Alexis

Effectivement ! Sans oublier : Daesh, ennemi de Bachar notre ennemi, est donc notre ami Cependant, étant l'ennemi de la Russie notre amie, c'est notre ennemi Sans compter que Daesh est ennemi de l'Iran notre ennemi, donc c'est encore notre ami Bon y a un autre principe, malheureusement plus réaliste. Le proverbe "l'ennemi de mon ennemi est mon ami" est une sottise. L'ennemi de votre ennemi est en général aussi votre ennemi à vous ! Il reste vrai que quand je vois Monsieur Fabius dire ce soir "Ce n'est pas en ajoutant de la guerre à la guerre qu'on va arriver à une solution" ... j'ai envie de gifler celui qui il y a trois ans disait qu'il ne faut pas rejeter Al Qaida en Syrie (le Front Al Nosra) parce que "ils font du bon boulot" !

Rappel bienvenu. A noter que parmi les pays ayant ratifié la CEDH se trouvent la Turquie, la Russie, la Géorgie, l'Ukraine. Ce n'est pas comme si c'était un texte exagérément contraignant, ni comme si le ratifier revenait à faire allégeance à une technostructure non démocratique... La seule exception est la Biélorussie. Je ne crois pas que ce soit une référence.

Bravo, très beau boulot ! En revanche, attention aux copieurs. Y en a qui ont déjà mis ton image sur un, non deux autres forums... Fais gaffe !

'Veux voir ! (qu'il s'agisse de poster une image déjà sur Internet, ou une image sur ton disque dur, de toute façon c'est le bouton "Insérer un autre média" en bas à droite de ta fenêtre quand tu rédiges un post) Edit : Mince, l'option image sur le disque dur n'est "pas disponible pour mon compte" !

Tout dépend de l'aptitude de l'Europe à se tirer une balle dans le pied, si c'est pour au moins tirer une balle aussi dans le pied du sal... d'en face. L'exemple des relations à la Russie vient à l'esprit. D'un autre côté, on peut penser qu'en l'absence de pression américaine, et l'expérience aidant, la position européenne serait plus raisonnée. Enfin de toute façon cela reste de la politique-fiction. La Suisse n'est pas sortie du champ de la CEDH.

Le financier et essayiste américain David Goldman écrit sur Le prix de l'irresponsabilité européenne (article en anglais) Comme souvent avec cet auteur, ses obsessions personnelles (notamment mépris pour l'Europe d'aujourd'hui et ardent désir d'écraser l'Iran) se laissent deviner. Comme souvent aussi... il est intéressant, une fois mises de côté ces limites. Je traduis quelques extraits, que l'on peut approuver ou non, que l'on a le droit de considérer durs, mais qui en tout cas donnent à penser.

Sur le fil de nouvelles du Monde "une journée en Europe avec les migrants", quelques leçons de choses Réactions perso à chaud : - Je savais intellectuellement que la plupart de ces migrants sont des migrants économiques, non des gens qui fuient la persécution. Mais bon Dieu, là on touche vraiment cette réalité du doigt ! Il ne s'agit pas d'une simple préférence pour l'Allemagne (la locomotive du continent) ou l'Angleterre (ils parlent anglais, pas de contrôles d'identité)... nous avons affaire à des gens dans un mode "ça ou rien" ! - Pour que la politique des quotas fonctionne, il faudrait que le passage dans le pays voisin soit empêché... par un contrôle à la frontière. Bref, il faudrait suspendre Schengen ! Et encore, se rappeler de Calais et des migrants qui prennent d'assaut le tunnel de l'Eurostar... Dans l'état actuel des choses, les migrants qu'on aura convaincus de venir en France, en Espagne ou en Suède... choisiront au moment opportun de reprendre leur voyage. Après tout, jusqu'ici en se présentant quelque part et en insistant un peu ils ont obtenu ce qu'ils voulaient... alors pourquoi est-ce que ça ne marcherait plus ? - Si le système qui doit être approuvé officiellement le 14 septembre est déjà battu en brèche... que vont-ils décider ensuite ? J'imagine : grosse opération Tête-dans-le-sable mais si les quotas ça marche... scrogneugneu... "Mais Angela, ils reviennent tous chez nous !"

