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Si on veut installer un bouclier anti-missile balistique, nos RUP et PTOM nous permettent d'envisager une couverture mondiale. Ensuite pour l'espionnage ou pour avoir des bases à "proximité" de toutes les zones de conflits potentiels, c'est aussi l'idéal.
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Des armées sans argent quand on parle de l'Allemagne ou de l'Arabie Saoudite... et sans ambition avec l'Angleterre... Ensuite c'est vrai qu'avec des investissements le Typhoon pourrait être nettement meilleur, mais c'est le cas de tous les avions...
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On a très peu d'exemple de 2 avions véritablement développés en version terrestre et marine. Il y a souvent une des 2 versions de "bâclé". Pour le F18L, Northrop promettait un avion entre 1,13 et 1,36 tonnes plus léger que le F18A (d'après wiki anglais) Le F18L devait conserver encore 71% de pièces communes avec le F18A, une version sans aucune pièce commune devrait être encore plus légère. Sinon le F18 fait presque la même taille que le Rafale donc la différence entre les M et les C devrait être plus proche de la tonne que des 350 kg (selon wiki fr). Une véritable version navale du M (aile repliable) devrait probablement rajouter du poids et la masse du Rafale change tellement suivant les sources qu'il est difficile de comparer les 2 versions, mais je pense qu'on peut encore réduire la masse du Rafale C. Enfin 500 kg, ça ne fait que 5%, ça ne doit pas être si compliqué à obtenir.
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Je reprend, j'ai pas du être clair. Le M est bien le Rafale le plus lourd et celui qui est navalisé. Mais il y a beaucoup de pièces des rafale terrestres qui répondent au cachier des charges du M. Ces pièces qu'on a pris sur étagère (celle du M) sont plus lourdes que des pièces qu'on aurait développé uniquement pour l'AdA. Ce surpoids (du à la coopération avec la marine) représenterait 500 kg à une tonne. Quand on a conscience de ça, la question des ailes repliables pour la marine indienne peut choquer. On va se retrouver avec des ailes terrestres qui ont un surpoids pour être identique à l'ancienne version navale.La logique demanderait presque de re développer 2 nouvelle ailes.
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Sur le Foch, le mini tremplin en bout de catapulte aurait permis de passer des plus de 15 tonnes du F8 à presque 20 tonnes pour le prototype du Rafale M. Un tremplin en bout de catapulte permet de cumuler les gains de la catapulte et du tremplin. L'USNavy a fait des essais (au sol) pour le démontrer. Mais ça doit poser des difficultés de réglage si on a des avions différents (mais à l'époque la marine ne prévoyait que du Rafale...) qui décollent à des vitesses différentes.
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Les Rafale B/C sont des avions embarqués dont on s'est "contenté" de changer les trains. Les ailes et toute la structure est renforcé pour supporter les appontages et le revêtement est adapté pour résister à l'air marin.
