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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Moi, du moment que je peux oublier... Hans m'en a passé, et il est bon ! T'en veux ? ;)
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Allez, je m'y mets ! ;) S'agissant de l'allègement de la dette grecque : Petite remarque en police taille 4 ? Pas exactement, mais ça y ressemble fort ;) Ce Tsipras est un véritable spécialiste de la manœuvre "Oui je me rends t'as gagné oh je suis à genoux pitié pitié ! ...Tiens sur le plan pratique, ouvre les portes de ta forteresse comme ça je pourrai te rendre mes armes" :lol: Et pour peu que la Vouli approuve aujourd'hui le texte de l'accord, c'est assez finement joué. Car il ne sera guère praticable d'organiser un nouveau vote du parlement grec sous la pression des créanciers, délais obligent. Puis de toute façon le gouvernement grec pourra se retrancher derrière l'argument "Voici ce qu'a accepté notre parlement, voici la décision démocratique... vous ne voulez pas que j'aille contre, quand même ?". Enfin, dans l'hypothèse - tout à fait saugrenue, naturellement... - où l'Allemagne ferait des difficultés pour effectivement ouvrir les négociations sur l'allègement à l'automne... eh bien cela signifie que l'accord de la Vouli d'aujourd'hui deviendrait caduc. L'Allemagne va avoir le choix entre faire entrer le cheval dans Troie accepter l'accord y compris l'engagement de renégociation dès octobre ou prendre le risque de forcer l'expulsion de la Grèce en se mettant à dos Amérique, France et Italie à la fois et en prenant sur elle seule la responsabilité de tout "désagrément" voire "inconvénient léger" qui pourrait découler du Grexit et du défaut grec... Heute Griechenland - Morgen Portugal & die Anderen ! Trinken... Trinken, um zu vergessen (Aujourd'hui la Grèce, demain le Portugal & les autres ! Boire... Boire pour oublier) Bon, cela dit, il n'y a pas que les épargnants allemands qui peuvent avoir envie de se murger en voyant ça. Les épargnants français aussi... et tous les autres. Une fois oublié l'anti-germanisme facile (Moi ? Roooh où allez-vous chercher ça ?) il faut reconnaître que les Allemands ont tout à fait raison de refuser de payer pour les erreurs d'autres pays. Les deux problèmes étant : - Que ce n'est pas pour les autres pays que les contribuables européens, allemands comme autres, ont payé... mais pour des banques qui avaient pris des risques inconsidérés. Ce que leurs gouvernants se sont bien gardés de leur dire : non, le méchant c'est le Grec, pas le dirigeant qui utilise les deniers publics pour rembourser leurs catastrophes à ses copains financiers - Que payer les uns pour les autres (Transfer Union) est une nécessité si l'union monétaire doit continuer. Donc refuser de payer pour les budgets d'autres pays est tout à fait légitime - c'est aussi ma position - mais seulement à condition d'être cohérent et de vouloir donc aussi le démantèlement de l'union monétaire Hé, Hans, il t'en reste du vin ? Passe la bouteille ! (Eh Hans, hast du Wein mehr ? Gib die Flasche !)
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ressource Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Voilà d'ailleurs une jolie photo de l'architecte en train de concevoir ce pseudo-projet d'auto-promotion projet d'avenir Evidemment, il n'en était pas à son premier taf'... :) -
Là est - probablement - le nœud du problème, et la "petite remarque" en caractères taille 4 en bas du document que l'Allemagne est gentiment invitée à signer - puisque FMI, France et Italie se sont déjà rendus à la réalité merci pour eux. Sauf si Tsipras est effectivement un "social-traître" comme Fusilier l'avait prévu... eh, peut-être finalement le KKE le parti communiste grec, dernier parti stalinien d'Europe, a-t-il raison :lol: ;) ? (perso je n'y crois pas du tout) Ben quoi ? Une carte bleue est un concept abstrait en art moderne ! Sehr gut, Herr Desty ! Nous ferons encore appel à fos serfices ! ;) C'est marrant, les règles européennes en vigueur n'étaient pas finalement si strictes que ça, quand il s'agissait de transférer des pertes privées sur fonds publics ? Heureusement que je suis sûr que le gouvernement allemand ne se réfugie pas derrière les règles européennes surtout quand ça l'arrange ! Sinon, je risquerais d'avoir des doutes. Décidément c'est la grande mode aujourd'hui ! :lol: ;)
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Les "techniciens" pour assister les rédacteurs grecs c'est bien. On peut aussi trouver un prof de judo pour Hollande ? Nan parce que d'ici ce dimanche en prévision de la réunion avec Merkel, faudrait qu'il apprenne à faire une clé de bras... :lol: Certainement pas les Allemands en tout cas, puisque fidèles à la tradition multiséculaire et pour la Nième fois, il s'agira bien d'une invasion conjointe de la Pologne par l'Allemagne et la Russie. ;) Bon, celle-là est dans un s'poiler... parce qu'elle le mérite
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UN TOURNANT DANS LA CRISE GRECQUE ! Le gouvernement Tsipras accepte enfin d'adopter tel quel le modèle allemand !
