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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Faut reconnaître que ce serait ballot... Hé oui, parmi les personnages pas appréciés à leur juste valeur, il faut reconnaître que la série Star Varz aurait été bien vite écourtée sans les talents de navigateur d'un certain Chou-Baqua. L'éjection d'un gaz quantique ? Euh un gaz quantique c'est à la base un gaz tellement froid - une toute toute petite fraction de Kelvin - que son comportement ne peut être décrit par la mécanique classique, il faut utiliser la quantique. L'éjection à "70-80% de C" ne semble pas précisément compatible avec des températures ultra-basses... Cela dit, l'éjection d'un autre type de gaz permet beaucoup plus sûrement de voyager dans l'espace A noter la taille du propulseur. Ca permet d'aller encore plus loin
  2. Résumé percutant de l'Odieux Connard concernant LE CANDIDAT
  3. La proposition a du sens. Deux problèmes : - Sans vouloir verser dans les commentaires sur la politique française, nous parlons de Nicolas Sarkozy, personne qui a un certain historique en matière de respect une fois élu de ce qu'il avait agité pendant qu'il faisait campagne. Je n'en dis pas plus... - Pire encore, sauf à sortir de l'UE ce que jusqu'à plus ample informé Sarkozy ne propose pas, ce n'est pas le gouvernement français qui a la maîtrise de ces choses... Mais bien les institutions de la superstructure européenne. Dans lesquelles la voix du gouvernement français porte beaucoup moins d'une part que celle de la structure centrale, d'autre part du gouvernement allemand L'idée d'une taxe à l'importation compensant un avantage indu des entreprises américaines si elles étaient dispensées d'appliquer l'accord de Paris aurait du sens. Celle d'une taxe "anti-dumping" sur les produits chinois - va falloir que Nicolas reverse des royalties à Donald au fait, car l'idée vient de l'homme à la moumoute - pourrait peut-être en avoir. Ceci du point de vue de plusieurs d'entre nous, y compris moi, du point de vue il me semble aussi des intérêts économiques français. Oui, mais... tout cela ne fait guère plus qu'une belle jambe. Les deux questions principales sont : 1) seraient-elles dans l'intérêt idéologique de la structure centrale de l'UE, et 2) seraient-elles dans l'intérêt d'un pays qui a des excédents commerciaux avec à peu près tous les pays du monde, un excédent de la balance courante à 8% du PIB, et n'a certainement pas envie de faire le moindre mouvement protectionniste et de risquer d'abîmer sa position. La réponse est assez claire, non ? Petite question subsidiaire : M. Sarkozy ignore-t-il tout cela ?
  4. Je comprends mieux. Ca semble correspondre à la plainte N° 3 dans la liste ci-dessus, dont l'essentiel était constitué d'items "si vous refusez de considérer l'union de deux hommes comme un mariage, c'est que vous êtes au même niveau moral qu'un raciste, la preuve on a construit un mot en -phobe pour parler de vous" Ladite plainte 3 se rapportant à une proposition de Pence pour dépenser les fonds fédéraux consacrés à la prévention du VIH non pour "des organisations qui encouragent le type de comportement qui facilite la propagation du VIH", mais pour "les institutions qui assistent ceux qui cherchent à changer leur comportement sexuel". En clair, pas pour les organisations homosexuelles militantes, mais pour les organisations aidant les démarches volontaires tentant à changer de préférence sexuelle. Quoi que l'on pense de cette proposition - qui a été rejetée - il ne s'agissait en tout état de cause ni d'électrochocs, ni d'une autre forme de torture, ni d'un traitement forcé. A mon avis, la source audiovisuelle à laquelle tu faisais allusion est biaisée. A mon humble avis, que ce soit les gens qui font profession de militantisme homosexuel, et les gens qui font profession de militantisme évangéliste... y consacrent beaucoup trop de temps et d'énergie
  5. Je n'ai trouvé aucun lien sur une éventuelle promotion par Mike Pence d'électrochocs destinés à changer les préférences sexuelles. Les plaintes de la part de militants homosexuels concernant Pence portent essentiellement sur son opposition à la redéfinition du mariage comme pouvant concerner autre chose qu'un homme et une femme. La plupart de ce que par exemple ce site militant appelle "les sept pires moments homophobes de Pence" concernent la question du "mariage" entre homosexuels. As-tu une source ?