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Pour la taille du Rafale, le cahier des charges de la marine était assez peu restrictif. Il faut se rappeler que le CdG était loin d'être terminé quand la masse du Rafale a été "figé". Il était encore possible de rajouter un mini-tremplin en bout de catapulte. Le CdG est d'ailleurs capable d'opérer des F18 E/F/G donc on doit pouvoir approcher les 30 tonnes quand les meilleures conditions (vitesse maximal, vent de face...) sont réunies. La Marine voulait "juste" un avion polyvalent et moderne (au moins du niveau du Hornet) Pour l'armée de l'air, il "fallait" un bi-réacteur (plus performant à masse équivalente) mais aussi un avion le "plus petit possible" (donc abordable). Il y avait encore les mauvais retex des mirage 4000 et du G8 trop gros pour nos finances. Vu qu'en plus SNECMA était en train de développer un réacteur assez compact, on avait la possibilité d'avoir un bi-réacteur à peine plus gros que les mirage 2000. Pour Dassault, je ne me souviens plus de ce qu'il "préférait" et en soit ça n'a pas trop d'importance, il voulait juste un avion facile à exporter. Pour la préférence au mono-réacteur, j'ai l'impression que c'est un rappel de la fin des années 70 ou Dassault a proposé de faire le 4000 comme demandé par l'AdA et de développer sur fond propre pour l'export le 2000... jusqu'à ce que le président du moment impose le contraire. Sinon les Rafale B et C aurait du être peu plus léger (de 500 kg à 1 tonne) mais par communauté avec la version M, il y a eu quelques surpoids. Pour le Typhoon, l'Allemagne souhaitait un avion encore plus léger que le Rafale (autour des 8,5 tonnes motorisé par des F404) tandis que l'Angleterre recherchait à plus de 12 tonnes (pour avoir plus d'autonomie)
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Ne te fixe pas trop sur le F4. Le F4 sera juste le standard qui suivra le F3,9999. On va évidement avoir toutes les améliorations déjà prévus, mais on va aussi avoir des surprises comme l'intégration des nouveaux développements prévus pour les clients exports. Sinon il faut arrêter de comparer le Rafale avec le Typhoon. On a un avion qui a été conçu par des ingénieurs qui ont testé toutes les configurations possibles (après les mirage Balzac, F1, G, Jaguar, Alpha jet, SuE, 2000, 4000...) et un avion qui a été conçu par une équipe (un agrégat ?) d'ingénieurs presque sans aucune expérience. Même si le cahier des charge du Rafale est plus exigeant, l'avion peut très bien être plus performant même si on se limite au cahier des charges du Typhoon. D'ailleurs personnellement je suis relativement contre le développement d'un nouvel avion de combat pour remplacer le Rafale vu qu'on va demander à une équipe presque sans expérience (juste le Neuron) de développer un avion qui risque donc d'être "raté". Le Rafale me paraît suffisamment bien conçu et évolutif pour rester plus performant/adapté que ce qu'on sera capable de produire pour au moins les 30 prochaines années.
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Ou alors les performance du système Rafale seront fortement dégradé par l'utilisation de sidewinder à la place des mica. On va se rapprocher des performances du Rafale F1 à l'époque ou des magic étaient utilisés.
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Raisonnement de capitalistes. On va payer 2 bureaux d'études qui dépenseront plus en communication qu'en recherche et développement... Pour nettement moins cher, on pourrait avoir 2 proposition honnête du même bureau d'études.
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J'ai l'impression qu'il s'agit d'un nouveau Mako, mais en un peu plus performant. Il vise toujours à remplacer le Tornado et être au coté du Typhoon, mais cette fois ci, c'est le Rafale plutôt que les Alpha jet français qu'il souhaite remplacer.
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C'est un avion de transport, il y avait peut-être du "fret" (ou des passagers) à récupérer ou amener. Sinon vu que c'est un avion de transport, la formation de ses pilotes demande à se poser sur des aéroports "non connu". Un unique vol ponctuel n'a pas forcement besoin de justification.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il faut arrêter de fantasmer sur la guerre froide. On avait beaucoup d'avions opérationnels ... mais pas forcement beaucoup d'heures de vols. Avoir un avion qui reste dans son hangar ne coûte pas très cher. Ensuite quand on constate qu'on a du mal à envoyer des avions en OPEX... c'est souvent mieux que ce qui a été fait pendant la première guerre du golfe (donc avant les conséquences de la fin de la guerre froide) La question du Low-cost pouvait se poser avec l'Alpha jet. (à l'époque Dassault proposait l'Alpha jet, le SuE, le Mirage F1 et le Jaguar) L'Alpha jet a même été un des plus gros succès (en nombre de client) de Dassault. Comme avion de combat léger, il a équipé l'Allemagne (au coté des Tornado, pour faire du nombre) mais surtout des pays d'Afrique ou il pouvait servir de "mini-jaguar". Vu qu'il pouvait emporter la plupart des armes du Jaguar, un pays équipé d'Alpha jet pouvait rapidement être renforcé par un détachement français de Jaguar. Bon la carrière de l'alpha jet a été saboté par l'Allemagne qui a inondé le marché avec ses machines d'occasion accélérant donc la fermeture de la chaîne de production. Maintenant, je ne crois pas que beaucoup de monde ait envisagé d'utiliser des Alpha jet comme "chasseur". Pour du CAS, ok, mais c'est tout. -
En fait ce qui me surprend, c'est qu'aucun navire nucléaire n'a été placé en réserve. C'est peut-être un simple problème de doctrine (cas des sous-marins ?) ou d'opportunité (le CVN Enterprise était trop usé) mais j'ai peur que ce soit un véritable problème technique. Et dans ce cas, les USA risquent de ne plus avoir de porte-avions en réserve après la démolition des derniers PA conventionnels. La comparaison avec la France risque d'être assez limité vu que nos réacteurs sont rechargés tous les 7 à 10 ans alors que pour les USA, ils se contente d'une recharge à mi-vie et prévoit de ne plus les recharger pour les 35 à 50 de durée de vie.
