-
Compteur de contenus
17 096 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
278
Tout ce qui a été posté par Alexis
-
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne crois pas que tu ferais exprès de répondre à côté, tu as du manquer ce message de la page précédente - le voilà. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Eh bien je viens de faire une proposition concrète. Bien sûr, faire une véritable pression sur Riyad les Etats-Unis seraient incomparablement mieux placés que nous pour ça. Mais ce que la France pourrait faire du moins c'est de la publicité autour des événements, des dénonciations au Conseil de Sécurité. Washington mettrait certainement son veto à une condamnation officielle des crimes saoudiens, mais en attendant l'attention attirée sur la situation gênerait considérablement Riyad qui serait probablement conduit à lâcher un peu de lest. Et même une légère amélioration du sort des Yéménites, sachant qu'on parle en centaines de milliers d'enfants souffrant de malnutrition aiguë et au moins cent cinquante d'entre eux mourant chaque jour... ce serait de très nombreuses vies humaines sauvées. Des gens vivant aujourd'hui. Morts très bientôt si on continue à s'obnubiler sur des choses auxquelles nous ne pouvons rien, plutôt que de s'occuper d'événements beaucoup plus meurtriers et auxquels nous pouvons - même à la marge - quelque chose. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai deux différences par rapport à ce que tu dis : - D'abord je ne crois que très peu à la capacité de la Chine à "contrôler" la Corée du Nord. Du moins pas sur un sujet que son gouvernement considère comme intérêt vital du pays, et la dissuasion nucléaire en fait clairement partie, Kim Jong Un ayant bien "imprimé" les exemples de Saddam Hussein et de Kadhafi, qui justement eux avaient démantelé tous leurs programmes d'ADM - Surtout, le gazage de civils est bien évidemment inacceptable, il est hélas très loin d'être le seul crime d'Etat, ou le pire, qui ait lieu en ce moment même. Cette "distinction" revient à la guerre de l'Arabie saoudite au Yémen et son utilisation de la faim contre toute une population - ce qui même selon les définitions les plus restrictives constitue un crime contre l'humanité. Voir par exemple cet article de blog de décembre dernier A noter que suivant l'UNICEF donc, le nombre d'enfants tués de maladie par la politique criminelle saoudienne chaque jour est plus important que les victimes de l'attaque chimique de mardi. Ceci, tous les jours. Mon opinion, c'est que la responsabilité première des grandes puissances porte sur le comportement de leurs alliés. Ceci pour la simple et bonne raison que c'est sur eux qu'ils ont le plus d'influence ! Je ne crois pas du tout que le gouvernement syrien soit derrière l'attaque chimique du 4 avril, comme expliqué plus haut. Si c'était cependant le cas, ce serait la responsabilité de la Russie de faire pression sur la Syrie pour qu'elle se modère. Quant à la responsabilité des Etats-Unis et de pays européens comme la France, c'est de faire pression sur l'Arabie saoudite pour qu'elle mette fin à ses crimes contre l'humanité au Yémen. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
A noter une différence importante : la Lituanie n'est pas du tout concernée par le problème, elle considère ses résidents d'origine russe comme des citoyens lituaniens point barre. La question existe pour la Lettonie et l'Estonie. Je le sais bien sûr, mais une "déstabilisation", en clair d'éventuels - et pour l'instant tout à fait hypothétiques - troubles quelle que soit leur origine... seraient traités par la police lettone ou estonienne, c'est de l'ordre de l'évidence. Lors des graves émeutes de 2005, la France n'a pas fait une demande d'aide militaire à ses partenaires de l'Alliance atlantique ! Un exercice d'occupation d'une région russophone est un exercice d'occupation d'une région russophone. Je ne vois pas comment on peut l'interpréter différemment. Si on écarte l'hypothèse comme quoi l'invasion de parties de la Russie serait projetée - je crois que même les pires partisans aveugles du Bloc atlantique ne sont pas assez détachés des réalités pour l'envisager, et j'espère vivement ne pas me tromper - le scénario qui est préparé est une intervention militaire de l'OTAN en Ukraine. Je réitère : AU FOU ! -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
