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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Un entretien intéressant... Même s'il y a beaucoup à en dire, parfois à en redire Non, cela n'aurait aucun sens. - Des minerais à exploiter ? L'or coûte environ 40 millions d'euros la tonne, alors que le simple fait de se rendre sur un astéroïde coûterait des milliards d'euros par mission habitée et au bas mot des centaines de millions par mission automatique. Même s'il y avait des lingots d'or déjà coulés à la surface de tel astéroïde proche, il ne pourrait être question d'en ramener assez ne serait-ce que pour couvrir les coûts de la mission ! Dans la réalité bien sûr, des minéraux à la surface d'un astéroïde auraient toute chance de nécessiter une difficile extraction sur place, il ne s'agirait d'ailleurs pas forcément d'or... et rappelons que la plupart des astéroïdes "proches" se trouvent à de nombreux mois de trajet ! - Une base de transit pour des destinations plus lointaines, cela aurait encore moins de sens. Le trajet de la surface de la Lune vers Mars est plus coûteux en Delta-V que le trajet depuis l'orbite terrestre basse vers Mars. En se rendant sur la Lune, non seulement on dépense des ressources énormes en termes de carburant, mais on s'éloigne de Mars ! Et c'est la même chose pour toute autre destination située hors du système Terre-Lune. - L'exploitation de l'eau sur la Lune ? Elle se trouve - en quantité limitée - près des pôles lunaires, dans certains cratères où le Soleil ne brille jamais. Les pôles lunaires sont plus difficiles d'accès que les régions équatoriales, et même ces régions équatoriales sont plus difficiles d'accès en termes de Delta-V que Mars lui-même ! Une trajectoire trans-Mars depuis l'orbite terrestre, c'est entre moins de 4 km/s et 4,5 km/s suivant la durée visée du transit. Pour se rendre à la surface de la Lune, il n'y a rien à moins de 5,5 km/s. Une base lunaire pourrait exploiter l'eau lunaire si le coût pour l'établir au pôle plutôt qu'à l'équateur est compensé par l'avantage de l'eau - ce qui n'est pas garanti - mais en tout état de cause elle ne peut pas être justifiée par cette exploitation. Ah au fait... cette base lunaire habitée, on la justifie comment puisque ce n'est pas par l'exploitation de l'eau ? Réponse : on ne la justifie pas. Comme je l'avais déjà exposé dans le fil sur SpaceX, l'homme à la surface de la Lune n'a aucun intérêt parce que des robots feront exactement la même chose pour incomparablement moins cher. - Pourquoi moins cher : parce qu'un robot n'a pas besoin d'espace de vie, il n'a pas besoin de consommables pour le maintenir en vie, et surtout... il ne revient pas. Un "travailleur robot" sur la Lune pourrait être transporté par une simple Ariane 5 parce qu'il tiendrait aisément dans les 2 ou 3 tonnes qu'elle peut placer à la surface lunaire, un vol A-5 ne coûte que 150 millions, les systèmes d'alunissage et le robot coûteront quelques centaines de millions de plus même en incluant le développement, on reste en-dessous du milliard, ceci pour plusieurs années de fonctionnement sur la Lune Un travailleur humain, il faut un lanceur géant type Saturn 5 ou SLS qui coûte un ou plusieurs milliards l'unité, l'ensemble du matériel annexe atterrisseur, capsule etc. coûtera de nombreux milliards de plus en tenant compte du développement, on est largement au-delà de la dizaine de milliards, qui plus est seulement pour quelques jours ou semaines sur la Lune - Pourquoi exactement la même chose : parce que la Lune est suffisamment proche pour que l'intelligence d'un opérateur sur Terre anime le travailleur robot à la surface, avec 2 secondes et demi de délai pour l'aller-retour d'un signal entre Terre et Lune. Rien n'empêche que le robot soit doté de bras et de mains sensibles à la pression par exemple, de façon que l'opérateur enfilant des gants spécifiques "sente" ce que sent le robot tenant une pierre dans sa main artificielle ! Le délai de 2,5 secondes entre ordre humain et mouvement robotique reste tout à fait gérable L'homme sur la Lune, c'était un très bel exploit il y a quarante ans. Aujourd'hui, cela n'aurait strictement aucun sens. Non, on parle plutôt de dizaines de milliards pour des missions habitées à la surface de Mars, en tout cas moins de 100. Et des vols vers l'orbite martienne seraient moins chers, tandis qu'ils permettraient de télécommander des robots à la surface, de la même manière que des robots lunaires peuvent être télécommandés depuis la Terre. Mars est en fait plus proche que la Lune du point de vue du Delta-V, c'est-à-dire de l'accélération à imprimer à un vaisseau pour qu'il y parvienne. La difficulté de l'accès à Mars, c'est le vol au long cours. En gros deux ans et demi au total dont un an et demi sur place pour une mission aller-retour, contre par exemple trois semaines dont deux sur place pour la Lune. C'est précisément cette difficulté qui a motivé les recherches des Soviétiques, des Russes et des autres sur le séjour long en microgravité, les Russes conservant le record avec Valeri Poliakov : 438 jours sur Mir en 1994-95. Ayant juste atterri après ce vol record, il refusa d'être porté, montra qu'il pouvait immédiatement marcher et conclut "Nous pouvons aller sur Mars" C'est en effet le seul enjeu sérieux actuel. Jusqu'à ce qu'une ou plusieurs nations préparent des vols vers l'orbite ou la surface martienne. Rappel indispensable pour ne pas succomber trop aisément à la propagande de la libre-entreprise ceci, du marché libre cela... qui peut bien convenir à SpaceX, Blue Origin et les autres, mais ne doit pas faire oublier que tout cela n'est en réalité que partenariat public-privé. Et l'UE, dont le rôle dans l'espace est récent, n'est que client et commanditaire de ces programmes. Le mot-clé est bien une agence intergouvernementale. Eh oui, et l'on retrouve cette idée de partenariat public-privé, ou plus généralement d'arrangements qui ont et l'une et l'autre dimension
