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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Pour l'instant au moins, seuls les Arméniens sont censés s'en charger...
  2. Non, le principe de l'union fédérale - je suis résolument contre - n'est absolument pas nécessaire pour appliquer la solidarité qui est celle d'une alliance. L'alliance peut être conclue entre des Etats, c'est d'ailleurs le seul genre d'alliance qui puisse éventuellement être efficace étant donné qu'il s'appuie sur des légitimités et des appareils de défense réels, pas des machins impraticables et ne commandant pas la loyauté des peuples. Or, cette alliance existe déjà. Elle est incluse dans le traité de l'UE (article 42 alinéa 7) et ses clauses sont d'ailleurs plus strictes que celles du traité fondateur de l'OTAN. Une seule chose est nécessaire : appliquer les traités. Pacta sunt servanda. La France le fait. L'Allemagne, non. Absolument. L'OTAN est cérébralement morte, en voilà une preuve de plus. La question qui reste en suspens est de savoir si l'UE est cérébralement morte aussi. Ou plus précisément, si une défense des Européens par eux-mêmes a la moindre chance d'être praticable à l'avenir, c'est-à-dire en remplacement de l'OTAN lorsque les autres pays aussi auront cessé de nier que l'OTAN appartient au passé. Si la réponse est non, alors le plan B de la France est assez clair : la défense du pays tout simplement, éventuellement coordonnée avec les partenaires qu'il sera de notre intérêt d'y joindre, que ces partenaires soient européens ou non, qu'il y en ait ou non d'ailleurs, mais au cas par cas. Quant au plan B de l'Allemagne, de la Pologne, etc. ce sera à ces pays d'en décider. Comme le disait un auteur à peu près dans ces mots "Angela Merkel a mené une politique très prudente et très réaliste. Jusqu'au jour où elle a totalement cessé". A mon sens, oui pour deux raisons majeures : - Le respect du droit international maritime est dans l'intérêt général de la France, qui dispose de la deuxième ZEE au monde. Si la Turquie parvenait à s'imposer en violation du droit, d'autres pays pourraient fort bien prendre exemple sur elle un peu partout, et alors c'est peut-être nous qui aurions un problème, plutôt que la Grèce. S'il fallait défendre la ZEE française contre des empiètements permanents de pays dont les dirigeants veulent "faire leur Erdogan", la Marine nationale ne saurait plus où donner de la tête - La défense française gagnerait à être combinée avec la défense des autres pays européens en un ensemble autonome, parce que la défense de la France seule est bien à portée de la France - nous le faisons déjà - mais la défense de nos voisins n'est évidemment pas à notre portée, or une grande partie de nos intérêts - notamment économiques - dépendent de la sécurité de l'Allemagne, de l'Italie, etc. Or, cet ensemble autonome européen qui doit être notre "plan A" pour la défense de la France à l'avenir n'est pensable qu'à une condition impérative : que les pays appliquent l'alliance qui d'ailleurs existe déjà. Si les pays européens s'enfuient comme des moineaux lorsqu'une puissance de second ordre montre les dents, alors cette alliance militaire européenne n'a évidemment aucun avenir
  3. Tiens, y a quelqu'un qui a un message pour toi ...
  4. Moi je penserais plutôt à des drones chassant... les stations de contrôle des drones d'en face. Parce que les petits drones lents c'est peut-être difficile à détecter, mais leurs stations de contrôle, déjà par définition elles émettent des signaux. Et elles sont un petit peu moins mobiles que les drones eux-mêmes ... Ca marche aussi avec des missiles de croisière bien sûr, ou des AASM / BGL au choix. Si elles sont suffisamment près, avec du LRU voire du Caesar. Le tout est d'avoir le renseignement EM qui va bien. C'est là que l'Arménie a du mal on dirait, et ça se comprend. Les munitions vagabondes type Harop, c'est autre chose. Pas de station de contrôle dans ce cas, du moins en mode totalement autonome - ce drone kamikaze a aussi une option contrôle à distance. Ne serait-ce que pour traiter les munitions vagabondes, on n'échappera pas au besoin de renforcer la défense SA du champ de bataille. Si tu veux du léger, bon marché, lent certes - mais pas plus qu'un Bayraktar TB2 - tout en étant rustique, capable de décoller court sur piste non préparée, assez armé pour ne faire qu'une bouchée d'un TB2 et qui plus est bien de chez nous, j'ai beaucoup, beaucoup mieux
  5. La politique allemande renvoyant dos à dos l'agresseur et l'agressé, refusant toute sanction économique envers la Turquie au sommet européen du 1er octobre, contre les propositions de la France, de la Grèce et de Chypre, est un succès retentissant.
