société Morozov à intégré tout cela dans une tourelle d'une masse en ordre de combat de seulement 1 800 kg qui peut étre monté sur BTR, M 113, BMP et autre, voici leur site :arrow: http://www.morozov.com.ua/eng/body/grom.php?menu=def4.php Pour le remplacement des VAB 20 mm, cela serait pas mal :lol:
  8. "Vie privée" mais changement de direction chez Boeing ;) J'avais aussi posté des dépéches sur la guéguerre franco allemande sur qui serait à la téte d'airbus ;)
  9. collectionneur

    USMC

    L'actuel AAVP-7 en emporte 25, d'aprés le Raids de Février, c'est la tourelle avec le canon de 40 mm qui prend plus de place ;)
  10. La marine à une douzaine de Lynx mod. 99 ou Super Lynx et une vingtaine de MD 500 Défender, mais pour l'assaut amphibie, ils utiliseront sans doute les BlackHawks et les Cobra de l'armée de terre ;) Ou alors les vénérables alouettes III :lol: :arrow: Voici le site de la Marine Sud Coréenne 8) :arrow: http://www.navy.go.kr/
  11. collectionneur

    USMC

    En principe oui, les commandes ont déja été passé et quelques dizaines sont déja en service ou vont rentrer trés prochainement dans l'USMC ;)
  12. Et en plus, on licencie le Boss pour des histoires qui doivent faire rigoler chez Airbus :lol: :arrow: Boeing contraint son PDG au départ pour une liaison avec une cadre WASHINGTON (AFP), le 07-03-2005 Le groupe d'aéronautique et de défense Boeing a voulu afficher une vigilance sans faille sur l'éthique en contraignant son PDG Harry Stonecipher à la démission pour une liaison avec une cadre du groupe, lequel sort à peine de scandales d'espionnage et de conflits d'intérêts. A 68 ans, Harry Stonecipher, marié, père de deux enfants et deux fois grand-père, a entretenu une liaison consentante avec une cadre du groupe, ce qui est incompatible avec le code de conduite de l'entreprise, a annoncé le groupe lundi. La relation, dénoncée par une lettre anonyme d'un collègue il y a une dizaine de jours, avait commencé vers le début de l'année. Aucun autre détail n'a filtré sur l'affaire qui, selon le président du conseil d'administration Lew Platt, n'a "pas eu d'effet sur la conduite de la compagnie" et n'a pas non plus entraîné de privilèges financiers ou pour la carrière de la cadre en question. Mais après enquête, il apparaissait que cette relation "aurait affaibli la capacité (du PDG) à diriger l'entreprise". "C'est un choc total", commentait l'analyste américain Cai von Rumohr de SG Cowen, interrogé par la chaîne télévisée CNBC. En moins de deux ans, depuis que Boeing avait rappelé M. Stonecipher aux commandes en décembre 2003 -alors qu'il avait pris sa retraite un an plus tôt- le groupe a multiplié par deux la valeur de ses actions. "L'ironie de la situation c'est qu'on l'avait repris pour faire le ménage après le scandale éthique sur un contrat du gouvernement", a rappelé M. von Rumohr. M. Stonecipher avait repris les commandes de l'avionneur en décembre 2003 suite à la démission de Phil Condit après un scandale où se mêlaient conflits d'intérêts et espionnage dans le cadre d'un contrat de 20 milliards de dollars pour une centaine d'avions ravitailleurs destinés à l'armée américaine. Par ailleurs, vendredi, le gouvernement américain autorisait à nouveau Boeing à postuler pour les contrats de lancement de satellites militaires desquels il a été écarté depuis 20 mois après un autre scandale où l'éthique avait été sérieusement mise à mal. Dans cette affaire d'espionnage industriel, des employés de Boeing sont soupçonnés d'avoir volé des informations chez le concurrent Lockheed Martin, afin de tenter de décrocher