  2. Oui, l'article explique d'ailleurs que l'ancien président Jimmy Carter, en établissant un contact direct avec Kim-Il-Sung en tant que citoyen privé, aurait joué un rôle important dans la négociation de cette solution diplomatique. Il n'est pas non plus impossible que le risque, même relativement faible mais pas inexistant, d'une opération militaire américaine contre le réacteur nord-coréen ait joué un rôle dans cette ouverture diplomatique, en incitant le régime à lâcher du lest, par prudence. A moins de 200 miles. Mais tu as raison c'est peut-être une première, quelques recherches rapides ne m'ont pas permis de trouver un autre exemple. Un missile était tombé "près" des eaux territoriales japonaises en août dernier, mais pas dedans. C'est un comportement provocateur, sans être une agression. Le fait est qu'il n'existe pas de moyen de désarmer le régime sans provoquer une grande guerre désastreuse : 1. Pyongyang met en avant ses besoins de défense et rappelle l'invasion de l'Irak comme la chute de Kadhafi peu de temps après qu'il ait mis un terme à ses programmes d'ADM. La question n'est pas ce que l'on pense de cet argument, mais le fait que les dirigeants nord-coréens en semblent convaincus. Ils ne lâcheront pas la garantie de leur sécurité qu'est leur dissuasion, pas davantage que - dans des circonstances certes différentes - Israël ni le Pakistan ne lâcheront la leur. La négociation d'un traité de paix entre les deux Corée serait une excellente chose, mais elle ne permettrait pas d'éliminer les armes nord-coréennes 2. La voie des sanctions économiques est elle aussi barrée, parce que cette carte se trouve dans les mains de la Chine, qui est intéressée avant tout à éviter l'effondrement de la CdN afin d'éviter que les forces d'un allié de l'Amérique - une Corée réunifiée - voire même des troupes américaines ne se retrouvent sur la frontière de la Chine. Pékin peut jouer un peu du levier des sanctions, il a sans doute une certaine influence sur Pyongyang par ce biais, mais pas sur un sujet que le régime nord-coréen considère faire partie de ses intérêts essentiels. Et le programme nucléaire et balistique en fait partie. 3. La voie de la guerre ouverte aurait déjà été un désastre dans les années 1990, car Séoul la capitale sud-coréenne, métropole comparable à la région parisienne, se trouve tout près de la ligne de front, à portée des canons nord-coréens. L'estimation du Pentagone à l'époque - voir l'article que je citais plus haut - était jusqu'à 1 million de morts. Le désastre serait bien pire aujourd'hui, alors que Pyongyang possède presque certainement un certain nombre de missiles nucléaires opérationnels. Il est vraisemblable que la CdN ait aujourd'hui la matière fissile pour plus ou moins 20 armes nucléaires, en tenant compte de celle qu'ils ont dépensé pour leurs tests. Même en tenant compte d'un certain taux d'échec ou de destruction préventive, nous parlons de peut-être une dizaine de frappes nucléaires contre les bases américaines au Japon et en Corée du Sud, voire contre Guam. Nous parlons très possiblement de plusieurs millions de morts au total. Cette voie est la seule qui permette de dénucléariser la CdN. Après une dizaine d'équivalents Hiroshima... Or la dissuasion nucléaire nord-coréenne vise à protéger l'existence du régime. Il n'existe aucune possibilité pour la CdN de l'emporter sur la CdS qui a une armée nettement plus puissante, et Pyongyang le sait. La situation n'est donc pas celle de Munich qui était une étape dans un projet d'agression. Etant donné que la nucléarisation de la CdN n'est pas une menace d'agression, il est clairement préférable de ne rien faire, oui. Plus exactement, la meilleure voie serait de négocier un traité de paix et une "détente". Il ne servirait à rien d'exiger de la CdN qu'elle renonce à ses armes nucléaires, mais les EU pourraient certainement obtenir en échange qu'elle s'abstienne de vendre des missiles ou de la technologie balistique. Des zones pour l'investissement économique en CdN pourraient aussi faire partie de la négociation. Et bien sûr l'arrêt des périodiques sabotages, attaques en mer et provocations répétées du régime contre son voisin du Sud. L'idée étant d'accepter officieusement que la CdN est un pays nucléaire, comme Israël, l'Inde ou le Pakistan mais pas comme les 5 premiers, d'arrêter toute belligérance de manière réciproque, et à moyen-long terme de parier sur un adoucissement partiel du régime, comme cela s'est produit dans la Chine voisine.