On peut sans doute tenter de discerner ou d'imaginer de multiples effets potentiels divers voire dans tous les sens. Mais si on s'en tient à l'effet le plus immédiatement évident et le plus important, le processus de rapprochement des positions des acteurs extérieurs au conflit autour d'une possible voie de sortie, n'impliquant pas nécessairement la fin du régime syrien et le départ d'Assad est fortement perturbé si pas compromis. A qui profite le crime, plusieurs réponses sont possibles. Au détriment de qui il a été commis, la réponse est évidente : le gouvernement syrien. Al Qaeda n'a certes pas de force aérienne. Si l'arme a bien été déployée par avion, il reste que tous les avions au-dessus du ciel de Syrie ne sont pas syriens ni russes. A l'ONU en 2003 ... Et encore devant le Congrès américain en 1990 ... Voici ce long article Le sarin de qui ? (en anglais) pour qui a le temps de le lire. -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Mon gros problème avec cet événement, c'est le vieux principe Cui bono, à qui profite le crime. Que le gouvernement syrien soit capable de combattre sans guère de souci des pertes civiles, cela ne fait aucun doute. Il n'est d'ailleurs pas le seul, c'est vrai de toutes les parties à la guerre civile syrienne, tout comme de puissances comme les Etats-Unis à Falloujah en 2004, la Russie à Grozny en 2000, et sans remonter jusque là la reconquête en cours de Mossoul n'est certainement pas une partie de plaisir pour les habitants. Mais utiliser des armes chimiques ? Il faudrait qu'ils soient complètement stupides. L'attaque chimique de 2013 a failli provoquer une campagne de bombardement occidentale, bloquée seulement par le refus du Parlement britannique, avec l'aide de la Russie pour sortir les Etats-Unis du mauvais pas où ils s'étaient mis sans perdre la face. Le risque pour la Syrie est sans doute plus faible aujourd'hui, vu le soutien de la Russie, mais cela reste absolument contraire à leur intérêt qui est justement de progresser vers une solution du conflit basée sur la survie du régime en place et la défaite des djihadistes - et justement il y a eu des progrès dans cette direction ces derniers mois. - Faut-il incriminer des subordonnés totalement à l'ouest et un régime qui non seulement aurait secrètement conservé des armes chimiques en contravention des accords signés... mais ne les contrôlerait pas (!) laissant un commandant local stupide compromettre et le secret et la sécurité du pays ? - Faut-il imaginer une attaque sous faux drapeau, organisée par les djihadistes ou par leurs alliés étrangers ? - Faut-il penser que la version du MinDef russe soit la bonne, même si les photos transmises par les djihadistes ne la confirme pas ? Est-ce que quelqu'un peut imaginer une autre option qui soit un tant soit peu vraisemblable ? Pour ma part je suis arrivé au bout. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Petite annonce emploi pour la préparation d'exercices de l'OTAN en Allemagne. On embauche des russophones pour jouer le rôle de civils dans des jeux de rôle pour l'entraînement des forces américaines et d'autres pays de l'OTAN. Les participants seront payés à la journée. Ils joueront des rôles de civils dans des villages construits pour l'occasion, et auront à interagir avec les soldats des forces d'intervention OTAN. La maîtrise de la langue russe est impérative. On demande aussi des compétences de base en anglais. Permis de séjour et permis de travail en règle. [HS - un peu de bon sens] Quand est-ce qu'on sort de cet asile de fous nommé OTAN, déjà ? [/HS - oui je sais ce n'est pas ça qui y changera quelque chose, mais ça fait du bien] -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Peu d'informations pour l'instant, mais des photos d'un wagon de métro éventré ont été diffusées, pendant que des sources au sein des services de secours affirment que l'explosion s'est produite dans un seul wagon. Ça ne ressemble pas à une explosion accidentelle genre conduite de gaz ou autre. Lien avec des photos - notamment un blessé - pas vraiment sanglantes mais je préfère tout de même ne pas les copier. -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais tu peux faire celle à Theresa May si tu préfères ! Oui, mais bon croire qu'on peut faire une "Europe" avec des Brits, ou bien des Grecs, sans parler des Espagnols et les autres Sudistes, c'est naïf aussi. Tu les as pas vu ? Et encore, je ne parle pas des Polonais et des autres Français. T'as pas idée. -
L'adage dit que "les méchants sont buveurs d'eau"... peut-être le Jean-Claude n'est-il pas foncièrement méchant. Juste suffisamment lucide sur la direction que prend tout ce bazar pour avoir besoin d'oublier. Nunc est bibendum, comme disait le grand Caton - c'est le moment de s'en jeter une ! Je pense que tu parles de Martin Selmayr, qui est allemand, non autrichien. D'une manière générale, c'est pas parce qu'un Allemand fait preuve d'un autoritarisme délirant qu'il est forcément d'origine autrichienne. Faut pas croire. Trêve de plaisanterie douteuse, ce portrait dans l'Opinion semble assez équilibré. Un homme auquel peu restent indifférents. Le management par les résultats... a ses avantages. Tu aurais l'adresse de la Maison Blanche ? On pourrait lui adresser un exemplaire du De l'Esprit des Lois de Montesquieu, ça lui donnerait déjà les bases. Tu dis ? Si ça existe en version BD ? Pourquoi cette question ?
