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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Je crois qu'il faut resituer l'ampleur du phénomène. Il y a 2,4 millions d'étudiants en France. Donc à peu près 1,2 million d'étudiantes. Le total de celles qui se prostituent même occasionnellement, ça fait combien ? Il n'existe aucun étude chiffrée sur ce sujet, semble-t-il... et nombre d'articles sur la question le font remarquer. Une seule indication chiffrée avec l'expérience suivante : Sur un millier de jeunes filles contactées, seules deux semblaient initialement y être prêtes, avant finalement de se raviser. Résultat final, zéro touche sur mille tentatives ! Cette mini-étude est certes insuffisante à elle seule... mais d'un autre côté c'est la seule qui existe :P En prenant très généreusement un taux de deux sur mille - à supposer que les deux qui hésitaient sautent le pas un jour ou l'autre - on arrive à deux milliers de filles, sur plus d'un million d'étudiantes. En ce qui me concerne, les conclusions sont : - Phénomène pas neuf - Très marginal, mais propre à tous les fantasmes - Transformé certes mais pas amplifié par l'Internet >>>>> FERMEZ LE BAN ! :lol:
  2. Les prêcheurs et docteurs de la Loi wahhabites et salafistes, dans leurs oeuvres Islamic cleric decrees it OK for Syrian rebels to rape women Je ne traduis que quelques passages : Je ne peux que regretter que M. al-Ajlawni et M. al-Arifi le saoudien soient trop probablement hors d'atteinte de l'armée syrienne. Désolé pour le trollage de cette dernière phrase, mais c'est parti tout seul !
  3. Jean Bodin ! Jean Bodin ! J'ai bon ? :D C'est lui qui a dit le fameux « Il n’est de richesses que d’hommes »
  4. C'est vrai, bien sûr :) Mais... est-ce si caricatural, concernant le FMI ? Si j'ai donné l'impression que les gens du FMI cherchaient volontairement à détruire l'industrie des pays qu'ils traitent, c'était une erreur. Je ne pense pas que c'est leur but en soi. En revanche, c'est une conséquence qu'ils acceptent. Sur l'idéologie : le FMI a pour le moins un passé chargé. Dès les années 1980 en Amérique du Sud des méthodes similaires ont été appliquées. Elles ont été dénoncées de manière cinglante et convaincante dès les années 1990 par l'ancien économiste de la Banque Mondiale Joseph Stiglitz. Elles étaient pourtant encore et toujours appliquées lors de la crise en Grèce... comme elles semblent encore sur le point de l'être en Ukraine, si le gouvernement actuel de Kiev parvient à les faire appliquer. Le FMI ressemble à un chirurgien qui a charcuté tous ses malades depuis trente ans, a reconnu récemment que "pour la Grèce, c'est vrai que j'y ai été un peu fort", et est tout prêt à recommencer... avec les mêmes instruments, les mêmes méthodes. Perso, j'aurais quelques craintes à passer sous le bistouri de ce chirurgien-là. Je l'appelerais bien un boucher, mais ça ne serait pas sympathique pour les vendeurs de viande au détail qui après tout font un métier honorable. Se rappeler aussi que le président islandais Grimsson, qui malgré les pressions phénoménales qu'il subissait de ses collègues étrangers a refusé de suivre la voie que les instances internationales traçaient pour sortir son pays de la crise financière de 2009, suite à quoi l'Islande a pu se relever avec beaucoup moins de souffrance que tous les autres pays, répond aux demandes de conseil... de ne pas écouter les conseils du FMI !
