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PolluxDeltaSeven

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Tout ce qui a été posté par PolluxDeltaSeven

  1. Bah jamais... et toujours!! Il n'y a pas de classement "officiel" des armées de l'air. Mais le fait que la PLAAF surpasse en puissance de feu brute n'importe quelle armée européenne, et bien ça les états-majors le savent depuis plusieurs décennies. La PLAAF est la plus grande armée de l'air du monde, loin devant l'AdlA et même devant l'USAF. La différence, c'est que la PLAAF est avant tout une armée de défense aérienne et de soutient à une offensive terrestre. Les armées occidentales (USAF, AdlA, RAF...) sont des armées d'opération extérieure. Or, la Chine ne dispose pour l'instant ni de l'expérience, ni des équipements ni de la volonté politique pour pouvoir déployer en moins de 24h un contingent de chasseurs-bombardiers avec un AWACS, un ou deux ravitailleurs et toute une flotte de soutien. L'USAF, la RAF et l'AdldA le peuvent, elles. Pas les mêmes forces, pas les mêmes besoins donc. Mais en l'état actuel des choses, la Chine est littéralement une forteresse inviolable et impénétrable, personne ne remet ça en question, même pas le Pentagone. Mais sur le plan offensif, ses capacités se "limitent" aux pays frontaliers, et ça en fait déjà du joli monde!!
  2. Quasiment oui, sauf si les 36 premiers ne répondent pas du tout aux attentes initiales. En tous cas, les 100 suivants sont évoqués comme un achat de grès à grès, pas comme une seconde compétition, donc c'est effectivement un très gros contrat potentiel, bien plus que celui du marché indien pour 126 machines qui coûtera 10 ou 20 fois plus en pots de vin que ce qu'il rapportera en plus valu immédiate.
  3. Cependant, pour l'aéronavale, rien n'est gagné. Objectivement, le Sao Paulo ne leur sert qu'à maintenir des compétences (enfin, en ce moment, surtout les compétences des mécanos). Sur le plan opérationnel, c'est juste un gros porte-hélicoptère ASW. Bien sur, les Brésiliens n'auraient rien contre le remplacer un jour par un vrai porte-avions, mais pour le moment ce n'est pas leur priorité: -La formation d'une escadrille de SNA passe en premier, suivi de la modernisation de leur flotte de surface lourde (FREMM) -Il n'y a aucun porte-avions à catapultes disponible sur le marché de l'occasion (l'US Navy use les siens jusqu'à la corde et garde ceux qui ont du potentiel en réserve ; quant à notre CDG, on est pas près de le revendre et tant mieux!) -Les Brésiliens ne peuvent financer seuls un tel porte-avions et la collaboration industrielle avec la France n'est pas encore assez mature pour un développement conjoint. Au final, un porte-aéronef de la taille du Cavour ou BPE, mais sans les systèmes d'auodéfense très coûteux, serait bien plus à la portée de la Marine Brésilienne. Et là, force est de constater que le seul aéronefs de chasse embarquable sur un tel batîment c'est le F-35, ou au pire des Harrier d'occasion (pas si impensable finalement). De toute manière, tout dépendra de l'état de leurs finances. Dans le meilleurs des cas, ils pourront effectivement se payer un vrai porte-avions (je n'ose rêver à un achat conjoint avec le PA2!) et y mettrons des Rafale dessus. Dans le pire des cas, ils abandonnent leur chasse embarquée pour se concentrer sur des porte-hélicoptères et des chasseurs/patrouilleurs basés à terre suppléés par des ravitailleurs (c'est l'hypothèse que je privilégie). Entre les deux, l'idée d'un porte-aéronef équipé de F-35 serait opérationnellement intéressante, d'autant plus que les marins brésiliens n'ont pas d'a priori négatifs par rapports aux chasseurs embarqués US. Mais au niveau politique, il se pourrait qu'une telle idée ne passe pas et qu'on lui préfère un abandon de la chasse embarquée (et vu l'état du Sao Paulo, c'est pratiquement le cas aujourd'hui) J'aimerais bien dire que l'option LCA indien serait crédible, mais je croirais en cette version navale quand je la verrais!!
