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Gné ? Tu l'as entendu... où ?
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Lors donc, voici ma tentative : 1. Entrée dans l'âge des limites 2. Mondialisation non négociée, ni médiée, pas même contrôlée C'était bien sûr "le résumé du résumé". En développant un peu plus, je dirais : 1.a) Entrée dans l'âge des limites sur les ressources, je pense aux énergies fossiles ainsi qu'aux ressources minérales 1.b) Entrée dans l'âge des retours de flamme écologiques, les limites de la planète étant dépassées, d'où à terme une mise à risque des terres et capacité agricole 2.a) Mondialisation non contrôlée du point de vue du système financier, d'où création de nombreux risques de rétroaction et de crises à répétition 2.b) Mondialisation non négociée en interne de chaque communauté, d'où conséquences non voulues ni même acceptées, et rétroactions de diverses natures de l'"identitaire" à l'économique Et s'il fallait au contraire résumer encore davantage les deux points 1 et 2 en une et une seule idée-force, cela donnerait : La civilisation humaine contemporaine est non-durable Quand on mange trop sucré, ou autre situation embarrassante et dangereuse, le refuge dans Brassens est toujours une bonne idée
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Je plussoie, naturellement - ça ne devrait pas t'étonner. Je suis intéressé par cette expression. Sur le principe, il paraît clair que les problèmes les plus fondamentaux sont nécessairement peu nombreux. C'est vrai pratiquement par définition : s'ils étaient nombreux et en fouillis, c'est que l'on n'aurait pas fait l'effort de discernement permettant de distinguer les racines menant vers des sources plus profondes. Il doit donc être possible de les énumérer de manière exhaustive, en une liste qui ne comportera pas plus de trois ou quatre entrées, chacune se résumant - encore une fois, à condition d'aller au plus profond, bien entendu - à une seule phrase, peut-être même à un seul groupe de mots. Quelle serait ta version de cette liste ? (je vais m'y essayer aussi, bien sûr... attends que j'me prépare...)
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Coup d'état en Turquie ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Daj dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça fait quand même penser à la destruction du haut commandement soviétique par Staline dans les années 1930. Pas en termes humains bien sûr, limoger quelqu'un et l'envoyer au Goulag ce n'est pas du tout la même chose. Mais en termes de risques pour le pays, s'il devait affronter une menace extérieure grave d'ici quelques années. Il faut souhaiter que rien de tel ne se matérialise contre la Turquie... Et des statistiques économiques, il y en a des chiffres par bouquins entiers. C'est pourquoi je me concentre pour ma part sur ceux que j'ai cités, qui montrent le grave déséquilibre extérieur de l'économie turque, actuellement financée par tombereaux d'emprunts à l'étranger. Ça oui, ce qui n'empêche que les très graves risques posés par cette croissance malsaine se matérialiseront plus sûrement à court qu'à moyen terme. La corrélation avec les résultats de l'AKP, il sera alors possible de vérifier si elle fonctionne dans les deux sens. -
Je n'ai pas le temps de lire l'ensemble des 20 pages pondues par Atran. Peut-être le ferai-je plus tard, mais en me reportant à la conclusion je tombe sur ceci, dont je fais l'hypothèse qu'il est suffisamment représentatif des recommandations de l'auteur, même si je me doute bien qu'il ne contient pas toute la richesse de ses réflexions. Je ferai plusieurs remarques : - D'abord, l'idée que les jeunes des pays occidentaux, par exemple la France, ne reconnaissent rien de sacré, rien pour quoi ils soient prêts à se battre, je la mets fortement en doute. Sans aller jusqu'à écrire que l'argument d'Atran ressemble à celui de ces vieillards qui à chaque génération répètent "les jeunes d'aujourd'hui n'ont plus de valeurs" et auquel on donne parfois le nom de "vieux c.." - ah mince, je l'ai quand même écrit ! - je rappelle quand même que cet argument continue à être répété depuis Mathusalem, et continue à être faux. On l'a dit par exemple des jeunes Anglais des années 1930... ceux qui quelques années plus tard ont combattu contre Hitler - Ensuite, l'auteur a l'air de penser que les valeurs sacrées, celles pour lesquelles on est prêt à se battre, à tuer et à mourir, sont décidées