
ARPA
Members-
Compteur de contenus
13 064 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Tout ce qui a été posté par ARPA
-
Le T38 est à mon avis pas loin d'être l'avion idéal. Déjà il s'agit d'un biréacteur, ensuite il s'agit d'un avion qui reste "largement" supersonique (mach 1,3, c'est bien plus que les Mach 1 ou 1,15 des T45 ou M346) pour une cellule particulièrement petite (donc économique) avec un rapport poids/puissance correct (inférieur à 1 à vide) Pour son remplaçant, il faudra au moins une fiabilité équivalente (donc c'est dommage pour les mono-réacteur, T50, un hypothétique Gripen-T, Mako, F20 biplace...) mais aussi des performances de vol équivalente (donc il faut un avion supersonique ce qui écarte la plus part des avions d'entraînement actuel) et tout ça pour une taille cohérente avec un avion d'entraînement donc économique. D'ailleurs un tel avion aussi capable de se faire ravitailler en vol pourrait être assez performant pour assurer la PO (avec une liaison de donnée pour guider les missiles depuis des radars terrestres et une mitrailleuse pour permettre les tirs de semonce) ce qui serait parfait pour compléter le F35 qui risque d'être trop cher donc pas assez nombreux.
-
Tous ceux qu'on n'a pas pu signer ? A commencer par le Mirage 4000 au début des années 80, des radar et un système anti-missile plus récemment.
-
L'avenir de la péninsule coréenne
ARPA a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Il faut quand même que la Corée du Nord ne fasse pas trop peur. Actuellement, ils se contentent de dire qu'ils ont de quoi tirer quelques bombes nucléaires sur leurs voisins donc de quoi faire des dégâts si on décide de les envahir. Ils font donc peur au point qu'on préfère les laisser tranquille. Mais il ne faut pas que la Corée du Nord passe pour un état potentiellement dangereux même si on le laisse tranquille. Sinon il y a un risque qu'un pays nucléaire (même la Grande Bretagne) décide de faire une première frappe. Je vais être cynique et effroyablement monstrueux, mais un jour on va finir par ce dire que la mort et l'irradiation de quelques millions de nord coréens ce n'est pas trop cher payer pour supprimer un état nucléaire devenu complètement incontrôlable. Ce serait à confirmer, mais le nombre de sites nucléaires est relativement réduit donc il ne faudrait probablement pas trop de tête nucléaire pour détruire (et pour longtemps) toutes menaces nucléaires Nord Coréenne. -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Actuellement l'hibernation n'est pas vraiment au point. Et ça permet à peine de tenir quelques mois. Pour un voyage de plusieurs siècles, il faudrait au moins la cryogénisation. Et ce ne serait vraiment utile que si les cryogénisés peuvent avoir des souvenirs à l'arrivée. Sinon ça n'apporte pas grand chose par rapport à des embryons congelés qui seront ensuite élevé par des robots. Là on ne parle que de l'effectif pendant le voyage. Il ne faut pas maintenir une civilisation, il faut juste que l'équipage puisse survivre. La question de la civilisation ne se posera qu'arrivé à destination. Avec une très forte croissance démographique (si on parle d'une reproduction "artificielle" avec les embryons congelées, on doit pouvoir espérer une moyenne de plus de 10 filles par femmes ce qui permettrait presque de décupler la population à chaque génération) le million de colons pourrait être assez "rapidement" atteint. Bon il restera tout le problème de la transition avec une population trop réduite mais qui devra quand même avoir les connaissances d'une civilisation complète. L'avantage c'est que la civilisation pourra se reconstruire en exploitant les informations enregistrées dans la base de donnée du vaisseau (enfin à moins d'emporter une très grosse bibliothèque, il faut être sur que les disques durs (ou équivalent) seront encore lisible (et qu'on aura de quoi les lire) Maintenant même si les colons doivent se contenter d'un niveau technologique globalement préindustriel (sans voitures, sans smartphones ... mais avec quand même une "radio" et quelques ordinateurs permettant d'échanger avec la Terre) Autant ça me parait "réaliste" de concevoir un vaisseau emportant "quelques" dizaines humains, autant j'ai du mal concevoir un vaisseau avec plus d'un million d'humain donc il faudra faire avec une population plus réduite. Si on parle d'un vol entre 2 systèmes solaires, on va avoir une grande période de vide ou il sera impossible de se procurer quoique ce soit. Et même au départ, le vaisseaux risque d'avoir une trop forte accélération (le but est quand même d'atteindre quelques % de la vitesse de la lumière) pour qu'une navette puisse s'en éloigner pour récupérer un astéroïde. Ensuite c'est sur qu'un convoi de plusieurs vaisseaux générationnels a plus de chances de survie. En cas de problème, un des vaisseaux pourrait être cannibalisé pour réparer les autres. Et cela permet aussi de se protéger contre les risques de maladies (ou autre) qui entraînerait la disparition de tout l'équipage, un des vaisseau pouvant être mis en quarantaine puis "repeuplé" quelques années plus tard. -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