  4. Le plus intéressant dans cette histoire, si elle se confirme, c'est qu'elle va affirmée une position géostratégique de la part du Brésil face aux USA. Cela fait des années que les USA essaient d'avoir plus d'emprise politique et militaire sur le Brésil qui commence à sérieusement leur taper sur le système, le tout sur fond d'enjeux économiques autour du MERCOSUR et de l'ALCA. Et cela fait des années que les Brésiliens maintiennent leurs distances autant que possible, contrairement à d'autres pays comme l'Argentine, la Colombie ou, à moindre échelle, le Chili par exemple. Cela dépasse très largement les éventuelles affinités où animosités entre des personnages politiques, fussent-ils Lula, Sarko ou Obama. Se fournir MASSIVEMENT (on parle de Rafale et de sous-marins certes, mais aussi d'hélicoptères de combat, de frégates et qui sait, à plus long terme, de porte-aéronefs ou même de véhicules terrestres) en France, c'est claquer très violemment la porte au nez des USA pour une très longue période, au moins 20 ou 30 ans. Pour le Brésil, c'est avant tout faire preuve d'un réel dynamisme économique mais aussi d'une volonté d'indépendance et d'hégémonie à l'échelle de l'Amérique du Sud, ce qui ne plait pas du tout à Washington. Le Brésil veut s'affirmer dans le prochain demi-siècle comme la première puissance économique et militaire en Amérique du Sud et comme la seconde (voire la première) puissance militaire dans l'Atlantique Sud. Plus encore, le Brésil cherche à s'inscrire dans un réseau économique mondial qui court-circuiterait les USA et l'ALENA, en cherchant à devenir un partenaire privilégié pour l'UE et la France en particulier. A bien des égards, les analystes politiques actuels ont tendance à sous-estimé l'ampleur de l'alliance stratégique que de tels contrats militaires et industriels pourraient seller entre la France et le Brésil. Une alliance stratégique qui emmerdera bien plus Washington que nos petits tours de passe-passe ultra-médiatisés lors de la seconde guerre d'Irak! Et si on confirme l'essai dans le Golfe, ça va pousser de sacrée gueulante chez le Secrétaire d'Etat à Washington!!
  5. Je pense qu'il répondait à ça: posté par toi même Philippe ;) Alors, qui n'a pas encore décuvé?? :lol: :lol:
  6. De toute façon, tout ne se fera pas dans la semaine! Les Irakiens vont déjà devoir ré-apprendre à gérer une flotte logistique d'avions cargo et d'hélicoptères, ce sera un premier pas important. Ensuite, ils pourraient éventuellement se doter d'avions COIN et CAS, type A-37 ou Supeer Tucano. Après il sera temps d'envisager une aviation de combat. Et de toute manière, les US n'auront pas trop le choix: s'ils ne veulent pas voir la future armée irakienne acheter des Mig-29 d'occasion, ils leur refileront quelques F-16, pas forcément des Block 50 d'ailleurs, quelques F-16A/B suffiront dans un premier temps. Parce que bon, entre les peurs de l'USAF et ses réalités financières, il y a un gouffre. Si le Pentagon ne veut pas voir de F-16 aux couleurs irakiennes, il leur faudra accepter l'idée que ce sera à LEURS F-15 et F-16 de défendre cet espace aérien contre l'Iran par exemple. Et quand on voit les prévisions d'effectifs de chasseurs pour l'USAF dans les 20 prochaines années, ça va pas être coton pour eux.
  7. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Ou sinon on peut attendre le grand retour de la vermeilleuse croissance sauveuse de notre Saint Empire François... Mais j'ai des doutes... :lol: Plus sérieusement, on vit la fin du nationalisme économique, c'est une évidence. Le truc c'est que les alliances seront faites avec ou sans nous, donc il vaut mieux en être que de rester à côté de la plaque. Le fait est que si ce n'est pas la France qui fait des transferts de technologie au Brésil, ce sera la Suède qui fera produire tous ses Super Gripen là-bas, nous faisant perdre un marché et donnant vie à un concurrent crédible sur un segment de marché déjà surchargé d'offres... Si on ne veut pas faire de transferts de technologie, d'autres le feront, gagnerons tous les marchés et Dassault n'aura plus qu'à mettre la clé sous la porte, du moins pour ses exportations militaires. Une indépendance technologique ne sert pas à grand chose si elle coule littéralement le secteur industriel auquel elle est liée.
  8. PolluxDeltaSeven

    Cocorico!

