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ARPA

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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. Accessoirement, dans cette configuration le Rafale est plus performant vu que ses missiles sont plus polyvalents. Il faudrait comparer le Rafale avec 6 missiles contre un Typhoon avec 8. Ou 4 contre 6. Mais comparer nombre pour nombre revient à oublier les performances (et le surpoids surcoût du mica) C'est comme la comparaison stupide de la poussée des réacteurs au niveau de la mer à 15°C pour parler des performances à haute altitude et haute température. Comme si tous les réacteurs réagissaient de la même manière. Handicapé par du carburant interne ? Sinon Pollux avait parlé de temps de vol. Donc si tu compares Rafale et Typhoon, il faudrait approximativement 20% de carburants en plus pour le Typhoon pour compenser sa surconsommation par rapport au Rafale. D'ailleurs si on veut comparer avec un Rafale équipé de M88 de 8,3 tonnes, il faudra aussi rajouter 10% de carburant interne par rapport au Rafale actuel. Maintenant refait le même calcul avec une configuration "équivalente" (donc disons 3 tonnes de carburants et 6 mica pour le Rafale, 3,6 tonnes et 4 sidewinder et 4 Amraam pour le Typhoon...) mais pour différent avions. On ne dit pas que le Rafale 75Kn est le meilleur avions, mais entre le J10, F15, F16, F18, F21 ?,F22, F35, Mig35, Su35, JAS 39, Typhoon... je pense sérieusement que le Rafale fait partie des meilleurs. D'ailleurs si quelqu'un se donne la peine de faire le calcul, je suis intéressé par le résultat (avec les données prises si possible)
  2. Moi je constate que sauf preuve contraire que j'attends, le Rafale a un rapport puissance/poids supérieur à la plupart de ses concurrents. Ce rapport est évidemment faussé quand le Rafale utilise une configuration très lourde, mais on ne va quand même pas lui reprocher d'avoir une charge utile exceptionnelle. Sinon pour "améliorer" les performances du Rafale, il suffit de le brider à une masse max de 20 tonnes. Sous certaines conditions extrêmes (haute altitude et haute vitesse), le Rafale (et le M88) fera moins bien que les mirage 2000 ou IV (et même Typhoon) et leurs M53/ATAR optimisés pour du mach 2... mais dans ces conditions les Mica ou météor font encore mieux. En fait, je ne suis pas convaincu. En pratique, il suffirait de changer les pneus (ou juste la pression ? ) pour avoir déjà le 27,2 tonnes de masse max. Mais le plus compliqué sera d'homologuer la configuration qui a besoin de ses 27 tonnes. Ensuite, c'est d'une banalité, mais un Rafale de 27 tonnes va consommer plus et coûter plus cher que le Rafale actuel. Les CFT sont déjà presque au point. S'ils ne sont pas encore en service, c'est bien qu'on préfère un avion plus léger (2 ou 300kg de CFT vide et jusqu'à 2 tonnes de carburants en plus) qu'on ravitaille plus souvent. Ce serait à calculer, mais je ne suis pas sûr que pour un vol long (par exemple 9h35 avec 6 AASM pendant la plus grande partie du vol) un Rafale avec CFT a besoin de moins de ravitaillement en vol (en tonnes, pas en nombre) qu'un Rafale sans CFT. La légèreté reste une qualité. Comme je l'avais écrit plus haut, Dassault et SNECMA (mais aussi les autres partenaires du GIE Rafale) ont prévu de la marge. Si l'un des industriels se rate, il sera possible de garder les mêmes capacités en grossissant le Rafale. Le Rafale sera globalement plus cher, mais restera performant. Les configurations opérationnelles ultra lourdes doivent être trop rares pour justifier le développement des CFT ou d'
  3. ARPA

    Le successeur du CdG

    Un porte-avions, ça reste vague. Pour un PA comparables aux CVN américains, 5 milliards c'est plutôt une bonne affaire. Pour un PA comme un gros cavour ou comme les productions indiennes, 5 milliards c'est hors de prix. J'espère que les 2 types de PA seront étudiés.
  4. ARPA