un contrat de 2 mds USD portant sur un lanceur lourd. L'enquête de la justice fédérale est toujours en cours. "Après deux ans de scandales d'entreprises, la seule chose qui restait encore c'était le scandale sexuel", a résumé John Robinson, spécialiste de Boeing, au Defense Daily. Vu le contexte des contrats avec le gouvernement, "le conseil d'administration de Boeing n'avait pas d'autre choix que d'exiger la démission" du PDG, a affirmé George Shapiro, analyste de Citigroup. Dans l'urgence, le conseil d'administration de l'avionneur a nommé PDG par interim le directeur financier, James Bell, 56 ans, un vétéran du groupe - il y travaille depuis 32 ans. Pour remplacer durablement M. Stonecipher, "nous avons des candidats internes et externes", a déclaré Lew Platt sur la chaîne financière CNBC. "Rappelez-vous, les violations du code d'éthique n'ont impliqué qu'un petit nombre de personnes et nous avons plein de monde ici (..) qui respectent les niveaux les plus élevés des normes d'éthique", a ajouté M. Platt sans citer aucun nom. "C'est pourquoi je n'ai pas de problème pour examiner des candidatures internes du point de vue de leur respect de l'éthique", a-t-il conclu. -------------------------------------- Voici la biographie de l'Exécutive de Boeing ;) :arrow: http://www.boeing.com/companyoffices/aboutus/execprofiles/
  13. Mais derriére la machine, on trouverat toujours l'homme ;)
  14. Tout cela, bien entendu, s'il n'y a pas de nouvelles coupes budgétaires et que les programmes ne soient pas annulé (F-35...) Sur des sites en anglais, on se plaint qu'avec 100 000 h, la British Army vas retrouver en posture trés difficile en cas d'opérations multiples et je entiérement d'accord :rolleyes: La flotte de combat de la Royal Navy font d'année en année idem pour les escadres de chasse de la RAF :? Sur le plan transport et logistique, par contre, pas de problémes ;)
  15. Palestro à écrit ceci En 1973 l'armée Egyptienne a brillé a mes yeux ce n'était pas une grosse défaite franchement car si ils ont perdu c'est a cause de l'oncle sam qui a menacé l'Egypte que si elle détruisait encore un char Israelien sa serait pris comme une déclaration de guerre aux Etats Unis or les Egyptiens ont écouté les US ont arrété leurs oppérations et puis hop Tsahal en profite pour lancé la contre offensive c'est d'un tactique indéniable . Mais sinon pour le reste je suis à 100% avec toi Puis je demander qu'elle est la source de ces déclarations :?: Les USA ont apporté un soutien logistique mais ne voulaient éventuellement intervenir que pour stopper un intervention soviétique qui menacer d'envoyer des divisions parachutistes pour protéger le Caire aprés la contre attaque d'Israel, c'est à ce moment qu'il y eu une alerte nucléaire des 2 Grands. Je rappelle aussi que les USA ont sauvé la IIIeme Armée Egyptienne encerclée dans le Sinai :!: C'est leur pression politique sur Tel Aviv qui a fait qu'elle ne soit annihiler par la faim et la soif ou faite toute entiére prisoniére, des plans était prévue pour la ravitailler par voie aérienne par les avions cargos du MAC ;) Voici un trés bref résumé prit sur un encyclopédie ;) :arrow: Durant l’année 1973, Israël ne perçoit pas la menace d’une offensive arabe. En février 1973, la décision définitive d’attaquer a été prise. Le 27 septembre, l’armée égyptienne entame ses manœuvres annuelles. Le lendemain, un commando palestinien attaque un train d’immigrants juifs en Autriche. Les services israéliens se concentrent alors sur cette crise. Le 6 octobre 1973, l’armée égyptienne et l’armée syrienne lancent une