    Celle avec les poils de dromadaires collés dans le sang? Bon, je dis ça, j'ai pas identifié moi-même les poils comme étant ceux d'un dromadaire, et il paraît que le pilote ne s'est pas arrêter pour compter les bosses, donc c'est à prendre avec des pincettes! :lol:
  9. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Il n'y ait point d'empire qui dur!! ;) Ceci étant dit, ce n'est pas forcément ce que je pense moi, mais l'analyse qui pourrait être faite, et c'est finalement tout ce qui compte. Dans le "pire" des cas, le déclin annoncé de l'occident n'aura pas lieu et on aura construit un partenariat stratégique avec la puissance montante de l'Amérique latine qui nous ouvre un marché potentiel de 200 millions de consommateurs... J'ai connu pire comme "pire" scénario! :lol: :lol:
  10. Des sources, bien sur, j'en ai plein. www.mercenaires-pascher.com déjà, et puis http://faites-carrière-dans-larmée-irakienne.org :lol: :lol: Sans dèc', y'a pas un seul pilote capable en Irak aujourd'hui, ils ont même du mal à former des pilotes d'hélicoptères convenables et font déjà appel à des mercenaires (ou des "opérateurs privés" américains) pour leurs choppers. D'autant que si y'a un pilote irakien encore qualifié bon de vol, je parie qu'il sera lui-même mercenaire quelque part et qu'il n'attendra pas que son pays d'origine se refabrique une armée de l'air pour retrouver du boulot. Cela dit, il est complétement faut de résumer les pilotes mercenaires aux seuls états riches du Golfe. Ces derniers font d'ailleurs bien plus appel à des sous-traitant étrangers pour la maintenance de leurs appareils que pour le pilotage. Parmi les plus gros employeurs de pilotes mercenaires, il y a avant tout l'Afrique, et pas forcément les pays les plus riches en pétroles! Éthiopie, Érythrée, Gabon, Côte d'Ivoire, Togo, Congo etc... tous ont fait ou font appel à des pilotes étrangers (Europe de l'Est, pays arabes, Afrique du Sud, ex-URSS etc...) pour leur aviation "militaire", et beaucoup ne sont pas plus riches que l'Irak. Quand on a de quoi maintenir en ligne un F-16Block 50, payer un pilote n'est qu'une broutille en comparaison.
  11. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    On parle de technologies vieilles de vingt ans. Les Américains ont fait de tels transferts de technologie vers le Japon et la Turquie à d'autres époques, est-ce pour autant que ces pays sont devenus de redoutables concurrents pour Lockheed-Martin? Non!! Quoi qu'il en soit, la France, l'Europe et l'Occident en général sont sur le déclin. Les futurs grandes puissances économiques, politiques et même militaire, ce sont la Chine, l'Inde, le Brésil etc... (je parle à très long terme). Seller une alliance gagnant/gagnant avec le Brésil (qui est un état frontalier, et oui!) dès maintenant est une excellente idée. On gagne un client, ils gagnent une expérience, plus tard des entreprises fusionneront ou seront créées en commun, et on aura un bon gros marché privilégié de 300 millions de bonshommes d'ici 20 ans! Woupi!! Bon, plus sérieusement, on est en pleine récession et eux encore en pleine croissance. Et quoi qu'en disent les analystes, c'est partie pour durée. On le sait, ils le savent... Alors pour sauver ce qui reste de notre industrie aéronautique, s'il faut sacrifier un tout petit peu d'indépendance technologique (et c'est franchement une goutte d'eau: donner les codes source d'un radar AESA, ça ne veut pas dire leur donner des les bureau d'étude qui bossent sur la génération suivante), bah ça en vaut sans doute le coup!