  3. Faire passer la CdN de la catégorie des "gros, gros problèmes" à celle des "gros, gros, gros problèmes" ? Non, les Etats-Unis ne peuvent rien faire qui ne soit une bêtise. Et ni Japon ni Corée du Sud n'agiront sans les Etats-Unis. A l'été 1994, Clinton semble avoir vraiment envisagé de détruire le réacteur nucléaire de Yongbyon pour empêcher Pyongyang d'en retirer le plutonium, mais a reculé devant les prévisions de guerre catastrophique pour la péninsule. Maintenant que la CdN possède presque certainement un certain nombre d'ogives opérationnelles sur balistique de portée moyenne, ce serait dix fois plus risqué. Trump n'a aucune envie d'être celui qui a déclenché une guerre atomique en Asie du Nord-Est et de nouveaux impacts nucléaires sur le Japon, et la Corée du Sud en prime.
  4. Tout à fait d'accord, cependant je pensais plutôt à un "réflexe de survie" de la part de gens qui ont sans doute des œillères - certes tout le monde en a, le drame étant qu'ils ont tendance à avoir tous les mêmes - mais aussi un fort désir de ne pas voir le monde auquel ils sont habitués être emporté. Ce terme peut sembler un peu dramatique, mais il me semble correspondre à la perception de beaucoup d'entre eux. Je n'ai pas l'impression que l'inquiétude quant à une victoire de MLP en France soit tout-à-fait feinte, quelque limitée qu'en soit la probabilité si on regarde les choses en face. Et bien sûr l'élection de Trump a été un rappel brutal que les surprises stratégiques existent aussi en politique. Même si, comme c'est probable, le résultat de la présidentielle française ne met pas en danger ces gens - en clair, ni Le Pen ni Mélenchon - ils ne s'estimeront pas sortis du bois pour autant. Je m'attends à ce que le souci de la préservation du terrain de jeu et des règles auxquels ils sont habitués mène un certain nombre, probablement un nombre suffisant de dirigeants UE et nationaux à "mettre de l'eau dans leur vin", du moins à essayer. A supposer cette volonté de faire des compromis, de se concentrer sur l'essentiel et de lâcher du lest sur le reste... qu'est-ce qu'il est vraiment indispensable de préserver, qu'est-ce qui peut être passé par pertes et profits ? Tel que j'imagine ce à quoi tiennent en priorité ces groupes : l'UE, l'euro et le libre-échange doivent être défendus sans esprit de recul. Le reste, on peut discuter, voire faire volte-face si besoin. Les migrants font très clairement partie de ce reste. Ça dépend de ce qu'on appelle en masse. A voir ce résumé par le HCR - le graphique en bas de la page - c'est en juillet voire au plus tôt en juin que le flux a dépassé de manière spectaculaire celui du même mois l'année précédente. Et le rythme n'a dépassé les 100 000 par mois qu'au mois d'août.