offensive générale contre Israël. Préparée de longue date, cette attaque qui vise des objectifs précis surprend les Israéliens. Une position israëlienne domine la vallée syrienne lors de la guerre du Kippour dans le Sinaï, les Egyptiens traversent le Canal de Suez et enfoncent la ligne de défense israélienne, la Ligne Bar Lev. Dans le Golan, les Syriens pénètrent dans les défenses israéliennes et s’emparent du Mont Hermion. Surpris, les Israéliens reculent. Dès le 8 octobre, Tsahal, l’armée israélienne, lance des contre-attaques massives dans le Sinaï, soutenues par l’aviation. Mais, le dispositif égyptien, dotés de missiles anti-aériens et de missiles anti-chars, cause de lourdes pertes aux unités israéliennes, sans que ces dernières n’obtiennent un avantage quelconque. Dès le lendemain, à la demande de la Syrie, l’Union soviétique organise un pont aérien afin de fournir des armes à la Syrie et à l’Egypte. Les autres nations arabes apportent leur soutien, soit financier, soit militaire. A la demande de Tel-Aviv, les Etats-Unis fournissent à leur tour des moyens militaires à Israël en organisant un gigantesque pont aérien à travers l’Atlantique. Le 11 octobre, la bataille fait rage dans le Golan. Les Israéliens arrêtent les blindés syriens dans une série d’engagements où les chars des deux camps se livrent à des batailles sévères. Puis, à partir du 13 octobre, les Israéliens passent à la contre-offensive et commencent à avancer en direction de Damas. Sur le front Sud, Anouar el-Sadate, le président égyptien, entérine un plan d’offensive qui a pour objectif les cols du Sinaï. Ce plan doit permettre d’alléger la pression du Tsahal contre la Syrie. Mais, les blindés israéliens, notamment sous la direction du général Sharon, brisent l’offensive égyptienne, puis passent à la contre-attaque. Dès le 16 octobre, les premières troupes israéliennes traversent le canal et attaque l’Egypte sur le sol africain. Les pays arabes producteurs de pétrole annoncent une augmentation des prix du brut. L’OPEP entérine cette décision. De plus, un embargo à destination des Etats-Unis est décidé sur le pétrole. La guerre devient économique et touche surtout l'Europe très dépendante sur le plan énergétique. Le 19 octobre, avec l’aide d’unités jordaniennes et irakiennes, les Syriens lancent une offensive afin de contrer l’avance israélienne. Cette offensive est repoussée par les Israéliens. La situation militaire des pays arabes commence à être critique. Le secrétaire d’Etat américain, Henry Kissinger, se rend à Moscou afin de mettre au point avec les Soviétiques les termes d’un cessez-le-feu acceptable par les deux parties. Le 22 octobre, la résolution 338 est présentée devant le Conseil de Sécurité des Nations unies et adoptée. Elle exige l'arrêt des combats qui est respecté sur le front Nord. En revanche, les Israéliens tentent de profiter de leur avantage sur le front Sud pour accentuer leur avantage. Le 25 octobre, l’avance israélienne permet d’isoler la IIIe armée égyptienne et de menacer la ville de Suez. L’Union soviétique décide de mettre en alerte ses divisions aéroportées. Washington place alors sa défense en alerte nucléaire. En fin de journée, le cessez-le-feu est accepté par toutes les parties et les combats cessent. Des négociations s’ouvrent le 11 novembre 1973 entre militaires israéliens et égyptiens au kilomètre 101. Ils aboutissent le 18 janvier 1974 à la signature entre les deux pays d’un accord de désengagement. Le 31 mai 1974, un accord similaire est signé entre les militaires syriens et israéliens. La Guerre du Kippour a pris fin.
