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La France pourrait prendre l'initiative d'une coalition navale dans le Golfe, non alignée sur les US. https://www.meta-defense.fr/2019/08/12/la-france-pourrait-prendre-la-tete-dune-initiative-navale-europeenne-dans-le-golfe-persique/
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Puisque cela va relever de l'Armée de l'Air prochainement, Florence Parly a annoncé ce jour que la France allait se doter d'armes anti satellites non seulement basées sur Terre mais aussi sur nos futurs satellites directement. Un laser ionique a même été testé contre un ancien satellite Spot en fin de vie. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/la-france-va-doter-ses-satellites-d-armes-laser_666162 Lors de la présentation de la stratégie spatiale de défense française, la ministre des Armées Florence Parly a annoncé vouloir doter les satellites militaires de capacité d’auto-défense: armes laser et essaims de satellites de patrouille. Un changement de doctrine majeur. Rompant avec des décennies de prudence, d'aucuns diraient d'angélisme, sur la question du spatial militaire, la France a décidé de muscler son dispositif de défense spatiale. La ministre des Armées Florence Parly a présenté ce jeudi 25 juillet, sur la base de Lyon Mont-Verdun, une nouvelle stratégie spatiale de défense destinée à répondre à l'"arsenalisation" de l'espace, selon le terme employé par l'hôtel de Brienne. L'annonce la plus marquante était déjà connue: comme annoncé par Emmanuel Macron le 13 juillet, un grand commandement de l'espace sera créé le 1er septembre au sein de l'armée de l'air, qui deviendra, à terme, l'armée de l'air et de l'espace. Ce nouveau commandement succédera à l'actuel Commandement interarmées de l'espace (CIE), créé en 2010, qui était directement rattaché au chef d'état-major des armées. Mais Florence Parly avait d'autres annonces majeures dans les cartons. La plus spectaculaire est la volonté de doter les satellites militaires français de moyens d'autodéfense, notamment d'armes laser. "Si nos satellites sont menacés, nous envisagerons d'éblouir ceux de nos adversaires, indique la ministre. Nous nous réservons le moment et les moyens de la riposte: cela pourra impliquer l'emploi de lasers de puissance déployés depuis nos satellites ou depuis nos nano-satellites patrouilleurs." Ces engins de quelques kilos patrouilleraient autour des satellites de l'armée pour les protéger. Leur entrée en service est prévue à partir de 2023. Coût de 700 millions d'euros Cette nouvelle stratégie, dite de "défense active", aura bien sûr un coût. Celui-ci est estimé à 700 millions d'euros d'ici à 2025 par le ministère des Armées. L'effort paraît soutenable: il représente un peu plus de 100 millions par an, soit l'équivalent d'un chasseur Rafale. Il s'ajoutera aux 3,6 milliards d'euros déjà prévus par la loi de programmation militaire pour le renouvellement des capacités spatiales des armées. Le vrai pari, plus que la somme elle-même, est de faire rentrer cet investissement dans l'enveloppe financière de la loi de programmation militaire 2019-2025, et d'éviter tout effet d'éviction sur les autres programmes, une promesse de l'hôtel de Brienne. Sur les trois prochaines LPM, l'investissement total est estimé à 2,2 milliards d'euros. Pourquoi cette conversion à l'autodéfense? La situation en orbite s'est tendue ces dernières années. Les "visites" de satellites étrangers à proximité de satellites français se sont multipliées. Le satellite russe Louch-Olymp, exploité par l'armée russe et le FSB (ex-KGB), s'était ainsi approché à 80km du satellite militaire franco-italien Athena Fidus en 2017, obligeant l'armée à couper les communications à deux reprises. "Un acte d'espionnage", avait dénoncé Florence Parly en septembre 2018, en révélant cette approche "inamicale". La ministre des Armées est revenue sur le sujet lors de son discours à Lyon. "Il y a un an, je vous avais parlé d'un espion de l'espace, l'indiscret Louch-Olymp, un satellite russe. Je ne résiste pas à vous en donner quelques nouvelles: il a, depuis, laissé sa carte de visite à huit nouveaux satellites, appartenant à différents pays." Un autre engin spatial, non identifié celui-ci, avait frôlé un satellite militaire français Syracuse à trois reprises, en 2011, 2013 et 2015. Armes antisatellites Au-delà des cas d'espionnage, l'espace s'est militarisé. Plusieurs grandes puissances ont développé des armes capables de détruire des satellites en orbite. La Chine avait détruit un de ses engins avec un missile en 2007, pour prouver ses capacités en la matière. Elle avait été suivie par les Etats-Unis l'année suivante. La