  5. En somme, l'idée que la volonté politique permettra de tout accélérer à marche forcée. On verra. Les Allemands ont beau dire que "Wo ein Wille ist, ist auch ein Weg" (Là où il y a une volonté, il y a aussi un chemin), je dois avouer quelques petits doutes que la volonté politique puisse l'emporter si facilement sur les réalités géologiques, industrielles, technologiques et économiques. Surtout que les Allemands n'ont pas l'air d'être follement enthousiastes sur ce coup. Pendant que les anciens chanceliers Schröder (lui bien sûr c'est son intérêt) et surtout Helmut Schmidt (le "sage" de la politique allemande) expliquent que les sanctions sont "un non-sens" et qu'il faut reformer le G8 "tout de suite"... tout en félicitant Merkel pour sa gestion "mesurée" de la crise. Il faut dire que la chancelière ne croit pas "que l'Occident ait atteint le point où il faudrait imposer des sanctions économiques"
  6. Oui, c'était déjà clair mais ça se précise davantage. Je ne sais pas quelle sera la politique russe vis-à-vis de l'Ukraine. Mais une des possibilités est certainement que Moscou laisse le FMI et l'UE régler la note du soutien financier à l'Ukraine, détruire une partie de l'industrie de ce pays et donner la possibilité aux financiers étrangers de mettre la main sur tout ce qui a de la valeur dans le pays. Bref, le programme classique du FMI, avec ses conséquences tout aussi classiques en termes de souffrance de la population, qui pourraient largement dépasser ce qu'ont subi et subissent les Grecs. L'Ukraine ne sera pas mieux traitée qu'un pays du Tiers-Monde et notamment la proximité avec l'Europe dont rêvent pas mal d'Ukrainiens ne leur servirait de rien : ce n'est pas d'entrer dans l'UE qui est proposé aux Ukrainiens même pas à terme, et d'ailleurs Grèce comme Lettonie font partie de l'UE, ce qui n'a rien empêché bien au contraire... L'objectif de Moscou serait naturellement de récupérer sous son influence non pas une partie de l'Ukraine... mais bien la totalité. A terme bien sûr, mais à terme pas si lointain : les précédentes oscillations de Kiev entre Europe et Russie en 2004, 2010 et 2014 sont séparées de quatre à six ans, mais il pourrait en falloir nettement moins pour que la situation empire tellement en Ukraine que les habitants soient prêts à faire une nouvelle embardée, cette fois-ci vers l'Est. Ceci sans oublier que la Crimée pendant ce temps-là... sera prospère, merci pour elle. Dans l'intervalle, la Russie sécuriserait seulement la non-inclusion de l'Ukraine dans l'OTAN, ce qui ne devrait guère être difficile, Moscou ayant tous les arguments pour convaincre les Européens de ne pas aller dans ce sens. Beaucoup d'Européens devraient être soulagés de s'en tirer si facilement et d'éviter une escalade de la tension avec la Russie à si bon compte. Tout ceci suppose naturellement que le nouveau pouvoir de Kiev parvienne d'abord à neutraliser ses extrémistes, à se faire obéir des régions rétives et à organiser des élections le 25 mai qui ne soient pas trop loin des standards démocratiques. C'est pas encore gagné, donc le scénario "Souffrance économique extrême en Ukraine suivie d'une embardée pro-russe" est à certains égards un scénario optimiste... :o Edit : Raaah, grillé par Akhilleus ! :D
  7. Tu cites un article intéressant du Figaro, merci. Mais je ne comprends pas ton commentaire... étant donné que ce qu'explique - fort justement - l'article cité c'est précisément que les alternatives aux importations de gaz russe ne sont pas envisageables avant longtemps, et encore pas dans de grandes quantités. Ca semble être en contradiction avec ce que tu écris comme quoi "Le résultat final - avec l’addition des exportations futur ‘encore plus volontariste’ du GNL en provenance des USA - produira la même chose mais bien plus rapidement qu’escompté", non ? Tout ceci sans compter naturellement que si le pic du pétrole est sur nous, le pic gazier ne sera pas très loin derrière... et en attendant nous aurons un "plateau" c'est-à-dire une stagnation relative de la production mondiale de gaz. Dans ces conditions, le temps que les éventuels moyens de remplacer une partie des importations depuis la Russie soient disponibles... toute la capacité de production mondiale de gaz sera devenue nécessaire pour éviter un ralentissement ou une décroissance économique. Donc si le gaz russe ne trouve pas preneur en Europe... il sera acheté en Chine ou dans d'autres pays d'Asie. Ce qui du point de vue russe reviendra au même. Il existe soit dit en passant un enjeu économique bien réel pour les Européens à ces question de gaz... le prix. Comme expliqué dans l'article que j'ai cité dans mon post précédent, le GNL éventuellement importé en Europe depuis les Etats-Unis reviendrait plus cher que le gaz russe. Donc l'acheter de préférence au gaz russe, pour raisons politiques, serait se tirer une balle dans le pied, économiquement parlant. Evidemment... cela resterait dans l'intérêt des Etats-Unis. Je ne me hasarderai pas à le nier. ;)
