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Tout ce qui a été posté par S-37 Berkut
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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Excuse moi, mais perso je trouve ces comparaisons ridicules. Comparer les USA et la Lybie ... C'est les même genre de comparaisons que faisaient certains gauchistes français quand ils prétendaient que Sarko était pire qu'Hitler pendant la campagne. Je trouve cette mode française assez grave, car elle ridiculise le combat pour les droits de l'homme et fini par disculper les grand criminels de l'histoire comme Hitler ou Staline. Pourquoi en france les intellectuels sont toujours dans l'éxagération grotèsque ? Enfin, pour revenir au sujet, si des armes vendu par Sarko à la Lybie tuaient des soldat français au Tchad, je crois que l'opinion française aurait un peu de mal à lui pardonner. -
[Tchad] Les rebelles en "état de belligérance" avec l'armée française
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de Vinia dans Politique etrangère / Relations internationales
Y a tout de même un risque. Si la Lybie refile 2 ou 3 Milan fraichement vendu par la France aux rebelles tchadiens, pourrait y avoir de la casse côté français. O0 -
Les forces armées terrestres russes
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Asie / Océanie
Malheureusement, je suis en partie d'accord. Même si l'avenir nous le dira, en Europe on ne voit que la démocratie, et rien d'autre. Il faut que les pays soient tous des pays libre et démocrate. Tout le reste, on s'en tape. Le niveau de vie, l'état des institutions, l'Europe s'en cogne. On n'a vue ce que la liberté d'entreprendre sauvage a donnée dans les années 90. Le pays à été livré à la prostitution et à la mafia. Mais tout le monde trouvait ça bien. -
[Irak] passé, présent, avenir
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de roland dans Politique etrangère / Relations internationales
Source : AFP -
Le Venezuela vient de se procurer un lot de 100.000 Kalachnikovs. Caracas souhaite construire une usine de Kalachnikov sur son territoire. Tout indique que cette demande sera satisfaite en dépit des protestations de Washington qui voit d’un mauvais oeil l’apparition d’un nouveau concurrent à son M-16 en Amérique latine.
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Les forces armées terrestres russes
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Asie / Océanie
Oui, mais c'est le prix à payer si l'on veut un char qui puisse s'opposer efficacement aux chas occidentaux. La technologie a un prix. Autre news très intéressante sur l'armée russe : De l’amélioration des conditions de vie des militaires russes : salaires, logements et retraites Selon Rossiyskaya Gazeta, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la dette de l’Etat russe envers les militaires en retraite allait être réglée . De plus, la court suprême russe a confirmé le recalcul des droits de retraite de la période 1995-98. Selon Moskovsky Komsomolets, les salaires des militaires russes vont être augmentés. Selon Krasnaya Zvezda, le Ministère de la défense russe construit des logements pour les militaires professionnels qui sont mariés. Sources : Rossiyskaya Gazeta, Moskovsky Komsomolets, Krasnaya Zvezda. Quelques éléments qui permettent de constater que les conditions de vie des militaires russes semblent s’améliorer en même temps que l’Armée russe se modernise... -
Les essais du Su-25SM modernisé se poursuivent Les essais opérationnels du Su-25SM modernisé se poursuivent à Lipetsk tandis que les pilotes continuent à se familiariser avec son nouveau système de navigation et de combat. L’appareil se montre très fiable, confortable et facile à utiliser. L’amélioration de l’efficacité du Su-25 au combat a également pu être confirmée. Le General-Major Aleksandr Kharchevskiyk, commandant du centre aéronautique de Lipetsk, a noté que son personnel était responsable de l’évaluation de l’appareil et de la définition des procédures de vol et d’emploi au combat pour l’ensemble des unités de la force aérienne russe qui en seront équipées dans un futur proche. Source : Ministère de la défense russe.
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Je créer ce nouveau sujet, car je n'ai pas trouvé de sujet généraliste sur l'aviation russe. ;) Un avion espion américain et un avion de communications russe... Personne ne s’étonnera que des développements militaires dans un pays conduisent à l’adoption de voies similaires par ses rivaux. Il existe beaucoup de cas de ce genre mais il est difficile de trouver un exemple de commandes de l’industrie occidentale au secteur de la défense russe, l’aidant à se remettre sur pieds par la même occasion. C’est pourtant ce qui se passé actuellement : les avionneurs russes négocient avec une firme occidentale non dévoilée la possible reprise de la production de l’avion à haute altitude Myasishchev M-55. Cet appareil a été conçu en URSS à la fin des années 1960 comme une réplique de l’avion de reconnaissance à haute altitude américain Lockheed U-2. La mission donnée of M-55 russe sera aujourd’hui entièrement pacifique : une plateforme relais de télécommunications. Mais cela reste un fait : l’industrie occidentale pourrait aider à la reprise de la production d’avions de reconnaissance à haute altitude russes. Depuis les années 1950, l’avion U-2 américain a exaspéré les dirigeants russes en réalisant des vols de reconnaissance loin à l’intérieur du territoire de l’URSS à une altitude au-delà de la portée des intercepteurs. Développé par Lockheed, le U-2/TR-1 a été surnommé la “Black Lady de l’Espionnage” aux Etats-Unis pour avoir réalisé principalement des missions pour la CIA. En mai 1960, ses vols au-dessus de l’URSS furent interrompus quand un appareil, piloté par Francis Gary Powers et approchant des montagnes de l’Oural, fut abattu par un nouveau système sol-air. Mais l’urgence de développer le M-55 n’avait pas disparu. Hormis la reconnaissance à haute altitude, ces avions eurent pour tâche d’intercepter les ballons à haute altitude qui dérivaient sur le territoire soviétique en photographiant et filmant ce qu’ils voyaient. Le besoin d’installer des armes à bord de l’appareil ont conduit les concepteurs