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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. A regarder de plus près, le texte législatif européen prévoit que jusqu'au 31 mars 2017 "tout État membre pourra demander, au cas par cas, à ce qu’une décision soit prise selon les règles en vigueur avant le 1er novembre 2014 (c'est-à-dire selon la majorité qualifiée telle que définie par le traité du Nice)" Donc les opposants aux quotas pourraient encore forcer l'utilisation de l'ancien système. Mais même dans ce cadre-là leur cause semble sans espoir. Il faut inclure dans les opposants la Hongrie, cependant : - Le total des voix des pays participant au vote serait de 352 - 27 (RU) - 7 (Danemark) - 7 (Irlande) soit 311 voix - La majorité qualifiée serait de 73,9% = 230 voix. La minorité de blocage serait donc de 82 voix - Or le total Pologne + Roumanie + Tchéquie + Hongrie + Slovaquie est de 72 voix... Et c'est encore supposer qu'aucun ne fasse défection, alors que chacun serait soumis à "forte" pression de la part notamment de l'Allemagne. Le système des quotas sera mis en place. Nous aurons les conséquences.
  2. Ce n'est pas si long, d'autant que si j'en crois le site vie-publique.fr le vote à la majorité qualifiée vient d'être modifié, comme c'était d'avance prévu par les traités. Il semblerait donc que l'ancien système, avec pondération des voix donnant une surreprésentation aux petits pays, ait disparu. Avec 28 membres totalisant 508 millions d'habitants, la majorité qualifiée est donc de 16 Etats totalisant 330 millions d'habitants. La minorité de blocage est donc de 13 Etats ou d'un nombre inférieur d'Etats totalisant 179 millions d'habitants. Le "groupe de Visegrad" totalise à peine plus de 65 millions d'habitants (Pologne, Tchéquie, Hongrie, Slovaquie). Même avec le renfort de l'Angleterre - qui est tout sauf certain - c'est pratiquement sans espoir pour eux.
  3. Ben ils ne sont des crétins que si on les arrête, justement. Sinon, ils sont astucieux au contraire. Et les crétins sont ailleurs... plus proche de chez nous.
  4. La seule réponse honnête est "C'est impossible". Non qu'il doive nécessairement rester pour toujours impossible à ces pays de créer une administration honnête. L'avenir est toujours ouvert, et le résultat qui a été obtenu par certains moyens ici compte tenu de la culture et des pesanteurs locales pourrait être atteint là-bas par les mêmes moyens, ou par d'autres compte tenu d'une culture et de pesanteurs locales différentes. Ce qui est impossible en revanche, c'est de créer ce genre de choses de l'extérieur. Ce n'est pas l'aide de la France, ni celle de la Chine, ni celle de la planète Mars qui peut le faire, mais seulement les locaux eux-mêmes.
  5. Merci pour ton témoignage. Comme tout témoignage, c'est à la fois une parcelle de réalité, à prendre en compte en tant que telle, et d'autre part ce n'est pas exclusif d'autres réalités et d'autres vécus. Je suis parfaitement d'accord en revanche avec ce que tu as écris là. Le problème de communautarisme musulman existe, il est loin d'être général évidemment. Mais quoi qu'on en pense, il est certain que ce n'est pas le principal défi auquel la France soit confrontée. Pour moi, il n'est même pas dans le Top 3. Et le mécanisme du bouc émissaire et de la diversion pour cacher ou se cacher d'autres problèmes est bien connu et universel. Nous pouvons tomber dans ce panneau comme n'importe qui d'autre.
  6. La Frankfürter Allgemeine Zeitung - le quotidien des milieux d'affaires - ça te va ? Je t'en prie Sur le principe, le réflexe de se méfier d'une information choquante faisant clairement les choux gras des plus extrémistes des opposants à l'immigration est bon. D'une manière générale, il faut toujours vérifier les sources. C'est juste que depuis quelques temps, les plus extrémistes de ce côté-là n'ont aucun besoin d'inventer des infos choquantes. C'est l'actualité qui les leur fournit...
