Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Alexis

Members
  • Compteur de contenus

    15 154
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    247

Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Merci, article très intéressant !
  2. Voici une image d'Union européenne Noter que la France est le pays le plus européanisé au monde, avec pas moins de 19 unions européennes et 58 réacteurs. L'Union européenne a de nombreux avantages notamment en terme de rejet de gaz à effet de serre incomparablement plus bas qu'avec l'union fossile. En revanche, elle produit des déchets dangereux qui doivent être retraités. On note un conséquence un mouvement euro-sceptique non négligeable, qui se concentre notamment dans l'électorat EELV, qui subit une forte déception lorsque François Hollande refusa de fermer plus d'une union européenne avant la fin de son mandat. Le Front National en revanche soutient sans état d'âme l'Union européenne. J'ai bon <_< ? J'ai bien compris le sujet de ce fil :lol: ?
  3. J'ai du mal à comprendre comment de tels emprunts peuvent être contractés sans prendre en même temps une assurance sur la vie ? En France, un emprunt immobilier est assorti obligatoirement d'une telle assurance. En cas de décès prématuré ou d'incapacité permanente et définitive à travailler, l'assurance rembourse le reste de l'emprunt. S'il n'y a aucune obligation de ce genre concernant les prêts étudiants, c'est peut-être là que se situe le premier malaise...
  4. Cela fait pas mal de temps que Pékin augmente chaque année son budget de défense de 10% ou davantage. En même temps, cela correspond à l'ascension économique du pays. Les évaluations du Pentagone citées dans l'article sont un budget réel entre 135 et 215 milliards de dollars en 2012, ce qui compte tenu d'un PIB de 9 330 milliards de dollars représenterait 1,5% à 2,3% du PIB. Un ordre de grandeur "européen", bien loin des > 5% du PIB que les Etats-Unis consacrent à leurs armées. Les effectifs sont de 2,3 millions de militaires d'active. Rapporté à la population, c'est moitié moins que la France. Difficile de soutenir que la Chine entretienne des forces armées démesurées.
  5. Tout à fait. Voici par exemple quelques Français se préparant à saluer Hitler comme il se doit ;)
  6. Alerte Litote ! Tous aux abris, quelqu'un a lancé une LITOTE !
  7. Vrai... et sans oublier non plus cette habitude dégueulasse qu'ont eu la France et d'autres pays européens dans les années 90 et aussi un p'tit peu après peut-être faut voir de suivre les Etats-Unis dans la plupart (*) de leurs co.... aventures. Toujours cette maxime désagréable à mes oreilles françaises... qui est le plus idiot, l'idiot, ou celui qui le suit ? (*) "Plupart" en se référant à l'exception de l'invasion irakienne, mais enfin cela reste une exception. --- Sur le sujet du Kosovo et de ses problèmes qui s'aggravent, mon sentiment est que même si cela doit à court terme aggraver les désordres, le mieux serait de mettre un terme sans autre forme de procès aux différentes missions de protection / conseil / protectorat et de laisser les Kosovars se débrouiller tout seuls. C'est très malsain de maintenir des gens sous perfusion et sous dépendance indéfiniment, ça ne peut que favoriser des comportements néfastes. Peut-être qu'une partie des problèmes du Kosovo vient de là. L'idéal serait sans doute que l'Albanie annexe purement et simplement le Kosovo. C'est sans doute un Etat pauvre, mais c'est un véritable Etat, et enfin les Kosovars sont très majoritairement des descendants d'immigrants albanais qui ont obtenu le détachement de la Serbie de l'une de ses provinces. C'est le même peuple, cela ne pourrait que faciliter les choses. Resterait seulement à sécuriser les droits des Serbes du Kosovo qui ont survécu à la campagne d'épuration ethnique OTAN-UCK de 1999, soit sécurisation par l'Albanie elle-même qui serait en mesure de le faire, soit à défaut par rectification de frontière entre Serbie et Albanie intégrant le Kosovo. Mais bon je ne crois pas que ça arrive. Le protectorat durera encore longtemps, il y a trop de blé à se faire de cette manière pour un certain nombre de personnes.
  8. Alexis

    Le F-35

    Pour être encore plus sûr de ne pas vomir, y a toujours le simulateur. D'ailleurs, je me demande comment interpréter cette déclaration de l'USAF... Le simulateur "de plus en plus important" en ce qui concerne le F-35, eh ? Oui, en effet... :) :P
  9. Alexis