  6. Texte datant de 2017, mais intéressant car traitant d'un sujet de fond Les destins enchevêtrés de Pittsburgh et Paris Le fantôme de Charles de Gaulle a souri avec ironie la semaine dernière. Justifiant la décision de se retirer de l'accord de Paris sur le climat, le président Donald Trump a fait la remarque suivante : "J'ai été élu pour représenter les citoyens de Pittsburgh, pas de Paris". L'une des lignes les plus citées du discours, il s'agissait d'un simple dispositif allitératif, reliant les deux villes et semblant jeter de la viande rouge à sa base. Même si la santé, l'éducation et les services financiers ont éclipsé l'industrie sidérurgique de Pittsburgh, son empreinte sur la façon dont les Américains voient la ville est indélébile. Et qu'est-ce qui crie plus "étranger", "décadent" et même "mou" que Paris ? Les partisans du président se sont accrochés à cette phrase, certains organisant un rassemblement à la Maison Blanche sous la bannière "Pittsburgh pas Paris". Mais les étudiants en politique étrangère américaine ont entendu un sous-texte différent : une allusion à un célèbre sujet de discussion sur la stratégie nucléaire. Pendant la guerre froide, les alliés européens ont mis en doute la crédibilité de la dissuasion nucléaire étendue des États-Unis - le "parapluie nucléaire" américain. Les États-Unis ont promis de défendre leurs alliés de l'OTAN avec des armes nucléaires américaines. Cependant, alors que la portée des bombardiers et des missiles soviétiques augmentait, au début des années 1960, il est devenu évident que toute guerre nucléaire ne pouvait pas se limiter de manière fiable au sol européen. La promesse américaine impliquait donc un engagement fondamentalement incroyable, à savoir que les présidents américains seraient prêts à mettre en danger des villes américaines pour défendre des villes européennes. Les dirigeants européens ont été contraints de se demander : "Les États-Unis échangeraient-ils vraiment Pittsburgh contre Paris ou Boston contre Bonn ?" Le président français Charles de Gaulle n'a pas choisi ses mots de façon aussi poétique lorsqu'il a posé une telle question au président John F. Kennedy en 1961. Le mémorandum de conversation du Département d'État dit : "Le général lui-même avait demandé si nous serions prêts à échanger New York contre Paris." Les stratèges et les spécialistes du nucléaire ont par la suite lié de nombreuses villes de manière allitérative - de Paris à Pittsburgh ou de Bonn à Boston - pour poser la même question sur la crédibilité de la protection américaine. La ligne de Trump sur le changement climatique et l'Accord de Paris était donc une allusion probablement involontaire mais néanmoins importante à des questions beaucoup plus larges et essentielles de la politique étrangère américaine. Les alliés peuvent-ils compter sur les États-Unis ? Comment les États-Unis peuvent-ils rassurer leurs alliés sur le fait qu'ils utiliseront des armes nucléaires pour les défendre ? En effet, le ministre britannique de la défense, Denis Healey, a estimé que les alliés européens étaient en fait le principal public des menaces nucléaires américaines, et non l'Union soviétique. "Il suffit de cinq pour cent de crédibilité des représailles américaines pour dissuader les Russes", a écrit Healey, "mais quatre-vingt-quinze pour cent de crédibilité pour rassurer les Européens". Pour dissuader l'agression soviétique et empêcher leurs alliés de construire leurs propres arsenaux nucléaires, les États-Unis ont dû menacer de manière crédible d'utiliser des armes nucléaires pour défendre l'Europe. Des générations de présidents américains se sont succédées dans le but commun de rendre cette menace crédible. Les forces-déclencheurs, les arsenaux déployés à l'avant, les milliers d'armes nucléaires tactiques de plus en plus petites, les accords de partage nucléaire et les innombrables menaces et assurances communiquées étaient tous destinés à envoyer ce simple message : Vous n'avez pas besoin d'armes nucléaires. Vous pouvez compter sur les nôtres. Il s'agissait d'une entreprise de grande envergure. Il est également notoire que cela n'a pas suffi à Paris. Comme la Grande-Bretagne, la France a construit son propre arsenal nucléaire. Mais la plupart des autres alliés ne l'ont pas fait et, mis à part les excès, l'effort et l'objectif des Américains en valent sans aucun doute la peine dans l'ensemble. Ces engagements de l'alliance ont été le fondement de la politique américaine de non-prolifération nucléaire et ont réussi à limiter le nombre de puissances nucléaires. Aujourd'hui, les alliés américains ont soulevé une nouvelle fois la question de la stratégie nucléaire. Les États-Unis risqueraient-ils vraiment de risquer Toledo pour Tallinn ou Seattle pour Séoul pour défendre leurs alliés ? Dans son rejet de l'Accord de Paris, M. Trump a conclu en répétant : "Il est temps de mettre Youngstown, dans l'Ohio, Detroit, dans le Michigan, et Pittsburgh, en Pennsylvanie - ainsi que de nombreux autres endroits de notre grand pays - avant Paris, en France". Le fantôme de De Gaulle a souri. La dissuasion nucléaire et le changement climatique ne sont pas des questions interdépendantes, mais elles sont unies par les menaces existentielles que chacune d'entre elles fait peser sur l'humanité. Le non-respect des engagements de l'accord de Paris ne compromet pas en soi la stratégie nucléaire américaine. Le retrait de jeudi ne révèle nullement que Trump compterait les ultra-nationalistes et les isolationnistes parmi ses conseillers dans les crises nucléaires. Pourtant, l'écho historique de Trump a été notable comme un pouce rhétorique dans l'œil de l'establishment de la sécurité nationale. Pittsburgh plutôt que Paris.