du M-55 à rechercher un ratio poids/charge utile acceptable. Le produit final fut un design léger et résistant à deux fuselages, ce qui reste assez rare parmi les appareils entrés en production de série. Les opérations des ballons ayant cependant vite cessé, le besoin d’armer le M-55 a disparu. Ce qui a permis d’augmenter sa charge utile mais l’appareil n’a jamais atteint la production en série. Pour les besoins du Ministère de la défense, l’usine aéronautique de Smolensk en produisit quatre prototypes dont deux furent perdus dans des accidents. L’un des appareils restant fut converti en avion laboratoire volant de surveillance de l’environnement connu sous la désignation plus pacifique M-55 Geophizika. Les plans occidentaux pour transformer un appareil de reconnaissance en avion relais de communications sont logiques : utiliser des avions au lieu de satellites s’avère plus avantageux en matière de télécommunications civiles. Les militaires utilisent eux-mêmes de nombreux appareils relais comme les avions russes An-12RT et An-26RT ainsi que les hélicoptères Mi-9. Recourir à des avions est parfois la seule option possible. Il existe plusieurs endroits sur terre où les canaux satellites sont irrecevables. Par exemple dans les zones victimes de catastrophes naturelles lorsque les infrastructures de télécommunications terrestres sont détruites et que l’arrivée de stations mobiles est rendue difficile. Dans de tels cas, la solution optimum est un appareil spécial. Il est également souhaitable que, pour des raisons économiques, il puisse voler aussi haut que possible. A une altitude de 20 km, un avion peut émettre des signaux sur une zone plus vaste équivalente à celle que couvriraient cinq appareils volant à 5 km d’altitude. De plus, une charge utile importante est souhaitable pour les équipements de telecommunications qui pèsent lourd. On s’aperçoit ainsi que le M-55 est tout simplement le top pour des communications durables dans des situations d’exception. Voici un bref aperçu de ses caractéristiques. L’appareil est équipé de réacteurs d’une poussée nominale de 4,5 tonnes chacun. Il a une vitesse de croisière de 740 km/h et un rayon d’action maxi de 5 000 km à une altitude de 17 000 mètres. De leur côté, les américains ont fabriqué 35 appareils U-2/TR-1. Aucun autre appareil n’égale le M-55 actuellement mais certaines rumeurs évoquent la reprise récente de la production en série de la « Black Lady »... Source : Russian Force La Russie et l’Inde signent un accord de coopération pour leur futur avion de transport moyen MTA L’Inde et la Russie ont signé un accord de coopération de 600 M US$ pour le co-développement du futur avion de transport moyen MTA. Rosoboronexport et le constructeur aéronautique indien HAL formeront une joint-venture à 50-50% pour produire le MTA. La Russie ne mettra pourtant pas un centime de plus dans le projet, l’Inde devant rattraper son retard de financement. On estime qu’il faudra environ 6 ans pour développer et certifier l’appareil. Le besoin russe porterait sur 100 appareils et celui de l’Inde sur 45 pour remplacer les An-32. Le marché export pourrait concerner 60 appareils sachant que 240 An-32 sont en service dans le monde. Notons que cela ferait du MTA le premier appareil exporté par l’Inde ! Le MTA aura une charge utile de 15 à 20 tonnes pour des missions variées : transport de troupes, cargo, parachutage, évacuation sanitaire, etc. Le MTA pourra également étre configuré en ravitailleur. Source : India Defence. Cet accord avait été annoncé comme imminent en septembre 2007. Le financement du développement ne paraît pas très clair par contre dans cet article. 2 hélicoptères russes Mi-17 livrés au Kazakhstan et 7 commandés par le Pakistan et l’Iran La Russie a livré deux hélicoptères Mi-17 flambant neufs au Kazakhstan et a pris des commandes du Pakistan et de l’Iran pour 7 autres appareils livrables en 2009. Le Pakistan va recevoir en 2009 deux hélicoptères russes Mi-171 pour son service national de contrôle des drogues. Le Pakistan a déjà reçu 44 Mi-171 entre 2002 et 2004 pour 95 M US$. Ils ont été produits par l’usine d’Oulan-Oude. Le "Croissant rouge" iranien (équivalent de la croix rouge française) va recevoir 5 hélicoptères de transport Mi-171Sh russes en 2009. Le contrat a été signé avec l’usine d’Oulan-Oude en octobre 2007. L’Iran avait déjà acheté 35 Mi-171 et Mi-171Sh (dont deux configurés en appareils VIP pour le gouvernement) pour plus de 210 M US$ Source : ARMS-TASS. L’Arabie Saoudite intéressée par l’acquisition d’armements russes L’Arabie Saoudite pourrait acheter des hélicoptères de recherche et sauvetage au combat russes Mi-171Sh en plus des hélicoptères de transport Mi-17 et de combat Mi-35 déjà évoqués par la presse française. Source : Voenno-Promyshlennyy Kur’er. Notons que le contrat pour les Mi-17 et Mi-35 n’a pas encore été confirmé officiellement par Rosoboronexport. Le Mig-29M/OVT a trouvé son premier client export ? Des commandes pour le chasseur MiG-29M/OVT (à tuyères à poussée vectorielle) auraient déjà été reçues par la Russie selon Mikhail Zavaliy, l’un des responsables de Rosoboronexport. Notons que ce chasseur vient d’ailleurs d’être présenté au salon aéronautique de Dubaï aux Emirats Arabes Unis (EAU). Source : Interfax. S’agit-il de nouveaux clients pour le Mig-29M/OVT ou Zavaliy parlait-il des commandes déjà passées pour le Mig-29SMT par l’Algérie ou le Yémen par exemple ? Le programme Yak-130 suit son cours vers le lot de pré série Le Yak-130 a reçu un certificat préliminaire de la force aérienne russe (VVS) pour ses caractéristiques de vol suite à ses essais au sein des VVS. Il ouvrira la voie à la production d’un lot de pré série de 12 Yak-130 pour les écoles de pilotage de la force aérienne russe et à la suite des essais concernant son système d’arme et ses caractéristiques au combat. Source : Yakovlev. Un nouveau drone russe devrait effectuer son premier vol bientôt Un nouveau drone russe multirôle devrait effectuer son premier vol bientôt. Source : Interfax. Précisions sur les livraisons de Su-24M2 modernisés Selon Krasnaya Zvezda, six Su-24M2 modernisés seront livrés en novembre 2007 à un régiment d’Extrême-Orient russe et six autres sont attendus dans un "futur proche".