  8. J'ignorais l'existence de la mission Aurore, merci de l'information ! :) Cet historique très intéressant explique ce que fut cette mission. Son intérêt, mais aussi ses limites. J'en recopie quelques extraits : En d'autres termes : si la mission Aurore n'avait pas eu lieu, il aurait fallu "des mois" supplémentaires pour faire des mesures correctes des essais atomiques. Quant à la conception des engins en elle-même, rien n'aurait changé en mieux ni en pire. Nous parlons toujours d'une aide ponctuelle, certes bienvenue mais non nécessaire et qui ne changea pas le résultat final.
  9. Hein ? J'ai pas entendu ? Ah, tu disais "On ferait mieux de se préoccuper du sort des homos chez nos amis du Golfe Persique...." ? :lol: Bin non. Ca ne cadrerait pas avec notre politique étrangère, basée sur la conception que nous nous faisons de nos intérêts. Politique qui est de soutenir les pétromonarchies sunnites du Golfe contre l'Iran. Et de favoriser l'OTAN en s'opposant à la Russie plutôt que de l'intégrer dans une architecture de sécurité pan-européenne et plus indépendante vis-à-vis des Etats-Unis. Quoi, les homos ? Ah, tu veux dire les personnes concrètes ? Leurs droits concrets ? Non, ça on s'en contref..., pourquoi ? Oui, si on en avait quoi que ce soit à f....., on critiquerait mezzo voce la loi anti-"propagande homo" russe pour les imprécisions et donc risques de débordement bien réels qu'elle présente, mais on attaquerait vigoureusement les lois liberticides des Golfiens contre les homosexuels, les femmes, les chrétiens et juifs, leur comportement envers leurs immigrés, leur financement des djihadistes, etc. Mais bon, la politique-fiction, ça va cinq minutes, hein.
  10. Plutôt que d'un projet à long terme, le remplacement de la Russie par les Etats-Unis comme fournisseur d'un tiers du gaz consommé par les Européens devrait être appelé... une propagande à court terme. Remplacer une grande partie pour ne pas dire la totalité des importations de la Russie par des importations des Etats-Unis est tout simplement impossible. Quelques explications peuvent être trouvées ici (en anglais) Le texte vaut d'être lu - en gros, la thèse que rapportait Gravity est réduite en petits morceaux - mais je traduis ici quelques points : La Russie fournit 12% du pétrole mondial en même temps qu'un tiers du gaz européen. Elle ne sera pas remplacée dans ce rôle. Rochambeau, la seule aide que les Etats-Unis aient apporté à la dissuasion française a été la negative guidance c'est-à-dire du conseil sur la manière de construire les premiers balistiques multi-têtes (M4) après les M20 et S3 mono-tête. Nixon avait ordonné de fournir cette aide car il voulait que les Européens renforcent leur défense classique, il savait que la France pour un budget de défense donné ferait passer la crédibilité de la dissuasion avant le nombre de chars et d'avions, et diminuer les frais de recherche français dans la production des premiers multi-têtes était le seul levier disponible pour renforcer la défense classique européenne comme Nixon le souhaitait. Aide non négligeable, mais aide ponctuelle et qui n'a été mise en place qu'une fois la dissuasion française en place et n'a rien changé au résultat final : si elle n'avait pas eu lieu, la dissuasion aurait été la même, simplement il y aurait eu un peu moins de chars et d'avions dans les forces armées françaises. Que ce soit pour la première bombe A, la première bombe H, l'avion très avancé qu'était le Mirage IV, le premier SNLE - réussi mieux et plus vite que son équivalent russe, pour ne pas parler de la Chine - et les premiers balistiques, l'aide américaine a été exactement égale à zéro. Et il y a tout lieu de penser qu'après l'épisode que j'ai cité du début des années 70 les Etats-Unis ont cessé de nous aider. Les échanges de bons procédés concernant le Laser Mégajoule et la National Ignition Facility depuis les années 2000... sont des échanges, c'est-à-dire que les deux pays coopèrent en s'aidant mutuellement. En Ukraine, il semble bien que tous les hommes politiques sont des corrompus de première classe, à faire rougir un Jérôme Cahuzac ou une Christine Lagarde. Une exception possible : les fascistes de Svoboda. Mais eux ont d'autres inconvénients... pires encore que ceux des voleurs et des profiteurs.
