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Tout ce qui a été posté par collectionneur

  1. Ne pas oublier qu'Israel à un port sur la Mer Rouge ;) Elat, sur le golfe d'Aqaba :lol:
  2. collectionneur

    Le F-35

    Voici un article tres interresant sur ce programme :arrow: http://www.glacis.org/release_2004_5/french/P9.html Le " Joint Strike Fighter " américain : concurrent de l’Eurofighter. LA STRATEGIE JSF : Motivations, logique de mise en œuvre et "failles" envisageables Au terme de nombreux développements, le besoin se fait sentir d’analyser en détail le phénomène JSF. Le présent mémorandum, fruit du travail commun de la DGA/DRI et de la CEIS, a pour objet de présenter la "stratégie JSF", théorisée puis pratiquée par les Etats-Unis, avec un incontestable succès à ce jour. Après en avoir rappelé les motivations, domestiques et internationales, puis la logique de mise en œuvre, il en identifie les "failles" envisageables, à court et moyen termes. Dès l'origine du programme "Joint Strike Fighter" (JSF), en 1994, les Américains ont tout fait pour convaincre un maximum de pays de participer d'abord au financement du développement du JSF, puis d'acquérir à terme cet avion pour satisfaire leurs propres besoins. Le JSF fut rebaptisé "F-35" le 26 octobre 2001, lorsque Lockheed Martin fut sélectionné comme maître d'oeuvre industriel du programme (avec Northrop Grumman et BAE Systems comme coopérants principaux), à l'issue d'une phase d'évaluation compétitive de deux démonstrateurs, le Lockheed Martin X-35 et le Boeing X-32. Cette stratégie a donc rencontré, jusqu'à présent, un succès indiscutable, puisque huit pays sont désormais partenaires des Américains dans la phase de développement et de démonstration (System Development and Demonstration, SDD) du programme. Le Royaume-Uni s'est engagé dans cette phase dès janvier 2001 et, au premier semestre 2002, le Canada, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège, l'Italie, la Turquie et enfin l'Australie, ont suivi. Cependant, à l'exception de ce dernier pays, tous les autres n'ont fait, en somme, que prolonger leur engagement antérieur sur le JSF. A noter que la porte de ce que l'on pourrait appeler le "club SDD" (pays participant au développement du F-35/JSF et dont les industries de défense sont ainsi rendues éligibles à concourir dans l'espoir d'obtenir une part de travail sur le programme) s'est fermée en 2002 et les nouveaux pays, tels qu'Israël et Singapour, qui voudraient dorénavant entrer sur le programme ne seraient théoriquement considérés - en gros - que comme des clients "FMS" potentiels du JSF. Forts de ce succès, les Américains pourraient maintenant essayer d'appliquer cette "stratégie JSF" à d'autres segments d'armement, avec des modalités sans doute différentes selon le cas mais poursuivant des objectifs probablement similaires. On en sent les prémices sur les futurs drones de combat, ou "UCAV" (Unmanned Combat Air Vehicle). Le Pentagone envisage, comme pour le JSF, la création d'un "Joint Program" associant l'US Air Force et l'US Navy. Dans un premier temps, la "Jointness" ne devrait concerner que le niveau "briques technologiques", la possibilité ultérieure de développer une plate-forme commune, même si déclinée, à l'instar du JSF, en plusieurs versions pour satisfaire des besoins et répondre à des contraintes spécifiques à chaque utilisateur, n'étant pas acquise. En tant qu'échelon précurseur international, le Royaume-Uni, qui manifeste déjà son intérêt pour le démonstrateur UCAV X-45 de Boeing, pourrait un jour rejoindre le nouveau programme interarmes "UCAV" américain, imitant ainsi son engagement pionnier dans le JSF. Par ailleurs, les Américains pourraient être tentés de faire du nouveau programme de frégates côtières de l'US Navy (le "Littoral Combat Ship" ou LCS), lancé en octobre 2002, le "JSF naval" des années futures. Enfin, le programme de Missile Defense pourrait reprendre la matrice du JSF : les industriels et les pays se recoupent en effet. Ces programmes reflètent la géopolitique profonde des Etats dans le domaine de la sécurité. Le mot "clé" du programme F-35/JSF est "l'affordability" Dès le lancement du JSF, en 1994, l'Administration Clinton (c'est-à-dire Clinton lui-même, son secrétaire à la défense, Bill Cohen, et son directeur national d'armement, Jacques Gansler) a décidé que le mot "clé" du programme serait "l'affordability" de l'avion, selon les postulats "COPT" (Cost Operational Performance Trade, c'est-à-dire "design to cost") et "CAIV" (Cost as An Independent Variable). Cette exigence résultait d'une considération domestique d'une part et d'une considération export d'autre part. Au plan domestique, l'aviation de combat tactique, vieillissante et disparate, existant dans les trois services (US Air Force, US Navy et US Marine Corps), devait être renouvelée, pour éviter un "creux capacitaire" à terme, par un avion capable d'être produit à un rythme élevé (à terme 170 avions par an) calquant celui adopté dans les années 1980 (années "Reagan") sur les programmes F-16 et F/A-18, mais cela dans un contexte budgétaire plus défavorable (en tout cas avant l'année fiscale 2003). Il fallait donc un avion "bas coût" mais aussi unique, interarmes, pour disposer du volume critique de production nécessaire à la tenue du pari économique engagé. Les trois services furent donc sommés d'harmoniser leurs besoins afin de se satisfaire du même type d'avion, même si décliné en trois versions dont le taux de standardisation serait compris (selon les sources et...selon les jours) entre 70 et 90 %. On aura ainsi le F-35A/CTOL (décollage et atterrissage conventionnels) pour l'US Air Force, le F-35B/STOVL (décollage court et atterrissage vertical) pour l'US