A mon avis en l'absence d'hibernation, il faudrait plutôt emporter des embryon congelé qui seront élevé par le nombre réduit de "femme" qui auront fait le voyage. -
construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a posté un sujet dans Matériels: à l'épreuve du feu
En regardant les sujets sur l'espace concernant les "exoplanètes" ou la "découverte de vie extraterrestre sous 20 ans" (commencé il y a presque 10 ans) on en vient à se dire qu'il devient "possible" ou "envisageable" (en tout cas dans une Uchronie) qu'on trouve une exoplanète habitable (ou habitée mais à priori pas par une civilisation juste par des animaux et des plantes) pas trop loin de chez nous (à moins de 10 années lumières par exemple) Dans cette hypothèse, si on détecte demain une planète colonisable à moins de 10 années lumières, est-ce qu'on pourrait construire un vaisseau de colonisation. Et à quel prix ? Pour la propulsion, avec des moteurs nucléaire à impulsion (type ORION ou version plus avancée) on peut théoriquement atteindre une vitesse maximale de presque 10% celle de la lumière (12% pour le projet Daedalus). La question de la vitesse n'a de sens que pour donner la durée du vol vers la planète de destination. A mon avis il faut tabler sur un voyage de presque un siècle. De toute façon même si la planète ne se trouve qu'à 5 années lumières, il faudra au moins 50 ans à la vitesse maximale actuellement envisageable donc ce sera presque aussi contraignant qu'avec un voyage de 200 ans. Technologiquement, on va avoir la contrainte de construire un vaisseau fiable pour plus d'un siècle. Si je ne m'inquiète pas trop pour la partie structurelle (on sait faire des immeubles, des ponts, une tour Eiffel... qui tiennent plus de 100 ans) je suis un peu moins confiant pour la tuyauterie (pour assurer la climatisation) relativement septique pour toute la partie énergie (bon avec une pile nucléaire, ça devrait le faire) mais très inquiet pour toute la partie informatique (indispensable pour gérer les moteur nucléaire, mais aussi pour gérer tout le système "vie" du vaisseau et même les systèmes de communications avec la terre ou de stockage des informations nécessaire à la colonisation de la nouvelle planète). Économiquement, on va vite avoir besoin de réduire au maximum la charge utile. Plus le vaisseau est lourd, plus il coûtera cher ou moins il ira vite (pour Daedalus, il était déjà prévus 54 000 tonnes de vaisseau en orbite pour seulement 500 tonnes à destination) Si on parle d'un vaisseau de colonisation il faudra qu'il soit habité donc qu'on ait une micro population humaine capable de survivre en totale autonomie pendant toute la durée du trajet. Au strict minimum et en disposant d'une bonne réserve d'embryons congelés pour maintenir la "biodiversité", je pense qu'il faut au moins une petite dizaines d'humains (et surtout d'humaines) pour qu'il puisse y avoir encore des humains à l'arrivée. La question qui se pose ensuite, c'est la taille minimale de la partie habitable pour qu'un équipage puisse y passer plus de 100 ans (et conserver une vie "civilisé") Pour l'ISS, il y a 400 m3 habitable et 400 tonnes pour à peine 6 spationautes "presque" autonome. Avec un vaisseau autonome pour plusieurs centaines d'années, il faut un vaisseau assez gros pour faire pousser la nourriture. Une agriculture "industrielle" avec un éclairage 24H/24 et une forte présence humaine (il faut bien occuper l'équipage) doit pouvoir produire bien plus au m2 que sur terre, mais ça doit quand même représenter un volume conséquent surtout si l'on souhaite aussi nourrir des animaux. D'ailleurs le transport d'une petite population de chèvre, de poule, de mouton doit être presque obligatoire si on veut maintenir une civilisation donc une micro-industrie et ce sera bien utile pour débuter une colonisation. Et si on veut prévoir une colonisation, même si la future planète est aussi habitable que possible, il faudra un minimum d'équipements et probablement une série d'animaux domestiques pour pouvoir créer un début de civilisation. D'ailleurs la colonisation risque vite de demander beaucoup de monde, même en envisageant une très forte croissance démographique, il faudra probablement des effectifs significatifs à l'arrivée (donc quasiment au départ) pour avoir de quoi couvrir tous les corps de métiers tout en se permettant quelques "pertes" en cas d'accident suite à la colonisation. -
En fait on ne s'est jamais contenté des 2000D. A une époque, oui il s'agissait de nos bombardiers les plus modernes, mais à cette époque on avait encore des Jaguar. On a attendu l'arrivé du Rafale pour retirer les Jaguar et les mirage IV, je ne suis pas sur que ce soit une coïncidence. Les Saoudiens peuvent se contenter du typhoon parce qu'ils ont des F15 et des Tornado. Mais après le retrait des Tornado et s'il faut un double approvisionnement vis à vis des USA ...