Russie dispose également d'arme antisatellites, les missiles Nudol. L'Inde a rejoint ce club très fermé cette année, en détruisant un de ses satellites fin mars. Les grandes puissances spatiales disposent également de capacités de brouillage, voire de désorbitation de satellites, rappelle la stratégie spatiale de défense publiée le 25 juillet par le ministère des Armées. Comment réagir à ces menaces? Heureusement, la France ne part pas de zéro. Elle dispose d'une dizaine de satellites militaires: des satellites d'observation (Helios, Pléïades, CSO), d'écoute électromagnétique (Elisa, bientôt remplacé par CERES), de communications (Syracuse, Athena Fidus). Elle peut s'appuyer sur le système GRAVES de l'Onera et les radars SATAM de l'armée de l'air pour surveiller les orbites basses. Elle dispose du système GeoTracker d'ArianeGroup et des télescopes TAROT du CNRS pour scanner l'orbite géostationnaire (36.000 km). La loi de programmation militaire 2019-2025 marque un effort important sur le spatial militaire: elle prévoit le renouvellement de toutes les capacités satellitaires de la défense française, un investissement total de 3,6 milliards d'euros. Mais ce dispositif a quelques trous dans la raquette. Le suivi de la situation satellitaire (la SSA, Space Situational Awareness) est insuffisant: il faudrait pouvoir repérer des objets plus petits, plus lointains, et être capables de les identifier précisément. "Nous devrons être capables de repérer des satellites de la taille d'une boîte à chaussures à 1.500km", indique Florence Parly. Le système GRAVES de l'Onera sera donc rénové à l'horizon 2022. Le développement de son successeur sera avancé, avec de premières capacités attendues dès 2025. Les radars SATAM de l'armée de l'air seront remplacés d'ici à 2030, et le réseau de télescopes du CNRS densifié. Le document prévoit le développement de systèmes d'imageries radar et de télescopes équipés d'optique adaptative pour permettre d'identifier des objets en orbite basse. Des moyens d'observation depuis l'espace sont aussi envisagés. "On peut envisager une surveillance depuis l'espace, avec par exemple une constellation de nano-satellites dédiées à ces missions, indiquait en novembre à Challenges le général Michel Friedling, patron du commandement interarmées de l'espace. Il faut également voir ce que nous pouvons faire avec les autres pays européens, comme l'Allemagne ou l'Italie. Le système de surveillance radar Gestra du DLR, l'agence spatiale allemande, pourrait être intéressante et complémentaire d'un système post-GRAVES." Lasers embarqués L'autre faiblesse identifiée est la protection des satellites militaires français. Florence Parly a confirmé le développement de lasers capables d'aveugler ou d'endommager des engins spatiaux ennemis. L'Onera, le laboratoire public de recherche aérospatiale, travaille depuis quatre ans sur le sujet, dans le cadre d'un contrat d'études confié par la DGA. L'objectif est de développer des armes laser capables de rendre inopérants des satellites d'observation situés entre 400 et 700 km d'altitude. "Nous travaillons sur une technologie dite d'optique adaptative, expliquait Franck Lefèvre, directeur de l'activité défense de cet établissement rattaché au ministère des Armées, l'Onera le 7 juin dernier. L'effet recherché n'est pas de détruire l'objet, mais de l'empêcher d'effectuer sa mission." Profitant de la fin de vie programmée d'un satellite français Spot, les équipes de l'Onera ont déjà réussi à éblouir les capteurs haute résolution du satellite grâce à un laser ionique. Cette technologie pourrait être installée sur les satellites, mais cela nécessitera un développement conséquent: le besoin en énergie de ce type d'armement est énorme.
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Tout ce que tu dis est vrai, en parallèle le M51 à tête unique permet de répondre graduellement malgré tout, tout en restant ambigue. Un M51 mono-tête sur une force militaire/centre de commandement militaire/groupe aéronaval, ce n'est pas la même chose que balancer les 16 M51 à 6 têtes chacun sur les principales villes du pays ennemi. C'est d'ailleurs sans aucun doute la raison de l'existence supposée de ce vecteur: le trait d'union entre la salve de M51 full load et les cas de figures où ne peut pas traiter à l'ASMPA (cas cité précédemment où la gradation de réponse ne demande pas de frappes anti cité mais où un raid de Rafales avec ASMP a peu de chances de réussir: objectif militaire à 10 000 kms de la métropole et potentiellement très fortement défendu avec 150 J20 par exemple. Ce serait compliqué d'envoyer des A330 MRTT + dizaine de Rafales dans ces conditions!)