ou du moins fortement influencées par z'intellectuels, comme aurait dit Coluche. Je me permets là encore de douter. Les valeurs d'un peuple, elles lui sont inspirées par ses saints, ses prophètes, ses poètes et ses héros. Pas par ses intellectuels. Ni Jeanne d'Arc ni Victor Hugo n'étaient des intellectuels. Ce n'est pas qu'ils n'aient aucun rôle ! Au contraire, le penseur quand il est digne de ce nom peut éclairer, modérer ou alerter. Et on a même vu des intellectuels qui se sont transformés en prophètes... mais n'entre pas dans cette catégorie qui veut. - Enfin, Atran semble se lamenter de ce que les intellectuels soient remplacés par "des prêcheurs manichéens et des bloggeurs, animateurs radio et autres apôtres télévisuels". Si c'est pour critiquer des gens qui disent n'importe quoi, d'accord. Mais n'est-il pas tout simplement en train de se lamenter de la perte d'un monopole remplacé par un marché libre ? Car enfin la multiplication des canaux de communication, et Internet en premier lieu, charrient le pire... et aussi le meilleur ! Si les penseurs au meilleur sens du terme veulent continuer à éclairer, à avertir et à faire réfléchir, rien ne les en empêche. Il suffit qu'ils se distinguent du lot.
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Coup d'état en Turquie ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Daj dans Politique etrangère / Relations internationales
Elle sort l'artillerie lourde... et tire à côté. C'est exprès ? Quoi que l'on pense de la peine de mort - j'y suis personnellement opposé - ce n'est pas le plus déterminant de ce qui se passe en Turquie actuellement, et ce n'est certainement pas le bon critère pour distinguer un pays démocratique d'un autre. Faut-il rappeler à Seibert, Merkel et consorts que la puissance qui protège militairement leur pays pratique la peine de mort, et n'en est pas moins pour autant un Etat démocratique ? En revanche, un pays qui emprisonne ses journalistes et pratique l'épuration des dissidents ou des simples suspects n'est évidemment pas un Etat de droit, encore moins une démocratie. -
- Je ne comprends pas que l'on parle autant de déchéance de nationalité - soit pour réclamer qu'on l'applique, soit pour la flétrir. Un Français qui s'enrôle, ou pire encore qui enrôle d'autres personnes, pour la cause de l'ennemi de la France qu'est l'Etat islamique est un traître, ni plus ni moins. En le "dé-nationalisant", en lui retirant la qualité de Français, on lui rendrait service en réalité car on diminuerait l'ampleur de son crime ! - D'autre part, je refuse absolument de sortir du cadre de l'Etat de droit. Mais cela ne réduit en aucun cas à la faiblesse, loin de là ! Comme dit Cadia, si la loi dit que le traître est puni de mort, et si les garanties juridiques sont apportées - procès régulier, défense... - alors le Français convaincu de traîtrise à son pays peut être fusillé et l'Etat n'en sera pas moins exemplaire de respect du Droit. Dans le cas présent, c'est un fait que l'abandon de la peine de mort est rentré dans les mœurs, et je ne vois aucune nécessité de revenir dessus. Mais rien n'empêche de remplacer la mort par une autre peine suprême, qui s'applique aux crimes les plus graves seulement, trahison du pays naturellement incluse. Par exemple réclusion perpétuelle à perpétuité en quartier d'isolement sans aucun contact avec les autres détenus et avec peine de sûreté de trente ans, permettant de "sortir du circuit" ceux qui se sont rendus coupables du pire, jusqu'au moment du moins où ils seront trop vieux pour être tentés par la récidive, et où une libération pour motif humanitaire pourra être envisagée. Voir Philippe Pétain élargi un mois avant sa mort, pour l'idée générale. Naturellement, tout Français qui s'est rendu sur le territoire de l'Etat islamique, que ce soit en Syrie, en Irak, en Libye ou ailleurs, est de ce fait même un traître, et la loi devrait le désigner comme tel. Ce qui n'est pas le cas actuellement. - Enfin, pour les cas "moins graves", on pourrait imaginer un statut de "prisonnier de guerre". C'est-à-dire les situations moins nettes, lorsque les faits tels qu'il est possible de les prouver devant un tribunal régulier ne sont pas allés jusqu'à l'enrôlement pour la cause djihadiste mais se limitent à la promotion d'une idéologie politico-religieuse de combat préalablement interdite - car oui il est tout à fait possible voire recommandé d'interdire la promotion du salafisme en tant qu'idéologie