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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est possible que ce soit vrai. Même si la pièce présentée par la propagande russe comme une gouverne dorsale a une drôle de tête... De même que la pièce présentée par la propagande ukrainienne comme un reste de Kinjal abattu par un Patriot avait une drôle de tête La seule chose qui semble claire, c'est que la défense antiaérienne russe a intercepté un Storm Shadow (en même temps que 7 missiles antiradar HARM et 10 roquettes de HIMARS) C'est RIA qui le dit, donc ça doit être vrai. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le plus gros du coût de la défense, c'est le personnel. En ordre de grandeur, en tenant compte des pensions (qui sont bien un coût de personnel, même si décalé dans le temps), le budget de la défense c'est à 50% du salaire / charges sociales / pensions. Tout le reste, de l'équipement y compris la R&D à la MCO en passant par opérations et le reste... n'ont à se partager que les 50% restants. Vu le coût des engagés - les réservistes font certes descendre la moyenne mais pas tant que ça - l'investissement en matériel moderne a tout son sens. Même en mettant de côté complètement l'aspect humain, mettre des soldats très chers dans un vieux engin pas au niveau, c'est un très mauvais calcul. Si nous avions une réserve massive à base de conscription - si nous étions la Finlande, ou Israël, voire à la limite la Pologne - il y aurait du sens à garder du matériel ancien "à toutes fins utiles". Parce que les conscrits y en a beaucoup et ça ne coûte pas cher. Vérité dure certes, mais vérité tout de même. Seulement voilà, aucun des voisins de la France n'est un agresseur vraisemblable, et autant il y a du sens à ce que l'armée de Terre dispose d'une réserve - formée - sérieuse, autant la France n'a aucun besoin de X centaines de milliers d'hommes dans son armée de terre avec Y milliers de chars lourds etc. etc. Donc si nous avons besoin de N blindés de reconnaissance / combat, voire de N x 1,5 vu les pertes imaginables qui devraient être remplacées par des réservistes... Il nous faut N x 1,5 Jaguar. C'est de loin le plus efficace. A 4,5 m€ l'engin, 20 d'entre eux font juste le prix d'un Rafale Le facteur principal c'est tout simplement que nous n'avons aucun agresseur potentiel terrestre à nos frontières. Tant que Giulio Cesare II ne sera pas premier ministre à Rome, avec de fortes démangeaisons de retourner civiliser ces Gaulois impudents qui ne savent pas préparer une bonne pizza et si on leur tape dessus ça finira par rentrer ... L'armée de terre française est, reste et demeurera une armée expéditionnaire (Même si un jour - à Dieu ne plaise - l'expédition était 2 000 km à l'est parce que M'sieur Vladimir était devenu encore plus radical et s'en prenait à l'un de nos alliés ) D'où inutilité pour la France de la conscription. D'où inutilité de stocks de vieux matériels hors d'âge gardés "à tout hasard" La dissuasion nucléaire quant à elle protège le vital. C'est d'ailleurs marqué dessus "intérêts vitaux" Elle ne protège donc pas une expédition militaire française, qu'elle soit 6 000 km au sud, 5 000 km au sud-est ou 2 000 km à l'est. Parce qu'il est très difficile d'imaginer que l'enjeu d'une telle expédition - qui certes pourrait être très important, voire fondamental, voire crucial et qui sait historique - soit vital. Nos meilleurs souhaits. C'est dur, mais c'est la réalité. On pourrait envisager éventuellement de passer la vitesse supérieure sur l'option "S'entendre avec la Chine pour qu'elle pressure la Russie afin que Moscou limite sa victoire et laisse au moins un gros bout d'Ukraine indépendant, en échange de la neutralité européenne dans l'affrontement géopolitique américano-chinois". Si l'option n'a ni été appliquée déjà (la guerre étant donc terminée) ni n'est déjà tombée à l'eau. Mais c'est à peu près tout. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Absolument. Si la guerre s'arrêtait demain sur un simple cessez-le-feu, un armistice similaire à celui qui dure depuis 1953 dans la péninsule coréenne, le bilan serait clairement négatif pour la Russie. Il faut bien comprendre les conséquences de ce constat. Une conséquence immédiate, c'est que la guerre ne s'arrêtera pas demain, même si l'Ukraine et ses soutiens occidentaux décidaient tout à coup qu'un armistice sur la ligne de front actuelle leur suffisait. Moscou veut plus. Poutine a besoin de bien plus pour pouvoir justifier rétrospectivement que cette guerre est un succès pour la Russie. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Heureusement que tu as pris soin de bien le préciser Sinon Olivier se serait certainement précipité sur les orties pour se flageller sans attendre Juste pour être bien clair, on est bien d'accord que la source de l'information comme quoi ce seraient des Storm Shadow qui auraient frappé près de Louhansk c'est... la Russie ? La même Russie qui a précisé par ailleurs avoir abattu deux avions ukrainiens, un Su-24 et un MiG-29, à l'origine de ces tirs On est bien d'accord sur la source ? Quelques éléments de contexte utiles sur les Storm Shadow que Londres prévoit de donner, ou a donné à l'Ukraine peuvent être trouvés ici. Extrait : Je suppose qu'il est tout à fait concevable qu'un programme top secret soit en cours depuis un certain temps, mais les choses ne fonctionnent généralement pas de cette manière. Selon toute vraisemblance, le missile ne sera pas prêt pour le combat avant le début de l'année prochaine, si tant est qu'il le soit. Hier, au Parlement, M. Wallace s'est montré remarquablement enthousiaste. Interrogé sur les questions d'intégration, il a admis qu'"il n'est pas facile de prendre un missile franco-britannique et de l'incorporer à un ancien avion soviétique ou russe". C'est l'une des raisons pour lesquelles il a fallu du temps pour déterminer si c'était techniquement faisable. Il a ensuite rendu hommage à nos scientifiques et techniciens, "qui ont accompli un travail remarquable - et pas seulement avec ce type de capacité - ainsi qu'à d'autres scientifiques à travers l'Europe qui sont parvenus à intégrer des armes occidentales dans des équipements russes, et à développer des capacités innovantes, à un rythme soutenu". Une analyse attentive du texte ne permet cependant pas de confirmer que l'arme est opérationnelle. Tout ce que Wallace a dit, c'est que le programme est "techniquement faisable", d'où il a poursuivi en soulignant que "mettre un système d'armes de cinquième ou quatrième génération sur ce qui est parfois un avion de deuxième ou troisième génération n'est pas facile". "Nous verrons", a-t-il conclu. "Je ne vais pas me prononcer sur la date à laquelle nous prévoyons d'utiliser ces systèmes. Ils doivent encore être testés, et nous découvrirons dans les semaines ou les mois à venir dans quelle mesure cela a fonctionné, mais cela prend du temps". -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Heureusement que Herr Meister est de bonne humeur ... Voici en exclusivité une photo d'un de ses aides en train de lui rapporter tes paroles à l'oreille A mon avis, ce qui t'a sauvé c'est d'avoir écrit correctement "MiG" au lieu de "Mig" -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
J'avais de Bellamy l'image d'un gars plutôt sympathique, mais un peu "petit poussin au milieu de la basse cour", avec ses airs de premier communiant. Je vais devoir peut-être réviser cette première impression Mon allemand est trop faible pour avoir pu comprendre ce que Bellamy dit vers la fin de son intervention, je me suis donc rabattu sur le verbatim Madame la Présidente, Monsieur le Chancelier, parlons-nous franchement: les divergences entre nos pays deviennent souvent inquiétantes. Le mien, la France, a sa responsabilité. Mais derrière les mots, votre coalition finit par mettre l’Europe en danger. Vous parlez d’Europe unie, mais après avoir imposé l’austérité partout, vous lancez le «Doppel Wumms» sans prévenir personne: un plan de soutien massif pour l’économie allemande, et tant pis pour les autres pays européens qui en sortiront durablement déstabilisés. Vous dites que nous devons parler d’une seule voix, mais vous allez seul en Chine pour y maintenir nos positions au prix de nos dépendances. Vous parlez de solidarité, mais quand vous fermez en pleine crise de l’énergie vos dernières centrales nucléaires, c’est dans tous nos pays que les factures s’alourdissent. Vos élus font ici tout pour asphyxier cette filière, au nom de l’écologie paraît-il. Mais vos ministres agrandissent les mines de charbon en Allemagne et c’est toute l’Europe qu’ils polluent. Vous dites que l’Europe doit maîtriser les flux migratoires, mais vous faites tout pour les augmenter en Allemagne. Vous avez dit, Monsieur le Chancelier, qu'aucun d’entre nous ne veut revenir à l’époque où la loi du plus fort régnait en Europe. Ce ne peut pas être que des mots. Hannah Arendt schrieb: „Eine Krise wird erst dann zu einem Unheil, wenn mit schon Geurteiltem, also mit Vorurteilen darauf geantwortet wird.