-
Si Juncker avait connu les conséquences que lui méritaient son comportement de promotion systématique de la fraude fiscale - "optimisation" est le mot joli - en toute pseudo-"légalité" par le Luxembourg notamment quand il en était premier ministre... il ferait un très bon boute-au-train à la cantine de la prison. Là où il est, ce type est un embarras permanent.
-
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
En essayant de prendre un peu de distance et de hauteur par rapport aux affaires Brit-UE "nez dans le guidon", j'ai quand même une drôle d'impression ... - D'une part, en discutant les grandes lignes de la stratégie de négociation UE vis-à-vis de la Grande-Bretagne, il est assez clair que l'essentiel si ce n'est la totalité est justifié, c'est-à-dire correspond à la protection d'intérêts réels des pays membres. Avoir une position significativement plus favorable aux intérêts britanniques serait nuire aux intérêts des pays continentaux, ce ne serait pas raisonnable et ça ne se passera très probablement pas comme ça - D'autre part... il faut être conscient de la situation créée par cette opposition des intérêts. Je veux dire la regarder sur le long terme, et à l'échelle de l'Europe toute entière. Et là l'image est pour le moins troublante L'Europe en tant que continent, qu'ensemble humain et que civilisation - je ne parle pas de la structure UE qui n'est pas l'Europe à proprement parler - a été déchirée par plusieurs guerres et guerres froides à partir de 1914. La très sérieuse accalmie résultant du retrait soviétique d'Europe centrale et de la dissociation de l'URSS en 1989 -1991 a été la dernière étape en date vers une pacification complète du continent, mais n'a cependant pas abouti à une entente pan-européenne globale, étant donné que pour diverses raisons l'un des principaux pays européens - et le plus peuplé - restait à l'écart de l'entente qui s'était établie. Il s'agit bien sûr de la Russie. La situation à ce jour est donc une large entente européenne, cependant partielle et à vrai dire en quelque sorte viciée par l'exclusion de l'un des pays les plus importants - c'est que lorsque une entente exclut l'un des principaux membres potentiels, elle ne peut pas manquer de prendre au moins en filigrane un caractère de groupe rassemblé par le choix d'un bouc émissaire. Ceci indépendamment de la culpabilité, ou non, du dit bouc émissaire, les analyses sont diverses concernant la responsabilité de l'ouest de l'Europe et de son est - c'est-à-dire de Moscou - dans la situation, mais quoi qu'il en soit le fait de la mise à l'écart demeure. A partir de là, on aurait pu imaginer une stabilité de la situation stratégique, voire dans le meilleur des cas une accalmie progressive et ultérieurement d'une manière ou d'une autre une entente pan-européenne réellement globale donc intégrant la Russie. Mais. Mais le Brexit. Le fait est que dès aujourd'hui, alors même que le Royaume-Uni restera encore deux ans en UE, un second grand pays européen est placé hors de l'entente européenne. Certes à la différence de la Russie, l'opposition UE - RU n'a pas de dimension militaire. Au contraire, Londres entend rester membre de l'OTAN. Différence essentielle, mais qui peut croire qu'elle résume tout ? L'économie, les intérêts économiques, sont primordiaux pour comprendre la politique internationale d'un pays, ils suffisent bien à motiver appui ou opposition déterminée - voire forcenée. Ce n'est pas que les pays membres de l'UE soient coupables de cette opposition. Qu'ont-ils fait de mal ? Et les Britanniques non plus. N'ont-ils pas le droit de récupérer leur souveraineté s'ils le souhaitent ? Mais le fait que personne ne soit coupable... n'empêche pas que l'opposition des intérêts existe, et qu'elle pourrait fort bien devenir aussi structurelle voire peut-être aussi profonde que l'opposition des intérêts de la Russie et de l'UE. Le propre de la tragédie, c'est que les événements sont en quelque sorte en dehors de tout contrôle humain. L'issue négative de l'histoire est fatale, c'est-à-dire littéralement qu'elle est causée par le destin (fatum), on pourrait dire aussi par la situation, non par les actions ni les fautes des hommes. Les chances que la situation évolue dans le sens d'une meilleure entente pan-européenne ? Elles ne sont pas si convaincantes. - Un grand pays qui tente par tous les moyens de desserrer la cohésion d'une entente dont il est exclu (ou s'est exclu), cela peut être inconfortable. Et deux ? - Un pays placé dans la position du bouc