DEFA550

Bon. Puisque ce "parti pris" me disqualifie d'office, ce n'est plus la peine que je perde mon temps ici. Salut.

Sauf que le PA2 est un élément vital sur un plan stratégique, et que c'est une question dont un président fraîchement élu mesure très vite l'importance, quel qu'il soit.

J'insinue qu'il n'est pas aussi bon qu'ils le prétendent, et qu'ils ont la trouille de le frotter à de vrais adversaires. Leur fond de commerce, c'est le combat BVR. Si un Rafale lui tient tête, ou pire un Mirage 2000, ça va faire une tâche dans sa réputation virtuelle.

C'est exact. Ceci dit, il était question d'une possible rencontre Rafale-Typhoon en septembre. Une invitation informelle, en marge du Tiger Meet, n'est pas à exclure. Au chapitre des négations, on peut ajouter les sources italiennes qui ont réfuté l'existence d'exercices Typhoon-Mirage 2000-5F à Grosseto. Après, chacun interprête ça comme il l'entend. En ce qui me concerne, j'ai ma petite idée. [50] Donc on a l'avis de sites web espagnols contre l'avis de journalistes d'un hebdomadaire spécialisé (lettre d'informations stratégiques). Pour ceux qui ne savent pas à quoi ça ressemble, on trouve un exemplaire ici, et d'autres là (http://www.ttu.fr/).

Lu dans TTU N. 601, 25/10/2006 "DEBUTS PROMETTEURS POUR LE RAFALE AIR L'escadron 5/330 "Côte d'Argent" de Mont-de-Marsan a engagé deux Rafale biplaces aux côtés de deux Mirage 2000-5 dans l'exercice Otan "Tiger Meet" qui se tenait sur la base d'Albacete, en Espagne. Pour la première fois, les équipages du Rafale ont pu travailler dans un contexte multinational, selon des scénarios complexes proches de la réalité. Aux côtés de F-16 MLU, F/A-18 et autres Tornado, mais en l'absence remarquée des Eurofighter espagnols (semble-t-il, pour indisponibilité), les Rafale ont laissé entrevoir leur potentiel tout en étonnant les autres participants sur leurs capacités offensives. Un large usage a été fait de la liaison de données L16 entre l'Awacs de l'Otan et les biréacteurs français, et entre les Rafale eux-mêmes. Et, grâce à la fusion des capteurs (radar, spectra, "optronique secteur frontale" pour OSF...), les équipages disposaient tout au long de chaque vol d'une très bonne connaissance de la situation tactique. Lors des debriefings, les équipages de Rafale étaient capables de dérouler précisément le fil de la mission en détaillant qui faisait quoi et à quel endroit, ce dont tous les participants ont pris bonne note. Les Rafale ont joué les exercices en simulant l'emploi de Mica IR et EM et de missiles (bombes propulsées) AASM pour les missions air-sol. L'AASM a été virtuellement utilisé dans une mission antinavire et une autre de destruction d'un site sol-air. Les équipages ont pu goûter la puissance de l'OSF permettant l'identification des cibles. En ramenant la portée des moyens d'identification à celle des armements, les équipages français se donnent la possibilité d'effectuer un tir à très grande portée malgré des règles d'engagement de plus en plus draconiennes. La flexibilité d'emploi de l'AASM et sa portée très supérieure à celle des JDAM et des armements guidés laser ont surpris plus d'un observateur à Albacete. Le missile entrera en service opérationnel en début d'année prochaine dans sa version à précision décamétrique, mais les équipages s'entraînent d'ores et déjà avec les conduites de tir des avions. La version métrique dotée d'un imageur IR permettra à terme le tir sur cible mobile et ouvrira encore de nouvelles perspectives à l'armée de l'air. Tous les participants au "Tiger Meet" auront également noté l'excellente disponibilité des deux Rafale (100% sur l'ensemble de la semaine) malgré la présence d'une équipe réduite de mécaniciens : 13 personnes,, auxquelles s'ajoutaient 5 spécialistes réseaux chargés de la mise en oeuvre de la liaison satellitaire avec le serveur de maintenance de Saint-Dizier." En marge, toujours dans ce même numéro, il est rapporté qu'une patrouille mixte (2 Rafale + 2 M2000-5F) engagée dans un exercice de combat aérien durant ce "Tiger Meet" serait tombée nez à nez avec 4 F-16 portugais, dont deux pilotés par des pilotes de l'USAF actuellement en "échange" au Portugal. La curiosité est un vilain défaut [28]

Donc en clair, c'est un tour de passe-passe budgétaire.

