-
Compteur de contenus
12 739 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
112
Tout ce qui a été posté par DEFA550
-
Ce raisonnement est obsolète puisqu'il n'y a plus d'acquisition à proprement parler. Les calculateurs travaillent à partir de la situation tactique élaborée par synthèse et corrélation des informations fournies par l'ensemble des capteurs (RBE2, OSF, SPECTRA, MIDS et MICA IR). De fait, le RBE2 n'est pas indispensable, d'autant plus que le MIDS permet à lui seul des attaques totalement passives. Même sans MIDS, quelques possibilités subsistent : - Accrochage par un MICA IR avant le tir (courte/moyenne portée) - Identification/localisation de la cible par SPECTRA - Localisation par OSF (+télémètre laser). Certe le télémètre n'est pas passif, mais il est plus discret qu'un radar et peu d'avions sont dotés d'un détecteur d'alerte laser.
-
C'est du second degré ? [09] M'enfin peu importe. Le point intéressant est l'anticipation manifeste d'une possible annulation du contrat, comme si Eurofighter GmbH avait été conscient d'avoir trouvé un bon "pigeon". Et comme par hasard, quelques années plus tard, l'Autriche est précisément en train d'essayer d'annuler ce contrat... Ca fait plus que trainer, c'est quasiment oublié. Les quatre comparses ont déjà assez de mal à finaliser la Tranche 2, dont l'acceptation de principe a été signée en 2004. Deux ans après, le FCP (standard Tranche 2 final) n'est toujours pas agréé alors qu'ils ont lancé la production des premiers exemplaires Block 8. Là-dessus, les anglais font bande à part, ou presque, en intégrant en avance le pod Litening et en ajoutant l'intégration de l'Enhanced PW (non prévue au départ puisqu'il n'était question que des GBU-10, GBU-12 et GBU-16). Pas tant que ça, figure-toi. Quoiqu'il en soit, c'est plus curieux qu'il n'y parait : Pourquoi faire des essais avec des GBU-10 si c'est pour finalement reprendre ces essais 3 ans plus tard avec des GBU-16 ? Pourquoi tester l'avion en configuration lourde sans aller au bout du raisonnement (vérification de la compatibilité avant mise en service d'un grand nombre d'appareils) ? C'est sérieux. Ils n'ont pas la puissance de calcul nécessaire, si bien qu'il faut pratiquement tout remplacer. Seuls les Captor-M de la Tranche 2, en cours de livraison, peuvent être modifiés à moindre frais. Certe, mais du coup, que va-t-il rester pour cette Tranche 3 ? ... et on en revient au côté de plus en plus hypothétique de la chose...
-
Ce sera certainement des F3 (au minimum) puisque les derniers F2 sont sur le point d'être livrés.
-
Et si on (ou n'importe qui d'une coalition) a les mêmes avions, comment ça se passe ?
-
Une fois n'est pas coutume [08] Et à ce que j'ai lu aujourd'hui (source interne), les critiques fusent dans les milieux "autorisés" au point qu'on a l'air d'enfants de coeur à côté... En résumé, en vrac, et de mémoire (non exhaustif) : - Les italiens n'ont pas l'air spécialement interressés par autre chose que le air/air. - Seuls les anglais travaillent à l'intégration du pod Litening. Pour les autres, ça ne sera pas avant 2010-2012. - Les Typhoon en construction pour l'Autriche sont des "tranche 1", et non pas des "tranche 2" comme prévu initialement. La substitution aurait été acceptée par l'Autriche (ce n'est pas récent), avec un rétrofit gratuit dès que possible, l'important pour Eurofighter étant que les délais soient tenus pour éviter une rupture sans frais du contrat. - Seuls les 38 premiers exemplaires de la Tranche 2 seraient effectivement commandés. Pour les autres, le programme FCP reste à finaliser et à signer. - La Tranche 3 semble de plus en plus hypothétique. Tout le monde fait le forcing pour exporter la bête et atteindre le seuil fatidique des 620 exemplaires prévus au contrat, seul moyen d'éviter les pénalités. - Les £19 milliards du programme, tel qu'évalués par le NAO en 2004, ne prendraient pas en compte les 88 exemplaires de la "future" Tranche 3. L'éviction de la Tranche 3 dans les coûts unitaires en 2005 et 2006 (NAO) conforte cette idée. - Des essais en vol ont eu lieu en 2003 avec des GBU-10 (1000 kg). Puisque la communication EADS/Eurofighter parle du tout premier largage en 2006 (GBU-16), soit les GBU-10 n'ont jamais été tirées durant ces essais, soit ça a foiré... - Le Captor-M des Tranche 1 ne peut pas être rétrofité en CAESAR. - Le Meteor serait exclu de la Tranche 3 Au chapitre anecdote, l'auteur relève la façon dont Eurofighter se gargarise du tir d'un AMRAAM sous 8G et rappelle en passant qu'un M2000-9 a déjà tiré un MICA sous 8,7G tout en s'interrogeant sur l'interêt qu'il y a à tirer un missile moyenne/longue portée sous fort facteur de charge (le cas MICA étant bien entendu en dogfight).