  7. Je suis d'accord, l'échelle de tout cela n'est pas comparable. Cela dit, l'argument vaut aussi pour Pologne, Tchéquie et tous les centre-Européens qui ont soutenu plutôt deux fois qu'une l'invasion d'un pays souverain causant des centaines de milliers de morts (Qui a dit "et font du bruit au sujet d'une simple petite réunification avec la Mère Patrie avec référendum et sans un seul mort" ? Voyons, Monsieur P. ce n'est le bon fil !). C'était lamentable, mais qui peut croire que les Etats-Unis auraient abandonné leurs projets d'invasion sans ce soutien ? C'est devenu un lieu commun de dire que Mr Sykes et M. Picot sont de grands méchants et que tout est de leur faute. Mouais. - D'une part, quand un grand empire très multiethnique et multiconfessionnel s'écroule - ce qui était le cas de l'Empire ottoman - il n'y a pas de solution parfaite. Essayer de rassembler les morceaux comme on peut est le meilleur qu'on puisse tenter. C'est ce qu'ont fait Angleterre et France. Avec plus ou moins de bonheur ? Ça se discute, mais je ne vois pas qui aurait pu faire beaucoup mieux. En tout cas, pas la Turquie de l'époque et ses opérations "Quand t'auras fini le génocide des Arméniens, viens nous donner un coup de main pour celui des Assyriens chrétiens, et n'oublie pas le nettoyage ethnique intégral des Grecs de l'ouest de l'Anatolie" - D'autre part, quelles que soient les bonnes ou mauvaises décisions de Sykes et de Picot, ça commence à faire vraiment un bail. A un moment ou à un autre, il faut quand même admettre que la responsabilité de l'état d'une région est dans les mains de ses habitants, il me semble. Sinon, il va bien falloir désigner le coupable de la guerre civile yougoslave des années 1990 - la Turquie bien sûr, vu qu'elle colonisait les lieux un petit siècle plus tôt Si l'information est vérifiée, alors je dirais que c'est une preuve directe.
  8. Le principe et la règle de l'accueil obligatoire a été établi. La clé de répartition a été fixée. Essayons de faire quelques évaluations pour le futur proche. La France doit accueillir 24 des 120 000 nouveaux migrants, soit 20% du total zone Schengen moins pays d'entrée Italie, Grèce et Hongrie. Grosso modo cela doit correspondre à environ 1 / 6 ème du total général Schengen, ces pays d'entrée une fois intégrés. Proportion sur laquelle nous pouvons donc compter pour l'avenir. Si le rythme d'arrivée se maintient au niveau de juillet, soit 137 000 personnes par mois - hypothèse moyenne puisque d'une part la tendance reste à l'augmentation, d'autre part on peut s'attendre à une certaine baisse pendant les mois d'hiver - cela représente un ordre de grandeur de 1,6 million de personnes par an. Donc pour la France un total d'environ 270 000 nouveaux migrants par an. Sachant que sauf changement - drastique - de politique, la grande majorité de ceux qui n'obtiennent pas le statut de réfugié restent sur le territoire, devenant simplement des clandestins, ou "sans papiers" suivant le nom qu'on préfère leur donner. L'immigration actuelle est de 100 à 150 000 entrées en rythme net, suivant ce qu'on compte et qui on choisit de croire. La politique du gouvernement est donc le triplement du rythme actuel de l'immigration. Ceci même s'il ne le dit pas. Et même si l'on pense - c'est mon cas - que beaucoup des gouvernants n'en sont pas pleinement conscients - le déni prend de nombreuses formes. Il s'agit là d'une hypothèse moyenne. Sans limite temporelle discernable. Et sans prendre en compte la possibilité, ou est-ce une probabilité, de nouvelles déstabilisations créant de nouvelles sources d'émigrations massives dans les années à venir. Cette politique mène à l'instabilité.
