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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Même les paranoïaques ont des ennemis Je suis partagé entre deux réactions : - Calme-toi Evgueni, et arrête de faire peur à tes compatriotes. Regarde l'état politique des pays de l'OTAN, à commencer par les Etats-Unis : il est clair qu'ils n'enverront pas de troupes en Ukraine - Comme dit le proverbe : "Même les paranoïaques ont des ennemis". C'est-à-dire que le fait que les dirigeants russes aient une tendance à la paranoïa ne prouve en rien qu'ils n'aient pas raison. Ou dit d'une autre manière : il est vrai que ce serait de la folie d'envoyer des troupes en Ukraine, mais sommes-nous vraiment sûrs de l'état mental des dirigeants du Bloc euro-américain, tout spécialement des dirigeants américains ?
  2. Voici l'une des déclarations de Poutine particulièrement intéressantes pour les Français. Selon lui, les dossiers Mistral et BNP sont liés, et c'est un marché "annulation de la vente des navires contre diminution forte du racket sur BNP" qui a été proposé à Paris. Je n'ai pas d'opinion sur cette interprétation. La coïncidence des dates est frappante, c'est bien clair. Ceci sans qu'il existe de preuve à ma connaissance.
  3. Et dire que l'idéologie officielle américaine méprise l'assistanat... La réalité bien sûr est que l'assistanat n'est méprisé que si c'est un pauvre qui en profite. Si c'est la classe supérieure du pays le plus puissant au monde, si c'est la classe politico-financière qui est assistée par les impôts des citoyens "tou bigue tou feïlle"... alors c'est très bien ça, Monsieur ! C'est même obligatoire !
  4. L'économie américaine n'a pas grand chose à voir avec celle de l'Argentine c'est clair, elle a même une position tout à fait particulière comme émettrice de la principale monnaie de réserve et de la monnaie qui sert à évaluer les matières premières. La faillite des Etats-Unis ne peut pas ressembler à celle de l'Argentine, c'est difficile à imaginer. Cela dit, ça ne veut pas nécessairement dire que les Etats-Unis ne peuvent pas faire faillite "avant un sacré moment". Emettre la monnaie de réserve leur donne un énorme avantage et leur permet d'éviter la faillite et de financer l'Etat quoi qu'il en soit en monétisant ses déficits. Oui, mais cela fait un moment qu'ils l'utilisent cet avantage, plus précisément qu'ils en abusent... et tirent de plus en plus fort sur la corde. La corde est résistante c'est vrai mais jusqu'où ? Toutes choses humaines ont leur limite, et la confiance des investisseurs aussi. La dégradation de cette confiance n'est pas un phénomène prévisible dans le sens où on dirait "ce sera dans six mois, ou dans cinq ou dix ans". Ceci parce qu'il s'agit avant tout d'un phénomène psychologique. La psychologie des foules n'est pas une science exacte :lol: ... Mais le fait qu'on ne puisse prévoir quand comment cette confiance pourrait s'effondrer ne signifie pas qu'elle ne peut pas le faire, et éventuellement de manière précipitée qui sait ? De bien des côtés, et notamment de celui-là, nous vivons une époque sans précédent historique. Parlant du plan monétaire, c'est tout simplement la première fois dans l'histoire de l'humanité que la totalité des pays utilisent une monnaie fiduciaire, tandis que les principales matières premières indispensables au fonctionnement des économies (notamment le Roi, c'est-à-dire le pétrole) sont libellées dans une monnaie nationale qui sert de monnaie de réserve principale. Sur quoi une telle époque peut-elle déboucher, lorsqu'une bulle monstrueuse de crédit menace d'imploser et que pour l'éviter, une proportion toujours croissante de dette est monétisée ? Une seule chose est certaine : nous finirons par le savoir.
