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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Jeux olympiques et politique sportive française.
Alexis a répondu à un(e) sujet de FoxZz° dans Politique etrangère / Relations internationales
La France se place actuellement au 27ème rang avec 1 médaille en argent. A égalité avec Mongolie et Corée du Nord. Derrière le Kosovo cependant. Oups... -
On peut avoir tous les doutes qu'on veut sur la capacité de Trump à vraiment répondre aux attentes qui l'auraient porté au pouvoir. Ce que je voulais souligner, c'est que sa position n'est pas isolationniste. Sinon, sur le financement de Trump par Poutine... bon faudrait quand même reconnaître de la propagande démocrate quand ça en est. Trump n'est pas davantage un candidat acheté par Poutine que Obama n'est le président des islamistes, ce qui est à peu près l'équivalent en terme de propagande républicaine. L'origine de cette propagande, c'est bien sûr la révélation Wikileaks du fonctionnement interne du parti démocrate, qui a rendu urgent de créer une diversion - l'accusation d'être téléguidé par la Russie justement. Sinon, les détails croustillants du DNC exposés au grand jour... 10 ans de CIA, 2 ans de Goldman Sachs, pas de doute, un type bien ! Du point de vue à la fois des néocons et des oligarques achetant les politiques qu'il leur faut, je veux dire...
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Vous êtes magiquement transformé en Américain... vous votez pour qui ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Reste avec nous encore un long moment quand même, hein ? Perso je voterais Trump. Aucun des deux candidats n'est vraiment satisfaisant, et l'abstention - ou le vote "de conviction" pour un petit candidat par exemple le Seigneur Cthulhu - pourrait être tentante... sauf que je ne l'applique personnellement jamais dans la vie réelle, c'est-à-dire en tant que Français. Il m'est arrivé plusieurs fois de considérer que les deux options lors d'un second tour de la présidentielle française étaient lamentables, et j'ai quand même voté pour l'une des deux, parce qu'il y en a forcément une qui doit avoir l'air un peu "moins pire" que l'autre, et parce que de toute façon même si je me retirais dans la tour d'ivoire des abstentionnistes... l'un des deux serait élu. Les points positifs de Trump à mon avis : - Volonté de réagir contre l'excès du libre-échange et les ravages des délocalisations - Refus de la logique guerrière néocon et volonté d'apaisement sur les différents points de friction géopolitique avec les autres puissances - Ukraine, Mer de Chine, Syrie - Remise en cause du financement des campagnes électorales et de la vénalité totale de la plupart des politiciens américains - Volonté de réagir contre l'excès de l'immigration clandestine, dont il faut rappeler qu'elle est 4 fois plus importante aux Etats-Unis que chez nous - 11 millions chez eux pour 320 millions d'habitants, moins de 500 000 chez nous pour 66 millions d'habitants. Le sujet n'a pas de quoi vraiment inquiéter si l'on est français, davantage si l'on est américain A part ça, Trump est aussi trop souvent désagréable et méprisant, il a un ego surdimensionné, le boniment d'un vendeur d'aspirateur et la relation à la sincérité qui va avec. Ce n'est pas un gentleman, et c'est dommage car pour diriger un grand pays il vaudrait mieux savoir se tenir. M...., l'écrasante majorité si ce n'est la totalité des participants au forum le dépasse de la tête et des épaules sur ce point, et aucun d'entre nous n'est candidat ! Mais la concurrence, c'est Clinton dont les défauts personnels d'"attitude" sont au moins aussi graves que ceux de Trump, ce à quoi elle rajoute encore la malhonnêteté en ce qui concerne l'argent - elle s'est enrichie par la politique, ce qui quoi qu'on en dise n'est pas le cas de Trump même si je ne lui achèterais aucun steak... - et encore et beaucoup plus grave elle a un historique d'agression militaire auquel Bush n'aurait rien à envier, voire pourrait bien plus imprudente que lui puisque certains de ses conseillers ont carrément envisagé des affrontements armés contre la Russie (en Syrie) En toute honnêteté, j'ai bien du mal à trouver le moindre point positif véritable à Clinton. Etre une femme, la symbolique et tout et tout ? Ce n'est pas sérieux. Et son "expérience", c'est l'expérience d'une va-t-en-guerre et d'une politicienne qui s'est enrichie par son métier, donc par les moyens qu'on peut imaginer. Ce n'est pas le genre d'expérience qui constitue un point positif, l'inexpérience vaut mieux que cette expérience-là. Si j'avais été un Américain, j'aurais été un Bernie-fan. Points positifs plus nombreux que ceux de Trump, pas de problème de personnalité, une expérience politique véritable pas celle d'un corrompu ou d'un va-t-en-guerre. Trump, c'est du deuxième choix. Mais ce deuxième choix est quand même très au-dessus de Clinton. -