politico-religieuse, de même que la promotion du nazisme est interdite et pour les mêmes raisons. En pratique, emprisonnement à l'isolement, non à perpétuité mais pour la durée de la guerre. A l'issue de laquelle, si le prisonnier complète un parcours de dé-radicalisation - un parcours sérieux, pas un QCM où il suffit de cocher les bonnes cases ! - il sera libéré et réintégré à la société. Il est vrai que la fin de la guerre contre le salafisme djihadiste, ce n'est probablement pas pour demain. D'un autre côté, c'est très probablement avant le terme naturel de la vie de bon nombre des plus jeunes adeptes du salafisme, donc la peine serait effectivement moins lourde que celle réservée aux traîtres. Quelque méthode que l'on choisisse pour vaincre cette peste - j'ai donné ma version, je suis sûr qu'on pourrait en proposer d'autres - je crois que les principes suivants sont impératifs : - L'Etat de droit doit toujours être respecté. On adapte les lois si c'est utile, on le fait au Parlement, on peut même les adapter grandement si c'est nécessaire, en tout cas on ne le fait pas en oubliant la justice ni la légalité. C'est l'Etat de droit qui nous distingue des tyrannies, despotismes et autres troupeaux, des millions de Français sont morts pour défendre la liberté du pays dans laquelle ils incluaient aussi l'Etat de droit, il n'est pas question de l'abandonner à la première brise un peu forte. - La réaction doit être dure, réfléchie, de longue haleine. La France est agressée par une idéologie qui vise à "retourner" une partie importante de sa jeunesse contre elle et à provoquer une guerre civile et qui a déjà commencé à réussir, une réaction trop molle ou mal pensée ou décousue risquerait de les laisser réussir complètement. Aujourd'hui des centaines de morts, demain des dizaines de milliers qui sait. Plusieurs pays ont connu une telle aggravation, qui dit que ce serait impossible chez nous ? - C'est l'idéologie salafiste djihadiste qu'il faut frapper en priorité. Des mesures uniquement défensives ne suffiraient pas à elles seules, parce que c'est pratiquement impossible - "Sentinelle" ne peut protéger que quelques lieux emblématiques, pas les centaines de milliers de lieux de concentration de population sur le territoire - et parce qu'on ne sait pas contre quoi exactement protéger car les terroristes inventent en permanence de nouveaux modes d'attaque. Quant à bombarder l'E.I. et à compter l'accumulation des sorties aériennes effectuées et des armes tirées comme Harpagon comptait son or, c'est peut-être satisfaisant du point de vue du moral des troupes - ce qui est soit dit en passant une raison suffisante pour continuer - mais ce n'est pas ça qui protégera nos jeunes contre le retournement et nos villes contre les attentats. - L'adresse et la précision sont indispensables pour cibler cette idéologie. Le scalpel du chirurgien, pas le refus d'agir, ni la scie du boucher. Refuser de cibler le salafisme, ce serait refuser de tenter de libérer la communauté musulmane de France d'une interprétation de sa religion qui ressemble fort à une tumeur cancéreuse. Cibler trop large, et frapper des Français musulmans qui ne sont pas des ennemis, ce serait se livrer à l'injustice contre des compatriotes, tout en donnant des arguments à la propagande de nos ennemis
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Je ne sais pas ce que pense Trump, et à quelles contraintes il doit s'adapter. Peut-être a-t-il choisi de passer sous les fourches caudines des grands donateurs privés, et alors peut-être ne pouvait-il faire autrement que de les rassurer en choisissant un homme du système comme colistier. Mais le risque qu'il prend me semble considérable. Que le vice-président soit un homme à eux, cela signifie que les pontes du Parti Républicain auront toujours l'option de faire destituer un président Trump, ou de le laisser destituer, par une procédure d'impeachment sous un prétexte quelconque. Et sachant cela, Trump ne sera-t-il pas pieds et poings liés face aux grands intérêts, comme un vulgaire Bush ou Obama, comme une vulgaire Clinton ? S'agit-il du point d'inflexion d'un processus de normalisation de Trump, débouchant au final sur un candidat-système avec juste quelques particularités en plus, au hasard ce qui dans le populisme peut s'attaquer à des boucs émissaires plus faibles, plutôt que le meilleur du populisme soit la chance d'un rééquilibrage du pouvoir d'élites ploutocratiques ?