  5. Je suis plutôt d'accord. M. et Mme Tout-le-monde n'ont pas en général de compétence financière ni juridique pointue, mais il ne viendrait pas à l'esprit de la très grande majorité d'entre eux d'acheter leur résidence principale avec un emprunt de structuration complexe, opaque et imb.ttable. Il leur suffit du minimum syndical de prudence pour refuser autre chose qu'un emprunt à taux fixe ou au pire variable capé très étroit. Il suffit du même minimum syndical de prudence à n'importe quel maire de petite commune, à plus forte raison de moyenne ou grande ville, pour éviter ce genre de piège. Le fait que dans beaucoup de cas les responsables publics soient tombés pieds joints dans le piège montre qu'il y a quelque chose de pas net là-dessous.
  6. Attention, en vérifiant le texte on découvre que le budget n'est pas de 10 milliards par an... mais de 10 millions par an ! Voir cette section : Cela reste évidemment très douteux, en plus d'être politiquement d'une stupidité extrême... ce texte justifie a posteriori toutes les préventions en Russie contre les ONG auxquelles on demande là-bas de s'enregistrer en tant que "agent d'un gouvernement étranger". Les activités d'influence utilisant certaines ONG - qui certes ne datent pas d'hier ! - sont maintenant ouvertement revendiquées, ce qui par contagion rend suspecte toute ONG qui devra faire la preuve qu'elle n'est pas un simple outil d'influence. Reste que 10 milliards par an serait un effort énorme. 10 millions par an, c'est de l'homéopathique...
  7. Propagande pro-Donbass : Ukraine Code Rouge http://youtu.be/7zlwOOmJHb8 (attention, images choquantes dans cette vidéo !) Je la poste à titre documentaire. Même si mes sympathies vont clairement à ceux qui se défendent plutôt qu'à ceux qui attaquent dans l'affrontement entre le gouvernement maïdaniste et les opposants est-ukrainiens au coup d'Etat de février qu'il tente d'écraser, je ne suis pas d'accord avec tout ce qui jette de l'huile sur le feu. A titre d'exemple de "Grosse Propagande Qui Tâche" en revanche, c'est pas mal...
  8. Sinon, au chapitre des nouveaux matériels, bon plutôt des armes déjà existantes mais toujours à redécouvrir... http://youtu.be/EqhTy5U4RVk ;)
  9. Ca se présente plutôt moyennement. :( Le site Vineyard's Saker propose des traductions en anglais des briefings de Igor Strelkov, le chef des forces militaires de la République (autoproclamée) de Donetsk. Pour résumer le briefing d'hier mercredi 25 : - Les combats continuent notamment autour de Slaviansk, également à l'aéroport de Donetsk - Les forces du Donbass "ne sont pas prêtes à rester sans réagir quand l'ennemi concentre ses forces pour un assaut" - Les conditions pour un cessez le feu effectif de leur point de vue sont : retrait des forces de Kiev à au moins 10 km des villes sous le contrôle des forces du Donbass + aucun survol de ces territoires + cessation des attaques d'artillerie D'un autre côté, nous avons John Kerry qui appelle aujourd'hui la Russie à faire désarmer les séparatistes, ceci "dans les prochaines heures". Sachant que le "cessez-le-feu" doit expirer demain, cela signifie que les Etats-Unis : - sous-entendent qu'il ne sera pas prolongé, au contraire de ce que réclame la Russie et des démarches de la France et de l'Allemagne, donc donnent leur blanc-seing à Kiev pour reprendre les combats à pleine échelle dès demain - restent sur la version initiale parfaitement irréaliste de Kiev qui demande aux séparatistes de se rendre pour prolonger le cessez-le-feu ! Le gouvernement américain n'est pas peuplé d'imbéciles, ils savent fort bien que cette politique encourage la poursuite de la guerre. Une nouvelle fois, ils montrent qu'ils poursuivront leurs intérêts stratégiques -affaiblissement des Russes et des Européens, contrôle renforcé sur ces derniers - au prix, ou plutôt au moyen de la guerre civile entre Ukrainiens. Suivant les actes de Kiev demain, on verra si c'est l'Amérique qui a le plus d'influence sur eux, ou plutôt les Européens. J'avoue ne pas être optimiste.