Marine Corps et le F-35C/CV (version "navalisée") pour l'US Navy. Remarque : le concept "jointness", appliqué à un avion de combat tactique américain, avait déjà été promu, sans succès, dans les années 60, sur le programme General Dynamics F-111, alias "TFX" (Tactical Fighter-X). Son "chantre" de l'époque, Robert S. McNamara, secrétaire à la défense de l'Administration Kennedy puis de l'Administration Johnson (1961-1968), n'avait pas su ou pu faire passer l'idée auprès d'utilisateurs exprimant des besoins trop divergents mais aussi bataillant pour sauvegarder, voire accroître, leurs rôles et missions respectifs. Sur le JSF, le "consensus" Administration/services semble mieux établi et plus solide mais l'US Navy reste néanmoins très attaché à son F/A-18E/F "Super Hornet" et l'US Air Force tient absolument à sauvegarder son F/A-22A "Raptor"... Au plan export, un avion à la fois "bas coût" et représentatif de la toute dernière génération technologique serait particulièrement attractif et permettrait de pérenniser (après le F-16) la domination américaine, voire d'atteindre l'hégémonie, sur le marché mondial des avions de combat au seuil d'une nouvelle phase d'expansion. Le F-35/JSF, qui pourrait arriver sur le marché international en 2012, devrait être proposé à un prix "fly away" (dollars 2002) compris entre 37 M US $ (version conventionnelle F-35A/CTOL) et 48 M US $ (version embarquée F-35C/CV). Ces prix sont considérés par "Pete" Aldridge, l'actuel directeur national d'armement américain, comme des "affordability numbers" intangibles. Ils ont été établis sur la base d'une production initiale de 3002 avions, soit 2852 pour les Etats-Unis et 150 pour le Royaume-Uni. Cependant, avant même d'attendre que l'avion soit développé, le gouvernement américain a entrepris de capturer un maximum de "prospects" futurs au profit du JSF, en mettant en oeuvre une habile stratégie d'association/participation de partenaires internationaux au programme, la "stratégie JSF", donc. La stratégie JSF Remarque liminaire : cette stratégie est, au départ, l'œuvre de l'Administration Clinton (poursuivie ensuite, avec une nouvelle "vigueur", par l'Administration Bush) ; elle a été imposée aux services (US Air Force, US Navy et US Marine Corps) par le Pentagone et est accompagnée, en arrière plan, par l'industrie de défense américaine. Sur ce programme, en effet, le gouvernement américain ne vient plus en soutien de son industrie mais se positionne en première ligne. C'est lui qui décide (seul et souverainement) du choix des pays partenaires ; c'est lui qui signe avec chacun d'eux un accord bilatéral de coopération sur le programme ; c'est lui enfin qui impose à ces pays une nouvelle règle du jeu, diamétralement opposée aux usages actuels accompagnant l'exportation d'armements et, en l'occurrence, d'avions de combat. Le langage tenu pourrait être, en substance, le suivant : "Puisque vous êtes partenaire du club, et non pas un simple client, vous ne pouvez prétendre (en cas d'acquisition du JSF) à des compensations ("offsets") et nous ne garantissons, dans le MoU, aucun retour de charge de travail à votre industrie. Celle-ci pourra simplement concourir sur des appels d'offres lancés par la maîtrise d'oeuvre et ne sera retenue que si elle est capable, face à la concurrence exercée par les autres pays du club, de présenter le meilleur produit au meilleur prix ; l'affordability impose en effet la mise en concurrence systématique à tous les étages." Les avantages de la stratégie JSF pour les Etats-Unis Pour les Etats-Unis, cette stratégie devrait : permettre la consolidation intérieure du programme (un programme estampillé "international" est, a priori, moins susceptible d'être malmené par le Congrès, en cas de vraie difficulté) ; apporter, grâce aux "tickets d'entrée" demandés aux autres pays du "club SDD", une provision financière généreuse et bienvenue en cas de dérapage des coûts de la phase de développement. La contribution des 8 pays associés aux Etats-Unis pour le développement du F-35/JSF s'élèvera en effet, sur dix ans, à 5,295 milliards de dollars, dont 4,82 milliards de dollars de crédits ("R&T") européens ; contribuer à assécher gravement, en parallèle, les crédits "R&T" européens, ce qui pourrait remettre en cause, à terme, la maîtrise des technologies et le maintien des compétences nécessaires au développement autonome d'un futur système de combat aérien européen ; renforcer la mise sous tutelle (vassalité ?), dans le cadre d'une coopération "du fort au faible", des entreprises de défense européennes, celles-ci devenant, à condition d'ailleurs qu'elles le méritent, un vivier de sous-traitants potentiels au profit des maîtres d'oeuvre américains du domaine, mais susceptibles de ne pouvoir travailler que sur des technologies "non critiques" de l'avion (quid des technologies "stealth", notamment ?) ; incidemment, donner aux Américains l'accès à certaines technologies spécifiques européennes (exemple : la technologie "STOVL" britannique) ; assurer la capture, dès aujourd'hui, des prospects "avions de combat" dans les autres pays du "club SDD" qui devront renouveler leurs flottes actuelles entre 2010 et 2020 (selon les estimations, ces prospects cumulés représenteraient entre 730 et 930 avions, dont 150 pour le Royaume-Uni) ; en effet, sauf déboires catastrophiques sur le programme, l'effort financier consenti par ces pays dans la phase de développement devrait les "obliger", en pratique (et notamment vis-à-vis de leur opinion publique), à acheter à terme l'avion pour satisfaire leurs propres besoins. A noter que les Américains estiment pouvoir vendre, in fine, entre 2500 et 3000 avions sur le marché "export", pour 3002 avions à acquérir par les Etats-Unis (2852 