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Coup d'état en Turquie ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Daj dans Politique etrangère / Relations internationales
Là, d'accord. -
Coup d'état en Turquie ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Daj dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur la position d'autocrate appuyé sur le patriotisme et l'orthodoxie l'islam, ainsi que sur une situation économique qui s'améliore pour la majorité de la population, oui. Il y a quand même des différences importantes, dont : - la balance des paiements russe est structurellement très excédentaire, alors que la turque est structurellement très déficitaire - la Russie ne connaît pas de révolte à la fois politique et armée d'une partie de sa population considérable et en augmentation constante pour cause de forte démographie, alors que la Turquie a les Kurdes En un mot, malgré des problèmes bien réels (pétrole bon marché, sanctions économiques du bloc occidental), la Russie est dans une position beaucoup plus solide que la Turquie, dont la fragilité ne se résume pas au récent épisode de guerre civile et dont l'autocrate est amené à utiliser des moyens de répression beaucoup plus lourds que son homologue russe - les journalistes réprimés et autres assassinats suspects se comptent en unités ou en dizaines d'un côté, en centaines ou en milliers de l'autre. Oui, je suis d'accord. Si on considère seulement les intérêts français, il est dommage que Erdogan - ennemi de la France car soutien direct de l'E.I. qui massacre nos compatriotes - n'ait pas été éliminé, qui plus est par ses compatriotes. Mais si on regarde la situation du point de vue de la Turquie - qui est tout de même la première concernée ! - le pire du pire aurait été une guerre civile, et à voir la mobilisation d'une partie de la population pour Erdogan, s'il avait été tué, le risque de guerre civile aurait été très grand en effet. -
Coup d'état en Turquie ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Daj dans Politique etrangère / Relations internationales
Croissance tirée par la consommation et l'endettement privé, qui augmente jusqu'à tutoyer les étoiles : d'où un déficit de la balance des paiements abyssal depuis des années et que même la dévaluation ne diminue qu'à la marge En 2014 par exemple, le déficit du commerce extérieur s'est monté à 63,8 milliards de dollars, ceci alors que le PIB est estimé à 751 milliards. Or la Turquie ne s'appelle pas les Etats-Unis d'Amérique et ne dispose pas de l'imprimerie à billets verts. Keynes disait "à long terme, nous serons tous morts". Mais ce genre de politique, c'est à court terme qu'il débouche sur un désastre. -
Coup d'état en Turquie ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Daj dans Politique etrangère / Relations internationales
A voir. Mais ils pourraient être jaunes. Ce genre de déclaration ne consiste certes qu'à constater l'évidence : Mais le faire en public pourrait donner une indication - un espoir ? - que ces événements puissent du moins être utilisés comme prétexte, ou pour être juste comme raison évidente, de bloquer le stupide accord conclu par la Merkel avec Erdogan, qu'elle essaie depuis d'imposer aux autres pays européens. -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais les Turcs ne l'ont pas élu pour qu'il aide l'Etat islamique. La meilleure preuve, c'est que les journalistes qui ont enquêté sur cette aide ont été arrêtés et forcés au silence. -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