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Crise financière mondiale [info only]
Alexis a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Et bientôt, un plan quinquennal pour la croissance de l'indice boursier. :lol: -
Vrai. Et le même raisonnement est valable soit dit en passant pour un pays comme la Pologne... qui pourtant a acheté ses chasseurs outre-Atlantique. Pour d'autres encore... on pourrait multiplier les exemples.
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Je ne serais pas aussi catégorique. Il est permis de penser que les marges de manœuvre de Syriza sont actuellement assez limitées en effet, mais cela ne devrait pas durer. De deux choses l'une : - Soit un accord européen viable - c'est-à-dire qui donne une perspective de redressement à l'économie grecque, pour la première fois depuis cinq ans - est signé dans les jours qui viennent. Dans ce cas, le gouvernement grec aura pour lui l'appui et la pression de l'Europe pour faire ces réformes - un mélange de "nous avons maintenant une vraie chance, à nous de ne pas la gâcher" et "cette fois-ci ce sont des réformes que nous avons véritablement négocié, pas un simple diktat de l'étranger. Il n'est pas patriotique pour un Grec de refuser ces réformes comme imposées par des puissances de tutelle" - Soit aucun accord viable n'est accepté par l'Allemagne et sa suite, en dépit des pressions mezzo vocce voire forte de l'Italie, de celles loud and clear des Etats-Unis et des sorties claires de Macron (Hollande étant lui... égal à lui-même :( tout en motion de synthèse de congrès du parti socialiste, fuite de la confrontation). Dans ce cas, la Grèce tracera son propre chemin, avec l'une ou l'autre variante de Guerrilla-Grexit (réquisition de la Banque de Grèce, attaque devant les Cours internationales des manquements de la BCE, blocage de la fermeture des banques grecques...). Et sa situation sera suffisamment délicate et oppressante pendant la période de transition pour que le gouvernement grec soit en mesure d'imposer des réformes y compris radicales. Le succès ne sera bien évidemment pas garanti, mais la Grèce aura une véritable chance, qui dans cette hypothèse lui aurait été refusée par Berlin Dans chacune de ces hypothèses - et la première est la meilleure de toute évidence, on peut être convaincu comme moi de la nécessité de démanteler l'euro, cela ne signifie pas que l'on souhaite le faire par le désordre et la discorde - les marges de manœuvre du gouvernement grec devraient s'élargir notablement, et bientôt.
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Crise financière mondiale [info only]
Alexis a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Les facteurs d'inquiétude sont nombreux oui, mais celui-là ne m'a pas l'air si effrayant, du moins pour l'instant. A visualiser les principaux indices chinois sur l'année passée, soit Shanghai Composite, Hang Seng Index ou CSI 300, on observe une même structure qui se répète : - Montée exubérante à partir de mars-avril 2015 - Culmination à +50 ou +60% par rapport aux valeurs de mars-avril, sauf pour le Hang Seng plus sobre - Descente en flèche dans les deux dernières semaines... mais sans - pour l'instant - descendre tout à fait au niveau de mars-avril dernier. Il s'en faut encore de quelques % Bon les Chinois se sont fait un intermède spéculation forcenée, ils ont vidé toutes les réserves d'alcool, ont fait la fête toute la nuit, ont grimpé sur les tables en slip pour beugler des chansons de poivrot. Ils viennent de se retirer aux toilettes pour vomir et de s'écrouler par terre en ronflant. Un peu ridicule certes, m'enfin ils ne sont ni les premiers ni les derniers à se comporter de la sorte ( ) et au fond ce n'est pas si grave. Une bonne nuit de sommeil, une journée de mal aux cheveux demain, et bientôt il n'y paraîtra plus. Enfin, en tout cas, ça semble le scénario central. Si les indices crèvent les niveaux de début d'année, là il sera temps d'en reparler. -