-
Dans le sujet du typhoon, il y a un petit HS sur la configuration du Rafale avec 4 bidon et 1 ASMP. Cette configuration est assez peu courante A mon avis, c'est surtout que l'intérêt est assez réduit. Cela réduit la maniabilité du Rafale pour un gain d'autonomie assez modeste (on augmente d'à peine 20% la quantité de carburant mais on augmente aussi la trainée si on ne prévoit pas de les larguer ce qui coûterait trop cher pour de l'entraînement) En mission réelle, ça permet au Rafale de consommer 2 tonnes de carburant (donc 500 km ?) après avoir quitté son ravitailleur avant de se retrouver en configuration "classique" avec seulement ses 2 gros bidons et l'ASMP. Et s'il ne s'agit que d'une mission d'entraînement, la config à 4 bidon et 1 ASMP risque d'être presque inutile. Pour les pilotes (qui sont aussi formés pour les missions conventionnelles), le comportement de l'avion avec tous ces bidons (donc à priori avant la phase vraiment dangereuse vu que ce serait à plus de 2000 km de la cible) doit être assez proche de celui d'un Rafale B avec 3 bidons et 2 SCALP. Donc la config avec 4 bidons (dont 2 seront largués dès la fin de la phase de "convoyage") risque de coûter cher pour l'entraînement pour un intérêt très réduit. Il suffit de faire quelques vols dans toutes les conditions (de vitesses et d'altitude) envisageables pour connaître parfaitement la consommation dans cette configuration ce qui sera suffisant pour préparer un vrai raid nucléaire.
-
L'objectif est peut-être aussi de supprimer une classe d'âge du marché de l'emploi ou de créer une "taxe" en demandant une année de travail à chaque citoyen. Un emploi dans d'autres service utile à la collectivité est aussi envisageable. En fait tout les "fonctionnaires" (ou équivalent) pourraient être "partiellement" remplacés/complétés par des appelés.
-
Je crois que c'est une des grosses particularité d'un service national. Si on se base sur un service obligatoire pour tous pendant 1 an qui se rajoute au militaires professionnels (dont beaucoup ont eu presque un an de formation donc ne peuvent pas être remplacé par les conscrits) on arrive à une armée d'active de plus d'un million de soldat et une réserve (les 2 à 10 classes précédentes) de plusieurs millions. Pour les OPEX, on va avoir l'armée pro (presque les même effectifs que maintenant ?) qui pourraient être complété par les volontaires. Sur 800 000 conscrits, même s'ils ne sont que 1% à être volontaires (pour les primes ? si elles sont suffisantes on devrait trouver des volontaires) cela fait quand même 8 000 soldats "opexables". Mais c'est vrai qu'il faut trouver une occupation à ces militaires. Je ne sais pas combien est-ce qu'il y aurait de sites "sensibles" (école, lycée, centrale électrique, établissement religieux, centre ville ...) à protéger, mais même si ça pourrait mobiliser quelques centaines de milliers de soldats (en comptant les relèves) il restera encore une grosse proportion des 800 000 soldats supplémentaires à occuper. Avec une armée de conscrit, cela veut aussi dire qu'on peut en déployer une grosse partie en OPEX (si le parlement le souhaite, on peut envoyer tout le monde en OPEX après 6 mois de formation jusqu'à la fin de leur service) on pourrait assez facilement déployer 2 ou 300 000 soldats. Enfin cela demandera aussi une logistique plus importante (donc plus d'avions de transport, mais aussi plus de navires type BPC ou Roulier et je ne parle même pas de leur équipement) Politiquement cela nous permettrait aussi de réagir dans la durée en cas de conflit et d'envisager d'occuper un pays. Suite aux derniers attentats, il aurait pu être décidé d'envahir l'Etat Islamique et ne pas se contenter de le bombarder. Enfin je ne suis pas sur qu'on souhaite vraiment recommencer une politique "coloniale".