  5. Bonne question. A noter que la réponse de l'UE ne manquera pas d'être influencée par la réponse de la Chancelière, laquelle est intéressée à sa réélection en septembre et pourrait changer de position assez rapidement sur les migrants si elle l'estime politiquement expédient. Une saison de migration comparable à celle de 2015, j'ai du mal à l'imaginer, pour cette raison. Les dirigeants des principaux pays européens ou de la superstructure UE sont d'ailleurs conscients qu'il existe un énervement croissant dans une partie importante de la population à leur endroit et qu'il pourrait aller jusqu'à menacer les institutions de l'UE. Il me paraît difficile d'imaginer qu'ils "laissent faire" une nouvelle migration de masse, et à partir du moment où une volonté commune existerait chez ces dirigeants de l'empêcher, les moyens ne seraient pas long à trouver. Maintenant il y a le temps de réaction, bien sûr. Si une recrudescence majeure de la migration en masse était repérée et commençait à attirer l'attention médiatique aux alentours disons de la fin avril, il est probable que la réaction UE ne serait pas encore démarrée au 7 mai. Cela dit, en 2015 c'est lors des mois d'été que le flux a commencé à battre les records. Concernant les Britanniques, la négociation sur un éventuel accord commercial est prévue sur deux ans, je ne la vois pas être déséquilibrée par la nécessité d'un raidissement sur les migrants, si les circonstances de l'été devaient le susciter.
  6. Je ne vois pas vraiment de raison de l'imaginer. Sauf erreur de ma part, c'est pratiquement une tradition nord-coréenne de faire des essais balistiques et proférer des menaces à chaque exercice annuel américano-sud-coréen. Rien d'inhabituel. La seule différence c'est le nouveau président américain. Mais il est quand même difficile de l'imaginer lancer une attaque contre la Corée du Nord !
  7. Pyongyang a tiré ce matin 4 missiles balistiques, dont 3 tombés dans la ZEE japonaise.
  8. Hmmm... deux hypothèses - Le plus probable et de loin, l'impact sera quasi nul. La grande majorité des Russes ne sont pas en mode "contestation du pouvoir", mais plutôt "défense du pays contre ses ennemis extérieurs voire intérieurs" - Une possibilité plus marginale, que l'action ait été facilitée voire encouragée en sous-main par des concurrents de Medvedev autour de Poutine. Dans ce cas, on ne peut pas totalement exclure qu'elle ait un certain effet, non par son impact sur la population mais comme facteur de lutte interne dans la cour du Tsar Président Anatoli Serdioukov, fut ministre de la Défense jusqu'en 2012 avant d'être viré par Poutine à cause d'accusations de corruption - quelques dizaines de millions d'euros, une paille - avant d'être amnistié en 2014, mais pas réintégré évidemment. Preuve que les accusations de corruption peuvent servir d'instrument de régulation des relations de pouvoir dans le cercle rapproché autour de la présidence. En clair, à faire dégager des gens. Bon, cela dit, Medvedev ce serait un tout autre morceau qu'un simple ministre, même régalien.
  9. Waouh ça réfléchit très fort du côté des représentants de l'Arkansas. Ils ont bien compris que le fait d'interdire explicitement un livre ou un auteur n'avait aucunement pour effet d'attirer l'attention dessus, donc d'augmenter le nombre de gens qui au final en entendraient parler, voire se mettraient à le lire. Je n'ai pas d'avis sur Zinn ni n'ai rien lu de lui sauf la critique acerbe qu'il faisait d'une opération de réduction de poche allemande à Royan peu de temps avant la fin de la seconde guerre mondiale, à laquelle il avait participé en tant que pilote de B-17. Critique avec laquelle on peut ou non être en accord, mais qui de mon point de vue valait quoi qu'il en soit d'être lue. Voir encore cette page un peu plus détaillée sur le site de C-Royan.
  10. Alexis

    menaces intérieures

    Je n'ai pas compris ce que tu trouves caricatural. Ça se défend. Où ai-je dit que les détournements d'argent public et l' "optimisation fiscale" version multinationale seraient acceptables ??? Je ne vois en quoi réprimer l'un empêcherait de réprimer l'autre. As-tu un téléphone portable ? Si oui, tu n'as pas d'intimité. Autant regarder les choses en face. Ce n'est pas le fait d'être contrôlé de temps en temps et que l'Etat puisse noter que le tant à telle heure tu étais à tel endroit, ceci avec quelques points de référence par an au pire, plus probablement quelques-uns par décennie, qui menace ton intimité ni la mienne. A lire cette remarque, je me demande si tu as lu mon dernier message.
  11. C'est vrai, ce fut le classicisme dans les années 1970-80. Les événements - chute du mur de Berlin et du Parti communiste, montée du Front national, polarisation autour de la question européenne - firent ensuite disparaître ce schéma et se rassembler deux "camps". Qui semblent bien mal en point aujourd'hui, cela me semble factuel. L'article est donc un peu imprécis en suggérant que le système bipartite daterait des débuts de la Cinquième, ce qui n'est pas vrai. Reste à savoir à quoi ressemblera le nouveau système, quel en sera le point d'équilibre. S'il serait tentant de reconnaître dans les quatre forces FI - PS - LR - FN quatre partis reconstituant mutatis mutandis ce qu'étaient autrefois PC - PS - UDF - RPR, la comparaison est fragile : - Il n'y a guère d'équilibre, FI+PS pèsent presque deux fois moins que LR+FN - Surtout, il n'existe nulle entente entre FI et PS, encore moins entre LR et FN. Dans les deux cas, la question européenne semble interdire un accord de gouvernement - Enfin, EM pourrait être en train de prendre quelque consistance, même si sa durabilité reste à confirmer Mon avis personnel est que la phase actuelle est encore instable, et que les futures lignes de force ne sont pas discernables pour l'instant.