Mais la position de campagne de Trump n'est pas de l'isolationnisme ! Ses messages en politique étrangère c'est : - Nos alliés nous mangent la laine sur le dos, nous continuons à les protéger gratis pro Deo alors que nous n'en avons plus les moyens "this is not forty years ago, okay?". S'ils veulent que nous continuions à les protéger, il faudra qu'ils mettent la main au portefeuille. Et s'ils ne le font pas, je suis prêt à supprimer la protection "you always have to be ready to walk out", même si je pense qu'ils choisiront de payer - Nous avons mené des guerres stupides qui ne nous ont rien rapporté, que des morts et des dépenses. Voyez la guerre d'Irak. Je ne mènerai pas de guerre de ce genre. Je ne chercherai pas querelle à des pays sans raison. Je m'entendrai bien avec Poutine, qui me respecte déjà. Et Kim Jong Un je le rencontrerai et je ferai un deal avec lui - Nous dépensons trop d'argent pour la défense et le résultat n'est pas à la hauteur. Voyez le F-35 etc. Notre armée doit être plus puissante et coûter moins cher On peut penser ce qu'on veut des chances de Trump de réussir tout cela s'il arrive à la Maison Blanche. Le troisième point en particulier pourrait être difficile - réformer le Pentagone, vraiment ! - et le premier pourrait aboutir à des ruptures dans certains cas, même si Trump affiche sa confiance. Le deuxième c'est plus simple - s'abstenir de faire des c...eries, pas besoin de l'approbation du Congrès pour ça. Dans tous les cas, l'isolationnisme c'est bien autre chose ...
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Coup d'état en Turquie ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Daj dans Politique etrangère / Relations internationales
Tiens ? Je ne savais pas qu'il y avait des Turcs de type africain. Est-ce que c'est anecdotique, ou bien y a t il eu une immigration africaine un tant soit peu significative ? Et de quel(s) pays alors ? Le système que nous avons en France depuis De Gaulle est généralement qualifié de semi-présidentiel, puisque les pouvoirs de l'exécutif ont évidemment été renforcés par rapport à ce qu'ils étaient dans la troisième et la quatrième, mais le parlement garde des prérogatives considérables, et bien sûr la possibilité même de la cohabitation est une limite à celles du président. Au-delà de la forme d'un régime républicain - à dominante parlementaire et présidentielle - c'est plutôt la solidité dans le temps et la légitimité même des contre-pouvoirs - pour commencer, une ou des opposition(s) réelle(s) - qui rend le régime stable au-delà de telle personnalité ou tel dirigeant de stature exceptionnelle. C'est cette condition de légitimité et solidité des oppositions qui a clairement été remplie en France sans interruption depuis 1958, qui l'est fort peu - de moins en moins au fil de la situation géopolitique - en Russie, et on peut s'aventurer à dire ne l'est plus du tout en Turquie. Ce qui il faut bien le dire fait ressembler ces régimes de moins en moins à des républiques véritables, de plus en plus à de simples césarismes. Napoléon III not dead ! D'où l'inquiétude tout à fait naturelle qu'il est permis d'entretenir sur la stabilité de ces régimes sur le long terme. Même si - c'est fort probable à la fois pour Poutine et pour Erdogan - aucun d'entre eux ne rencontre son propre Sedan, il reste que ça se maintient rarement à très long terme ce genre de régimes. Et l'idée de remplacer Erdogan par son gendre - et pourquoi pas Poutine par une de ses filles pendant qu'on y est ? Ou bien Jean Sarkozy à la présidentielle de 2017 hein ? - est en elle-même un signe qui ne trompe pas. Il ne faut pas que l'empereur disparaisse, donc il d'une part il ne vieillira pas - voir les statues d'Auguste qui montrent toujours un jeune homme, même quand il avait eu le temps de mûrir à la tête de Rome, voir le visage de Poutine dit "Botox-man" - d'autre part il sera continué par un membre de sa famille, ou un empereur qu'il aura adopté comme son fils comme le faisaient certains empereurs romains. Tout cela n'a de républicain que le nom. Impressionnant, mais pas si surprenant vu le coup d'Etat. La question est plutôt ce qui se passera l'année