    Le F-35

    Précision que cet "average price" est en réalité une prévision du prix moyen sur l'ensemble de la production... c'est-à-dire un scénario pour le futur. :) S'il faut parler du prix moyen actuel, en 2015 il est passé à 188 million $ - moyenne sur toutes les versions.
  10. Alexis

    Le F-35

    C'est bien la situation décrite par le DOT&E. Concernant Obama, je ne sais pas s'il lui prend parfois des envies d'utiliser le lance-flammes pour résoudre le problème F-35, mais je crois qu'il ne faut pas surestimer son pouvoir. Sauf erreur de ma part, c'est le Congrès qui a la haute main pour accepter ou refuser les propositions budgétaires du ministère de la Défense - voire pour réintroduire dans le budget un item qui en aurait été retiré. Tant que le désastre n'est pas absolument indéniable et que LM par le biais de ses sous-traitants s'assure que suffisamment d'Etats bénéficient de l'activité économique induite par le programme, Obama ne peut pas nécessairement faire ce qu'il veut - à supposer encore qu'il veuille quelque chose de particulier. Moui enfin il faut s'entendre sur le sens du verbe "exister" :) ... Il y a certes de beaux schémas et même un prototype - ou est-ce un démonstrateur - qui vole. Mais bon le démonstrateur Rafale a volé en 1986, le prototype en 1991, et l'appareil n'a été au point que dix ans plus tard, et encore dans un standard incomplet... La Russie prépare un chasseur "furtif" et "de cinquième génération" le T-50. Il devait être opérationnel vers 2015-2016. Il s'avère que ce sera plutôt dans les années 2020. Et les Indiens partenaires du programme émettent divers signes comme quoi les performances, la fiabilité etc. ne sont pas (encore ?) au rendez-vous et que leurs doutes sont grandissants. Les Etats-Unis ont connu les pires avanies pour mettre au point le F-22, et quant au F-35 il semble bien qu'ils se dirigent vers un échec. Si la Russie et / ou la Chine terminent le T-50 / le J-31 / le J-20... ça ne sera probablement pas sans beaucoup de peine. La France a passé son tour pour ce qui est des super-chasseurs-furtifs-supérieurs-à-tout-d'ailleurs-c'est-la-5-G-coco. La décision a plutôt été par défaut et manque de budget qu'autre chose, mais peut-être est-ce une chance... ;) C'est vrai que j'étais peut-être optimiste en imaginant une plate-forme STOVL intermédiaire "simplifiée" en quelques années. Historiquement c'est plus long. Le Harrier-III, aussi loufoque que cela puisse paraître, ne serait peut-être pas une si mauvaise option pour Espagne ou Italie. Effectivement nous ne parlons pas d'outils de première frappe. Et pour prendre une comparaison, le Brésil sur son porte-avions maintient un groupe de A-4 Skyhawk... encore heureux que ce ne soit pas des Spitfire :lol: ... donc par comparaison un PA avec Harrier III pourrait apparaître comme assez bien équipé. Et contrairement au F-35 - même dans "dix ans" j'en ai peur ! - le Harrier II, ça marche et une version modernisée pourrait certainement être préparée assez rapidement. Pour la Grande-Bretagne, qui veut un "véritable" porte-avions comparable au De Gaulle, avec guet aérien et tout et tout, F-18E/F et Rafale sont deux bonnes solutions une fois transformé le pont d'envol des deux Queen Elizabeth. Au final, il n'y aurait que les US Marines qui seraient vraiment de la b.... sur ce coup.
  11. Alexis

