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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Alexis

    menaces intérieures

    Tu as raison bien sûr. Enfin, ne discutons pas des détails pratiques. Sinon, vu qu'il s'agit du feu d'artifice du 14 juillet, il faut s'attendre à ce que d'assez nombreux enfants soient parmi les victimes. Que ce soit Charlie Hebdo, la supérette cachère, le Thalys, le Bataclan, les cafés du 11ème arrondissement, les enfants n'avaient pas encore été touchés en nombre. Il s'agira probablement du pire meurtre terroriste d'enfants en France. Pire que Mohammed Merah et ses assassinats d'élèves d'une école juive.
  2. Alexis

    menaces intérieures

    Respect indispensable envers les victimes et leurs familles. Merci à la modération de manier les 155mm sur ce coup. J'espère et je pense tout de même que cela n'arrivera pas. La conscience de la nécessité de changer de braquet dans la lutte contre les djihadistes devrait se répandre. Ce que fera le gouvernement en ce sens sera la meilleure protection contre les propagandes d'ultra-droite comme les tentations de gens qui voudraient "se faire justice eux-mêmes"
  3. Alexis

    menaces intérieures

    La préfecture parle maintenant d'attaque criminelle et non plus d'attentat terroriste. Prudence bienvenue sans doute, mais il faut être sérieux : les criminels ordinaires n'ont aucune raison de faire ce genre de choses. Un point qui reste à confirmer tout de même : est-ce que ces terroristes sont des djihadistes ? Cela paraît (très) probable, mais après tout il est théoriquement possible que d'autres idéologies aient inspiré le ou les assaillants. Ce qui est remarquable, c'est que si le scénario le plus "simple" est confirmé, donc sans tireur parti dans la nature, et s'il s'agit bien des djihadistes, alors on parle peut-être d'un attentat réalisé par un seul homme. Et qui aboutirait à la mort de peut-être 60 kouffars. Ceci sans explosif, sans arme à feu. Plus simple à réaliser que le 13 novembre. Plus "rentable" du point de vue nombre de kouffars tués / nombre de moudjahids sacrifiés. Une réussite impressionnante du point de vue des djihadistes. Et, désolé d'encore empirer l'ambiance, plus facile à répéter.
  4. Alexis

    menaces intérieures

    On parle aussi sur le bandeau de BFM TV de tirs par les occupants du camion. A confirmer tout de même, vu la confusion qui doit régner sur place.
  5. Visiblement, l'ironie de ma réponse n'est pas bien passée. Le message c'était surtout : le fait d'avoir déjà fait la guerre contre des gens n'est pas une raison suffisante pour faire la guerre à leurs côtés. En ce qui concerne les anachronismes... bon je risque le HS, mais disons que des gens qui voudraient ressusciter un empire carolingien mort et enterré depuis presque douze siècles, je n'espère certainement pas les concurrencer sur le terrain de l'anachronisme
  6. Je ne voudrais pas faire de mauvais esprit, mais... j'ai quand même une suggestion malpolie. "Possible d'avancer sur cette question", dit Berlin ? Bonne nouvelle, alors pourquoi ne pas commencer doucement, par une première étape ne nécessitant aucune révolution, pas la moindre construction de quelque capacité nouvelle, ni institution que ce soit, possible d'ailleurs très rapidement, et ouvrant la voie à d'autres par la suite. Je veux dire, il faut marcher avant de courir, non ? Donc pourquoi ne pas déployer la brigade franco-allemande contre les djihadistes au Sahel / en Libye / en Irak ? Il s'agit bien d'un ennemi bien concret bien réel de tous les pays européens. On peut même laisser au gouvernement allemand le choix du lieu, allez. Soyons grands princes, soyons fous. Ensuite, une fois qu'on aura