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Deux infos sur deux nouveaux modèles de blindé russe : 2S25 Sprut-SD Historique Le 2S25 Sprut-SD est un véhicule blindé unique au monde. C’est un chasseur de chars armé d’un canon de 125mm et aérolargable en vol depuis un avion de transport Il-76 ! Il a été développé pour équiper les Troupes aéroportées (VDV) et l’Infanterie de marine russes et leur fournir une puissance de feu importante pour des unités de ce type. Les essais du 2S25, en développement depuis le milieu des années 1990, se sont achevés en 2007 et il devrait entrer en production en 2007 pour les besoins de l’armée russe. Il est fabriqué par l’usine Volgograd Tractor Plant qui fabrique également les véhicules blindés BMD pour les Troupes aéroportées. Le 2S25 Sprut-SD est proposé à l’export mais n’a encore pas été commandé par un pays étranger. Pesant 18 tonnes en ordre de combat, le 2S25 Sprut-SD partage certains de ses éléments de mobilité avec le BMD-3. Sa caisse est en aluminium et il dispose d’un blindage le protégeant contre les projectiles de 12,7mm sur l’arc frontal et ceux de 7,62mm sur 360°. Il dispose également d’un système de protection NBC. Le 2S25 est armé d’un canon 2A75 de 125mm (identique à celui des chars T-72, T-80 et T-90) pouvant tirer tout type de munitions y compris des missiles anti-chars guidés laser 9M119 (AT-11). Sa cadence de tir est de 7 coups par minute. Une mitrailleuse coaxiale de 7,62mm complète le tout. Ce qui lui procure une puissance de feu exceptionnelle contre les chars, les autres blindés et les positions fortifiées ennemis. On peut le considérer comme un véritable char léger. 40 munitions peuvent être emportées dont 22 dans un chargeur automatique. De plus, le 2S25 est totalement amphibie et aérotransportable. Il peut même être largué en vol, avec l’équipage à bord selon son constructeur, grâce à des parachutes spéciaux. Le moteur diesel de 510 chevaux du 2S25 lui permet d’atteindre 70 km/h sur route et 10 km/h dans l’eau (grâce à deux propulseurs). Son autonomie est de 500 km et il peut opérer jusqu’à une altitude de 3 000 mètres et par mer force 3. L’équipage du 2S25 Sprut-SD se compose de trois hommes dont le conducteur, le tireur et le chef de char. Ils disposent de systèmes de vision jour/nuit portant jusqu’à 5 000 mètres de jour et d’un désignateur laser. Versions 2S25 Sprut-SD : il n’existe actuellement pas d’autres variante que le chasseur de chars mais toute une nouvelle famille de véhicules blindés pourrait être développé à terme sur la base du 2S25. 2S25 Sprut-SD DIMENSIONS Equipage 3 Poids en ordre de combat 18 t Ratio poids/puissance 28,33 ch/t Longueur 7,07 m Largeur 3,15 m Hauteur 2,82 m PERFORMANCES Vitesse maxi 70 km/h Vitesse maxi amphibie 10 km/h Rayon d’action 500 km Elevation du canon +15/-5° FRANCHISSEMENT Tranchée 2,8 m Obstacle vertical 0,8 m Pente 60 % Dévers 40 % ARMEMENT 1 canon 2A75 de 125mm (40 munitions ou missiles 9M119) 1 mitrailleuse coaxiale PKT de 7.62 mm (2 000 munitions) MOTORISATION 1 moteur diesel 2V-06-2S de 510 chevaux Les besoins russes porteraient sur 85 exemplaires avec une commande initiale de 15 Sprut-SD principalement pour les troupes aéroportées * en commande BTR-90 Historique Le véhicule blindé 8x8 de transport de troupes russe BTR-90 serait entré en production en 2007 chez Arzamas (filiale de GAZ). Il aurait donc passé avec succès ses essais de qualification pour équiper l’Armée russe. Son entrée en service en Russie favorisera bien sûr son exportation, les BTR de générations précédentes ayant connu un grand succès à l’export (plus de 3000 BTR-80 exportés dans une vingtaine de pays). Bien qu’un premier prototype ait été achevé en 1994, le BTR-90 n’avait jamais véritablement été lancé en production de série. Seule une dizaine d’exemplaires auraient été produits pour le Ministère de l’intérieur russe. Plus lourd que le BTR-80 (20,9 tonnes contre 13,6), le BTR-90 est aussi plus volumineux, mieux protégé et dispose de la tourelle de 30mm du véhicule de combat d’infanterie russe BMP-2. Elle comprend aussi une mitrailleuse de 7,62mm coaxiale et un lance-missiles anti-chars AT-5 (4 km de portée). Un lance-grenade AG-17 de 30mm peut aussi être monté. Le BTR-90 peut facilement être décliné en plusieurs versions : PC, ambulance, dépanneur, support d’armements, etc. De plus, un prototype équipé de la puissante tourelle du BMP-3 (canons de 30 et 100mm avec capacité de tir de missiles anti-charsguidés laser) a été présenté en 2001. http://red-stars.org/IMG/jpg/BTR-90_boue2.jpg La caisse en acier du BTR-90 est en "V" (contrairement au BTR-80) renforçant sa protection anti-mines. Elle résisterait aussi au minimum aux projectiles de 14,5mm sur l’avant du véhicule. En option, des systèmes de protection active (système Arena) et des blindages réactifs sont proposés. Le moteur diesel de 510 chevaux (situé à l’arrière) permet d’atteindre 100 km/h sur route. Le BTR-90 est totalement amphibie et peut se déplacer à 9 km/h dans l’eau. Son autonomie est de 800 km. L’équipage se compose d’un conducteur (à l’avant gauche), d’un tireur et d’un chef de véhicule. 7 fantassins peuvent être embarqués dans le compartiment arrière et à la place avant droite. Ils peuvent utiliser leurs armes grâce à des trappes de tir de côté. Comme sur le BTR-80, ils doivent débarquer par les ouvertures de toit ou de côté (en raison de la localisation du moteur), un handicap majeur face au feu ennemi. La présence de trappes de côté pourrait également faciliter la destruction du véhicule en cas d’attaque par IED. http://red-stars.org/IMG/jpg/BTR-90.jpg Versions BTR-90 : version de base du BTR-90. Un système de climatisation est disponible en option ainsi que des protections passives (blindages), réactives et actives (système Arena). BTR-90 avec tourelle de 100mm : une version du BTR-90 équipée de la tourelle du véhicule de combat d’infanterie BMP-3 a été présentée en 2001. Elle comprend un canon de 100mm (capable de tirer des missiles anti-chars guidés laser), un canon de 30mm et une mitrailleuse de 7,62mm. http://red-stars.org/IMG/gif/BTR-90_schema.gif BTR-90 DIMENSIONS Equipage 3 + 7 Poids en ordre de combat 20,92 t Ratio poids/puissance 24,4 ch/t Longueur 7,14 m Largeur 3,23 m Hauteur 2,65 m PERFORMANCES Vitesse maxi 100 km/h Vitesse maxi amphibie 9 km/h Rayon d’action 800 km Elevation du canon n.c. FRANCHISSEMENT Tranchée n.c. Obstacle vertical n.c. Pente n.c. Dévers n.c. ARMEMENT 1 canon 2A42 de 30mm (500 munitions) 1 mitrailleuse coaxiale PKTM de 7.62 mm (2000 munitions) 1 lance-grenades AG-17 de 30mm (400 munitions) 1 lance-missiles anti-chars 9K113M Konkurs-M / AT-5 (4 missiles embarqués) MOTORISATION 1 moteur diesel de 510 chevaux http://img130.imagevenue.com/loc32/th_65502_BTR-90_boue_122_32lo.jpghttp://img135.imagevenue.com/loc740/th_65508_BTR-90_caisse_122_740lo.jpghttp://img208.imagevenue.com/loc210/th_65513_BTR-90_cote2_122_210lo.jpghttp://img208.imagevenue.com/loc356/th_65518_BTR-90_tourelle_BMP-3_122_356lo.jpg http://img154.imagevenue.com/loc975/th_65524_BTR-90_trappe_122_975lo.jpg Une dizaine d’exemplaires livrés au Ministre de l’intérieur. La production en série pour l’Armée russe aurait commencé en 2007. * en commande