Je n'en vois guère. Je ne connais d'ailleurs pas de raison d'imaginer que les Etats-Unis ni les pays d'Amérique latine ne soient disposés à faire plus que d'accueillir un nombre limité de réfugiés syriens, peut-être même guère plus qu'un nombre symbolique. Afficher une solidarité "fait bien dans l'image", mais espérer une contribution importante serait irréaliste à mon sens. Et il est difficile de le leur reprocher. Après tout, jusqu'à ce que la migration ne prenne des proportions de masse, bref jusqu'à ce que le problème s'invite chez nous, la France par exemple n'avait pas proposé l'asile à beaucoup de Syriens... la Grande-Bretagne encore moins. C'est le facteur géographique qui force notre intérêt et pas autre chose. De ce point de vue, nous sommes pratiquement les seuls concernés : - L'Atlantique ne peut être traversé sur des coquilles de noix - La Chine est protégée par montagnes et déserts, et de toute façon sait prendre les mesures pour son propre intérêt, sans trop s'occuper d'autres impératifs. L'Extrême-Orient est encore plus loin - L'Inde itou, et de toute façon qui voudrait se réfugier dans un pays où la malnutrition est pire qu'en Afrique ? - L'Afrique noire... eh bien oui ne riez pas, il y a tout de même là-bas pas mal de pays qui ne sont pas en guerre civile ! Néanmoins, pour une raison peut-être facile à deviner, peu de migrants sont intéressés (pour ceux qui sèchent, se reporter à "Inde" plus haut) - Les pays du Golfe n'ont aucune envie de secourir leurs coreligionnaires, sauf à financer des mosquées pour se donner bonne conscience (et gagner des bons points auprès de Dieu) - Israël a son mur et une société militarisée, merci bien En plus de l'Union européenne, il reste la Turquie qui au bout d'un certain temps trouve pratique de laisser filer les migrants ailleurs (sont les premiers à le faire, mais certes pas les derniers...). Et la Russie, qui peut-être participera un peu oui... sauf si elle choisit de considérer qu'avec déjà un petit million d'Ukrainiens réfugiés chez elle pour fuir l'armée de Kiev, elle a déjà donné et n'ira pas plus loin. Et si c'est le choix de Moscou, je ne doute guère que les moyens de renvoyer les migrants d'où ils viennent ne soient trouvés.

Désolé, mais je ne peux pas te laisser répéter sans réfléchir la propagande de Kiev et mépriser les informations transmises par Moscou. Le fait est qu'il y a des preuves. Des photos tout à fait claires. J'en reproduis quelques-unes, il y en a encore d'autres ici ou bien là.

Moi je reste sur le même principe... Les Le Monde, BBC, RT, Financial Times et autres Der Spiegel, ça va un temps. Mais à un moment, il faut bien arrêter avec les sites de fausses nouvelles humoristiques, et se baser sur des infos sérieuses ! D'où le Gorafi.

Le voilà rhabillé pour l'hiver ! Bon cela dit le problème à mon sens n'est pas tellement les personnes - même si quand quelqu'un sort une c...erie, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même si on se paye sa tête. Jean-Claude Juncker est probablement à la base quelqu'un de très bien, comme personne privée et comme dirigeant du Grand-Duché. Mais comme tous les autres, une fois absorbé par le troupeau européiste... il est devenu un mouton bêlant, et le fait qu'il soit à la tête du troupeau n'empêche pas qu'il continue d'être moutonnier. C'est l'système, coco. C'est l'UE en elle-même.

Allez, un message optimiste sur l'assimilation par les nouveaux immigrants des codes culturels français... ça n'a pas traîné ! Après 24h en France, les réfugiés déjà déçus par le bilan de François Hollande

Que veux-tu, les frères Volfoni sont de sortie !

