
ARPA
Members-
Compteur de contenus
13 067 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Tout ce qui a été posté par ARPA
-
Avions commerciaux supersoniques
ARPA a répondu à un(e) sujet de Davout dans Aviation de ligne, d'affaire...
Un des problèmes de l'avion supersonique reste son autonomie et sa charge utile. Si on veut un avion "rentable" avec un coût à l'heure de vol pas excessif par rapport aux autres, il va falloir optimiser ses performances au maximum. Je ne suis pas sur qu'on puisse se permettre de transporter des sièges vides ni même d'avoir des réservoirs "vides". Chaque espace gaspillé risque de représenter un coût assez élevé. Je doute qu'un supersonique affiche comme le Falcon 7X son autonomie avec seulement la moitié de ses sièges occupés. Sur un Airbus, on peut se permettre une multitude de configurations, il n'y a pas trop de problème de "volume", on peut avoir des sièges plus ou moins rapproché et se permettre de ne pas utiliser tout l'espace consacré au réservoir. Mais sur un supersonique, on risque de modifier toute la structure vu que si on prévoit moins de passager (pour réduire la masse max) on va vouloir remplacer ces sièges par des réservoirs supplémentaires. Si un constructeur se lance dans le supersonique, on risque d'avoir le même problème qu'avec le Concorde, un avion mono-tâche optimisé presque pour une seule liaison. Éventuellement, à partir d'un même fuselage, le constructeur pourrait proposer plusieurs "variantes" avec des réservoirs plus ou moins grand qui permettent d'avoir un nombre plus ou moins important de passagers. Pour être un peu plus modulable, le supersonique civil risque de faire comme les avions militaires et s'équiper de réservoirs ou soute externe. Je doute qu'un même supersonique puisse être adapté pour une liaison de 6000 km et ensuite pour une liaison de 10 000 km. Et le marché risque d'être trop restreint pour justifier plusieurs variantes du supersonique civil. -
Pendant la première guerre du Golfe, ils avaient des mirage F1. Et à priori, le Typhoon aurait été choisi pour faire comme l'Arabie Saoudite, on a donc perdu ce marché en perdant celui de l'Arabie Saoudite. Bon pour vendre des Rafale en Arabie Saoudite, cela aurait été dur.
-
FAS : La permanence de la dissuasion nucléaire
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Dissuasion nucléaire
Le "problème", c'est que je ne vois pas comment réutiliser ces ASMP. Pour une frappe nucléaire, ils sont moins performants que l'ASMP/A donc inutiles. Pour une frappe classique, cela imposera de "rénover" le missile, mais on se retrouvera avec une charge militaire trop faible (100 kg ?) pour être crédible avec la précision actuelle du missile (il est précis pour un missile nucléaire, pour une frappe conventionnelle, je ne suis pas persuadé) il faudra donc probablement aussi changer le système de guidage pour pouvoir s'en servir. Maintenant est-ce que ça vaut le coût de financer une grosse rénovation des ASMP avec changement de la poudre, développement et changement de l'auto-directeur, développement et changement de l'explosif... pour avoir un missile de 850 Kg avec une charge militaire de moins de 100 kg, une distance franchissable d'à peine 300 km (pas plus que le SCALP) ,"furtif" et mach 3 à haute altitude mais qui malheureusement ne pourra être produit qu'à un très petit nombre d'exemplaire. Même pour s'en servir de missile anti-AWACS, anti-ravitailleur ou anti-radar, il risque d'être trop gros/lent. Pour une version anti-navire, il risque d'avoir une charge utile trop faible (encore plus faible que celle de l'Exocet dont c'est le défaut) surtout qu'il risque d'être réservé aux gros navires. Ensuite "politiquement", il y aura toujours un doute sur la vocation réelle de ces ASMP reconditionnée. Aux USA ou en Russie, ils ont bien détruit des avions ou des perches de ravitaillements "juste" pour garantir qu'ils ne serviront pas pour une mission nucléaire. Même sans parler du risque politique, on ne vas pas vouloir risquer "perdre" un ASMP qui pourrait être récupéré par un autre pays qui va en récupérer les technologies. -
Le chine continentale n'avait pas tout à fait le poids (économique, politique, militaire...) Maintenant, c'est à double tranchant. On "s'oppose" déjà à la Chine en armant l'Inde, cela peut devenir un atout de notre politique d'exportation. La Chine fait peur donc on n'ose pas vendre à ses ennemis, mais elle a tellement d'ennemis que ça devient un marché énorme qui peut "justifier" de se mettre la Chine à dos.