initialement) et le Royaume-Uni (150) ; affaiblir, en parallèle et là aussi dès aujourd'hui, les programmes "Rafale" et "Eurofighter" sur le marché à l'exportation voire, pour l'Eurofighter, dans les deux pays qui sont à la fois membres du consortium européen et partenaires du JSF : le Royaume-Uni et l'Italie, l'acquisition du JSF devant probablement conduire un jour ces derniers à réduire leur intention de commande de l'Eurofighter ; diminuer, grâce aux nouvelles commandes internationales espérées, les "affordability numbers" du JSF (donnés supra), ou à tout le moins les maîtriser en cas de révision à la baisse des intentions de commande américaines (le 3 février 2003, le Pentagone a ainsi annoncé que le nombre de JSF à acquérir pour les forces aériennes américaines ne serait plus de 2852 mais de 2443, soit 409 avions en moins). Mise en oeuvre de la stratégie JSF La stratégie JSF a prévu trois étapes d'engagement croissant des pays-cibles : 1ère étape : participation à la phase de démonstration de concept, dite "CDP" (Concept Demonstration Phase), du JSF : fin 1996-été 2001, au cours de laquelle Lockheed Martin d'une part et Boeing d'autre part ont été en compétition dans la conception, la fabrication et les essais en vol des démonstrateurs X-35 et X-32. Trois statuts de participation à cette phase ont été définis avec, pour chacun, un niveau de "ticket d'entrée" différent : le statut "Full Collaborative Partner", rejoint dès décembre 1995 par le Royaume-Uni (participation : 200 M US $), donnant théoriquement droit à : la possibilité d'influencer le cahier des charges de l'avion pour l'adapter à un besoin technico-opérationnel spécifique, la coautorité de conception, la participation à des études technologiques ciblées, l'accès à l'ensemble de la liasse documentaire du programme. le statut "Associate Partner" ou "Informed Partner", qu'ont rejoint les Pays-Bas, la Norvège et le Danemark en 1997, puis le Canada et l'Italie en 1998 (participation par pays : 10 M US $), donnant théoriquement droit à : la participation à des études technologiques ciblées, l'accès à l'ensemble de la liasse documentaire du programme. le statut "Major participant", qu'ont rejoint, en 1999, Singapour, la Turquie puis Israël (le montant total de la participation financière des trois pays s'élevait à 10,3 M US $ : 0,5 M US $ pour Israël, 3,6 M US $ pour Singapour et 6,2 M US $ pour la Turquie), octroyant simplement à ces partenaires le droit d'accès aux informations non classifiées du programme. Remarque : les discussions avec l'Australie puis la Belgique en vue de leur adhésion à cette phase "CDP" n'avaient pas abouti. 2ème étape : participation à la phase de développement et de démonstration, dite "SDD" (System Development and Demonstration) du Lockheed Martin F-35/JSF, engagée le 26 octobre 2001 et qui devrait se terminer fin avril 2012. Trois niveaux de participation à cette phase ont été définis : le "niveau 1", réservé au Royaume-Uni qui l'a rejoint dès janvier 2001 (en fait trois jours avant l'investiture du Président Bush, alors que le programme JSF semblait menacé par ce dernier). La participation financière correspondante, sur dix ans (2002-2012), est de 1,9 G US $ pour le développement du "tronc commun" du F-35/JSF, plus 870 M US $ destinés à l'adaptation de l'avion aux besoins spécifiques britanniques (principalement armements et intégration dans le C4I UK). Ce niveau donne théoriquement au Royaume-Uni : la co-autorité de conception, 10 postes à la direction de programme multinationale F-35/JSF où la représentation est répartie comme suit : US Air Force (40 %), US Navy/Marine Corps (40 %) et partenaires internationaux (20 %), la capacité de faire participer son industrie au programme (en fait, vu l'engagement pionnier de leur gouvernement, les entreprises britanniques seront, après l'industrie américaine, de loin les mieux servies sur le programme JSF. Ainsi, par exemple, BAE Systems est dans l'équipe de maîtrise d'oeuvre aux côtés de Lockheed Martin et de Northrop Grumman ; cependant, il conviendra de distinguer le travail effectué sur le sol britannique et celui qui ira aux filiales américaines d'entreprises telles que BAE Systems ou Rolls-Royce), l'exemption des coûts non récurrents de production. Remarque : le Royaume-Uni avait également exigé de pouvoir coproduire sur son sol le F-35/JSF pour satisfaire ses propres besoins et ceux des autres pays européens ; à ce jour, aucune suite sur l'installation d'une deuxième ligne de production de l'avion en Europe (en Grande-Bretagne ou en Italie, cette dernière ayant formulé la même demande) n'a - à notre connaissance - été donnée par les Américains. La requête devrait normalement être refusée au motif, encore une fois, de "l'affordability" du programme. (un rapport de la RAND Corporation, daté de novembre 2002, concluait que toute alternative à la décision actuelle d'avoir une seule ligne d'assemblage de l'avion, installée chez Lockheed Martin à Fort Worth, Texas, se traduirait par des surcoûts). Ainsi, cette délocalisation des opérations d'assemblage de l'avion, qui avait séduit certains pays, au plan industriel, sur le programme F-16 notamment (installation de chaînes du F-16 en Belgique, en Corée du sud, aux Pays-Bas et en Turquie), ne serait pas, a priori, reconduite pour le JSF. le "niveau 2", rejoint par les Pays-Bas (ticket d'entrée sur 10 ans : 800 M US $) et par l'Italie (ticket d'entrée sur dix ans : 1 G US $) en juin 2002, donne théoriquement à chacun de ces pays : jusqu'à 5 postes à la direction de programme multinationale F-35/JSF, la capacité de faire participer son industrie au programme, l'exemption des coûts non récurrents de production en cas d'acquisition du F-35/JSF. le "niveau 