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Les forces armées terrestres russes
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Asie / Océanie
Le char russe T-90 se prépare à décoller. Les chars russes fabriqués en Sibérie, typiquement reconnaissables à leurs silhouettes basses, sont les seuls au monde à être surnommés les « chars volants ». En négociant des bosses à pleine vitesse, ces chars peuvent franchir ce type d’obstacle en restant en l’air plus longtemps et plus haut que n’importe quel autre char. Aujourd’hui, il semble que le T-90, fabriqué à Nizhni Tagil, se prépare aussi à un décollage commercial. Le T-90 est une version modernisée du fameux T-72, le char qui a été le plus produit parmi les chars de la dernière génération (10 000 unités). Récemment, le general-colonel Vladislav Polonsky, responsable du département blindés du Ministère de la défense, a publiquement déclaré que d’ici 2010 deux divisions du district militaire de Moscou, Kantemirovskaya et Tamanskaya, seront complètement rééquipées avec de tout nouveaux chars T-90A. Polonsky a annoncé que « pour la troisième année consécutive, nous recevons un bataillon de chars fabriqués par Uralwagonzavod. A partir de 2008, nous devrions doubler les acquisitions annuelles, ce qui nous permettra de former d’ici 2010 deux divisions avec les nouveaux chars ». L’armée russe possède actuellement environ 200 T-90. C’est pas mal mais ce n’est rien comparativement à l’appétit des clients étrangers. La signature d’un contrat avec l’Inde à l’automne 2007 pour 350 T-90S (la version export) vient d’être annoncée quasi officiellement. Le précédent contrat pour 300 T-90S avec l’Inde est en cours d’exécution. Le montant du second contrat indien est d’environ 950 millions de dollars. La principale raison de ce nouveau contrat est l’incapacité de l’industrie indienne à organiser la production sous licence de ces chars. Le nouveau contrat s’étalera sur 3 à 4 ans. Pour la seconde année, Uralwagonzavod livre des T-90S à l’Algérie. Environ 90 chars ont déjà été livrés. Ce pays a acheté au total environ 200 T-90S. Selon Polonsky, le Yémen a fait des demandes pour l’acquisition de T-90S. La Libye et l’Arabie Saoudite s’intéressent également énormément au T-90S depuis un certain temps. Des représentants d’Uralwagonzavod en ont officiellement parlé. D’habitude, les fabricants d’armes ne mentionnent pas « l’intérêt » d’un client avant d’être sûr des contrats potentiels. Même des experts indépendants s’accordent à dire que l’Arabie Saoudite pourrait acheter un lot de T-90S à long terme. L’expert de l’Institut du Moyen-Orient basé à Moscou, Valentine Yurchenko, ne l’exclu pas non plus. Cependant, il pense que ce ne sera pas en grandes quantités : si l’Arabie Saoudite veut faire un geste en faveur de Moscou, peut-être en achètera-t-elle une centaine. Quoi qu’il en soit, le « précédent » est plus important que les quantités. Comme on le sait, l’Arabie Saoudite est la chasse gardée des fabricants d’armes américains. Quelques observateurs occidentaux doutent que la Russie puisse produire autant de chars. Lors du salon d’armement MILEX-2007 qui s’est récemment tenu à Minsk, un correspondant de Pravda.ru a posé la question au directeur adjoint d’Uralwagonzavod, Sergey Kolosk. Ce dernier a affirmé que les capacités actuelle d’Uralwagonzavod sont bien plus importantes que la demande actuelle. A la question du role d’Omsk KBTM et de Omsktransmash dans le futur holding russe des producteurs de chars, Sergey Kolosk a précisé qu’Omsk KB étant financièrement indépendant, il le restera, au moins dans un premier temps. Il a ajouté qu’ils « fabriquent leurs propres produits qui trouveront des niches sur le marché également mais dans le futur, tant sur un point de vue temporel que de gamme de produits, il est difficile de déterminer à quel degré l’intégration d’Omsktransmash sera souhaitée par le holding. Pour le moment, Omsktransmash a suffisament à faire avec la modernisation des T-80 ». Uralwagonzavod se prépare quant à lui à se transformer en société par actions. Une réunion s’est récemment tenue entre les représentants des directions économiques, juridiques et financières des entreprises de défense membres du futur holding. Uralwagonzavod s’apprête à devenir le cœur du holding. Sergey Kolosk affirme que le processus de formation du holding en est à son stade final. Enfin, signalons que des nations partenaires s’intéressent aux nouveaux chars russes. Selon Sergey Kolosk, cet intérêt est croissant. La Biélorussie est par exemple considérée comme plus qu’un client potentiel. « En Biélorussie, nous avons un partenaire qui livre des pièces pour nos chars et c’est l’un de nos plus importants sous-traitants. L’un des éléments les plus vitaux du char, le système de visée, est fabriqué en collaboration avec des entreprises françaises, biélorusses et russes. Bien que la Russie puisse tout fabriquer elle-même, une collaboration internationale de ce type est plus intéressante en termes de qualité et de prix » souligne Sergey Kolosk. Le nouveau système informatique qui sera intégré dans la nouvelle version du char T-90S autorise des tirs de précision en environnement complexes, de jour comme de nuit. Les industriels indiens vont contracter directement avec le fabricant biélorusse « Beltech » pour les équipements des chars indiens. Le contrat pourrait atteindre 110 millions d’euros. Source : RIA Novosti. Et bien les exportation de T-90 se portent bien à ce que je voix. :P Thales va fournir des caméras thermiques Catherine à la Russie pour ses chars T-90 Thales a signé un contrat avec Rosoboronexport portant sur la fourniture d’une centaine de caméras thermiques "Catherine FC" destinées aux chars russes T-90. "Catherine FC" a récemment été qualifiée sur la version russe du char T-90, une première en Russie pour des équipements "occidentaux" selon Thales. Le groupe précise aussi que "ce succès constitue une étape claire dans la volonté du groupe de prendre des positions sur le marché de défense russe, et d’amplifier ses coopérations et ses investissements avec l’industrie russe". Source : Thales. Cette information date de quelques mois. Il s’agit de l’une des rares ventes de matériels occidentaux à la Russie qui ne sont pas destinés à être réexportés mais utilisés par ses propres forces armées ! Rosoboronexport propose des chars T-80U à Chypre Rosoboronexport a proposé à Chypre des chars T-80U dans le cadre d’un plan d’acquisition de 41 chars d’ici la fin de l’année. Le T-80U sera en concurrence avec les AMX-30B2 français (Nexter) et T-84UD ukrainien (Ukrspetsexport). L’allemand Rheinmetall n’a pas fait de proposition pour son Leopard 1 malgré une demande chypriote. Source : Jane’s. Les T-80U et AMX-30B2 partent à priori favoris étant donné que Chypre possède déjà des AMX-30 et des