prochaine : retour au niveau normal, ou non ? Oui exactement. C'est intéressant, et bon à savoir. D'une manière générale, même si beaucoup de gens en Europe expriment des doutes quant au cours actuel du gouvernement turc, il ne faut pas perdre de vue que la Turquie quoi qu'il en soit reste et restera un pays proche de l'Europe - si pas politiquement, du moins géographiquement ! - que c'est un pays puissant à l'échelle régionale et qui se développe. Donc un partenaire important, et un peuple avec qui nos relations s'inscrivent dans la durée. Le problème bien sûr, c'est que le dirigeant actuel se paye notre tête sur deux points au moins, et deux points capitaux : - Soutien - les journalistes turcs qui l'ont détaillé ont été embastillés c'est donc que c'est réel - à l'Etat islamique. Or l'E.I. nous tue des gens, et des civils qui plus est, en France et dans d'autres pays - Chantage à l'immigration de masse - qui a été absolument explicite dans les discussions - pour obtenir divers avantages soit financiers soit politiques (accès sans visa). Or la migration de masse - "et combien en voulez-vous, chère Angela ?" - pose de gros soucis à l'Allemagne et à d'autres pays Ce que le père Vladimir vient de montrer, c'est qu'à condition de répliquer durement, on peut amener Erdogan à la raison. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il lui mange dans la main, car Poutine aussi a intérêt au rapprochement il peut se former un certain équilibre entre les deux, mais enfin je crois qu'il se passera un certain temps avant que Erdogan ne recommence à se payer la tête de la Russie. Donc pour peu que les Européens le veulent - je sais, j'en demande beaucoup - et mettent par exemple dans la balance la suspension sine die des accords économiques qui nous lient à la Turquie, il est possible de "convaincre" Erdogan de cesser de prendre des initiatives anti-européennes, que ce soit le soutien à l'E.I. ou le chantage aux migrants. Et la crise inévitable une fois passée, quand Erdogan sera de retour à Berlin, Bruxelles et autres lieux - "Chère Angela ! Cher François !" - on pourra avoir avec la Turquie des relations proches et basées sur le respect mutuel, ce qui est important. Certes il faudra arrêter la comédie des négociations d'adhésion à l'UE, qui ne convainc vraiment aucune des parties, et ça fait longtemps encore. Mais à part ça, il n'y a aucune raison de ne pas avoir des relations intenses avec les Turcs - commerciales, culturelles, etc. Sans s'ingérer non plus dans leurs affaires. Car toutes les injonctions de Bruxelles pour réformer ceci et cela à Ankara - certes motivée par la démarche même de l'adhésion - sont bien des ingérences. Ce sera plus sain si ce genre de choses cesse. On ne peut que souhaiter le meilleur aux Turcs, mais enfin il n'est bon de se mêler des affaires d'un pays indépendant. De fait. Penses-tu que la Turquie pourrait prendre place dans l'OCS, et que l'OCS pourrait prendre la forme d'une véritable alliance militaire ? Ou bien encore que le pays devrait être sans alliance fixe, comme Iran, Inde ou quelques autres ? Et est-ce que les Turcs en général y seraient prêts ? De l'extérieur, ça me semble un peu sujet à caution, car enfin établir de nouveaux partenariats est une chose, mais en briser brutalement un existant est un acte inamical. Une sortie sèche de l'Alliance atlantique, je ne sais pas ce que la Turquie y gagnerait. Une prise de distance, par exemple sortir de l'OTAN en restant dans l'Alliance atlantique, et donner aux militaires américains à Incirlik une bonne poignée de main en les renvoyant chez eux - façon De Gaulle 1966 - ça ce serait peut-être plus envisageable. -
USA: 50 républicains rejettent Trump Ça pourrait être important, vu l'importance d'être un bon Commander in Chief et de garder la sécurité nationale, et plus encore aux yeux des Républicains. Bien sûr, quand on regarde les noms, "Michael Hayden, ancien directeur de la CIA sous George W. Bush" ou "John Negroponte, ancien directeur du renseignement national et numéro deux du département d'Etat sous George W. Bush"... il n'est pas difficile de comprendre qu'il s'agit d'un coup de la faction néocon. Et bien sûr, vu l'orientation anti-guerre inutiles de Trump, cette faction le déteste avec passion. Trump aurait beau jeu d'attaquer ces gens qui ont fourré les Etats-Unis dans le désastre irakien et se permettent encore de l'ouvrir. Reste qu'il n'est pas nécessaire qu'une majorité de Républicains tombent dans le panneau. Une petite quantité pourrait faire une différence importante.