  16. Je signale cette article de 2003 sur la défense de Taiwan ;) :arrow: http://www.gio.gov.tw/info/nation/fr/fcr97/2003/11/11-30.html La relève de la garde Conséquence directe de la démocratisation, les réformes mises en place dans les forces armées ont rendu le contrôle des questions de défense aux autorités civiles. Pour autant, la mission première de la défense nationale – protéger Taiwan d’une éventuelle action armée de la Chine – n’a pas été perdue de vue Les forces armées de la République de Chine sont aujourd’hui dans un état tout à fait différent de celui qui prévalait il y a vingt ans à peine. C’est en partie la conséquence de tous ces équipements flambant neufs que l’île a achetés ces dernières années afin de se prémunir contre toute velléité d’invasion de la république populaire de Chine. Plus intéressant peut-être, la relation entre l’armée et la société taiwanaise qu’elle protège a également changé. Le souvenir de l’époque de la loi martiale s’estompe. Aujourd’hui, à Taiwan, comme dans tant d’autres démocraties, l’armée ne joue aucun rôle politique et est responsable devant les élus du peuple. Taiwan a en conséquence gagné en puissance et en sécurité. Traditionnellement, les études militaires ont tendance à se concentrer sur le type d’équipements que l’île achète, à qui elle les achète et combien elle les paye. Il s’agit certainement d’une entreprise qui en vaut la peine. Le Livre blanc de la défense nationale publié en 2002 par le ministère de la Défense nationale indique que les dépenses de défense ont diminué par rapport à la décennie précédente, même si le budget de l’île dans ce domaine atteignait en 2002 le chiffre impressionnant de 261,04 milliards de dollars taiwanais. Avec de tels montants, il n’est pas surprenant d’apprendre que tout au long des années 90, Taiwan fut l’un des plus importants acheteurs d’armes dans le monde. La plupart de ces équipements provenaient des Etats-Unis, bien que dans la première moitié des années 90, la France ait également été un fournisseur de premier ordre. En résumé, sur la période, les achats concernent : 150 F-16 Lockheed Martin et 60 Mirage Dassault, 4 avions de reconnaissance Hawkeye, 6 frégates Lafayette, 460 chars de combat M-60A3, 19 avions de transport C-130, 15 hélicoptères Chinook, divers missiles sol-air à courte portée, ainsi que le missile Patriot II qui est devenu si célèbre lors de la guerre du Golfe. L’île s’est également engagée à acheter aux Etats-Unis 6 frégates Knox. Aux armements importés se sont ajoutés les fruits de la production locale : 130 chasseurs Ching-kuo (ou IDF pour Indigenous Defence Fighter), 7 frégates Cheng Kung et divers systèmes de missiles tels que le missile antinavire Hsiung Feng. En avril 2001, à la consternation de Pékin, les Etats-Unis ont également consenti à vendre à Taiwan 8 sous-marins à propulsion diesel, 4 destroyers Kidd, ainsi que des avions de reconnaissance et de surveillance maritime Orion P-3. Taiwan semble également avoir acheté aux Etats-Unis des missiles Patriot de troisième génération et a de même exprimé son intérêt pour l’achat d’hélicoptères de combat Apache. Essentiellement, l’acquisition de ce nouveau matériel devrait aider Taiwan à contrer le défi, tant qualitatif que quantitatif, posé par la Chine en matière militaire. Ces armements devraient en outre permettre aux forces armées taiwanaises de rester parmi les mieux équipées de la région. Dernièrement, et plus important encore, Taipei s’est également concentré sur l’acquisition de capacités associées au concept de « révolution dans les affaires militaires » (RMA), que son inventeur, Andrew Marshall, directeur du Net Assessment Office au Pentagone, définit comme « un changement majeur dans la nature de la guerre causé par l’introduction d’innovations technologiques, lesquelles une fois associées aux changements spectaculaires dans la doctrine militaire ainsi que son principe opérationnel et organisationnel, transforment fondamentalement le caractère et la conduite des opérations militaires ». Par exemple, suivant en cela les conseils des Etats-Unis, Taiwan devrait consacrer au moins 1,5 million de dollars américains à la création d’un poste de commandement ultramoderne sur le modèle C4ISR [NDLR : acronyme anglais pour « commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance »], qui lui permettra d’améliorer ses capacités de défense. Taiwan, comme le Japon, la Chine et la Corée du Sud, fait de gros efforts dans ce domaine. Si les achats d’armement font régulièrement la une des journaux, dans les coulisses, bien moins séduisante mais tout aussi importante, la réforme des forces armées est en marche. Elle est rendue nécessaire pour partie par les évolutions géopolitiques dans le monde et par l’évolution de la stratégie de défense de Taiwan. Elle accompagne aussi l’évolution de l’île vers une démocratie moderne, viable et pleine de vitalité. La politique de défense de Taiwan est directement liée aux relations qu’elle entretient avec la Chine et aux questions de géostratégie dans la région. Après le repli de Tchang Kaï-chek sur Taiwan en 1949, l’objectif premier fut de mettre le gouvernement à l’abri, dans la perspective du « recouvrement du continent ». En réalité, le succès d’une telle contre-offensive semblant de plus en plus aléatoire, la reconquête fut reléguée au rang de slogan. La perte de son siège aux Nations unies en 1971, puis la décision de Washington de reconnaître Pékin en 1979, sonnèrent le glas des ambitions militaires du gouvernement nationaliste. La notion de reconquête du continent céda alors la place à celle de protection du « territoire national », c’est-à-dire Taiwan et les îles au large. En termes simples, Taipei adopta à partir des années 80 une attitude défensive plus en accord avec les réalités politiques et militaires de l’époque. Au cours des années, les discussions ont ainsi souligné le besoin d’une politique de « défense active » dont l’objectif serait de garantir que tout conflit avec la Chine se déroulerait aussi loin que possible des côtes taiwanaises. Sur la même période, au plan national, la situation a beaucoup évolué, notamment à partir de 1987 avec la décision du Kuomintang (KMT) au pouvoir de mettre fin à la loi martiale qui prévalait dans l’île depuis 1949 et d’autoriser la création de nouveaux partis politiques. Là peut-être retrouve-t-on le début du processus de démocratisation à Taiwan, une étape importante en étant l’élection à la tête de l’Etat, en mars 2000, de Chen Shui-bian, candidat du Parti démocrate-progressiste (DPP) alors dans l’opposition. Cette élection marque la fin de la domination du KMT sur la politique taiwanaise telle qu’elle prévalait depuis 1949. Pour la plupart des observateurs, l’alternance pacifique au sommet de l’Etat fait partie des éléments de base d’une démocratie. L’évolution de la politique de défense de Taiwan a eu pour conséquences un rééquilibrage des moyens au profit de la marine et de l’armée de l’air et une restructuration des forces armées dans leur ensemble. Les efforts de rationalisation des structures de commandement et des effectifs ont commencé en 1985. Depuis, une attention considérable a été portée à la réduction du nombre des hommes sous les drapeaux. Dans le cadre du plan de réorganisation et de restructuration des forces armées connu sous le nom de « programme Jing Shi », qui fut approuvé en 1996 par le président Lee Teng-hui, les effectifs militaires ont été réduits de 453 000 à 400 000 personnes. La prochaine étape de ce programme, qui fut proposée par le Premier ministre Tang Fei, précédemment ministre de la Défense nationale, vise à les ramener à 350 000 hommes en 2005. Ces réductions n’ont pas été limitées aux simples soldats du rang : l’état-major des armées est aussi supposé retourner à sa taille de 1997, ce qui implique sa réduction d’un tiers d’ici à 2005. En parallèle à cette restructuration militaire, à mesure que Taiwan se démocratisait, le contrôle de l’appareil politique sur l’armée s’est étendu. A cause des événements, dans les premières années de la République, il n’existait aucune loi organisant le fonctionnement de l’armée. En 1952 et 1954, le gouvernement nationaliste proposa l’intégration du « poste de commandement militaire » et de la « structure administrative ». Dans ce système, le président de la République était le commandant en chef des forces armées, et le chef d’état-major des armées était placé directement sous ses ordres. De plus, ce dernier était également chef de cabinet du ministre de la Défense, et le chef de l’Etat