vérifié que les Allemands sont sérieux pris un peu d'assurance pour les coopérations concrètes sur le terrain, on pourra envisager de former d'autres unités du même genre, et puis un état-major commun et tout le tintouin. Si cette suggestion était pour une raison ou pour une autre repoussée par le gouvernement allemand - oh comme je serais surpris tiens ... - il sera encore temps de disons prendre tout le temps nécessaire pour réfléchir à un état-major commun. Tout le temps nécessaire, et encore un peu tiens. Comment dit-on "calendes grecques" en allemand, déjà ? Petit extrait de cet article sur la BFA
  7. J'ai mieux. On déplace les Hadès - qui sont aérotransportables - en Pologne, ce qui permet d'appuyer de manière crédible un message fort aux Allemands que l'invasion de la Pologne, c'est certes une tradition, mais pas cette fois-ci non merci. Vous dites ? Ils ont été démantelés en 1996 sur instruction de Jacques Chirac ? Négligeant les bons conseils de Jean-Pierre Chevènement ? Ah, m.... Exactement. On a déjà fait la guerre aux Russes tellement souvent - 1812, 1855, 1920 - qu'on pourrait mourir côte à côte pour une fois. Donc on les aide à maintenir la paix en Pologne et à la protéger du revanchisme allemand. Réponse humble, et réaliste. Moi non plus je ne sais pas si dans une situation réelle j'aurais le courage de risquer ma vie - je n'ai tout simplement jamais été testé, il serait présomptueux de l'affirmer de but en blanc. Cela dit, lorsque la cause est ressentie comme profondément juste et que c'est son pays qui est attaqué, l'histoire montre que la très grande majorité des hommes trouvent effectivement ce courage. En 1914, lorsque l'Allemagne déclara la guerre et attaqua la France, on vit des insoumis et déserteurs se présenter aux gendarmes et supplier d'être incorporés. Sinon, sur le sondage, j'ai du mal à répondre de manière simple et schématique. Premièrement, il faut savoir si l'on parle d'une guerre juste. Agression franche contre la France ou contre un des ses alliés ? Ou décision comme quoi tiens on va aller attaquer et occuper libérer tel pays faible qui a beaucoup de pétrole ? Deuxièmement, en cas de guerre juste, je serais prêt à me battre et à risquer ma vie pour la France, avec la seule réserve rappelée par nemo, car mon courage à moi non plus n'a jamais été testé à ce niveau. Je veux l'avoir, mais je ne peux l'affirmer en prenant des grands airs comme si j'avais déjà fait mes preuves sur ce terrain. L'Union européenne, en tant que telle certainement pas, mais indirectement cela se pourrait bien oui, parce que si la France participait à une guerre pour défendre un de ses alliés - en Europe, en Afrique etc. - alors oui risquer sa vie dans cette guerre aurait du sens. Mais ce serait alors pour un pays étranger concret. Pas pour une superstructure à mes yeux sans aucune légitimité et un projet supranational que je rejette complètement. Et ce pays pourrait fort bien être européen, il pourrait tout aussi bien ne pas l'être. Le Bénin, le Cameroun, les Etats-Unis ? Eh, pourquoi pas, la France est bien leur alliée. L'Allemagne, la Grèce ? Oui, pour la même raison.
  8. Je ne vois pas de contradiction avec Churchill, qui était partisan des Etats-Unis d'Europe certes... mais sans la Grande-Bretagne Churchill était d'une école qui considérait la Grande-Bretagne, de même que la Russie, comme non européenne. On a rapporté une vitesse de rotation élevée dans sa tombe depuis la signature du traité de Maastricht, encore augmentée quand Lisbonne est entré en vigueur. Il y a fort à parier qu'il est en décélération maintenant que le Brexit a été voté, et quand le Royaume-Uni aura quitté l'UE, il connaîtra enfin le repos qui convient.
