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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Voici une explication très claire sur les missiles hypersoniques. Je recommande vraiment. Guerre en Ukraine : les missiles hypersoniques, des engins au cœur de la course aux armements Explication - Les missiles hypersoniques, capables de voler à une vitesse supérieure à cinq fois celle de la lumière, sont au cœur de la course aux armements entre la Chine, les États-Unis et la Russie. Moscou a affirmé avoir tiré un de ces missiles en Ukraine, ce qui serait une première mondiale. J'ai lié la version originale de cet article, datée du 20 mars, qui est la plus intéressante. Voire lumineuse -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Très intéressant en effet. Ah bon ? Tiens donc ! Parce que les manifestations qui se sont terminées par le renversement du gouvernement légal... "tous" les Ukrainiens n'en étaient pas, loin de là. Il y a eu au max du max un demi million de manifestants. Le noyau dur qui est resté le plus longtemps c'était beaucoup moins, quelques dizaines de milliers. Ils étaient certes approuvés par une partie des Ukrainiens (la moitié environ) mais... la grande majorité même de ceux qui étaient d'accord n' "en étaient" pas. ==>Ce groupe est-il représentatif ? Le Monde est-il en train de nous faire une lemonderie ? L'unité Azov est estimée entre 3 500 et 5 000 combattants. ==>Non, ces gens ne sont pas représentatifs. Dieu merci ! Et non, ils ne sont pas "nazis". Bien sûr que non ! Surtout pas devant des journalistes occidentaux, faut pas les prendre pour des jambons. Le fondateur de Azov le disait bien. (la mission de la nation ukrainienne est de) mener les races blanches du monde dans une croisade finale ... contre les Untermenschen [sous-hommes] dirigés par des sémites Et oui, ils ont un entraînement pour les gamins. Des unités de jeunesse, en somme. Une saine formation... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
L'est pas au point, le Gatilov. Il faut dire surgical strikes. Notre priorité est de limiter les collateral damages. La pinpoint precision de nos frappes. Bon, il faut aussi traduire en russe évidemment. Mais ça ne doit pas être trop difficile, on l'a bien traduit en français nous. Oui, sauf qu'il serait peut-être plus exact de dire que c'est tout aussi con -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Une image graphique, en bon français, c'est un pléonasme A graphic picture, en bon anglais, c'est une image terrible ou sanglante. Du coup, en franglais... mais je m'arrête là, on me murmure que l'Académie française aurait des armes nucléaires -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Voici d'ailleurs le lien vers l'original en anglais. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce qui signifie, non que cela n'arrivera jamais ("jamais" est un mot que je n'emploierais qu'avec hésitation) mais que cela n'arrivera que si Moscou considère, après mûre réflexion, qu'un tel acte est dans son intérêt. -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Je tombe sur ce message sur Twitter par un Allemand. C'est en anglais, parce qu'il a une question pour les étrangers. Une question du genre "Nan mais j'vous ai bien compris ? On est d'accord ?" Une question que pour tout dire... je comprends sans peine Et ma réponse, perso, est plutôt "Y a malentendu. En fait, nein danke" Même si je sais que cette réponse n'est pas celle des partisans de l'OTAN et autres opposants plusplusbon à l'Autocratie mondiale. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Elle est jolie ta litote -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Voilà le début d'une réflexion importante, qui sera fournie et qui durera longtemps avec des effets à long terme, dans... voyons, toutes les armées du monde. Ca mériterait peut-être un fil séparé ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La superficie de l'Ukraine - dans son territoire tel que reconnu par la France - c'est 603 000 km². En enlevant Crimée, Sébastopol et les républiques autoproclamées de Donetsk et Louhansk, que le gouvernement ukrainien ne contrôlait pas au 23 février 2022, il reste environ 560 000 km². C'est très comparable à la superficie du territoire français métropolitain soit 544 000 km². -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi je ne suis dans la tête de personne - sauf éventuellement la mienne, et je ne