DEFA550

Avec les contrats de maintenance et une floppée de pièces de rechanges pendant des années, on ne doit pas être loin du compte. Ceci dit, je ne serai pas étonné d'apprendre que BAe (a) fait le maximum de bruit autour de cette affaire pour forcer la main du gouvernement en effrayant l'opinion publique avec la perspective de retombées catastrophiques si rien n'est fait. L'abondance de communications, à caractère sensationnel puisqu'on n'hésite pas à faire le parallèle entre la soit-disant faute commise (de surcroît présentée comme bénigne) et la démesure des conséquences prévisibles, font que la manoeuvre ressemble à un geste désespéré de dernière minute. Avec en corollaire le fait que l'ampleur du bruit généré interdit maintenant à l'une ou l'autre des parties de changer sa position. Un point à noter est que l'allusion au droit d'accès aux comptes Suisses ne fait plus partie du discours depuis quelques jours, alors que c'est semble-t-il la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le noeud du problème, tel qu'il nous est maintenant présenté, se focalise sur une commission de quelques millions d'euros, autant dire une misère, une gentillesse frappée par la prescription du "c'était il y a longtemps". Vu sous cet angle, l'échéance de l'ultimatum et son dénouement est nécessairement proche...

Tu tire la poignée, et dans la seconde qui suit tu es dehors.

Réponse : autre [50] Parce que transsonique, ça veut dire entre Mach 0.9 et Mach 1.2 Pour le reste, le choix est simple : ou tu t'éjecte et tu as droit au joker, ou tu te suicide.

Aurais-tu oublié qu'il s'agit initialement de 24 Typhoon + 48 options ?

Tout est vrai, y compris qu'il voit moins loin qu'un AWACS mais plus qu'un Cyrano IV.

D'un autre côté, la persistence de l'ultimatum saoudien, au demeurant très clair, ne milite pas en faveur d'un quelconque arrangement s'ils n'obtiennent pas gain de cause. A moins de vouloir passer pour des girouettes...

Qu'est-ce que tu cherches à prouver ? Que Dassault aurait découvert les équations de Maxwell avec 10 ans de retard, alors qu'elles ont été publiées en 1873 ?

Autrement dit, encore une montagne qui va accoucher d'une souris

Au moins l'un des compresseurs n'a pas supporté la manoeuvre. La dispersion des aubes consécutive à la dislocation des disques du compresseur a provoqué la rupture de canalisations et/ou des réservoirs structuraux de carburant. La susceptibilité du TF-30 à certaines manoeuvres en transsonique était connue (et à l'origine d'une bonne douzaine d'accidents). Oui, sain et sauf. L'explosion du/des moteur(s), voire d'un ou plusieurs réservoirs, n'entraîne pas la pulvérisation immédiate du cockpit situé plusieurs mètres en avant. La vidéo semble montrer une double éjection 1 à 2 secondes après l'explosion.

Décrochage du compresseur causé par un angle d'attaque trop important en transsonique, destruction quasi immédiate des moteurs et explosion de l'appareil. Equipage sain et sauf. Le pilote s'est tué quelques mois plus tard en faisant une autre "boulette".

Une plus grande liberté d'action, une action plus "facile" à mener et plus rapide à initier. Elle élimine en outre totalement les risques posés par les missiles sol/air courte/moyenne portée du fait de l'altitude de croisière choisie. Elle suppose néanmoins d'avoir la maîtrise du ciel et va donc de pair avec l'assurance d'obtenir la supériorité aérienne. Radar plus puissants, réseau plus serré, radar basses fréquences, détection optique, etc Parce que c'est plus risqué vis à vis des menaces sol/air les plus répendues (missiles courte/moyenne portée), et moins vendeur d'un point de vue technologique. C'est à peu près ça, mais comme l'efficacité globale n'est pas loin d'être similaire, ce n'est pas forcément un mauvais compromis, et c'est probablement le seul choix raisonnable lorque l'assurance d'obtenir la supériorité aérienne n'est pas acquise (ce qui suppose d'avoir une flotte considérable) Voir le premier point. C'est même fort probable.