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Je trouve les arguments de Hendrix, rapportés par Majumdar, un peu confus. Il me semble que l'on parle de deux choses en même temps, le rayon d'action des avions embarqués, F-18E/F et un jour - du moins on l'espère - F-35C, et leur furtivité. Ceci afin d'être capable de pénétrer ce que la mode commande d'appeler "une bulle anti-accès" et qui est tout simplement un espace aérien et maritime bien défendu. D'où la recommandation de développer un bombardier embarqué longue portée furtif et peut-être automatique, ou du moins un missile de croisière longue portée furtif. Si on essaie de discerner les hypothèses sous-jacentes : 1. Un PA ne serait pas / plus en mesure de s'approcher suffisamment près des côtes d'un adversaire pour pouvoir frapper De quelles menaces parle-t-on ? Les sous-marins classiques et les bombardiers basés au sol probablement. Cependant, le PA étant doté avec son escorte d'une défense ASM et AA très conséquente, on parle sans doute d'un adversaire potentiel disposant à la fois de gros moyens militaires et d'un profil de côte très découpé avec chaînes d'îles et plateau continental étendu. Bref, on parle de la Chine et d'elle seule. On pourrait aussi être en train de parler de balistiques antinavire - potentiellement 2 à 3000 km de portée - mais ce n'est probablement pas ça, car ce n'est pas une capacité d'attaque à 1100 milles marins - 2000 km - qui permettrait de contourner une défense balistique antinavire. Si la Chine arrive à mettre au point une telle défense, alors de deux choses l'une : soit la défense antibalistique de l'US Navy sera suffisamment efficace, soit elle n'aura pas intérêt à aventurer des porte-avions à moins de 3000 km des côtes chinoises en cas de conflit. Ce n'est pas un problème qui pourrait être traité par des bombardiers embarqués d'allonge supérieure. 2. Les défenses antiaériennes modernes (S-400, Mamba etc.) seraient trop dangereuses pour des avions non furtifs
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Je crois que c'est ce que voulait souligner Capmat.
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Tiens, pas mal ton concept. Tu connaîtrais pas un amiral ou deux pour le leur présenter ? Je propose de renommer les FTI des FTPQI Frégates de Taille Plus Qu'Intermédiaire. Ça sera plus réaliste.
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Je peux ne pas suivre sur une certaine manière un peu "rude" de s'exprimer, mais impossible de nier qu'il existe une tendance de ce genre - avec des paradoxes, des nuances etc. Je dirais que la volonté d'avoir un véritable outil d'intervention expéditionnaire "lourde" est clairement présente - sinon il n'y aurait pas par exemple de PAN - mais qu'il existe une certaine discontinuité dans l'effort - tu vois je sais faire très diplomatique - qui mène à négliger, reporter voire annuler des éléments indispensables à la cohérence d'ensemble. Dont l'un est particulièrement gros et visible comme un grand trou dans l'eau puisqu'il s'appelle - aurait du s'appeler - le Richelieu, le deuxième PA français. La cohérence elle est maintenue pour ce qui est du cœur, nucléaire, de la défense - c'est que là-dessus la grande majorité des responsables politiques savent que "on ne joue pas", et 1940 est encore présent dans les esprits quoiqu'on en dise - mais pour le reste la cohérence est disons à temps partiel ou à géométrie variable. Sous divers prétextes, y compris l'idée que toute intervention "lourde" ne se ferait qu'avec les Américains - seules de petites interventions "légères" en Afrique pourraient être totalement indépendantes comme le Mali ah ben non même là on a eu besoin du soutien de Washington - ou encore l'idée européenne quoi qu'on en pense. Et oui il s'agit en grande partie de prétextes, de raccourcis faciles "l'Oncle Sam y pourvoira" ou "l'Europe y pourvoira". Alors que bien sûr pour tout outil militaire, et peut-être davantage encore pour la Marine que pour les autres branches, la continuité de l'effort dans le temps long est primordiale.
