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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Nan nan t'y as pas échappé ... A preuve, voici la photo d'un caporal de l'armée allemande d'origine autrichienne pendant la première guerre mondiale Tiens, tu l'as bien mérité ton point Godwin, et il te sera remis par qui de droit
  2. Après vérification, le Moskva a une propulsion classique. Seul le croiseur Piotr Velikiy est à propulsion nucléaire. Mais bon, ça reste une grosse bête quand même.
  3. Le gouvernement allemand s'est magistralement planté, et il n'a même pas encore arrêté de creuser. C'est indéniable. M'enfin ce n'est quand même pas Merkel qui a créé le problème de la migration anarchique. Il avait débuté avant.
  4. C'est le Sith qui ne dit pas "Je suis ton père". Mais à qui on le dit, et d'ailleurs y a eu deux-trois épisodes de feuilleton à ce sujet ce printemps et cet été.
  5. Bon l'image suivante a déjà été postée il y a quelques mois sur un autre fil, mais c'est le moment de la ressortir ...
  6. Heureusement que Boris Palmer est allemand plutôt que français. Sinon, il serait condamné par toutes sortes de gens qui pensent très bien - je n'ai pas dit des bien-pensants, allons - et d'un autre côté il subirait des œillades et recevrait même une invitation en bonne et due forme de Darth Marinador de venir la rejoindre ! Plaisanterie mise à part maintenant, les Allemands ont donné récemment l'impression que leur cœur était au bon endroit, mais que la tête était déconnectée. Si la tête et le cœur commencent à se reconnecter, c'est une excellente nouvelle.
  7. La Russie déploie le navire amiral de la flotte de la Mer Noire, le croiseur lance-missiles Moskva, avec d'autres navires de guerre dans l'est de la Méditerranée pour une série d'exercices en septembre-octobre. Des exercices "de routine", suivant le communiqué. Personne n'avait aucun doute, en effet.
  8. Je ne faisais pas référence au fait même de la décapitation. La peine de mort se pratiquait encore il y a une grosse génération chez nous, et d'ailleurs le mode d'exécution était assez semblable (même si bien sûr on ne crucifiait pas le cadavre) Non c'est l'augmentation du rythme qui interpelle. Dans les cinq premiers mois de cette année, 90 exécutions, contre seulement 88 pour l'ensemble de l'année dernière. D'un autre côté, pour conserver un sens des proportions, le lien ci-dessus rappelle utilement que l'Iran a exécuté 340 prisonniers dans le même laps de temps, presque quatre fois plus, alors que sa population est seulement le double de la saoudienne.
  9. Rappel utile. Voir aussi ce détail "intéressant" que personnellement j'ignorais : Concernant la "conversion" express et réversible des gendarmes du GIGN, à noter que cette version est contestée par Christian Prouteau selon lequel les gendarmes français n'ont fait qu'entraîner les Saoudiens et organiser l'assaut, sans pénétrer eux-mêmes dans les lieux sacrés interdits aux non-musulmans. Mais quoi qu'il en soit, cette affaire de pseudo-conversion, suivie évidemment de rétro-conversion dans l'avion de retour, est crue par la plupart des gens, notamment des musulmans. Elle ne contribue sans doute pas à améliorer l'image de la dynastie saoudienne.
  10. Je suis d'accord, cette question n'est pas claire. J'évoquais plutôt les lots suivants de migrants, au-delà des 120 000, que Merkel évoque en demandant une "pratique récurrente" de ce genre de redistribution.
