-
Compteur de contenus
15 156 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
247
Tout ce qui a été posté par Alexis
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas mal comme définition ... à retenir. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas la possibilité de regarder maintenant cette vidéo, mais ce que tu résumes est tout à fait cohérent avec le discours de Macron le 20 janvier décrivant l'avenir de la défense française. Donc j'ai tendance à penser que oui, Lecornu est dans la ligne définie par Macron Ici le lien vers la source et quelques extraits que j'en avais sélectionné Même si les arbitrages ne sont pas encore rendus, on sait déjà que l'armée de terre ne verra guère d'augmentation de budget, et que la Marine au contraire devrait être choyée. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. Si nos partenaires européens avaient répondu positivement aux propositions françaises de prendre ensemble la responsabilité première pour la défense du Continent, la France avec d'autres - et non au-dessus ni à la place des autres - aurait pris toute sa part. Ce qui aurait sans doute signifié davantage de ressources pour l'armée de terre. De même que d'autres auraient peut être donné davantage de moyens à leur Marine - suivant le principe de responsabilité réciproque. Cela n'a pas été le cas. Macron, très logiquement, après avoir longtemps insisté et espéré, en revient à ce qui est depuis longtemps notre projet classique, pour un pro-européen le projet alternatif : non pas prendre une part de la défense des Européens par eux-mêmes, mais prendre toute la part de la défense de la France par elle même. Toute chose humaine est finie. Même la patience et les désirs européens du plus européiste de nos présidents depuis Giscard d'Estaing. Même à quelqu'un aux convictions souverainistes comme moi les décisions qui se dessinent peuvent paraître (trop) radicales... Et c'est Macron ! Mais nous en sommes là. "Autonomie stratégique européenne" ça a échoué, parce que la volonté politique n'y était pas chez nos partenaires. Autonomie stratégique de la France, tous les leviers sont dans nos mains. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
L'archiduc a un commentaire -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Merci pour ce post riche et argumenté - qui est aussi un cri du cœur, et il en fallait un J'ajouterais, puisqu'on parle de défense européenne, que la mollesse de la France pour appuyer Grèce et Chypre - deux pays de l'UE - subissant l'intimidation militaire de Erdogan a totalement échappé à Erdogan. Quant aux pays européens autres que France, Italie (qui a envoyé une frégate) et Autriche (qui n'a rien envoyé mais l'a au moins ouverte) ils étaient aux abonnés absents. C'est-à-dire que 22 parmi les 27 pays membres de l'UE n'en avaient strictement rien à f..... qu'un autre pays membre soit soumis à intimidation militaire et menace de violence par une puissance non-européenne qui voulait leur prendre quelque chose qui leur appartient. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Au temps pour moi, je n'avais pas visionné les deux dernières secondes - qui suivent quelques secondes de brouillé au-delà duquel j'imaginais ne rien trouver -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La vidéo ne permet pas de comprendre s'il y a eu choc ou non. Elle s'arrête alors qu'un Su-27 est en train de faire un passage extrêmement près avec la post-combustion allumée - ce qui fait chuter le Reaper il est permis de le conclure. Mais est-ce qu'il a vraiment été touché par le chasseur russe ? Ou est-ce que ce passage dans un flux d'air extrêmement chaud a simplement suffi à le détériorer suffisamment pour qu'il devienne incontrôlable ? Il est possible que même les Américains n'aient pas la réponse. Les Russes savent certainement oui. Ce qui ne veut pas dire grand chose. Est-ce que : - Les Américains vont continuer à envoyer leurs drones au-dessus des eaux internationales - mais plus loin quand même. La tentative d'intimidation russe aurait en somme réussi - Les Américains vont continuer à voler dans les mêmes zones exactement. Et rien ne se passera. Car c'est la partie russe qui va se "dégonfler" - Tout le monde continue à faire ce qu'il faisait auparavant. C'est à dire que les Américains vont perdre un drone de plus Les Etats-Unis pourraient avoir besoin pour cela de faire passer le détroit des Dardanelles à un navire militaire ? Il faudrait que la Turquie l'autorise, ce serait une prise de position, et Ankara n'est pas forcément enthousiaste à l'idée. Ou bien peuvent-ils aller récupérer l'épave avec des moyens civils seulement ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas encore 'dredi Nan parce qu'un Reaper vole à une altitude max de 15 km, et l'altitude opérationnelle est plutôt de 7,5 km Des pigeons qui voleraient à 7 500 mètres d'altitude... c'est des super-pigeons ! Même les pygargues ne volent pas aussi haut. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je partage globalement cette évaluation des performances russes dans cette guerre. Un fait à garder à l'esprit tout de même, c'est que cette opinion est largement un phénomène local au bloc occidental. Voir cette étude publiée fin février par le Conseil européen des relations étrangères. L'étude est riche en contenu, mais je pense spécifiquement aux réponses à cette question C'est très étonnant au premier abord, mais autant la majorité des Américains et Européens ont conclu de la première année de la guerre que la Russie est en fait plus faible qu'ils ne le pensaient - ou bien ont vu confirmée leur idée que la Russie est faible... autant la majorité des Turcs, des Chinois et encore plus des Indiens sont arrivés à la conclusion inverse ! Dans ces pays - et probablement dans la plupart des pays du Sud - la première année de guerre a conduit la majorité à conclure que la Russie était en fait plus forte qu'ils ne le pensaient, ou bien à confirmer l'idée qu'elle est forte ! Surprenant ... A la réflexion, je pense à deux causes possibles : - D'abord la question porte non pas sur l'armée russe, mais sur la Russie. La résilience de l'économie russe, qui subit une guerre économique "maximale" de la part de pays représentant > 50% du PIB mondial, et qui résiste - elle plie, mais ne rompt pas - est sans doute prise en compte - Ensuite, la propagande de Moscou comme quoi ils seraient vraiment en guerre contre un bloc militaire comptant 900 millions de personnes joue sans doute aussi. Si on prend au sérieux l'idée que "l'Occident fait la guerre à la Russie", alors le simple fait qu'elle ne s'écroule pas peut apparaître impressionnant -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
A la source, voici les déclarations du MinDéf russe Le matin du 14 mars de cette année. au-dessus des eaux de la mer Noire dans la région de la péninsule de Crimée, le contrôle de l'espace aérien des forces aérospatiales russes a enregistré le vol d'un véhicule aérien sans pilote américain MQ-9 en direction de la frontière d'État de la Fédération de Russie. Le vol du véhicule aérien sans pilote a été effectué avec les transpondeurs éteints, violant les limites de la zone du régime temporaire d'utilisation de l'espace aérien, établi dans le but de mener l'opération militaire spéciale, communiquée à tous les utilisateurs de l'international l'espace aérien et publiée conformément aux normes internationales. Afin d'identifier l'intrus, des chasseurs des forces de défense aérienne en service ont décollé. À la suite de manœuvres brusques vers 9 h 30 (heure de Moscou), le véhicule aérien sans pilote MQ-9 est entré en vol incontrôlé avec perte d'altitude et est entré en collision avec la surface de l'eau. Les chasseurs russes n'ont pas utilisé d'armes aéroportées, ne sont pas entrés en contact avec le véhicule aérien sans pilote et sont retournés en toute sécurité à leur aérodrome de base. L'une des deux parties, Etats-Unis et Russie, ment. Voire les deux... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est encore temps de réparer ton erreur ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
J'y vais de ma petite théorie du complot. Peut être que le Su-27 a tout simplement abattu le Reaper. Au canon de 30 mm, ça ne serait pas bien difficile, et plus sûr que de jouer à touche touche avec l'hélice. Le Pentagone ne donnerait une version édulcorée que pour justifier le refus de toute escalade. Dans ce scénario, Moscou signifierait de manière dure son déplaisir face au soutien américain en renseignement à l'Ukraine. Ce n'est bien sûr qu'un scénario. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Guardian britannique rapporte la même info Un avion de chasse russe Su-27 est entré en collision avec un drone militaire américain au-dessus de la mer Noire, provoquant l'écrasement du drone, selon l'armée américaine. Le drone américain MQ-9 Reaper et deux SU-27 Flanker effectuaient une opération de routine dans l'espace aérien international lorsque l'un des avions russes a intentionnellement volé devant le drone sans pilote et y a déversé du carburant, selon un responsable américain au fait de l'incident. Oui. Au moins c'est une agression avec du carburant... Ce n'est pas la poubelle que le Su-27 a déversé sur le passage du Reaper, ça aurait été carrément moche -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tucker Carlson, journaliste de droite vedette aux Etats-Unis, a envoyé un questionnaire aux candidats potentiels à l'investiture républicaine sur leur position vis-à-vis de l'Ukraine. Huit d'entre eux ont répondu, dont l'ancien président Trump, l'ancien vice-président Pence et De Santis le gouverneur de Floride dont l'étoile monte. Même s'il y a souvent une distance entre les positions de campagne et la politique effective... la tendance est forte et claire ! A l'exception de Pence et dans une moindre mesure de Scott et Christie - mais est-ce eux qui ont les meilleures chances ? - la majorité des potentiels candidats républicains pour 2024 et notamment les deux poids lourds De Santis et Trump veulent sévèrement limiter l'aide américaine à l'Ukraine. ==>Si cette guerre continue au-delà de 2024, l'Ukraine court un fort risque de perdre le plus clair du soutien militaire et économique américain dès 2025 Voici le fil Twitter détaillé avec le texte complet des réponses des différents candidats potentiels Quelques extraits notables (c'est très partiel) Trump : Dites à l'Ukraine qu'elle ne recevra plus guère d'argent de notre part, à moins que la Russie ne continue à poursuivre la guerre. Le président doit rencontrer chaque partie, puis les deux parties ensemble, et trouver rapidement un accord. Cela peut se faire facilement si le président est le bon. (...) Il faudrait voir quelle est la direction prise par la Russie. Je veux qu'ils s'arrêtent, et ils le feront, en fonction de celui qui transmettra ce message. De Santis : Les États-Unis ont de nombreux intérêts nationaux vitaux - assurer la sécurité de leurs frontières, résoudre la crise de l'état de préparation de leur armée, assurer la sécurité et l'indépendance énergétiques et contrôler la puissance économique, culturelle et militaire du parti communiste chinois - mais s'empêtrer davantage dans un conflit territorial entre l'Ukraine et la Russie n'est pas l'un d'entre eux. Le financement de ce conflit par l'administration Biden, sous la forme d'un chèque en blanc, "aussi longtemps qu'il le faudra", sans objectifs définis ni obligation de rendre des comptes, détourne l'attention des défis les plus pressants de notre pays. Pence : Lorsque les États-Unis soutiennent l'Ukraine dans sa lutte contre Poutine, nous suivons la doctrine Reagan et nous soutenons ceux qui combattent nos ennemis sur leurs côtes, afin que nous n'ayons pas à les combattre nous-mêmes. Il n'y a pas de place pour les apologistes de Poutine au sein du parti républicain. (...) Quiconque pense que Poutine s'arrêtera à la frontière de l'Ukraine n'admet pas la réalité de ce qu'il est. Nous devons être lucides sur la menace russe : la Géorgie, la Crimée et l'Ukraine sont simplement en tête de liste pour Poutine, ce ne sont pas les seuls pays qu'il vise. (...) Malheureusement, l'administration Biden a ralenti l'aide à l'Ukraine, chaque réponse a été trop lente, qu'il s'agisse de fournir des renseignements à l'Ukraine, de marteler la Russie de sanctions ou de fournir des équipements militaires et des avions de combat à l'Ukraine. Ramaswamy : Je crois en l'Amérique d'abord 2.0, et nous devrions enfin amener les Européens à l'Europe d'abord 1.0. Nous sapons activement cet objectif en offrant une aide sans limite à l'Ukraine (...) Je pense que les faits en janvier 2025 pourraient être très différents de ce qu'ils sont aujourd'hui. Mais permettez-moi d'être clair : si j'étais président à l'heure actuelle, je limiterais tout nouveau financement ou soutien à l'Ukraine. L'Ukraine ne figure pas parmi les cinq premières priorités de la politique étrangère américaine à l'heure actuelle, et pourtant, le simple fait de s'interroger sur l'efficacité de l'argent que nous avons dépensé pour la guerre ou peut-être même de prolonger la guerre est perçu comme un manque de loyauté Noem : Ce combat devrait être celui de l'Europe, pas le nôtre. Nous ne devrions pas gaspiller l'argent des contribuables au risque d'une guerre nucléaire. (...) Nous avons déjà dépassé nos limites dans nos largesses à l'égard de l'Ukraine. Et le gouvernement ukrainien n'est pas composé d'anges - il a une longue histoire de scandales de corruption, et les nouvelles récentes indiquent que ce problème est toujours d'actualité. Le gouvernement fédéral se rapproche des 200 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine. Au cours des cinq dernières années, nous n'avons pas dépensé autant pour protéger nos frontières. Nous devons nous demander si nous devons soutenir un régime corrompu à notre propre détriment financier Abbott : La politique étrangère de chèque en blanc du président Biden en Ukraine n'a suscité que moquerie et dédain de la part de nos adversaires et a détourné des fonds destinés à répondre à des besoins essentiels aux États-Unis. Lancer de l'argent à l'Ukraine sans responsabilité ni objectif est clairement un échec Scott : Quel est l'intérêt vital de notre nation en Ukraine ? Et cela devrait commencer par la dégradation de l'armée russe, qui est dans notre intérêt vital national. En outre, nous n'allons pas nous contenter de dégrader l'armée russe. Nous allons devoir rendre compte de chaque dollar dépensé Christie : Notre objectif est d'aider suffisamment l'Ukraine pour lui permettre de vaincre les forces russes et de restaurer sa souveraineté. Il ne s'agit pas d'un changement de régime