T-80U. Il s’agirait très probablement de chars d’occasion. La Russie prédomine sur le marché mondial des lance-roquettes. Les lance-roquettes de fabrication russe occupent les 2/3 du marché mondial des armes antichars portables et ils prédomineront au cours des dix prochaines années dans ce secteur, indique Defense Aerospace. D’après les données de l’agence Forecast International, les ventes de lance-roquettes russes représentent 69 % du marché mondial des RPG pour le nombre d’armes vendues et 51,5 %, pour leur coût. Les experts prédisent que ces proportions se maintiendront au moins jusqu’à 2015. Selon Forecast International, la part léonine des ventes sera constituée par les lance-roquettes RPG-26 Aglen et RPG-27 Tavolga : 55 % du nombre total de lance-roquettes et 31,6 % de la somme totale des ventes. Le lance-roquettes "immortel" RPG-7 créé il y a plus de quarante ans détiendra, comme par le passé, une part importante du marché : plus de 8 % du nombre total des nouveaux lance-roquettes vendus et environ 5,7 % de la somme des ventes. Le RPG de fabrication occidentale le plus populaire sera le M72 LAW américain, dont la part constituera 5,45 % pour la quantité et 5,43 % pour le coût des lance-roquettes vendus. De 2007 à 2015, plus de 1850 mille lance-roquettes pour 5,25 milliards de dollars seront vendus sur le marché international, résume Forecast International. Selon les spécialistes, la popularité des lance-roquettes russes est liée, pour beaucoup, aux résultats de leur emploi lors des combats au cours du récent conflit israélo-libanais et dans les hostilités sur le territoire de l’Irak où les pertes causées par les tirs de lance-roquettes constituent la part léonine de toutes les pertes en blindés. Ainsi, le quotidien israélien Haaretz a fait savoir que le Hezbollah avait employé, au cours du conflit armé contre Israël, le dernier modèle de lance-roquette russe RPG-29 Vampir. Grâce à la tête explosive en tandem, le RPG-29 a percé le blindage des chars israéliens Merkava. D’après les données des services secrets israéliens, les Vampir parviennent au Hezbollah en provenance de Syrie, qui les achète à la Russie dans le cadre de la coopération technico-militaire. Les Troupes aéroportées russes vont recevoir de nouveaux matériels Selon l’assistant du Commandant des Troupes aéroportées russes, les essais de largage en vol du chasseur de chars 2S25 ont été achevés avec succès de même que ceux du camion KAMAZ-43501 qui doit remplacer les Gaz-66. D’ici fin 2007, plus de 100 de ces véhicules seront livrés aux Troupes Aéroportées (VDV). Source : Shipbuilding.ru -
[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
Pour l'instant, peu d'info sur le sujet. L'appel d'offre a été lancé le 6 novembre, donc c'est très récent. Et vu que c'est pour le FSB... O0 -
[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
Quelques infos sur la marine russe. Un nouvel essai manqué du Boulava ? Il semblerait qu’un nouvel essai du missile balistique naval Boulava se soit soldé par un échec il y a quelques jours. Un problème serait apparu dès le lancement. Cette information n’est toutefois pas confirmée officiellement. Source : Russianforces.org Le sous-marin nucléaire russe K-137 Panther sort de maintenance Le sous-marin nucléaire russe "Pantera" se prépare à débuter ses essais à quai après une période de maintenance normale. Source : Interfax. Il s’agit probablement du sous-marin nucléaire d’attaque K-317 "Panther" du type Akula I (ou "Projet 971") dont les essais à la mer avaient été annoncés comme devant débuter dès janvier 2007 après une période de reconstruction suite à un incendie en cale sèche en 2006. Soit le début des essais à été retardé jusqu’à aujourd’hui, soit il avait bien été remis en service opérationnel mais a du retourner en maintenance pour une raison inconnue. Il parait en effet bizarre qu’une maintenance "normale" doive avoir lieu si tôt après sa période de reconstruction où les marins avaient tout le temps nécessaire pour faire procéder aux opérations de maintenance. Le QG de la marine russe transféré de Moscou à Saint-Petersbourg ? Selon le "Moscow times", le QG de la marine russe, actuellement situé à moscou, va être transféré à Saint-Petersbourg sur ordre du Kremlin. Le gouvernement russe aurait déjà prévu les fonds nécessaires au déménagement. Source : BarentsObserver. Entrée en service officielle du missile balistique naval R-29RM Sineva (SS-N-23) La Marine russe a officiellement mis en service le missile balistique naval Sineva sur ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins "Projet 667 BDRM" (ou classe Delta IV). Source : Rossiyskaya Gazeta. Il s’agit de la version R-29RM modernisée du Sineva (SS-N-23) qui avait été remise en production pour équiper les "Delta IV" lors de leurs carénages. Le FSB va lancer un appel d’offre pour 2 nouveaux navires garde-côtes à l’épreuve des glaces Le FSB russe va lancer dans les prochains mois un appel d’offre pour la construction d’un nouveau navire garde-côtes à l’épreuve des glaces. Deux unités sont prévues à terme pour opérer dans le grand nord russe. Ils devraient être capables de naviguer dans des glaces de 1,5 mètres d’épaisseur. Leur design aurait été développé avec l’aide du "Northern Projection Conctruction Bureau" de Saint-Petersbourg. En plus de ses missions militaires, ce nouveau bâtiment devrait être capable de participer à des missions civiles de recherche, d’exploration minérale, de ravitaillement et de surveillance environementale. Source : BarentsObserver, ITAR-TASS. La Russie recevra son premier sous-marin diesel "Lada" d’ici fin 2007 La Marine russe devrait recevoir son premier sous-marin diesel de type "Projet 677" (ou classe "Lada") d’ici fin 2007. Le "Saint-Petersbourg" sera suivi des "Kronshtadt" et "Sebastopol" encore en cours de construction. D’ici 2015, quatre de ces sous-marins devraient avoir été livrés selon ITAR-TASS. "Le portail des sous-marins" s’interroge quant au faible nombre prévu de sous-marins de cette classe et y voit peut-être le signe qu’une autre classe de sous-marins classiques (avec AIP ?) serait en construction (ou en projet) ou alors que les "Lada" russes ne seraient en fait qu’une vitrine pour l’exportation... Source : ITAR-TASS, Le portail des sous-marins. -
Les forces armées terrestres russes
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Asie / Océanie