  7. J'évaluerais très bas les chances du F-35 dans la compétition HX. La Finlande n'est pas membre de l'OTAN, sa stratégie de défense est basée sur ses propres forces, non sur l'idée / l'espoir / l'illusion désespérée que si si en cas de problème le chevalier blanc américain viendra la secourir, comme trop de pays de l'OTAN. Il n'y a donc aucun intérêt pour Helsinki à choisir un mauvais avion en espérant "acheter" ainsi la protection US. Ramenée à ses seuls arguments techniques et opérationnels, l'offre F-35 ne vaut pas tripette. Si les Etats-Unis remportent HX, ce sera forcément avec le F-18E/F. La Finlande est certes un pays européen, mais pas un pays OTAN. Là est la différence. Ils ne sont même pas "dans l'OTAN mais je fais semblant" comme la France, c'est-à-dire participant aux opérations mais sans se reposer sur la protection de Washington et avec zéro soldat américain stationné sur le territoire. Ils n'y sont pas du tout. Comme la Suède ou la Suisse. Je regarderais aussi les pénalités financières prévues en cas de non-respect de l'obligation de disponibilité. Si par exemple c'est au maximum 5% du montant du contrat initial... eh bien LM aura rajouté 5% au prix et voilà tout
  8. Porfirio Díaz était président du Mexique de 1876 à 1911 Bon, s'il faut être juste avec les Etats-Unis, on peut remarquer que les millions de Mexicains ayant entamé la conquête de l'Ouest du Nord, émigrant aux Etats-Unis en espérant une vie meilleure, n'étaient pas forcément d'accord avec Porfirio Díaz Aux Etats-Unis au XIXème siècle, on disait "Go west, young man". Au XXème au Mexique, c'était davantage "Ve al norte, joven" Un certain politicien à perruque orange en revanche aurait pu approuver Díaz. Pour lui c'est "Poor United States, so close to Mexico! (but we will build a nice big wall)"
  9. A mon avis : - Pour raison politique impérative - notamment politique intérieure - la Russie ne "laissera pas tomber" les séparatistes du Donbass. Si les troupes du Donbass ne parviennent pas à faire face aux drones, la Russie interviendra - Dans toute la mesure du possible, Moscou cherchera à continuer à nier qu'il intervient directement. La Russie devrait donc commencer par essayer d'abattre les drones en sol-air classique (missiles, canons, je ne sais pas) - Si "ça ne marche pas", si les systèmes de DCA russes sont dépassés, par exemple parce qu'ils n'arrivent pas à détecter correctement des engins trop petits, ou parce que les fusées de proximité des missiles SA ne sont pas adaptées à des cibles trop petites, ou que sais-je... alors la Russie utilisera d'autres moyens S'attaquer aux aérodromes de départ, et surtout détruire les stations de contrôle des drones, a l'air d'une solution évidente. L'Arménie ne peut pas le faire, ni le gouvernement libyen de Tobrouk, par manque de moyens de détection et surtout de frappe de précision. Mais avec le renseignement électronique, éventuellement satellitaire, d'une grande puissance, joint à des moyens de frappe de précision - bombes guidées laser/GPS et/ou missiles de croisière - ça ne devrait pas être très difficile. Rappelons que la station de contrôle du Bayraktar TB2 a une portée de 150 km. Pas besoin de bombardiers intercontinentaux...
  10. Très bien. Il n'y a pas à ma connaissance de théorie turque comme quoi leur ZEE en Mer Noire devrait être étendue aux dépens des autres pays (*) La Turquie est donc dans son droit, et ça leur fera une utile distraction de leurs aventures en Méditerranée et Mer Egée. (*) Peut-être parce qu'en face... c'est la Russie ?
  11. Alexis

    Le F-35

    Mais est-ce à THOR ?
  12. "L'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois" C'est ça le problème en fait. Car il ne prend pas la moitié du temps d'antenne, non... on le lui donne. Raoult est complètement, totalement parti en vrille. Mais ce n'est pas lui qui décide qu'il aura une caisse de résonance - et quelle caisse ! - ce sont des hommes de médias : 1. Incapables d'esprit critique, à un moindre degré 2. Qui de toutes façons s'en f..tent du moment que ça fait de l'Audimat et des recettes publicitaires Patrick Le Lay, alors PDG de TF1, avait au moins eu le mérite de la franchise en 2004 « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible » Depuis, la situation a assez largement empiré. Raoult est un bon appât pour les cerveaux humains disponibles. Que ces cerveaux soient pour ou contre d'ailleurs... qu'importe du point de vue des producteurs de services (les médias) comme des acheteurs (les annonceurs publicitaires), de toute façon on leur injectera la dose de pub. C'est à ça que servent les médias. Et à rien d'autre. Les médias en France sont de bonne qualité. Puisqu'ils remplissent bien leur mission - leur vraie mission.