  12. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Mouais mais non... Un Rafale avec des réacteurs à 90kN ne trainera pas plus, ne sera pas plus lourd ni moins maniable (au contraire) que le Rafale actuel, il ne devrait pas demander plus de maintenance que les premiers M88 (mais forcément plus qu'un réacteur poussant moins et de même génération) et il ne consommera pas plus ni ne sera plus détectable que la version 75kN pour la plus grande partie du vol... Ce qui est vrai pour le Rafale l'est aussi pour le F-35. Certe, le réacteur du F-35 poussera plus, consommera plus, pèsera plus lourd et demandera plus de maintenance que si ils avaient fait un réacteur de 15kN seulement. Mais si on compare aux réacteurs du F-16 ou du Typhoon, voire même du Rafale actuel, je suis près à parier que comparé à la poussée il n'est pas plus lourd, ne consomme pas plus, ne traine pas plus et ne demandera pas plus de maintenance! Il y a pratiquement 20ans d'écart technologique ce n'est pas rien!!! C'est bien pour ça que le M88 peut être poussé à 85kN, parce que SNECMA dispose aujourd'hui de ses même technologies qui n'étaient pas matures lorsque le M88-2 fut lancé. Idem pour le EJ-200 du Typhoon qui pourrait être porté à 110kN si Eurojet faisait le même effort de mise à jour technologique. Non, ce qui peut faire diminuer les performances du F-35, c'est sa configuration "tout interne". Par rapport à un Typhoon ou un Rafale en lisse, ses performances seront moins bonne: il ne peut pas "larguer" ses réservoirs de carburant qui sont intégrer et doit donc vivre avec son poids et sa trainée supplémentaire. Mais pour le reste, c'est bien plus avantageux. Les 2 ou 3 tonnes de carbu supplémentaire que le F-35 se traine en interne (par rapport à un Rafale ou un Typhoon par exemple) permettent largement de compenser la trainée induite par des réservoirs externes. En gros, si un Rafale emporte 5 réservoirs externes, l'un d'eux ne servira qu'à compenser l'augmentation de la traînée induite par les 4 autres. Sur le F-35, cela ne se produit pas. Dans le pire des cas, ça compense la plus grande consommation de son réacteur et de sa plus grande traînée en lisse. Dans le meilleurs des cas, ça compense suffisamment pour faire en sorte qu'il aille plus loin avec ses 9t de carbu interne (F-35C) qu'un Rafale M avec autant de carbu réparti entre l'interne et l'externe. Tout en restant plus furtif! Au final, chaque solution a ses intérêts et ses inconvénients. Le F-35 étant clairement orienté air-sol et bien moins vers le combat air-air, son choix gros réacteur/carbu interne peut peut-être permettre une consommation spécifique moindre que celle du Rafale ou du Typhoon pour les missions à très long rayon d'action.
  13. Oui enfin, c'est surtout qu'ils feront appel à des mercenaires, comme tout le monde dans cette région du globe! Surtout que les pilotes qualifiés sur F-16 qui peuvent chercher du boulot, c'est pas ce qui manque!
  14. La dernière photo est effectivement une "vieille" photo, avant le transfert en Iran. Mais les premières montrent des appareils effectivement opérationnels, et rien ne laisse penser que ce ne soit plus le cas aujourd'hui. De manière générale, les analystes occidentaux ont tendance à beaucoup trop sous-estimer les capacités industrielles iraniennes (entre autres pays potentiellement "ennemis"), notamment en matière de retro-ingénierie. Les F-14 volent encore, les Mirage F1 aussi, de même que les F-4 et les F-5. Les Iraniens font voler des fusées spatiales, même si elles restent rudimentaires, et commencent à toucher leur bille en matière d'énergie atomique (même si on ne parle que de civil). Quand on est capable de ça, réparer un F-14 ou un Mirage F1, c'est presque du pipi de chat par comparaison! Oh bien sur, une très grande partie (si ce n'est la totalité) des équipements annexes ont du être remplacés. Les radars des Tomcat ont du être sérieusement rafistolés, et je ne parle même pas des missiles qui doivent être tous à la casse. Bien sur, en terme de capacités au combat, ça doit être à des années lumières d'un F-14A avec missiles Phoenix flambant neufs ou d'un Mirage F1-Q5 avec un SNA à faire pâlir d'envie les pilotes de l'Armée de l'Air!! Mais bon, ils volent, et ils peuvent encore servir de piquet radar pour les uns, d'avions d'entrainement ou de combat léger (missiles IR, roquettes et bombes lisses par exemple) pour les autres. Mais si les Sud Africains arrivent à caser un réacteur et des missiles de Mig-29 dans un Mirage F1, les Iraniens y arriveront aussi si c'est ce qu'ils veulent.
  15. PolluxDeltaSeven