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Chirac avait en son temps mentionné les M51 à tête unique pour davantage de portée et apporter un message légèrement différent. Si le CDG est coulé au large des côtes taiwanaises ou japonaises cela va être compliqué d'engager les FAS depuis la France pour répliquer sur le groupe aéronaval qui l'aurait coulé... alors qu'un M51 mono-tête, la réponse arrive très vite et on garde les FAS bien au chaud pour d'autres objectifs potentiels.
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Ton vécu est une chose ce n'est pas forcément celui des autres. Clairement depuis quelques années la petite courronne et plusieurs arrondissements de Paris commencent à être bien trop souvent l'objet d'agressions verbales de jeunes hommes sur de jeunes femmes. Ma compagne en a fait les frais récemment dans les beaux quartiers parisiens en pleine journée. Pour te paraphraser c'est bel et bien ta réponse qui est m... et non pas ma thérorie qui n'en est pas une mais une analyse d'éléments factuels. Bref fin du HS, mais en tant que jeune femme tu as plus de probabilité d'être importunée à Paris qu'à Téhéran.
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Non ce ne sont pas des exemples particuliers mais ce que j'ai constaté en voyant des centaines d'Iraniennes dans la rue à Téhéran, Tabriz, etc.
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Je n'ai pas le temps de m'étendre sur le sujet maintenant, mais après une dizaine de voyages effectués en Iran et connaissant pas mal d'Iraniennes habitant Téhéran, une femme en Iran a plus de liberté que de bien trop nombreuses femmes dans certaines cités en France. Les femmes en Iran sont plus bien plus représentées dans l'industrie qu'en France par exemple. La majorité des Iraniennes sont très maquillées et portent un foulard léger. Oui les Iraniennes ont moins de droit que les Françaises mais elles sont plus respectées dans la rue à Téhéran que pas mal de Françaises dans Paris intra-muros.
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turquie La Turquie
Neuron a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
La tension monte entre l'UE et la Turquie à propos des forages chypriotes. https://www.meta-defense.fr/2019/07/16/le-ton-monte-entre-lunion-europeenne-et-la-turquie-au-sujet-de-chypre/ -
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
Neuron a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
De nouvelles photos intéressantes. Je ne sais pas s'il ne faut pas être enregistré sur LinkedIn en revanche. https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6555388358904946688 -
Allemagne
Neuron a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Allemagne d'hier n'est plus celle d'aujourd'hui. En 1870, en 1914 et en 1939 l'Allemagne avait une économie et une population largement supérieures à celles de l'hexagone (x2 pratiquement en 1914 et en 1939 de mémoire). Ce n'est plus le cas aujourd'hui et aux alentours de 2055 la situation va même lentement commencer à s'inverser démographiquement et économiquement. Sans oublier que la France aligne 300 armes nucléaires et une armée entrainée. -
...et pendant ce temps là Airbus va passer à 65 A320neo par mois et réfléchit comment atteindre les 75! Du jamais vu dans l'aviation civile. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/accord-airbus-et-safran-pour-augmenter-la-production-de-l-a320-neo-822167.html
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L'aviation belge anticipait le futur en s'entrainant aux conditions d'opérations du F35 avec le maximum de réalisme :D Ok --------> je suis déjà parti loin ;)
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...et surtout 300 ogives nucléaires montées sur M51 et ASMP-A. Cela permet à d'éventuels agresseurs de garder la tête froide y compris en périodes de grandes chaleurs ;)
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Ce n'est pas aussi simple ;) et concernant la Russie en particulier. Il faut prendre en compte sa productivité, qui elle est beaucoup plus basse que l'Espagne.
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Même si le Rafale surclasse les Su30 MKI en BVR, j'ai du mal à imaginer qu'il soit tant à la ramasse en dog fasse à eux. Les Indiens ne sont pas plus bêtes que les autres, ils savent qu'en vraie situation de guerre , l'environnement EM peut être très vite très affecté et les dogfights arriver plus vite qu'on ne le croit. Les commandes de Rafale par les Indiens montrent bien la confiance qu'ils ont dans cet appareil alors qu'ils ont évidemment en parallèle une palanquée de Su30 MKI.
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Cette zone de l'Iran est truffée de radars en forme de grandes paraboles (qui font entre 10 et 20 m de diamètre en moyenne). Certains pointent vers la mer (la plus part), d'autres vers le ciel.