  9. Lesquels ?... Et qu'est-ce qu'une photo de J-16 a donc à y voir ?
  10. Je me méfie beaucoup de cette ligne de raisonnement. Ce n'est pas que ce soit faux. Mais présenter les choses de cette manière a un effet trompeur car le non-dit est rien de moins que la globalisation de tout ce qui en Europe n'est pas Russie. Sans l'exprimer ouvertement - impossible, ce serait immédiatement critiqué ! - le présupposé est qu'il faudrait mettre un signe "=" entre, disons, les histoires politiques française et allemande. Que la nature du pouvoir en Angleterre et dans l'empire d'Autriche, allons ce sont des versions différentes de la même chose. L'Italie avec ses cités-Etat indépendantes d'un côté, l'Espagne avec son Empire mondial de l'autre - voyons c'est kif kif. Les anciennes et stables monarchies scandinaves et les nationalités des Balkans fraîchement sorties d'une longue tutelle turque - on y a la même conception du pouvoir c'est l'évidence. Il suffit de l'écrire pour prendre conscience que c'est ridicule. Et ce sont pourtant des inepties de ce genre - mais non-dites attention - qui sont à la base des raisonnements comme quoi la Russie est si différente des autres nations européennes. A noter que ces raisonnements peuvent plaire à la fois à certains en Europe et en Amérique - OTAN oblige - et à certains en Russie. Certains Russes sont en train de se faire un film sur leur civilisation qui serait tellement différente de celle de l'Europe - avec polarité inversée bien sûr, ce n'est plus la Russie qui est supposée être barbare, c'est l'Europe qui serait décadente Rôooooh Je crois qu'il y a quelques exercices communs - limités - et puis la participation commune à l'Organisation de Coopération de Shanghai. Ce n'est pas rien, mais ce n'est pas si énorme non plus c'est vrai. En revanche la crème Chantilly que les deux capitales font mousser dessus est... abondante. Cet article par Bhadrakumar, ancien diplomate indien et commentateur souvent intéressant Entente Russie-Chine, rhétorique élevée, conversation fuyante (en anglais) analyse les limitations intrinsèques de cette coopération. L'incipit résume déjà l'essentiel : Oui, voir par exemple la commande de 24 Sukhoi-35 par Pékin à la fin 2015. Sachant que la Chine ne se privera pas de copier sans vergogne le Sukhoi-35 - ils l'ont déjà fait avec le Sukhoi-30, devenu J-11 quand il est fabriqué en Chine, et la Russie peut toujours se brosser pour avoir des royalties - les Russes voulaient vendre au moins 48 appareils, afin au moins de s'y retrouver un peu sur le nombre. Et les Chinois voulaient en acheter le moins possible, sachant de toute façon qu'une fois analysé ils en fabriqueront autant qu'ils le voudront. Ça a été 24, pour 2 milliards de dollars. Pour le meilleur chasseur russe qui soit vraiment opérationnel - le T-50, il passera de l'eau sous les ponts avant qu'il le soit. Une braderie pure et simple. Qui se tient du côté du manche, c'est assez clair.
  11. Tu n'es pas le seul. Je pense que tout ce que l'Europe compte de militants et sympathisants souverainistes, eurosceptiques et autres partisans de la démocratie sont très impatients de le voir continuer.
  12. Spéculation intéressante. De fait, tant que le Royaume-Uni n'est pas encore parti, que le processus n'est d'ailleurs même pas enclenché, il conserve tout son pouvoir de bloquer (pour les décisions à l'unanimité) ou d'influencer (décisions à la majorité qualifiée) les décisions du Conseil. Ce pouvoir pourrait théoriquement servir de monnaie d'échange pour Londres afin d'obtenir le soutien de tel ou tel pays au sujet de ses futures relations avec l'UE, notamment de ceux qui sont "en délicatesse" avec la superstructure européenne pour une raison ou pour une autre, et dont la liste s'est évidemment allongée et diversifiée ces dernières années. Voir la procédure de sanction pour déficit excessif - lien en anglais, désolé - qui fait clairement apparaître que le Conseil est nécessaire pour imposer une amende. Ouais... il y a du grain à moudre pour les diplomates britanniques... Et comment je fais, moi, s'ils s'entendent entre pêcheurs au Conseil ? Angela va encore m'en vouloir... Ce qu'on peut imaginer qu'ils visent - l'obtenir, c'est à voir - ce serait : - Accès au même titre qu'un Etat membre au marché commun des biens et - le plus important - des services. Notamment financiers. Vu l'importance de la City, vu d'ailleurs la profession