  10. Oui, c'est un signe de détente, mais rien de plus qu'un signe : - D'abord la Douma pourrait redonner l'autorisation demain. Ou tiens, plutôt ce soir en fait on est pressé, là - Ensuite le président russe est chef des armées (de même que le président français) et il a la faculté d'ordonner l'utilisation de la force armée même sans autorisation du Parlement (encore une fois, comme chez nous). Lequel Parlement ne lui en tiendrait pas rigueur, vu l'état de l'opinion publique en Russie suite à l'intervention armée de Kiev dans le Donbass - Il serait d'ailleurs tout à fait possible à la Russie d'invoquer la légitime défense lors de la prochaine action ukrainienne sur la frontière qui "déborde" un peu - et si les combats reprennent il n'est pas invraisemblable qu'il y en ait à nouveau - Sans compter l'utilisation éventuelle du "devoir de protéger", notion floue à géométrie variable et dangereuse que la Russie a jusqu'ici critiqué mais enfin elle pourrait rejoindre la position de l'Occident sur le sujet - ce n'est pas à mon avis ce que Poutine choisirait, cependant l'option existe - Enfin il suffirait à la Russie de reconnaître les référendums d'autonomie et les déclarations de souveraineté des républiques de Donetsk et de Lougansk pour pouvoir intervenir là-bas en parfaite conformité avec le droit international, pour peu que les pouvoirs locaux le lui demandent, ce qu'il ne lui serait sans doute pas difficile d'obtenir... Quand je dis "parfaite conformité", il faut comprendre : aussi parfaite que la conformité au droit international de la présence de troupes occidentales dans l'Etat indépendant du Kosovo - dans la province occupée de Serbie appelée Kosovo suivant une autre version. Donc une conformité en réalité sujette à (grande) caution, mais la diplomatie russe pourrait choisir d'assumer une "réponse du berger à la bergère" sur le sujet. Cette dernière option aurait l'inconvénient de lier les mains de Moscou, car une fois reconnu un nouvel Etat il n'est guère envisageable de le "dé-reconnaître". Je n'y crois pas, je vois plutôt Poutine rester sur une option qui maximisera sa liberté d'action, mais cette possibilité de reconnaissance suivie d'intervention existe bel et bien.
  11. Je ne défends pas spécifiquement l'option que le gouvernement a choisie pour Alcatel. Savoir si elle évite de perdre le contrôle des compétences industrielles d'Alstom est une question sujette à caution, c'est le moins que l'on puisse dire. Je suis d'accord qu'il n'est pas possible de rejeter la responsabilité de nos difficultés sur l'Union européenne, mais peut-être pas de la manière dont tu l'entends... ^_^ De mon point de vue, les difficultés très graves (*) que cause l'Union européenne - en premier lieu l'existence de l'euro - ne nous dégagent pas de nos responsabilités en effet, pour la bonne et simple raison que nous avons toute latitude soit pour réformer l'Union européenne de la manière nécessaire - si les autres sont d'accord - soit s'ils ne le sont pas pour en sortir tout simplement. En ce sens, il est faux de dire que l'UE est responsable de nos difficultés. Notre appartenance à l'UE telle qu'elle existe aujourd'hui est la source d'une très grande partie - peut-être la majorité - de nos difficultés c'est vrai, mais notre appartenance à l'UE ne dépend que de nous. (*) Je ne vais pas développer encore une fois, ce n'est pas le fil pour cela
  12. Les énarques que j'ai eu la chance de rencontrer sont de dignes serviteurs du pays, au sein de la haute fonction publique. Ce n'est pas la haute fonction publique qui dirige le pays soit dit en passant, mais la classe politique. Laquelle est issue des partis politiques. Lesquels parviennent ou non aux responsabilités en fonction du résultat des élections. Elections où c'est le peuple qui vote, pas les énarques. C'est un inconvénient de la démocratie qu'il est difficile à tout citoyen de s'exonérer de sa responsabilité personnelle lorsque le pays est enfoncé dans l'ornière. Un avis personnel pour illustrer, et n'engageant évidemment que moi : les candidats de l'UMP et du PS non seulement n'étaient que deux parmi les DIX candidats à l'élection présidentielle de 2012, mais au minimum ne sortaient absolument pas du lot, et à mon sens étaient parmi les pires de ces dix candidats. Qui les a amené au second tour, déjà ? Hear ! Hear ! L'idéologie, jointe à l'effet moutonnier / carriériste. L'effet moutonnier qui n'est pas nécessairement - ou du moins pas toujours - significativement moins grand parmi le peuple que parmi les élites politiques ou économiques.