  13. Sinon, les discussions politiques sont de plus en plus "dures" sur ce fil … les avis sont si divergents, les polémiques se déchaînent ! Patrick : "Les élections aux Etats-Unis c'est n'importe quoi pour raison X et pour raison Y" Ciders : "Mais non voyons, les élections aux Etats-Unis c'est n'importe quoi pour raison Z, et puis U, et V, et W..."
  14. C'est clair. Ca me rappelle le chant des VDV (parachutistes russes) chanté par Alexandre Buinov Comme Talib Tale en Azerbaïdjan, Alexandre Buinov est en fait un chanteur de variétés. Mettre un uniforme, surtout d'une troupe d'élite et prendre des poses viriles voire arrogantes voire ridicules, c'est pour lui un rôle de composition. Bon, il faut reconnaître que pour la partie "ridicule", l'un et l'autre se débrouillent bien… En matière de propagande pour inciter à soutenir, voire à rejoindre les troupes, il y a un autre genre. Plus sympathique d'une certaine manière… plus efficace peut-être même ! Voici "Mon frère est parachutiste" chanté par Anna Semenovich. Et les paroles Tu étais juste des gars hier Eh bien, aujourd'hui sont de glorieux guerriers Mise en service De différentes régions du pays Tu sais, peu de gens peuvent être les meilleurs Fort d'esprit, capable de prouesses Patrie derrière toi Chaque jour est un nouveau combat Mon frère est un parachutiste, encore une fois une tâche Le service à la patrie est une vocation Vous remplissez votre devoir, votre amitié et votre courage Ce ne sont pas que des mots pour toi Cœur courageux, force de parachutiste Le service à la patrie est une romance Vous remplissez votre devoir, votre amitié et votre courage Ce ne sont pas que des mots Dans la vie, les gars, ce n'est pas le titre qui compte La vie est un jeu de survie L'essentiel est de garder l'honneur Et être un homme Ici, vous serez frères pour toujours Et dans la vie civile, la mariée et la mère Ils aiment et attendent vraiment Et les peupliers fleurissent Mon frère est un parachutiste, encore une fois une tâche Le service à la patrie est une vocation Vous remplissez votre devoir, votre amitié et votre courage Ce ne sont pas que des mots pour toi Cœur courageux, force de parachutiste Le service à la patrie est une romance Vous remplissez votre devoir, votre amitié et votre courage Ce ne sont pas que des mots Eh oui, les femmes sont les plus redoutables agentes recruteuses !
  15. Oui, c'est pour ça que je parlais des négociations qui sont annoncées… Et on peut croiser les doigts, bien sûr ! Mais bon, des cessez-le-feu qui ne durent pas assez pour que l'encre ait le temps de sécher, ça s'est vu aussi
  16. Eh oui, il y a des gens qui "parlent un peu le turc" Gros +1 à la diplomatie russe et aux bombardiers russes, peut-être ? Reste à savoir bien sûr ce que deviendra ce cessez-le-feu. Il n'est conclu que "dans des buts humanitaires" afin "d'échanger des prisonniers de guerre, d'autres personnes et les corps des tués en accord avec les critères du Comité de la Croix Rouge". Ca pourrait donc évoluer dans un sens comme dans l'autre. Le mieux serait que les négociations qui sont annoncées continuent… longtemps… même si elles s'enlisent. Mais le mieux n'est pas certain
  17. Je ne me rappelais pas très bien de ce que les uns et les autres avaient dit. Du coup, j'ai été voir. Eh ben, on va faire les scores ! (au moins pour quelques-uns, hein, je ne l'ai pas fait pour tout le monde) @Tancrède l'a dit Bon, mon pronostic officiel (si, si, officiel, avec tampon, date, certificat, vote des deux chambres -la mienne et la chambre d'amis-, confirmation par le pape, sceau....): Clinton l'emportera avec une marge confortable. Ma raison principale? Je crois en le pouvoir du travail au sol: Clinton a consacré un effort massif au développement d'un vaste système coordonné de démarchage et de campagne, qui peut faire toute la différence à lui seul, parce qu'il peut aller chercher l'électeur moyennement motivé, le transporter au bureau de vote, ne pas le lâcher pendant la durée de la campagne, qu'il peut aller convaincre et re-convaincre, qu'il peut booster l'inscription sur les listes et la participation ("get out the vote operation") Et il s'est planté en effet. Pourquoi ? A mon avis, trop d'importance relative accordée à la politique "traditionnelle", en l'occurrence le ground game, par rapport à la politique telle que pratiquée par Trump, avec quelque chose comme l'équivalent de 2 milliards de dollars de publicité gratuite obtenue en provoquant suffisamment la classe médiatique pour qu'elle n'arrête pas de parler de lui. D'un autre côté, Tancrède a été lucide sur certains points et encore une fois ici Moi, je m'en tiens à la partie du titre du sujet qu'on voit depuis la page principale: "bon, ils le font ou pas?"