On peut dire ça comme ça... 6 ans pour passer de lieutenant à commandant, ce n'est pas courant. Même pour ceux qui ont fait polytechnique.

Et un avancement nettement plus rapide. Bizarre, non ?

Une bonne dizaine d'années. La structure ne pose pas de problèmes, c'est tout ce qui va autour qui vieillit et coûte de plus en plus cher à maintenir en état.

Gâché par rapport à quoi ? Le principe est d'utiliser un minimum d'avions pour économiser sur la maintenance. Cela permet aussi d'égaliser le vieillisement de la totalité de la flotte ; un avion trop utilisé par rapport aux autres, pour diverses raisons, part sous cocon pendant quelques temps et est remplacé par un avion plus "frais". Accessoirement, la réserve sert de stock de pièces (les équipements sont immédiatement disponibles et ne coûtent rien). C'est beaucoup plus flexible qu'un approvisionnement "normal" soumis aux caprices budgétaires et aux délais des contrats. Au lieu de gâcher, ça génère des économies.

La SER s'exprime en m2 ou en dBsm = 10.log(surface frontale).

Puisqu'on me demande mon grain de sel, je vous le donne... L'AdA veut se débarrasser des M2000 motorisés en M53-5 pour ne conserver que du M53-P2. Cela concerne donc les 37 premiers monoplaces, et les 24 premiers biplaces livrés vers 1984 et arrivant en bout de potentiel. Là dessus, et d'après mes calculs, il reste au total 34 avions actuellement en service (17 de chaque type) et donc potentiellement "vendables". Tous n'ont pas un potentiel suffisant pour une seconde vie, surtout dans les monoplaces. Si le Brésil veut doubler la mise, il leur faudra 10 mono et 2 bi supplémentaires. Ca nous laisse au mieux 7 monoplaces et une ribambelle de biplaces (15), lesquels sont semble-t-il moins interressants d'un point de vue opérationnel. A partir de là, la demande de l'Inde ne peut pas être honorée rapidement et il faudra attendre le retrait des M2000 C de Cambrai pour avoir environ 40 avions supplémentaires sur le marché. Les deux prochains escadrons de Rafale (St Dizier et Mont de marsan) seront à vocation nucléaire. Compte tenu de l'importance de la dissuasion, cette distribution n'a pas lieu d'être remise en cause. Par conséquent, le retrait des derniers M2000 C ne peut pas intervenir avant 2011/2012 et l'arrivée des Rafale post-F3 à commander en 2008 (c'est d'ailleurs la date qui aurait été indiquée à l'Inde). Reste la solution Rafale en dépannage, lesquels seraient pris parmis les 36 déjà livrés d'après ce que j'ai pu lire. En creusant un peu la question, on s'aperçoit que ces avions ont une utilité "limitée" pour le moment. Un petit nombre est affecté chez Dassault/CEV et participe au développement du standard F3. Ils sont intouchables. Sur le reste, un petit tiers est affecté au CEAM, les autres formant l'escadron 1/7 dont la vocation principale est de former des pilotes "Rafale". Compte tenu de l'activité actuelle, relativement faible puisque très peu d'avions sont en service et que le prochain lot sera au standard F3, une flotte réduite pourrait suffir pendant quelques années. De fil en aiguille, on en arrive à la conclusion qu'il est plus "facile" de fournir 20 Rafale à l'Inde que 20 Mirage 2000. Accessoirement, faire goûter le Rafale aux Indiens pourrait bien être utile pour faire pencher la balance de notre côté, avec en point de mire une commande de 126 appareils. Dans le même registre, ça ferait 20 Rafale de moins à rétrofitter au standard F3.