  6. Sans compter de meilleures manières. Eh oui. C'est le parti démocrate qui a provoqué sa défaite, en confiant ses destins à la première femme président des Etats-Unis. Argument imparable. Du moins il aurait du l'être. Plus précisément je soupçonne que c'est le faible nombre de candidats à l'investiture démocrate qui a été le facteur crucial. Tandis que les Républicains ne pouvaient bloquer le Donald faute d'un candidat incontestable en interne - même un vieux cheval de retour - derrière lequel se grouper, les Démocrates réussissaient à bloquer le Bernie, parce que ce candidat incontestable ils l'avaient. Parce que les Biden, Warren et consorts s'étaient découragés, il n'y avait en pratique qu'un seul candidat à l'investiture derrière lequel mettre l'ensemble des forces pro-continuité du parti démocrate, et ces forces étaient dès lors suffisantes - avec probablement quelques petits coups de pouce de la part du DNC quand même fallait sécuriser - pour bloquer l'impétrant, le perturbateur, bref le Bernie. Du côté républicain, les forces pro-continuité étaient dispersées, elles n'étaient à la fin pas vraiment convaincues par le dernier candidat autre que Trump c'est-à-dire Cruz... c'est pourquoi elles perdirent. Voilà pourquoi votre fille est muette. Voilà pourquoi Der Spiegel titre sur la fin du monde...
  7. Il est probable qu'à regarder les choses depuis l'autre côté de l'Atlantique, avec davantage de filtres déformants, moins de temps passé à bien cerner et "sentir" le phénomène et sans le "bain" consistant à vivre dans le pays, nous sommes plus vulnérables aux simplifications. Plusieurs électrices de Trump ont été interrogées à la TV française, à divers moments, et à chaque fois c'était un discours comparable du type "je n'aime pas ce qu'il a dit, mais il ne s'agissait que de paroles et surtout il a assumé et présenté ses excuses, donc je le lui ai pardonné". Bref des femmes qui ont de Trump l'image de quelqu'un qui a fait une c...erie - en filigrane on trouve la question "qui n'en fait jamais, d'ailleurs" - mais qui n'est pas mauvais. En résumé, les facteurs "être une femme" et "être latino" tout comme "avoir une éducation supérieure" diminuaient la probabilité du vote Trump, mais pas tant que ça. Seul le facteur "être noir" la diminuait énormément, mais cela n'a rien de nouveau : ça a été le cas de tous les candidats républicains depuis des décennies - voir les explications postées par Tancrède pour une histoire détaillée. Disons qu'on peut toujours dénoncer le fait de s'adresser à l'ensemble d'un corps social - par exemple les Français - comme la manipulation d'un mythe : les Français ne sont-ils pas en réalité toute une collection d'individus dissemblables, ne doit-on pas distinguer les Nordiques des Provençaux, les hommes des femmes, les cathos des athées, les ouvriers des avocats, les blancs des noirs, les parents de familles nombreuses des joyeux célibataires, etc etc ? Mais cette manière de s'adresser et de tenter - sincèrement ou non, c'est une autre question - de prendre en compte les intérêts de l'ensemble d'un groupe aussi divers de gens, bref de s'adresser à l'ensemble d'un corps de citoyens plutôt qu'à une série de "publics" dissemblables... non seulement elle est le fait d'un très grand nombre de politiciens, mais surtout elle est la base de notre vie politique ! Sur ma carte d'identité comme sur la tienne, ni religion ni métier ne sont indiqués, et on ne nous demande pas la couleur de notre peau au moment d'aller voter. Si le fait de considérer dans leur ensemble tous les Français et de considérer leur collectif comme la base de la légitimité est un mythe, eh bien c'est le mythe fondamental de la vie publique, et un mythe historiquement fécond, en plus d'être la forme d'identité collective la plus "civilisée" qui se soit encore inventée dans les longues annales de la - pas toujours si jolie - histoire de l'humanité. Après, est-il possible aux hommes de vivre sans aucune identité collective ? Cela non seulement quand le soleil brille et les oiseaux chantent, mais en toute circonstance ? On pourrait en discuter, perso j'ai de très très forts doutes - sauf pour certains cas individuels bien sûr - mais le fait est quoi qu'il en soit que si c'est possible, le jour n'en est pas encore arrivé. Je pense que même si cette présentation des choses est évidemment méprisante, ce n'est pas le principal. Le principal, c'est surtout qu'elle est fausse et ne fait qu'indiquer que beaucoup de commentateurs n'ont toujours pas compris les ressorts du vote Trump, comme du vote populiste en général.