m'appelle pas Vladimir. Ce que je sais, c'est quels sont les buts de guerre mis en avant par Poutine. Je sais qu'il en a parlé publiquement, dès le début de l'invasion, qu'il les a répétés depuis à de multiples occasions, qu'ils sont repris par son entourage (Peskov, Lavrov et al.), et que Poutine insiste sur le fait qu'il les atteindra de toute façon, diplomatiquement et militairement. Ils ont déjà été décrits et discutés de nombreuses fois sur les deux fils de discussion sur la guerre russo-ukrainienne. De ma part, la dernière fois c'était vendredi dernier ici. J'ai pas mieux. Mais je crois qu'il est prudent de les prendre au sérieux. Quant à ce qui se passera si le gouvernement ukrainien ne signe jamais l'accord politique que Poutine veut lui imposer, comme déjà dit dans le post cité, il me semble que Poutine augmentera simplement le niveau de violence jusqu'à obtenir dans les faits ce qu'il n'aura pas pu obtenir dans un document signé. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La géographie ne change guère. Seule l'identité des forces peut, éventuellement, changer. Enfin à moins d'accepter telle quelle l'affirmation de M. Poutine comme quoi en face c'est rien que des nazis. Mais disons qu'on n'est pas obligé... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
J'aurais mis un "Rire" plutôt qu'un "Plus", si le contexte n'était pas si dramatique... parce que tout cela est aussi une véritable farce, en plus évidemment d'être sanguinaire Au chapitre des répercussions économiques, on cherche des fournisseurs de remplacement - ici une recension par le Hindustan Times Les entreprises pharmaceutiques indiennes pourraient remplacer les fabricants occidentaux en Russie, selon un émissaire L'Inde a subi d'énormes pressions pour choisir un camp dans le conflit en cours, alors que l'Occident continue d'imposer des sanctions plus sévères à la Russie pour la punir de l'invasion de l'Ukraine. Les sociétés pharmaceutiques indiennes pourraient remplacer les fabricants occidentaux qui quittent le marché russe, a déclaré vendredi l'ambassadeur de Russie en Inde, alors que de plus en plus de sociétés étrangères se retirent dans le sillage de la guerre en Ukraine. (...) "Le retrait de nombreuses entreprises occidentales du marché russe et les niches qui ont été libérées pourraient en fait être occupées par des entreprises indiennes dans de nombreuses industries, en particulier dans le secteur pharmaceutique", a déclaré M. Alipov, cité par Sputnik. (...) Alors que les États-Unis et d'autres pays occidentaux ont imposé des sanctions aux compagnies pétrolières et gazières russes, l'Inde a décidé d'acheter du pétrole à la Russie à un prix réduit dans un contexte de hausse des prix du brut. Le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que les États-Unis étaient en contact avec les dirigeants indiens à différents niveaux concernant la décision de New Delhi d'acheter du pétrole à la Russie à un prix réduit. On les trouvera d'ailleurs à mon avis. Mais après certains efforts et désordres sans doute - ça ne se fera pas tout seul. Et les prix pourraient être plus élevés, parce qu'il faut bien vivre n'est-ce pas. Sans compter la prime de risque, parce que les Occidentaux sont vraiment sur le sentier de la guerre économique. Mais c'est Poutine lui-même qui a dit que les pays qui n'ont pris aucune "sanction" contre la Russie représentent la grande majorité de la population mondiale, et celle dont l'économie croît le plus rapidement. Et que c'est sur eux qu'on va se baser pour le développement économique futur de la Russie. Donc, ça drague sec. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je peux être d'accord sur le "toute règle générale a des exceptions". Le mot-clé étant à mon avis "exception" Voici un autre exemple. Un Britannique de 36 ans, lui aussi sans expérience militaire, et qui est arrivé aux mêmes conclusions. Parti se battre contre l’invasion, il est déjà de retour au pays Sans formation militaire ni lien avec l’Ukraine, le Britannique Ben Spann était parti «rejoindre la résistance» face aux troupes russes. Il pensait que «c’était la bonne chose à faire», mais la noble initiative s’est révélée être un «cauchemar absolu». (...) Dans l’ouest de l’Ukraine, Ben Spann et ses compagnons de route ont séjourné dans une maisonnette sans lit ni eau courante. «C’était comme entrer dans un repaire de crack», explique le Britannique à «Sky