-
Iran threat pushes Saudis towards Rafale jet deal Où l'on apprend que les saoudiens envisageraient d'acheter 36 Rafale en plus des 72 Typhoon en raison des dangers que représentent son imposant voisin iranien.
-
C'est certainement faisable, mais sans interêt. S'il suffit d'emprunter les cocardes de l'ennemi pour éviter de se faire tirer dessus, à quoi ça sert de développer un missile ?
-
Il faut savoir lire entre les lignes [50] Le "furtif actif" a très vite été traduit par "annulation active", qui n'est qu'une hypothèse parmis bien d'autres en plus d'être la moins probable.
-
Puisque maintenant on sait qu'il a essayé de se dérouter, on peut écarter les causes subites et/ou violentes. A partir de là, la panne moteur devient la plus probable.
-
T'as déjà vu des piafs à 30000 fts ? [08]
-
C'est toujours indéterminé tant que l'enquête n'est pas terminée, même quand on sait dans les grandes lignes ce qui s'est passé. La problématique de l'accident n'est pas de répondre à "comment", mais à "pourquoi". Tout au plus peut-on imaginer qu'il s'agit d'un accident soudain, et non d'une panne (laquelle aurait conduit à un déroutement sur un terrain proche). L'abordage avec un autre avion de la patrouille ou un ravitaillement raté sont des hypothèses raisonnables.
-
Le problème s'appelle "LOAL" : Lock On After Launch En BVR, il n'y a pas de soucis compte-tenu de la séparation des forces en présence. En revanche en WVR, qui est le domaine quasi-exclusif du MICA IR, la capacité d'accrocher une cible (laquelle si le missile en découvre plusieurs ?) après le tir peut poser un problème étant donné la complexité et l'évolution rapide de la situation tactique. A moins d'apprendre au missile à lire les cocardes pour choisir la bonne cible, le risque d'engager un ailier n'est pas négligeable.
-
A peu de choses près, si. Les BGU-10/24 sont principalement utilisées sur les cibles semi-durcies où leur inertie à l'impact aide à la pénétration (d'où les versions BLU-109 ou BGL-1000). Le SCALP n'a peut-être que 450 kg, mais il est équipé d'un pénétrateur qui compense largement et qui est capable de traiter des cibles encore plus "dures" (voir aussi l'AS-30L). Ceci dit, le prix n'est pas le même... En dehors de ça, la catégorie des 1000 kg (voire des 500 kg) est trop "puissante" (dommages collatéraux) et n'apporte pas grand chose de plus qu'une 250 kg sur une cible ponctuelle et hors cas particuliers. C'est pourquoi le compromis retenu repose sur des bombes de 250 kg (AASM et GBU-12) : apte à traiter la majorité des objectifs courants, capacité d'emport accrue et coût (relativement) modique.
-
Bah... Y'a encore de la place sur les ailes ! (cf Jaguar + AIM-9) [08]
-
Je sais [28] Le Magic fait dans le très court mais il n'est pas dans la même catégorie. De mémoire, c'est autour de 9s (tout compris) pour le Super 530.
