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Je comprends la frustration, mais l'avion pose des problèmes qui dépassent le cadre individuel, d'où une réglementation de plus en plus contraignante visant à accroître la sécurité des biens et des personnes. Par comparaison, la voiture a l'avantage d'évoluer dans un cadre restreint (la route), à des vitesses raisonnables, elle est moins sensible aux défaillances techniques, et c'est un moyen de transport bien compris par tout le monde (dangers, limites, domaine d'évolution, etc). Tout libéraliser n'est pas la solution. C'est synonyme d'anarchie et ça ne résout rien du tout en ne faisant que déplacer les problèmes vers des domaines où ils sont censés être réglés.

Ooopsss, my bad ! Du coup ça ne résout rien. @roland En France il y a très peu de doutes sur la propension de la population à sombrer dans l'individualisme, au mépris de la collectivité, dès lors qu'il n'y a aucune barrière ou aucun interdit. Ce n'est pas vraiment un problème lorsque ce la concerne une minorité, ça le devient lorsque ça prend de l'ampleur et il n'y a pas d'autre solution que de légiférer pour mettre un terme aux abus en tout genre. Cette base étant posée, il y a des raisons derrière chaque interdiction même si elles ne sont pas toujours évidentes. En ce qui concerne les hydravions on peut en imaginer plusieurs (juste pour l'exemple) : lobby des pêcheurs, des sports nautiques, risques de pollution, défaut d'équipements des secours en cas d'accident, défaut de "surveillance" (équivalence avec un atterrissage en campagne synonyme d'incident de vol), un cumul de tout ça, et certainement bien d'autres choses.

Ca doit certainement mieux marcher comme ça qu'avec des gants même spéciaux (qui doivent coûter un bras).

Si c'est normal, pourquoi le constructeur annonce une consommation doublée en mode avion (15L/100 au lieu de 7,5L/100) ? Il doit certainement y avoir deux réservoirs, et donc deux moteurs, le tout dans un devis de masse de 450 kg à vide. On est donc plus proche de la voiturette-ULM que de la voiture volante.

Par quelle miracle cet engin en mode avion a-t-il une autonomie largement supérieure tout en se déplaçant plus rapidement ?

L'ATLIS travaille en lumière visible, et pas en infrarouge. L'image est naturellement plus "lisible", mais il a l'inconvénient d'être d'un emploi limité (conditions atmosphériques et luminosité).

Ah parce qu'en plus c'est une copie ?!? :P Poussez pas... J'connais le chemin.

C'est une hérésie à tout point de vue. Il n'y a aucune raison qu'elle coûte nettement moins cher que l'avion puisqu'elle est nécessairement plus complexe à concevoir et à fabriquer. Les routes seront tout aussi contraignantes parce qu'il est exclu de pouvoir laisser voler n'importe qui, n'importe quand, n'importe où et n'importe comment. Je ne parle même pas de la sécurité de ces engins, dont l'entretien et la maintenance ne souffrent aucune approximation. Je ne parle pas non plus de la gestion du risque vis à vis des biens et des personnes dans un environnement surchargé et mal contrôlé (qui empêchera le quidam moyen de voler quand même après avoir eu un bête accrochage au sol ?). La troisième dimension exige du sérieux, et ça, le quidam moyen n'en a pas beaucoup.

C'est un équipement de mission, donc un matériel optionnel qu'il est inutile de promener lorsque la mission ne le rend pas nécessaire. C'est aussi un équipement de très haute précision qui coûte un bras ; prévoir un chèque à 7 chiffres avant la virgule pour chaque exemplaire.

C'est maladroit, voire désespéré. Une telle campagne n'a aucune chance de convaincre les opposants qui vont y voir au contraire une tentative de manipulation. Les indécis risquent fort de pencher du même côté, au nom du principe de précaution, pour à peu près la même raison.

Les exercices sont quand même bien "scriptés", avec des moyens limités, et ces Rafale muds ne sont pas les seuls à occuper l'espace aérien. Ils arrivent généralement à passer entre les mailles du filet, comme les 2000 muds avant eux (voire les Jaguar), mais ça ne les met pas pour autant à l'abris d'une mauvaise rencontre. Et ça aussi, ça arrive même en exercice.