La Turquie est un pays allié de la France. C'est un pays qui par bien des côtés mérite notre sympathie. Erdogan est un ennemi de la France, au sens le plus direct qui soit : il soutient l'Etat islamique qui tue et mutile nos concitoyens par centaines, et jusqu'à nos enfants. Je regrette que les auteurs du coup d'Etat n'aient pas réussi à l'éliminer. Je renvoie en cela au dernier verset du refrain de la Marseillaise. -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Un régime plus fort. Plus personnalisé. Plus centralisé. Plus vulnérable aussi. Erdogan n'aurait-il pas un homme de confiance avec un fils dans la rébellion ? -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Keep calm and vote for... Eh bien pour qui tu veux. Mais vote -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Georg Elser, 9 novembre 1939. Certains ont trop de chance. -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
La Modération a appelé à soutenir le fil légal démocratiquement élu. -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Un coup de force c'est normalement en 2 temps : premièrement bien couper, deuxièmement recoudre. Pas clair si les putschistes sont vraiment en train de bien couper, ou non. -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est bien Obama qui soutenait Morsi en Egypte, non ? La position de Washington est une raison d'espérer pour les putschistes -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Attendons confirmation tout de même. Mais si c'est vrai, c'est une sacrée réponse du berger à la bergère ! -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne sais pas si ce coup était une bonne idée, mais maintenant que les dés ont été jetés, il serait vraiment préférable qu'il réussisse... -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas le sort d'Erdogan qui m'inquiète... c'est celui des Turcs en général -
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
C'était quand, le dernier coup d'Etat dans un pays du G20 ? La Turquie n'est pas exactement un pays négligeable... Russie 1993, si on considère les chars reprenant le contrôle du parlement comme un coup de Eltsine ? Ou est-ce que j'oublie quelque chose ? -
Au fur et à mesure que les attentats continuent - alors même que d'autres n'ont jamais lieu car empêchés par les forces de l'ordre - la conscience de la guerre permanente que mène contre nous Daech, c'est-à-dire l'idéologie salafiste djihadistes, se répand et s'ancre dans l'esprit public. L'effet psychologique s'approfondit, et il ne peut manquer d'avoir des conséquences. La question, ce sont les réactions que cette guerre permanente suscite et suscitera. A court - moyen terme, je m'attends à ce que la population devienne prête à envisager des mesures beaucoup plus fortes, voire lourdes, s'il est possible de lui présenter un argumentaire un peu convaincant comme quoi ces mesures auraient une efficacité. A dix mois d'élections présidentielle et législative, le débat ne restera pas théorique et ne se limitera pas non plus à des conseils ou des critiques au gouvernement. Il y aura des projets concrets, qui pèseront lourd dans l'élection, voire pourraient être déterminants, à commencer d'ailleurs par la primaire de LR. Surtout si, comme il est hélas permis de le penser, l'attentat du 14 juillet n'est pas le dernier "gros" d'ici les élections. Il est vraiment souhaitable qu'à la nécessité de passer un ou plusieurs braquets dans la guerre contre les salafistes djihadistes, gouvernement et autres forces politiques répondent par des politiques réfléchies, déterminées, de longue haleine et sans tabou. Plutôt que par des demi-mesures genre emplâtre sur une jambe de bois, ou dans l'autre sens des mesures brutales, irréfléchies ou décousues. L'un comme l'autre ne serait qu'une expression de faiblesse, et ouvrirait la voie à encore plus d'attentats, peut-être d'autres terrorismes dérivés du type ultra-droite, peut-être seulement le terrorisme djihadiste actuel mais encore renforcé. Nous avons une guerre difficile et longue devant nous...