    Le F-35

    Quelques infos récentes pour illustrer le scepticisme quant au fait que l'appareil soit jamais pleinement opérationnel. Le récent rapport 2015 du DOT&E - directeur des tests et évaluation opérationnels de la Défense - donne une image désespérante de l'avancement des tests. Je reproduis le seul résumé par l'article des points saillants. Bref, peu ou pas d'avancement, la poussière sous le tapis, les problèmes largement repoussés plutôt que d'être résolus, l'avion toujours très loin d'être terminé voire même sûr à faire voler, pendant que la production continue à haut régime... pour raison politique, avant tout pour rendre le programme plus difficile à arrêter. Quand après de nombreuses années de test, de revues, de tests et de corrections, le total des problèmes au mieux ne se réduit pas, au pire continue de grandir au fur et à mesure que de nouveaux soucis sont mis au jour... il devient de plus en plus clair que la maîtrise de l'objet technique "F-35", qui reste aujourd'hui hors de portée, le restera à l'avenir. Quant au coût unitaire des F-35 produits, malgré une production importante - une trentaine par an depuis 2010 - non seulement il ne fait pas mine de baisser en direction du niveau qu'il est censé atteindre à terme (environ 85 million $), mais il est même en train d'augmenter régulièrement d'une année sur l'autre... et dépasse allègrement les 200 million $ l'unité ! La raison de fond étant l'instabilité du design, en permanence modifié suite au résultats des tests, qui empêche la courbe d'apprentissage et de rationalisation de la méthode de production de démarrer.
  12. Alexis

    Le F-35

    Sauf erreur de ma part, si la Grande-Bretagne a finalement décidé de construire ses deux porte-avions en version STOVL (nécessitant un appareil du type F-35B) plutôt que CATOBAR donc permettant l'utilisation de F-18E/F ou de Rafale, c'est pour raison de coût de l'adaptation et non d'impossibilité technique. Si ou plus précisément quand le programme F-35B s'effondrera, ils en seront quitte pour transformer le pont d'envol de leurs PAs. Ça leur coûtera chaud, mais bon d'un autre côté ils feront des économies à acheter des F-18E/F ou Rafale plutôt que F-35... Ce n'est pas direct au point où les dollars fraîchement imprimés seraient utilisés pour payer LM, en effet. Mais la Fed continue à acheter des obligations du gouvernement américain, c'est-à-dire à le financer par la planche à billets, et c'est bien lui qui paie les factures du F-35, donc... il n'y a qu'un seul intermédiaire. :) Personnellement je n'y crois pas au sens où des forces équipées de F-35 seraient réellement utilisées. Qu'il y en ait un nombre limité en unités, que l'on fasse semblant de s'en servir - tout en les faisant escorter par des appareils fiables et surtout pas en situation trop dangereuse - c'est un scénario... qui serait destiné à sauver moindrement la face. Mais que ce bouzin marche un jour, au sens d'être opérationnel pour mener de "vraies" missions de guerre et tenir véritablement le rôle d'un chasseur-bombardier... Non ce n'est pas crédible. Les préjugés éventuels des uns et des autres, on peut toujours en discuter. Mais ce qui est vraiment intéressant ce sont les faits. Et les faits concernant le F-35 sont sans ambiguïté. Je pense que c'est en grande partie pour raison d'ingénierie que le programme F-35 échoue. En un mot : défaut de maîtrise de la complexité. La cause probable est d'avoir visé trop complexe, trop touffu, trop sophistiqué au mauvais sens du terme. Un exemple, rien que le logiciel embarqué d'un F-35 atteint les 24 millions de lignes de code, soit un ordre de grandeur de plus qu'un F-22 ou un Rafale... et pour quoi faire ? Le résultat est que le logiciel est l'un des plus graves et plus inextricables problèmes de la mise au point. Peut-être les politiciens ont-t-ils joué un rôle accessoire en acceptant sans critique les rêves de puissance et les délires des ingénieurs et des chefs militaires... mais ce ne sont pas eux qui les ont inventé. Sur la "6G" il faut savoir de quoi on parle. Dans le récit inventé par Lockheed-Martin la "5G" était censée dépasser et remiser au musée tous les appareils précédents, affublés du sigle "4G". Un appareil qui mériterait le qualificatif de "6G" devrait faire la même chose au F-22... Ce n'est pas ce dont tu parles, et d'ailleurs si LM essayait après la chute du programme F-35 de faire une fois de plus le même "coup", il est difficile d'imaginer qu'on les laisserait faire ! Si on parle plutôt des besoins, ceux de l'USAF avant tout, ils seraient suffisamment urgents pour nécessiter des achats importants avant qu'un appareil de remplacement quel qu'il fût ait le temps d'être développé... ce qui ne pourrait pas être fait en moins de dix ans, et encore. Comme j'imagine assez mal Washington acheter des chasseurs à l'étranger - évidemment des Rafale ou Su-35 américains, ça aurait de la gueule, mais :lol: ... - la question est quels sont les chasseurs américains performants et qui marchent vraiment. Et la réponse c'est clairement F-22 et F-18E/F. Quant à l'appareil destiné à restaurer l'excellence américaine en matière de chasseur, difficile de faire des prévisions. Une chose me paraît probable - c'est Boeing qui le construirait, pas LM, parce qu'il faut pas pousser tout de même ! A part ça... Maintenant, il est peut-être imaginable qu'un appareil STOVL soit développé en urgence, peut-être une version simplifiée du F-35B, à la fois pour les besoins du Marine Corps et pour limiter les dégâts subis par Britanniques et surtout Italiens et Espagnols privés d'appareils pour leur porte-avions... et les dégâts diplomatiques pour les Etats-Unis.
  13. Hmmm ? Je me demande bien pourquoi ? Certes, la chanson est connue, mais ça fait plaisir de revoir des classiques, non ? :lol:
  14. Beau débat sur le nucléaire civil, qui prend de l'ampleur :) ... Et qui n'a rien à f... aire dans le fil Union européenne ! :o <_< Y a t il un modérateur dans la salle ? Une suggestion... et si on déplaçait tous les messages récents dans le fil approprié ? Probablement celui-ci A moins que ce ne soit celui-là (question du CO2) Voire celui-là (ressources en fossile qui s'épuisent)
  15. Alexis