Tu en conclues ce que tu veux, mais personnellement je ne vois pas le rapport. Le but des exercices n'est pas de montrer en permanence, et partout, ce qu'on sait faire. C'est avant tout une session d'entraînement représentative d'un conflit réel (selon les scénarios proposés) destinée à la formation des équipages qui y décrochent en principe une qualification. Accessoirement ça entretient le savoir-faire relatif à la projection (mécanique, logistique, etc). Tout ça pour (re)dire qu'on ne participe pas à tous les exercices, ni qu'on y envoie systématiquement toute notre panoplie. Chaque formation française bénéficie d'un ou deux exercices majeurs par an, piochés dans le "catalogue" en fonction des besoins, des crédits, et des possibilités (disponibilité, calendrier, etc). La France serait capable de faire beaucoup de choses si le contribuable voulait bien mettre la main à la poche. Fais le premier chèque, et on en reparle. Tu n'as même pas idée de l'impact d'un conflit comme Serval ou Sangaris sur un quotidien qui doit rester inchangé. Les missions en temps de paix ne sont pas allégées pour autant, ni toutes les autres charges. Ca vient en plus, en aggravant les difficultés rencontrées sur le gestion du personnel et du matériel. Oh que oui, ils s'en souviennent ! Son passage a laissé des traces pour un bon bout de temps. Ils n'ont simplement pas les moyens, ni probablement l'envie de se les procurer, pour acheter un tel outil. Sans parler des pressions occultes et autres lobbys. Tu ne peux pas ignorer, vu ton ancienneté ici, que ce point de vue est totalement absurde. C'en est même navrant. Ce n'est pas une relation de cause à effet. On propose à l'export ce qui est déjà planifié ou réalisable à plus ou moins court terme. Une vente export ne ferait qu'accélérer le mouvement en encourageant des efforts dans ce sens. A défaut de besoins spécifiques d'un client, le Rafale évolue en permanence à notre profit, et ces évolutions ainsi que les suivantes deviennent le nouveau standard "export". L'échec était consommé depuis le départ de Lula da Silva de la présidence.

S'il doit faire ça, alors la supériorité aérienne n'est pas encore acquise et il bénéficie d'une escorte, voire de patrouilles chargées de faire le ménage devant lui. S'il doit affronter lui-même l'assaillant en se retrouvant de facto sur la défensive, alors la mission prévue (air/sol) est d'ors et déjà un échec et il a deux options : larguer les charges lourdes (bidons + lance-bombes) ou fuir pour tout ramener à la maison en un seul morceau.

Ceux-là font partie de l'avion, un peu comme le canon.

1) Les USA et le Canada sont sur le même continent, ça aide. Nous nous avions Serval en cours, et Sangaris en préparation, et pas trop de pognon à mettre dans des exercices coûteux. Par ailleurs le Rafale a déjà participé à CRUZEX (en 2010) 2) Et ? 3) Aucun rapport. Il ne s'agit pas d'une modernisation mais d'une évolution du standard prévue depuis longtemps mais dont les contours restaient à définir.

En théorie on peut faire n'importe quoi. En pratique ça ne vole pas parce que la motorisation n'est pas un équipement optionnel sans impact sur la mission. Donc quand c'est en panne, eh bien c'est en panne.

Compter de 50 à 80 kg par pylône ou lance-missiles. Ajouter 2 pylônes pour les points 2 de voilure (AASM) Ajouter 15 à 20 kg de plus pour les obus (caisson + maillons) Ajouter les deux LPI du SPIRALE et le chargement en leurres.

Ca ne rend pas les choses faciles, mais s'ils ont de quoi acheter assez de S-400 pour en mettre dans tous les fonds de vallée, pourquoi pas. Ca ne servira pas à arraisonner, ni à identifier, ni à appuyer quoique ce soit, mais au moins ça devrait permettre d'éliminer des vecteurs aériens hostiles.

6 AASM : 2,4 T 4 MICA : 650 kg Aux approximations près, on arrive effectivement à environ 9500 kg.

En tout cas c'est un avion du CEV dans une configuration somme toute prévisible et comblant l'insoutenable attente de l'ouverture du point 3 (même si cette ouverture n'en est qu'aux prémices). @seb24: Je doute qu'ils aient fabriqué des lance-missiles (forcément spécifiques) juste pour faire une photo. On peut donc raisonnablement estimer qu'il s'agit de travaux d'ouverture de nouvelles configurations.

Mais pas forcément les moyens de faire les bons choix (d'une manière générale), ce qui en fait une faculté à double tranchant.

Je ne partage pas l'explication. Il n'est pas question de posture, il est question d'un outil de souveraineté nationale et d'indépendance. Avec 12 avions, tu ne fais que de la police du ciel, autrement dit une mission régalienne de temps de paix. En cas de crise, voire de guerre, il faut des outils supplémentaires pour pouvoir jouer dans la troisième dimension. La défense sol/air n'a pas du tout la même vocation.

Pour mettre carrément les pieds dans le plat, je n'accroche pas à leur histoire. La furtivité électromagnétique large bande n'existe pas, et on ne peut pas faire du VLO qui fonctionne à la fois en bande X (avions de combat), en bande Ku (missiles) et en bande L ou S (radars de contrôle aérien). Je ne vois pas non plus pourquoi il faudrait alors installer une lentille d'amplification au dessus de l'avion, à moins qu'il passe la plupart de son temps en vol inversé. Donc en version explicite, je suis plus que circonspect sur l'explication donnée parce que si elle est vraie, alors d'autres que nous avons cru jusqu'à présent doivent être fausses.

L'IRIS-T pourrait bien avoir fait le choix inverse et manquer un peu d'allonge. Le fait est, même si ça ne prouve rien, que l'offre allemande n'a pas été retenue lors des consultations qui ont conduit au lancement de l'AIM-9X. L'absence d'un système de refroidissement embarqué apporte de l'eau à ce moulin (l'IRIS-T, comme l'AIM-9L ou le MAGIC II, tire son refroidissement d'un gaz réfrigérant embarqué dans le lance-missiles).

Oui, mais comme ils ne travaillent pas en bande X ça soulève de nouvelles questions sur les caractéristiques de furtivité de l'engin.