  9. Oui c'est ça. Pour la Grande-Bretagne, elle bénéficie d'une exemption de part les traités européens, et peut accueillir des réfugiés ou non, à son choix.
  10. Allons, Juncker vient d'allumer un cierge à Sainte-Concorde européenne. Et tu persifles ? Mécréant !
  11. A vrai dire, ça ne date pas d'hier. C'est Jean Raspail qui a commencé il y a quarante ans avec "Le camp des saints" - là encore, image biblique, plus précisément issue du livre de l'Apocalypse, 20, 9. Qui vient d'ailleurs d'être republié dans une nouvelle traduction en allemand, allez savoir pourquoi... Ce sera déterminant en effet. Qui, comment, défendant quelle politique... cela reste à voir.Mais le roman de Jean Raspail - que j'ai lu, il y a de cela une éternité cependant - est frappant à la fois par sa prescience, l'intuition précoce d'un bouleversement possible, et par la représentation qu'il donne de la masse des migrants, déshumanisée, grouillante et menaçante. Il est significatif de deux choses à la fois, d'une part un flash remarquable de ce qui était à l'époque l'avenir et aujourd'hui est notre présent, d'autre part un aperçu des fantasmes que cet avenir suscite. Un mélange remarquable de cerveau raisonnant voire brillant et de cerveau reptilien, lié en un tout indissociable et mis en forme par le talent littéraire de l'auteur, qui en a fait un véritable classique.Comme tout un chacun, je veux et j'espère que la rationalité reste aux commandes. L'aperçu de ce que pense le cerveau reptilien n'est guère engageant, et ici je ne parle pas de Raspail bien sûr, mais de chacun de nous. Y compris - surtout ? - ceux qui veulent faire l'ange, et risquent de faire la bête, comme le disait justement Wallaby. Sur le "bêtement matériel", il est effectivement probable qu'on perde la trace de pas mal de petits groupes de migrants. Nouvelle illustration du fait qu'un "mur" n'est pas une stratégie de contrôle de frontière optimale, cela ne peut être qu'un élément. Si toute personne qui est "passée" est plus ou moins sûre de parvenir à rester, alors un mur est même assez proche d'être inutile. En terme militaire, la première ligne ne sert à rien si elle n'est pas conjuguée à une sérieuse défense en profondeur. Sur la réaction non rationnelle, qui est avant tout une question sur la psychologie humaine, je pense au concept de "moi-peau" de Didier Anzieu. Je précise tout de suite que je ne le maîtrise pas bien, je ne suis pas psychologue et ne l'utilise que comme allégorie. L'idée est que la peau d'un être humain a un rôle fondamental dans la construction de son Moi. Et si on fait le parallèle avec une communauté politique, la frontière joue évidemment le même rôle. La frontière, comme la peau, a une fonction d'échange tout autant que de protection. Elle n'est pas synonyme de fermeture. Ce qu'elle apporte, c'est le contrôle. Et si elle est absente, ou abîmée au-delà de toute reconnaissance, c'est le Moi lui-même qui est gravement atteint. Le fait de l'absence de maîtrise de la frontière de l'UE - qui est celle de la France depuis les accords de Schengen, fait politique évident, à un degré déjà aigu et qui semble continuer à s'aggraver, ce fait trouble sérieusement la conscience de soi de la communauté politique France. S'il se confirme, dans la durée, s'aggrave encore, devient de plus en plus concret - Munich le week-end dernier, à quand Paris ou Lyon ? - alors cette conscience de soi sera véritablement blessée. Avec quels effets de long terme ? "Communauté politique" est un joli mot, un peu cucul gnangnan aussi. Son ancêtre direct, c'est la horde. Pour prendre une autre comparaison, une maison a des murs, et aussi une porte. Et si ma porte ne ferme pas, ou pire encore si je n'ai pas de murs et qu'on entre et sort de chez moi comme d'un moulin... alors c'est que je ne suis pas chez moi. Et je dois rester vigilant en permanence, incapable de dormir la nuit, puisque je ne suis pas en lieu sûr. Et je n'aurai qu'un rêve : retrouver un chez moi. S'il faut joindre une horde pour cela... eh bien, à la guerre comme à la guerre, non ? Je parle ici des profondeurs de l'esprit, pas de la rationalité bien sûr. Mais au fait, chez un être humain... est-ce bien la raison qui est aux commandes ? Le problème n'est pas que la France accueille 24 000 migrants, ou deux mille, ou deux millions. S'il s'agissait juste d'une décision de Hollande d'accueillir 24 000 personnes, je pourrais être d'accord, ou pas d'accord, mais enfin franchement ça ne m'occuperait guère l'esprit... nous sommes 66 millions ! Le problème c'est que ce n'est pas un processus maîtrisé.