  11. Une petite blague russe mettant en scène Poutine en Ukraine Le lien pointe vers une version anglaise, je m'essaie plus bas à la traduire : Avoir des adversaires stupides est une grande partie du succès.
  12. Comme déjà dit par d'autres, cela peut très bien être seulement de la propagande. Du point de vue de ce qu'il est convenu d'appeler "communication", ou plus ouvertement "guerre de l'information", ça vole bas et ça tire dru ces temps-ci... et depuis les deux côtés. D'un autre côté, lorsque Victoria Nuland (Madame "Fuck the EU") se vantait que les Etats-Unis consacrent cinq milliards de dollars aux changements politiques en Ukraine... il faut bien que cet argent passe quelque part, n'est-ce pas ? Une grande partie doit être de la corruption pure et simple. Mais il n'est pas impossible non plus qu'une partie soit attribuée à des actions violentes exercées, pour une fois, pas par des bandes de miliciens peu formés et peu contrôlables, mais par des professionnels compétents. En somme, "On ne prête qu'aux riches"... et les organes de communication russes sont riches en propagande, tandis que le gouvernement américain est riche en expérience de déstabilisation y compris par la violence. Je ne sais pas auquel de ces deux hommes riches il convient de prêter cette fois-ci ;) Obama est à la chasse aux commandes militaires et aux troupes supplétives pour de futures aventures. Cela dit, même s'il plaide pour les dépenses militaires européennes, il ne faut pas s'y tromper : les dépenses qui contribuent à l'indépendance de décision et d'action d'un ou plusieurs pays européens, au mieux il n'en a que faire, au pire il aimerait bien qu'elles soient diminuées. Il y a dépenses, et dépenses, de ce point de vue !
  13. L'exemple des deux Corées n'est pas le plus attirant, effectivement... <_< Le meilleur exemple récent de séparation pacifique, dans le calme et sans rancune est la dissociation de la Tchécoslovaquie en deux Etats en 1993. Si l'Ukraine se dissocie effectivement, le modèle tchécoslovaque est cependant bien optimiste... D'un autre côté, l'épouvantail yougoslave est probablement irréaliste aussi - et heureusement ! - En Yougoslavie, il y avait des leaders nationalistes extrémistes partout, de Milosevic le Serbe à Tudjman le Croate en passant par Izetbegovic le Bosniaque musulman. En Ukraine en revanche, ils ne sont puissants qu'en Galicie, pas ailleurs, et il est au moins possible d'espérer que le pouvoir de Kiev se dégage de l'emprise de ces extrémistes - La guerre civile yougoslave a pu durer plusieurs années avant que des puissances extérieures n'y mettent bon ordre, et environ 100 000 personnes sont mortes pendant ces années-là, dans tous les camps. Tandis qu'une guerre civile qui ferait mine de démarrer en Ukraine déclencherait certainement l'intervention rapide d'une puissance extérieure. Que ce soit la Russie seule qui s'y colle, ou à la fois la Russie et l'OTAN - dans ce cas, de préférence de manière coordonnée ! - de toute façon le feu serait bien vite éteint.