    [Rafale]

    Que ce soit un AESA ou un PESA ne change rien. Le RBE2 (PESA) a été produit en série en même temps que le radar du F22 (tiens on a changé de modèle ? on parlait de celui du F15). La technologie PESA a des défauts comme un manque de puissance donc de portée, mais l'agilité reste presque la même et le Rafale n'a pas eu besoin de l'AESA pour faire du suivi de terrain. Le cahier des charge du F22 ne demandait pas de faire du suivi de terrain contrairement à celui du Rafale. En pratique le développement du RBE2 a même commencé avant celui de l'AGP 77.
  5. ARPA

    [Rafale]

    10 ans ? j'ai quelques doutes. Le RBE2 date de la fin des années 90. Dès le début du programme Rafale, il était demandé à ce que le RBE2 puisse faire du suivi de terrain en plus des missions air-air. C'est dur à croire, mais la France n'est pas toujours en retard, au contraire même. Le SEM avait déjà un radar à balayage électronique.
  6. ARPA

    [Rafale]

    Bah oui, il y a une raison. La même qui faisait que pour le mirage 4000, on devait avoir un gros RDI en radar principal et le petit Antiloppe en pod. Ils ne sont pas capable de faire autrement. Utiliser le radar principal pour faire du suivi de terrain, bah ça permet de ne pas avoir besoin de pod, donc on économise 200 kg et surtout un pod qui dégrade énormément l'aérodynamique.
  7. Ce qui n'est clairement pas ton cas. Comme je te l'ai déjà dis, Dassault a eu la réputation de s'adapter au manque de puissance grâce à son premier chasseur à réaction qui était propulsé comme ses concurrents par un réacteur étranger. S'adapter à un "manque de puissance", ce n'est pas forcement combattre les lacunes du motoriste, c'est aussi optimiser ce qu'on a. Faire du travail de qualité c'est toujours une bonne chose. On ne peut pas dire qu'un moteur manque de puissance quand il fait ce qu'on lui demande de faire. En fait, tu reproches à l'équipe Rafale d'avoir trop bien fait son travail. SNECMA a fait un petit réacteur de 75 KN (comme on lui a demandé) mais ils ont prévu de la marge au cas ou les autres partenaire du GIE Rafale fassent de la merde et qu'il faille augmenter la puissance pour compenser. Dassault a fait un avion léger adapté aux 75 KN du M88, mais il a prévu un emplacement réacteur un peu plus important que celui du M88 au cas ou que SNECMA fasse de la merde et ait besoin de plus de place. Dassault avait aussi prévu que ses équipementiers fassent de la merde et qu'il faille utiliser des équipements en Pod, rajouter des CFT.... donc avoir une configuration nettement plus lourde acceptant un réacteur plus gros. Et les équipementiers sont arrivés à faire leur travail. On n'a pas besoin d'utiliser la plupart des points d'emport pour des nacelles extérieures. On a même certains équipements particulièrement performant (nos Mica qui remplacent deux type de missiles) Oui on aurait pu avoir un Rafale qui prend du poids, qui a donc besoin de réacteur plus puissant pour faire le même travail. On aurait pu dire qu'on fait un avion plus gros que les autres avec de gros réacteurs... mais ce serait plus cher pour exactement la même chose. Un réacteur plus puissant, ça consomme plus donc ça coûte plus cher. Si pour le même progrès/budget, on peut réduire la masse du réacteur ou réduire la consommation donc la masse du carburant emporté à autonomie égale D'ailleurs tu reproches tellement au GIE Rafale d'avoir trop bien fait leur travail que tu oses dire que le rapport poussée/poids du Rafale est inférieur à la concurrence. C'est vrai, mais uniquement si on considère des versions lourdes donc nettement plus performante que la concurrence ou alors il faut comparer avec des avions comme les Su34, B2 voire Tu160... Le Rafale est à la fois plus petit (si on regarde sa masse à vide, sa consommation...) et plus gros (si on regarde sa masse maximale, sa charge utile, son autonomie, ses performances...) que les avions qui te servent de références. Et puis, si tu reproches au Rafale de manquer de puissance... c'est dans quels conditions ? Mon exemple con du B52 qui utilise les moteurs de l'AGM-28 au décollage pourrait être appliqué pour les Rafale si tu leur reproches d'avoir des M88 dont il manque 5KN lors des décollage avec 2 SCALP. Le pire c'est que c'est tout à fait possible. Un M88 de 8,3 T pourrait améliorer le Rafale, c'est indiscutable. Mais le principe de dire que SNECMA (et/ou la France par manque de budget) fait de la merde en se contentant d'un M88 de 75 KN et que le Rafale a "besoin" d'avoir un réacteur plus puissant face à une concurrence qui fait moins bien c'est clairement une méthode de troll. Avec des réacteur de 8,3 tonnes, le Rafale serait vraiment redoutable en configuration légère. En configuration lourde, on pourrait envisager une version de 27 tonnes de masse max. Maintenant, est-ce que c'est utile, c'est une autre question. Si le but des gros M88 est de transporter des bidons de carburant, l'intérêt reste très relatif.