  12. Intéressant. Je note en particulier cette phrase : "La compassion est salutaire, mais seulement quand elle est couplée avec la réinterpellation constante des responsabilités comme des stratégies politiques et juridiques." Le titre fait référence à La Pitié dangereuse, roman de Stefan Zweig dans lequel un jeune officier, ayant commis l'impair d'inviter à danser une jeune fille paralytique et désireux de réparer son erreur, impressionné par le handicap de la jeune fille au point d'avoir honte d'être en bonne santé, fait tant et si bien, s'emprisonnant lui-même dans des mensonges destinés à alléger les souffrances de l'infirme, que la jeune fille, se croyant courtisée, tombe follement amoureuse de lui. Mais lui ne l'aime pas, et l'histoire se termine par la mort de la jeune fille. La pitié, un "poison de l'âme" ? Ça se discute, mais deux choses sont sûres : - S'il s'agit de parler de religion ou d'éthique, Jésus commande d'aider son prochain, mais il ne commande pas le mensonge. Et les morales non religieuses, à ma connaissance, confirment. En toute logique, si l'on n'est pas vraiment prêt à faire quelque chose, moralement parlant il ne faut pas faire "comme si". Pas de mensonges plaisants pour celui qui est en difficulté - précisément la situation décrite par Zweig dans son roman. Précisément ce que nous sommes en train de dire à quelques dizaines voire centaines de millions d'hommes au Moyen-Orient et en Afrique - S'il s'agit de parler des valeurs de la République, le troisième mot d'ordre du slogan mis en forme par Robespierre est "Fraternité". Ce qui premièrement n'est pas la pitié, deuxièmement est prioritairement entendu comme fraternité entre ressortissants du pays, troisièmement pour la partie qui peut en être comprise dans un sens universel - la fraternité humaine, qui faisait partie à n'en pas douter des intentions de l'Incorruptible - n'inclut toujours pas le mensonge
  13. Une nouvelle vague de migrants quitte l'Irak, avec un désir ardent d'Europe (article du New York Times, en anglais) La politique européenne d'accueil des migrants est publique, l'information passe. Les gens réfléchissent, ils rêvent, et ils agissent. Comment ne pas être attiré par des pays où on vous traite bien, où on prend soin de votre santé, où "même les chiens ont des droits" ? Avoir cette politique, pour nous autres Européens, c'est comme faire des promesses. De très belles promesses, à des gens dont la vie est - en moyenne - beaucoup plus dure que la nôtre. Beaucoup de gens. Quand on fait des promesses, il faut les tenir. Sommes-nous sûrs d'y être prêts ?
  14. Où en sont les différents hommes politiques, de gauche et de droite, sur la question d'une guerre contre l'Etat Islamique en Syrie Une infographie bidimensionnelle (gauche - droite / pour - contre) avec les déclarations correspondantes.
  15. Je comprends l'idée, et elle est logique pas de doute là-dessus. Cela dit, de manière pratique je ne vois pas comment ni par qui ce genre de pondération serait jamais modifié. A très, très long terme, en imaginant que l'UE dure aussi longtemps, peut-être, si le poids démographique relatif des différents pays a trop changé... et encore. A court, moyen et long terme, le TUE sera probablement complété par des protocoles additionnels, peut-être amendé sur des points de détail (difficilement encore). Il ne changera pas sur quoi que ce soit d'essentiel. Sauf évidemment si l'UE ne perdure pas pour quelque raison que ce soit, mais dans ce cas la question ne se posera plus naturellement. Donc les idées de réformes en profondeur des institutions de l'UE me paraissent avoir un intérêt pratique limité.