  8. Tu rigoles ? Les places sont chères, vois-tu... pourquoi faire la courte échelle à un concurrent ? Et puis si on est trop nombreux à s'infiltrer chez Trump, il repérera l'odeur de fromage-qui-pue, et on aura tous droit à ceci :
  9. Le mélange de positions de bon sens en politique étrangère - pas sorcier en fait, mais si rare parmi les hautes sphères du pouvoir américain - et de vanité évidente chez Trump ne laisse pas de surprendre. Peut-être fallait-il à la fois le bon sens et la vanité pour réussir ? Après tout, ce genre de bon sens il n'est pas précisément le seul à l'avoir. En revanche, c'est bien le seul à avoir réussi à parvenir au pouvoir, qui plus est dans un délai aussi court et en partant avec tant de vents contraires. La vanité exacerbée comme ingrédient et moteur indispensable du succès ? "Mise en garde", c'est le titre attribué par Le Monde. Madame Merkel a surtout des craintes. Comme la plupart de ses homologues européens. Pour une mise en garde, encore faudrait-il disposer de véritables leviers d'influence et d'action sur la personne que l'on souhaiterait avertir... Que Clinton soit en tête du vote populaire, c'est déjà clair. La marge en revanche... cet article, comme un autre que tu avais posté plus tôt, ne fait que rapporter des rumeurs préliminaires comme quoi "la différence serait d'au moins ceci ou cela". Pour ce qui est des résultats connus à ce jour, on en est à 60,52 millions pour Clinton et 60,09 millions pour Trump. Différence de moins de 0,5 million, quand celle entre Bush et Gore en 2000 était entre 0,5 et 0,6 million. Rien d'extraordinaire en somme, sachant que le système électoral américain est indirect et par Etats. Si la différence s'élargit grandement dans les jours qui viennent dans les résultats et non dans les rumeurs, il sera temps d'en reparler. Voici l'instrument de mesure qui a servi à l'étude scientifique détaillée : Les chiffres en PPA versus en monnaie réelle...
  10. Le sujet est précisé par le titre. Je pense que la question se pose dès maintenant, et surtout se posera dans les mois et les années à venir, ce qui en fait un sujet d'intérêt potentiellement de longue haleine. Elle me semble nettement distincte à la fois du sujet Etats-Unis et des sujets type France ou UE. Donc elle mérite un fil séparé... si vous en êtes d'accord bien entendu Le sujet n'inclut pas - la question l'élection de Trump est-elle bonne ou pas pour les EU, - la question l'élection de tel ou tel responsable politique plus ou moins semblable ou dissemblable à Donald Trump, en France dans tel ou tel pays d'Europe, serait-elle une bonne chose ou pas pour ce pays Le sujet inclut (liste non limitative) - les impacts prévisibles de l'élection de Trump sur la relation franco-américaine, les relations américano-européennes, l'OTAN, l'OMC etc. - les risques tels que vu d'une fenêtre française ou européenne - les opportunités, vu par les mêmes - les réactions et / ou réorganisations souhaitables / probables / imaginables de la part de la France, de tel ou tel pays européen ou telle organisation européenne, à court, moyen et long terme - la question de la coopération de défense européenne, de son existence ou non, ses développements et ses relations avec les Etats-Unis, telle qu'impactée par le virage pris par les Etats-Unis - la question du commerce euro-américain ou franco-américain, sous l'impact du même virage - la question de l'indépendance technologique / culturelle / militaire de la France, de tel ou tel pays européen, ou de l'ensemble des Européens, telle qu'impactée par ce même virage
  11. Même si je suis en train de verser dans le HS - enfin pas tout à fait - voici les points principaux d'une étude intéressante de l'Unesco sur l'effort en R&D des différents pays. De multiples tableaux, dont par exemple ces deux-là :
  12. Je n'ai pas trouvé de lien sur des insultes de la part de Trump à Obama en 2011, encore moins des quolibets racistes. Ce que l'on trouve sur Wikipedia c'est Trump déclarant en mars 2011 qu'il était "un peu sceptique" de la citoyenneté d'Obama et que les gens qui pensent cela ne devraient pas être automatiquement considérés comme des "idiots". Puis plusieurs déclarations dans les semaines suivantes sur le thème "je veux qu'il montre son certificat de naissance". Puis après qu'Obama ait publié son certificat de naissance en avril 2011 une rodomontade de Trump comme quoi c'est lui qui aurait forcé le président à le publier. Que la polémique ait été creuse, que Trump ait montré