  14. Ioulia Timochenko se lâche dans une conversation écoutée et fuitée Elle reconnaît que cette conversation a eu lieu, et conteste seulement la partie que j'ai marquée en orange. Qu'elle ait prononcé la phrase en orange ou pas... le reste de la conversation est déjà suffisamment déjanté ... nous ne parlons pas ici d'un citoyen lambda qui peut davantage se permettre des emportements émotionnels, nous parlons de quelqu'un qui a joué un rôle national en Ukraine et souhaiterait recommencer ! Il est notable aussi que l'allié de Timochenko rapporte avec approbation que tel membre de leur groupe disait des Russes d'Ukraine "Ce sont des parias" Edit : Aaargh ! Coiffé sur le poteau par Yorys ! :D Petite remarque supplémentaire : le plus probable est que Timochenko a bien parlé d'atomiser tous les Russes d'Ukraine, car si elle avait dit à la place "Ils sont Ukrainiens" comme elle le prétend, la réponse de son interlocuteur serait difficile à comprendre.
  15. Il y a clairement matière à négociation, mais je ne suis pas sûr qu'elle ait lieu, du moins avec le gouvernement de Kiev actuel. Moscou demeure sur sa position que ce gouvernement étant issu d'un coup d'Etat et refusé par une partie des Ukrainiens ne saurait être un gouvernement légitime. Sauf volte-face de leur part, il est difficile d'imaginer qu'ils négocient l'aspect financier de la partition dans ces conditions. Suivant leur logique il faudrait attendre un gouvernement ukrainien légitime, donc les élections prévues le 25 mai. Dans ces négociations soit dit en passant devrait être inclu le partage de la dette de l'Ukraine -_- ... Après tout si 2,3 millions d'habitants d'un pays de 45 millions se font la malle, ils doivent prendre en charge environ 5% de la dette du pays... lesquels 5% se retrouvent logiquement à la charge du pays qui a accepté de les intégrer. Par la même logique 5% de la flotte ukrainienne devrait appartenir de droit à la Crimée. De ce que je comprends c'est une proportion beaucoup plus importante qui se retrouve sous le contrôle criméen donc russe. Quant au gouvernement de Kiev étant donné qu'il refuse le principe de l'autodétermination de la Crimée, il est probable qu'il refusera aussi de négocier les conséquences financières de cette autodétermination.
  16. Suivant Secteur Droite, c'est un assassinat politique. Suivant le nouveau pouvoir, il a tiré sur les policiers qui ont riposté. Difficile de savoir qui dit vrai... peut-être d'ailleurs n'en sera-t-on jamais sûr. Plus important : qu'est-ce qui se passe ? Début d'un véritable nettoyage, ou épisode sans lendemain... on verra.
  17. Le site qui annonce cette nouvelle est russe. Je n'ai pas la possibilité de voir l'original en ukrainien de ce qu'a dit ce vice-ministre de l'Intérieur et d'ailleurs je ne pourrais le comprendre. Il est toujours possible que le mot "assassiné" n'ait pas été utilisé dans l'original, et que ce soit le site russe qui ait un peu... réinterprété. Ce n'est de toutes façons évidemment pas le ministre qui a dit que ce nationaliste gênait le nouveau pouvoir. La "source" citée par le site russe peut tout aussi bien être dans le vrai qu'être en opération commandée de propagande. (*) Au-delà de la mort de cet homme, il faut attendre de voir si c'est un mouvement général de marginalisation des groupes armés qui commence, ou si ce n'est qu'un signal politique sans lendemain. Je suis bien d'accord de toute façon que les chefs de bande et les criminels doivent être jugés, non pas assassinés ! :o (*) Même si j'devrais pas l'dire, puisque je suis du clan des Adorateurs de la Bête venue du froid, pas dans celui des Laquais américanoprosternés :P
  18. - Ecosse - Catalogne - ...et maintenant la Vénétie ? (je mets à part la Crimée qui est un cas différent à plusieurs égards) Cela fait de plus en plus d'exemples de régions certes parfois particularistes mais qui l'avaient jusqu'ici vécu sur un mode plus ou moins mineur... et qui poussent pour être séparées du reste de leur pays. Ca commence à ressembler à une tendance. Mais prépare-t-on l'avenir en cassant ce qui existe ? Quel besoin d'aller amputer Espagne, Italie, Grande-Bretagne... est-ce que être espagnol, italien ou britannique serait une honte ? Et en quoi être catalan, vénitien ou écossais serait-il plus honorable ?