C'est au conseil des ministres des finances que Tsakalotos s'est pointé hier sans aucun document écrit. Mais c'était clairement voulu : la tactique des créanciers jusqu'ici a été de toujours refuser une discussion sur le fond - donc une discussion au niveau des chefs d'Etat - pour noyer la partie grecque dans les discussions techniques entre financiers qui - par fonction - ne peuvent remettre en cause le cadre général. Comme c'est bien le cadre général qui doit évoluer, la partie grecque a neutralisé la réunion inutile des ministres des finances en début d'après-midi mardi 7, de façon à passer directement à la réunion utile du soir, celle avec les chefs d'Etat. Les changements nécessaires du cadre général sont connus. Décote significative sur la dette grecque, reprofilage du reste, programme d'investissements. Cela a été énoncé par le FMI, la France et l'Amérique le poussent, l'Italie approuve. Simple bon sens économique, sans compter le minimum de générosité nécessaire pour ne pas essayer de tirer du jus d'un caillou sec. Sur les mesures d'austérité, Tsipras a déjà pour l'essentiel mangé son chapeau - bien assez - et les plans détaillés existent, voir celui du 1er juillet. Simplement, ces mesures ne peuvent être approuvées sans la décote et le programme d'investissements qui seuls peuvent viabiliser l'économie grecque. Bref, le plan existe déjà : - les mesures d'austérité approuvées par la Grèce le 1er juillet - la décote de 30% calculée par le FMI - le programme d'investissements suggéré par le FMI Ne reste qu'à s'entendre sur les dispositifs de contrôle pour s'assurer que l'argent ne disparaisse pas dans les poches de quelques corrompus, et de ce côté il est évident que Tsipras signera tout ce qu'on veut - lui-même veut lutter contre la corruption ! Tout ce qui manque, c'est l'accord de l'Allemagne et des pays qui la suivent. Un minimum d'honnêteté sur le fait que les responsabilités du fiasco sont partagées et Berlin en a sa part, un chouia de générosité - incomparablement moins que celle dont ont fait preuve ses victimes lui remettant les réparations dues à réunification, c'est-à-dire il y a tout juste vingt-cinq ans, au nombre desquelles se trouvaient la Grèce. Reste à savoir si le gouvernement allemand est capable de cela.
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Il n'a pas fait en cinq mois ce que ses prédécesseurs n'avaient pas fait durant les cinq années de crise précédentes, sans que cela émeuve outre mesure le bon Guy Verhofstadt, qui en ce temps-là n'avait aucun mal à conserver son sang-froid. Ce qu'il a fait avec son équipe, c'est travailler sans relâche à trouver un accord avec les Institutions qui, contrairement aux précédents, n'écrase pas sans rémission son pays sous la tutelle d'une bande d'idéologues fous avec les conséquences catastrophiques que l'on sait, mais lui trace un chemin qui mène vraiment à une sortie de crise. Rien ne garantit qu'il réussira - je mettrais pour ma part les chances à 30 ou 40% pour un accord viable d'ici dimanche, et je suis sûr que beaucoup me qualifieraient d'optimiste invétéré. Mais une chose est sûre : s'il échoue, nul autre n'aurait pu réussir.
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Intéressant. M'sieur Verhofstadt aurait pu utiliser une tisane... Ou du moins, un minimum de connaissance du dossier grec. M'sieur Tsipras aurait pu utiliser un jeu électronique pour passer le temps en attendant la fin de la tirade... Intéressant surtout parce que cette vidéo montre qu'un certain nombre de gens sont en train de perdre leur contrôle. Quoi, la réalité ne se plie pas sans barguigner aux théories, au monde en circuit fermé et aux foucades de la superstructure européenne ? Comment, la vie est plus complexe que ça ? Certains n'en reviennent pas :lol:
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Oui tout à fait. L'environnement de sécurité de la Grèce n'est pas parfait, mais il y a largement pire, et leur armée est déjà largement assez équipée au regard des besoins de sécurité du pays. Le seul souci que je vois est transitoire - c'est que sauf erreur les économies sont surtout possibles sur le personnel, ce qui veut dire encore de nouvelles arrivées sur le marché de l'emploi.... donc nécessité sur ce sujet comme sur d'autres d'une stratégie d'emploi pour le pays. Ça n'empêche pas qu'il faut sans doute le faire, mais ça veut dire que comme les autres réformes elles sont difficiles à concevoir sans accompagnement.