de la vanité, indubitable. Mais pas d'insultes, encore moins de racisme. As-tu autre chose ? Le commentaire auquel tu répondais se voulait humoristique... c'est raté. Désolé. Je n'ai peut-être pas été assez clair : je n'étais pas en train de nier que les politiques visant à rendre plus difficile l'inscription sur les listes ou le vote aient un effet. Ce que je disais est seulement ceci qu'il me parait hautement invraisemblable que leur effet soit suffisant pour expliquer la différence entre une France où la participation aux élections présidentielles est en général dans la fourchette 70-80% et des Etats-Unis où elle est dans la fourchette 50-60%. Vingt points d'écart, c'est énorme. L'essentiel de cette différence à mon avis, c'est l'attitude d'une grande partie de la population américaine elle-même. Oui, mais ces chiffres doivent être appréciés aussi en se rappelant qui était le candidat républicain. Si Trump avait été un simple clone des Romney et des McCain, il n'y aurait rien eu à signaler en effet. Cependant, nous parlons d'une personnalité se présentant comme en lutte contre tout le "système", et avec un contrôle de son expression publique à peu près aussi lâche que celui de Jean-Marie Le Pen ! Si Le Pen avait été élu par 50,1% des voix en 2007, ça aurait eu un tout autre sens que l'élection de Sarkozy ou de Giscard. Et le nombre de voix reçues aussi. C'est une question qui ne se poserait pas dans une situation plus ordinaire. Après tout la participation n'était guère différente en 2000, en 1992 ou en 1988, pour ne citer que des années où de nouveaux présidents sont arrivés au pouvoir, et en 2008 si elle était supérieure ce n'était pas par une marge phénoménale non plus. En revanche, la question se pose effectivement si une partie importante du pays se considère en révolte contre le nouveau président, et cela pas pour quelques semaines de ce qui ne serait alors que des criailleries infantiles, mais de manière à la fois massive et durable. J'ai un peu de mal à imaginer que les protestations actuelles - qui rappellent les cris de désespoir de plusieurs à Londres après le vote du Brexit par exemple - s'installent dans la durée. Mais enfin l'avenir seul le dira c'est vrai.
  13. Cent-Jours ? Je ne comprends pas. On parle du Waterloo qui se trouve dans l'Iowa ? Le New-Hampshire ? L'Ohio ? Ou un autre encore ? Modulo les manipulations que Tancrède a déjà décrites pour gêner le vote des groupes de gens susceptibles de ne pas voter Républicain, qui ne sont certainement pas responsables d'une différence si forte dans les taux de participation... qu'est-ce que les autorités américaines pourraient bien y faire ? Ce sont les citoyens qui choisissent de voter, ou pas. Tiens elle est pas mal celle-là. Allez je trouve une photo d'illustration dans mon moteur de recherche préféré ... ... euh non finalement réflexion faite... vais m'abstenir moi. Ca dépend s'il vire seulement les illégaux condamnés par la justice - il l'a explicitement annoncé - ou s'il veut vraiment renvoyer les quelque 11 millions d'immigrés clandestins que comptent les Etats-Unis. Si vraiment il décide l'option "maximale", et qu'il arrive à se faire suivre, alors théoriquement la main-d'oeuvre clandestine devrait être remplacée par une main-d'oeuvre américaine ou immigrée régulière. Bien sûr les choses peuvent être plus compliquées si les patrons font le choix de plutôt pousser la productivité par des investissements innovants ou autre méthode, ou s'ils ne peuvent le faire, ou bien ne le souhaitent pas, et alors doivent bien embaucher même s'ils doivent alors augmenter le prix pour le client étant donné qu'un employé régulier ça ne se paie pas au lance-pierre.
  14. Un éditorial assez bien vu dans le Figaro. De fait, la citation de Sophocle donne à penser. Et Donald Trump est déjà un personnage historique, que cela plaise ou non. Reste à savoir s'il le sera comme destructeur stérile, ou comme constructeur. Rien n'est écrit d'avance. Ce qui est sûr, c'est que seuls les losers se contentent de casser sans bâtir. Il y a fort à parier que rien ne ferait plus horreur au Donald que de se retrouver dans le panier des losers...
  15. Voici la version originale de cet incident en 2011. Avec les piques du président et l'humiliation publique d'avoir à endurer les quolibets pour Trump. Oui, y compris les vannes sur la manière dont il transformerait la Maison Blanche s'il devenait président. On demanda plus tard : "Donald, what is best in life ?" Voici sa réponse.