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Ça me paraît contestable, car si l'optique était de ne faire que de la symbolique plutôt qu'une armée capable d'intervenir sérieusement outre-Mer... alors pourquoi faire un porte-avions sérieux - je veux dire avec embarquement d'appareils de guet aérien et chasseurs modernes ? Si l'idée - évidemment fausse on est d'accord - que la dissuasion nucléaire suffirait à la défense était si prégnante, la France ne serait pas à ce jour le seul pays européen à avoir fait cet effort.
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L'Inde serait en effet le partenaire le plus vraisemblable si il s'agissait de faire un PA2 en commun... une fois de plus. Car c'est précisément cela qui a déjà échoué une fois, il faut quand même le rappeler. Un programme commun avec un autre pays présente quelques promesses de réduction des coûts de R&D - à ne surtout pas surestimer - mais c'est en échange d'une interdépendance supplémentaire, sachant que tout retard de programme - parce que l'un ou l'autre des partenaires rencontre telle difficulté politique ou autre - a son coût. S'il faut être réaliste, les surcoûts dus à ce genre de retard effaceraient probablement le bénéfice du partage des coûts de R&D, voire bien au-delà. Ceci sans encore parler des nécessaires compromis sur les fonctions et caractéristiques des navires, car deux Marines n'auront jamais exactement les mêmes besoins. Et ces compromis sont d'ailleurs sources de potentiels retards supplémentaires... donc surcoûts. Les soucis rencontrés par les Indiens pour prendre des décisions plus ou moins rapides en matière militaire auraient d'ailleurs toutes chances d'aggraver ce problème. Lorsque la décision de faire le PA2 avec les Britanniques a été prise en 2003, il y a eu au moins un militaire britannique pour s'en étonner : "Mais... pourquoi ne faites-vous pas simplement un deuxième De Gaulle ?" De fait... pourquoi ? Raison politique essentiellement, il s'agissait de faire de la "défense européenne", ça faisait partie de la narrative - le récit - donc il fallait bien le justifier. Que ça ait un sens réel, industriel et militaire... ou non. S'il avait été décidé en 2003 de construire tout simplement un petit frère au CdG - avec certes quelques adaptations et modernisations de systèmes, mais juste le minimum - ce bâtiment aurait été en service dès le début de la décennie 2010. Son coût d'environ 3 milliards d'euros aurait pu être assez facilement absorbé en abondant simplement le budget de la défense de 300 millions par an pendant une décennie. Cela a échoué. La voie compliquée, bilatérale, européenne, coopérative et tout et tout a été choisie, avec le résultat que l'on sait. Si la France décide un jour de se doter d'un deuxième PA, il faudra se garder contre toute répétition de ce désastre.
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Mais qu'en dira la S.P.A. ? Bon sinon, suivant la maxime "On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui". Et tenant compte du fait que les gens du forum, c'est pas n'importe qui. Voilà, nous allons - avec un odieux connard, hein - rire des terros. Car Monsieur Abou, de Daesh, est intervenant en classe de primaire pour parler aux joyeux bambins du beau métier de terroriste.
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Vers une GARDE NATIONALE à la française ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Europe
Ce n'est que com en effet, mais je ne suis pas persuadé qu'on n'en parle plus. Il faudrait pour cela la collaboration des djihadistes, et qu'ils s'abstiennent de tenter ou du moins de réussir des attentats d'ici avril-mai prochain. J'ai un p'tit doute. Sinon on reparlera des mesures à prendre, et une garde nationale fera partie des propositions en discussion. -
A titre personnel, pas grand chose, mais... ne faut-il pas prendre en compte le point de vue du djihadiste moyen ? Je réitère : il s'agirait de leur faire écouter Imagine en boucle, nuit et jour. Tu te rappelles des paroles de cette chanson, non ? On peut aussi remplacer Imagine par un chant chrétien... ce serait du même acabit, de la torture pure et simple.