Un bloc économique, je ne sais pas, mais un bloc militaire Chine-Russie, est très possible. Je suis plus réservé par contre en ce qui concerne la Corée du Nord et l'Iran. Des ventes d'armes oui, mais un partenariat militaire, j'ai de sérieux doutes. =| Voilà un autre article très intéressant sur la réforme de l’industrie de défense russe. Qui réforme l’industrie de défense russe ? Le rôle de ROE [Rosoboronexport] dans les transformations actuelles de l’industrie de défense russe va bien au-delà de celui d’un intermédiaire étatique pour les exportations d’armements. Bien que n’étant pas une entreprise publique, ROE a formé avec succès quelques holdings et même pris le contrôle de certaines industries. De plus, ROE participe activement aux politiques concernant l’ensemble du complexe militaro-industriel. Sergeï Chemezov, le directeur général de Rosoboronexport (photo : Kommersant). Ces deux dernières années, les dirigeants de la majeure partie des entreprises de défense russe ont pris conscience des problèmes de qualité et de « modernisation technologique ». ROE participe à la mise en œuvre d’une solution d’ensemble pour ce problème en étant notamment à l’initiative de la création du Centre National pour la Modernisation Technique des Entreprises du Complexe Militaro-Industriel (NCTP OPK). Ce centre est supposé assister les industries de défense à mettre en oeuvre des projets de modernisation technique. Avec la Ligue d’Assistance aux Entreprises de Défense, le NCTP OPK tente avec succès d’influencer le système national des commandes militaires. Ils partent du principe que les structures fédérales qui prennent les décisions en matière de contrats de défense doivent avoir des informations détaillées et précises sur le potentiel de production de chaque entreprise. Jusqu’ici, il y a eu beaucoup trop d’exemples d’entreprises qui ont remporté des contrats avant qu’on ne se rende compte qu’elles ne pouvaient pas remplir le contrat. En conséquence, les délais de livraison se sont allongés, la qualité chute et les coûts augmentent. Les deux structures citées supra suggèrent d’introduire un système d’audit technologique pour empêcher de telles situations. L’entreprise qui n’a pas passé un tel audit ne devrait pas être autorisée à répondre à un appel d’offre du Ministère de la défense. Un autre problème majeur de l’industrie de défense est celui des prix. Depuis que ce problème a été publiquement reconnu à haut niveau ces deux dernières années, les structures gouvernementales n’ont pas fait preuve de beaucoup de progrès dans sa résolution. ROE a pris certaines mesures dans les limites de ses compétences. Cependant, une intervention étatique s’avère nécessaire. Les producteurs de minerais et métaux rares ont par exemple augmenté leurs prix de 100% en un an après avoir réalisé qu’ils étaient en situation de monopole. D’après des experts indépendants, il n’y a aucune raison économique à une telle augmentation. La numérisation de l’industrie de défense est souvent considérée comme la priorité n°1 de la « modernisation technologique ». Il est encore trop tôt aujourd’hui pour avancer que l’industrie de défense est complètement tournée vers l’introduction des technologies numériques. Le Centre et la Ligue soutiennent activement ce processus en développant et finançant un programme fédéral spécial d’introduction de technologies. ROE participe également à ce processus en assurant la coordination des travaux. Si l’on se réfère aux déclarations publiques des dirigeants de ROE, les marchés étrangers exigent des supports numériques dans quasiment tous les contrats d’armements à l’export. Le développement de supports numériques pour les exportateurs de matériels militaires va de paire avec la création d’offres incluant le soutien logistique, la documentation opérationnelle et technique et un service après-vente et de livraison de pièces détachées efficaces. Les gestionnaires du processus de numérisation du complexe militaro-industriel russe veulent s’assurer qu’il n’y aura pas de situation où une société travaillerait avec des documents papier et aurait dans le même temps une production numérisée. Malheureusement, c’est arrivé. ROE fait appel à l’aide du Ministère de la défense. Il est suggéré de faire appel aux services étatiques de la commande militaire pour forcer les industriels à numériser leurs production et documents. Pour des raisons économiques, il est hors de question d’avoir des documents papiers pour le Ministère de la défense et des documents numériques pour les clients étrangers. Il est important de noter que ROE est considéré comme un instrument du combat contre la bureaucratie. Les réformes du complexe militaro-industriel n’ont pas résolu ce problème. De plus, les managers des entreprises et ceux qui gèrent les activités économiques avec l’étranger se plaignent d’un nombre croissant de structures impliquées dans ces processus. S’il y a plus de personnes supposées donner leur accord à chaque étape, par contre, la majorité d’entre elles ne prennent pas la responsabilité du résultat final. L’exemple le plus significatif est celui des décrets présidentiels sur la formation de holdings spécifiques à une branche. L’application du décret prend un an ! Et personne ne peut être accusé du retard. Malheureusement, il existe quelques raisons objectives également. Il est très souvent nécessaire d’inclure dans un holding une entreprise entièrement privée. Parfois, c’est juste un obstacle. D’autres fois, c’est une barrière insurmontable. Par exemple, selon certaines sources non officielles, c’est la raison pour laquelle il a été impossible de former un holding des blindés légers il y a quelques temps. Et ROE a une fois encore montré qu’il pouvait résoudre ce problème. Le holding « Hélicoptères de Russie », qui a été formé par la filiale Oboronprom de ROE, a fait de l’industrie des hélicoptères l’une de celles qui se sont développées le plus dynamiquement. Au sein de cette structure intégrée, les décisions managériales et stratégiques sont prises d’une manière totalement différente. Si les hélicoptères étaient toujours managés des organismes bureaucratiques, il aurait été quasi impossible d’obtenir les moyens budgétaires pour acheter les actions nécessaires pour créer le holding et les entreprises russes auraient continué à se concurrencer entre elles, laissant le marché aux industriels étrangers. ROE représente les intérêts de toute l’industrie à haut niveau. Cela peut en effet aller jusqu’à critiquer publiquement le Ministère de la défense pour ses mauvaises pratiques en matière de contrats avec l’industrie de défense. Avec la récente modification de la législation, le ministère devrait conclure d’ici janvier des contrats facilitant les prévisions des industriels et le versement de l’argent. Cependant, ces contrats sont encore retardés jusqu’à avril-mai. Les représentants de l’industrie se sont plaints à répétition de cette situation qui devrait être changée. L’argent devrait être versé régulièrement au cours de l’année et non pas entièrement à la fin de l’année, ce qui embarrasse les managers. Auparavant, une entreprise était forcée de contracter des crédits, ce qui n’améliorait pas ses indicateurs économiques. ROE fait des contrats avec les industriels depuis trois voire cinq ans. La raison pour laquelle le Ministère de la défense ne peut pas signer de tels contrats reste un mystère. Heureusement, la situation sera corrigée à partir de janvier prochain quand l’agence d’acquisition d’armements, constituée de spécialistes civils, débutera son activité à plein régime. L’Union des fabricants de machines, une autre institution non gouvernementale, dirigée depuis peu par le directeur général de ROE, Sergeï Chemezov, est également considérée par les militaires comme leur propre structure représentant les intérêts de l’industrie de défense. Tout d’abord, l’Union va participer à la « modernisation technique ». Ce n’est pas un secret que certains membres influents du gouvernement ne veulent pas accélérer ce processus. Ils se satisfont de 1% par an alors que les représentants des organisations mentionnées supra pensent que le taux de modernisation technologique devrait être de plus de 10% par an. -