  16. Une liste des endorsements c'est-à-dire des soutiens explicitement exprimés des rédactions des principaux journaux américains, pour tel ou tel candidat, en 2012 et en 2016. "No comment"
  17. Sinon, au chapitre des curiosités, les premiers analystes à avoir prédit le Président Donald Trump étaient... ... les Simpsons, en 1999. Impressive Bon, ils s'étaient plantés sur le slogan de campagne, qui n'a pas été "America you can be my ex-wife". Personne n'est parfait.
  18. Mais alors... où est-ce qu'il faut envoyer les paiements ?
  19. Ce qui nous amène par exemple au post de Michael Moore sur Facebook ce matin "les 5 choses à faire au matin d'après". Dont la première est : La tendance Clinton a de fait échoué, et gravement. C'est le moment d'appeler Mister B. Enfin, lui en personne, ou une personne qui soit dans une ligne comparable.
  20. Certes. Je ne crois pas qu'un journal ouvre ses pages "Opinion" à des textes avec lesquels la rédaction soit sérieusement en désaccord. Une chose que je trouve étonnante, ou du moins très surprenante, c'est ce hasard qui fait que le vote populaire, au dernier compte, qui n'est pas tout à fait complet, 59,46 millions pour Clinton et 59,27 millions pour Trump. C'est-à-dire que si le système électoral français avait été appliqué, un candidat (Clinton) aurait gagné avec 50,08% des voix. Un partage presque parfaitement par moitié ! Coïncidence frappante.
  21. La marge. De l'ordre de plus de 10 points. Et puis bien sûr, qu'il s'agisse de corruption et d'emails, le Bernie n'avait pas tout un cimetière de cadavres dans son placard. Sans compter le mouvement d'enthousiasme qu'il a suscité, et dont Clinton n'avait pas l'équivalent. Sinon, selon le Guardian britannique, l'élection de Trump est comparable au sac de Rome. Heureusement qu'ils font tout leur possible pour éviter l'hyperbole. Sinon, que diraient-ils !
  22. L'un des candidats malheureux à la présidence des Etats-Unis peut en dire quelque chose Normal. Rapport aux vaches. Il faut prendre aussi leur vote en compte, quoi. Bon, je retourne dans ma campagne normande, y a la Doucette qui est nerveuse. Plus ou moins qu'un pays qui a élu des avocats comme première profession représentée parmi ses anciens présidents de la République ? Je ne sais pas.
  23. D'un autre côté, ça n'a rien de surprenant. Comment est-ce qu'un troupeau de moutons bêlants et apeurés pourrait avoir la moindre capacité d'analyse d'orientation sans parler de prédiction ? Or un marché c'est avant tout un grand tas de gens portés par leurs "instinct animaux", dont le premier est la peur, et le second de suivre le mouvement du troupeau.
  24. Entre pressions puissantes des forces économiques pour bloquer le plus désavantageux pour eux du programme du président Trump, et menaces de ne pas être financés s'ils échouent. Et pressions puissantes de leur électorat et menaces de ne pas être réélus s'ils s'opposent trop ouvertement. ... Difficile de discerner quel sera le plus puissant. Les girouettes en tout cas ne changeront pas, on est d'accord. C'est le vent, ou plutôt ce sont les vents qui changent. --- Sinon, je vais me permettre une spéculation assez aventurée. L'une des leçons de l'élection américaine, puisque Sanders l'aurait clairement emporté sur Trump s'il avait eu l'investiture, c'est que le changement, un changement profond, était attendu par le peuple américain. Avant tout, essayer autre chose, puisque la voie suivie s'avérait décevante. Essayer du très à gauche, ou du très à droite, c'est selon. Mais essayer autre chose. Eh bien l'année prochaine, s'il faut parler de la gauche française, il y en a un qui a une vraie chance - pour peu qu'une partie suffisante de la gauche soit derrière lui - c'est Jean-Luc Mélenchon. En tout cas il a bien davantage de chance qu'un Hollande, un Valls ou un Macron - ça c'est du sous-Clinton, et ça connaîtra le même destin, la mise à la retraite politique. Que ce soit pour l'emporter sur LR, ou sur le FN, ce sont les politiciens de gauche qui ressemblent à Sanders qui ont une chance. Je n'ai aucune idée de ce que sera l'élection de l'année prochaine. Mais si vraiment le mouvement pour "changer, maintenant, là tout de suite, plus vite que ça bo..el !" est général dans le plus clair de ce qu'on appelle le monde occidental... peut-être notre prochain président ne peut-il au fond s'appeler que Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen. Bon, je vais prendre le coup de règle sur les doigts que j'ai mérité de la part de la Modération. Je reconnais, j'aurais pas du. Enfin j'arrête sur ces spéculations.
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