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[Va pour poster une illustration du concept tout à fait graphique :) ...] [... Se rappelle de Moderator Judgment Day :( ] Euh... Non, rien.
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Exactement. La contestation de la politique faillie de l'austérité prend principalement deux formes : - "Nous avons fait une erreur en mettant en place la monnaie unique et en nous laissant diriger par des institutions non élues - Réparons-la" Essentiellement, du souverainisme, souvent quoique pas toujours avec une tonalité de droite, parfois d'extrême-droite - "La stratégie économique européenne doit être orientée pour les peuples, non pour les riches et les capitalistes - Réorientons-la" Un projet de gauche, souvent appelée radicale quoique elle préfère s'appeler "véritable" Evidemment, pour beaucoup d'hommes politiques et d'hommes de médias, tout ça c'est populisme et compagnie, irréalisme, incompétence et mensonge. Sans compter que tous ces gens-là torturent les petits chatons avec des rires sardoniques, c'est bien connu. Mais la réalité est que ces deux tendances sont non seulement distinctes, mais concurrentes. Le sens stratégique des européistes partisans de l'austérité, qui vouent au gémonies les contestataires du deuxième groupe pourtant des européistes comme eux et s'attachent depuis l'arrivée au pouvoir de Syriza à démontrer que non pas la moindre chance pour ce type de contestataires d'obtenir le moindre infléchissement... ce sens stratégique est celui du chêne s'adressant au roseau. Rigidité, refus de plier... Bien sûr, fermer la porte aux contestataires européistes, c'est faire le marchepied à ceux des contestataires qui ne le sont pas. Et on sait tous comment la fable se termine.
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"Plus de milliards pour la Grèce" "Maintenant nous avons besoin de la Chancelière de Fer" "Restez ferme, Madame la Chancelière Fédérale !" (La Une du journal populaire de droite Bild)
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Un petit intermède "Mode", avec les dernières tendances coiffure pour homme ;) (oui, on voit vraiment de tout sur AD.net !) NB : "Haircut" c'est-à-dire coupe de cheveux est le terme anglais consacré pour désigner une décote de dette vue du point de vue du créancier. Cette précision vous permettra vous aussi de sortir bien coiffé ! :lol: Edit - pendant que j'y pense, il manque la boule à zéro ? Allez, coiffure Varoufakis pour tous les créanciers, on est d'accord ! Et faites un beau sourire, ainsi vous ressemblerez à ça :
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Article à la fois informatif et - justement - atterré et furieux de Ambrose Evans Pritchard L'Europe est en train d'exploser au sujet de la Grèce, et personne n'arrive à l'empêcher - Opposition du binôme France-Amérique, avec le soutien de Rome, au gouvernement allemand toujours sourd au bon sens économique qui crie qu'une décote sur la dette grecque est indispensable et aveugle aux risques de parachever l'expulsion forcée de la Grèce (sachant que cette décote est précisément ce qui permettrait de débloquer l'accord, Athènes ayant accepté sous la pression l'essentiel du plan de continuation de l'austérité et demandant en échange seulement que les créanciers fassent preuve de cet élémentaire bon sens) - Description surprenante de la séquence du référendum, selon AEP qui présente le point de vue de sources à l'intérieur du gouvernement grec, Tsipras se serait attendu à perdre le référendum et à se retirer en ayant pris date et en laissant la responsabilité du nouveau tour d'austérité à d'autres, et aurait été le premier surpris du Non franc et massif - Description du plan grec de lutte "agressive" contre l'expulsion, que Tsipras aurait refusé d'appliquer juste après le référendum, le trouvant trop dangereux. Plan qu'il pourrait choisir d'appliquer dimanche prochain 12 juillet si le dernier round de négociation échoue Traduction d'un petit extrait Il est permis de penser que AEP exagère quand il décrit Washington se détourner de l'OTAN - le protectorat militaire exercé notamment sur Berlin a trop d'avantages indirects pour les Etats-Unis. Mais les dégâts à la bonne entente européenne seraient très graves c'est indubitable.