News» (...) Le lendemain, sur le chemin d’une base d’armement, Ben Spann et ses compagnons ont croisé les corps de deux soldats russes décédés, «calés bien droits» à un poste de contrôle. Un «avertissement» aux soldats russes, assure le Britannique. Cette vision d’horreur lui fait prendre conscience de la réalité de la situation. De retour, sans armes, au refuge, Ben Spann s’est senti «vulnérable», confie-t-il à Sky News. Il évoque également le «chagrin» de sa femme et de son fils, qui ne comprenaient pas son initiative. Indiquant que s’aventurer sans armes plus loin en Ukraine relevait d’une «mission suicide», il a décidé de quitter ses compagnons pour retourner à la frontière polonaise (...) De retour au pays, il a retrouvé un fils soulagé et une épouse très remontée par les pérégrinations de son mari. Depuis, le Britannique éprouve du regret à l’idée d’avoir quitté ses compagnons, qu’il a l’impression d’avoir «laissé tomber». Il déconseille toutefois aux personnes sans expérience militaire de se rendre en Ukraine, au risque d’y représenter «un fardeau». J'ai juste une vision au sujet de la chère et tendre de Ben Spann, qu'il n'avait pas pris la peine de prévenir qu'il allait se battre... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Un témoignage intéressant, celui d'un Français revenu de la Légion internationale formée en soutien de l'Ukraine après avoir assisté au bombardement de la base de Iavoriv dans l'ouest de l'Ukraine « C’était un suicide de rester, sans armes, sans munitions » : un Français raconte le bombardement de la base militaire de Iavoriv Alain Beigel, 57 ans, venait de rejoindre la légion internationale formée à l’appel du président Volodymyr Zelensky lorsque la Russie a frappé, le 13 mars au matin, ce camp situé non loin de la Pologne. « Le Monde » a recueilli son témoignage. Encore sous le choc, Alain Beigel ne se considère ni comme un « héros », ni comme un « survivant ». Il est pourtant un peu des deux à la fois. Cet homme de 57 ans, cinéaste de profession, a vécu l’enfer lors de son rapide passage dans la légion internationale en cours de constitution en Ukraine. Il fait partie des quelques Français présents sur la base militaire de Iavoriv, lors de son bombardement, dimanche 13 mars, par des missiles russes – l’attaque aurait fait 35 morts, d’après les autorités ukrainiennes, 180, selon le ministère russe de la défense. Alain Beigel est arrivé la veille sur les lieux pour s’engager aux côtés des soldats ukrainiens, en réponse à l’appel du président Volodymyr Zelensky. Portant de fines lunettes rondes et noires, il se dit scandalisé par « l’agression fasciste de Poutine contre un pays souverain, une jeune démocratie en train de s’émanciper d’un passé soviétique très lourd ». Par « romantisme » sans doute, et aussi par « souci d’être utile », ce volontaire a quitté Paris, contre l’avis de ses proches, sur un vol pour Cracovie, avant de rejoindre en train la frontière ukrainienne. Un minibus l’a alors amené sur la base de Iavoriv, en compagnie d’un Anglais, d’un Espagnol et d’un Néo-Zélandais. Avant l’invasion russe, l’immense site, bien connu de Moscou pour avoir abrité une base soviétique du temps de la guerre froide, était ces dernières années associé à l’OTAN afin d’y entraîner l’armée ukrainienne. Il sert aussi depuis le début de la guerre de centre de recrutement des volontaires étrangers. Avant de signer « pour toute la durée de la guerre », samedi, Alain Beigel avait bien eu quelques hésitations sur sa condition physique ou son aptitude au combat, vite emportées par « la fraternité » perçue dans la journée entre les volontaires, qu’ils soient américains, polonais, britanniques ou français. Pas loin de la soixantaine, aucune expérience militaire, beaucoup de bonnes intentions, du courage. ... Du bon sens aussi, quand il a compris dans quoi il s'était fourré ! Je suis content pour lui qu'il soit de retour au pays, il n'avait rien à faire là-bas. Je crois qu'on a là un exemple clair des raisons pour lesquelles seuls des militaires expérimentés peuvent ne serait-ce qu'envisager de rejoindre une troupe de volontaires étrangers pour une guerre "de haute intensité". Et quand je dis "envisager" je ne prétends absolument pas que ce serait raisonnable. Je pense exactement le contraire. Mais s'agissant de gens sans expérience aucune... il doit être évident qu'ils n'ont rien à faire là-bas. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Un lien en russe sur le sujet L'armée russe a utilisé pour la première fois le nouveau système de missile air-air hypersonique Kinzhal lors d'une opération spéciale en Ukraine. Selon le ministère de la Défense, les forces armées ont détruit un grand entrepôt souterrain des forces armées ukrainiennes dans la région d'Ivano-Frankivsk, c'est-à-dire dans l'ouest du pays. "Le 18 mars, le système de missiles d'aviation Kinzhal avec des missiles aérobalistiques hypersoniques a détruit un grand entrepôt souterrain de missiles et de munitions d'aviation des troupes ukrainiennes dans le village de Delyatyn", a déclaré le représentant officiel du département militaire russe, Igor Konashenkov. En outre, des centres ukrainiens de radio et de renseignement électronique ont été détruits à Veliky Dalnik et Velikodolinsky, situés à environ 20 à 30 kilomètres d'Odessa. Pour cela, le système de missile côtier Bastion a été utilisé Tout ça me paraît très "luxueux". Pourquoi utiliser une munition si chère - et rare - pour un simple entrepôt, même souterrain ? Est-ce qu'il n'aurait pas été plus efficace d'utiliser quelques bêtes grosses bombes tirées d'un Tu-160, voire un Tu-95, sans doute escorté par une paire de Su-35 ? Ca ressemble à un message politique "on est les plus forts". Mouais... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Absolument, les difficultés seront encore aggravées du fait des pièces et savoir-faires spécifiques devenus indisponibles. Le temps nécessaire pour basculer de l'Ouest à l'Est le plus gros des exportations russes de gaz se compte en (nombreuses) années. Incidemment, la même chose est vraie dans l'autre sens. Si les Ouest-Européens veulent ne plus acheter de gaz russe, entre nécessité de réorienter des flux gaziers déjà promis à d'autres clients, ou d'augmenter la production (et est-ce seulement possible dans les volumets qui seraient nécessaires ?), et de construire les terminaux gaziers manquants ainsi que d'agrandir la flotte mondiale de méthaniers... là aussi il faudrait de (nombreuses) années. Tout ceci pour... au final, une opération blanche ! Tout le monde continuerait à acheter et à vendre du gaz selon ses besoins. Simplement, pas aux mêmes personnes. Ah oui, moins les coûts d'adaptation naturellement. Très élevés pour les uns comme pour les autres. Et sans amélioration de l'autonomie énergétique, soit dit en passant. Il s'agirait toujours de dépendance envers des pays lointains producteurs de matières premières. ==>Il est permis de se demander si tout cela est bien raisonnable Ce qui serait plus raisonnable, c'est de pousser fortement l'électrification des sources énergétiques, avec une énergie décarbonée non intermittente. Initialement une énergie dont le combustible doit certes être acheté à l'extérieur, mais est peu volumineux et plus facile à stocker, des réserves de plusieurs années étant envisageables (réacteurs EPR 2) Ensuite avec un combustible qui n'a pas à être acheté nulle part, parce que ce sont les déchets nucléaires qu'on brûle (réacteurs de 4ème génération, dont le prototype est Astrid) Je parle ici pour la France bien sûr. S'agissant d'Allemagne, Italie, Pologne, Belgique et al, chaque pays choisira la stratégie énergétique qu'il souhaite. Et s'ils continuent à faire font n'importe quoi, cela doit être leur choix et non le nôtre. Pas d'accord. Anna Colin Lebedev a souvent des commentaires pertinents sur Russie et Ukraine, ce n'est pas une "petite dame"... Elle a tort d'excuser presque complètement le phénomène nous sommes d'accord. Et lorsqu'elle dit que après tout, beaucoup de pays ouest-européens ont aussi leur "extrême-droite", c'est un sophisme extrêmement trompeur, car on ne parle pas du tout du même genre de mouvement. La France par exemple n'a fort heureusement aucun mouvement politique avec sa propre milice violente, ayant l'expérience des coups d'Etat, et se reconnaissant comme successeur de la LVF ! Le vote "extrême-droite" au sens de l'Ukraine en France est fort heureusement d'exactement 0%. Reste que le vote pour les successeurs de la LVF locale en Ukraine, c'est moins de 2%. Reste que l'unité Azov est estimée entre 3 500 et 5 000 combattants, dans des forces armées ukrainiennes qui dépassent les 200 000, soit à peu près la même proportion. C'est encore trop certes, mais enfin il faut parler avant tout des 98% restants Non, il n'y a pas de "fond de vérité" dans les