-
Les 2000 ont été vendu à Taïwan suite à un soutient trop "discret" des USA (et leur refus de livrer des F16 ou F20). Le marché de la "République de Chine" est assez important, ils ont presque 300 chasseurs à remplacer. Suivant la politique de Trump, il pourrait y avoir de la place pour plusieurs dizaines de Rafale, voir peut-être quelques centaines.
-
http://www.opex360.com/2016/11/14/le-successeur-du-porte-avions-charles-de-gaulle-devrait-couter-au-moins-4-milliards-deuros/ Mais il s'agit d'un PAN2. Et ce PAN2 disposerait de 2 réacteurs nucléaire "boosté" plus performants que les actuels K15 du CdG ce qui permet d'avoir un navire plus grand/gros.
-
Ou pour faire de la politique... avoir le droit de vote ...
-
On parle d'un service militaire obligatoire, comme à l'ancienne. Qu'ils aient envie ou non de faire leur service ne compte pas beaucoup. Concernant l'efficacité, avec un service national, on peut multiplier par 20 le nombre de personnes déployés sur Sentinnelle. Même si ce ne sera pas 20 fois plus efficace, ce sera quand même plus efficace. En pratique, ça permet de doubler les effectifs des forces de l'ordre et cela devrait permettre de multiplier par plus que deux le nombre de patrouilles de policiers/militaires ou gendarmes. En tant de crise (pendant l'état d'urgence ?) on peut rappeler les années précédentes et donc multiplier par bien plus que deux le nombre de "forces de l'ordre" disponible. Maintenant, oui on peut dire que les patrouilles ne servent à rien vu qu'ils ne peuvent pas être partout, tout le temps. Mais rien que le fait qu'ils risquent de passer peut être dissuasif et par "accident" ou par "chance" ils peuvent repérer le terroriste et intervenir avant le problème. Sinon en cas d'attentat, la présence d'un grand nombre de patrouille permettra d'avoir très rapidement du monde pour intervenir avant que ça ne dégénère trop. On est dans une optique d'état d'urgence permanent donc presque "une période de guerre". On est actuellement à une moyenne de plus de 100 morts par ans à cause du terrorisme. Le "but" d'un service militaire orienté sur Sentinelle serait de réduire le nombre de morts du aux attentats, donc si globalement on a moins de mort, ce sera un succès. Même quelques dizaines de morts pourraient se justifier.
-
Les missions Sentinelles ne sont pas loin d'être les missions qui dimensionnent le plus les effectifs de l'armée et elles sont considérés comme prioritaire par rapport aux OPEX. En pratique, je ne suis pas loin de considérer que la meilleure façon de rendre Sentinelle efficace serait d'avoir un service militaire obligatoire pour tous. Sur les 800 000 d'une classe d'âge, après la formation et en comptant les repos, il sera possible d'avoir presque 200 000 hommes sur Sentinelle (contre 7 ou 10 000 actuellement) et de pouvoir en cas de tension (suite à une nouvelle vague d'attentat) de rappeler temporairement la (ou les) classes précédentes et donc d'avoir plus d'un million de militaires sur Sentinelle. Bon, maintenant je reconnais que si on fait ça, qu'on accepte de déployer (même temporairement) plus d'un million de militaires pour surveiller les villes et village de France, on réglera peut-être le problème du terrorisme, mais on risque vraiment de ressembler à un état militaire.