Sauf que 10 m2 ça fait 10 dBsm, si bien que si tu enlève 10 à 15 dB, tu tombes à 0 dBsm (1 m2) voire -5 dBsm (0.3 m2). Diviser par deux une SER exprimée en m2 en l'atténuant de 10 - 15 dB est mathématiquement impossible puisque ça reviendrait à trouver une solution à l'équation "10.log(x) - 10 = x/2". La division par deux s'applique donc à une SER exprimée en dBsm, ce qui revient à dire qu'elle était de 20 à 30 dBsm à l'origine, réduite à 10-15 dBsm après traitement. Ce qui fait 10 - 30 m2.

Pour clarifier un peu : en dessous de 20mm, on parle de balles. Au dessus, ce sont des obus. Pour une utilisation dans un canon rayé, le calibre est généralement calculé sur le plein des rayures (= plus petit diamètre du canon).

Peut importe. Que ce soit "réduit de" ou "réduit à", ce qui compte c'est que cette mesure a divisé la RCS du Su-27 par deux et qu'elle était donc initialement de 20 à 30 dB au minimum. S'il n'en reste que la moitié, ça conduit à un RCS de 10 à 30 m2 (10 à 15 dBsm).

Si un matériaux absorbant permet effectivement de réduire les réflexions dans les entrées d'air, une couche de 0,5 mm sur les aubes du compresseur est notoirement insuffisante. C'est pourquoi la seule recette valable est de masquer le compresseur en utilisant des entrées d'air coudées. Quant à la SER réduite du Su-27, elle ferait donc de 10 à 15 dBsm. Ce qui signifie 10 à 30 m2.

Escadron de chasse 05.330 Côte d'Argent Conclusion : Il y a des Rafale tigrés.

Ouais, et je t'emmerde !

Ben voyons... - L'impact des rivets est insignifiant quand on a une SER de 5 à 10 m2 . - Les matériaux absorbants ont une efficacité marginale. Ils n'ont un interêt qu'en complément de mesures beaucoup plus drastiques. - Un alliage d'aluminium reste un métal (en l'occurence : aluminium-lithium, un grand classique), dont la réflectivité équivaut à un véritable miroir.

Contrat sur le nucléaire qui bat de l'aile puisque le congrès est parti en vacances pré-électorales sans l'avoir signé. Les élections du 7 novembre vont redistribuer les cartes, et les experts s'accordent à dire qu'il va falloir relancer le lobbying. Une éventuelle signature n'est pas vraiment espérée avant mi-2007, si les Indiens ne changent pas d'avis d'ici là. Ils ont moyennement apprécié la "légèreté" du congrès...

Le calendrier d'A&C se base sur une simple constatation : les livraisons post-F3 sont censées avoir lieu autour de 2011. Il n'en demeure pas moins que le programme DRAAMA fait suite au programme DRAA, et qu'il ne se limite pas à l'étude d'une nouvelle antenne. L'objectif est bel et bien de développer les Modes Avancés rendus possibles par une antenne active, principalement en air/sol et air/mer où les bénéfices sont les plus importants (en relation avec une bien meilleure résolution).

Le terme du programme DRAAMA est prévu pour quand ? [24]

Alors inutile de s'aventurer dans des affirmations scabreuses. Mais bien sûr... Multiplie par 3, au minimum. [08] Et les aubes de compresseur, elles sont masquées par soudure ? Et les matériaux composites de la cellule, ils sont soudés aussi ? Ah ben non, y'en a pas... Encore un petit effort, et le Mig-29 pèsera seulement 7000 kg, aura une SER de 0,1 m2 et des missiles capables d'attaquer n'importe quoi, n'importe où, n'importe quand et n'importe comment. Prochainement sur vos écrans.

Les australiens laissent entendre qu'ils veulent quelque chose au moins équivalent au F-111 (capacité + rayon d'action). Le F-35 s'avère un peu (beaucoup) juste, au point que certaines voix s'élèvent et demandent d'envisager sérieusement le F-22. Même le F/A-18 E/F n'est semble-t-il pas à la hauteur des exigences. Logiquement, cela fera 51 + 16 = 67. La différence est qu'on touchera les 16 derniers (de nos 51) en 2013 au lieu de 2012.

Non