accusations de Poutine. Sa propagande utilise 2% du corps électoral et des forces armées ukrainiennes - qui sont effectivement et littéralement fascistes - pour justifier une attaque contre 100% de l'Ukraine ==>C'est un mensonge éhonté -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je crois que tu as gagné le prix de la Litote du mois Pas très chirurgical, moi ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui. Comme @g4lly je parierais plutôt sur le "ou bien" -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais non. C'est bien le discours de Poutine d'aujourd'hui. Mais la traductrice - qui travaille en simultané c'est vrai - rajoute un sens qui n'y est pas au passage qui me semble personnellement le plus intéressant - et le Spiegel allemand l'a aussi pris en titre - et ce faisant elle l'édulcore. Je propose d'écouter plutôt ici, à partir du temps 2'31''. Même si vous ne parlez pas le russe, écoutez l'intonation. Et écoutez la réaction de la foule. Car les paroles de Poutine sont : Le fait est que nous savons ce que nous devons faire ensuite, comment nous devons le faire, à quel prix, et que nous allons certainement mettre en œuvre tous les plans que nous avons élaborés La foule : "Ouéééééé !" Un "Ouééééé" demi-convaincu d'ailleurs, il me semble. C'est que quelques-uns doivent se demander qu'est-ce que c'est au juste que "tous les plans" que "nous" avons élaborés ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est l'option "Pas de détail". Mais s'ils sont vraiment en face de la brigade Azov, ou même s'ils le pensent, ou qu'il y a pas mal d'Azov et pas trop de civils, ou même un peu plus que pas trop... il est probable que les Russes ne feront pas dans le détail en effet -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Concernant la stratégie publiée le 24 mars 2021, autant revenir à la source. On y trouve un (très) long texte, rempli de mesures diverses et variées, dont le fond semble être d'une part l'affirmation que "jamais on ne reconnaîtra la perte de la Crimée" d'autre part l'espoir qu'en élevant le niveau de vie, le respect des droits de l'homme etc. en bref en étant le meilleur Etat possible, on donnera finalement envie aux gens de Crimée de revenir. C'est moi qui interprète, mais c'est la seule cohérence que j'y vois. S'agissant de l'aspect "militaire", le mieux est de se rapporter aux points 8 et 9 du texte 8. L'Ukraine insiste sur la priorité des moyens politiques et diplomatiques dans le règlement du conflit armé résolu par la Fédération de Russie, le rétablissement et la consolidation de la paix. 9. L'Ukraine se réserve le droit d'appliquer tous les moyens de protection des droits de l'homme et des libertés, des intérêts nationaux, de la restauration de l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de sa frontière d'État internationalement reconnue et de la garantie de la souveraineté de l'État prévues par le droit international et la législation nationale. La priorité est à la politique et à la diplomatie - il ne s'agit pas de fomenter du terrorisme par exemple, le pouvoir ukrainien n'est pas fou. Le point 9 ne contient l'aspect militaire qu'en filigrane, et très atténué. En gros, il est assez logique qu'ils "se réservent le droit", mais ça n'est pas autre chose que le refus de concéder l'abandon du principe comme quoi le recours aux armes serait justifié... encore une fois, cette stratégie n'est pas complètement folle (même si je la trouve plutôt verbeuse et irréaliste, mais bon c'est un avis personnel et c'est bien différent de la violence) Je n'ai pas trouvé de source pour un avertissement récent des Britanniques, mais voici un article "intéressant" () sur la vulnérabilité économique de la France en cas d'action contre les câbles sous-marins Internet transatlantiques. Ben oui, c'était une très bonne idée de se reposer sur les serveurs américains et de négliger complètement la question de la sécurité et celle de la souveraineté ! Guerre en Ukraine : la Russie peut-elle couper internet en France en s'attaquant aux câbles sous-marins ? (...) En Europe, la route qui concentre toutes les attentions est celle de l'Atlantique puisque 80% de nos échanges internet s'effectuent avec les Etats-Unis. Pour les transactions financières, les mails, les appels, les applis, les fichiers personnels et d’entreprises que nous stockons parfois sans le savoir sur des serveurs outre-atlantique. Nous y accédons