  8. C'est même plus petit (de peu) que le mirage IV. De toute façon un tri réacteur sera forcément gros. Moins gros que les quadrireacteur mais plus que les mono ou bi réacteur. Le livre B52 de la collection hachette avions de guerre page 34. C'était pour le missile hound dog. Bon il n'était évidemment pas prévu de les faire fonctionner tout le temps, mais ça devait être un gain de puissance significatif pour le décollage (ça remplace des jato)
  9. Pour le B52, faut se remettre dans le contexte de l'époque. Ça devait plus ressembler au 35 tonnes qui rétrograde d'une vitesse qu'à la sportive qui enclenche la nitroglycérine. Pour le flux de carburant, pendant les ravitaillement en vol il est possible de faire le plein des bidons. En tout cas, c'était possible pour les bidons dont le vide vite est ouvert sur Rafale M... Maintenant plutôt qu'un ravitaillement du missile une fois tiré, il faudrait plutôt le voir comme la possibilité d'effectuer une partie du trajet avec un missile léger (vu qu'il a servi pour le décollage et la première partie du vol à pleine charge) qui ne sera rempli qu'au dernier ravitaillement en vol avant le tir. Accessoirement cela pourrait même faciliter un appontage en configuration dissymétrique. Mais c'est vrai que ça demande que le réacteur du missile puisse être allumé puis éteint encore sur l'avion et qu'il soit suffisamment fiable pour ne plus être à usage unique. Il faut aussi qu'aérodynamiquement, il soit possible de faire fonctionner le moteur du missile alors qu'il est attaché à l'avion. Une fois que tous ces "détails" seront réglés, il sera presque assez facile de faire le plein en vol. Cela pourrait presque revenir à considérer un missile comme un réservoir de carburant, un moteur d'appoint et "accessoirement" une fois sur la zone de tir comme une arme. Opérationnellement ça risque d'être bien plus complexe à exploiter qu'utile. Mais techniquement ce serait assez facile à développer (si c'est dans le cahier des charges) sans avoir besoin de faire de progrès technologiques donc ça devrait être nettement moins cher qu'une nouvelle version du M88.
  10. Sur le B52, il était possible de transférer du carburant du bombardier vers les missiles. J'ai du mal à concevoir un système analogue pour les mica. Mais pour les SCALP voir ASMP qui utilisent (presque) le même carburant que les M88 du Rafale et qui sont emportés par des points d'emports humides, ça reste "envisageable". Ce n'est pas forcément simple, c'est utilisable uniquement pour des configurations très spécifiques, mais c'est peut-être plus facile que de faire un nouveau réacteur plus puissant. Si on veut un réacteur 5 KN plus puissant pour décoller avec des SCALP ou un réacteur un peu plus puissant pour que les FAS puissent faire de la supercroisiere, la polyvalence du Rafale serait peut-être de pouvoir utiliser ses charges.
  11. Au début du B52, il était même possible de rajouter 2 réacteurs en démarrant les réacteurs des missiles de croisière. Pour le mirage IV B quadrireacteur, il était envisagé d'avoir une sorte de gros mirage IVA avec en plus 2 ATAR à la place des 2 bidons. Pour le Rafale, utiliser les réacteurs des SCALP permettrait d'augmenter de 10% la puissance globale à sec. Sinon pour un nouvel avion, une architecture tri réacteur risque d'apporter presque les mêmes problèmes que l'architecture biréacteurs du Lightning dont une fuite d'huile du réacteur supérieur pouvait mettre le feu à celui du dessous.
  12. J'ai dit que les égyptiens avaient encore (la dernière fois que je me suis renseigné) leurs mirage III, en "service" ou en "ligne"... je n'irai pas prétendre qu'ils sont en état de vol ni qu'ils ont une utilité opérationnelle.
  13. Sérieux ? Tu t'es documenté ? Commences au moins par Wikipedia. C'est quoi le rapport poussée poids du F35 ? Et du Rafale ?