de Monsieur Philip May, le mari de Theresa, c'est sans doute l'objectif impératif - Autant de contrôle sur l'immigration européenne que possible, essentiellement pour ne pas décevoir les Brexiteurs. C'est probablement l'objectif numéro deux. Là, le gouvernement May pourrait se satisfaire d'une victoire partielle, mais elle devrait faire une différence suffisamment claire avec la situation actuelle pour qu'ils ne puissent être accusés de "trahison" par une moitié du parti conservateur sans compter une partie de la population britannique - Sur la contribution financière, ils devraient essayer de gratter autant que possible, mais ils savent certainement qu'ils ne pourront pas nécessairement obtenir beaucoup - Immigration plus facile pour les Brits en UE que pour les UEeurs en GB, ça n'aurait aucun sens, et je ne vois pas pourquoi ils essaieraient même de pousser de ce côté - De même pour une dispense d'application des normes de qualité, environnementales, etc. pour leurs produits ça n'aurait aucun sens, ils ne vont pas risquer de se ridiculiser et de mettre en péril leurs véritables objectifs
  13. Theresa May, qui deviendra Premier ministre britannique demain 13 juillet, a donné des gages assez clairs sur le respect du vote Brexit. Elle se présente comme une négociatrice dure en vue des pourparlers pour l'exécution du Brexit. Son objectif sera d'obtenir le beurre et l'argent du beurre les meilleures conditions pour le Royaume-Uni, en pratique l'accès sans réserve au Marché unique, tout en établissant la souveraineté de Londres en matière d'immigration. Objectif qui peut paraître ambitieux, puisqu'il reviendrait à obtenir des conditions beaucoup plus favorables que celles dont bénéficient des pays comme la Norvège ou la Suisse. Elle semble décidée à conserver la mainmise sur le calendrier Il est vrai que si le prochain président français était... une présidente, les négociations de sortie britanniques pourraient en être facilitées ! Mais enfin ça reste peu probable. Je peux imaginer que May essaie surtout de profiter au maximum du choix dans la date laissé à Londres. Il s'agit après tout de son levier d'action principal. D'aucuns iraient jusqu'à dire le seul, puisqu'une fois l'Article 50 invoqué, le mécanisme de sortie automatique au bout de deux ans ne jouerait pas à l'avantage des Britanniques dans la négociation. Quant à l'attitude des institutions européennes, et du gouvernement allemand des différents gouvernements, l'allemand n'étant pas le moindre... Rien n'est vraiment clair pour l'instant.
  14. Oui. D'une manière générale, la démocratie ça marche bon an mal an, quand il s'agit d'une nation. Que la nation en question ait 300 mille habitants (Islande) ou 300 millions (Etats-Unis) Quand il ne s'agit pas d'une nation... eh bien, ça donne le "parlement" de l'Union européenne Je rappelle par ailleurs que le dénommé Joachim Murat est prié de se rendre dans les meilleurs délais à Strasbourg, bâtiment du parlement européen. Il est grand temps qu'il donne sa célèbre réplique « Foutez-moi tout ce monde dehors ! »
  15. Tout à fait. Le parallèle avec le rôle historique de la royauté en France est d'ailleurs évident. Oui. La Commission européenne autorise le glyphosate à repartir pour dix-huit mois Ceci faute d'avoir trouvé une majorité qualifiée au Conseil européen pour l'interdire. Du coup, les Etats qui sont conscients du problème - la France par exemple - doivent en subir les conséquences. S'agissant de produits pour lesquels « des risques inacceptables, notamment sur la santé humaine, ne [peuvent] être exclus » Je referme le HS ici en ce qui me concerne.
  16. On le saura d'ici demain, puisque le sommet de l'OTAN de juillet 2016 a lieu les 8 et 9. C'est à cette occasion que l'on s'attend à ce que soient annoncés des déploiements "tournants" d'unités blindées de l'OTAN en Pologne et dans les pays Baltes, en contravention de fait avec les accords OTAN - Russie, une partie de ces unités étant potentiellement stationnées... à une étape du tour de France de Saint-Pétersbourg. Suivant les décisions, on saura si les chefs d'Etat de l'OTAN ont décidé une grosse provocation - déploiement de plusieurs brigades, une petite provocation - déploiement de plusieurs bataillons, ou pas de provocation si le dispositif actuel de réassurance par patrouilles aériennes est inchangé. La dernière tendance était plutôt à la petite provocation. A voir.