“ Herr Bundeskanzler, es ist höchste Zeit, uns selbst in Frage zu stellen. La traduction du dernier paragraphe est : Hannah Arendt a écrit : "Une crise ne devient un malheur que lorsqu'on y répond par des choses déjà jugées, donc par des préjugés". Monsieur le Chancelier, il est grand temps de nous remettre en question. Je note d'ailleurs que c'est Bellamy qui a commencé à utiliser une citation d'un grand auteur allemand, avant que Scholz sorte une citation de Paul Valéry le jour suivant... Faut-il comprendre qu'il aurait donné l'idée au chancelier ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Londres a acheté initialement 900 missiles Storm Shadow / Scalp EG. Ils en ont utilisé en Irak et en Syrie, mais probablement moins d'une centaine. Il devrait leur en rester un stock plutôt conséquent, dont une partie d'ailleurs pourrait arriver plus ou moins en fin de vie, bref être plus facile pour Londres à donner. Aucune indication de nombre n'a été donnée, mais vu ce contexte, je me demande s'il pourrait être important. Est-il envisageable que le RU en ait donné de nombreuses dizaines, voire carrément une centaine ? Evidemment, même dans ce cas Kiev ne pourrait les utiliser tous à la fois. Si je me rappelle bien - je ne retrouve plus la source - l'Ukraine réaliserait une quinzaine de sorties aériennes par jour en moyenne. Et peut-être est-ce qu'un Su-24 ou MiG-29 ne peut porter qu'un seul missile à la fois. Pour fixer les idées, si Kiev pouvait tirer 5 missiles par jour pendant 10 jours, soit 50 missiles dans la phase d'ouverture d'une offensive... ça pourrait avoir un impact assez lourd sur les forces russes. Surtout couplé au renseignement satellitaire américain voire français permettant de repérer centres de commandement et dépôts logistiques. L'arme miracle n'existe pas, on l'a dit et répété. Mais si Londres s'est montré généreux - et si le bricolage montage sur avion soviétique fonctionne - l'impact pourrait être notable. -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
De fait... le Frankfürter Allgemeine Zeitung va jusqu'à titrer son article sur ce discours "Scholz contre Macron" ! La citation de Valéry a la fonction de préciser exactement à qui s'adresse ce passage... afin de parer tout risque que le message ne soit pas reçu. (Les autres pays) ne se résigneront pas, à juste titre, à un ordre mondial bi- ou tripolaire. C'est pourquoi je suis fermement convaincu que le monde du 21e siècle sera multipolaire ; il l'est déjà depuis longtemps. Mais qu'est-ce que cela signifie pour nous en Europe ? "L'Europe deviendra-t-elle" - je cite l'écrivain français Paul Valéry - "ce qu'elle est en réalité : un petit promontoire du continent asiatique" ? Ce n'est pas en regardant en arrière que nous trouverons la réponse à cette question. Ceux qui s'accrochent avec nostalgie au rêve de la puissance mondiale européenne, ceux qui servent les fantasmes de la grande puissance nationale, ceux-là sont dans le passé. Passage qui est au demeurant un contresens complet. Le chancelier confond (à dessein ?) la domination avec l'indépendance. Comme si vouloir que l'avenir ne s'écrive pas principalement dans seulement deux pôles l'américain et le chinois était équivalent à rêver de domination sur les autres ! Cela dit, je soupçonne qu'il a raison de souligner que les autres pays ne veulent pas d'un ordre mondial bipolaire, et que ce serait la même chose s'il était tripolaire. Il y a là un levier potentiel pour tous les pays qui refusent les blocs qu'ils soient américain ou chinois, parce que de tels pays peuvent potentiellement trouver leur intérêt à s'aider et s'appuyer mutuellement à résister à l'un comme à l'autre bloc. Mais cela pose la question de la position que le chancelier Scholz propose pour son pays. Ou pour "l'Europe", puisque c'est une sorte de convention parmi les politiciens européens (Macron d'accord avec Scholz sur ce point) que lorsque l'on parle des intérêts ou de la politique de son pays, on remplace le nom de son pays par "Europe" Le refus de tenter de peser conjointement avec ses voisins européens, et de s'appuyer et s'aider mutuellement entre Européens à résister à l'un comme à l'autre bloc... est-il donc l'occasion pour le chancelier de proposer de s'aider à l'échelle du monde, entre tous pays refusant les blocs quel que soit leur continent ? Ce qui pourrait être une bonne idée, soit dit en passant. A l'évidence, non. Mais alors... est-il en train de proposer que l'Allemagne seule cherche son indépendance sans servitude à l'un comme à l'autre pôle, sans s'aider mutuellement ni avec des voisins européens ni avec des partenaires plus lointains ? Encore moins - ce serait d'ailleurs une entreprise sans guère d'espoir. Ce qu'il propose, c'est la soumission à l'un des pôles (pas le chinois) Probablement pas une soumission recherchée. Et Scholz ne pense peut-être pas vraiment aux conséquences. Plutôt un effet de la nature des choses. Il propose simplement de ne pas lutter. Se laisser porter par le courant. Si j'étais cinglant - ce que je ne suis pas, bien évidemment ! - je rappellerais bien l'expression "la politique du chien crevé qui suit le fil de l'eau"... Force est de reconnaître que pour l'instant - au minimum tant que ces deux personnes Scholz et Macron occupent la première place dans leurs pays respectifs - la coopération entre Allemagne et France ne pourra qu'être limitée sur ces sujets. Pardon, que dis-je ! Je parlais bien sûr de la coopération entre "Europe" et "Europe"... entre "Europe" qui a sa capitale à Berlin et "Europe" qui a sa capitale à Paris Mieux vaudrait à mon avis le dire franchement, de part et d'autre du Rhin, et s'arranger du moins pour ne pas se gêner, dans les domaines où la coopération est limitée. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Petite réflexion / résumé de situation de mon point de vue. Je dirais que dans cette guerre l'Ukraine est confrontée à quatre problèmes difficiles. Deux de court terme, un de moyen terme et un de long terme. 1. Au moins la moitié des 300 000 soldats russes mobilisés ne sont pas comptabilisés. Ils ne semblent avoir ni renforcé les unités au front, ni participé aux offensives russes depuis février, menées essentiellement par Wagner et par des unités professionnelles. Ils poursuivent probablement leur entraînement, ou bien effectuent des rotations sur le front avec d'autres unités. Ils pourraient constituer une réserve stratégique pour Moscou, lui permettant par exemple de contre-attaquer après une offensive ukrainienne. 2. L'épuisement rapide des stocks de missiles sol-air risque de paralyser la défense aérienne de Kiev. Si le ciel au-dessus de l'Ukraine devient russe, les forces ukrainiennes seront beaucoup moins mobiles. Dans le même temps, au lieu d'utiliser des centaines de missiles de croisière à longue portée rares et coûteux, la Russie pourra frapper l'Ukraine avec des milliers de bombes guidées à courte portée et bon marché, car les chasseurs russes pourront voler sans trop de risque au-dessus de l'Ukraine. Cela ouvrirait de multiples options à Moscou. 3. Le soutien de la population américaine à l'Ukraine s'érode lentement, tandis que les élections de 2024 pourraient amener un républicain à la Maison Blanche, qui réduirait le soutien à l'Ukraine. Ceci alors que les Européens ont beaucoup moins de capacités militaires à transférer à Kiev, ce qui limite la possibilité qu'ils remplacent l'aide des États-Unis. 4. Enfin, une guerre vraiment longue (2 à 4 ans de plus) risquerait de voir la plupart des réfugiés ukrainiens à l'Ouest (essentiellement des femmes et des enfants) s'intégrer dans leur pays d'accueil et choisir d'y vivre. Les maris finiraient par rejoindre femme et enfants. Il est très difficile d'imaginer les Européens insister pour que les réfugiés ukrainiens intégrés parmi eux soient expulsés - des femmes ayant un travail, des enfants allant à l'école depuis plusieurs années... Le risque pour l'Ukraine c'est une dépopulation sévère, qui pourrait faire passer sa population sous la barre des 30 millions d'habitants et compromettre son avenir. Pour toutes ces raisons, une longue guerre est clairement très risquée pour l'Ukraine. Mais, dans le même temps, Moscou est implacable et les espoirs de l'amener à un compromis à brève échéance semblent beaucoup trop optimistes. Macron et d'autres Européens tentent de convaincre la Chine de faire pression sur la Russie pour que la guerre prenne fin rapidement. La contrepartie semble être que l'Europe ne se joigne pas à la campagne américaine visant à isoler la Chine. Cette tentative pourrait être couronnée de succès, mais c'est loin d'être gagné d'avance. Si elle échoue, les perspectives à long terme pour l'Ukraine risquent d'être sombres. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Allons, allons, tu n'es pas fausse Attaque à Bakhmout ! Vas-y, viens-y... Possible, oui. Cela dit, les hypothèses sont légion -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est aussi ce que je comprends. Prigojine ne cite pas le nom de Poutine, il parle d'un "grand-père heureux" Le grand-père heureux pense que tout va bien pour lui... Mais comment gagner la guerre si soudain il s'avère que le grand-père est un connard complet ? J'ai fouillé un peu pour voir si certains médias russophones comprennent la cible de cette diatribe comme Gerasimov ou Choïgou. Mais il semble bien que non. La seule manière raisonnable de comprendre cette "sortie" est que c'est Poutine qui est visé. Je ne sais pas quoi en penser ... - Prigojine, sachant qu'il a perdu son bras de fer contre l'armée pour se voir attribuer plus de munitions, perd le contrôle de lui-même et part en live total façon "mauvais perdant" ? - Ruse de guerre élaborée, d'accord avec Poutine, afin d'inciter l'Ukraine à quelque faute - par exemple de lancer leur fameuse offensive sans avoir l'ensemble des moyens nécessaires, croyant que du côté russe la débandade est proche ? - Sourde lutte interne entre "modérés" et "durs" qui vient tout à coup à la lumière, avec Poutine dans le camp des modérés (oui, tout est relatif...) ? - Ruse en vue de la future négociation de paix, visant à faire croire que Poutine est sur le point de perdre le pouvoir