  11. Merci à nouveau, Wallaby, pour toutes les informations partagées ! Le réel commence à reprendre le dessus... moins de deux jours après l'adoption du plan de répartition des migrants. Non seulement les accords Schengen ne permettent pas d'empêcher ce genre de mouvements, mais il serait sans doute un tantinet trop optimiste de s'attendre à ce qu'un pays à qui on a imposé contre ses protestations le plan de redistribution fasse beaucoup d'efforts pour arrêter les migrants allant dans cette direction... Ils seront ainsi plus rapidement disponibles pour faire pression à la baisse sur les salaires, surtout ceux des moins qualifiés. Sigmar Gabriel si mes souvenirs sont bons avait annoncé au moins un demi-million de migrants en Allemagne en 2016 il y a... quoi... même pas deux semaines. Maintenant, les hommes politiques allemands annoncent un million en 2016 - mais peut-être plus. Je serais un citoyen allemand, j'aurais la très légère impression que les autorités du pays ne maîtrisent absolument rien. Je serais peut-être un tout petit peu en colère, aussi. Mais bon, ça doit être à cause de mes tendances populistes, irréfléchies, et d'une manière générale le fait d'être un mauvais sujet. Tout le monde sait que les Allemands sont immunisés contre tout ça, heureusement. Quant à la Commission européenne, d'une part elle a le mérite d'annoncer un total au moins modérément réaliste pour les trois ans à venir si la politique actuelle d'acceptation est poursuivie. D'autre part j'aimerais bien avoir sa boule de cristal, parce que "les pays en crise" qui s'apaisent dans les trois ans - ce qui doit donc inclure non seulement Syrie, mais encore Afghanistan, Erythrée, Soudan, Pakistan - eh bien disons que j'ai quelques doutes. Sauf naturellement en cas de second avènement d'ici là, le lion et l'agneau bons camarades, l'enfant et le serpent jouant aux billes ensemble, toussa - la Commission a-t-elle reçu des informations d'en-haut à ce sujet ? Elle fait preuve de constance, parce que sauf erreur de ma part ce n'est pas la première fois qu'elle le dit. Je me demande d'ailleurs quel est son "plan B". A supposer que la redistribution ne fonctionne pas - voir la remarque du ministre de l'intérieur tchèque - ou encore que les lots suivants de migrants ne soient pas acceptés - car pour l'instant il faut revoter au Conseil européen pour chaque nouveau lot, et les opposants pourraient se multiplier - bref à supposer que quelque chose grippe la machine et que la grande majorité des milliers de migrants quotidiens se dirigent vers l'Allemagne... qu'a prévu la Chancelière ? Je soupçonne qu'elle n'a guère d'autre idée, du moins pour l'instant. Pendant ce temps, dans une voisine contrée, maison sucrée maison d'un cousin d'Astérix... Mais vous, David, vous n'avez pas ce problème ? Well, nous avons une exemption de Schengen...
  12. Commentaire intéressant de Maxime Tandonnet Au-delà de la barbarie consistant à exposer et défigurer un corps après une exécution (crucifixion post-mortem), l'intensification du rythme des exécutions ainsi que le motif politique de nombre d'entre elles suggèrent que le pouvoir saoudien se sent menacé et peu assuré sur ses bases.
  13. Reste à définir ce que c'est que le bon sens. Quelqu'un a une idée ? Moi ! Moi !
  14. On en apprend de belles sur les goûts du Monsieur... Y a un principe quand on a fait une gaffe - ce qui arrive à tout le monde - c'est de ne pas essayer de la rattraper ni même d'élaborer sur le sujet. Sous peine de prendre un risque important de double... gaffe. A ce sujet : C'est un homme qui va à un dîner très huppé, et la maîtresse de maison lui dit quelques mots à part : - Mon cher ami, vous serez à la même table, même assis à côté de Madame X. et je dois vous recommander de surveiller votre conversation et ne surtout pas faire d'allusion à l'infidélité. Vous comprenez, la pauvre souffre beaucoup du comportement de son mari. Il ne faut pas remuer le couteau dans la plaie L'invité promet, il prend garde à ses paroles, il surveille les sujets qu'il aborde. La conversation à sa table se poursuit cependant joyeusement toute la soirée, on en arrive au pousse-café, chacun raconte sa blague, on s'amuse, on rit franchement. Et ce qui devait arriver ne manque pas d'arriver. Monsieur commence une nouvelle histoire : - Connaissez-vous cette merveilleuse histoire de cocu ? Tout à coup son esprit s'arrête. Il se rend compte de l'impair qu'il vient de commettre. Mortifié, il ne peut que se tourner vers sa voisine : - Oh... Pardon, Madame ! Moi ? Loin du sujet du fil ? Euh...
  15. A mon avis, c'est lié au fait qu'on ne voit pas venir grand monde chez nous. Je n'ai pas l'impression que les médias allemands parlent moins de l'afflux des migrants, et Wallaby nous le montre assez clairement. Rien ne garantit que ça dure, d'ailleurs. La France n'est pas la destination prioritaire, mais enfin il y a bien un moment où nous allons avoir quelques conséquences de notre côté aussi. Pour recentrer tout de même le fil sur des pensées positives, et sur une image d'actualité de l'Allemagne : "Si la bière et les femmes ne sont pas la réponse, c'est que vous posez les mauvaises questions" Ah, toi c'est le gauche ?
  16. Tout cela est fort bien... c'est même une assez belle tangente ! Tangente qui, je me permets de le rappeler, mène... jusqu'à l'infini. Infiniment loin du sujet de ce fil, par exemple.
  17. Exactement et bien dit. S'agissant des conséquences souhaitables en ce qui les concerne, j'ajouterais la trace de la semelle sur le fond de pantalon. Sans me faire trop d'illusion cependant... ça soulage un peu de l'imaginer, mais si les (ir-)responsables répondaient le plus souvent de leurs défaillances, ça se saurait.