  19. Un ultranationaliste ukrainien, coordinateur de Secteur Droite, assassiné ce matin Je ne sais pas quoi penser de l'indication de cette "source" comme quoi la mort de Mouzytchko ne serait pas le résultat d'une résistance au moment de son arrestation, mais un assassinat politique. Ce qui est sûr, c'est que le nouveau pouvoir à Kiev qui se retourne contre certains des soutiens qui ont physiquement permis la prise de contrôle du parlement puis du gouvernement le 22 février... c'est une nouvelle importante. - Début d'un véritable nettoyage des groupes fascistes les plus violents ? - Sacrifice limité d'un élément visible et de toutes façons compromis (atrocités sur des prisonniers russes en Tchétchénie) afin de protéger l'essentiel ? ...à voir.
  20. Je crois qu'on ne parle pas de la même chose. Je réagissais à la phrase suivante dans l'article cité par Alexandre : "personne n'est capable de dire comment sans financement occidental demain l'industrie russe sera capable de surnager" Il est bien entendu que l'économie russe dépend des rentrées d'argent liées aux ventes de pétrole et de gaz à l'export. Mais il s'agit d'une interdépendance : l'Europe n'a pas de capacité à se priver du tiers de sa consommation de gaz qui lui vient de Russie, pas davantage que le monde n'a de capacité à se priver des 12% de la production mondiale comme des exportations mondiales qui viennent de Russie, surtout dans la phase actuelle de plateau de la production mondiale de pétrole, prélude à la décroissance. Couper ces exportations coulerait non seulement l'économie russe, mais celle du monde. La défiance envers les marchés émergents, dont la Russie fait partie, date du début de cette année et n'a pas de rapport avec l'affaire ukrainienne pas plus qu'elle n'est limitée à la Russie. Il n'est pas souhaitable pour un pays de limiter les échanges de financements avec l'extérieur. Cela dit, si cela devient nécessaire par exemple à cause de sanctions / contre-sanctions très dures, un pays qui a la possibilité de s'auto-financer est dans une position nettement meilleure qu'un pays qui ne le peut pas. La Russie avec une balance des échanges extérieurs excédentaire serait en position de s'autofinancer, à condition naturellement de restreindre les placements réalisés à l'extérieur.
  21. Ouéééé ! C'est la fête du slip du clavier on peut recommencer à s'insulter entre adorateurs fascistoïdes de Saint Poutine et laquais léchant les bottes de l'Oncle Sam ! Euh... bon, OK je sors
  22. Si c'est ça l'objectif, c'est très mal joué en matière de communication. Tout le monde comprend que couler une barge en bois non protégée près de ses eaux territoriales n'a rien à voir avec couler un véritable PA surprotégé en pleine mer. Ce qui serait efficace serait un tir de démonstration Shahab-3 avec film de l'arrivée de la tête explosive démontrant une frappe à quelques dizaines de mètres de la cible. Encore mieux, une frappe de zone avec quelques centaines de sous-munitions réparties autour du point d'impact. Le top du top : un tir coordonné d'une douzaine de Shahab-3 avec films démontrant la précision et la possibilité de sous-munitions... le nombre de tirs servant à indiquer "on les produit comme des petits pains, alors une douzaine de plus ou de moins vous savez..." Ceci en supposant que les capacités que l'Iran est censé avoir depuis quelques années - non seulement Shahab-3 précis à sous-munitions, mais par centaines plutôt que par dizaines - sont effectivement au point. Soit dit en passant, si une opération de communication "je confonds un PA avec une barge en bois" a effectivement lieu, cela indiquera soit que le gouvernement iranien ne sait pas faire de propagande... soit qu'il est peut-être moins avancé en matière de balistiques que l'on ne croit généralement.