-
...qui ressemblent beaucoup au tonneau des Danaïdes... [08]
-
Je persiste et je signe. C'est en pratique vrai pour les missiles air/air courants. La combustion du propulseur ne dure que quelques secondes (moins de 15s), le reste de la trajectoire étant effectué en vol libre (ce qui en dit long sur la traînée de ces engins). La poussée du propulseur (environ 30 kN pour un Magic II) leur permettrait d'atteindre des vitesses largement supérieures si la combustion durait assez longtemps. A tel point que l'impact de la traînée est en pratique négligeable.
-
Il serait peut-être temps que tu lises ça, même si c'est à prendre avec des "pincettes". De quoi relativiser ce que tu viens de dire.
-
Peut-on savoir d'où viennent ces "plans" ?
-
Correction : C'est un compte-rendu publicitaire SAFRAN.
-
Et à quoi il sert ce propulseur plus gros ? A accélérer les 50kg supplémentaires...
-
Ca, c'est de la théorie pure. En pratique : - Le propulseur de l'AIM-120C7 est strictement identique à celui de l'AIM-120C5. La place gagnée en réduisant l'électronique ne sert à rien : c'est un vide intersidéral de 15cm en avant de la charge militaire. - Ce vide doit être comblé par un récepteur GPS sur l'AIM-120D, ce qui veut dire que le volume concédé au propulseur ne va pas changer. - Les propergols solides à liant HT-PB (Hydroxyl-Terminated PolyButadienne) sont ce qu'il y a de mieux en la matière, et les formulations les plus énergétiques n'ont plus de secrets pour personne. L'amélioration du rendement, en supposant qu'elle soit possible, dépend d'autres facteurs (tels que la furtivité de la plume ou l'absence de fumées) et reste de toute façon marginale. - Un propulseur à poudre à deux régimes est sub-optimal dans cette catégorie de missile puisque la création d'un régime de croisière se fait au détriment de l'étage d'accélération et donc de la vitesse maximale. Ce genre de compromis conduit à une réduction importante du "F-Pole" (distance entre le tireur et la cible au moment où le missile atteint son but), ce qui est l'exact contraire d'une règle de base en combat BVR (augmentation maximale du F-Pole). - L'optimisation de la trajectoire de vol permet des gains marginaux et dépend essentiellement des caractéristiques du missile et de son autodirecteur. - La réduction de la traînée aérodynamique s'obtient avant tout en réduisant le diamètre du missile. Elle s'obtient aussi en utilisant des ailes à grand allongement. Elle s'obtient enfin en réduisant la masse du missile. Pour toutes ces raisons, et en vertu du fait que le ratio masse de propergol/masse du missile est sensiblement équivalent entre l'AIM-120 (toutes versions) et le MICA, il n'y a strictement aucune raison de penser que l'un a un avantage substantiel sur l'autre en terme de portée. Ce que je viens de dire est aussi valable pour toi. (edit : correction de 3 fautes grossières)
-
Théoriquement, oui. La propulsion d'un missile repose sur un accélérateur à poudre, ce qui veut dire qu'il augmente la vitesse d'une certaine valeur. Si l'accélérateur est prévu pour gagner 960 m/s (par exemple), le missile atteindra Mach 4 s'il est tiré à Mach 1, et Mach 6 s'il est tiré à Mach 3.
-
C'est pour ça que Raytheon a reçu son premier contrat de production au mois d'octobre... [12] source
-
De toute façon, il est illusoire de croire qu'on peut augmenter la portée d'un missile comme par magie, sans changer ni sa masse ni le volume de son propulseur. Les deux critères sont liés et déterminent la portée maximale. En l'état actuel des choses, l'AIM-120 (C5, C7 ou D) a une portée équivalente à celle du MICA et seul un ramjet permet d'augmenter significativement la portée dans cette gamme de poids. Pour faire la même chose avec un propulseur conventionel, il faudrait construire un missile de la taille de l'AIM-54 Phoenix. Pour la petite histoire, les 50% de portée supplémentaire accordés à l'AIM-120D étaient liés aux conditions d'emploi : Un missile (AIM-120D) tiré à Mach 1.5 depuis un Raptor va nécessairement plus loin que ce missile (AIM-120C7) tiré à Mach 0.8 depuis un F-16. Ce que ne dit pas cette histoire, c'est que les Mach 1.5 en question augmente aussi la portée des missiles adverses...