  17. Je vais la refaire en couleurs Voilà, avec des couleurs, ça rend mieux. Je ne sais pas davantage le dire. Je soupçonne que personne ne sait en fait. Comme le dit l'article en conclusion, dans "un processus de non reconnaissance des pertes accumulées dans un système où elles sont sans cesse reconduites; le problème, c'est qu'il faudra bien, à un moment ou à un autre, faire les comptes". En d'autres termes, comme on ne peut indéfiniment reporter à plus tard de reconnaître qu'en réalité on est en faillite, il y aura un moment où la prise de conscience s'en répandra, et alors il n'y aura plus grand chose à faire pour l'éviter. Sauf la BCE qui directement imprime de l'argent pour le donner aux banques faillies, sans plus même un intermédiaire étatique, qui sait ? Cette prise de conscience sera probablement provoquée par un événement pas si important que ça, voire fortuit, du genre "goutte qui fait déborder le vase". Le Brexit a certainement une taille suffisante, c'est une goutte assez grosse. Est-ce que ce sera celle-là ? Si je dis "l'avenir le dira", personne ne me félicitera pour la clarté que j'apporte à la question. Mais c'est pourtant la seule réponse honnête que quiconque puisse faire. La prise de conscience dont on parle sera un événement avant tout psychologique, psychologie des marchés c'est-à-dire des foules, des groupes de gens qui partagent certaines représentations en commun. Psychologie des foules qui est... éminemment imprévisible. C'est dans des moments de ce genre que la supériorité des Normands comme moi apparaît au grand jour
  18. GROS +1 ! Il faut quand même prendre en compte le fait que la voiture, en tendance, va disparaître. Pas demain matin certes, mais entre : - pic pétrolier - développement des émergents donc plus de concurrents qui en voudraient bien une - sans compter pressions environnementalistes - sans oublier enfin que la voiture électrique c'est très bien sur le papier, et dans la réalité ça le sera quand on aura des batteries avec densité de puissance plusieurs fois supérieure et sans élément rare - pas de solution à ce stade, même en laboratoire ... il est suffisamment clair que le transport automobile deviendra plus cher et plus rare. L'une des adaptations évidentes est de donner une place plus importante aux transports en commun, trains électriques prioritairement, voire bus - plus efficaces en termes de carburant dépensé par voyageur si ils sont bien remplis. Et ça nécessite des aires urbaines concentrées.
  19. D'accord sur ce post, juste une remarque sur ce point en particulier : ce fait indubitable est la conséquence d'une cause. Oui, de plusieurs en fait si on veut regarder dans les détails, mais l'une se détache très nettement. Voir : libre-échange, liberté des capitaux. Et oui, pour ne pas trop s'éloigner du sujet de ce fil, cela signifie que s'il faut comparer les mouvements politiques interprétables au moins en partie comme des réactions de classes populaires et moyennes à un déclassement ou à un risque de déclassement économique lié notamment à une désindustrialisation, les suppôts du Diable américain - celui qui a une moumoute - comme de la Diablesse française - on ne la présente pas - sont plus "dans le sujet" que les hérétiques britanniques qui ont voté pour le Brexit. Puisque les sorciers et damnés qui ont conduits lesdits hérétiques - ceux qui ont redécouvert ces derniers jours les vertus du "pour vivre heureux, vivons cachés" - ne veulent eux absolument pas limiter le libre-échange ni la liberté des capitaux.
  20. Moi je me suis retenu au moins ! Prends exemple Shorr Kan, prends exemple... Qu'est-ce que c'est que le niveau en anglais ? Oh qu'elle est bonne la question ! Voyons, le site de l'EF EPI est super bien léché, on peut avoir les graphismes dans tous les sens, faire des comparaisons, hmmm... est-ce que la règle "mieux c'est présenté, plus les données sont foireuses" s'applique ? C'est qu'il faut chercher, sur leur site, pour trouver leur méthodologie, à ces c...-là ! Un peu "étrange", peut-être, vu que tout institut compétent référence systématiquement ses sources et ses méthodes. Mais bon, on finit par trouver, et par... Non ? ... ils n'ont pas osé ? ... Eh si ! Leur "méthode" est basée sur les tests en ligne, par quiconque s'est connecté sur leur site ! En première année d'école de statistique, ça vaut le bonnet d'âne et au coin la première fois, le renvoi avec la trace de la semelle sur le fond du pantalon la seconde. "Méthode" totalement a-scientifique, sans aucun contrôle de l'échantillon, et avec un biais énorme. Valeur = à peu près nulle.