..... Et ma prédiction est NON, Hillary et Donald ne le feront pas: je ne crois pas que HRC ait une vie sexuelle, et Donald dira "non, je ne baise que des 10.... Des 8 au pire".... She's not even a five! (...) Et beaucoup de monde semble penser que le monde explosera si Donald-la-catastrophe l'emporte..... Mais que ce sera la 3ème GM si hillary-la-gâchette s'impose.... Donc franchement, j'en conclue: - que quoiqu'il arrive, on est tous baisés (et vraiment pas dans le bon sens du terme, ni, dans aucun des deux cas, par quelqu'un qui fait envie) @nemo a vu juste lui Le clown est élu juste pour nous faire marrer en voyant l'air affoler de tous ceux qui prennent encore ce cirque au sérieux. Mais a-t-il ri ensuite ? Je ne sais @Lezard-vert avait imaginé quelque chose qui ne s'est pas réalisé Résultats serrés, Bcp d'abstentions, chacun va revendiquer la victoire et/ou les magouilles de l'autre, décompte, recompte, bagarres, coups de feu, l'Amérique à feu et à sang.. la mascarade n'est pas finie..... D'un autre côté… peut-être avait-il simplement quatre ans d'avance ? @Gibbs le Cajun ... que dire... il avait tout bon ! J'ai voté , Trump gagne . J'ai aucune affinité pour lui , et pareil pour miss Clinton ... Juste que j'ai l'impression que s'est lui qui va gagner , tout simplement parce que l'on entend trop les trucs de sondage et que vu les 2 loustisques on va sûrement avoir une grosse incertitude sur ce que les électeurs vont voté au final . Beaucoup de monde semble pensé qu'il va perdre , et s'est peut-être là que l'on pourrait avoir une surprise . Dans tout les cas , sa risque d'être fortement la merde pendant le mandat qui va arriver , et peut importe qui sera élu ,dans les 2 cas sa ne va pas le faire . @Shorr kan n'avait pas perdu le Nord Moi je vais toujours m’entraîner au tir le jour de l'élection. Qui m’accompagne ? Les vraies valeurs. Y a que ça qui reste en fait. @Boule75 n'a pas assez pratiqué le rituel contre la peur du Bene Gesserit. A preuve son erreur ici J'ai fini par voter, comme Tancrède, pas tout à fait pour les mêmes raisons : par peur. D'un autre côté, il avait vu certes choses quant aux conséquences d'une victoire de Trump Trump au pouvoir, dans les 100 jours, c'est : au mieux rien (parce qu'il serait occupé à 350% à découvrir à peu près tout de ses nouvelles fonctions, des enjeux, du monde, de la masse d'obligations et de pressions qui vont lui tomber dessus, à essayer de nommer des gens corrects à des centaines de postes sans se faire refiler le copain des coquins qui vont lui ruiner son administration comme ils ont ruiné l'Irak après l'avoir prise. Ca, c'est la version optimiste d'un Trump tentant finalement de tenter de commencer à faire quelque chose de son éventuelle victoire. L'optimisme ? Trump ? au pire ce qu'il a annoncé comme programme : augmentation massive des crédits militaires, diminution super-massive des impôts des très riches (et donc explosion du déficit fédéral), suppression de l'Obamacare, suppression des aides aux énergies renouvelables et renouvellement des aides aux énergies fossiles, dérégulationss diverses, empapaoutage des iraniens, dénonciation des accords commerciaux et imposition de barrière douanières, chasse aux clandestins / mexicains, dénonciation des alliances, et peut être même l'embastillement de ses opposants, si on le prend au mot. S'il gagne, il aura une majorité pour pas mal de ces choses là. Crédits militaires OUI, Baisses d'impôts pour les très riches OUI, Explosion du déficit fédéral OUI, Suppression des aides aux renouvelables OUI (il me semble), Dérégulations AH OUI ALORS, Empapaoutage des Iraniens OUI (la population iranienne est dans la mouise), Dénonciation des accords commerciaux TRUMP IS STRONGER THAN YA, Suppression d'Obamacare, Chasse aux clandestins, Dénonciation des alliances… non. Je compte 7 prédictions correctes sur 10. Pas mal du tout ! Selon toute vraisemblance : il se contenterait du rôle de pantin : hélico, voyages, great quoi, affaires et ptites pépées, je délègue le tout courant à Mike et je le laisse gérer les nominations. Ah non, là… pas vraiment Et moi ? Eh bien, j'avais vu juste mais j'avais sous-estimé le Donald Ma prédiction : Donald Trump est élu par 274 grands électeurs à 264. Par rapport à la carte du collège électoral prévisionnel en ce 2 novembre soit 273 à 265 pour Clinton, le Colorado passe dans l'escarcelle du milliardaire avec ses 9 grands électeurs. Nan. Ca a été 304 à 227 Et quant à mes prédictions… S'il est élu, il décevra quant à la majorité de ses promesses. Ca me semble évident. Mon caractère optimiste me fait trouver vraisemblable qu'il arrive au moins à réaliser quelques réformes positives - en même temps que plusieurs qui seront nocives, je pense à l'environnement - et que de plus il parvienne à ne pas déclencher de nouvelle guerre ni créer de nouveaux ennemis pour son pays. Ce qui serait déjà beaucoup. Peut-être même le coup sur la tête que représenterait son élection pour le "système", entendre l'alliance des copains et des coquins, serait suffisamment fort pour avoir un effet de long terme et vraiment améliorer la situation... mais là je crains de sous-estimer la capacité d'adaptation des dits copains et coquins. Que disais-je ? "Caractère optimiste" ? Hmmm c'est une litote. Les "réformes positives" y en a pas eu. Trump est parvenu en effet à ne pas déclencher de guerre, mais c'est en partie au moins par chance pure, voir son comportement vis-à-vis de l'Iran. Quant à un effet de long terme sur l'alliance des copains et des coquins... Monsieur F répète son commentaire.