  12. Il s'agit des chiffres de PIB en PPA. Les chiffres de PIB en parité réelle, c'est-à-dire avec des prix tels que déterminés sur un marché libre, peuvent être trouvés ici.
  13. Alexis

    menaces intérieures

    Ici l'on parle de lutte contre la déradicalisation.
  14. Euh tu t'es trompé de sous-forum il me semble ... Tu voulais poster dans la partie Détente, non ?
  15. Pas mal. Un autre exemple de regard allemand sur l'élection française que j'ai trouvé intéressant Le Pen ou Macron - En France roule la Révolution. La thèse de l'article est qu'à ce stade une seule chose est certaine, le système classique bipartite de la Cinquième République a vécu. Cinq courants irréconciliables et non plus deux ou trois se disputent l'élection. Surtout, les deux partis jusque là dominants sont sur le déclin, leurs dirigeants principaux ont tous été éliminés tandis que des candidats "durs" les représentent, candidats qui de plus ont peu de chance de parvenir au second tour. A ce jour, impossible d'être certain de la direction que prendra cette nouvelle révolution française "La vieille République est morte. Personne ne sait ce qu'apporte la nouvelle". Certaines choses sont discutables, par exemple il est possible qu'ils enterrent un peu vite les partis dominants, pensant d'abord à LR, puis aux législatives. Sans doute Mélenchon protesterait-il aussi d'être groupé avec Le Pen dans la rubrique "nationalisme économique et social anti-européen". Mais la vision d'ensemble est intéressante. Et il est clair que l'Allemagne s'intéresse de près à l'élection française, s'inquiétant du risque de "fin de l'Europe unie" et d'une période "de solitude glacée" pour l'Allemagne, sans le partenaire français. Bon, au risque de parler de politique, et de me faire taper sur les doigts en retour, je vais exprimer un sentiment aujourd'hui populaire - voire populiste, attention ça-nous-rappelle-les-heures-sombres - donc si vous cliquez ci-dessous, vous êtes prévenus ça va être du non-politiquement correct qui tache alors vous plaignez pas !
  16. Au PIB inférieur à celui de la France, de l'Italie et du Canada. Oui, avoir tant de têtes nucléaires n'est pas si utile. Et les robinets financiers ouverts pour l'armée, ça se tasse. Tandis que la taille du territoire limite la puissance réelle des forces armées en un point donné - sauf à attaquer le cœur du pays, ce à quoi personne de censé ne peut songer. Les tensions sont largement artificielles et en tout cas évitables, apparues résultant des affaires ukrainienne et syrienne. Elles retomberont pour peu que chacune des parties le veuille, ce qui pourrait être le cas aux Etats-Unis - la question de la capacité de Trump à imposer la politique étrangère sur laquelle il a fait campagne se posant tout de même. Dans le pire des cas, si aucune tension ne retombe, les inconvénients en Europe resteront limités.