-
La question du pourquoi de ce service militaire doit quand même se poser. Si le but est "juste" de fournir presque un million de "vigiles" armées (et jusqu'à 10 fois plus avec un rappel des classes précédentes) pour protéger tous les sites "stratégiques" français (écoles, églises...) ou pour organiser des barrages routier, on a pas besoin de la même formation que pour envahir un pays et donc affronter une autre armée régulière. Dans ce cas, s'il s'agit "juste" d'avoir de quoi équiper un plan vigipirate +++, on a pas besoin de former de grandes unité. L'unité de base sera composée de moins d'une dizaines de soldat (ils sont souvent juste 3 ou 4 en patrouille) Et il n'y a pas non plus besoin de les habituer à s'éloigner de chez eux. Il s'agira principalement de missions de quelques jours/semaines en France. Un retour "régulier" (pas tous les soirs) dans leur foyers ne devrait pas être trop incompatible.
-
Personnellement, je vois aussi les ASMP comme une capacité de première frappe sans dévoiler nos SNLE qui assurent notre "défense". Maintenant je ne vois pas trop dans quelles conditions on pourrait s'en servir, mais c'est une autre question. En fait, on a juste loué des porte-avions d'escorte ou léger. Ils étaient assez loin des performances des porte-avions plus lourd qu'on avait pourtant essayé de louer. Actuellement je ne suis pas sur du tout qu'ils accepteraient de nous louer un gros porte-avions. Sinon on parle de CVN, vu le faible nombre de CVN et surtout que leur coût d'usage (donc hors achat, hors IPER et recharge des réacteurs) est assez réduit, ça risque d'être dur de motiver l'USNavy pour nous offrir un PA. Éventuellement la question pourrait se poser avant la grosse IPER ou refonte à mi vie d'un CVN. Actuellement il y a le Georges Washington dont on attend une décision entre un retrait de service précipité (dès que les réacteurs n'auront plus de carburant ?) et un investissement correspondant à 6 Md $ et 3 ans de travaux. Mais entre louer pour à peine 30 ans un CVN qui sera surdimensionné et ne pourra être livré que dans 3 ans et 6 Md$ ou acheter un PA français neuf (légèrement moins performant mais plus adapté à nos besoins) qui pourrait être livré en à peine plus de 5 ans pour moins cher, je ne suis pas sur que la location soit une bonne solution.
-
Je n'ai pas dit que c'était une solution idéale. C'est une solution de "pauvre" pour avoir une capacité aéronavale. N'avoir que 2 BPC au lieu de 3 est problématique, mais n'avoir qu'un seul porte-avions l'est aussi. Et pour la France il ne s'agirait que d'avoir les capacité d'un PA d'intérim en attendant que le CdG soit de nouveau opérationnel.
-
L'option navire hybride navire de débarquement et porte-avions (STOVL actuellement) permet d'avoir de quoi se "payer" une capacité aéronavale. Pour la France, je suis pas loin de penser que cela aurait été une solution pour une sorte de PA2. Le but du PA2 étant "juste" d'assurer l'intérim en attendant la sortie d'IPER du CdG. Un "double" BPC de 40 000 tonnes pourrait quasiment remplacer 2 de nos BPC actuels tout en ayant la capacité de faire opérer des avions (pas aussi bien que le CdG, mais quand même une capacité CATOBAR limité) Pour des pays ayant des besoins/moyens plus réduit que la France, ça permet d'avoir une capacité aéronavale (un ou deux PA) dès qu'ils ont les moyens de se payer un gros navire amphibie.
-
A mon avis (qui n'est pas celui d'un marin) il faudrait aussi voir le navire amphibie comme un très gros navire. Pour les BPC, on a déjà 200 m et plus de 20 000 tonnes. Pour les LHD et LHA américain on a plus de 250 m et plus de 40 000 tonnes. Le navire de débarquement peut être considéré comme un navire assez gros pour pouvoir aussi transporter des avions (et les opérer vu qu'il est assez gros pour transporter le carburant et tout ce qu'il faut pour les opérer) En France, entre les BPC et le CdG, on a plus de 100 000 tonnes de navires. On pourrait avoir une flotte de 3 navires (pour en avoir toujours 2 d'opérationnels) polyvalents de 35 000 tonnes comparables aux porte-aéronefs à vocation amphibie. Si on prend les autres gros navires français, on peut aussi dire qu'entre les PA, les navires de débarquement et les pétroliers, on a 190 000 de navires ce qui pourrait aussi faire 3 gros navire polyvalents (pétrolier, débarquement, porte-avions) de plus de 60 000 tonnes.