  18. Voici un article plus détaillé à la source. Je reproduis quelques "perles" "La déclaration de Macron sur la" crise islamique "dans une ville dominée par les musulmans est plus qu'une provocation irrespectueuse." (…) Erdogan a déclaré que les initiatives de «réforme de la religion» par l'État sont la marque des sociétés totalitaires (…) "Avec la loi anti-extrémisme, il est entendu que l'objectif principal n'est pas de lutter contre le fanatisme, mais de régler des comptes avec l'islam et les musulmans. Elle vise à imposer une piété athée aux musulmans avec des concepts tels que l'islam européen, l'islam français et l'islam consulaire" (…) "La stigmatisation des musulmans vivant dans la société française pendant un demi-siècle en tant que séparatistes ouvrira la porte à de grands conflits." (…) "En tant que pays qui a sacrifié des dizaines de personnes à la terreur raciste, nous ne pouvons pas rester silencieux face à de telles provocations." (…) "Je trouve utile de mentionner également ce fait. contre l’assimilation que nous sommes en Turquie, nous prônons l’intégration, cela devient très vigoureusement. Nous leur suggérons d'être toujours visibles. " Nous apprenons donc : - que Les Mureaux (Yvelines) sont une ville "dominée par les musulmans", - que la politique prônée par Macron est "totalitaire", - que son objectif est d'agresser les musulmans et de leur imposer "une piété athée", - que la Turquie est victime de la "terreur raciste" - c'est la plus belle, celle-là ! Les Kurdes ? Les Arméniens ? - et que la Turquie "suggère" aux Français musulmans de ne pas s'assimiler et de veiller à être "toujours visibles" - enfin on savait déjà que c'est l'objectif d'Erdogan Je remarque en passant que Macron confirme sa politique consistant à dire les choses, politique des pieds dans le plat si l'on veut, ou de l'éléphant dans un magasin de porcelaine, ou de l'enfant qui dit que le roi est nu. Ca se vérifie avec cette phrase, qui m'avait échappé, prononcée lors du discours sur le séparatisme le 2 octobre "L'Islam est une religion qui vit une crise aujourd’hui, partout dans le monde". Les réactions sont nombreuses et vives. De même que pour le diagnostic "L'OTAN est en état de mort cérébrale", qui elle aussi avait fait beaucoup réagir, le choix est de dire en tant que chef d'Etat ce qui suivant la plupart ne doit se dire - et encore, à fleurets mouchetés ! - qu'entre spécialistes et essayistes. Ce choix est une stratégie qui me semble à l'évidence consciente. Faire réagir, forcer à la discussion, même si "ça coince", même si les réactions initiales sont vives. Pourtant, dans un cas comme dans l'autre, le diagnostic est assez évidemment juste. Le dire n'a d'ailleurs rien d'irrespectueux envers les musulmans, de même que remarquer que la Chrétienté était en crise profonde entre mi-XVIème et mi-XVIIème siècle, dévorée par des guerres de religion dont la cruauté et l'étendue des destructions n'a été égalée que par la seconde guerre mondiale, n'a rien d'irrespectueux envers les chrétiens.
  19. Ca dépend surtout des arguments qu'il est prêt à utiliser. Si Poutine parle aux uns et aux autres - enfin surtout aux Azéris - sur un certain ton, si par ailleurs pour crédibiliser ses paroles quelques bombardiers russes font quelques exercices là où il faut, ou même si sans commander des exercices "qui font penser" il évoque franchement la possibilité lors de la réunion qu'il aura avec les représentants des deux parties… alors oui, "ça se calmera". Et vite. Mais c'est un Si. J'avoue mon incertitude.