  21. Pas sûr que ce soit l'objectif... Celui qui ressemble à Monsieur T, sauf que ses cheveux sont naturels ?
  22. Si j'ai bien compris, le vote d'aujourd'hui ne permettra que de dégager le candidat arrivé dernier, et en laissera donc 4 en lice. Deux autres tours jeudi et mardi prochain, sur le même principe, permettront d'arriver à une paire de finalistes. Et finalement, après le vote des militants, il n'en restera qu'un(e) ! There can be only one Sinon, Michael Gove semble avoir oublié que la trahison en politique est un art Etant donné qu' il s'y est pris comme le boucher moyen - et encore, je ne suis pas gentil avec les bouchers, honorable profession s'il en est - il est probable que cela lui retombe dessus en effet.
  23. Un traité n'est pas nécessairement bon, et COP21 par exemple est insuffisant voire trompeur. Je répondais seulement à l'idée que rien ne serait possible à 28 pays sans supranationalité. Pour cela, il faudrait sortir du traité de Lisbonne, et on se heurte à l'objection d'Altmeier. Négocier et faire ratifier par 28 pays une nouvelle constitution un nouveau traité fondamental... on n'est pas obligé d'y croire. Cela ressortirait du "plus d'intégration" et "plus de supranationalité". La deuxième option dans la liste que je proposais.
  24. Qui aime se moquer des leaders du Brexit pourra s'amuser de la dernière de Boris Johnson. Il a publié dans le Telegraph un texte Les candidats conservateurs ont besoin d'un plan pour le Brexit - voici le mien en 5 points (en anglais) Je n'y ai pas accès - j'ai épuisé mon crédit d'articles gratuits - et je ne peux commenter le fond du texte, mais le simple fait qu'il croie utile de proposer un plan pour un job de Premier ministre qu'il a choisi de ne pas tenter d'obtenir... !
  25. C'est ce qui se passe pour l'essentiel de la coopération internationale. Qu'il s'agisse du pays voisin, ou d'un pays aux antipodes. Cela dit, je ne crois pas que cela décrive bien ceux qui voudraient "une autre" Union européenne. Que les coopérations entre pays européens soient établies et fonctionnent comme tous autres types de coopérations internationales, c'est une position souverainiste. "Une autre" UE, ce sont plutôt des gens qui veulent bien du supranational, mais alors pas pour cette politique-là. Il faudrait qu'elle soit plus sociale, ou moins anti-libérale. Former une armée commune, ou alors sortir tous du nucléaire. Fermer les frontières aux migrants illégaux, ou alors répartir équitablement les migrants. Les idées sur le sujet ne manquent pas... et d'un pays à l'autre, elles ont la caractéristique d'être sérieusement divergentes, parfois même frontalement. C'est d'ailleurs ce qui rend ce genre d'idée assez difficile à appliquer en pratique. Sans compter ce que rappelait l'adjoint d'Angela Merkel Peter Altmeier dans un entretien au Spiegel (version anglaise) Mon opinion personnelle est qu'il s'agit au fond de personnes qui veulent que l'Union européenne suive des politiques qui correspondent davantage à ce qui est bon / ce qu'on pense généralement dans leur pays. Mais qui ne sont pas prêtes à abandonner le supranational pour autant. Ou qui recherchent un "juste milieu" que je trouve assez difficile à imaginer entre le supranational et le national. A mes yeux, une équation impossible. L'Union européenne est ce qu'elle est. Elle peut changer par transferts supplémentaires vers le supranational - le mécanisme du cliquet cher à Jean Monnet - avec des traités supplémentaires au Traité de Lisbonne de 2007, tel le Pacte budgétaire de 2012. Elle ne peut pas revenir sur des transferts vers le supranational. Trois choix seulement : - On l'accepte en l'état si on en est satisfait, - On l'accepte en attendant plus intégré, si on souhaiterait davantage de supranationalité, - Ou on la refuse Ce dernier choix est la seule option pour qui souhaite revenir sur certains transferts supranationaux - si on veut revenir sur un seul d'entre eux, il faut tous les refuser en bloc. Pas mal de traités internationaux impliquent plus que 28 partenaires. La COP21 par exemple. Sinon, la réussite de la coopération européenne peut être la plus emblématique, le constructeur d'avions Airbus, est le résultat de l'intergouvernemental pur. La CEE - ancêtre de l'UE à l'époque - n'a eu strictement rien à voir avec la création d'Airbus. Ça, ce serait à la fois raisonnable et honnête. Je ne suis pas sûr que ce soit la solution choisie par les dirigeants européens.
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