3", enfin, rejoint successivement par le Canada (150 M US $), le Danemark (125 M US $), la Norvège (125 M US $), la Turquie (175 M US $) et l'Australie (150 M US $) entre février et juillet 2002 (à noter que l'Australie avait annoncé son adhésion le 27 juin 2002 mais n'a officiellement signé le MoU correspondant que fin octobre 2002), donne théoriquement à chacun de ces pays : un poste unique à la direction de programme multinationale F-35/JSF, la capacité de faire participer son industrie au programme, la déduction de son "ticket" d'entrée" du devis des coûts non récurrents de production appliqués à sa future commande éventuelle du F-35/JSF. Remarques : en dehors de l'Australie, tous les autres pays du "club SDD" avaient préalablement adhéré et cotisé à la phase "CDP" ; la mécanique de la "stratégie JSF" a donc, à ce stade, remarquablement fonctionné. Cependant, Israël et Singapour, pourtant partenaires du JSF dans la phase "CDP", ne sont pas membres du "club SDD" ; pour le premier, ce n'est pas faute d'avoir essayé ! Pour le second, l'analyse locale du contenu et de la valeur réels d'un "partenariat JSF" nous semble plus lucide et plus prudente : "nous ne sommes pas pressés ; attendons de voir". 3ème étape : la commande effective du F-35/JSF par les pays du "club SDD" La participation à l'étape précédente, comme il a été dit plus haut, semble "contraindre" les pays concernés à acquérir à terme le JSF - eu égard aux investissements qui auront été consentis au cours de la phase de développement - pour satisfaire leurs besoins nationaux. Cependant, les accords "JSF" signés par certains pays (en tout cas par la Norvège, les Pays-Bas et l'Italie), prévoiraient une clause de sortie, à tout moment, de la phase "SDD". Ceci dit, plus le temps passera et plus cette clause devrait devenir politiquement impraticable. Pour autant, à ce jour et en dehors des Etats-Unis, seul le Royaume-Uni s'est officiellement engagé à acquérir jusqu'à 150 F-35B/STOVL. Le prochain pays qui devrait normalement se décider serait l'Australie qui a prévu de commencer à remplacer ses AF-18A/B "Hornet" dès 2012. L'argumentaire de promotion accompagnant la stratégie JSF auprès des pays partenaires Les pays qui sont entrés dans le "club SDD" du programme F-35/JSF se sont, à ce stade, laissés convaincre par l'argumentaire promotionnel suivant : Vous pourrez équiper à terme vos forces aériennes d'un avion de combat représentant un "saut de génération" par rapport aux autres produits du marché et "garantissant" l'interopérabilité avec nous (les Américains). Remarques : le F-35/JSF est en effet présenté comme un avion de 5ème génération, caractérisé par l'emport des armements en soutes internes et, d'une façon générale, par sa furtivité (au moins électromagnétique). les Américains assènent à leurs alliés le message simple (voire simpliste) disant que la meilleure - sinon la seule - façon d'être interopérable avec eux, c'est d'être équipé du même avion. Cet avion de 5ème génération sera proposé à un prix particulièrement attractif ("affordable", donc) compte tenu du concept "design to cost" retenu, du taux élevé de standardisation entre les trois versions du F-35/JSF mais surtout du nombre colossal d'avions à produire, jusqu'à 6000 ! Remarque : 6000 avions, c'est-à-dire, encore une fois, 3000 avions pour les besoins américains et britanniques, et jusqu'à 3000 autres F-35/JSF pour satisfaire les besoins des autres pays du "club SDD" et ceux du "grand export". Vous aurez une capacité totale d'accès à l'information sur le programme et (pour le Royaume-Uni) vous pourrez influencer les spécifications du système F-35/JSF. Vous pourrez impliquer votre industrie nationale dans un programme aérospatial structurant, de très haute technologie et susceptible de rapporter à vos entreprises (sous réserve qu'elles soient compétitives au plan international) un volume de travail très important compte tenu de la quantité d'avions à produire (jusqu'à 6000) et représentant un enjeu financier bien plus considérable que votre investissement initial dans la phase "SDD". Remarque : ainsi, fin 2001, Lockheed Martin faisait miroiter à l'industrie néerlandaise un chiffre d'affaires global à terme (phases de développement puis de production du F-35/JSF) d'environ 8 milliards de dollars, soit un retour dix fois plus important en volume que le "ticket d'entrée" (sur 10 ans) de 800 millions de dollars payé par les Pays-Bas pour devenir partenaire de "niveau 2" sur la phase "SDD" du programme. A ce jour, 125 millions de dollars de contrats auraient été attribués aux entreprises néerlandaises. Les "failles" envisageables de la stratégie JSF, à court et moyen termes Si le point "a" du paragraphe 6.4 supra peut être discuté (discours "simpliste" sur l'interopérabilité ; est-ce que la "furtivité" constituera "l'alpha et l'oméga" de la guerre aérienne du 21ème siècle ?), il ne devrait néanmoins pas pouvoir être réellement remis en cause. En revanche, les autres points de l'argumentaire de promotion du JSF devront maintenant subir l'épreuve des faits. A court terme (2003-2005), les pays partenaires pourraient : douter de l'accès réel aux informations, notamment classifiées, relatives au programme F-35/JSF et se rendre compte d'une mainmise effective des Etats-Unis sur le "design" et les spécifications de l'avion et de ses systèmes ; constater que les transferts de technologies concédés devraient se limiter à des technologies "non sensibles" ; s'inquiéter de la réduction, désormais officielle, de la cible d'acquisition de l'avion par les forces aériennes américaines (- 409 avions par rapport à la cible annoncée en 2002), d'autant qu'après la coupe touchant aujourd'hui l'US Navy et l'US Marine Corps, l'US Air Force, à son