émissaire, c'est parfois quelque peu pratique. Deux, serait-ce toujours aussi pratique ? Les comparaisons historiques doivent être maniées avec prudence, il est évident que la situation présente ne s'est jamais présentée dans ces mêmes termes. Mais si l'Histoire ne se répète jamais, souvent elle rime. Londres et Moscou mis à l'écart du reste de l'Europe, poussés peut-être ensemble par les circonstances... oui il y a une rime. Les quelques nationalistes anglais et russes qui prétendent voir un parallèle exact entre l'époque présente et celles de Napoléon, de la première guerre mondiale ou de Hitler ne font que se ridiculiser. Tout est évidemment différent... sauf une chose tout de même, que ce sont précisément ces deux pays-là qui se retrouvent - se retrouveront peut-être - ensemble. Et pour l'action : pour desserrer ce grand ensemble cohérent qui leur est gêne, grave inconvénient voire menace par le simple fait qu'il existe. Bien sûr, la solution, ou du moins la direction dans laquelle il faudrait aller est assez claire. C'est l'excessive cohésion - une cohésion forcée par des traités fixés dans le marbre - de l'entente pan-européenne existante qui a motivé Londres à s'éloigner, et elle n'est probablement pas non plus sans rapport avec l'opposition progressivement aggravée de l'UE et de la Russie depuis plusieurs années. Une entente beaucoup plus souple, beaucoup plus lâche quant aux empiétements sur la souveraineté de chaque pays, aurait pu garder le RU en son sein, elle aurait pu établir un partenariat proche avec la Russie, allant peut-être au final jusqu'à une intégration pure et simple. Bref, ce qui s'appelle en français "l'Europe des patries", "l'Europe de l'Atlantique à l'Oural" suivant l'expression de De Gaulle, à la fois plus large en étant véritablement continentale, et plus légère basée seulement sur alliance militaire, échanges culturels, coopération techno-scientifique et tarif extérieur commun, sans empiétement trop sensible sur la souveraineté de ses membres. Alors, ne pourrait-on réorienter tout cela, faisant la paix avec la Russie tout en gardant la Grande-Bretagne dans la famille, et apaisant par la même occasion toutes les tensions internes en train de s'intensifier - Pologne et Hongrie auraient après tout le droit de se gouverner comme elles l'entendent, la Grèce de faire défaut sur sa dette si ça lui chante, Italie et France de relancer leur économie tandis que l'Allemagne pourrait conserver une monnaie aussi solide que le deutschmark, etc. ? Finalement, à regarder les devoirs que nous imposent et le passé de l'Europe, et son avenir, ne vaudrait-il pas mieux être tous ensemble dans une équipe plus ou moins lâche et un "village gaulois" où chacun fait un peu ce qu'il entend, plutôt qu'un groupe très cohérent mais de plus en plus intérieurement tendu... et de plus en plus réduit ? Une jolie histoire... mais peut-être pas beaucoup plus. C'est qu'il y a un traité, le traité de Lisbonne, signé et ratifié. Et que ce traité est pratiquement impossible à modifier de manière un tant soit peu souple et réactive, car il y faudrait l'unanimité de tous les pays, fort douteuse en tous les cas et de toutes façons impossible en moins que de nombreuses années. C'est qu'il y a une monnaie, et qu'en sortir sauf à supposer une entente parfaite entre ses membres pourrait risquer pas mal de bruit et de fureur - et ne pas en sortir signifie la nécessité de faire marcher toutes les économies ensemble à la schlague, ce qui plait de moins en moins voir les conséquences de tout cela en Italie ou en Espagne, et contribue plus qu'un peu aux tensions internes croissantes. On peut imaginer tenter de forcer à la fois la sortie de la logique actuelle et son remplacement par une logique "Europe des patries". Peut-être quelqu'un le tentera-t-il, sans garantie de succès aucune d'ailleurs. Mais il pourrait même n'y avoir aucune tentative... et l'Histoire par ailleurs pourrait accélérer. Le destin (fatum), encore ? Il est écrit sur le mur depuis longtemps déjà que l'Europe version fédérale est condamnée, car trop contraire aux réalités de la diversité des peuples européens, de leurs Histoires, de leurs manières de faire et de leurs intérêts. Mais l'inscription... concerne-t-elle en fait toute tentative d'entente pan-européenne ... même la voie "Europe des patries" ? Dit autrement, lorsque l'Europe version fédérale aura échoué pour de bon, la bonne entente et les sentiments mutuellement positifs au niveau des peuples auront-ils été tellement abîmés que même la