-
Le but du PA est d'opérer des avions. Si c'est possible mais pas pour les avions de transport et qu'on doit se contenter d'utiliser des hélicoptères de transport, ce n'est pas catastrophique, mais on perd un peu de l'intérêt du PA. (c'est presque la différence entre un GAN français et son équivalent US) Si c'est possible mais pas pour les avions de patrouille maritime et qu'on va devoir se contenter d'hélicoptères, c'est dommage, mais ça veut juste dire qu'il ne s'agit pas d'un PA à vocation ASM. En cas de grosses opérations ASM, il faudra utiliser une base à terre pour y déployer les PATMAR. (bon, de toute façon, il y a de moins en moins d'avions ASM, les S2, S3 et alizée ont été retirés du service et les avions terrestres sont pas loin de les suivre) Si c'est possible mais pas pour les AWACS, ça veut dire qu'il ne s'agit plus que d'une base "avancée" de chasseurs. On prévoit donc d'opérer soit en coopération avec une armée de l'air, soit on se servira du PA sans AWACS. (L'aéronavale française s'en est bien passé d'AWACS avant le CdG, les GAN ruses, indiens, chinois, italiens ou espagnols font sans) Si c'est possible mais pas pour des avions fortement chargés, cela veut "juste" dire qu'on va devoir assurer un ravitaillement après le décollage (donc presque un doublement du nombre de mission) ou qu'on doit se contenter de "petits" avions ou juste de configuration légère probablement orienté air-air. (cas des PA STOBAR ou du Foch limité à 15 tonnes) Si c'est possible, mais juste pour des avions très spécifique et par exemple capable d'apponter verticalement, c'est grave, mais ça reste encore un outils pratique. (cas des STOVL, ils ont quand même permis de reprendre les Malouines) Le PA n'est qu'une base aérienne. Sans avion, il ne sert à rien. Son but est vraiment d'opérer des avions, plus il peut opérer des avions différents, plus il sera polyvalent, mais si les avions adaptés n’existent pas ou ne sont pas achetés, ça ne sert à rien. L'exemple du CdG sans avions de transport (parce qu'on a pas eu les moyens d'acheter des C2 ?) ou du Sao Paulo qui devrait finir par embarquer AWACS, avion de transport et avion ravitailleur pourrait être plus performant qu'il ne l'était en France. Personnellement, je ne serais même pas contre équiper un navire assurant la mission d'un BPC de catapultes et brins d'arrêt. Même sans envisager l'emport d'avions de combat, rien que de pouvoir embarquer des C2 (ou plutôt une variante plus moderne capable de performances STOL, un C295 ou un C27 CATOBAR) permettrait d'assurer un soutient plus crédible qu'avec juste des hélicoptères. Un PA avec une dizaine de C295 pourrait de transporter presque 700 passagers à chaque rotation, il ne faudrait que 30 rotation de C295 pour renouveler tout l'équipage du CdG. Pour évacuer des ressortissants qu'on est arrivé à regroupé autour d'un aérodrome de fortune, ce serait suffisant. Cela pourrait aussi servir dans l'autre sens, à partir d'une simple piste rustique, on peut y déployer rapidement beaucoup d'hommes. Une livraison de matériels par parachutage sera aussi bien plus efficace/moins cher qu'une livraison par hélicoptère.
-
Pour rappel, il n'y a que 20 ans, la France n'avait pas d'AWACS pour son aéronavale. Et il y a 40 ans, il n'y en avait pas non plus pour l'AdA. Et un AWACS, ce n'est "que" un radar aéroporté. Un radar au sol sur une frégate bien placée fera "presque" aussi bien. L'AWACS peut "facilement" avoir une autonomie d'une vingtaine d'heures (il suffit d'avoir plus d'huile, un équipage renforcé avec plusieurs pilotes, une salle de repos...) alors que sur un chasseur mono-place, ça va être très dur. Les missions de l'AWACS peuvent être prévues à l'avance ou on peut envisager avec 2/3 AWACS (et des ravitailleurs) de maintenir une permanence H24 au dessus de la flotte située à quelques milliers de km (quelques heures de vols) de la base des AWACS. Maintenant si on est dans une coalition, la capacité du PA se rajoute à celle des bases à terre. L'avantage c'est que le PA est plus près de la zone de conflit donc pour chaque mission partant du PA, on économise X heures de convoyages. On peut même considérer que le temps de convoyage économisé permet de rester plus longtemps sur zone. Si on se replace pour un conflit qui se passe à 3 heures de vol de la base à terre et à 1 heure du PA avec des avions/pilotes limités à 10 heures de vols, on va avoir des pilotes de l'armée de l'air qui ne feront que 4 heures "utiles" alors que ceux du PA en feront 8. Ce type d'argument est aussi valable pour permettre à un AWACS "léger" ou "économique" comme un E2C (ou un C295AEW) d'être aussi performant qu'un E3F. L'autre avantage du PA et de sa proximité, c'est que s'il faut intervenir en "urgence", il peut se contenter d'avoir un avion prêt à être catapulté plutôt qu'en vol. Un PA avec des avions sur son pont représente une menace presque équivalente à autant d'avions et leur accompagnement en ravitailleurs qui patrouillent à quelques heures de vols.