  13. Trève fragile, de fait... Ukraine: l'armée n'observe pas le cessez-le-feu (insurgés) Ukraine: Poutine déplore la poursuite des hostilités Difficile de savoir précisément ce qui se passe sur le terrain... Est-ce que l'un des côtés ne contrôle pas ses troupes ? Est-ce que l'un des côtés n'est pas tout à fait sincère dans son acceptation du cessez-le-feu ? Les deux ?
  14. Bonne nouvelle en effet. Au risque de jouer les pessimistes, il reste à vérifier la condition principale de toute fin de conflit sans écrasement d'un côté par l'autre, c'est-à-dire une volonté réelle des parties de faire la paix sans avoir obtenu tout ce qu'ils veulent. D'après ce que j'en ai vu, pour l'instant ce que propose le gouvernement de Kiev reviendrait ni plus ni moins à une reddition en bon ordre des séparatistes du Donbass. Du côté séparatiste, je n'ai vu aucun message ni signe qu'ils envisageraient d'accepter de rester ukrainiens même avec une "fédéralisation" poussée. D'après leurs déclarations précédentes leur idée du plan de paix est que les Kiéviens quittent le Donbass. Bien sûr, il y a une différence entre positions de départ et marges de négociation, donc ce n'est pas perdu d'avance. Facteurs d'optimisme : - le gouvernement de Kiev a eu l'occasion de voir que le Donbass n'est pas si facile à écraser militairement, et il sait certainement que la crise économique de l'Ukraine va s'approfondir - les séparatistes ont compris qu'il y avait peu d'espoir de voir apparaître dans leurs contrées les mêmes "hommes polis armés" qu'en Crimée, et que si la guerre continue leur victoire n'est pas certaine et serait en tout état de cause coûteuse Tout cela devrait pousser les parties au compromis. Facteurs de pessimisme : - en cas d'accord de paix menant à une fédéralisation de la partie orientale de l'Ukraine, le gouvernement de Kiev devrait assumer le fait que le résultat de Maïdan pour l'Ukraine est la perte d'une province (Crimée) et la limitation du contrôle sur deux autres (Donetsk et Lugansk), ce qui peut pousser à continuer la fuite en avant vers la guerre - les Etats-Unis n'ont pas intérêt à la paix et leur influence est grande à Kiev, tandis que le FMI conditionne ses prêts au contrôle de Kiev sur le (relativement) riche Donbass - du côté séparatiste, on est en plein mode "Grande Guerre patriotique", on croit vraiment faire face aux émules et successeurs des nazis (quoi qu'on en pense, c'est ainsi qu'ils voient les choses)... et fait-on la paix avec des nazis pour reformer un même pays ?
  15. Comme tu persistes à négliger la partie la plus importante de la citation que je commentais, malgré le fait que je l'ai repostée, je vais être plus explicite, au cas où j'aurais été ambigu plus haut : ce n'est pas la règle sur l'utilisation des produits de cession qui est handicapante, c'est la limitation des prises de participation ou plus généralement des aides de l'Etat. Règle qui, encore une fois, n'est pas appliquée chez nos concurrents principaux en Extrême-Orient et en Amérique du Nord.
  16. Libre concurrence non faussée, version UE. Créant pour les entreprises et les Etats membres de l'UE des contraintes et handicaps que nos concurrents hors-UE n'ont pas eu la folie de s'infliger.