La phrase originelle était dans un contexte différent en effet, j'ai d'ailleurs dit que ça me rappelait quelque chose, non que c'était strictement la même chose. Il s'agissait initialement de l'opinion du sieur Juncker comme quoi un vote dans un pays membre ne saurait remettre en question un traité européen. Le contexte était différent en cela que la Suisse n'est pas un pays membre. Pour le reste, le respect de la démocratie du président de la Commission - qui n'a été démenti par aucun de ses pareils - a reçu disons une nouvelle illustration. Tout à fait sur le principe naturellement. C'est d'ailleurs ce que sauf erreur demandait le gouvernement suisse - renégocier le traité. Il va de soi qu'un traité qui lie deux parties est un ensemble de donnant-donnant, et il n'aurait pas du tout été anormal que l'UE dise "bon on va renégocier dans le sens que vous voulez, puisque vous ne pouvez pas faire autrement... mais sur tel et tel autre sujet, eh bien c'est vous qui allez faire des concessions". Mais ce n'est pas ça le message ! Le message de Commission, Parlement c'est une menace "Si vous respectez le vote de votre peuple, nous nous vengerons" Oui je l'ai traduit en mode non diplomatique. Mais c'est exactement ce que veut dire "si vous faites ça, nos relations se dégraderont fortement" ! En plus d'être antidémocratique - c'est-à-dire de tenter d'obtenir par la menace du gouvernement suisse qu'il ne respecte pas une votation - ce message est parfaitement stupide car le gouvernement suisse ne peut pas faire cela. Il n'en a tout simplement pas le pouvoir ! Il n'existe pas à ma connaissance de mécanisme par lequel le Parlement suisse pourrait annuler une votation, comme il en existe en France avec le Parlement qui a annulé en 2008 le référendum de 2005 en approuvant un traité reprenant l'essentiel du TCE sans appeler un second référendum pour validation. La seule manière d'obtenir du gouvernement suisse qu'il ne respecte pas une votation serait d'envoyer les chars de l'armée fédérale à Berne pour y rétablir l'ordre. Le problème étant bien sûr... qu'il n'y a pas d'armée fédérale Le résultat de ce refus est qu'au lieu d'obtenir de la Suisse des concessions en échange d'une renégociation de bonne foi, eh bien les relations UE - Suisse vont vraiment se dégrader. Ce qui est mauvais pour la Suisse c'est entendu... mais pour nous aussi.

Intéressant. Je n'étais pas du tout au courant de cette affaire. (je me suis permis en passant de ramener la police utilisée pour le titre à une taille plus... raisonnable. C'est d'ailleurs rare de te voir utiliser une police taille 480... serais-tu plus touché par ce qui concerne directement la Suisse ? Ce qui serait d'ailleurs tout à fait naturel) Indépendamment du contenu de l'initiative populaire suisse "sur l'immigration de masse", adoptée par référendum l'année dernière, le refus de Commission comme du Parlement européen de renégocier avec la Suisse l'organisation de la circulation entre UE et Suisse en fonction du résultat de la votation me rappelle quelque chose... Ah oui, c'était lui Et dire que la Suisse ne fait même pas partie de l'UE ! A voir le texte de l'article 1 de cette initiative populaire adoptée par référendum... ... effectivement, vu dans un contexte union-européiste, c'est du lourd ! J'ai d'ailleurs Madame Marine L. en ligne, qui voudrait se renseigner sur les opportunités d'emploi en Suisse. Vous dites, l'éventualité qu'un certain projet échoue à la fois en 2017 et en 2022 ? On n'est jamais trop prudente, il faut préparer ses arrières, vous pensez ? Si le bord du lac Léman rappelle l'air marin de Bretagne ? Euh, là je ne suis pas sûr Madame...

Je ne sais pas faire ça. Mais à toutes fins utiles, on peut trouver ici une version anglaise de la blague de Drakène.

Eh oui... "liberté de circulation des personnes des biens et des capitaux" dans le cadre de l'Acte Unique de 1986, ça sonnait bien, ouvert et tout. On n'allait pas mettre des barrières aux personnes, quand même ? Regrouper les différentes "libertés de circulation" permettait de les faire toutes passer sous le chapitre de la bonne volonté réciproque des peuples européens envers les personnes du pays voisin. Si le slogan "liberté de circulation des capitaux" avait été proposé tout seul, il aurait davantage été discuté. Des questions auraient été posées. Bon il ne faut pas tout mélanger quand même ! Si des Allemands s'installent en Alsace, on ne va pas les soupçonner de noirs desseins, même si ça fait moins d'un siècle que nous avons eu un petit différent avec eux à ce sujet, beaucoup moins que les cinq siècles depuis lesquelles Grenade est espagnole. Tiens à propos, on les établit où les immigrés syriens chez nous ? Poitiers, ça le ferait, à votre avis ? ======> [ ] Je suis parti !!! Tiens, il manquait la musique d'accompagnement à ton compte-rendu des débats en EUA (Europe Unie d'Allemagne) Je rajoute les paroles. Moi non plus je ne comprends pas l'italien, mais enfin le sens se devine facilement Insieme, United United Europe Con te, cosi lontano e diverso, con te, amico che credevo perso Io e te, sotto lo stesso sogno… Insieme, United United Europe. E per te, donna senza frontiere, Per te, sotto le stesse bandiere, Io e te, sotto lo stesso cielo, Insieme, United United Europe. Sempre più liberi noi, Non è più un sogno e noi sei più da solo. Sempre più in alto noi, dammi una mano che prendiamo il volo. L’Europa non è lontana, c’è una canzone italiana… Per voi Insieme, United United Europe. Per noi, nel cielo mille violini, Per noi, amori senza confini, Io e te, sotto gli stessi ideali… Insieme, United United Europe. Sempre più liberi noi, non è più un sogno e noi non siamo più soli. Sempre più uniti noi, Dammi una mano e vedrai ché voli. L’Europa non è lontana, c’è una canzone italiana… Per voi. Insieme, United United Europe. Sempre più liberi noi, Le nostre stelle una bandiera sola. Sempre più forti noi, Dammi una mano e vedrai si vola L’Europa non è lontana, c’è una canzone italiana… Per voi. Insieme, United United Europe. L’Europa non è lontana, c’è una canzone italiana… Per voi. Insieme, United United Europe On dira ce qu'on voudra de Bernard Kouchner, mais sur un point au moins il a été prescient "Avec Maastricht, on rira beaucoup plus" Jaune peut-être... mais en effet qu'est-ce qu'on rigole !