  17. Un programme pour aller rapidement sur Mars ne pourrait pas être basé sur le SLS c’est certain, pour raison de délai comme de coût. En revanche, en utilisant Falcon Heavy avec l’architecture de mission défendue par Zubrin depuis vingt ans « Mars Direct », l’ordre de grandeur du délai serait la décennie. Zubrin a lui-même proposé une méthode possible d’adaptation du concept au matériel SpaceX, un Mars Direct très léger avec seulement deux astronautes et 3 lancements de FH par mission, voir la traduction française : « Une Nouvelle Version de Mars Direct » Il est encore possible d’envisager une mission aussi lourde que la version originale de Mars Direct, soit quatre astronautes, avec deux vaisseaux par mission l’un servant au retour avec des ergols en partie produits sur place, l’autre transportant les astronautes et leur matériel à l’aller. Les lanceurs géants – de classe Saturn V – envisagés initialement pourraient être remplacés chacun par deux FH, l’un lançant la charge utile en orbite terrestre basse, l’autre un étage d’accélération trans-Mars qui devrait être à propulsion nucléo-thermique – la possibilité de développer un petit moteur de ce genre en cinq ans et à prix contenu a été validée. La mission Zond-US annoncée par Musk pourrait prendre un sens dans un programme de ce genre, comme essai et démonstration préliminaire de la capacité de Dragon 2 à revenir sur Terre à la seconde vitesse cosmique. Mais à elle seule, je maintiens qu’elle n’en a pas. Il est vrai qu’elle sera moins chère que les missions Apollo, mais à leur différence elle n’aura strictement aucun intérêt scientifique. La capacité de la recommencer pour moins cher qu’une vraie mission lunaire n’aura donc pas de valeur autre que de proposer un Grand-Huit amélioré à des milliardaires en goguette. Ce qui, même si l’on prend le point de vue des seuls intérêts de publicité de la réélection de Trump… finira par se voir. Trump à mon sens a plusieurs personnages en lui, plus ou moins positifs ou négatifs… si c’est le vendeur d’aspirateurs qui ressort, il ne faut pas qu’il espère tromper son monde bien longtemps. Et construire un vaisseau pouvant alunir sur cette base serait pratiquement aussi cher qu’un programme martien. Une mission vers la surface de la Lune et retour sur Terre à partir de l’orbite terrestre, c’est au minimum un Delta-V d’un peu plus de 8 km/s. Pas moyen de faire tenir ça plus des astronautes dans les 53 tonnes de charge utile d’un seul Falcon Heavy, il faudrait en assembler deux, à moins d’utiliser la propulsion nucléo-thermique. Si on en est là, pourquoi ne pas consacrer ces efforts à un objectif qui du moins les justifie ? Sachant que l’homme sur la Lune n’a aucun autre intérêt que de propagande étant donné qu’à 1,3 seconde-lumière de la Terre, des robots sous télécontrôle fourniront le même service que des astronautes, pour un ordre de grandeur moins cher. C’est justement le délai de communication qui nécessite l’homme sur Mars pour l’explorer sérieusement, un délai de communication aller-retour de dix à quarante minutes interdisant à un télémanipulateur d’aller plus vite qu’un escargot – dans un sens tout à fait littéral, il a fallu aux robots martiens de la NASA des mois pour parcourir quelques kilomètres, ce que des astronautes motorisés auraient fait en une heure – tandis que l’IA n’est pas encore assez avancée pour un robot tout à fait autonome. S’agissant de la Lune, cet argument n’existe pas, et les robots feront tout pour incomparablement moins cher.
  18. Alexis

    menaces intérieures

    Je ne suis pas sûr qu'il y ait forcément volonté de communiquer plus ou de communiquer moins. Ce genre de choses n'est pas nécessairement décidé centralement. Deux explications alternatives : - Il y a tout simplement plus d'attentats arrêtés maintenant, parce que la pression terroriste est en train de s'intensifier - Il y a davantage de crainte dans les services concernés de "laisser passer" un attentat majeur juste avant les élections, ce qui rendrait encore plus furieux que d'habitude le gouvernement, donc volonté de se couvrir en communiquant sur tout ce qu'on fait pour arrêter des attentats... et s'il y en a un quand même, ben vous voyez M. le ministre c'est parce que la pression était tellement plus grande qu'avant "Ça aurait donné quoi ?" - je pense que c'est poser la question de la réponse pénale, est-elle suffisante. D'où : politique pénale, moyens de la justice, moyens pénitentiaires avec prisons surpeuplées etc. enfin on en revient à la fois à la volonté de réagir au sommet de l'Etat et aux pépettes qui y sont consacrées. "Dégâts, image de la police salie" - il est clair que justice doit passer, et s'il y a bien agression sexuelle par un policier ce qui semble probable le responsable doit être durement sanctionné. Les mauvais flics sont de toute évidence très peu nombreux, il s'agit qu'il ne pourrissent pas l'image de l'institution à eux tout seuls. Cela dit, je suis frappé de la disproportion entre le bruit fait autour de ce cas évidemment intolérable - et encore une fois le violeur si c'en est un doit prendre un maximum - et le silence relatif autour des milliers de policiers blessés chaque année dans l'exercice de leurs fonctions. Et pour beaucoup blessés gravement, un radiateur lancé sur la jambe comme un cousin à moi l'a subi ça ne fait vraiment pas de bien. Il est bien évident que la police se doit d'être exemplaire, que la réponse pénale doit être forte pour un policier violeur. Mais elle devrait l'être tout autant pour les gens qui blessent gravement des policiers. Et les indignations gagneraient à être plus équilibrées. C'est LE point central je pense. Je ne vois que deux options rationnelles : - Légaliser la drogue, et pas seulement le cannabis - Ou lutter vraiment contre, ce qui signifie assécher la demande, sachant que si la demande reste élevée l'offre suivra toujours, d'une manière ou d'une autre. Et comment assécher la demande sans punir le consommateur, ce qui ne nécessiterait pas nécessairement de construire des prisons en pagaille, des amendes lourdes et des peines de TIG suffiraient pour les premières infractions Je suis favorable à la deuxième, prêt à discuter de la première. Mais la politique actuelle ne rime à rien. Sur le consommateur, on est bien d'accord. Pourquoi le rêve de Scarface, ou de l'E.I. fascine-t-il ? Pourquoi ne pas s'en f..tre plein les poches au lieu de gagner honnêtement sa vie ? Eh bien la réponse est simple, c'est la nature humaine. Nous ne sommes pas sages. Et la réponse au manque de sagesse, c'est la peur du gendarme tout simplement. € La question à mon sens c'est de savoir si certaines adaptations permanentes de nos lois ou des méthodes et moyens du système police - justice sont devenues nécessaires. L'état d'urgence c'est justement censé être exceptionnel, si les circonstances forcent à le maintenir indéfiniment pendant des années, il faut se poser la question d'en rendre éventuellement certaines dispositions permanentes. Il s'agit bien d'une question. Je partage tout à fait le souci de Gally et d'autres de ne pas transformer la France en Etat policier. Peut-être la réponse sera-t-elle que non, mieux vaut l'état d'urgence pendant dix ou trente ans - le temps que la menace salafiste-djihadiste disparaisse parce que cette idéologie sera passée de mode. Mais peut-être la réponse sera-t-elle plus nuancée. A mon avis il faudrait un débat politique sur le sujet - si la campagne présidentielle n'était pas ce qu'elle est ! Pourquoi ? C'est une question sérieuse, pas une provocation. Je ne comprends pas quel est le problème au juste si je me fais arrêter dans la rue et qu'un type ou une nana en bleu me demande poliment de montrer ma carte d'identité, mon passeport ou mon permis de conduire. Je veux dire, je ne comprends pas en quoi mes droits seraient violés de la sorte. La c'est une question en revanche. Que les jeunes soient contrôlés plus souvent que les vieux, et les hommes que les femmes, rien d'étonnant ou de scandaleux à ça, la grande majorité des délinquants sont des hommes jeunes, ça fait partie de l'envers négatif de la virilité qui a aussi évidemment ses bons côtés donc il n'y a aucune offense. Si les Noirs ou les gens d'origine maghrébine sont contrôlés beaucoup plus souvent que les autres, là en revanche il y a offense. Comme déjà dit par d'autres, décapiter un groupe de délinquants ou de voyous, ça veut dire que la place sera prise rapidement. Bien sûr le petit nouveau aura besoin d'un peu de temps pour prendre ses marques, mais il n'y a aucune raison pour qu'il soit plus stupide que celui qui serait envoyé à l'ombre, donc le gain en terme d'ordre public serait de courte durée. Sans doute plus que 10 jours d'accord, mais on parlerait de quelques mois ou bien un an ou deux. Rien qui suffise à "renormaliser" la vie des quartiers sous emprise délinquante. Autre chose, l'argument "bien connus des services de police" ne suffit pas. En droit, il en faut un peu plus long pour envoyer quelqu'un en prison tu en conviendras... Si un juge voit arriver un policier qui lui dit "celui-là faut le condamner à X années, la preuve je le connais bien", quelle tête fera le juge à ton avis ? Après, je ne dis pas qu'il soit impossible de rien faire ! Mettre les gens vraiment à l'ombre, et pour plus longtemps, aiderait sans doute. Ce qui exigerait des pépettes encore une fois. Aussi, condamner les consommateurs de cannabis à des TIG bien rasoirs. Et encore, développer les emplois pas seulement de cadres et en nombre. Ce qui exigerait une autre politique économique. On arrive rapidement à une politique d'ensemble. Mais les recettes du genre "Yaka"... euh... Bon cela dit - faut bien que j'fasse un peu d'mauvais esprit, mince ! - Raufer a peut-être de bonnes idées pour lutter contre la délinquance... en Chine où il est chargé de cours suivant sa notice Wikipédia. C'est vrai qu'avec 3 000 balles qu'on ferait payer aux familles bien entendu sa solution pourrait devenir applicable