  17. Petit rappel dans le corps de cet article de quelques-unes des règles byzantines et stupides que la participation à l'UE inflige à l'action de l'Etat et aux possibilités d'action du pays : Question : Nos concurrents aux Etats-Unis, en Chine, au Japon, en Russie, en Corée du Sud et en d'autres lieux s'infligent-ils à eux-mêmes des handicaps semblables ? Réponse : Je n'ai pas besoin de la donner n'est-ce pas ? Vous pouvez deviner facilement... Le problème n'est pas en soi d'avoir des règles et des limitations stupides. Ca arrive à tout le monde, et le remède est tout simplement de les changer. Les mécanismes d'essai et d'erreur, suivis de correction, sont utilisés par tout le monde parce que tout le monde fait des erreurs. Le problème c'est qu'une fois que ces règles et limitations sont édictées au niveau européen, elles deviennent pratiquement impossibles à changer, aussi stupides soient-elles. Sauf à sortir purement et simplement de l'UE, ce qui apparaît encore comme une solution trop extrême aux yeux d'une majorité des Français. Tel est le prix de l'inclusion dans un système qui nie les souverainetés nationales, donc les seuls leviers dont les peuples disposent pour être responsables de leur destin.
  18. Ouille... tu es sévère. Mais bon, c'est mérité je crois.
  19. Alexis

    [ICBM sol-sol]

    Tout à fait. L'idée d'une première frappe désarmante réussie des Etats-Unis contre la Russie, tout comme d'ailleurs contre la Chine ou contre la France, est du grand n'importe quoi. Même si le GMD antimissile fonctionnait dans la vie réelle. Bien... mais cela ne change guère l'appréciation globale sur le système. Voir ce résumé du Los Angeles Time. En résumé, les tests sont effectués dans des conditions idéales et parfaitement irréalistes par rapport à un cas réel : date et lieu du lancement, trajectoire et caractéristiques du missile assaillant connues à l'avance. Et cependant, environ une interception sur deux est ratée, ceci alors que le système est déclaré "opérationnel" depuis à peu près dix ans ! Dans un cas un tant soit peu réaliste de missile lancé par surprise et incluant ne serait-ce que quelques contre-mesures, les antimissiles auraient encore moins de chance de l'intercepter. Et ce n'est parler là que d'un seul missile... Russie comme Chine comme France en ont bien davantage !
  20. Le problème, c'est que Où ça ma belle à Aden les a décrit bien publiquement ces plans... dans une adresse au monde en 2004 ! :o Et comme il le prévoyait sans doute, aucun dirigeant américain n'a mis à profit l'information pour rectifier le tir un tant soit peu... Ceux qu'il veut perdre, Jupiter leur fait perdre la raison... vraiment. Mais bon, nous sortons peut-être du thème de ce fil "Armes fictives"... puisque l'arme mise en oeuvre par Ou ça ma belle à Aden existe vraiment...
  21. --- Pour revenir au sujet du fil : L'arme absolue contre une puissance mondiale à tendance hégémonique doit mettre à profit l'ancien adage romain - ou vient-il des Grecs à l'origine ? - qui veut que Quos vult perdere, Jupiter dementat prius c'est-à-dire Jupiter commence par faire perdre la raison à ceux qu'il veut perdre Je pense à une provocation "maousse costaud" qui faisant perdre aux citoyens de la puissance mondiale visée leur illusion d'être protégés des désordres du monde donne à leurs dirigeants toute latitude pour utiliser leur puissance militaire à tort et à travers dans le monde entier - et de préférence là où votre organisation a des chances de recruter des partisans - donc pour multiplier les erreurs, dépenser capital monétaire, militaire comme stratégique tout en renforçant votre mouvement puisqu'il se nourrit des erreurs et des crimes de l'adversaire. Et si "Jupiter" voulait bien se mettre de la partie - d'ailleurs vous L'en priez, quoique sous un autre nom - peut-être ces dirigeants seraient-ils suffisamment illusionnés pour aller jusqu'à déséquilibrer de la sorte leur puissance suffisamment pour qu'elle connaisse quelqu'effondrement. Rien ne dit que cette arme absolue n'ait pas déjà été utilisée, d'ailleurs... un certain 11 septembre.