  14. Question con, pourquoi le Rafale devrait grossir ? S'il fait suffisamment d'exercice, il pourrait même maigrir. Par exemple, on remplace les bidons supersoniques par des CFT et on gagne 50 à 100 kg par bidons. On s'équipe d'armes de précisions donc on peut réduire la puissance explosive (10 kg sur la cible, c'est mieux que 100 à côté), on se dote d'une électronique plus performante donc on peut réduire sa taille/masse. On réduit la consommation, donc on n'a plus besoin d'autant de carburant, on économise quelques bidons... Ce qui est marrant, c'est que depuis 10... euh 20 ans, le Rafale n'a pas pris de poids. Euh... c'est quoi la référence ? Sérieusement si on se base sur un Rafale de PO (ou du Rafale nounou dont le taux de montée est exceptionnel comparé aux concurrent, A330MRTT, A400M, SEM nounou et même F18 nounou) c'est presque la référence. Le Rafale avec SCALP est plus modeste, mais ce n'est pas non plus la question. C'est sur que si on fait de la merde (on grossit et on ne prend pas de muscle) alors que la concurrence fait des progrès (donc prend du muscle sans grossir... contrairement au Gripen qui se contente de grandir plutôt que de prendre du muscle) oui le Rafale va prendre un coup de vieux. Mais on en est encore loin. Le M88 est peut-être un des réacteurs les moins puissant, mais c'est aussi le plus petit et le plus léger. On a fait le choix d'avoir deux petits réacteurs, on aurait pu se contenter d'en avoir un seul gros. Si demain plutôt que d'augmenter la puissance (et la masse du M88 ?) on trouve le moyen de réduire la masse sans réduire sa puissance, on va gagner quelques kg donc améliorer les performances de l'avion.
  15. Le Rafale est à la fois surmotorisé et sous motorisé suivant du Rafale dont tu parles. Le Rafale air-air de la PO avec juste 2/4 Mica et éventuellement 1 bidon supersonique est un des avions (pour pas dire l'avion) avec le meilleur rapport poussée/poids et avec un des taux de montée les plus impressionnant. Le Rafale air-sol avec des bidons subsoniques et plusieurs tonnes de munitions (donc à plus de 20 tonnes) a un rapport poussée/poids assez modeste, nettement inférieur à celui de la plupart des chasseurs. Mais on ne parle pas vraiment d'avions équivalents vu que leurs performances sont nettement inférieures (charge utile, autonomie) ou alors on compare avec des avions nettement plus gros. En fait un réacteur plus puissant ne se justifie que pour les versions lourdes du Rafale. Mais est-ce qu'on a besoin de pouvoir faire de la voltige en configuration très lourde ? Sérieux ? le F35 deviendrait une référence voir même une base de donnée crédible sur laquelle se baser pour parler de l'avenir du Rafale ? Sinon pour info, le M88 actuel consomme moins que celui des Rafale F1. Il n'y a pas trop de publicité dessus et je n'ai jamais vu d'affiché l'augmentation d'autonomie apportée par cette amélioration mais ça reste significatif.
  16. Euh, vu qu'ils ont encore leur mirage III, je ne vois pas pourquoi ils vendraient leurs 2000.
  17. Quelques remarques : 1) Il est bien plus facile de se défendre contre un petit pays pauvre (10 millions d'habitants, pas de ressources minières...) que contre des terroristes. Je doute qu'un pays voisins ose nous attaquer, une riposte suite à une attaque étatique pourrait être vraiment redoutable. 2) En Algérie, on aurait eu une population de 2 ou 3 millions d'habitants. Même si on doit la "subventionner", ce serait juste comme le double de nos "DOM TOM" pour un territoire bien plus important avec des ressources nettement plus importantes. 3) Établir une frontière entre l'Algérie et l'Algérie française permet aussi de régler le problème de la guérilla et de revenir à une confrontation plus classique. Et pour affronter les Algérien de l'autre côté de la frontière, on pourrait se contenter de nos armes obsolètes pour l'URSS. 4) J'ai du mal à comprendre comment se séparer d'un désert et de quelques millions de pieds noirs a pu renforcer notre politique extérieure. Globalement, je ne suis pas sur du tout que cette Uchronie aurait été moins bien que la réalité pour la France. On peut supposer que tout ce passe dans le pire des cas, qu'on gaspille notre pétrole, qu'on laisse un voisin ennemis "héréditaire" devenir une puissance nucléaire, qu'on se retrouve avec une population qu'il faut subventionner ... mais on pourrait aussi se retrouver avec des ressources minières permettant de prolonger les 30 glorieuses, un voisin qui devient une sorte de Tunisie, une population locale qui n'a pas besoin de subvention mais qui finit par devenir une véritable ressources démographique et même économique et industrielle en représentant jusqu'à 50% de notre population actuelle ?
  18. ARPA