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Bern... euh, oublions. Sinon, Obama a cette particularité d'avoir un historique mitigé concernant guerres et caractère belliqueux. Ce qui est mieux que ce que l'on peut dire de... la plupart des autres. Ne dit-on pas qu'au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ? Même s'il faut prendre en considération l'avis de Hubert Védrine selon lequel une éventuelle présidence Trump serait en politique étrangère plutôt dans la lignée d'Obama mais en nettement plus poussé. Dans le sens d'éviter les guerres et d'être moins belliqueux que la moyenne des politiciens américains justement. Avis qui de mon point de vue est plus que vraisemblable, mais il faut reconnaître qu'en ce qui concerne The Donald, les certitudes n'existent pas. C'est seulement au sujet de l'amour immodéré de son adversaire pour la guerre et la néoconitude qu'il est possible d'avoir une certitude raisonnée.
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Voir aussi ce commentaire certes assez insignifiant en comparaison, mais qui crée l'ambiance et situe le niveau. Hillary Clinton dit que les actions de Poutine "c'est comme ce que Hitler a fait dans les années 30" On pourrait poser la question autrement : a-t-on un seul exemple de proposition de guerre que cette femme ait jamais refusé ?
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Vous êtes magiquement transformé en Américain... vous votez pour qui ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un point de vue. Dans ce cas, comme votre Comité compte six membres, vous pouvez commencer par une bonne petite purge de la moitié. La pureté idéologique, c'est important. -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
A mon avis, ce sont des pro-Remain qui sont à l'origine de cette satire. Le texte même est assez révélateur "Que 'Dieu et mon droit' et 'Honi soit qui mal y pense' aient existés depuis des siècles en Angleterre n’a aucune importance. Le français est une langue appartenant à l’UE et n’a pas sa place sur le passeport britannique", ce sont les partisans de l'indépendance du Royaume-Uni vis-à-vis de l'Union européenne qui sont moqués. C'est d'ailleurs ce que suggère la fin de l'article. -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Prématuré, camarade, prématuré. Je rappelle que même Narodnaïa Volia - La Volonté du Peuple - l'organisation communiste terroriste russe qui réussit l'assassinat du tsar Alexandre II en 1881 avait un Comité Exécutif de pas moins de 25 membres. Ce n'était pourtant qu'un petit précurseur de The Real Thing, un certain Alexandre Oulianov étant pendu quelques années plus tard après avoir essayé de rééditer l'exploit de Narodnaïa Volia, sachant bien sûr que le petit frère d'Alexandre s'appelait Vladimir... et qu'il est selon certains toujours vivant, toujours avec toi, dans la tristesse, l'espoir et dans la joie Il vous en manque donc encore 19 Sinon, pour vos statuts, ceux de l'organisation d'origine sont assez intéressants comme source d'inspiration je dirais Enfin, c'est vous qui voyez Je me demande d'ailleurs si le principe "on peut y entrer mais il est impossible d'en sortir" n'est pas à l'origine du même principe adopté plus tard par la Tchéka le NKVD le KBG le FSB ? Faudrait demander à Vladimir, il en sait peut-être plus long. Pas Lénine hein... Poutine Mais plaisanterie mise à part, nos modernes partisans du djihadisme, du prétendu calife et autres takfiris en folie n'ont rien inventé. Dans l'attentat réussi contre Alexandre II, plusieurs des conspirateurs avaient une mission suicide qui n'avait rien à envier à celle des modernes kamikazes salafistes. Et sans l'illusion de 72 vierges qui les attendraient là-haut attention, nous parlons de matérialistes purs et durs. Sans compter que ces gens-là savaient vivre : quand l'un de leurs attentats échoua lamentablement en tuant des gens du peuple, ils présentèrent leurs excuses ! ... Quoi, qui a parlé de belle jambe ? -
Guerre civile en Syrie