  20. Un aspect de l'épidémie Covid-19 dont on parle peu, son impact sur la vie intime des Français
  21. Un "petit fait" dont je n'étais pas conscient, et que je trouve intéressant et en même temps assez troublant. Le parti républicain a décidé pour 2020 de ne pas discuter de sa plate-forme (c'est-à-dire le résumé de ses propositions) mais de se contenter de reconduire la plate-forme de 2016, sans aucun changement, sinon l'ajout d'une déclaration préliminaire d'une page qui "vaut le détour". La prochaine convention discutant de la plate-forme, ce ne sera pas avant 2024. Voici le document pour 2020 (22 Mo, 67 pages, dont les 66 de la plate-forme 2020) et ci-après traduction de cette fameuse première page RÉSOLUTION CONCERNANT LA PLATE-FORME DU PARTI RÉPUBLICAIN CONSIDÉRANT que le Comité national républicain (RNC) a considérablement réduit la taille et la portée de la Convention nationale républicaine de 2020 à Charlotte en raison des restrictions strictes des réunions et des rencontres, et par souci de la sécurité des participants au congrès et de nos hôtes ; ATTENDU QUE le CNR a voté à l'unanimité de renoncer à la commission de la plate-forme de la Convention, en reconnaissance du fait qu'elle ne voulait pas qu'un petit contingent de délégués formule une nouvelle sans l'ampleur des perspectives au sein du mouvement républicain qui ne cesse de croître ; CONSIDÉRANT que toutes les plates-formes sont des instantanés des contextes historiques dans lesquels elles sont nées, et les partis respectent leurs priorités politiques, plutôt que leur rhétorique politique ; CONSIDÉRANT que, si le RNC avait pu se réunir en 2020, le comité de la plate-forme aurait sans doute unanimement convenu de réaffirmer le soutien ferme du parti au président Donald Trump et son administration ; CONSIDÉRANT que les médias ont scandaleusement déformé les implications du RNC, et non adopter une nouvelle plate-forme en 2020 et continue de se livrer à un plaidoyer trompeur en faveur de la de l'administration Obama-Biden, plutôt que de fournir au public des la communication des faits ; et CONSIDÉRANT que le RNC soutient avec enthousiasme le président Trump et continue de rejeter la les positions politiques de l'administration Obama-Biden, ainsi que celles adoptées par le Comité national démocratique aujourd'hui ; par conséquent, qu'il RÉSOLU, que le Parti républicain a soutenu et continuera de soutenir avec enthousiasme le L'agenda du Président, l'Amérique d'abord ; RÉSOLU, que la Convention nationale républicaine de 2020 sera ajournée sans adopter de nouvelle plate-forme jusqu'à la Convention nationale républicaine de 2024 ; RÉSOLU, Que la Convention nationale républicaine de 2020 appelle les médias à s'engager des rapports précis et impartiaux, en particulier en ce qui concerne le soutien ferme du CNR à le président Trump et son administration ; et RÉSOLU, Que toute motion visant à modifier la plate-forme de 2016 ou à adopter une nouvelle plate-forme, y compris toute motion visant à suspendre les procédures qui le permettraient, sera déclarée irrecevable. En résumé : "Puisque (tel et tel prétexte), puisque d'autre part si nous avions discuté nous aurions de toute façon soutenu unanimement le président Trump, nous renonçons à discuter et confirmons notre soutien enthousiaste au président Trump. Nous appelons par ailleurs les médias à confirmer que nous soutenons fermement le président Trump, sans dire autre chose. Nous ne recommencerons pas à discuter avant 2024" C'est moi, ou ce genre de déclaration si on le traduisait en russe conviendrait assez bien au Parti Russie Unie (trois quarts des sièges au parlement russe), et si on le traduisait en chinois pourrait aussi convenir au Parti Communiste Chinois (totalité des sièges à l'assemblée nationale populaire chinoise) ? Ah oui, faudrait aussi remplacer le nom du dirigeant. Loin de moi toute idéalisation du fonctionnement d'un parti, moins encore les deux partis-système américains. Mais là, plus rien n'est caché. On montre sans vergogne qu'il ne s'agit que de loyauté personnelle à Xi Jinping… pardon Vladimir Poutine… pardon Donald Trump.