-
Concernant les normes, je pense qu'il faut se contenter de comparer avec les normes actuelles, il ne faut pas faire de comparaison en envisageant une possible aggravation de ces normes. Ou alors on peut aussi réfléchir à un navire à propulsion conventionnelle qui devra être "écologique" avec l'équivalent d'un pot catalytique et d'un filtre à particule. Pour l'instant le trafic maritime international évite la question de l'écologie, mais si demain (dans 10 à 50 ans) on souhaite appliquer aux navires la même politique qu'aux voitures, on va avoir un très gros surcoût pour les navires conventionnels. Pour les prochains réacteurs, ce serait 10 ans. On pourrait aussi rajouter qu'avec un budget plus conséquent (ou juste une organisation plus adaptée à notre douzaine de navire nucléaire à passer en IPER ?) la durée de l'IPER devrait pouvoir être réduite. Enfin la question qui pourra aussi se poser, c'est du rythme des modernisations souhaitées. A chaque IPER, on peut en profiter pour faire la modernisation décennale. Pour les PA Clemenceau/Foch, on a eu les modernisations "capacité Crusader", "qualification nucléaire" puis modernisation de l'armement anti-aérien avec des crotales puis avec des SADRAL sans oublier les grosses révisions de la motorisation ou des systèmes de communications. En pratique, il y a eu 4 grosses IPER "conventionnelles" en 40 ans de carrière, le CdG ne devrait pas en avoir plus. De toute façon, l'IPER nucléaire (longue durée, à date fixe, irréversible...) pose problème uniquement pour un pays qui n'a qu'un seul PA. Sinon, une autre "contrainte" d'un PA nucléaire, c'est qu'il s'agit d'un navire qu'on ne peut pas se permettre de laisser couler. Pour un gros PA embarquant des milliers de passagers et des milliards d'€ en avions, ça ne changera rien du tout. Mais pour un PA "léger", doté d'un équipage réduit (plus comparable à celui d'un BPC) et d'un parc aérien seulement de passage et rarement très important (on parle d'un PA n°2 qui se contente de compléter le PA1 ou ponctuellement d'essayer de faire patienter pendant une IPER) on pourra se permettre d'avoir des systèmes défensif plus proche de ceux d'un BPC que de ceux du CdG. Le PA nucléaire va imposer d'avoir un modèle "haut de gamme" et régulièrement modernisé.
-
Ce serait à confirmer, mais je crois qu'il y a une loi sur l'égalité des langues en Belgique entre le Français et le Flamand. Appliqué au Rafale, cela voudrait dire que tout ce qui est écrit en Français dessus (la doc technique, le manuel de vol, l'interface du logiciel...) doit être traduit. On doit déjà avoir la version traduite en anglais, mais ça ne suffira pas, il faudra faire une nouvelle traduction. Si on rajoute qu'il y a peut-être quelques pièces avec écrit dessus "marche" ou "arrêt", cela veut dire qu'il faudra faire une version spécifique de ces pièces (avec une écriture en anglais ou 2 français/flamands) De ce point de vue, un avion non "francophone" n'aura pas de problèmes vu qu'il pourra se contenter d'être anglophone sans avoir besoin de devenir bilingue français/flamand.
-
Je me demande aussi à quel point c'est valable tant que la production est toujours en cours. Si on se rend compte que l'attrition est différente de celle prévue à l'origine et qu'il est encore tant de modifier la commande (le dernier exemplaire prévu n'est pas encore commandé) il doit être possible de modifier la dernière tranche.
-
Des A330MRTT accidentés suite à une attaque terroriste devraient assez rapidement pouvoir se faire réparer par cannibalisation d'un A330 civil. Maintenant si on parle du point de vue stratégique et la capacité à ravitailler nos FAS, en plus des A330MRTT ou KC135, on a/aura des C160NG/A400M qui ont des performances suffisante pour ravitailler le raid chargé de la dissuasion. Pour bloquer les FAS, il faudra immobiliser presque toute l'armée de l'air.