    Gripen

    12 missions en 24 heures... ça veut aussi dire que l'avion a une autonomie très modeste. Pour le Rafale, je doute fort qu'il soit envisageable de faire 12 missions de 3 ou 4 heures par jours. Accessoirement vu le programme F20, se baser dessus, c'est comme dire que le F35 est un avion VTOL supersonique furtif aussi rustique qu'un A10 ou au moins aussi facile à déployer que des A4 ou AV8, moins cher qu'un F16, plus proche du prix d'un F5 et qu'il est tellement performant que ce sera le dernier avion de combat piloté.
  19. ARPA

    Le F-35

    Bof, si les chinois détectent "facilement" les F22 (et F35), autant avoir des F15. Donc on peut reprendre la même tactique et juste remplacer F22 par F15.
  20. ARPA

    Boeing

    Il faudrait combien de temps pour convertir la ligne de production des A380 en A320 ?
  21. ARPA

    L'actualité du CdG

    Ou alors il est déjà prévu (mais pas publique) que le CdG aille au Japon donc la Chine nous invite pour éviter d'avoir à réagir face à une intrusion non souhaité.
  22. Original comme uchronie. C'est une solution assez extrème pour éviter une décolonisation de l'Algérie. D'ailleurs avec Djibouti, il ne manque pas la République et Afars et des Issas ? Sinon j'ai du mal à croire à une France (enfin Fédération des Etat Français) qui resterait non nucléaire. C'est vrai qu'il y a le sabotage des recherches (d'avant 23 avril 1961), mais il y a déjà eu 3 explosions atomiques (13 février 1960, 1er avril 1960, 27 décembre 1961) et la 4eme est prête (elle sera testée en urgence le 25 avril 1961 pour éviter de tomber au main des putschistes, elle pourrait être détruite) ce qui fait que la FEF est déjà virtuellement une "puissance nucléaire". Et même si on profite du traité de non prolifération (on utilise des réacteur américain), on devrait pouvoir assez facilement trouver une astuce législative pour avoir le droit de devenir une puissance nucléaire. Surtout qu'on utilise déjà des armes nucléaires américaines. Il faudra probablement repousser de quelques années (10 ans ?) notre maîtrise du nucléaire, mais on devrait quand même finir par s'équiper d'une dissuasion.
  23. ARPA