au bénéfice d'un "vrai dur", afin de renforcer le poids de Poutine comme "seul rempart réel contre dix fois plus extrémiste que lui" ? Tout ce que je peux dire avec Jean Cocteau, c'est que c'est moi qui ai organisé tout ça -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Nan. Je rappelle qu'on n'est pas au Belka en Russie au bania. Les "vertus de la flagellation", très peu pour moi Le «Bania» russe ou les vertus de la flagellation BIEN-ETRE Ce rituel, proche du sauna scandinave, impose que l'on se fouette avec des branches de bouleau frais… -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Euh ... Gougoule me propose Marek Belka, homme d'Etat polonais, ou bien la chienne Belka, passagère du vol Spoutnik 5. Tu parlais de qui ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce commentateur fait un point sur le discours de Poutine à l'occasion de la commémoration de la victoire du 9 mai 1945. Le président russe a coché pas mal de cases... 1) Élites occidentales mondialistes ✅ 2) Nouvelle croisade contre la Russie ✅ 3) Néo-nazis en Ukraine ✅ 4) Monde multipolaire ✅ 5) Valeurs familiales traditionnelles ✅ 6) Ils veulent briser et détruire notre pays ✅ 7) Ambitions démesurées et arrogance des "maîtres occidentaux" de l'Ukraine ✅ 8) Lutte des Chinois contre le militarisme japonais ✅ 9) Nous entourons les participants à l'opération militaire spéciale✅ 10) Pierre le Grand ✅ 11) Pour la Russie, pour la victoire, hourra hourra. Hymne national (pas encore eu accès à la transcription du discours, mais ce résumé est un premier élément) J'apprécie tout particulièrement le point 8) Au sujet du point 9), ce Monsieur souhaiterait faire un commentaire Quant au point 3), il n'est pas nouveau, mais c'est un succès qui ne se dément pas -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Intéressant, merci. Cela dit, l'échelle temporelle d'un tel affaiblissement de la Russie serait le long terme. Ruiner les relations avec une partie de ses partenaires économiques, radicaliser du point de vue idéologique (objectifs maximalistes vis-à-vis de l'Ukraine, préparation et propagande militaire pour les enfants, répression accrue des déviants...), pousser à remplacer la compétence par la conformité idéologique comme facteur de sélection des élites, j'ajouterais encore pratiquer l'assimilation forcée dans de grandes provinces représentant tout ou partie de l'ancienne Ukraine, rien de tout cela n'est bon pour un pays à long terme. Mais sur le moyen terme du temps de cette guerre, il n'y a guère de raison de s'attendre à ce ces phénomènes entament sérieusement la puissance russe, ou la compétence permettant de l'utiliser. Pas de raison donc à ce que ce futur affaiblissement dans une stagnation rigide (que la Russie a déjà connu plusieurs fois dans son Histoire, avec par exemple Nicolas 1er ou Brejnev) aide l'Ukraine à résister à la conquête. Vu le déséquilibre structurel des forces entre Russie et Ukraine, que l'aide occidentale dans ses paramètres actuels ne pourra indéfiniment compenser, vu la radicalisation des objectifs de la guerre et le soutien confirmé de la population russe à son gouvernement, il n'y a guère d'autre chance sérieuse de préserver une Ukraine indépendante que de trouver un levier pour imposer à la Russie de limiter sa victoire. Le fait est que seule la Chine pourrait disposer d'un tel levier, qu'elle pourrait peut-être être convaincue d'utiliser. D'où les déclarations puis démarches entreprises par la France depuis la fin de l'année dernière, avec un certain nombre de pays européens (plus discrets), la manifestation d'intérêt et le début de dialogue que représentait la "position sur un règlement politique" publiée par Pékin en février, la visite de Macron à Xi en avril avec soutien (toujours aussi discret) d'autres pays européens, et maintenant les Etats-Unis même qui semblent commencer à discuter la chose - éviter le risque d'un tournant catastrophique de la guerre en 2024, l'année des prochaines élections, peut d'ailleurs intéresser le gouvernement américain. Cela ne garantit absolument pas que la Chine décide d'utiliser son levier. Ni même son succès si elle le décide. Et il reste qu'une offensive ukrainienne atteignant des résultats concrets (si Kiev en lance une), ou au moins la stabilité du front si les Ukrainiens parviennent à continuer de résister, aiderait de toute façon le levier diplomatique chinois à jouer - si Pékin peut en être persuadé, bien sûr. Mais enfin le sujet du jour, et l'espoir d'éviter à l'Ukraine la conquête par son agresseur, c'est celui-là. A noter l'optimisme de Kissinger. "Maintenant que la Chine est entrée dans la négociation, je pense qu'elle atteindra son point culminant d'ici la fin de l'année. Nous parlerons de processus de négociation et même de négociations réelles." -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la série "C'est très intelligent - à moins que ça ne soit totalement stupide", pendant que le gouvernement ukrainien affirme qu'il n'a rien à voir avec l'attaque de drones sur le Kremlin et accuse la Russie d'avoir organisé une attaque sous faux drapeau... ... La Poste ukrainienne annonce qu'elle va émettre un timbre commémoratif pour célébrer cette attaque ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Nan. PAS la fin du HS Maintenant, oui, c'est fini -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