    Le F-35

    Il est vrai que les Etats-Unis ont toujours la possibilité de continuer à maintenir en vie le programme F-35 en vie, grâce à leur arme absolue.
  16. Tout à fait. J'ajouterais que ce que déclare cet historien, "beaucoup ne savent pas vraiment ce qui s’est passé à Kiev – ni ailleurs en Ukraine – et ont essayé de trouver une explication rassurante"... ne s'applique pas seulement à la Russie et aux médias russes. ;)
  17. Une autre manière de voir la question est de se demander ce qui est le plus difficile à gérer... 500 tonnes de déchets hautement toxiques dans des fûts, ou 500 millions de tonnes de dioxyde de carbone partis dans l'atmosphère. Je ne suis pas certain que le nucléaire soit si mal placé que ça ;) Mais j'arrête là sur ce sujet. Ce n'est pas le bon fil.
  18. Les prévisions démographiques ont toujours été incertaines, et elles le restent. Au-delà des guerres, épidémies et autres événements du même acabit, la cause profonde en est l'impossibilité de prévoir le comportement de reproduction des peuples, même d'une génération à la suivante. - La génération française d'avant la première guerre mondiale n'atteignait pas le renouvellement, quand Angleterre et Allemagne étaient encore en explosion démographique - Dans la génération d'entre-deux-guerres, ces deux pays avaient rejoint la France dans la dénatalité, et les mesures natalistes d'un Hitler n'ont changé la situation qu'à la marge - La génération suivante, c'est celle du baby-boom. Et il fut plus fort en France qu'en Allemagne ou en Angleterre - La génération suivante, à la fin du XXème siècle, est celle d'une nouvelle dénatalité en France, comparable à celle de la période fin XIXème - seconde guerre mondiale, avec situation comparable en Angleterre, mais largement pire en Allemagne - Au début du XXIème siècle, on constate un quasi-retour au renouvellement en France et en Angleterre, une poursuite de la dénatalité en Allemagne En un siècle, on a assisté à plusieurs mouvements marqués dans la fécondité de ces trois pays, qui n'avaient été prévus par personne, qui n'étaient d'ailleurs pas coordonnés entre eux, et n'ont guère reçu d'explication même a posteriori. Quelles seront les tendances ultérieures ? S'il faut être honnête intellectuellement, la seule réponse possible est... aucune idée ! :lol: La seule chose qu'on sache vraiment, c'est combien il y a d'enfants, en France, en Allemagne, en Angleterre. Le chiffre annuel moyen des générations pour les enfants de 0 à 14 ans est dans ces pays : - France - 822 000 - Angleterre - 740 000 - Allemagne - 719 000 (population * proportion des enfants de moins de quinze ans / 15 ; petites imprécisions dues à des chiffres de date différente entre 2010 et 2015 ; le chiffre pour la France inclut les DOM mais non les COM) Ces chiffres incluent l'immigration des enfants ainsi que les enfants issus d'immigrés, ils prennent donc en compte le facteur migratoire, nettement plus fort en Allemagne qu'en Angleterre ou en France. On peut donc en conclure sans grand risque de se tromper que d'ici une trentaine d'années au plus tard la population active de la France devrait rattraper et peut-être plus tard dépasser celle de l'Allemagne, en dépit de l'immigration supérieure en Allemagne et sauf nouveau baby-boom outre-Rhin. La population totale de l'Allemagne restera à ce moment-là supérieure, mais ce ne sont pas les plus de 65 ans qui contribuent le plus à la prospérité d'un pays donc c'est la population en-dessous de 65 ans qu'il faut examiner pour prévoir l'activité future. Surtout, ce qui ressort du nombre des naissances en Europe est qu'à terme prévisible : - France, Allemagne et Angleterre devraient être globalement équilibrées en population, un peu plus un peu moins - Un second groupe de pays Italie, Ukraine, Espagne et Pologne se situera nettement plus bas, entre la moitié et les deux tiers des pays précédents - La Russie devrait peser environ deux fois le poids démographique d'une France, une Allemagne ou une Angleterre Mais ça, c'est à vingt / trente ans, au-delà ça se brouille rapidement :) ... à moins de faire une enquête dans les maternelles pour demander aux enfants combien d'enfants ils auront - et de prendre leurs réponses pour argent comptant :lol: !
  19. Alexis