    [Rafale]

    Moi. A partir d'un radar terrestre. L'avion était identifié comme un mirage 2000 et venait d'une base qui n'avait que des 2000N. Maintenant je ne connais pas les condition climatique de l'époque, la vitesse sol pouvait correspondre à une vitesse air plus réduite. Et le nombre de mach n'est pas facile à calculer depuis le sol, mais sauf condition météo exceptionnelle, c'était plus que les mach 1,4 qu'on trouve habituellement.
  24. C'est évident, mais je me demande si c'est globalement vrai pour un très long courrier. Déjà pour les vols à courte distance, ça veut aussi dire que l'avion est loin de sa masse maximale. Il est donc possible de décoller et faire tout le vol sans utiliser la post-combustion donc sans surconsommation. Ensuite même si on suppose qu'on a besoin d'utiliser la post-combustion (parce qu'on décolle lourd ou qu'il faut monter vite...) on va surconsommer avec la post combustion mais seulement quelques minutes puis ensuite (pour les 10 à 20 heures de vols restantes) on aura un réacteur avec une traînée plus faible qu'un réacteur à puissance équivalente mais sans post-combustion qui serait donc beaucoup plus grand. Par exemple, plutôt qu'avoir des GE90 de 3,5 m de diamètre, le 777 aurait pu se contenter de GP7200 de 3m de diamètre complètés par une post-combustion. Je suis incapable d'estimer le gain en consommation, mais au bout de plusieurs heures ça compense peut-être la surconsommation au décollage. Plus que la consommation, c'est en réalité le bruit qui m'inquiéterait. Vu le bruit des "petits" réacteurs militaires, je préfère ne pas imaginer le bruit d'un réacteur de plus de 600 KN. Un avion à post combustion risque d'être très bruyant et donc interdit de presque tous les aéroports. Même les essais moteur risquent d'être difficile à réaliser. L'astuce serait de ne pas se servir de la post combustion (hors circonstances exceptionnelles comme une panne moteur) donc d'avoir quand même le droit d'utiliser les aéroports près des villes. Mais cela voudrait dire que l'avion doit être assez puissant pour se passer de la post-combustion qui ne serait qu'un système de secours (mais est-ce qu'on peut vraiment compter dessus si on ne peut pas le tester ? ) ce qui pourrait être compliqué lors des vols à pleine charge. L'autre problème serait le coût d'entretien des réacteurs à post-combustion. On a 2 réacteurs au lieu de 4, mais s'ils sont bien plus complexe à entretenir je ne suis pas sûr qu'on y gagne. Pour revenir à la surconsommation, je doute qu'on puisse se baser sur la post-combustion pour valider un ETOPS420. L'avion sera en panne sèche avant d'arriver à destination. En fait en système de secours, la post-combustion peut servir uniquement pour un avion long courrier donc qui se retrouve soit en début de vol avec énormément de carburant (la consommation n'est pas un problème vu que le vol va être écourté) soit en fin de vol quand il est nettement plus léger donc qu'il peut se contenter de la poussée sèche d'un unique réacteur. En pratique on aurait besoin de 2 réacteurs assez puissant sans post combustion pour la quasi-totalité des décollage (hors pannes, hors piste trop courte au milieu de nulle part...) et même assez puissant pour voler sur un seul moteur avec presque la moitié du carburant (pour les longs courriers, si on veut s'approcher de l'ETOPS420) Donc on sera obligé d'avoir des réacteurs capables de fournir presque autant de puissance sans la post-combustion qu'avec. J'ai peur que le gain apporté par la post-combustion par rapport à un réacteur à peine plus gros soit assez réduit. Je ne suis pas sûr qu'on puisse réduire significativement (l'idéal serait de 30% si la PC permet d'augmenter la poussée de 50% comme sur les réacteurs militaires) la puissance hors post-combustion d'un biréacteur sans que ça n'ai trop de conséquences sur ses performances. Pour l'A380, une soulution avec un dérivé du GE90 fournissant plus de 500 KN à sec (donc une puissance cumulée de 1000KN au lieu des 1200 KN) et près de 750 KN en cas de panne (au lieu de 900 KN pour l'A380 sur 3 moteurs) me parait bien plus "envisageable" qu'un réacteur de 400 KN à sec et 600KN avec PC vu que la post-combustion risquerait d'être souvent nécessaire et qu'une panne serait problématique.