tour, pourrait revoir un jour à la baisse son intention actuelle de commande de 1763 F-35A/CTOL (l'USAF est, de loin, le plus gros client potentiel du JSF) ; si cette réduction de cible - à condition qu'elle reste à son niveau actuel - pourrait être compensée par les futures commandes internationales et ne devrait donc pas, a priori, remettre en cause les fameux "affordability numbers" (sauf peut-être, à terme, celui de la version F-35B/STOVL), son effet pyschologique devrait cependant être détestable sur les pays partenaires ; elle affaiblit le discours des "6000 avions" à produire avec la participation (éventuelle) de leur industrie et elle est intervenue seulement 15 mois après le début de la phase de développpement ; juger enfin que le "compte n'y est pas" en matière de retour industriel, quand on comparera les résultats réellement obtenus à l'investissement consenti pour participer à la phase "SDD" et aux "promesses" faites ; déjà, des signes d'impatience, voire de préoccupation, commencent à se manifester officiellement en Norvège mais aussi dans certains milieux politiques aux Pays-Bas. Les vraies difficultés potentielles du F-35/JSF pourraient apparaître fin 2005, échéance prévue pour le vol inaugural du premier F-35/JSF de développement, et plus probablement en 2006 lorsque devra être prise la décision de lancement de la phase de production initiale "basse cadence" (465 avions à commander, sur 6 lots, au titre des années fiscales 2006-2011), moins d'un an après le premier vol ! Tant que le programme en est au stade "papier", aucune difficulté majeure n'est en effet à attendre mais les choses pourraient changer quand tout ceci se "matérialisera" dans les airs. Sur le programme Lockheed Martin F/A-22A "Raptor", dont la logique de développement comme le discours initial sur les risques technologiques assumés et les coûts maîtrisés rappellent étrangement ce qui est fait et dit sur le Lockheed Martin F-35/JSF, les ennuis ont commencé après les premiers essais en vol. Ce programme F/A-22A, dont le développement n'est toujours pas terminé, a aujourd'hui en moyenne 4 ans de retard par rapport aux prévisions initiales ; quant à son "affordability", elle n'est plus, depuis longtemps, d'actualité d'autant que la cible d'acquisition est passée, entre 1990 et début 2003, de 750 avions à... 276 (- 63 %). Qu'en sera t-il, un jour, du JSF ? Foulques de La Motte de Broöns, consultant. (Dans notre prochaine édition nous évoquerons les problèmes de l’Eurofighter) :lol: -a voir s'il est aussi documenté
  3. collectionneur

    Le F-35

    :lol: Vous ne le saviez pas :?: Il y a 3 versions de prévues :arrow: F-35A version terrestre à décollage classique B version STOVL pour remplacer les Harrier de l'USMC (l'USAF se montre aussi interréssé) C embarqué pour l'USN et la Royal Navy Il y a déja des retards pour la mise en service, elle est repoussée en 2012 :?
  4. collectionneur

    Le F-35

    Pour l'heure, souhaitons au moins que la version VSTOL fonctionne sinon tous les portes-aéronefs Européens seront convertit en porte-hélicos :lol: Ne pas oublier que le "harrier" n'est plus de 1re jeunesse et que le F-35 est le SEUL suceptible de le remplacer :?
  5. collectionneur

    Le F-35

    D'aprés le "Selected Acquisition Report" du Département de la Défense US du 31/12/2002, le programme est estimé à 163,6 MM de $ pour 2 457 appareils à 67 M. de $ piéce. - le Raptor étant évalué à 264 M, le F/A 18 E/F à 91 M, le C 17 Globemaster III à 362 M- :shock: Ce programme sera, au total, le 2eme plus onéreux de ceux en court actuellement derriere le Ballistic Missile Défence avec ses 744 milliards envisagé mais au prix du détail, le F-35 serait l'avion de combat US le moins cher actuellement à l'étude 8)
  6. Pour l'Empereur, lisez l'article sur l'économie US de l'Expansion sur le site que j'ai mit plus haut ;) Pour le solde des dépenses publiques, la lanterne rouge du G8 est de loin le Japon avec - 7,4 % du PIB :rolleyes:
  7. Je vous remercie beaucoup ;) Pour la derniére phrase, je suppose qu'il s'agit de l'Usaf disant que le Su est un appareil dangereux et qu'il faut de jolis avions tous neuf pour le contrer :lol:
  8. Voici la page de l'Expension avec les tableaux concernant les principaux chiffres sur l'économie de pays (vous pouvez aussi regarder ceux de la France ;) ) http://www.lexpansion.com/PID/8300.html Déficit public : 6 % :shock: Mais allez en page d'accueil pour lire l'article consacrée au USA, les chiffres décoiffent 8)
  9. PNB des USA : $10.98 trillion en 2003 ;) Méme avec une croissance à 3,9 % , cela ferait pour 2004 11,41 trillion :shock: donc un déficit de 4,3 % environ ;)
  10. Tirée du site stratégipage a propos des F-15 Vs Su-30 ;) :arrow: WARPLANES: Indian Su-30s Shoot Down American F-15s June 25, 2004: U.S. Air Force F-15s and Indian Air Force Su-30s held some combat exercises together earlier this year. The mock battles were a draw. The radars of the F-15 and Su-30 (an improved version of the basic Su-27, the Soviet Unions answer to the 1970s era F-15) enabled each aircraft to detect each other at about the same time. For purposes of the exercise, it was assumed that the American AMRAAM and Indian (Russian made) AA-10 missiles had similar hit characteristics. The American pilots had little to say about their experiences at the exercise, apparently having been ordered to keep quiet. The Indians, however, began to speculate that the Americans were deliberately holding back. One very important element left out of these simulated battles was the use of electronic countermeasures. The Indians feel that the Americans were just trying to get some experience with the Su-30, which is also the most advanced aircraft in the Chinese air force. The