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Sur le strict point de vue étymologique, c'est exact. N'empêche qu'il est permis de se demander si l'utilisation de ce genre d'épithète est totalement dénué d'arrière-pensées... :) [HS] S'agissant du nazisme, il faut noter que son nom lui-même était un mensonge de plus - il n'était ni national ni socialiste, un nom plus juste aurait été impérial-racisme. En effet, l'idée de la nation suppose la reconnaissance d'autres nations, le projet de conquête universelle ne peut être appelé national il est impérialiste. Et quelque critique qu'on puisse avoir au sujet du socialisme, il faut reconnaître que le socialisme n'inclut aucun racisme. [/HS]
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Nul ne sait ce qui se passera d'ici deux ans, mais il faut quand même noter que c'est déjà la situation dans l'opinion. Sondage Odoxa mai 2015 Suivant les représentants Rép et PS, les prévisions au 1er tour sont : - Le Pen 29 / Sarkozy 28 / Hollande 17 - Le Pen 29 / Sarkozy 26 / Valls 20 Bien sûr, cela changera probablement d'ici deux ans - mais impossible de prévoir dans quel sens. Il faut noter avec ça que les taux longs sur obligations souveraines augmentent doucement mais continuellement depuis mars dernier. Cause profonde = inconnue... Il y a une différence nette entre les 3,11% portugais, les 2,23 ou 2,29% italien et espagnol et les 1,13% français - sans parler des 0,65% allemand, naturellement. Et ces taux restent historiquement très bas. N'empêche que ce mouvement d'ensemble est troublant. Sur le prochain pays à risque, j'aurais plutôt vu le Portugal. Non seulement ils ont une "avance" quant au niveau des taux, mais encore leur dette publique est de mémoire aux alentours des 130% du PIB, bien plus élevée que l'Espagne aux alentours de 100%, au même niveau que l'Italie mais avec une économie beaucoup moins diversifiée. Un éventuel succès du gouvernement Tsipras à obtenir des engagements fermes sur une coupe dans la dette et/ou une restructuration fait d'autant plus peur aux pays alignés sur la position allemande de politique d'austérité qu'il validerait un certain niveau de réalisme des autres mouvements contestataires "Oui une autre politique est possible". Cela dit je n'imagine guère Podemos parvenu au pouvoir tenter d'obtenir une réduction de la dette espagnole, qui d'une part n'est pas totalement démesurée comme la grecque, d'autre part n'est pas principalement dans les mains de créanciers publics.
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Là dessus, parfaitement d'accord. Le développement des relations avec la Russie, commençant par le Turkish Stream et s'intensifiant avec un blocage du renouvellement des sanctions européennes contre la Russie en 2016, ne pourra être qu'un élément d'une relance de l'économie grecque. Mais cet élément-là donne à coup sûr des boutons à Washington, qui verrait s'effondrer l'essentiel du volet économique de sa stratégie contre la Russie. Petit moment de détente, voici les différents points de vue sur Tsipras... Manque bien sûr le point de vue de Dominique de Villepin et d'autres qui voient dans l'appel au référendum de Tsipras un "geste gaullien". Hmmm, l'uniforme et le képi à deux étoiles, est-ce que ça lui irait ? :P :lol:
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Un texte d'excellent tenue de Dominique de Villepin. Villepin: «Notre devoir pour l'Europe» Non seulement il rappelle les réalités de la crise et du prétendu "plan de sauvetage" européen, mais il prend en compte les réalités historiques de la Grèce, et dessine une voie de sortie. [HS ON] Il est fort dommage que la politique française sélectionne la médiocrité, du moins pour les rôles au sommet de l'Etat, et ceci depuis 2007 au plus tard. Ce n'est pas que la classe politique française manque d'hommes de valeur, c'est qu'elle les rejette. Le problème se situe clairement au niveau de la sélection des candidats présentés par les deux têtes du système bipartite. [HS OFF]
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Il s'agira de la rediffusion d'une docu-fiction déjà passée sur les écrans le 17 février dernier. Et déjà critiquée - pour ne pas dire démolie :lol: ... Télé irréalité Propagande... le bon peuple doit avoir peur, sinon ne risque-t-il pas de "mal" voter ? Déjà que les Grecs viennent de le faire de manière spectaculaire ! :lol: L'argument n'est pas que la Russie, ni la Chine, ni qui que ce soit d'autre, donnerait de l'argent à la Grèce à fonds perdus. L'argument est que la Grèce a les moyens d'intéresser Russie voire Chine à son redémarrage post-défaut et post-expulsion de l'euro. Des investissements dans l'économie grecque à hauteur de quelques milliards d'euros seraient probablement suffisants pour convaincre les Grecs de soutenir la Russie - fin des sanctions européennes antirusses en 2016 notamment. Et quelques milliards d'investissements extérieurs, c'est quelque chose que la Russie pourra aisément se payer, surtout si en échange les sanctions de l'UE sont levées
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