De fait. J'ajouterai à ce qui a déjà été dit qu'à la fin de la guerre froide, en plus des risques potentiels de prolifération nucléaire que laissait craindre un éventuel démantèlement de l'URSS, il y avait aussi tout simplement le fait qu'aux yeux des "cold warriors" américains même les plus convaincus - dont George H Bush était - la victoire était déjà là. L'URSS avait laissé ses pays satellites prendre le large, elle se démocratisait... une victoire totale, et tout cela du fait de dynamiques internes à l'Union soviétique, et sans tirer un seul coup de fusil ! Qu'y avait-il d'autre à désirer ? C'est plus tard que le conseil de George Kennan - le plus ancien des "cold warriors", le cold warrior originel en fait ! Et qui vécut centenaire - de ne surtout pas étendre l'OTAN à l'est de l'Allemagne devait être négligé. La théorie du complot que tu décris, comme quoi l' "Occident" aurait organisé tous les grands événements historiques du XXème siècle, depuis 1917 jusqu'à 1991, a une version encore plus extrême, qui de mon expérience n'est heureusement crue que d'une minorité de Russes. Ceux-là précisent que les Occidentaux manipulateurs en question ne seraient pas les Américains, ni les Anglo-saxons... mais bien les judéo-anglo-saxons. Ajoutant une note antisémite au tableau pourtant déjà bien fourni. Je ne pense pas qu'un Poutine souscrive à cette vision, on ne lui connait aucun préjugé antisémite. Mais elle existe à son extrême-droite. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Sans rapport direct avec le sujet, mais à titre historique, voici la vidéo du président américain expliquant à Kiev que c'est la démocratie qui importe, et que l'indépendance n'est pas le bon objectif. C'est bien sûr en 1991, et c'est George H Bush. Je ne sais pas trop quoi en faire... sinon de constater que les temps ont changé ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Une source avec quelques détails supplémentaires Poutine publie un décret sur l'expulsion des territoires occupés par la Russie des Ukrainiens qui n'ont pas accepté la citoyenneté russe (...) Selon ce décret, les citoyens ukrainiens vivant dans les territoires dont l'annexion par la Russie a été officiellement annoncée doivent soit devenir des citoyens russes, soit refuser officiellement de le faire. Ceux qui choisissent la seconde option seront considérés comme des étrangers à partir du 1er juillet 2024. Les résidents des régions occupées par la Russie peuvent également être expulsés s'ils "constituent une menace pour la sécurité nationale, s'ils prônent un changement violent des fondements de l'ordre constitutionnel, s'ils financent des activités terroristes et extrémistes ou s'ils participent à des rassemblements non autorisés". Je ne donne pas une très grande chance à la tentative de médiation chinoise - faisant suite à la démarche diplomatique de la France à partir de janvier et jusqu'au voyage officiel de Macron à Pékin - mais je ne l'exclurais pas non plus. La Russie n'a aucune intention d'évacuer les territoires ukrainiens qu'elle a annexés, et je ne suis pas sûr qu'elle bougerait sur ce point même si elle était mise sous forte pression de la Chine - ce qui n'a rien de certain. L'Ukraine comme tu le dis n'a aucune intention de renoncer officiellement à ses frontières internationalement reconnues. La médiation chinoise est utile, et pourrait réussir, uniquement comme filet de sécurité pour l'Ukraine, c'est-à-dire pour lui éviter les pires conséquences d'une éventuelle défaite, ou d'une défaite qui se dessinerait. Dans ce scénario, SI - Pékin choisit de faire forte pression sur Moscou ET - Moscou ne croit pas trop à sa propre propagande pour accepter de transiger sur une victoire qui se dessinerait ET - Kiev n'est pas emporté par des sentiments jusqu'au-boutistes - qui seraient fort compréhensibles au demeurant Alors il est pensable que le "filet de sécurité" joue, et que l'Ukraine évite un sort à la Pologne-1795 - perte de l'indépendance et absorption par un Empire avec assimilation forcée. Elle subirait alors "seulement" une défaite à la France-1871, perte de provinces mais maintien de l'indépendance (limitée sans doute par des clauses de "neutralité" et "démilitarisation") Dans les autres cas, c'est-à-dire si à Kiev on a confiance dans la possibilité de victoire ou du moins d'éviter un effondrement du front, la médiation chinoise ne devrait pas avoir beaucoup de chances de succès. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils en auront bien besoin pour renforcer leurs chances de tenir dans les mois qui viennent Ils se trouvent face à des gens qui suivent et appliquent cette idéologie. Et comme le rapporte l'article du NYT que j'ai posté ce matin, leur situation est dure et leurs perspectives incertaines. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Article du New-York Times (je n'y ai pas accès, mais il est reproduit sur un autre site) Du témoignage "terrain" intéressant. Les Ukrainiens qui témoignent tiennent, mais leur situation est très dure, leurs pertes sont lourdes, les Russes ont une grande supériorité matérielle, la formation aux armes occidentales prend du temps Les troupes ukrainiennes repoussent les attaques russes et espèrent que les armes occidentales renverseront la situation Jeudi, deux avions à réaction russes se sont approchés en trombe des lignes ukrainiennes près de la ville de Vuhledar, ont largué leurs explosifs et se sont inclinés brusquement, repartant en trombe d'où ils venaient. Ils ont laissé dans leur sillage deux grands panaches noirs s'élevant des détonations. Après une brève accalmie, les forces russes ont récemment intensifié leurs assauts sur les positions autour de Vuhledar, une ville minière et un carrefour stratégique dans la région du Donbas, dans l'est de l'Ukraine, qui a été le théâtre de batailles de chars épiques. Les Russes ont tenté à plusieurs reprises de s'emparer de la ville, avant d'échouer face à la résistance ukrainienne. "Je ne sais pas d'où les Russes tirent autant d'artillerie", déclare un soldat de 43 ans, Pavlo, qui manie une mitrailleuse lourde sur un véhicule blindé de combat MaxxPro de fabrication américaine dans ce secteur. "Il y a aussi des chars, des hélicoptères et des jets. Les soldats ne peuvent pas entrer et sortir de leurs positions, tant les tirs sont intenses. Alors que les températures augmentent et que la boue visqueuse commence à sécher et à durcir pour devenir un terrain idéal pour les véhicules blindés lourds, les Ukrainiens et les Russes se préparent à la saison des combats d'été. La tentative apparente de Moscou de prendre l'initiative avec une offensive de fin d'hiver n'a pas permis de gagner beaucoup de terrain, mais comme l'atteste le pilonnage incessant de l'artillerie et des tirs de roquettes autour de Vuhledar jeudi, les Russes ont encore beaucoup d'énergie en eux. L'attention se focalise sur la contre-offensive ukrainienne attendue, qui pourrait commencer à tout moment, soutenue par un afflux d'armes de pointe en provenance des États-Unis et de leurs alliés. Mais les troupes ukrainiennes savent que même si elles ont besoin de ces nouvelles armes, elles ne sont pas une garantie de succès. Les forces du Kremlin disposent toujours d'un avantage numérique important en termes d'armes lourdes, notamment d'avions et de véhicules blindés, les Russes ont construit des positions défensives et les Ukrainiens apprennent encore à utiliser certains de leurs nouveaux équipements. Positionnées dans un dédale de tranchées dans les champs autour de Vuhledar, les forces ukrainiennes ne se battent pas contre les troupes nouvellement mobilisées et les anciens détenus que la Russie a envoyés au combat avec un entraînement minimal sur d'autres secteurs des lignes de front. Au contraire, elles se battent contre certaines des forces russes les mieux entraînées, notamment des troupes d'infanterie de marine de l'Extrême-Orient russe, et les pertes sont lourdes dans les deux camps. "Les combattants sont prêts à aller de l'avant, même s'il y a des inconvénients", a déclaré un commandant de compagnie ukrainien qui utilise l'indicatif Dolphin. "Nous perdons en nombre et nous perdons peut-être dans un certain nombre de domaines à cause de notre armement. Je ne vais pas dire que tout va bien, que tout va très bien". Malgré les lacunes de ses forces, Dolphin a indiqué qu'elles avaient récemment réussi à reprendre une position précédemment perdue au profit de l'armée russe, une petite victoire qui, selon lui, a néanmoins eu un coût. "Nous avons perdu nos meilleurs éléments - ceux qui sont morts et ceux qui ont été mis hors de combat à cause de leurs blessures", a-t-il déclaré. Les dirigeants ukrainiens espèrent que l'apport d'armes occidentales, en particulier de chars et de véhicules blindés de combat, contribuera à équilibrer la balance. Les forces près de Vuhledar bénéficient déjà d'une flotte de MaxxPros, qui font partie d'une catégorie de véhicules résistants aux mines connus sous le nom de MRAP. Pavlo, qui porte un masque de crâne argenté au combat, a déclaré que lui et