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Hum... Une doctrine ça se change. De toute façon, il risque d'y avoir quelques années pour passer d'une escadrille d'AV8 opérationnelle à une escadrille opérationnelle sur F35. Une aéronavale "minimaliste" à base de F35B (une douzaine qui opéreront à partir du vieux BPE) risque de coûter quelques milliards de $. Pour ce prix, il serait probablement possible de se doter d'une aéronavale STOBAR nettement plus performante.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il y a un constructeur occidental qui a essayé. Son avion peut (enfin pourra) presque tout faire. Le seul problème c'est que le F35 risque d'avoir quelques "légers" surcoûts. Si l'objectif est de faire un avion avec des performances vraiment comparables aux autres avions, on va avoir un coût assez proche. Sur le Rafale, il ne suffirait pas de changer le réacteur (un F404 à la place du M88 ?) le radar (RDY à la place du RBE2 ?) pour proposer un avion nettement moins cher. -
Bon, je reviens sur le sujet. Les navires nucléaires ne sont pas vraiment comparables à des centrales nucléaire vu qu'ils ne sont pas "prévus" pour être recharger. Il faut découper le navire pour accéder au cœur nucléaire. On ne peut pas comparer une centrale qu'on recharge "régulièrement" et un CVN qu'on recharge tous les 25 ans. Suivant les navires, c'est plus ou moins vrai, mais à ma connaissance, il n'y a aucun navire nucléaire qui peut être rechargé en quelques semaines (et non quelques mois) Ce qui est "surprenant", c'est que le CVN Entreprise est passé du service actif en 2012 au démantèlement en 2013. Et je crois que c'est la même chose pour le croiseur et la frégate nucléaire. Il y a un croiseur nucléaire russe qui aurait été mis en "réserve", mais je crois qu'en réalité c'est juste qu'il a attendre à quai une quinzaine d'années avant de commencer son IPER. En fait, la question pourrait se poser de conserver un CVN à mi-vie en attente d'IPER. Pour le George Washington, ils se sont posés la question de faire l'IPER (6 milliards de $ pendant 3 à 4 ans quand même) ou de le retirer du service. Suivant l'état des premiers Nimitz, la question pourra peut-être se poser d'en conserver en réserve "longue durée" (3 ans quand même) Un navire prévu pour tenir 50 ans devrait assez facilement pouvoir en tenir 20 de plus, donc ce serait peut-être une solution pour pouvoir assurer une monté en puissance. Enfin, le problème des navires nucléaires c'est que l'IPER coûte presque aussi cher qu'un navire neuf. Pour la France, la prochaine IPER du CdG va coûter 1,3 Md€ alors qu'on a eu des propositions de PA2 à moins de 2 Md€. En cas de crise, il serait peut-être plus facile de produire de nouveau PA un peu moins performant que de faire une IPER sur un "vieux" PA.