    L'Inde

    Il y a encore un bon paquet de Block 60 qui sont immatriculés aux USA, avec les marques d'escadrons US sur la dérive, même si les cocardes sont Emiratis. Et je ne serait pas surpris que certains Block 60 "cocardés" soient encore entre les mains de L-M pour des tests ou de l'intégration. Au final, ça ne fait pas plus "rigolo" que d'envoyer les Rafale de l'Armée de l'Air en Suisse ou les Typhoon aux marques Allemandes en Autriche pour faire des démos. Pour un avionneur, un client est un client, qu'il soit national ou export ne change pas grand chose.
  16. On en revient de toute manière toujours à la même problématique, partout dans le monde. Remplacer les A-7 par des Hornet a soulevé un tollé dans la Navy, et je ne parle même pas du passage du F-14 au Super Hornet. Certains équipages de F-111 refusèrent d'être transférés sur F-15E dans l'USAF, les Gripen Suédois font jouets pour enfant à côté d'un Viggen, et je ne parle même pas de tous les pays qui sont passé du "best of heavy fighter" F-4 au "petit" F-16 !! Le cas du Rafale vs Mirage IV ressemble beaucoup au cas F-111 vs F-15E (ou F-111 vs Super Hornet chez les Australiens). En passant à la génération au dessus, on perd en performances pures: vitesses supersoniques élevées et rayon d'action en lisse impressionnant. Mais on y gagne surtout en polyvalence! Pas uniquement en matière de SNA et d'armements, mais également en matière de profile de vol! Un Rafale ou un F-15E ne peut pas faire du Mach 1,5 en radada avec sa charge utile sans voir ses ailes se décrocher, mais leur formule aérodynamique leur permet de faire de la pénétration (en haut subsonique, ce qui est bien souvent très suffisant, cf. le B-1B), du loitering, de la défense aérienne et même de l'interception! On obtient finalement des avions beaucoup plus économiques et efficient: on fait plus de choses, globalement mieux (sauf pour quelques petites choses) et pour beaucoup moins cher avec des avions au format plus réduit. Avec l'argent économisé, on peut compenser les "petites choses" dont je parlais en développant des systèmes annexes: ravitailleurs, missiles de croisière etc... Les Suédois ont initiés le truc, mais tout le monde s'y est mis après, même les Russes: on arrête de faire de la course aux performances sur les avions de combat et on commence à penser en systèmes intégrés. Par exemple: toutes choses égales par ailleurs, un avion capable de Mach 2,5 va coûter 25% plus cher que le même appareil limité à Mach 2,2. Pour la même enveloppe budgétaire, on peut donc soit s'équiper de plus d'appareils mieux répartis sur leurs bases aériennes et capable des même capacités offensives et défensives que moins d'appareils plus rapide ; soit s'équiper du même nombre d'appareils et profiter du reste de l'enveloppe budgétaire pour payer les ravitailleurs et le carburant nécessaire pour maintenir en vol plus de patrouilles, ce qui nécessite moins de vitesse de pointe, tout en permettant plus de polyvalence et d'autonomie.
  17. Oui, c'est aussi la question que je me posais également.
  18. Hey ho!! ça aussi je sais faire hein! :lol: :lol: :lol: Mais j'apprécie tes idées Pascal! Je te verrais bien en Enquêteur Spécial, spécialisé en Stratégie de Marchés Internationaux et Tactiques Héroïques... Agent Spécial Smith, la classe non? T'aura même droit à un joli costume et de belles lunettes noires! On t'offrira même un beau scanner pour toutes tes jolies photos à partager!!