Je complète : La densité du carburéacteur F-34 (équivalent français du JP8) à 15°C est de 0,775 à 0,840 kg/l (source SEA). La variation de densité doit avoir un rapport avec l'hygroscopie du carburant, et la fourchette donnée pourrait être une tolérance d'emploi.

batterie SAM radar = détection par SPECTRA et évitement. Si un Rafale doit être détecté en TBA, ça ne peut être qu'en optique et on ne peut pas dire que les systèmes de veille optique (IR) soient très répendus. La pénétration en TBA n'est certainement pas imparable, mais il faut déployer un nombre considérable de moyens pour la contrer avec de bonnes chances de succès (ça ne sert pas à grand chose d'abattre un avion si 15 autres sont passés à travers les mailles). C'est très comparable à la doctrine du "furtif", à ceci près que la furtivité en TBA est globalement supérieure (optique, électromagnétique et acoustique). Le seul réel avantage du "furtif" est de permettre une plus grande liberté d'action vis à vis des menaces électromagnétiques, et dans une moindre mesure optiques (IR). Mais ce n'est pas non plus la panacée. Quant aux radars aéroportés, ils sont par nécessité les premières cibles abattues. L'escorte a beau être furtive, on sait qu'elle est présente ce qui ôte une part d'inconnu au problème posé. Elle est en outre limitée en nombre et ne peut pas courir tous les lièvres qui se présentent, et encore moins ceux qui s'approchent dans la zone d'ombre du radar (générée par le fuselage du porteur).

D'où l'intéret des armes "stand off" Toi, t'as pas encore compris à quoi sert l'optronique... ... et tu oublies facilement les échos parasites générés par le sol. Un radar aéroporté fait sauter les zones d'ombre, par rapport à un radar terrestre. Néanmoins, plus les "cibles" potentielles volent bas, plus il est difficile de les discriminer par rapport au sol. Ils le peuvent, à condition d'en avoir le temps. La dernière partie ramène aux considérations sur le temps de réaction d'une batterie sol/air rapporté au temps pendant lequel l'avion est visible (et à 600 kts, il lui faut à peine plus de 3 secondes pour parcourir 1 km).

Quel rapport ? Les Jaguar ont essuyé un feu nourri une fois sur zone, pas pendant leur transit. JSF ou pas, sur zone la furtivité est nulle. Son seul interêt est de permettre un transit serein, et rien d'autre.

30m mini si ma mémoire est bonne, mais c'est assez risqué même en plaine (il y a des arbres, des lignes électriques, des bâtiments, des ponts, etc). Tout dépend des capacités de détection du radar, mais je doute qu'il puisse détecter une ligne haute tension.

Je veux dire le "vol à très basse altitude, grande vitesse" (60m/sol, 1100 km/h). La très basse altitude fait que l'avion n'est ni visible, ni audible, ni détectable à moins d'être très proche (puisque masqué par le relief ou l'horizon - les Jaguars qui ont attaqué en Irak en 91 volaient à 5m/sol et on bénéficié de l'effet de surprise maximum). Et s'il est suffisament proche pour être détecté, sa vitesse de passage rend très difficile son interception étant donné les temps de réaction des systèmes sol/air. D'autre part, une pénétration à basse altitude se prépare à l'avance, justement pour éviter les zones ayant une trop forte concentration de défenses énemies. SPECTRA capitalise là-dessus en détectant les conduites de tir adverses et en proposant une trajectoire d'évitement en temps réel. La doctrine derrière le Rafale, c'est ça. Et c'est autrement plus "furtif" et insaisissable qu'un F-35 volant à 10000 m.

Si tu veux t'attirer les bonnes grâces : - US : tu prends un F-xx - Européennes : tu prends un Typhoon - US + Suédoises : tu prends un Gripen - Françaises : tu prends un Rafale En fait, l'équation est très simple.

ici

La meilleure furtivité reste le radada à grande vitesse, et ça le F-35 ne sait pas le faire...

Autodirecteur : +/- 60° (FOV non précisé) Vitesse de balayage > 30°/s

Le problème numéro 2 étant que s'ils étouffent l'affaire, ils pourront éventuellement conserver le bénéfice du contrat, mais au prix d'une situation intérieure intenable.

Aucun intéret compte tenu des exigences opérationnelles qui veulent que l'avion soit capable, à tout moment, de rejoindre une piste de déroutement. Ca implique de devoir ravitailler régulièrement, malgrè une réserve conséquente en carburant, si bien que le nombre de ravitaillements effectués est lié au plan de vol choisi et a peu de rapport avec la distance parcourue.

Le plus vendu, certe, mais pas une référence. En partie britannique, puisque l'autodirecteur est celui de l'AIM-9X Conçu en coopération par les allemands, les suédois, les italiens et les grecques. Inspiré en partie de l'AIM-9X.

Il n'y a rien à ce sujet cette semaine. A suivre... (ce que je ne vais pas manquer de faire)