son équipe ont été touchés à plusieurs reprises par des munitions provenant de lance-grenades alors qu'ils conduisaient leur MaxxPro au front, et qu'ils s'en sont sortis indemnes. Le véhicule a également reçu une fois un obus de char sur l'une de ses roues et a pu s'en sortir en boitant. Il est équipé de l'air conditionné et d'un système de sonorisation très performant. Sur la liste de lecture de l'équipe, il y avait jeudi "Fortunate Son" de Creedence Clearwater Revival et "House of the Rising Sun" de The Animals. S'adressant à un journaliste après avoir tiré quelques centaines de balles avec le canon de 12,7 millimètres du véhicule sur un terrain d'entraînement militaire situé non loin des combats à Vuhledar, Pavlo a déclaré que les forces ukrainiennes avaient besoin de plus d'équipements lourds de ce type si elles voulaient continuer à progresser. "Les Russes ont des chars, des BMP et des BTR", a-t-il déclaré, faisant référence aux véhicules de combat blindés de fabrication russe. "Nous ne pouvons pas les affronter avec des fusils. Nous avons besoin d'équipements lourds sur le terrain et d'un soutien aérien. Mais les troupes ukrainiennes qui se trouvaient à proximité apprenaient qu'il faut du temps pour utiliser pleinement de nouvelles armes. Un jeune sergent répondant au nom de Mikhaïl montrait aux soldats comment utiliser un lance-grenades Mk-19 de fabrication américaine - et cela ne se passait pas bien. L'arme est plus précise et plus polyvalente que ses analogues de l'ère soviétique, a déclaré Mikhaïl. Mais il y avait un problème : les soldats ukrainiens avaient du mal à comprendre comment l'utiliser. "Au moment de son entrée en service dans les forces armées ukrainiennes, il n'y avait pas d'instructeurs capables d'expliquer comment l'utiliser", explique-t-il. "Les manuels n'étaient rédigés qu'en anglais et, dans l'armée ukrainienne, peu de gens parlent anglais. C'est à Mikhaïl, 23 ans mais cinq ans d'expérience dans l'armée avec des lance-grenades, qu'il revient de les former. Il est le seul de sa compagnie à savoir s'en servir. -
Est-ce charitable ? Non, ça n'est pas charitable. Surtout vis-à-vis d'une personne âgée. Donc ne lisez pas. Sinon, vous allez penser du mal de moi
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Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Le premier ministre russe Michoustine Nos services électroniques sont splendides ! On peut commander en pleine nuit sur Internet une pizza ou un billet de théâtre pour le lendemain. Dans de nombreux pays européens, c’est presque impossible -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne vois pas non plus de raison de penser que ce récit ait pu être inventé par Naftali Bennett. Il faut souligner toutefois deux points : - D'après les propos de Bennett il n'y avait aucune garantie que la démarche aurait abouti. Une fois la demande de "garanties de sécurité" par l'Ukraine écartée, restait le plus grand obstacle la question territoriale - D'autre part les médias russes publiaient début avril 2022 une description différente de l'état des discussions entre Russie et Ukraine, d'après laquelle la Russie avait campé sur quatre conditions indispensables de "dénazification" (interdiction des groupes nationalistes) + neutralité + territoriale (Crimée + Donbass) + démilitarisation (pas plus de 50 000 hommes dans l'armée ukrainienne), et devant le refus ukrainien avait assumé la conclusion La solution dépendra entièrement du résultat des opérations militaires Partant de l'hypothèse que les deux récits sont corrects (pourquoi Bennett mentirait-il ? pourquoi un journal russe non-oppositionnel mettrait-il en difficulté son gouvernement ?), il est possible que Bennett ait réussi une percée partielle courant mars, et que l'ouverture (fragile) ainsi créée ait été ensuite refermée. Sans clarté réelle sur le partage des responsabilités, le fait que d'après Bennett les Etats-Unis (seuls qui comptent en Ukraine, soyons réalistes) auraient refusé un tel accord ne garantit ni que Bennett avait raison sur ce point, ni surtout que les Etats-Unis auraient été seuls à bloquer. Il est possible encore qu'il n'y ait aucune différence de fond entre les deux récits. Bennett dit que "Poutine aurait été prêt à renoncer à une démilitarisation complète de l'Ukraine", mais... peut-être est-ce que le président russe pensait justement par-devers lui : pas plus qu'une mini-armée que nous pourrons bousculer sans problème le cas échéant. Bref, peut-être qu'il n'a en réalité pas changé de position entre "pas de démilitarisation complète" et "50 000 hommes max", ce qui n'est effectivement pas une démilitarisation tout à fait complète ! Bref, il est possible que les déclarations de Bennett, que je suppose sincère, n'aient décrit qu'une ouverture en trompe-l’œil de la part de Poutine.