  19. Par contre, si je dis pas de bêtises, les F-22 disposent tout de même d'une liaison montante en L16 non? A moins que ce ne soit tout simplement impossible (il faut forcément un "dialogue" pour transmettre des données ou un avion peut-il recevoir sans émettre?) S'il ne dispose effectivement d'aucune liaison 16, pas même en réception, ça pourrait expliquer ses rumeurs de "radar passif" etc...
  20. Il existe plusieurs façons de réduire la détectabilité d'un radar, ce que l'on appelle les technologies LPI (Low Power Impulsion initiallement, puis Low Probability of Interception de manière plus générale). Historiquement, la première consistait à réduire la puissance d'impulsion du radar et la durée des impulsions, et donc de réduire ainsi les émissions détectables. Face à des RWR (détecteurs de menace radar) d'ancienne génération, cela pouvait suffire à ne pas être détecté, ou du moins instaurer le doute chez l'ennemi. Depuis, d'autres méthodes sont apparus. Par exemples, les nouvelles antennes électoniques (PESA et AESA que l'on rencontre respectivement chez le Rafale et chez le Raptor, entre autres) permettent de concentrer les rayons radars dans des directions plus précises et d'éviter ce que l'on appel les lobes secondaires (des vagues d'ondes radar émises sur les côtés, un peu comme la lumière d'une lampe de poche qui serait concentrée à l'avant mais toujours visible, plus diffuse, sur les côtés.) Dernière solution, également facilité par les antennes AESA mais pratiquées aussi sur les antennes mécaniques et PESA, est l'agilité de fréquence. En gros, on change régulièrement de fréquence d'émission du radar pour essayer de tromper les suites électroniques adverses. Le but est de ne pas laisser le temps à un détecteur ennemi d'analyser votre signal (détection, identification, déterminer provenance et distance etc...). Le radar du F-22 était réputé pour conjuguer toutes ses solutions, l'accent étant fortement mis sur l'agilité de fréquence. Reste que c'est de toute manière l'éternel combat entre l'épée et le bouclier: les détecteurs adverses de dernière génération seront plus sensible et plus rapides en calcul et pourrons analyser un signal avant que la fréquence ne change, ou bien ils seront capable de balayer et d'analyser toutes les fréquences en même temps etc. C'est pour ça que le Raptor a reçu une nouvelle antenne sensée offrir une agilité de fréquence encore plus rapide, pour bluffer les nouveaux détecteurs... Jusqu'à la prochaine génération de suites ECM bien entendu!! Après, certains disent que le Raptor est capable de travailler sur des fréquences de radar allié en mode passif. En gros, un Raptor ou un autre avion de l'USAF (F-15, AWACS ou F-35 par exemple) émet avec son radar et un autre Raptor (connaissant la position de l'émetteur grâce à son propre RWR et à la Liaison 16) capte le signal réfléchi sur la cible et l'analyse avec son propre radar sans jamais émettre le moindre signal. Personnellement, cela me surprendrait vraiment que cette méthode soit opérationnelle. Non pas pour des raisons techniques mais parce que la quasi totalité des forces de réaction rapides US sont dotées de la liaison 16. Quitte à l'utiliser pour connaître la position du radar émetteur, autant l'utiliser pour récupérer les donner reçues par ce même radar non? C'est pour ça que ça a été conçu.
  21. Tiens, concernant les dirigeables de combat, ça me rappelle le livre "World War Z". Il n'y a pas de descriptions précises, mais plusieurs allusions sont faites à des dirigeables de combat! Très pratique pour dézinguer des zombies incapable de répliquer! Pour tout le reste, non, je vois pas l'intérêt d'avoir un bombardier incapable d'assurer sa propre survie au combat.
  22. PolluxDeltaSeven