  16. Autre déclaration hier 7 septembre de Donald Tusk le président du conseil européen "L'exode va durer des années" Il rejoint donc Peter Sutherland et Sigmar Gabriel, au nombre de ceux qui commencent à parler ouvertement de l'échelle du problème. Soit dit en passant, je suis frappé par les images utilisées. Le mot de Peter Sutherland était "flood", que j'ai traduit par "afflux", mais qui signifie aussi "Déluge". Tusk quant à lui parle d' "Exode". Même si c'était pour parler d'un autre aspect du même sujet, l'éditeur du Süddeutsche Zeitung que je citais il y a une page évoquait l'image du "Bon Samaritain". Tandis que Wallaby parlait - justement il me semble - de désir de "Rédemption" de la part des Allemands, même si c'est pour une faute qu'ils n'ont pas commise. Bref, les images religieuses reviennent plus que de raison quand il s'agit d'évoquer cette crise. Y compris chez nombre de responsables. Je l'interprète comme la manifestation d'une tension forte dans les psychologies. Y compris de la part de responsables qui par ailleurs tentent de rassurer.
  17. Quoi ? Il est pas beau mon camp de réfugiés cambodgiens en Thaïlande ? 200 000 personnes sur quelques km², tout confort et bambou partout ? Sa déclaration vaut d'être citée in extenso. "Ich glaube, dass wir mit einer Größenordnung von einer halben Million für einige Jahre sicherlich klarkämen" (...) "Ich habe da keine Zweifel - vielleicht auch mehr." ce qui, si mes souvenirs d'allemand ne sont pas trop rouillés, signifie "Je crois que nous pouvons certainement en arriver à un ordre de grandeur d'un demi-million de personnes par an pendant quelques années" (...) "Je n'ai aucun doute à ce sujet - peut-être encore davantage" On est dans du langage direct, là. Même s'il n'était pas clair que Gabriel ait parlé de la seule Allemagne. Il peut avoir parlé d'une estimation pour l'ensemble de l'UE - ce qui serait déjà énorme. De fait, le jour où un PdlR ou un PM français parlera avec une telle clarté d'un problème très polémique voire angoissant, nous aurons fait un grand progrès. Voici un exemple de raccourci. Explication : seul l'élément le plus important pour expliquer la thèse présentée est affiché. Cela aide à se concentrer sur l'essentiel. On peut constater une économie de temps, aussi.
  18. Ça paraît très vraisemblable en effet. Bien, après l'impact économique du réchauffement climatique ou celui de la crise écologique en général, et l'impact du plafonnement des carburants liquides et l'approche de leur pic... ça nous fera au minimum un troisième Grand Tabou à ne surtout pas mentionner si l'on travaille dans une institution "sérieuse", et qu'on souhaite conserver sa place. Perso, j'hésite entre la Sibérie centrale et la Nouvelle-Zélande. Je veux dire, pour mon refuge survivaliste Et oui, je plaisante. Mais bon elle n'est pas drôle...