  22. La suite logique de cette évolution pourrait plus facilement être le char robot, à mon avis. Si l'équipage n'interagit avec l'extérieur que par le truchement de la réalité virtuelle, alors la meilleure cellule de survie qu'on puisse lui proposer, c'est de ne pas être sur le champ de bataille tout simplement ! :P Ca suppose qu'il n'en soit pas trop éloigné naturellement, de façon à ne pas trop impacter son temps de réaction - pas question de faire des aller-retours sur l'orbite géostationnaire s'il s'agit de réagir sous quelques secondes - mais enfin placer l'équipage à l'arrière n'a pas l'air infaisable. L'avantage du char robot c'est évidemment qu'il ne met en danger aucune vie humaine. Enfin aucune du côté des gentils, s'entend. Vingt-six armes nucléaires, c'est petit joueur comparé à un SNLE. Puis le missile serait tout sauf invulnérable, volant à Mach 3 ou 4 il est facilement interceptable. Reste l'effet radiatif qui est original, cela dit pour qui veut répandre de la pollution radioactive il y a des moyens plus simples - bombes sales, bombes au cobalt...
  23. Si par "encourager en sous-main" on entend : fournir des armes à des populations sous le feu du gouvernement de leur propre pays afin qu'elles puissent résister, alors c'est de toute évidence une action légitime une fois que ce gouvernement a été appelé plusieurs fois à cesser son agression et qu'il a refusé d'y mettre fin. Et la Russie n'a pas cessé depuis des semaines et des semaines d'appeler Kiev à mettre fin à cette agression. Soyons clair : si un coup de force remplaçait le gouvernement de la Belgique par un gouvernement qui agressait les gens de Liège et de Namur au mortier, au blindé, au canon lourd et à l'avion de combat, je serais tout à fait d'accord pour que la France fournisse des armes et des conseils aux milices que formeraient naturellement les Liégeois pour se défendre. Et pour qu'elle intervienne directement au besoin.
  24. Non seulement tout le monde a le droit de bouger ses armements sur son territoire comme il l'estime utile - notamment la Russie a ce droit. Mais encore Kiev a envoyé les blindés et l'artillerie lourde et agresse les habitants des provinces du Donbass sous prétexte que ceux-ci refusent d'obéir au gouvernement issu du coup de force du 22 février qu'ils ne reconnaissent pas. La Russie a de toute évidence le droit de s'en préoccuper, et de préparer les moyens par lesquels elle entend faire cesser la violence, si elle choisit d'intervenir directement. --- Sinon, un petit garçon de 4 ans est mort tôt dans la nuit ce matin à Slavyansk de blessures multiples à la tête provoquées hier soir par le schrapnel d'un obus. Malgré cinq d'heures d'opération, les médecins n'ont pas réussi à le sauver. L'obus avait tué sa mère sur le coup. Ce genre de crime se répète, et a tendance à se multiplier. Il est permis de douter que la guerre menée par Kiev dans le Donbass se limitera à la population et aux combattants du Donbass, sans intervention d'une tierce partie ni extension du conflit au-delà de cette province.
  25. Personnellement je ne verrais pas de problème à ce qu'elle adhère. Béchamel est irritant sur ce coup-là - comme si souvent - par sa manière de se mettre en scène en permanence, mais enfin sa position n'est pas scandaleuse. Ce n'est pas comme si la Bosnie se trouvait en Amérique du sud. Ce qui est crucial de mon point de vue, ce n'est pas l'adhésion de tel ou tel pays à l'UE, c'est ce que cette organisation internationale est devenue, et à quel point elle est le lieu où s'abîment toutes les souverainetés, c'est-à-dire toutes les libertés du peuple, et les leviers pour maîtriser son destin. Mais je ne vais pas relancer le débat à nouveau... :)
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