    Le F-35

    Ne t'inquiète pas FATac, j'avais bien compris ;) (j'y participe moi-même de temps en temps alors!!) Je ne disais pas ça méchamment du tout mais sur un ton plutôt amusé! J'aurais du mettre un smiley :lol:
  23. PolluxDeltaSeven

    [Rafale]

    Vos postes ce sont croisés jeuness gens ;) En tous cas, merci de tes interventions et bienvenu sur le forum Truc ("ça ne vous dérange pas si je vous appelle truc?") ;)
  24. PolluxDeltaSeven

    Le F-35

    Je ne dis pas que c'est faisable avec les trapèzes actuels et les AIM-9X actuels attention!! Je dis juste que ça fait partie du potentiel d'évolution de la machine! Au départ, il était prévu d'équiper le F-22 de 4 AMRAAM et de 2 Sidewinder normaux puis de passer à 6 AMRAAM et 4 Sidewinder à voilure réduite. Il y a eu les financements pour le faire avec les AMRAAM, mais pas avec les AIM-9X. Pourtant, ces derniers ont bien eu leurs surfaces réduites pour intégrer à la fois les soutes du F-22 (par couple, avec un nouveau trapèze permettant de les loger dans la profondeur, et non pas côte à côte ou, effectivement, ça rentre pas) et celles du F-35. Mais cela ne se fera pas pour des raisons de coûts et de difficultés techniques. En effet, même si ça rentre en théorie par couple, ça demanderait de redessiner entièrement le trapèze d'éjection et de modifier les câblages présents dans la soute. Sans compter tous les essais qu'il faudrait refaire. Idem pour le F-35 dans les soutes duquel on peut théoriquement faire rentrer 4 AMRAAM et 2 AIM-9X ou 6 AMRAAM... Cela demande de redessiner portes de trappe et trapèzes d'éjection et de modifier l'agencement interne dans les soutes... Bref, beaucoup trop de travail vu les besoins opérationnels actuels! Résultat: le F-22 est limité au Sidewinder classique (pas de AIM-9X pour l'instant) et le F-35 à l'AMRAAM, sans missile IIR en interne. Mais le potentiel d'évolution existe.
  25. PolluxDeltaSeven

    Le F-35

    Je vois ce que tu veux dire en le comparant au F-22. Cependant, ça n'a pas grand chose à voir. Le F-22 est un appareil qui coûte les yeux de la tête, qui ne sera pas disponible en nombres suffisant pour couvrir les besoins de l'USAF et qui a encore, pour le type de mission qui est le sien, un certain potentiel de développement dans les soutes internes (2 AIM-9X de plus peuvent rentrer en forçant bien, et je ne parle pas des SDB...) Pas la peine de risque la furtivité de l'appareil pour une utilité tactique contestable. Le F-22 est un appareil de frappe (y compris anti-aérienne) Day One, ce que confirme le faible nombre d'appareils commandés. Il y a le temps de voir venir pour les armements en externes (ce qui, vue que rien n'est signé, est effectivement de la pure spéculation, mais c'est vrai également pour un paquet de config sur Rafale et Typhoon que l'on peut sans trop prendre de risque considérer comme probable à terme), même si vu la quantité commandée, il y a plus de chances de voir des réservoirs sur les pylônes externes que des armements, en effet. Le F-35 par contre ne rentre pas dans ce schéma. Il a été conçu pour pouvoir opérer en configuration furtive pour les frappes Day One, puis pour ensuite recevoir des armements externes pour les missions conventionnelles, du même style que le CAS en Afghanistan. La Royal Navy a déjà annoncé qu'elle équiperait en quasi permanence ses appareils d'une paire de ASRAAM sous voilure, puisque leur intégration en soute a été rejetée par Lockheed Martin. L'USMC, quant à lui, cherche à remplacer son Harrier de soutien rapproché et ses F/A-18D spécialisés dans la frappe nocturne. autant pour ses derniers ça aura du sens d'utiliser l'appareil en config lisse avec des SDB, autant pour du very close air support, l'appareil sera vraisemblablement équipé d'armes externes, d'autant plus que leur version a une soute réduite il me semble.
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