en empruntant donc chaque jour, chaque heure, des câbles sous-marins. (...) La France est reliée par 51 câbles sous-marins, certains sont plus puissants que d'autres et sont appelés "mégacâbles". "Il suffit de rompre deux ou trois de ces mégacâbles pour que la France se retrouve dans une situation extrêmement difficile", affirme Jean-Luc Vuillemin, directeur des réseaux internationaux d’Orange. (...) "Les Russes s'intéressent à ces câbles depuis longtemps, poursuit Jean-Luc Vuillemin. Nous avons identifié un navire espion rattaché au ministère de la Défense russe ainsi qu'une classe de sous-marins ayant des capacités d'intervention en grande profondeur. Ces moyens sont géolocalisés de façon extrêmement fréquente sur des points de concentration de câbles sous-marins." (...) Se pose alors la question des répercussions pour la Russie elle-même d'attaquer ces infrastructures. Les experts considèrent que les conséquences seraient assez infimes puisque Moscou a entrepris ces dernières années de relocaliser sur son territoire les serveurs qui lui sont nécessaires. Sa volonté affichée est d'être à terme autosuffisant en la matière. Le pays dispose aussi de ses propres applications et de son moteur de recherche national, Yandex. (...) "Le propre d’un câble est qu'il peut être coupé, affirme Alexandre Schon, docteur en géographie des télécommunications. Au lieu de dépenser des sommes astronomiques dans la surveillance de ces câbles, il pourrait être judicieux d’augmenter la résilience de nos réseaux en imaginant des écosystèmes autonomes". De fait - cette fois-ci c'est bon Et la transcription de son discours est déjà sur le site du Kremlin. Discours à l'occasion des huit ans du rattachement de la Crimée à la Russie. En voici la traduction complète. Pas de grande découverte, vu de ma fenêtre. C'est du discours de Poutine tel qu'on le connaît déjà. Je note tout de même qu'il va jusqu'à citer l'Evangile pour appuyer son "opération militaire spéciale" contre l'Ukraine. Sans vergogne ... même si certes on le savait déjà. Et une phrase tout de même que je trouve intéressante. Intéressante dans le sens "Ouh là..." Le fait est que nous savons ce que nous devons faire ensuite, comment nous devons le faire, à quel prix, et que nous allons certainement mettre en œuvre tous les plans que nous avons élaborés (Дело в том, что мы знаем, что надо делать дальше, как надо делать дальше, за счёт чего, и мы обязательно реализуем все намеченные планы) -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Intéressant. Surtout quand on le met en rapport avec l'inflation en Russie qui atteint désormais 9,15% en glissement annuel, ce qui pousse la banque centrale à faire passer son taux directeur de 9,5% à 20%. Donc la politique monétaire de la Russie consiste à défendre la valeur de la monnaie et lutter contre l'inflation en s'assurant que le taux directeur reste supérieur, voire très supérieur à l'inflation. La croissance ? Ben le président a annoncé du sang et des larmes, alors on est bon pas vrai ? Sans aucun doute, les nouvelles réalités exigeront des changements structurels profonds dans notre économie, et je ne le cacherai pas, ils ne seront pas faciles, ils entraîneront une augmentation temporaire de l'inflation et du chômage Dans le même temps, la banque fédérale américaine augmente son taux directeur de 0,25% à... 0,5% ! Ceci alors que l'inflation atteint désormais 7,5% en glissement annuel, soit à peine moins qu'en Russie. Donc la politique monétaire des Etats-Unis... est très différente de celle de la Russie ! J'entends bien que les deux cas ne sont pas directement comparables, ne serait-ce que le fait que le dollar est une monnaie de réserve que les étrangers s'arrachent (enfin pour l'instant), sans compter évidemment la guerre économique déclenchée contre la Russie. ==>N'empêche, ça donne à penser ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Euh, il s'agit du premier ministre Poutine, candidat à la présidentielle du 4 mars... 2012. C'est pour le dixième anniversaire ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour éviter toute incompréhension, il n'y avait aucun mépris ni dédain dans mon propos. Je dis simplement que dans certains cas, mieux vaut que chacun expose clairement ses arguments, pour le bénéfice de tous, sans s'épuiser à espérer "convaincre" l'autre. Il me semble que c'est ce que tu as fait et ce que j'ai fait. Donc pour moi on est bon