    Le F-35

    Franchement, je ne sais que croire. La seule chose à laquelle je ne crois pas, c'est que le programme F-35 débouche finalement sur un appareil qui serait moindrement satisfaisant pour l'USAF, ou d'ailleurs pour toute autre force aérienne. A partir de là, les deux scénarios sont : - Une chute catastrophique de l'USAF qui serait au final réduite à une fraction de sa puissance actuelle par obstination à poursuivre ce programme quoi qu'il en coûte - en gros ce que semble prévoir Philippe Grasset du site Dedefensa - L'arrêt du programme que ce soit "à sec" - annulation franche - ou limitation à un petit nombre d'exemplaires comme l'imaginait Klem, dont on cachera qu'ils ne servent pas à grand chose Le second est difficile à imaginer j'en conviens. Mais je le trouve tout de même plus probable que le premier. Quoi qu'il en soit, pour les alliés de l'Amérique qui se sont embringués dans ce programme, c'est "à sec". Désolé d'être trivial, mais c'est la seule façon de décrire à quel point ils se sont fait avoir.
  20. Alexis

    Le F-35

    La solution pour l'USAF ne serait-elle pas - quand la décision sera enfin prise de jeter l'éponge sur le F-35, ce qui certes tardera sans doute encore quelque peu - de se baser sur un mix de F-18E/F et de F-22, le premier assurant dans un conflit la supériorité numérique et l'essentiel des missions une fois que le second aurait éliminé les chasseurs avancés adverses ? Les F-22 utilisés comme "silver bullets" ouvrant la voie aux "gros". Il faudrait relancer la chaîne de production, ce qui sans doute aurait un coût, mais rien de comparable au puits sans fonds qu'est devenu le JSF... et puis le F-22, lui, fonctionne vraiment !
  21. Sur le sujet de l'amitié entre Boches impérieux et Welches inconstants... euh je veux dire entre Allemands et Français ;) Le livre écrit par Edouard Husson en 1998, "L'Europe contre l'amitié franco-allemande - Des malentendus à la discorde" s'est avéré globalement prémonitoire. Partager de plus en plus d'institutions dont le rôle directeur s'accroît continûment, partager notamment une monnaie et toutes les contraintes - budgétaires récemment - qui s'ensuivent, s'est avéré un poison à effet lent pour les relations franco-allemandes. La cause de fond est bien résumée par Charles Sannat qui rappelle qu'on a beau s'entendre le mieux du monde avec ses voisins, si on essaie de faire maison commune, d'habiter dans les mêmes lieux et d'avoir un budget commun... on ne tardera pas à se quereller. Ce facteur joue d'ailleurs sur beaucoup de relations entre pays européens, nettement plus rapidement dans plusieurs cas, le plus évident à ce jour étant le binôme Allemagne - Grèce. Dans le cas France - Allemagne, l'effet est plus lent... tout en allant son petit bonhomme de chemin. Étrangement, ce n'est pas nécessairement d'où on l'attendrait a priori que peuvent s'entendre les premiers accents d'une hostilité anti-allemande, notamment pas des cercles regardés comme extrémistes. C'est bien Arnaud de Montebourg qui comparait publiquement Angela Merkel à un nouveau chancelier Bismarck - c'est-à-dire à un ennemi de la France - qui ferait "fortune sur la ruine des autres pays" de l'eurozone. Tandis que Marine Le Pen disait dans un entretien au Spiegel respecter en Angela Merkel un dirigeant qui défend les intérêts de son pays - "A chaque fois que j'entends des gens exprimer des sentiments anti-allemands, je leur dis qu'ils ne peuvent pas blâmer l'Allemagne de défendre ses propres intérêts" - ce que selon elle les dirigeants français ne feraient pas suffisamment. De mon point de vue, les responsabilités des discordes doivent être