Alexis a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne vois pas beaucoup d'inconvénients pour la Russie à une telle intervention du côté des réactions de quelques officiels ONU, des médias et diplomates occidentaux. De toute façon ceux-ci sont déjà en train de dénoncer urbi et orbi le soutien de Moscou au gouvernement syrien, et un engagement consistant en bombardements aériens et interventions d'hélicoptères de combat est déjà aussi évident et indéniable qu'il est possible. Le risque à mon sens est plutôt qu'une fois engagé, il semble difficile de baisser le niveau d'engagement avant d'avoir obtenu un succès opérationnel notable. Envoyer une brigade russe appuyer les troupes syriennes et leur permettre d'achever leurs succès contre les djihadistes, ce serait se condamner à ne pouvoir la retirer jusqu'à - par exemple - la libération totale d'Alep. Moscou n'est pas nécessairement suffisamment "motivé" pour cela. Ne pas oublier non plus que, même si le gouvernement russe est autoritaire, il ne peut négliger l'avis de la population. Serait-il si facile de la convaincre que des Russes doivent mourir par dizaines, et peut-être par centaines, pour Damas ? Il n'y a pas eu de grands attentats djihadistes récemment en Russie, ils ne sont pas dans la même situation que la France. L'argument sur les relations avec la Turquie a probablement un certain poids. Moscou et Ankara ont clairement intérêt à se rapprocher. L'argument financier aussi, mais pas tant que ça, une brigade blindée au sol ce ne serait pas ruineux quand même. En ce qui concerne Israël, la Russie est certainement intéressée à maintenir de bonnes relations, mais je ne les vois pas être effrayés par une simple brigade russe du côté d'Alep. Quant aux monarchies du Golfe et aux Américains, de toute façon c'est cause perdue pour Moscou. Si Trump est élu, peut-être, étant donné que la Russie pourrait alors espérer une forme de normalisation des relations, qui l'intéresserait à coup sûr beaucoup. En attendant, ou bien si Clinton est élue... je ne vois pas. -
Expulser n'est pas un but en soi, et il convient d'expulser exactement autant d' "islamistes pro-djihadistes" étrangers que l'on en détecte en France, pas un de plus, pas un de moins. Le nombre de 81 est donc le bon nombre, si et seulement si le nombre de partisans étrangers des djihadistes détectés en France dans les quatre dernières années est exactement celui-là. Quelque part, j'ai quand même un p'tit doute. Voui, enfin sachant que les deux dernières options incluent le mot "islamiste", et que la première serait celle d'un fou... qui se prend pour un islamiste - puisqu'il crie Allahu Snackbar en attaquant - peut-être est-il acceptable de simplifier ces différentes options en disant simplement : un islamiste, qu'il soit fou ou pas ? A noter d'ailleurs que distinguer un fou qui se prend pour un islamiste d'un islamiste mentalement instable a l'air... très difficile. A réserver à de très grands spécialistes ! C'est un kōan. Kotai fait dans le bouddhisme, ou du moins s'en inspire. En voici un autre : Imaginez un homme sur un arbre. Il est accroché par les dents à une branche. Ses mains ne peuvent saisir la branche, et ses pieds n'atteignent pas le tronc de l'arbre. Sous l'arbre, quelqu'un lui demande, “Pourquoi Bodhidharma est-il venu de l'Ouest ?” Si l'homme ne répond pas du tout, il fait défaut au questionneur. Mais s'il répond, il tombe et se tue. Dans une telle situation, que doit-on faire ? Je te laisse y réfléchir, Shorr Kan. Prends ton temps. Et n'oublie pas de bien serrer les dents hein. C'est haut. Tsk, tsk... la troisième branche de l'islam, ce sont les ibadites. Moins connus car ils ne sont majoritaires que dans un seul pays, Oman, mais enfin ils existent. Je sais, je sais, c'est une liste où il faut trouver l'intrus, c'est ça ? J'ai trouvé : l'intrus est "élimination préventive". Parce que tout le reste ce sont de possibles méthodes de torture, par exemple les Beatles on peut faire écouter à des djihadistes Imagine en boucle, nuit et jour. Mais celle-là elle est trop cruelle, je ne suis pas d'accord. Faut se fixer des limites, quand même.
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Vous êtes magiquement transformé en Américain... vous votez pour qui ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Oulah ! Je ne m'y risquerais pas... Faut reconnaître en tout cas qu'il en a pour tout le monde ... du moins tous ceux qui le méritent Et puis il a quand même reçu le soutien de Bernie Sanders ! -
Vous êtes magiquement transformé en Américain... vous votez pour qui ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il a des arguments, il faut le reconnaître. => Pourquoi voter pour le moindre mal ? Voir aussi sur ce site une discussion Un catholique peut-il voter pour Ctulhu ? Là encore, avec des arguments forts : Je reconnais avoir oublié une option importante dans le sondage... -
[OTAN/NATO]
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Suédois redeviennent raisonnables. A quand un NATOxit ? Et quel pays pour s'y lancer le premier ?