Indian Su-30 has better electronics than the Chinese or Russian models. The Indians insisted on installing Western fire control and computer equipment. The Russian radars are known to have good range and raw power, but poor fire control equipment (forcing the Russian pilots to work harder to get the same results than a pilot using Western fire control gear.) Another unknown was the actual combat performance of the AA-10 or AA-12 (again, a Soviet response to the AMRAAM.) The AMRAAM has been used in combat, and has a lot more actual use than the AA-10 or AA-12. Still, a 1:1 exchange rate is not what the U.S. Air Force is looking for, having long been accustomed to 1:5 or 1:10 or more kill ratios. Others see the results of the exercise as another portion of the air force effort to get more money to build more F-22s. Along these lines, the air force also pointed out the superior dog fighting capability of the highly maneuverable Su-30, which is equipped with a “look and shoot” helmet for the pilot and highly maneuverable heat-seeking missiles. Quelqu'un peut traduire :?: Apparement, les scores étaient à égalité entre les appareils mais l'USAF étant abitué à des scores 1 à 5, trouve cela mauvais 8)
  11. Pour le raid Lybien, 1 F-111 a bien été abattue (j'ai lue qu'un A-6 aurait eu le méme sort -sans confirmation-), et d'aprés ce site, on n'a pas eu de nouvelles de l'un des pilotes :arrow: http://www.pownetwork.org/libya.htm
  12. Pour Starpom, voici un court résumé du roman "Mutinerie sur le Sharck" de Patrick Robinson ;) :arrow: 2007: l'Iran et la Chine mine secretement le détroit d'Ormuz, ce qui attire toute la flotte US dans ce secteur. Grace a des leurres, des SM Chinois parviennent a endommager le seul P.A. en service dans le Pacifique. La Chine lance une attaque balistiques massive pour écraser le réseau de communications qui isolent l'ile du reste du monde et les bases Taiwanaises Des commandos en civil jouent au Spetnaz à Taipei, en s'emparant du musée National Opération aéroportée et amphibies dans le sud de l'ile qui attire les forces hors de Taipei. 2eme opération aéroportée et amphibie qui encercle la capitale. Raids d'hélicoptére dans le centre ville pour décourager la résistance. Le détroits reliant l'Océan Indien au Pacifique n'étant sur (on fait croire à la présence de mines) l'US Navy reste dans cette océan. Les USA et le Japon ne bouge pas n'étant pas en position de force et n'ayant pas d'infos précis sur la situation Malgré des pertes affolantes du cotés de l'APL, Taiwan est annexé en quelques semaines. En clair, sans soutien extérieur, Taiwan peut étre écrasée sous le nombre Au fait, la Chine a dépasser la France pour au rang des exportateurs :!:
  13. Il y a des débats sur cette exercice dans divers forums (peut étre ici aussi :? ) Est que l'USAF à "tricher" pour perdre et donner un argument au F/A 22 :?: Telle est la question :?:
  14. Voici les chiffres pour 1990 et 2003 ;) :arrow: http://www.nato.int/docu/review/2004/issue1/french/statistics.html Moyennes des pays Européens de l'Otan en 2003 : 1,95 % du PIB USA en 2003 : 3,4 % :lol:
  15. Une partie d'un article sur le groupe belge "Herstal" :lol: :arrow: Vous êtes presque plus américain qu'européen ? Nous sommes mondiaux. La Belgique fait 2%, selon les années. Le marché est important pour nous, mais pas comme marché. Les ventes, c'est selon les années, entre 30 et 40% pour les Etats-Unis, 30% pour l'Europe (pays de l'OTAN), le solde pour l'Europe. Depuis deux ou trois ans, avec la montée du budget militaire américain, nous sommes passés de 30% à 40%. Le budget américain a un impact sur le groupe Herstal ? Un impact sur l'usine américaine, à Columbia. La loi américaine (buy american act) impose que les armes qui leur sont fournies doivent être fabriquées, pour une très grande partie, aux Etats-Unis. Ainsi nous fabriquons les M16 de l'armée américaine, le fusil de base, bien qu'il ne soit pas conçu par nous. Les Américains ont l'approche suivante : lorsqu'ils veulent une arme, ils achètent une licence à un fabricant. Puis ils la mettent en open bidding pour tout le monde. Nous avons ainsi remporté l'offre alors que le fusil est conçu par Colt. Notre usine FNMI fait donc des M16, des Minimi, et des Mag. Ces deux dernières sont aussi fabriquées, pour le reste du monde, à Liège. (…) Les concurrents que vous affrontez le plus ? Dans le militaire, c'est Heckler & Koch (Allemagne), plus les pays qui veulent, pour des raisons stratégiques nationales, vendre à n'importe quel prix. Vous avez Israël, qui a besoin d'avoir ses armes, l'Afrique du Sud, certains pays d'Asie qui copient et veulent développer un secteur. Certains pays européens, jusqu'il y a peu, suivaient la même politique. La France, il y a 25 ans, estimait que ne pas fabriquer ses armes et ses munitions étaient une atteinte à la souveraineté nationale. (…) La concurrence, dans les armes militaires, n'est pas contrôlée par la Commission européenne, comme dans d'autres domaines ? Non. La Commission européenne a mis en place une agence de défense et d'armement, donc j'imagine que ces choses vont évoluer. Pour le moment, le Commissaire européen à la concurrence n'a pas voix au chapitre dans ce domaine. Il est évident que ça changera. (…) (Sur le marché du maintient de l'ordre) Ce marché change. Autrefois, la police utilisait des armes militaires pour maintenir l'ordre. Ce qui mène à des accidents. Quand on tire avec du 9 mm sur des voyous, ça ne sert à rien, ils ont des gilets pare-balles. En revanche, vous risquez de tuer la petite vieille qui marche pas loin. Si vous prenez du 5,56 mm, qui traverse les gilets pare-balle, la munition a une telle énergie qu'elle fait des ricochets partout. Avec le 5,7 mm que nous avons développé, la police aura pour la première fois une munition adaptée, qui peut traverser deux gilets pare-balles, et va neutraliser le truand qui fait un hold up, sans quitter son corps. Elle est très dangereuse pour le truand, pas du tout pour le voisinage. Le 5,7 mm vient d'être reconnu comme un excellent calibre, mais n'a pas été standardisé par l'Otan, car un pays s'y est opposé. Cela ne nous empêche pas de passer. Le Secret Service a viré tous ses 9 mm pour les remplacer par du 5,7 mm de chez nous. Un pistolet à ce calibre est reconnu aux Etats-Unis. (…) ----------------- Et bien, ce petit groupe (en chiffre d'affaires non en compétence) se débrouille mieux que GIAT pour l'exportation :lol: Au fait, je ne connaisais ce calibre 5,7 mm :? Quelqu'uns a des renseignements :?:
  16. En tout, une chose est sur, c'est en Europe que nous produisont les meilleures armes individuels du monde :lol: Les USA ont bien acheté la licence des Berreta pour remplacer leurs Colt 45. mod. 1911. :) les Minimi, les XM-8 sont d'origine Européenne ainsi que les roquettes AT-4 qui remplace le LAW 8) Et les Hummers blindé ne valent pas le VBL de Panhars achété par leurs voisins mexicains :lol: Mais pour les systémes de TRES haute technologie, ou sont les lasers tactique MTHEL, les réseaux mondiaux de satellites espions, les drones de combat :?: On vient seulement de signer des accords entre Européens et avec Israel pour des drones tactiques de nouvelle génération :rolleyes: A voir l'Air Fan de ce mois pour les nouveaux joujous US et l'historique des drones en France ;)
  17. D'aprés l'auteur, une partie de l'armée étant pro unification ne bougerait pas. Quand a rassembler 50 000 h en - de 12 h en pleine nuit, cela me semble peut vraisenblable -méme Israel aurait des difficultées :lol: - Il est vrai que le scénario de Robinson prévoyant un débarquement de diversion pour attirer les forces hors de la capitale me parait plus sérieux ;) Voici une page sur les para. Chinois :arrow: http://www.sinodefence.com/army/special/airborne.asp 3 divisions de 8 a 10 000 hommes 8)
  18. Aprés vérification par le Webmaster de Chekpoint-Online; la piste en question fait 2 600 M ;) Suffisant pour les transports militaires, non pour les Boeing :rolleyes:
  19. La gaffe :shock: Le journaliste à confondu avec l'aéroport international de Taipeh ;) http://www.cksairport.gov.tw/ Celui à de bonnes infrastructures mais seulement 2 terminals :?
  20. http://www.giat-industries.fr/asp/fr/pdf/fr_esp_leclerc_01.pdf Petit dossier du GIAT sur son joujou ;) Avec des scénario d'engagement, 1 Leclerc contre 3 chars moins modermes (Léo. II ou T-80 :?: )
  21. Concernant la flotte Chinoise, d'aprés "Flottes de Combat 2002', elle totalise 402 832 tonnes au 01/01/02 ce qui fait d'elle en quantité -non encore en qualité- la 4eme du monde derriére la Royal Navy (504 600 t) et devant la flotte Japonaise (307 450 t) 8) Je remet ce lien sur les forces Chinoise en anglais :arrow: http://www.sinodefence.com/ Ce sont des Su 30 équipés pour la lutte anti navires que la Chine recoit actuellement :lol: La Russie lui fournit des SSK Kilo classique ultra silencieux, non des SNA qu'elle construit toute seule avec + ou - de bonheur ;) Ainsi que des missiles anti navires sans équivalent en Occident :? Méme si les 3/4 de son parc de blindé de 3 400 chars est "rustique", elle équipe ses T-59 avec un canon de 105 tirant des obus à uranium appauvri :shock: Et son T-98 semble correct.
  22. Juste pour signaler que la Yougoslavie à réussi a faire partir la Wermacht toute seule en 44/45 ;) Quand à l'image de la Chine sur le plan international, 3 ans aprés Tien An Men, tout était oublié pour les industriels et les politiques :rolleyes:
  23. Un petit article écrit en 2002 trouvé sur le site de la représentation de Taiwan à Paris 8) :arrow: La nouvelle position de Taiwan en matière de défense à une nouvelle époque -------------------------------------------------------------------------------- Auteur : Cheng-yi Lin Chercheur Institut d’études européennes et américaines Academia Sinica Taipei, Taiwan En mars 2002, la loi de défense nationale et la loi relative à l’organisation du ministère de la Défense nationale sont entrées en vigueur. Ces nouvelles lois ont placé les dispositifs relatifs à l’administration, au commandement et aux acquisitions militaires sous la seule autorité du ministère de la Défense. Un vice-ministre chargé de l’administration militaire et un vice-ministre chargé de la logistique militaire assistent désormais le ministre de la Défense tandis que le chef de l’état-major assure le commandement militaire. Le président de la République exerce son autorité en tant que commandant en chef des forces armées par l’intermédiaire du ministre de la Défense nationale qui transmet les ordres au chef de l’état-major conformément à l’article 8. Ces nouvelles lois rendent le ministre de la Défense nationale responsable de la formulation de la stratégie militaire. Le contrôle de base sur les forces armées est passé du quartier général de l’état-major – dirigé par un militaire – au ministère de la Défense nationale, qui est conduit par un civil. Plusieurs unités nouvelles ont été créées au sein du ministère de la Défense nationale, notamment le Département de la planification stratégique et le Bureau de l’évaluation globale, qui examinent les besoins stratégiques à long terme de Taiwan. A l’échéance de 2003, la réorganisation du ministère de la Défense nationale devrait être achevée. L’effectif du personnel des forces armées est en cours de réduction tandis que la qualité de la force de frappe est améliorée. Taiwan met en place également son « plan de forces d’élite », les forces armées ont été restructurées, les niveaux