  22. Euh... on a six heures de décalage horaire avec la côte Est des États-Unis Le Donald, il est peut-être en train de ronquer, tout simplement
  23. C'est une incise, mais on peut encore remarquer que l'impératrice de Russie Catherine II, qui correspondait avec Voltaire qui la défendait auprès de l'opinion française, était encore plus despotique envers la classe des serfs que ses prédécesseurs : la majorité des Russes vivaient ainsi dans une situation d'exploitation et de misère parallèle à celle des Noirs dans les Amériques du temps de l'esclavage, et pouvaient être "donnés" ou échangés comme des biens meubles - le servage n'a d'ailleurs été aboli en Russie qu'à la fin du XIXème siècle… après l'esclavage des Noirs dans le Sud américain. Quand un auteur russe publia un livre décrivant les conditions de vie déplorables des serfs… Catherine lui donna des raisons de le regretter Quand Alexandre Radichtchev publia son Voyage de Pétersbourg à Moscou en 1790, présentant les conditions de vie déplorable des serfs, ce fut elle qui en découvrit le caractère « révolutionnaire », dénonça et poursuivit son auteur. Radichtchev fut condamné à mort, puis une fois sa peine commuée, exilé en Sibérie. Voltaire considérait aussi "la grande Catherine" comme un "despote éclairé". Si on veut être très bienveillant, on peut en conclure qu'à côté de ses qualités, il souffrait aussi d'une cécité politique lamentable. En étant moins bienveillant : Voltaire critiquant le régime monarchique français - par comparaison un paradis de libéralisme et d'égalité - ressemblait à ces "intellectuels" du XXème siècle critiquant les travers des régimes démocratiques européens tout en se mettant à plat ventre devant Staline et Mao.
  24. Ils ont demandé à celui qui est le mieux placé pour le savoir. Vladimir Poutine.
  25. A voir l'agrégation au fil du temps de tous les sondages sur l'élection 2020, qui lui donnent une marge d'avance suffisamment large, stable dans le temps et bien répartie sur les différents Etats, Biden sera clairement le prochain président des Etats-Unis. Sauf si… Je vois trois scénarios, ou trois facteurs, qui pourraient encore conduire à la réélection de Trump. 1) D'abord, le total imprévu. L'événement que personne n'avait vu venir et qui rebat les cartes de manière inattendue au dernier moment. Je n'ai pas d'idée préconçue sur ce que pourrait être un tel événement. Bien sûr, Biden pourrait disparaître du fait du covid-19, mais cela signifierait probablement que ses chances de victoire passeraient à Harris, ce qui ne changerait pas le fond du résultat politique, donc ce n'est pas de la simple mortalité de tout un chacun qu'il peut être question. Il reste que les événements imprévus ça existe, et il est prudent de s'en souvenir. 2) Ensuite, la sous-estimation du vote Trump. En 2016, le vote Trump n'a pas été sous-estimé par les sondeurs. Les derniers sondages prévoyaient une marge de 2 ou 3 points en faveur de Clinton, elle a effectivement eu 2 points d'avance, simplement ils étaient suffisamment mal répartis parmi les cinquante Etats pour que Trump l'emporte au final. Le vote Trump pourrait-il être sous-estimé ? Ce n'est pas exclu. Il n'y a pas de données solides à ce sujet - pas de données de sondage évidemment ! - mais quelques indications parcellaires vont dans ce sens. Par exemple tel journaliste sur un site conservateur disant avoir demandé à ses connaissances s'ils répondraient la vérité à un sondeur leur demandant pour qui ils comptent voter, et tous de répondre "Non, bien sûr, nous ne sommes pas fous !" Ce qui motive ce genre de réaction : le discours prégnant et constant de la plupart des médias - à l'exception de Fox News - représentant le vote Trump comme quelque chose non seulement d'erroné mais d'infâme. Et à l'occasion des conséquences très concrètes, comme une personne perdant son emploi parce qu'il est devenu clair qu'elle soutenait Trump. Voir le cas du coureur cycliste Quinn Simmons, suspendu pour un "tweet diviseur et incendiaire" où il se contentait de répondre "Bye" à un journaliste demandant aux supporters de Trump qui le suivaient de s'en aller puisqu'ils ont "zéro excuse", bref suspendu simplement parce qu'il est devenu clair qu'il vote Trump Ce genre de cas n'aurait pas besoin d'être très répandu pour potentiellement changer la manière dont les gens répondent aux sondeurs. Mais la question bien sûr est de savoir si cette sous-estimation est anecdotique, ou pas. Il faudrait qu'elle soit assez forte pour compenser la marge d'avance que les sondages voient à Biden. 3) Enfin, "last but not least", la participation. Le vote Démocrate est écrasant parmi les Américains noirs, majoritaire parmi les Américains hispaniques, majoritaire parmi les jeunes. Or, ces groupes ont tendance à voter moins. Naturellement, ce phénomène est connu des sondeurs. Mais il n'est pas très clair s'il est pris en compte, ou pas, dans les résultats des sondages : ceux-ci comptabilisent en général les personnes qui ont annoncé qu'elles voteraient, ou voteraient probablement. Cependant, entre le dire et le faire, il y a une distance. Est-elle modélisée ou non dans le sondage, c'est cela qui n'est pas bien clair. D'autre part, le niveau de participation des différents groupes ethniques et classes d'âge n'est pas forcément le même d'une élection à l'autre. Même si les sondeurs le prennent en compte dans une certaine mesure, il pourrait être plus fort que d'habitude - ou au contraire, plus faible.
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