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"Je pense que quand cet avion existera, beaucoup de pays verront qu'il vaut mieux avoir cet avion là que les avions qu'ils auront à cette période là" Excellente cette dernière phrase de Trappier dans la vidéo de Dassault!
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Il me semblait qu'on parlait davantage d'onde electromagnétique de forte puissance que de laser.
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Oui c'est vrai que cela a été étrange de voir les cocardes de la Luftwaffe! Trêve de plaisanterie, version FR ou DE c'est le même avion ;) donc il n'y a pas de raison qu'il y'ait une différence sur le design.
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Tout le monde annonce des armes énergie dirigée sur les 6th Gen, les anglais ayant tiré les premiers. Soit on suit et on anticipe ce changement considérable, soit on aura un NGF juste bon à faire du air sol et des loopings dans les meetings. Pour le reste dans ces conditions il ne vaudra mieux pas le mettre en l'air pour de la supériorité aérienne s'il n'a pas d'arme à effet dirigée aux alentours de 2040. Je ne sais plus où je l'ai lu mais il est vraissemblablement envisagé que le Rafale dans ses évolutions futures ait une capacité limité d'arme à energie dirigée via son radar.
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Même si les informations sont très parcelaires concernant le NGF, force est de constater qu'il est une vraie rupture avec tout ce qui existe (F22 et J20 inclus): - profil d'ailes totalement nouveau qui doit avoir un réel avantage - effectivement le nez très long comportera sans doute une arme à effet dirigé (sacré game changer en air-air, on shoote n'importe qui à 20 kms ou +, en instantané, sans avoir besoin de faire un lock, le seul moyen de survivre c'est de ne pas être repéré!) - température plus haute de fonctionnement des réacteurs offrant pas mal de perspectives auxquelles n'ont accès aucun des chasseurs actuellement en service - réalité virtuelle du cockpit - toutes les antennes seront plates (merci au programe nEUROn) - dans le domaine du très probable: aubes des réacteurs avec aimants pour faire des réacteurs des bobines alimentant en énergie l'arme à énergie digirée dans la (longue) pointe avant, ainsi que des antennes radar conformes sur le fuselage et les ailes - à celà s'ajoute sans aucun doute des caractéristiques inconnues mais de rupture comme le fut l'active cancellation sur le Rafale par exemple Sacré jouet!
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Notamment la vue d'artiste sur reddit s'est complètement planté sur le design des ailes...
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Ce que développe Dassault avec le NGF c'est une plate forme innovante et qui sera à même d'énormément évoluer dans le futur. Si ce n'est pas le cas au début de sa carrière, à mi chemin de celle-ci il emportera probablement des armes électromagnétiques/et ou laser (grâce à une génération de puissance électrique via des aimants dans les aubes des réacteurs?) ainsi que de nombreuses ruptures technologiques que nous n'imaginons pas aujourd'hui (qui aurait pensé au milieu des années 80 avec les premières ébauches du Rafale et avant le vol du démonstrateur en 1986 que le Rafale aujourd'hui aurait l'AESA, l'active cancellation, le Meteor,etc. Le top à l'époque dans l'AdlA c'était le radar RDM et le Matra Super 530 F. Que de chemin parcouru! Le NGF en fin de carrière sera peut-être même suffisamment modifié pour pouvoir engager les premiers avions de combat évoluant aux limitew de l'espace. Même si certains sont déçus de la première maquette du NGF, il n'y a aucun doute que Dassault est en train de concevoir un appareil exceptionnel avec des capacités de rupture qui ne seront au point pas avant de nombreuses années.
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je n'avais pas introduit le PIB par habitant par PPA, je n'ai fais que rebondir sur ce que tu avais écris. Je n'avais parlé que du PIB tout court ( le PIB PPA n'existe pas, le PIB par habitant PPA oui en revanche). Pour le reste le constat reste le même, la Turquie ne sera pas la 2ème économie d'Europe en 2050 et ses ambitions militaires/diplomatiques restent contraintes par sa (faible) économie et sa dépendance aux technologies étrangères pour ses armements majeurs.
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Le PIB ( par habitant, autant être précis ) à parité de pouvoir d'achat... 4x supérieur en Turquie à celui de la Suisse? :D le PIB par PPA est depuis longtemps l'objet de critiques de divers économistes mais là on vient de dépasser le summum du ridicule! Pour le reste arrêtons de comparer des choux et des carottes si les Turcs veulent investir dans des F35, des Su35, des S400 ou des Léopard 2, il leur faut une masse financière disponible et PIB par PPA ou pas, le prix de ces équipements ne varie pas en fonction du PIB.