-
Désolé d'avoir du mal à croire tout ce que tu affirmes. J'ai parfois l'impression que tu ne réponds pas du tout à la question (presque aussi bien qu'un politicien) donc oui je repose la même question quelques mois plus tard. Donc si j'ai bien compris, un navire nucléaire coûte plus cher parce que ça implique d'augmenter les effectifs de 33% (300 pax pour le CdG) ce qui explique une hausse du coût d'entretien de presque presque 33% pour les rémunérations (donc 20M€) qui représentent presque 50% du coût d'entretien global. J'avoue ne pas être trop convaincu, mais bon, je vais essayer de ne plus te poser cette question. Maintenant, il est évident qu'il y a des arguments valables pour justifier le choix d'une propulsion conventionnelle, mais dire que la marine veut une propulsion conventionnelle parce qu'on lui a proposé un PA à propulsion conventionnelle plus adapté à ces besoins que le PA à propulsion nucléaire dont elle dispose, c'est comme dire que les moteurs diesel sont plus performants que les moteurs essence parce que les voitures diesel actuellement en vente sont plus performantes que les 2CV dotés d'un moteur essence.
-
Un "petit" prospect solide, ça peut être presque n'importe qui. Par exemple sur le topic de l'armée malienne, l'AdA malienne prévoit 300 Millions d'€ d'investissement sur 5 ans. Sur les 30 ans de vie d'un Rafale cela donnera 1,8 Md € soit de quoi s'en payer presque une dizaine (avec un usage à la française avec 250 H par an donc 3 Millions d'€ de MCO par ans et 100 Millions d'€ à l'achat, cela ne donne que 190 millions par rafale pour 30 ans) Pour mon exemple, j'ai pris un des pays les plus pauvres du monde, qui se contente actuellement de quelques hélicoptères et "théoriquement" de Mig21. Si ce pays a de quoi s'équiper de quelques (4/6) Rafale (il faut une partie du budget pour autre chose que le Rafale) ça veut dire que presque tous les pays peuvent acheter quelques Rafale et donc assurer quelques mois/années de production à Dassault. Un Rafale ne "coûte" qu'un peu plus de 6 Millions d'euros par ans (pour 250H de vols à la française). Toute force aérienne ayant un budget annuel de plus de 20 ou 30 millions à consacrer à son aviation de combat pourrait être un prospect crédible. Bon, maintenant je reconnais que si la 4eme exportation ne concerne que 4 Rafale et qu'en plus il y a toute une série de compensations associées (dont le prêt à taux intéressant sur 30 ans, la formation, des exercices réguliers avec le pays clients voir même une "garantie" supplémentaire comme une livraison urgente en cas d'accident...) ça va être beaucoup moins excitant qu'un contrat d'une centaine d'avion pour une version spécifique qui implique des frais de développement. PS : je ne fais pas non plus de commentaires sur l'intérêt d'un petit pays de s'équiper d'une micro flotte de chasseur moderne et performant.
-
C'est quoi le rapport entre le type de propulsion et la taille du PA (espace d'appontage, surface de hangar...) ou sa modernité (Un PA "moderne" aura un équipage plus réduit donc probablement 15M€ d'économie rien que sur la rémunération de l'équipage) Le seul argument un peu crédible, c'est qu'on peut se contenter d'un arrêt de quelques jours pour faire le plein de fioul alors qu'il faudra plusieurs mois pour recharger un réacteur nucléaire. Enfin cet argument n'a presque aucun sens pour une marine qui a deux PA, c'est important si on a qu'un seul PA, mais si on en a deux, on s'en fout un peu d'en avoir un d'indisponible.