version lâche, débonnaire et légère d'une entente pan-européenne sera encore trop proche pour être acceptée ? Les sentiments négatifs entre Européens ne sont certes pas encore à un niveau véritablement dangereux, mais ils sont clairement en phase ascendante depuis en gros une décennie. Il y a dix ans, insulter les Latins et autres Européens du sud en les traitant de paresseux et de voleurs, quand ce n'est pas de "cochons" (PIGS) aurait été impensable. On n'insultait pas non plus les Allemands en les traitant de "nazis", ce que des journaux en Grèce, en Italie et en Pologne ne se privent pas de faire à l'occasion. On ne reprochait pas aux Européens du centre les gouvernements qu'ils se choisissent. Ne parlons pas des sentiments anti-Russes à l'ouest, de la propagande anti-européenne en Russie, et quant à la direction que menacent de prendre les sentiments réciproques entre Britanniques et Continentaux elle est suffisamment claire. François Heisbourg, écrivant dans "la Fin du Rêve européen" en 2013, exprimait la crainte qu'une dislocation désordonnée de l'euro - et potentiellement ses gigantesques pertes financières - ne fasse naître des Dolchstoßlegende (légende du coup de poignard dans le dos, en référence au mythe post-première guerre mondiale en Allemagne, utilisé de manière dévastatrice par Hitler) c'est-à-dire des fausses croyances dans tel et tel pays que ce serait le voisin qui serait responsable - c'est un complot ! - des souffrances subies. Processus qui pourrait avoir déjà commencé, qui n'en est sans doute pas encore à un niveau vraiment dangereux, mais pourrait accélérer gravement si justement la dislocation de la zone euro n'est pas négociée mais forcée par les événements, d'où des pertes et des dégâts multipliés. La solution de Heisbourg était d'imaginer Merkel et Hollande convenant en secret puis annonçant par surprise le démantèlement express de l'euro, sacrifice aux yeux de l'auteur qui est européiste, mais sacrifice nécessaire pour du moins sauver l'UE. Naturellement, cette "solution" était et reste très peu réaliste politiquement parlant. La foi européiste du plus clair des élites gouvernementales européennes atteint presque le degré d'une religion, et en tout cas celui d'une idéologie. Comme l'écrivait Dupont-Aignan en 2004 "l'Europe va dans le mur, elle accélère et elle klaxonne !" Si aucune tentative déterminée n'est faite pour infléchir le destin et restructurer l'UE comme une "Europe des patries" ce qui supposerait d'abord de réécrire complètement le traité existant, la question de la survie des sentiments positifs entre Européens qui nous semblent aujourd'hui si naturels - ou du moins qui l'étaient tout à fait il y a encore dix ans - sera posée. Le Festin de Balthazar (Rembrandt) "Compté, pesé et divisé en deux" -
Bonne question... Je trouve un autre document, toujours sur le site du Trésor, détaillant le commerce extérieur américain en 2015. En page 4, la structure du déficit commercial américain pour l'année, la France apparaît comme le 8ème partenaire commercial des Etats-Unis, avec un déficit des échanges pour les Etats-Unis de 17,5 milliards de dollars. Très proche des chiffres du gouvernement américain. A noter que dans le document que tu pointes, l'en-tête annonce un "déficit commercial de la France vis-à-vis des Etats-Unis (...) à 2,3 Mds d’euros en 2015"... pendant que le texte un peu plus bas précise : Je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse y avoir de telles divergences dans une même statistique entre deux pays dont les administrations ne sont a priori pas peuplées de bras cassés ! Nous parlons d'une différence d'une vingtaine de milliards, sur des échanges totalisant moins de 80 dans les deux sens. C'est totalement n'importe quoi. Et des différences de taxation ne peuvent suffire à l'expliquer, sinon il y aurait bien eu quelqu'un pour le remarquer au Trésor ?!?!?
-
L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Voici la version anglaise originelle des propos de Trump. De fait sans ambiguïté aucune. Bluff pour obtenir que Pékin bouge, et fort, contre Pyongyang ? Probablement. Noter quand même que probablement ne signifie pas "certainement"... -
Nenni. En 2016, les Etats-Unis ont exporté pour 30,9 milliards de $ chez nous, et ont importé pour 46,8 milliards. Le taux de couverture de leurs importations était d'environ 66%. L'économie française va mal, en particulier notre commerce extérieur. Mais il ne faut quand même pas exagérer... avoir un déficit commercial avec les Etats-Unis !