pouvait prendre la direction des opérations militaires en convoquant une conférence militaire. La démocratisation progressant, cette division des pouvoirs et responsabilités fut de plus en plus difficile à justifier. En conséquence, le président Lee Teng-hui prit en 1993 la décision de clarifier la situation et, en janvier 2000, le Yuan législatif adopta une nouvelle Loi de la défense nationale, révisant la loi organique du ministère de la Défense qui datait de 1978. Ces textes législatifs modifièrent la structure de commandement et le fonctionnement des forces armées, redéfinissant également les relations entre les forces armées et le pouvoir politique. Dans la nouvelle configuration, le président est toujours le commandant en chef des forces armées, mais le ministre de la Défense est désormais au-dessus du chef d’état-major des armées pour les affaires militaires. Plus encore, l’état-major général des armées, qui était à l’origine en charge des affaires militaires et qui supervisait les trois armes, a été placé sous la tutelle du ministre de la Défense. Tout aussi important, les forces armées « appartiennent au pays », et les soldats doivent agir sans préjugé : ils sont donc tenus à la neutralité politique. Enfin, la loi stipule que le poste de ministre de la Défense nationale ne peut être occupé que par un civil. La prochaine étape de ce processus consiste à rapprocher l’armée de la population qu’elle protège. Les questions de défense sont à présent librement débattues au Yuan législatif et dans la presse. A la lumière d’événements tels que les tests de missiles auxquels a procédé l’Armée populaire de libération à la veille des présidentielles de 1996, le violent tremblement de terre de septembre 1999, à la suite duquel les forces armées furent largement déployées pour porter secours à la population, et la récente épidémie de Sras à l’occasion de laquelle on a de nouveau fait appel aux soldats pour des missions civiles, les médias se sont intéressés de plus près aux questions de défense, le quotidien de langue anglaise Taipei Times se lançant par exemple dans une publication régulière d’articles sur ce sujet. Le débat s’est également développé dans des publications telles que Taiwan Defense Affairs. Pour sa part, le ministère de la Défense met davantage l’accent sur la transparence et les relations avec la population civile. Le soutien de la population est en temps de crise un élément capital d’une stratégie de défense, quelle qu’elle soit. Pour l’obtenir, le meilleur moyen reste sans doute de tenir la population informée des dangers qu’elle court et des difficultés qu’elle devra surmonter, ainsi que de la faire participer aux débats sur le type de défense et de stratégie à adopter. Damon Bristow ©Damon Bristow, 2003
  17. Pékin à peur que Taipeh déclare son indépendante mais jusqu'au années 60, elle avait peur que la République de Chine envahisse la République Populaire de Chine ;)
  18. C'était déja marqué auparavant sur le post, mais comme il y en a 10 pages... : 8)
  19. Cela vat faire de la pub pour "la Guerre des Mondes" version Spielberg qui sort cette été :lol:
  20. Les iraniens ont dis a mainte reprise que l'utilisation de la bombe nucleaire contre israel n'est qu'une question de temps, meme en sacrifiant des palestiniens. Et si Israel atomise en premier, on vas l'accuser de crimes contre l'humanité :rolleyes: Et Jérusalem, ils veulent aussi l'irradier :?:
  21. Il y a déja plusieurs posts sur le sujet, on vas finir par s'y perdre ;)
  22. Le R 100 "Charles de Gaulle" de 34 000 t peut emporter 40 avions classe Rafale, SEM et E-2. Le R 11 "Principe de Asturia" de 12 000 t à un groupe aérien de 8 AV-8 Harrier et 10 hélico et une capacité maximale de 37 appareils dont 24 dans le hangar. Le R 05 "Invincible" de 16 850 t à un groupe aérien de 9 Harrier et 12 hélicos Le C 551 "Garibaldi" de 10 100 t peut transporter au maximum soit 16 Harrier soit 18 hélicos (12 dans le hangar, 6 sur le pont) Il n'y a pas que le nombre qui compte mais la puissance de feu de appareils transporté et la capacité de durer sur zone 8)
  23. Mr Julia à dit qu'ils connaisait sans doute les ravisseurs, vue que cela fait 30 ou 40 ans qu'il se ballade en Irak et en Syrie :?
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