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Pour la marine espagnole, le Rafale est aussi crédible que le F35B. En pratique c'est comme le choix des AV8B. A première vu, il s'agissait de la seule solution possible pour moderniser l'aéronavale équipé de harrier de première génération et du PA STOVL Dédalo. Sauf qu'en 82, l'Espagne a décidé de changer de PA (donc de choisir un PA STOVL) et de changer d'avions. En plus, à cette époque l'armée de l'air espagnole s'est équipée d'avions CATOBAR (les F18) donc le choix d'une aéronavale CATOBAR n'aurait pas posé de vrai problèmes ni coûté beaucoup plus cher. Actuellement le Principe de Asturias a été retiré du service et le Juan Carlos fait office de porte-avions, mais en pratique il s'agit surtout d'un gros BPC. Il peut évidement opérer des avions STOVL (surtout le harrier, pour le F35B, ça reste à confirmer) mais il est bien plus adapté comme porte-hélicoptères ou navire de débarquement que comme porte-avions. Si on envisage un remplacement des AV8B entre 2025 et 2030 (comme pour les USA) le Juan Carlos aura plus 15 ans donc sera largement à mi-vie (le Principe n'a servi que 30 ans et pour le Dédalo 40 ans dont seulement 10 en Espagne) Ensuite le Juan Carlos n'a coûté que l'équivalent de 4 ou 5 chasseurs modernes (donc encore moins de F35B) Si c'est à cause d'un vieux navire, économique, dont l'aviation embarquée n'est pas sa mission première, que l'Espagne décide de choisir son aéronavale... ce serait une grosse erreur. Bon je ne dirais pas du tout la même chose au sujet du Cavour (deux fois plus cher, nettement plus rapide, plus grand, avec un radier inadapté aux opérations de débarquement...) dont le pays va construire des F35...
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Je crois qu'il ne faut pas trop réfléchir. La marine exprime un besoin et fait un appel d'offre qui n'a rien à voir avec l'armée de l'air. Bon si par chance c'est le rafale qui est choisi et que ça correspond aux calendrier indiens, il va peut-être y avoir une production commune en Inde pour leurs 2 aviations. Mais rien n'est moins sur. Même s'il y a une usine de Rafale pour l'IAF, ce n'est pas sur qu'elle puisse être utilisée et produire des M dans les temps.
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J'ai peur qu'avec le nucléaire, il soit très difficile de conserver un vieux navire. En caricaturant, il suffit de faire le plein d'essence pour utiliser un navire obsolète qui va quand même être utile pendant les 6 mois que va durer la crise majeure. Avec le nucléaire, il va falloir faire une IPER de plusieurs années pour pouvoir ensuite utiliser le navire pendant plus d'une décennie. Je ne dis pas que c'est inutile, mais ce n'est pas vraiment comparable avec un navire conventionnel. En fait, pour qu'une réserve de navire nucléaire soit efficace, il faudrait faire quand même les recharges de réacteurs. Donc probablement s'en servir comme petite centrale nucléaire côtière ce qui permettrait de rembourser une partie du coût de la recharge nucléaire.
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Si tu veux. Maintenant avant que la première flottille de Rafale M (ou de F35) soit prévue, commandée, livrée et enfin opérationnelle, les PA cités seront au mieux en fin de carrière.
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À part l'Australie, aucun n'a de PAe à conserver pour leur aéronaval. En pratique, le PA est modernisé ou changé voir commandé pour s'adapter à son parc aérien. Vu le prix des avions, c'est plus cohérent de s'adapter aux avions que de s'adapter au navire.
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Si je me souviens bien, c'était juste la limite avant une GV. Les avions ont volé jusqu'à la limite pour permettre aux jeunes pilotes d'accumuler de l'expérience avant de passer sur Rafale. Il faut "juste" payer la GV pour les remettre en ligne. Bon pour 6 avions, ça doit coûter quasiment 10 millions.
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J'ai des doutes pour une réserve avec un navire nucléaire. S'il faut lui faire une IPER avant de s'en servir, ça ne sert à rien. Enfin je me trompe peut-être, mais il y a combien de SNA en réserve ?
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Bah, la France. Pour notre prochain PA si les EMALS doublent le prix du navire et que les catapultes à vapeur ne se font plus, ce serait une solution. Surtout si les E2C et C2 sont remplacé par des V22, les catapultes seront moins utiles. Sinon le marché des aéronavales est assez imprévisible. L'Australie, le Canada, l'Espagne, la Corée, le Japon... pourraient tous être éventuellement intéressé (même si je ne vais pas parier dessus)