-
L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Donald Trump demande l'aide de la Chine pour faire pression sur la Corée du Nord, et avertit en termes clairs que si Pékin n'agit pas pour régler le problème, les Etats-Unis agiront unilatéralement -
Crise financière mondiale [info only]
Alexis a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Manifestations - Piège - A - Cons ! Votons - Tous - A - L'Election ! On n'est plus en '68, mince ! On ne se trompe plus sur ce qui est un gaspillage inutile d'énergie, et ce qui mène à une vraie source de pouvoir. Mais mais mais... ce sont maintenant les solides et vertueuses prolétaires en salopette qui t'intéressent ? On te nous a changé ! Je me demande si tu ne songes pas à prendre une carte, tiens... T'en fais pas... tu recevras bientôt le coup de téléphone qui t'en dissuadera ! -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Sinon, cette image ne correspond pas à mes opinions... mais elle m'a semblé amusante donc je partage. -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Les grandes lignes de la "feuille de route" de l'équipe chargée de négocier le Brexit pour le compte de l'UE ont été publiées. Même si certains détails pourront être encore amendés avant adoption formelle prévue le 29 avril, l'essentiel semble maintenant défini, après des consultations qui ont déjà été nombreuses. Brexit : les Européens sur une ligne très ferme Donc, attendre l'engagement de Londres à payer sa quote-part du financement des politiques déjà enclenchées au jour le déclenchement de l'article 50 - mais qui peuvent s'étaler sur plusieurs années ensuite, y compris une période où la Grande-Bretagne ne sera plus dans l'UE - avant de discuter d'un traité de libre-échange futur. Pression maximale pour que Londres ne puisse tenter de négocier à la baisse ces paiements. > "De bonne guerre", je dirais. Affaire de gros sous, et il s'agit de les récupérer. Aucune raison de faire du sentiment, c'est du portefeuille des contribuables des pays membres de l'UE qu'il s'agit Ni signé, ni donc ratifié. Ce qui signifie que Londres aura perdu tout levier lié à son appartenance à l'UE au moment où les dispositions de l'accord seront adoptées, y compris par les parlements nationaux des pays membres. Voir l'épisode du parlement wallon au sujet de l'accord CETA pour bien évaluer ce que signifie cette contrainte... > Assez attendu je dirais. Volonté de traiter la Grande-Bretagne exactement comme un autre Etat tiers, sans lui reconnaître aucun bénéfice ni avantage au fait qu'elle est actuellement et pour deux ans encore un pays membre. Ce qui se conçoit facilement vu que c'est le RU qui prend l'initiative de la sortie Conditionner tout accord de libre-échange un peu approfondi - si l'interprétation de l'auteur de l'article est correcte - à une suprématie même sectorielle d'une justice supranationale... c'est donner très clairement le choix au gouvernement britannique entre s'asseoir sur l'une des motivations principales du Brexit la suprématie du droit national, ou d'oublier tout libre-échange poussé. > Là, je suis dubitatif. Cela ressemble fort, non à la protection des intérêts des Etats membre de l'UE, mais à une volonté d'humiliation gratuite du RU. Pourquoi serait-il indispensable de respecter la suprématie d'une cour de justice supranationale pour commercer ? (sous réserve que l'interprétation de l'article que je cite soit la bonne encore une fois) Il n'a pas manqué de voix au Royaume-Uni pour proposer de faire du pays le Singapour de l'Europe, la zone de basse tarification fiscale, etc. qui attirerait le plus clair des investissements intercontinentaux en Europe. Cette voie est barrée. > Absolument indispensable. Le dumping fiscal est déjà un problème dantesque en UE, voir le paradis fiscal appelé Luxembourg et l'élection de son magouilleur en chef à la tête de la Commission ! Pas question d'en rajouter Et c'est là que le bât risque de blesser, pour plus d'un partisan du Brexit refusant la forte immigration économique d'Europe de l'Est. Du point de vue britannique, l'idéal serait de s'entendre avec les Européens riches voisins les plus proches pour que les Français, Allemands et autres Néerlandais continuent d'être aussi bien traités en Grande-Bretagne à l'avenir qu'ils le sont aujourd'hui, et en échange mêmes garanties pour les Britanniques établis dans ces pays, tandis que les Européens pauvres voisins un peu plus distants - mais respectés tout autant ohlala vous pensez bien ! - pourraient voir leur immigration réduite, et beaucoup moins de Polonais au RU, pour ne rien dire des Roumains, et si les Britanniques ont moins de facilités dans ces pays qu'en France ou en Espagne, de toute façon rienafout' qu'est-ce qu'on irait faire là-bas au juste de toutes façons ? Ça ne va pas passer. Les droits réciproques reconnus aux Allemands, Français et autres Italiens devront l'être aussi aux Roumains, Bulgares et autres Slovaques. > Evidemment justifié et inévitable. Les pays membres de l'UE sont en droit égaux entre eux, leurs citoyens aussi, la négociation ne peut mener à aucune discrimination -