J'en ai pas sous la main. Mais bon un petit rappel utile de la manière dont West Point forme les vainqueurs de demain

A regarder de plus près, le texte législatif européen prévoit que jusqu'au 31 mars 2017 "tout État membre pourra demander, au cas par cas, à ce qu’une décision soit prise selon les règles en vigueur avant le 1er novembre 2014 (c'est-à-dire selon la majorité qualifiée telle que définie par le traité du Nice)" Donc les opposants aux quotas pourraient encore forcer l'utilisation de l'ancien système. Mais même dans ce cadre-là leur cause semble sans espoir. Il faut inclure dans les opposants la Hongrie, cependant : - Le total des voix des pays participant au vote serait de 352 - 27 (RU) - 7 (Danemark) - 7 (Irlande) soit 311 voix - La majorité qualifiée serait de 73,9% = 230 voix. La minorité de blocage serait donc de 82 voix - Or le total Pologne + Roumanie + Tchéquie + Hongrie + Slovaquie est de 72 voix... Et c'est encore supposer qu'aucun ne fasse défection, alors que chacun serait soumis à "forte" pression de la part notamment de l'Allemagne. Le système des quotas sera mis en place. Nous aurons les conséquences.

Ce n'est pas si long, d'autant que si j'en crois le site vie-publique.fr le vote à la majorité qualifiée vient d'être modifié, comme c'était d'avance prévu par les traités. Il semblerait donc que l'ancien système, avec pondération des voix donnant une surreprésentation aux petits pays, ait disparu. Avec 28 membres totalisant 508 millions d'habitants, la majorité qualifiée est donc de 16 Etats totalisant 330 millions d'habitants. La minorité de blocage est donc de 13 Etats ou d'un nombre inférieur d'Etats totalisant 179 millions d'habitants. Le "groupe de Visegrad" totalise à peine plus de 65 millions d'habitants (Pologne, Tchéquie, Hongrie, Slovaquie). Même avec le renfort de l'Angleterre - qui est tout sauf certain - c'est pratiquement sans espoir pour eux.

C'était en page 10.

Ben ils ne sont des crétins que si on les arrête, justement. Sinon, ils sont astucieux au contraire. Et les crétins sont ailleurs... plus proche de chez nous.

La seule réponse honnête est "C'est impossible". Non qu'il doive nécessairement rester pour toujours impossible à ces pays de créer une administration honnête. L'avenir est toujours ouvert, et le résultat qui a été obtenu par certains moyens ici compte tenu de la culture et des pesanteurs locales pourrait être atteint là-bas par les mêmes moyens, ou par d'autres compte tenu d'une culture et de pesanteurs locales différentes. Ce qui est impossible en revanche, c'est de créer ce genre de choses de l'extérieur. Ce n'est pas l'aide de la France, ni celle de la Chine, ni celle de la planète Mars qui peut le faire, mais seulement les locaux eux-mêmes.

Merci pour ton témoignage. Comme tout témoignage, c'est à la fois une parcelle de réalité, à prendre en compte en tant que telle, et d'autre part ce n'est pas exclusif d'autres réalités et d'autres vécus. Je suis parfaitement d'accord en revanche avec ce que tu as écris là. Le problème de communautarisme musulman existe, il est loin d'être général évidemment. Mais quoi qu'on en pense, il est certain que ce n'est pas le principal défi auquel la France soit confrontée. Pour moi, il n'est même pas dans le Top 3. Et le mécanisme du bouc émissaire et de la diversion pour cacher ou se cacher d'autres problèmes est bien connu et universel. Nous pouvons tomber dans ce panneau comme n'importe qui d'autre.