-
Une "nacelle de guet aérien", en supposant qu'elle puisse être performante et installée sous le Rafale va impliquer de se "contenter" des performances du Rafale. Le Rafale a une autonomie assez faible pour un AWACS, probablement moins de 4 heures. S'il faut maintenir un avion en l'air, ça risque d'être très compliqué. Maintenant un avion STOL n'est pas si compliqué à développer. Il "suffit" que ce soit dans le cahier des charges. Même sans aller jusqu'au BR941, il est assez facile de faire un avion à hélices capable de décoller ou d'apponter en 200m avec un vent de face de plus de 20 nœuds. Enfin le problème des avions embarqués, c'est qu'il s'agit d'un marché très restreint. Même à l'échelle mondiale, il ne s'agit que de quelques dizaines d'avions. Enfin l'histoire de l'avion de guet aérien, c'est juste pour une marine qui souhaite utiliser son PA en pleine autonomie. Objectivement, on est capable de faire des avions (ou des drones) de guet aérien basé à terre qui ont une distance franchissable et une autonomie sur zone assez impressionnante surtout qu'on peut envisager le ravitaillement en vol. Tout dépend du pays, mais c'est une capacité qui n'est pas forcement indispensable. Bon évidement, ce ne sera pas suffisant pour couvrir un GAN anglais au large des Malouines. Pour l'Inde, la Chine (ou le Japon) qui prévoient de se servir de leurs PA à proximité de leur côte, la navalisation de l'avion de guet va peut-être faire gagner 1 ou 2 heures de transit, mais impose de lui laisser de la place dans le PA ce qui n'est pas forcément une solution idéale. Pour un pays qui dispose de nombreuses bases outre-mer et qui a des alliés un peu partout, disposer d'avions de guet aérien embarqué, c'est plus du confort qu'un véritable besoin. Le gros intérêt des E2C est aussi d'être un des AWACS les moins cher et les plus performants du monde. PS: sinon pour la nacelle à embarquer sous Rafale, elle est déjà imaginé et plus utile pour accompagné un gros raid (de l'armée de l'air ?) que pour assurer le guet aérien de la flotte. C'est la nacelle RAVAGE :
-
Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Pour la France, la ZEE de la Polynésie peut très bien devenir une zone interdite aux navires étrangers et servir de zone de patrouille pour nos vecteurs nucléaires. Nos navires pourront peut-être se faire détecter (mais ça me parait plus compliqué que détecter un camion) mais il deviendra très dur de les couler. En plus si on ne veut que patrouiller dans notre ZEE, on n'a plus besoin de SNLE, mais des "petits" sous marins conventionnels (donc sans réacteur nucléaire à pister) pourraient suffire. Et avec des M51.3 équipé de 10 TNO, un sous-marin avec "seulement" 3 ou 4 missiles devient très crédible. -
Le F35B STOVL, j'ai de très très gros doutes... Enfin surtout je ne vois pas le rapport avec des catapultes vu qu'il ne pourra pas s'en servir. Pour les Hawkeye E2D, je suis tout à fait d'accord (s'ils veulent des EMALS c'est pour avoir un PA CATOBAR et le gros avantage des catabor c'est de pouvoir avoir des avions de guet aérien ou de transport) Maintenant même pour le F35C, je serais relativement surpris de voir les indiens acheter des F35C vu qu'il ne plaît que modérément à l'USNavy.
-
C'est justement pour ça que le F16 était en compétition face au Rafale pour le MMRCA. Maintenant reste à connaître la crédibilité d'une demande pour un "mono-réacteur". S'il s'agit d'un avion "léger/économique" pour compléter le Téjas, ça a un peu de sens, mais si c'est pour avoir un avion plus cher et moins performant que le Rafale, ce n'est pas trop crédible. Un gripen de première génération me parait plus crédible qu'un F16 NG.
-
4 millions par avion et par an pour (250 ?) H, ça fait 16 000 € l'heure de vol. C'est beaucoup, mais il faudrait comparer avec les autres avions "équivalents". Logiquement, ça devrait être un peu plus élevé que pour l'armée de l'air. Je crois que c'est plus ou moins dans la moyenne des avions de combat de ce type.
-
Je ne suis pas sur qu'on puisse se contenter d'une plateforme d'occasion. On aurait le risque d'avoir à l'équiper (quand même quelques centaines de millions pour la piste et autres installations aéronautiques) pour se rendre compte que la MOB est usée de partout et doit être retiré du service au bout de "seulement" 10 ou 20 ans (contre déjà 50 ans pour un gros PA, donc probablement plus pour une MOB). Ou alors on compare le prix avec un PA2 qui reprend un gros paquebot ou porte-conteneurs (ou n'importe quel autre navire de plus de 270m) ou on rajoute les équipements aéronautiques. Et en solution alternative au PA, on aurait la transformation de vieux liner en ravitailleurs.
-
Si je me souviens bien, l'histoire du 18 Rafale contre 22 Gripen NG s’expliquait par la différence d'autonomie. L'objectif était entre-autre de pouvoir assurer une permanence en l'air de 2 avions H24 pendant 7 ou 14 jours. Avec des gripen NG, on doit prévoir un décollage toute les 4 heures donc on va avoir besoin de faire décoller 12 avions par jours donc vu la disponibilité, il faudra 22 avions pour tenir 7 jours. Avec le Rafale et 6 heure d'autonomie, on va se contenter de faire décoller 8 avions par jours donc vu la disponibilité, il faudra 18 avions pour tenir 7 jours. Bon, les chiffres ne doivent pas tout à fait être ceux que je donne, mais c'était le principe de l'argumentation de Dassault.