Les forces armées terrestres russes
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Asie / Océanie
La Russie multiplie les manoeuvres militaires D’importantes manoeuvres militaires qui, de par leur ampleur, n’ont pas eu d’équivalents dans l’histoire postsoviétique se déroulent aujourd’hui aux quatre coins de la Russie. La particularité de ces exercices est qu’ils se déroulent tous à proximité des frontières russes, qu’ils engagent l’aviation pendant toutes les phases et qu’ils remplissent des missions pratiques liées à la situation politique et militaire dans les différents théâtres de conflit. Lors d’une manoeuvre baptisée Kavkazski Roubej-2007 ("frontière caucasienne" en français) qui s’est déroulée dans la république russe d’Ossétie du Nord, des unités d’infanterie ont "liquidé" une grande bande armée de plus de 500 personnes en faisant usage de l’aviation, de canons automoteurs, de chars et de lance-roquettes multiples Grad, raconte le colonel Igor Konachenkov, porte-parole du commandant en chef de l’armée de terre. A la veille des exercices, poursuit le colonel, des extrémistes avaient réellement tiré sur la cité militaire du régiment en question, et les militaires avaient repoussé l’attaque. Selon M. Konachenkov, Kavkazski Roubej-2007 est une manoeuvre routinière qui n’a rien à avoir avec l’aggravation de la situation en Ossétie du Sud et en Abkhazie, deux républiques autoproclamées sur le territoire de la Géorgie voisine, ou avec les exercices de l’OTAN organisés en mer Noire. Ces manoeuvres ont engagé plus de 250 blindés et canons d’artillerie, plus de 30 avions et hélicoptères. La flotte du Nord a de son côté mobilisé des navires de différentes classes, l’aviation embarquée et des unités côtières. Selon le colonel Alexandre Drobychevski, porte-parole du commandant en chef de l’armée de l’air, l’aviation militaire a appuyé les manoeuvres de l’armée de terre dans le Caucase comme en haute mer. Dans les eaux de la mer de Barents, par exemple, des avions Su-27, MiG-29, Su-24 et des hélicoptères Mi-24 ont procédé à des tirs réels, alors que des bombardiers stratégiques Tu-22MZ ont lancé des missiles de croisière air-sol. Pendant les exercices Krylo-2007 ("aile" en français) organisés dans le territoire de Khabarovsk, en Extrême-Orient, des pilotes se sont entraînés à échapper aux missiles ennemis, poursuit M. Drobychevski. Plus de 20 avions Su-24 ont décollé de l’aérodrome à 40 sec d’intervalle, effectué la reconnaissance du terrain et attaqué l’ennemi avant d’atterrir sur des aérodromes différents. Jeudi, deux avions Su-27SM ont simulé un atterrissage sur une route automobile en descendant jusqu’à 4 mètres d’altitude, à 50-60 sec d’intervalle, avant de reprendre leur envol. En revanche, un avion Iak-52 et des hélicoptères Mi-8, Mi-24 et Mi-2B ont réellement atterri sur la route automobile où ils ont subi un entretien pour redécoller ensuite. -
Les forces armées terrestres russes
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de S-37 Berkut dans Asie / Océanie
Une deuxième info Sur le redéploiement géostratégique de la Russie Contrairement aux apparences la Russie ne cesse d’évoluer. Elle se remodèle certes à partir de son substrat soviétique mais pas seulement. Elle a été obligée de composer avec une réalité qui ne correspond plus à ses objectifs. Désormais elle a dépassé cette phase où seuls les objectifs avaient une réalité, une réalité jamais réalisée mais uniquement conceptualisée. La Russie retravaille ses relations et ses dépendances. Elle se structure mais pas seulement pour combler des fissures comme persistent à le penser certains analystes. Elle redéfinit une hiérarchie de valeurs dans un contexte qui n’obéit plus aux principes doctrinaux. Sur le plan géostratégique, elle tente une stabilisation par le bas car l’imposer par le haut n’a plus de sens. En réalité, le redéploiement géostratégique consiste tout d’abord à une infiltration des anciennes républiques. Les données stratégiques de certaines d’entre elles les transforment en cibles faciles. Cependant cette caractéristique est universelle. Par conséquent, elles se trouvent dans l’intersection de plusieurs zones d’influence. Aussi sur le plan dynamique, les frontières des bassins d’attraction sont beaucoup plus complexes qu’auparavant. L’infiltration consiste à soutenir une percolation orientée. Seulement, le noyau du groupe opérationnel n’est pas encore assez centralisateur pour tenir face aux attaques qui se développent à l’interface. La résurgence des religions a rendu nécessaire la reconfiguration du noyau qui n’a plus son universalité, certes uniquement phénoménologique, d’antan. Aussi le redéploiement géostratégique ne peut être symétrique. Il s’adapte d’une part et exploite le différentiel d’autre part. L’ancienne sphère d’influence s’est transformée en un réseau d’infiltration. Ce dernier n’hésite pas à mettre en avant le substrat soviétique pour asseoir une nouvelle forme de syncrétisme. Certes ceci ne va pas sans certaines oppositions, néanmoins il faut reconnaître que malgré l’effondrement du matérialisme, l’aspect dialectique est toujours aussi tenace. Sans parler véritablement de doctrine, la Russie met en place un dogme géostratégique qui s’appuie d’une part sur l’armement et surtout sur l’impact cognitif qu’il produit, ainsi la facilité d’accès à l’efficacité cf. la mise au point du S-400, et d’autre part sur les dangers du monde extérieur. Le dogme agit donc sur un double emploi de l’assurance ce qui engendre des mouvements tactiques relativement habituels de la part des anciennes républiques. Par ailleurs dans le cadre de la défragmentation de la structure dure, le dogme russe en profite pour se réorganiser de manière plus flexible mais aussi plus robuste afin que le réseau d’infiltration se transforme en une entité protéiforme de manière à absorber les effets des chocs locaux de l’interface. Ainsi dans le contexte de l’autodétermination des peuples, la Russie joue un rôle beaucoup plus fin qu’auparavant mais qui lui permet malgré tout d’agir pour obtenir des résultats analogues. Le redéploiement géostratégique de la Russie ne se contente plus de manœuvres tactiques. La stratégie mise en place même si elle est moins agressive en apparence, est évolutive et se dote peu à peu d’une efficacité redoutable. Car les innovations techniques s’accompagnent cette fois d’une approche où domine la grande stratégie. Source : Article de N. Lygeros, conseiller stratégique auprès des Etats grec et chypriote, conseiller scientifique auprès du Ministère des Affaires Etrangères grec, conseiller à l’Ecole de Défense Nationale, professeur de géostratégie à l’Académie de Police de Grèce, professeur à l’Ecole Nationale de Sécurité de Grèce, à l’Ecole de Défense Nationale de Grèce, et à l’Académie de Police de Chypre. Il est aussi Conseiller Scientifique du Ministère des Affaires Etrangères grec et Expert Judiciaire près la Cour d’Appel de Lyon. -