de commandement ont été simplifiés et modernisés, et les systèmes logistiques ont été améliorés. L’effectif des forces armées de Taiwan qui en 2001 s’élevait globalement à 300 000 hommes, devrait être réduit à 250 000 hommes d’ici à 2005 : 160 000 dans l’Armée de terre, 50 000 dans la Marine, et 40 000 dans l’Armée de l’air. Dans la mesure où les forces armées des communistes chinois continuent à entretenir des effectifs et des arsenaux pléthoriques, Taipei s’est efforcé de maintenir une capacité d’autodéfense suffisante en acquérant des équipements militaires plus modernes et en améliorant le niveau de son personnel. Ainsi, la République de Chine a acheté à l’étranger des systèmes d’armement avancés, notamment auprès des Etats-Unis et de la France, la Marine et l’Armée de l’air ayant bénéficié de la majorité des budgets récents d’acquisition d’armement. Taiwan est vulnérable aux attaques balistiques de la République populaire de Chine mais n’a déployé que 200 missiles Patriot PAC-II dans la zone urbaine de Taipei, laissant Taichung et Kaohsiung, les deux autres principales villes de l’île, sans défense. D’aucuns proposent que Taiwan développe un missile sol-sol de moyenne portée (1000 km) pour se prémunir de la menace balistique de la Chine; mais si Taiwan possédait des missiles de moyenne portée, Pékin pourrait devenir moins tolérant encore vis-à-vis de l’inclusion de Taiwan dans le bouclier de défense anti-missile mis au point par les Etats-Unis. Au-delà du développement d’une stratégie anti-missile active, Taiwan améliore ses capacités de défense en disséminant ses forces militaires, en améliorant son dispositif de commande, contrôle, communication, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance (sigle anglais : C4ISR), en renforçant ses abris aériens, etc. Au-delà de la promotion du concept de défense totale, le Président Chen Shui-bian plaide en faveur d’un recours à des combats décisifs en mer, plutôt que d’attendre que les forces communistes ne débarquent sur la côte ouest de Taiwan. Etant donné que Taiwan a abandonné de longue date toute opération militaire offensive contre la Chine, l’objectif est de dissuader dès le départ les forces communistes de recourir à la force contre Taiwan. En cas d’échec de cette dissuasion, les forces de Taiwan engageront le combat contre les forces ennemies dès qu’elles franchiront la ligne de partage des eaux et leur infligeront une défaite dans le détroit de Taiwan, voire sur les plages. Tang Yao-ming, qui a assumé dans le passé les fonctions de chef d’état-major et est actuellement ministre de la Défense nationale, a déclaré que ce concept ne constituait en aucun cas une menace de guerre contre la Chine. Même si le concept était susceptible de certaines modifications, il ne fallait pas ignorer les attentes de la population civile et des chefs militaires en faveur d’une stratégie de défense plus active. Ainsi, en 2000 par exemple, les forces armées de Taiwan ont décidé de changer leur priorité stratégique de « défense forte » en « dissuasion efficace ». Ces dernières années, Taiwan s’est rapidement adapté à la révolution en matière militaire, particulièrement en ce qui concerne le C4ISR. La guerre informatique permet à Taiwan d’être averti précocement de toute une activité militaire inattendue et de disposer de moyens accrus lui permettant de contrer toute menace de guerre électronique de la Chine. Les forces armées de Taiwan améliorent également leur capacité en matière de virus informatiques par des exercices militaires et ont créé leur première unité de guerre informatique. Le Président Chen, inquiet de l’escalade militaire de la Chine, a demandé que la menace communiste soit évaluée afin de préparer les programmes de restructuration à court terme (à échéance de 2005), à moyen terme (à échéance de 2010), et à long terme (à échéance de 2020). Il croit que la « guerre à venir nécessitera le déploiement effectif des moyens des trois armées et l’intégration de l’armement traditionnel et d’armes modernes télécommandées ». Toutefois, le budget militaire de Taiwan a été réduit pour permettre que les enveloppes budgétaires affectées aux programmes sociaux soient augmentées. Bien que le Président Chen penche en faveur d’une stratégie de défense nationale pro-active, il encourage aussi des mesures visant à établir un climat de confiance afin d’éliminer tout malentendu ou incompréhension entre les deux rives du détroit de Taiwan. Il a déclaré que les achats militaires n’indiquaient pas que Taiwan aspirait à une course aux armements et que les armes « n’étaient pas les seuls moyens d’assurer la sécurité de Taiwan ». Néanmoins, il a également indiqué que les achats d’armement « permettront effectivement de maintenir l’équilibre militaire entre Taiwan et la Chine, de préserver la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan, et d’ouvrir à nouveau les négociations entre Taiwan et la Chine ». Taipei apprécie les réassurances particulières sur la paix et la sécurité données par le Président Bush mais comprend clairement que Taiwan doit pourvoir à sa propre défense avant que la moindre aide ne lui parvienne de l’extérieur. Last Update: May 2002
  24. Défense tout azimut, comme pour la France avec ses SNLE ;) Pour le Pakistan, avec des alliés comme celui-ci, on n'a pas besion d'ennemis :evil: Qui à crée les Talibans et fait de la prolifération nucléaire à tout vas -Corée du Nord, Iran, Lybie, Arabie Saudite peut-étre :?: - Au fait, le 1er fournisseur d'armes du Pakistan n'est pas les USA ou la France mais la Chine :rolleyes:
  25. Quelle pays musulman à l'arme nucléaire ;) :?: Le Pakistan, qui est un peu loin méme avec les "Jéricho" 8)
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