en Russie, mais du respect de la souveraineté des nations libres. Il s'agit également d'une guerre par procuration menée par la Chine, alliée de la Russie, contre les États-Unis. Compte tenu de l'aide apportée à la Russie et de l'action récente de la Chine au Moyen-Orient, il serait naïf d'y voir autre chose qu'une agression chinoise -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tiens, ce Monsieur a l'air content ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un point d'Histoire qui est peut-être utile pour comprendre cette position rigoureuse, ce sont les exportations d'armes de la Suisse pendant la seconde guerre mondiale. Voici le rapport d'une commission suisse sur le sujet (version française) Selon des statistiques douanières évaluées pour la première fois, la Suisse a exporté entre 1940 et 1944 des armes, des constituants d’armes et des munitions pour un montant de 751 millions de francs, soit 10,6% des exportations totales durant ces cinq années (tableau 24). Si l’on y ajoute les exportations de fusées mécaniques à temps pour au moins 228 millions de francs (tarif douanier 948a, tableau 23) et d’optique militaire pour quelque 38 millions de francs (tarif douanier 937, tableau 13), on constate que ces exportations ont atteint plus d’un milliard de francs, soit 14,3% des exportations totales durant cette période. (...) Entre 1940 et 1944, 84% des exportations suisses d’armes et de munitions étaient destinées aux pays de l’Axe, 8% aux Alliés et 8 % aux pays neutres Tous les pays commettent des erreurs, voire ont dans leur passé des choses pas très reluisantes. La meilleure réaction est alors de faire le nécessaire pour éviter de recommencer. C'est peut-être une partie de la motivation du Conseil fédéral suisse pour appliquer une version de la neutralité disons un peu plus rigoureuse (c'est pas très dur ) que pendant la seconde guerre mondiale. Du point de vue de la manière de s'exprimer cependant, le président de la Confédération helvétique Alain Berset ne s'y est peut-être pas très bien pris ... Dans un entretien publié le 12 mars, non content de dénoncer une "frénésie guerrière", il a sorti cette magnifique trouvaille "Les armes suisses ne doivent pas être utilisées dans des guerres" Evidemment, les rieurs peuvent s'en donner à cœur joie ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Prigojine fait une déclaration surprenante. C'est le moins qu'on puisse dire ! M'est avis qu'à un certain moment, Poutine va perdre patience... -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si je prends au premier degré la taille d'une balle de tennis, celle du Palais Bourbon et celle de l'océan Atlantique, j'obtiens une distance maximale de 800 mètres pour parvenir à détecter un SNLE français. C'est peu, effectivement. Surtout que ledit SNLE a ses propres moyens détection, il est en position de s'éloigner pour échapper à la détection. Ou en temps de crise ou guerre de tirer le premier -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est une question en grande partie d'hégémonie culturelle je dirais... Et aussi - surtout ? - une question militaire. Ça ce n'est pas Oncle Ben qui le dirait, mais plutôt Oncle Biden... Et Oncle Xi... Et Oncle Poupoute n'est certes pas en reste Et Oncle Napo en son temps n'aurait pas dit le contraire. Et quelques autres. Quant à Tonton Charles il exprimait cela avec une formule bien sentie, format Rome ancienne, le genre dont il avait le secret. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ben la même chose que pour New York, qui doit être rendue aux Lenape le peuple amérindien originel de l'endroit. Je ne comprends même pas que tu poses la question ? Plus sérieusement, la meilleure règle en la matière est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes... Mais elle est quand même loin d'être parfaite, car cela pose la question de qui est un peuple et qui ne l'est pas ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
L'extrait qui va bien Hmmm faut que tu révises ton latin... En fait ça veut dire : "Y a six vis dans un Parabellum" -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Il ne faut pas en rester aux préjugés. Les Anglais savent aussi faire de l'élégance et du bon goût. Exemple le Buccaneer, avion britannique de l'époque du Mirage III. On ne peut qu'admirer la silhouette fine et élégante ... Sinon, on a des nouvelles du montage décidé pour AUKUS. Ce sera finalement cinq Virginia de seconde main quelque part dans la décennie 2030. - Les navires seront acquis à un prix qui sera défini par les Etats-Unis, mais qui sera inférieur aux 6,2 à 7,2 milliards US$ d'un bateau neuf (nouvelle estimation avec augmentation du prix) - L'Australie contribuera également aux coût de l'augmentation de la capacité de production des chantiers navals américains de 2 à 5 navires par an - A plus long terme des SNA "spécifiques AUKUS" seront construits en Australie, avec