Chine
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Une chose qui est vraiment ennuyeuse, c'est ce réflexe - il est vrai ordinaire - de prendre parti alors que les faits sont pour l'instant nébuleux. Comme l'explique le lien que tu donnes, les versions de la police et de la famille ne concordent pas du tout, et les vérifications par la police des polices sont en cours. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne suis pas sûr que les Chinois soient le mieux placés pour critiquer, vu leur taux d'émission de GES élevé comparé à leur production économique. Je n'ai pas l'impression que Pékin ait été particulièrement moteur lors de la conférence de Paris sur le climat. Cela dit, les choses ne seront pas bien difficiles pour la Chine. Il suffira de déplacer Shanghai vers l'intérieur des terres ! Eh oui, c'est tout simple, il suffisait d'y penser. Au Japon on fait des constructions antisismiques. A Shanghai, on a bien du faire les immeubles sur roulettes, non ? -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Autre exemple, et en retraversant la Manche, une personne de ma famille, de nationalité est-européenne, établie en Angleterre depuis de longues années avec son mari allemand et ses enfants de nationalité allemande mais se sentant plutôt britanniques... a demandé suite au Brexit, et obtenu tout récemment la nationalité britannique. Je lui ai dit "Then, God save the Queen", et elle m'a répondu "Oh yes, God save the Queen!" En somme, pas mal de gens d'un côté ou de l'autre qui ne s'étaient jusqu'ici posé aucune question, peuvent légitimement s'inquiéter de l'issue des discussions et négociations en cours, et préfèrent prendre ceinture et bretelles pour éviter tout risque de désagrément. Ce qui est bien évidemment tout à fait raisonnable. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
D'une manière générale, les projets prométhéens de bouleversement de la nature... comment dire... J'avais espoir. Enfin un petit au moins. Je me disais, ah le Vladimir a du prononcer des remarques un peu ambiguës, suite à quoi quelques personnes orientées les ont sorties de leur contexte pour créer un nouveau buzz. Le Poutine n'a pas pu dire sérieusement ça. J'ai fait la petite recherche sur les pages en russe qui va bien. Hélas ... Y a pas eu déformation ni sortie de contexte. Mais salto arrière comme dit LeCassandre. Pas envie d'applaudir l'artiste, moi. Une petite phrase qui donne à penser : Ce qui sauf erreur veut dire (parlant de Poutine) : "Il a également noté qu'il n'allait pas contester la position du nouveau directeur de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis, Scott Pruitt, qui considère que le changement climatique n'est pas causé par les activités de l'homme" Je peux aisément imaginer un petit sourire moqueur sur le visage du président russe quand il prononçait cette phrase... A mon avis, il n'est pas plus c.. aujourd'hui qu'hier ou il y a deux ans. Mais il a décidé que puisque les Etats-Unis ont décidé de se contref..tre du changement climatique, il n'allait certainement pas faire le moindre effort dans ce sens. La conviction sous-jacente, c'est que ce n'est pas la Russie qui souffrira du changement climatique, qui pourrait même avoir ses avantages. Que ce point de vue soit ou non justifié, Poutine semble avoir décidé que le changement climatique allait effectivement être inévitable, alors pourquoi se fatiguer à tenter tout seul de l'éviter, mieux vaut s'y adapter... et chacun pour sa pomme. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout à fait d'accord. Le raisonnement, pas forcément exprimé mais qui semble affleurer et motiver au moins une partie de l'intérêt médiatique est que Poutine étant un grand méchant - chacun en convient, voir Emmanuel Goldstein pour les détails - tout opposant en Russie ne peut qu'être une bonne nouvelle pour le camp du Bien. Je caricature ? Oui, j'admets. Mais enfin soyons franc, certaines réactions appellent la caricature (je précise au passage que je ne vise pas @Tancrède, qui nous fournit une analyse avec des arguments et des faits, ce qui est différent de bien des articles de presse moutonniers) En réalité, un éventuel succès de Navalny à devenir une alternative crédible à Poutine, que je trouve personnellement prématuré d'imaginer compte tenu moins des bâtons que lui met et mettra dans les roues le pouvoir - quoique ceux-ci sont bien réels - que des limites de son audience actuelle en terme d'âge et de CSP et surtout de son image fortement dégradée auprès des Russes - on n'est pas tout à fait au niveau du Jean-Marie Le Pen des années 1980 mais quand même pas bien loin - mais qui pourrait être pensable à moyen terme à supposer un ensemble de facteurs favorables y compris des réactions stupides du pouvoir - et de ce côté-là ça a commencé... cet éventuel succès ne changerait pas grand chose à la position géopolitique ni à la politique étrangère de la Russie. Il serait en fait - si on veut bien ajouter foi aux déclarations du bonhomme qui affirme s'être éloigné de ses fréquentations nationalistes ethnicistes et antisémites d'il fut un temps - une excellente chose pour la Russie, l'un des principaux défauts du système de pouvoir actuel étant évidemment sa rigidité face aux oppositions qui ne sont pas déjà intégrées comme éléments "décoratifs" telles celles du communiste Ziouganov et du nationaliste Jirinovski. Or un système trop rigide, très stable sur le court-moyen terme, peut s'avérer (très) dangereusement instable sur le moyen-long terme. Des opposants à la fois : - forts, au sens de représenter et de savoir mobiliser un public conséquent et motivé sur des thèmes qui portent - réels, parce qu'ils veulent vraiment le pouvoir plutôt que de se contenter d'une position décorative voire de bouffon du roi (Jirinovski) ou de se laisser acheter d'un maroquin - et loyaux au pays ... C'est quelque chose qui aujourd'hui manque objectivement à la Russie. Les "libéraux" russes tant appréciés des élites gouvernementales occidentales ne remplissent certainement pas la première condition, et si les Russes ont de très forts doutes concernant la troisième disons qu'il faut au moins envisager que la question se pose effectivement les concernant. Navalny n'est pas encore tout à fait un tel opposant. Mais il pourrait le devenir. Il a zéro chance en 2018. Mais en 2024 à la présidentielle suivante... qui sait ? D'autant que le président aura 72 ans, et même si sa santé est bonne, sa vitalité pourrait en être affectée. N'oublions pas ce clip de 2002 Je veux un mec comme Poutine (sous-titres français) , la vitalité ça compte. -
L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Un accident me paraît peu probable. Les essais souterrains sont quelque chose de maîtrisé pour peu que le terrain soit connu - or la CdN a déjà effectué plusieurs essais à cet endroit. En cas d'accident à cause d'un terrain "surprenant" - l'exemple historique qui vient à l'esprit est l'essai Béryl en 1962 au Sahara avec défaut de confinement lors du second essai souterrain français - je pense que les conséquences internationales seraient tout aussi sérieuses que celles de l'essai Béryl. A ma connaissance, pas d'intervention humanitaire soviétique à l'époque pour protéger la population. Les protestations internationales et les drapés dans des vertus outragées seraient plus bruyantes, parce que la sensibilité aux risques de contamination nucléaire est exacerbée, mais je ne crois pas que cela puisse défriser le Grand Dirigeant, toujours aussi bien coiffé en toute circonstance. Non, la question que je me pose à propos de ce sixième essai, c'est sa puissance. Pyongyang a prétendu la dernière fois avoir testé une "arme à fusion", ce qui a laissé tout le monde sceptique étant donné que la puissance était estimée à 10 ou 15 kt, soit une arme à fission tout ce qu'il y a de plus ordinaire. L'une des hypothèses est qu'ils testaient une arme à fission exaltée ou "dopée" - qui augmente grandement le taux de fission au moyen d'une petite composante fusion - et que l'essai était raté, d'où une puissance simplement ordinaire. Si cette interprétation est la bonne, et qu'ils réussissent la prochaine fois, ne serait-ce qu'avec une arme deux ou trois fois plus puissante - sans parler de dix ou vingt fois ce qui est pourtant techniquement possible - les conséquences en termes de réactions politiques à l'international pourraient être importantes. La dissuasion nord-coréenne en serait évidemment renforcée, ainsi que la taille du stimulus à destination des adversaires potentiels, notamment celui qui a une houppe orange.