  25. Au fait, un des "problèmes" de l'A380 serait d'être un quadriréacteur et c'est du au fait qu'il n'était pas possible de faire un biréacteur de cette taille. Mais, c'est quoi la "réglementation" ou les contraintes pour construire un biréacteur ? Si je me souviens bien (mais je ne suis pas arrivé à le trouver d'écrit) il faut qu'un avion puisse finir de décoller même en cas de panne d'un moteur (2 pour un quadriréacteur ?) et pour le biréacteur en plus il y a la possibilité de voler "longtemps" (de 60 à plus de 330 minutes maintenant) en croisière avec un moteur en panne, mais c'est moins contraignant que la capacité de décollage vu que ça suppose un avion "léger" avec assez peu de carburant. Donc la puissance maximale n'est exigée que très rarement, principalement en cas de panne moteur, une post combustion pourrait résoudre les besoins de puissances maximales en cas de panne moteur. En fait les défaut de la post-combustion comme sa surconsommation ou son bruit excessif peuvent être ignorés si la post combustion ne sert réellement qu'en cas de panne moteur. Je me demande à quel point un réacteur équipé d'une post combustion n'aurait pas pu fournir assez de puissance. Et dans la réglementation civile, qu'est-ce qui est prévu pour les réacteurs à post combustion ? A quel point on peut s'en servir pour les normes ETOPS ? Quel serait la puissance nécessaire ? L'A380 a une poussée globale de 1200 KN, donc je pense qu'une poussée unitaire (avec post combustion) de 600 KN pourrait être suffisante. En avion contemporain de l'A380 (et ses 4 réacteurs de 311KN), il y avait le 777 avec son réacteur GE90 de 512 KN. Si on reprend le GE90 du 777, on aurait besoin d'augmenter sa puissance d'à peine 20% (comme la PC de l'Olympus du Concorde) et si on a une PC qui permet d'augmenter la poussée de 50% (cas de la plupart des réacteurs avec post combustion), on pourrait même se contenter de réacteurs un peu moins gros. Sinon un GE90 avec post combustion pourrait proposer plus de 750 KN. Deux réacteurs avec post combustion seraient moins performants que 4 aussi puissants sans post combustion, donc pour les missions très long courrier ou nécessitant un décollage court ou une prise d'altitude rapide voir même pour les vols océanique nécessitant un ETOPS420, il faudrait probablement un A380 à 4 réacteurs, mais dans beaucoup de situations un A380 un peu sous-motorisé (si on se limite à la puissance sans post combustion, on aurait 1000 KN au lieu de 1200KN) devrait suffire. Un couple A370 et A380 (comme l'A330 et l'A340) aurait probablement pu avoir une carrière plus importante que juste l'A380. Et un turboréacteur d'avion de ligne pourrait avoir une post combustion ? Techniquement, j'ai l'impression qu'il s'agit juste d'un double flux (comme le M88) mais avec un taux de dilution nettement plus important, mais il n'y a aucun précédent. Une hypothèse d'un gros biréacteur à post combustion est complètement absurde, ou ça aurait été techniquement envisageable ? La réalisation technique est un autre problème vu qu'il faudrait encore qu'un motoriste accepte d'installer la post combustion sur son gros turbo fan, mais ce n'est peut-être pas plus dur à faire qu'un réacteur très puissant avec une surface frontale la plus réduite possible.
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