  19. L'envoyé spécial des Nations Unies pour les réfugiés Peter Sutherland (soit dit en passant également ancien directeur de British Petroleum... curieux mélange des genres ) l'affirme, l'Histoire nous jugera durement en ce qui concerne la crise des réfugiés (article en anglais) Deux messages essentiels, tout deux intéressants : 1. "Angela Merkel montre courageusement la direction, mais dans d'autres parties de l'Europe la réaction a été affreuse" Sutherland n'a pas de mots assez durs pour les dirigeants centre-européens. En particulier, il affirme que les traités permettent des sanctions contre la Hongrie et qu'elles sont nécessaires. Il n'a pas répondu à la question faudrait-il aller jusqu'à suspendre les droits de la Hongrie comme membre de l'UE. Il critique également le gouvernement britannique, qui selon lui "prendra au final autant de réfugiés que les autres" mais sans avoir eu son mot à dire sur les quotas, étant donné qu'il a choisi de rester en dehors de Schengen. Au passage, il affirme que la Grande-Bretagne est "la plus harmonieuse des sociétés multiculturelles existantes" 2. "L'afflux en Europe de réfugiés du Moyen-Orient et d'Afrique ne fait que commencer" Les facteurs de guerre religieuse et de désintégration des Etats sont cités. Au-delà de la Syrie, la stabilité d'une grande partie du Sahel en Afrique noire selon Sutherland est précaire, tandis que "l'EI s'étend dans tous les pays du Maghreb" "Nous ne pouvons nous conforter en disant que ce serait un phénomène temporaire" Le premier message est un jugement de valeur et une prise de position politique. Je ne vois pas trop à commenter, sauf quand même pour exposer mes doutes qu'il soit si facile de sanctionner la Hongrie (pour quelle offense, au juste ?) sans parler de suspendre ses droits dans l'UE - réaction d'irritation furibonde plutôt que d'analyse à mon avis. Le second... eh bien il devrait faire réagir. Car l'idée que la crise des migrants "ne fait que commencer", et que de ce point de vue la Syrie n'est tout au plus qu'un amuse-gueule, n'est pas exactement la manière dont la plupart de nos hommes politiques présentent la situation. Vous excuserez la litote ! Soit Sutherland se trompe, et il serait intéressant d'entendre nos responsables nous expliquer pourquoi... soit ce sont eux qui n'ont toujours pas pris la mesure de la crise, et du long terme dans cette crise.
  20. C'était en tout cas le calcul des conseillers du président russe. Au deuxième semestre 2014, dans une conférence de presse, Vladimir Poutine avait annoncé que la crise économique du pays durerait "deux ans". Ses conseillers comptaient donc probablement sur une prochaine phase de remontée significative du prix d'ici le deuxième semestre 2016 au plus tard. Soit dit en passant, si ça se vérifie, il faudra en conclure que les conseillers d'un certain François H. se seront eux bien plantés, et une remontée importante du prix du pétrole provoquera une rechute de la Croissance, donc de l'emploi, donc des perspectives de carrière d'un certain homme politique.
  21. Voilà une idée nouvelle, innovante et jamais essayée ! Bien sûr, il y aurait bien l'alternative que les pays ayant des problèmes récurrents de corruption et d'instabilité légale résolvent ces problèmes par eux-mêmes et à leur manière. Mais ça c'est trop classique Ah bon, ils nous embêtent ? Comment ça ? (je veux dire : bien sûr ils nous embêtent déjà suffisamment rien qu'en étant Anglais. Mais bon ça ne s'arrangera pas s'ils sortent de l'UE )
  22. Bien chargé... et surtout avec son chargement à peine dissimulé : de simples bâches qui laissent bien deviner les formes de ce qui se trouve dessous. Puisqu'on passe dans un détroit très fréquenté, il faut s'assurer que les photos seront bonnes et soigner le faire savoir. De fait, c'est habile... "Nous, nous agissons" Cette demande ne peut servir à empêcher les avions russes d'arriver à destination. Comme rappelé dans l'article, ils peuvent aussi passer par la Turquie ou par l'Iran. Et ce dernier au moins donnera certainement son autorisation, puisqu'il est en pratique allié de la Russie sur l'affaire syrienne. Alors, à quoi sert-elle ? S'agit-il d'un "test de loyauté" ? Le gouvernement Syriza s'étant rapproché de la Russie en début d'année, et ayant depuis été amené à raison par la BCE et l'Eurogroupe et remis sous contrôle économique, l'objectif est-il de vérifier que la Grèce s'est alignée aussi en ce qui concerne la politique étrangère ?
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