  18. Ben quoi, c'est simple... "Le Roi gagne". Voilà tout ce qu'il y a à savoir, non ? (Bon, ok =======> [ ]) Je suis d'accord que l'histoire précise doit être beaucoup plus riche que les résumés qu'on peut trouver sur Wikipédia, mais enfin le fait de base que seule une partie des Ikhwans se rebelle et que les survivants sont réintégrés aux loyalistes après punitions plus ou moins lourdes semble être la structure de base. Tout comme le fait que la Fraternité ait ensuite comme successeur la Garde nationale. Maintenant, on est d'accord qu'entre les Ikhwans d'il y a 90 ans et la force moderne d'aujourd'hui il y a eu quelques changements... La comparaison la plus intéressante me semble être celle des Ikhwans avec l'E.I.
  19. Je maintiens : l'article 12 dit notamment à quelles conditions un Etat européen peut valablement décider que telle personne n'aura pas le statut de réfugié étant donné qu'elle l'a déjà reçu dans un pays tiers. L'article 13 précise que "Les États membres octroient le statut de réfugié à tout ressortissant d’un pays tiers ou apatride qui remplit les conditions pour être considéré comme réfugié conformément aux chapitres II et III". C'est une obligation positive d'accorder le statut de réfugié, sauf lorsque les conditions des articles 4 à 12 ne sont pas remplies. L'article 3 reconnaît aux Etats membres le droit d'adopter des conditions plus favorables aux réfugiés, mais pas des conditions qui le seraient moins. Et dans tous ces articles, seul l'article 12 traite du cas où une personne a d'abord trouvé refuge dans un pays tiers avant d'arriver sur le territoire de l'UE. Donc toute personne qui a obtenu le statut de réfugié dans un pays qui ne lui reconnait pas "les droits et obligations qui sont attachés à la possession de la nationalité de ce pays, ou des droits et des obligations équivalents" doit pouvoir obtenir le statut de réfugié dans un pays de l'UE si elle en fait la demande. Ce qui fait au moins une grosse partie, si ce n'est la majorité des réfugiés du monde entier. Dont la plupart se trouvent dans les régions Moyen-Orient / Afrique / Asie du Sud, soit à portée de voyage vers l'Europe, comme l'actualité nous le démontre.
  20. Une partie de l'histoire saoudienne non seulement intéressante par elle-même, mais qui encore contribue beaucoup à éclairer l'époque actuelle notamment la Garde nationale saoudienne et l'Etat Islamique, c'est le mouvement des Ikhwans (lien vers le Wikipédia anglais, il y a aussi une page en français mais elle est beaucoup plus pauvre) En très résumé, il s'agit d'une milice religieuse de tribus bédouines à l'époque fraîchement convertis à l'interprétation wahhabite de l'islam qui a largement aidé la prise de pouvoir de Ibn Saoud dans les années 1910 / 1920. Après que le premier des Saoud ait fixé ses frontières et commencé à construire un Etat qui devait prendre le nom d'Arabie saoudite, il a été accusé de laxisme religieux par les Ikhwans dont une partie s'est rebellée contre lui. Les Ikhwans ("Frères") étaient donc des purs et durs du wahhabisme. Parmi les points de désaccord avec Ibn Saoud : - Ils massacraient systématiquement les prisonniers mâles - Ils voulaient convertir de force les chiites de Al Hassa, ce à quoi Ibn Saoud s'est refusé par souci politique - Ils voulaient continuer la conquête sans limite définie à l'avance, alors que Ibn Saoud a choisi de négocier des frontières avec les Britanniques présents à l'époque notamment en Jordanie, au Koweit et en Irak Si tout cela rappelle un certain mouvement djihadiste ayant récemment construit son propre "Etat" en Syrie et en Irak... ce n'est probablement pas un hasard. Même le drapeau de l'E.I. ressemble largement à celui des Ikhwans ci-dessous, noir avec la chahada (profession de foi musulmane) écrite en blanc Les Ikhwans rebelles furent d'abord défaits par les Britanniques dont ils attaquaient les protectorats et qui les massacrèrent à l'avion et à la voiture blindée. Puis vaincus par Ibn Saoud avec l'aide britannique. Enfin ils furent réintégrés au moyen d'un mix de punitions et de réhabilitations avec les Ikhwans qui quoique critiques envers le souverain ne s'étaient pas rebellés. Ils reçurent plus tard un autre nom... la Garde nationale saoudienne.