  19. Ubu Sultan est au pouvoir à Ankara ... Tout ce qui est excessif est insignifiant. Cela dit, ça vaut dans les deux sens : d'une part ça ne casse pas trois pattes à un canard et ça n'aura aucun effet sur l'opinion, d'autre part il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Si quelqu'un a le cuir si fragile qu'il ne peut supporter l'insulte, il ne doit pas faire de politique Une petite erreur amusante de ma part, j'avais au départ identifié le Monsieur à gauche comme Erdogan - ben oui, la moustache ! ... Il s'avère que non, il s'agit du peu regretté caporal autrichien
  20. C'est Karl Marx qui disait de Napoléon III comparé à Napoléon Ier que « tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois […] la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce » Après le vol historique autour de la Lune d'Apollo VIII à la Noël 1968, première mission humaine loin de l'orbite terrestre, première fois que des êtres humains perdirent de vue la planète mère, inauguration de technologies qui devaient permettre quelques mois plus tard l'alunissage puis l'exploration humaine de la surface, à la fois couronnant les ambitions scientifiques d'une nation et démontrant ses prouesses... ... nous aurions d'ici quelques années (fin 2018 c'est très peu probable) une resucée très partielle de l'exploit d'il y a cinquante ans, sans mise en orbite lunaire, sans évolution envisageable vers un alunissage sans changer tout le matériel, simulant une avancée scientifique et technologique faute de pouvoir en accomplir une, publicité destinée aux gogos et ne trompant qu'eux. Cerise sur le gâteau : la prétention histrionesque à établir des droits de propriété sur la Lune, quand quiconque serait bien en peine de profiter de ces droits pour une exploitation minière, pour raison d'accès évidente sans compter le fait... qu'aucune ressource exploitable n'existe sur la Lune ! L'hélium-3 par exemple non seulement est irrécupérable à coût énergétique raisonnable, il est de plus parfaitement inutile à l'heure actuelle. Si Trump "en avait", je veux parler évidemment du désir d'imprimer sa marque et de pousser son pays à recommencer et continuer ses exploits du passé, il ne viserait pas une pseudo-mission lunaire d'ici quatre ans, il viserait une vraie mission martienne en 2024, à la fin de son second mandat. Possible ? Oui. Il faudrait aller voir Zubrin en priorité pour cela, quitte à lui adjoindre Musk et la NASA, pour mettre à jour le plan "Mars Direct" avec le matériel le plus immédiatement disponible. Risqué ? Evidemment. C'est qu'il s'agirait alors d'aller aux frontières de la technique, et de les dépasser. Ce que firent les Etats-Unis dans les années 1960, et cela comporte des risques - rappelons la mort de trois astronautes dans des essais au sol en 1967, et la mission Apollo XIII qui n'évita que d'un cheveu le désastre en 1970. Réel ? Oui, et ce serait l'intérêt. Il ne s'agirait alors pas que de pub pour le grand public supposé incapable de faire la différence, il s'agirait de vraiment repousser les limites existantes (mille fois plus loin que la Lune, une mission cent fois plus longue, première planète où de la vie peut-être s'est développée dans le passé). Bref, pour l'Amérique, être l'héritière de son passé plutôt que le singer. Il y a des arguments pour refuser ce genre de projet bien sûr, le coût en premier lieu - il s'agirait au minimum de quelques dizaines de milliards. Ne pas le faire, pourquoi pas. Mais alors, du moins... ne pas faire semblant !
  21. Ça c'est une trouvaille, merci ! Une sorte de MOAVBIED, comme les Américains ont fabriqué quelques MOAB - Mother Of All Bombs... Tout cela est bel et bon, mais encore faudrait-il arriver au plus près, et de préférence à l'intérieur des lignes ennemies. Et ce n'est pas comme si les djihadistes disposaient de beaucoup de ces MOAVBIED, ils ne doivent en avoir qu'une poignée tout au plus. Le Führer attend davantage. Que fait Von Braun ? Il est tout à fait possible que les 9 t soit une exagération de propagande. Cela dit, du point de vue des résultats tactiques / opérationnels, je ne suis pas sûr qu'il y ait une différence énorme entre un camion avec 4,5 t ou avec 9 t d'explosifs. Et je suis à peu près certain que deux camions avec 4,5 t d'explosif valent mieux qu'un seul avec 9 t.
  22. Meuh non, ce ne sont que les souris qui font la fête du HS pendant que le chat de la Modération est aux fraises. Bon, cela dit, je rentre dans mon petit trou de souris moi. Il me semble bien sentir le félin qui approche...
  23. Quand Monsieur Al Baghdadi sera au pouvoir en Europe, et non seulement à Raqqa. Comme disent les Américains, "I wouldn't hold my breath"
  24. Juste, au temps pour moi. C'est effectivement du "Manifeste du Parti Communiste" dont j'aurais du parler. Un ouvrage que je dois toujours avoir dans ma bibliothèque, soit dit en passant. Acheté pour une bouchée de pain dans les années 90 dans une version imprimée par la Chine Populaire, afin de répandre la bonne parole et d'aider à l'édification des masses laborieuses même dans cette terre de mission qu'était la distante France Intéressant en tant que document historique.
  25. Rrrrah un défenseur de Mc Do et de la malbouffe ! Mais bon, cela dit, tu nous ramènes tout doucement sur le sujet du fil... sois-en remercié
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