  23. Tout à fait. Que les Européens et les Américains ne commencent pas une guerre contre la Russie suite à son intégration de la Crimée n'est pas preuve de faiblesse mais de simple bon sens. De même, éviter des sanctions commerciales vraiment dommageables, qui pousseraient la Russie à déployer des contre-sanctions qui feraient mal aussi, est question de bon sens et non de faiblesse. Ce qui est tout de même ridicule, donc risque d'être confondu avec un signe de faiblesse, c'est de monter sur ses grands chevaux de manière rhétorique pour ensuite décider de sanctions qui se limitent à interdire de visa deux pelés et trois tondus. Puisque la décision était de ne mettre en place que des mesures symboliques, davantage signe de réprobation que volonté de nuire, il aurait été préférable de ne pas "en faire trop" sur le plan verbal. L'impression produite par un trépignement scrogneugneu suivi de mesurettes est mauvaise. Je pense qu'il y a déception et scandale vu la nécessité de réviser des croyances bien ancrées : - le Drang nach Östen de l'UE n'aura pas de fin, - l'OTAN repoussera l'ours russe jusqu'au cercle polaire Ces croyances et les politiques qui en découlent se heurtent en effet maintenant à une autre croyance : - Nous n'allons pas reculer indéfiniment face à un Occident qui nous repousse et que nous soupçonnons de visées mauvaises Comme cette dernière croyance est appuyée par la volonté forte d'un Etat soutenu par sa population et par des moyens militaires "non négligeables", ce sont les croyances sur l'extension indéfinie de l'UE et de l'OTAN qui doivent céder, car elles ne sont soutenues que par des bureaucraties et des réflexes conditionnés, pas par une forte volonté des populations concernées c'est-à-dire les Européens de l'Ouest et les Américains. D'où nécessité de recadrage des croyances avantageusesque l'on avait sur soi - même si c'est dans une mesure tout compte fait pas si grande.... D'où incompréhension, scandale et trépignements car ceux dont la devise est "plus oultre", c'est-à-dire toujours plus loin... ont quelque difficulté à appréhender l'idée de mesure comme celle de frontière. Frontière entre deux mondes : l'atlantique et sa dépendance européenne, le russe qui faute d'avoir été intégré au premier dans les années 1990-2000 s'est construit sa propre idée -avantageuse- de sa mission dans le monde. Et qui est prêt à défendre par tous moyens nécessaires son pré carré.
  24. Tu as cité le mot clé : Jirinovski Je fournis la traduction en bon français : Clown :lol: ! Voici quelques citations issues du wikipédia anglais, plus riche que le français sur le sujet de l'humour politique tout particulier de Jirinovski...
  25. Hmmm l'auteur de l'article est bien gentil, mais sachant que l'Etat russe et très peu endetté (<15% du PIB, contre >90% chez nous et >125% aux Etats-Unis) et que la balance des paiements est durablement excédentaire, il est difficile de voir pourquoi la Russie serait incapable de se priver de financement extérieur. Si les "sanctions" vont loin - beaucoup plus loin que maintenant -, depuis un côté et donc depuis l'autre, la conséquence devrait être une tendance à la séparation du système financier russe d'avec les systèmes financiers européen et américain. Mais la Russie est tout à fait en position de fonctionner sans investissements financiers extérieurs : il lui suffit de placer moins de capitaux à l'étranger et davantage localement.
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