  21. Cet article a été l'occasion pour moi de parcourir - en diagonale - la directive européenne sur la protection des réfugiés et sur un statut uniforme pour eux au niveau européen. J'ai nommé la directive 2011/95 / UE, s'il faut l'appeler par son petit nom. L'article 12 mérite vraiment le détour ! Il s'agit des conditions d'exclusion du statut de réfugié, notamment pour une personne qui l'a déjà obtenu dans un pays tiers non membre de l'UE. Pour cela, il est nécessaire que cette personne soit Autrement dit, à partir du moment où un réfugié disons en Turquie, au Liban, en Jordanie, au Kenya, au Tchad, en Ethiopie, en Iran ou au Pakistan n'a pas reçu au moins les mêmes droits que les nationaux du pays d'accueil... la directive impose à tout Etat européen de le considérer comme un réfugié, ayant donc droit à résidence. Je précise qu'au moins en Turquie, au Liban, en Jordanie et en Iran les réfugiés ont en effet des droits bien moindres que ceux des nationaux. Pour les autres je ne sais pas, mais enfin je ne me ferais pas d'illusion. Eh bien tous les réfugiés auxquels ces pays ont donné asile n'ont d'après la loi européenne qu'à se présenter à la frontière de l'UE pour obtenir le droit de résidence ! Le total des personnes concernées est en dizaines de millions. Cette directive devait d'après l'article en référence être transposée dans le droit national de chacun des pays membres d'ici juin 2015. L'article remarque que contrairement à l'habitude, la Commission est particulièrement offensive pour obtenir cette transcription au plus vite et n'envisage pas d'accorder de délais ce qui se pratique d'habitude. Jean-Claude Juncker presse fort sur le sujet. Il est absolument stupéfiant que la Commission insiste sur l'application d'une directive qui a de toute évidence perdu toute pertinence dans la situation d'aujourd'hui, à supposer qu'elle en ait jamais eu, et qui devrait être rapportée et modifiée d'urgence, s'il y avait encore le moindre esprit de responsabilité dans les institutions européennes.
  22. Al Masdar... inconnu au bataillon. Je note leur source : "un officier de l'armée syrienne stationné à Lattaquia" Je ne dis pas que c'est impossible, mais disons qu'avec une "source" (si on peut lui donner ce nom ) pareille, on en reste au domaine des simples spéculations.
  23. Puisqu'on parle de la République tchèque, voici une image de la capitale Prague, l'une des plus belles villes d'Europe. Naturellement, si je l'ai mise derrière un s'poile, il y a une raison. Donc ne regardez pas, SVP !
  24. Le plan est ridicule à plusieurs titres : - La redistribution des migrants entre différents pays européens est impossible en l'absence de contrainte physique. Si un migrant veut aller dans le pays A mais a été attribué au pays B, il essaiera d'aller dans le pays A quoi qu'il en soit. Et comme les migrants ont pu forcer illégalement leur entrée dans l'UE, quelle est la chance de les convaincre que "oh cette fois-ci nous sommes sérieux... nous ferons appliquer la loi, si si" sauf à exercer sur eux une contrainte physique ? Soit dit en passant, comment pourrait-on exercer une contrainte empêchant des gens d'aller de B à A... quand ces deux pays font partie de l'espace Schengen et qu'aucun contrôle frontalier n'existe entre eux ? Ce plan de redistribution est tout simplement incompatible avec le principe de Schengen "pas de contrôle aux frontières intérieures" ! - Les nombres sont totalement inadéquats. Les politiciens le savent bien entendu, cependant ils veulent d'abord faire accepter le principe de l'acceptation des migrants ainsi que celui de leur partage entre les différents pays, ensuite ils "s'adapteront" progressivement à la réalité des effectifs migrants qu'ils auront "découverte". Mensonges et tromperie - L'utilisation de la puissance de contrainte du TUE pour forcer l'obéissance des pays récalcitrants (l'utilisation du vote à la majorité qualifiée sur un tel sujet !) aura des conséquences encore indéterminées mais probablement majeures. Il y aura un choc en retour, même s'il est encore impossible d'en connaître la nature. La position du premier ministre slovaque Robert Fico est intéressante. Si le gouvernement slovaque reste sur cette position et dit juste "Non" au mépris du traité, j'imagine qu'il y aura en effet une procédure en transgression. Je ne connais pas le mécanisme, les délais en jeu, etc. mais enfin tôt ou tard un tribunal européen quelconque ordonnera à la Slovaquie de s'exécuter. Schnell, bitte ! Cette histoire a un fort potentiel pour partir en capilotade. La procédure continuant, on en viendra au Schnell ! tout court, sans le bitte. Mais à part l'impolitesse et les noms d'oiseau, quels sont les véritables moyens des institutions européennes pour forcer la main d'un gouvernement qui refuse mordicus d'appliquer un ordre et se sait soutenu par sa population ? Et à supposer que ces moyens existent, quel serait le coût politique de leur utilisation ? Comme l'a dit le ministre de l'intérieur tchèque, ce plan est une défaite pour le bon sens.
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