une participation britannique et les Etats-Unis fournissant notamment la propulsion nucléaire. Le calendrier n'est pas précisé, sinon que le programme durera au total "plus de 40 ans". Il est donc prévu que le 8ème de ces SNA spécifiques entrerait en service quelque part entre 2060 et 2070 Quelques points rapidement : - Le calendrier des SNA spécifiques contruits en Australie pourrait être quelque peu délicat... car les 5 Virginia de seconde main n'auront pas forcément un très grand potentiel, et il s'agira pour Canberra de mettre en service ces nouveaux SNA assez rapidement pour remplacer les anciens Virginia - Comme prévu, les Britanniques ont un rôle surtout décoratif - rien pour les Virginia évidemment, quant aux SNA futurs si on se souvient qu'ils n'avaient pu mettre en service leurs Astute que grâce à une aide américaine... il est probable qu'ils n'auront pas une grande part non plus - En revanche, les Australiens se font moins avoir que je ne l'aurais craint. Il y a une solution intérimaire sérieuse - qui leur coûtera cher, mais c'était évident - qui permettra d'éviter les ruptures de capacité après le retrait des Collins. Et les futurs SNAs seront construits chez eux, même si bien sûr la propulsion nucléaire restera US-only -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Un extrait de l'Art de la Guerre, par Sun Tzu -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais... Euh... A toute faute miséricorde, non ? Et un weekend de tranquillité et repos non forumesque, suivi d'un retour lundi prochain frais et dispo, est ce que ça ne le ferait pas tout aussi bien ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Pentagone bloque le partage avec le tribunal de La Haye des preuves d'éventuels crimes de guerre commis par la Russie WASHINGTON - Le Pentagone empêche l'administration Biden de partager avec la Cour pénale internationale de La Haye les preuves recueillies par les agences de renseignement américaines sur les atrocités commises par la Russie en Ukraine, selon d'anciens et d'actuels responsables informés de la question. Les chefs militaires américains s'opposent à l'idée d'aider la Cour à enquêter sur les Russes parce qu'ils craignent de créer un précédent qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites contre des Américains. Le reste de l'administration, y compris les agences de renseignement et les départements d'État et de la justice, est favorable à la remise des preuves à la Cour, ont indiqué ces responsables. En décembre, le Congrès a modifié les restrictions légales qui pesaient depuis longtemps sur l'aide américaine à la Cour, autorisant les États-Unis à participer aux enquêtes et aux éventuelles poursuites liées à la guerre en Ukraine. Mais au sein de l'administration Biden, un différend politique sur la question de savoir s'il faut le faire continue de se dérouler à huis clos. (...) De nombreuses démocraties ont adhéré à la Cour pénale internationale, y compris de proches alliés des États-Unis comme la Grande-Bretagne. Mais les États-Unis ont longtemps gardé leurs distances, craignant que le tribunal ne tente un jour de poursuivre des Américains. Les administrations des deux partis ont également estimé que la Cour ne devait pas exercer sa compétence sur les citoyens d'un pays qui n'est pas partie au traité, comme les États-Unis et la Russie, même lorsque les crimes de guerre présumés ont lieu sur le territoire d'un pays qui a signé le traité, comme l'Ukraine et l'Afghanistan. (...) Une disposition relative à la Cour pénale internationale incluse dans l'important projet de loi de finances adopté par le Congrès à la fin du mois de décembre, n'a guère retenu l'attention à l'époque. Cette disposition était pourtant importante. Alors qu'il est toujours interdit au gouvernement américain de fournir des fonds et d'autres formes d'aide à la Cour, le Congrès a créé une exception qui lui permet d'aider "les enquêtes et les poursuites engagées contre des ressortissants étrangers en rapport avec la situation en Ukraine, notamment pour soutenir les victimes et les témoins". En somme, le Congrès américain a créé une exception limitée à la règle d'interdiction d'aider la CPI, valable seulement pour le cas de l'Ukraine. Mais le Pentagone craint toujours que cette exception puisse être utilisée par la suite pour concéder à la CPI un droit de regard quelconque sur les opérations militaires américaines, c'est pourquoi il bloque. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Merci pour le témoignage. C'est dommage que BHL n'ait pas été avec toi... Pour ce qui est de faire des grands discours sur la liberté, la démocratie etc etc. il n'est certes pas le seul, mais il est un certain "type", on pourrait presque dire un étalon de mesure. J'imagine que tu devais être à peu près à un déci-BHL au pire du pire, peut-être seulement un centi- voire milli-BHL. Mais ça suffit déjà à rendre maussade