Je crée ce nouveau sujet de discution dans le but de mieux comprendre et mieux analyser les nouvelles doctrines de défences de la Russie d'aujourd'hui, (et aussi pour arrêter d'entendre vendre la peau de l'ourse ici et là pour un oui ou pour un non.) Vers une OTAN russo-chinoise ? Le sommet de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) qui aura lieu samedi à Douchanbé promet un scoop : la signature d’un Protocole de coopération entre l’OTSC et l’OCS. Les experts parlent déjà de la création d’un puissant bloc militaro-politique susceptible de défier l’OTAN non seulement en Asie centrale, mais aussi sur tout le continent eurasien. "Ces deux organisations possèdent des structures similaires", constate le directeur du Groupe d’évaluation des risques (Kazakhstan), Dossym Satpaïev, "tandis que de nombreux pays membres de l’OTSC font également partie de l’OCS." En effet, l’OTSC regroupe l’Arménie, la Biélorussie, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan, alors que l’Organisation de coopération de Shanghai rassemble la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Il s’agira du premier document instaurant des relations officielles entre les deux organisations. Le protocole suppose une coopération dans les domaines de la sécurité, la lutte contre le trafic de drogue, la reconstruction de l’Afghanistan et la répression de l’extrémisme politique et religieux. Les analystes russes notent qu’en cas de signature de ce protocole, la Chine nouera un partenariat stratégique avec l’Arménie et la Biélorussie qui permettra de donner naissance à un axe géostratégique Minsk-Moscou-Pékin. Ce nouveau bloc est censé devenir un puissant contrepoids à l’OTAN et au GUAM (Géorgie, Ukraine, Arménie et Moldavie). On n’exclut pas que le Turkménistan rejoigne "l’OTAN russo-chinoise". "Je m’abstiendrai de surestimer le rôle de la Chine dans la coopération politique et militaire avec la Russie, explique Alexeï Malachenko, expert au Centre Carnegie de Moscou. La Chine a essentiellement besoin de l’OCS en tant qu’instrument économique. La Chine mène une politique étrangère tous azimuts et investit énormément dans l’économie américaine. A Pékin, on a répété cent fois qu’on ne pensait à aucune confrontation. Dans le même temps, les Chinois renoncent progressivement aux technologies militaires russes et n’en finissent pas d’évincer la Russie de l’Asie centrale." "D’une part, l’OCS est pour la Chine un instrument d’expansion économique en Asie centrale, et Pékin prend ses distances par rapport aux projets militaires de grande envergure en préférant évoquer la lutte antiterroriste. D’autre part, les exercices militaires organisés conjointement par l’OCS et l’OTSC prendront de plus en plus d’ampleur tant que la limite entre la lutte antiterroriste et la coopération militaire proprement dite ne disparaîtra pas", estime Piotr Kozma, expert du centre Economie ouverte. "La Chine n’en finit pas de creuser des canaux qu’elle peut à tout moment remplir d’eau. L’Asie centrale cherche à relever le défi posé par les capitaux américains et européens. La Russie se dote d’un contrepoids face à l’OTAN. Bien sûr, il y a des contradictions entre la Chine et la Russie, mais n’y en a-t-il a pas également au sein de l’OTAN, entre la Turquie et la Grèce par exemple ?" s’interroge-t-il.
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[Irak] passé, présent, avenir
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de roland dans Politique etrangère / Relations internationales
Source : AFP C'était prévisible, le nouveau premier ministre en avait fait l'un de ses cheveaux de bataille durant la campagne. Le départ des 900 polonais n'auront pas une grande importance sur le terrain, mais sur le plan symbolique, c'est un pays de plus qui quitte la coalition. -
[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de juanito dans Politique etrangère / Relations internationales
D'un autre côté, si les appareils volent à basse altitude et que les iraniens ne les voient qu'au moment où ils attaquent leurs cibles, la Turquie n'est pas obligée de dire aux iraniens qu'ils ont survolé leur espace avec leur accord. (C'est donner le baton pour se faire battre). Ils pourraient toujours faire semblant de jouer les offusqué ou de ne pas être au courant plutard devant les nations-unis. Ce genre de chose à déjà dû se produire dans l'histoire. -
[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de juanito dans Politique etrangère / Relations internationales
J'aurais dû préciser "En passant par la Turquie et en survolant la ... mer (chose bleu sur la carte.) :lol: -
[Belgique]
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Perso j'en dit qu'il vous manque un Etat fort qui tape du point sur la table de temps en temps. Trop d'Etat c'est la dictature et la guerre, mais pas assez d'Etat, c'est l'anarchie et la guerre aussi. :P -
[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de juanito dans Politique etrangère / Relations internationales
Peut-être en passant par la Turquie (qui ne doit pas non plus voir d'un bon oeil un Iran nucléaire), et en volant à basse altitude (sous la couverture radare) avec pourquoi pas un ou deux ravitaillement en vole ? -
[Irak] passé, présent, avenir
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de roland dans Politique etrangère / Relations internationales
Petite rectification : Entre le 4 août 64 (Incidents du golfe du Tonkin) et janvier 73 (retrait définitif des troupes US) Les USA ont perdu 900 avions en mission, pertes principalement causées par les milliers de canons anti-aérien guidé par radare et surtout par les batteries de SAM. Les USA ont également perdu 4320 hélicoptères. Ces pertes massive on d'ailleurs poussée l'état major US à revoir sa stratégie pour les opérations aériennes, notament en développant des appareils et des équipements de lutte anti-radare et anti missiles dans les années qui ont suivie. Source : LES DOSSIERS DE L'HISTOIRE Image inconnues de la guerre du vietnam. TOME II : (Le secret des armes) -
Quand on recrute n'importe qui dans l'armée, voilà ce qui arrive ... A quand de vrai testes psycho pour entrer dans l'armée ? C'est qu'on leur donne quand même des armes à ces gars là ! Quand je vois parfois les cas sociaux qu'on engage... O0
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[Russie] Marine Russe - VMF (sujet général)
S-37 Berkut a répondu à un(e) sujet de Francois5 v2.1 dans Asie / Océanie
En Ukraine ! Mais qu'est ce qu'il fait en Ukraine ? :rolleyes: Quelqu'un aurait des photos de ce SisterShip ?