partagées équitablement entre tous les pays concernés, pour la bonne et simple raison que tous ont ensemble fait la même erreur historique de tenter de transformer des relations de (très) bon voisinage et de coopération étroite en une structure institutionnelle contraignante, peu importe qu'on l'appelle semi-fédérale, confédérale ou pseudo-fédérale. Et le remède n'est ni un politiquement encore plus irréaliste "saut fédéral", ni de bétonner l'état actuel des institutions européennes, de s'enfermer dans une casemate, fermer toutes les écoutilles et se préparer à lutter sans esprit de recul contre l'ennemi eurosceptique... c'est-à-dire ce que font dans un bel ensemble la plupart des gouvernements de l'eurozone. Le remède c'est au contraire d'ouvrir les fenêtres et de faire l'effort de discerner ce qui dans l'état institutionnel actuel de l'UE est réaliste et bénéfique, et ce qui ne peut être que source de discorde en forçant des pays différents aux intérêts souvent distincts voire contradictoires à adopter une politique unique, qui ne peut être pour tous qu'une cote mal taillée. Et le point d'achoppement le plus saillant, le nœud gordien, c'est évidemment le sort à réserver à l'euro. Nul n'a dit que ce serait facile. Mais quand on est arrivé dans une impasse, il convient de retracer son chemin pour chercher la sortie... pas de s'obstiner à essayer d'avancer, en prétendant défoncer un mur avec son front ! Encore moins de se laisser aller à des chamailleries voire des disputes, oubliant de prendre en compte les contraintes différentes ressenties par chacun, magnifiant la part de responsabilité des autres pays en oubliant confortablement la sienne propre. Ce que de nombreux gouvernements commencent à faire il faut le reconnaître - et le gouvernement allemand au moins autant qu'un autre pas question de le nier. Cette affaire doit être résolue à niveau élevé, entre pays amis et profondément proches, qui ont ensemble pris une mauvaise direction et sont ensemble responsables de corriger leur erreur. Sur le fond, c'est-à-dire le sentiment populaire, il faut noter que la situation entre France et Allemagne reste très bonne. Il serait dommage de laisser cela aller à vau-l'eau.
  22. De fait... je n'étais pas conscient qu'il était devenu difficile à trouver. Il semble qu'il en existe actuellement un exemplaire papier en français à la Fnac. D'autre part, l'original en anglais est disponible au téléchargement, pour la moitié du prix papier. Le sujet est intéressant et j'essaierai de trouver le temps d'en faire un résumé... mais je ne peux m'engager sur aucun délai :(
  23. Sur le sujet du déclenchement de la Première Guerre Mondiale, je recommande chaudement "Le Dernier Été de l'Europe" de David Fromkin, que je suis en train de relire. Excellente présentation du contexte général, des événements et de leur enchaînement jour après jour du 28 juin au 4 août 1914, et véritable "enquête policière" pour dégager la réponse à cette question de qui a déclenché la guerre. Ce qui n'épuise naturellement pas la question de ses origines plus ou moins lointaines - des différentes tendances sous-jacentes, à diverses échelles de temps, qui ont pu créer la situation où quelqu'un pouvait prendre la décision - mais me semble répondre de manière convaincante à la question du "qui a déclenché". C'est peu dire que les conclusions sont différentes de celles du livre de Clark. :) Je n'ai pas le temps de pondre le véritable pavé qui serait nécessaire pour ne serait-ce que résumer les principaux points saillants du livre, désolé. Je poste juste la notice qui permet seulement de comprendre quelle est la conclusion.
×
×
  • Créer...