-
Les Vicker VC10 auraient pu gagner en fiabilité et en performances avec des réacteurs plus modernes/puissants. Les re motorisations sont toujours assez impressionnante vu que l'avion peut voir sa charge utile et son autonomie exploser. Concernant le coût, ce serait presque comme pour les KC135... sauf que le développement serait amortis sur 10 à 20 fois moins d'avions. Pour l'impact opérationnel, les VC10 auraient eu des performances assez impressionnantes (si on réduit la consommation d'un tiers tout en augmentant légèrement la quantité de carburant emporté, on augmente l'autonomie de plus de 50%) donc on devrait même avoir des performances équivalente à celle d'un A330MRTT (moins de carburant transporté, mais presque le même ratio carburant livré/carburant consommé) Avec une flotte pouvant atteindre les 27 VC10, même une disponibilité inférieure à celle des A330MRTT, la RAF devrait pouvoir assurer les missions qu'elles demande à ses A330MRTT. Le nombre de VC10 pourrait même légèrement augmenter vu qu'il doit rester quelques VC10 civil disponible sur le marché de l'occasion (enfin sur 54 avions produit, 8 détruit, 27 déjà acquis par la RAF, il n'en reste plus beaucoup) Maintenant de combien de temps on peut prolonger la durée de vie des VC10... on parle d'avions civils qui sont conçu pour voler des dizaines de milliers d'heures. Un usage militaire ne les fait voler que quelques centaines d'heures par ans, donc si on arrive à augmenter le potentiel de quelques milliers d'heures cela peut correspondre à de nombreuses années en usage militaire. Le risque ne sera pas que les VC10 seront à bout de potentiel, mais on va avoir toute une série de "petites" pièces annexes qu'on va avoir de plus en plus de mal à réparer/remplacer. La flotte de VC10 sera relativement faible (et exclusivement utilisé par la RAF) donc il sera très difficile d'avoir des retex. La RAF sera probablement obligée de développer une industrie aéronautique spécialisée dans la restauration des VC10. L'efficacité de la flotte de ravitailleurs anglais risque vite de dépendre très fortement d'une industrie qui n'existe pas (donc on ne connaît pas le coût d'entretien des VC10, leur disponibilité ...) Le "problème" des remotorisations, c'est que théoriquement cela permet d'avoir un avion nettement plus performant (autonomie augmenté de 50%, charge utile légèrement accrus, accélération plus importante...) mais on conserve toujours une vielle cellule qui devient de plus en plus compliquée en entretenir. Actuellement une remotorisation du Concorde (avec les F135 du F35) permettrait d'avoir une autonomie de presque 10 000 km, une charge utile un peu améliorée (on augmente la poussée de 10%, cela ferait peut-être quelques passagers en plus) et probablement des capacités de décollage un peu plus court (ou moins long) et de meilleures performances de vol à basse altitude (le réacteur doit être plus réactif) Mais je ne suis pas sur que ce soit suffisant pour rendre économiquement valable le Concorde.
-
Si on veut être objectif, il faut considérer qu'une flotte de monomoteur aurait eu moins de pannes. Déjà statistiquement, on passe de 38 à seulement 19 (bah oui il n'y a qu'un moteur et non deux donc deux fois moins de risque de panne) et chaque fois que le pilote décide de couper un moteur par "confort" (il surchauffe ou à un voyant rouge...) le pilote du mono-réacteur aurait insisté plus longtemps. Il y a aussi eu un grand nombre de mono-réacteur qui se sont posés avec leur unique réacteur "en panne" (pas complètement, mais en panne quand même) Enfin, on aurait quand même eu probablement la perte de plus d'une dizaine de chasseur monomoteur, ce n'est pas non plus négligeable.
-
On parle aussi d'avions neufs initialement prévu pour un usage particulièrement intensif. Il ne devrait pas être trop dur de faire voler les A330MRTT beaucoup plus que les C135, cela voudrait dire que 3 ou 4 A330MRTT devrait pouvoir assurer une permanence aérienne bien plus efficace qu'un nombre un peu plus important de KC135.
-
La cavalerie coûte cher et a donc l'avantage (à effectif égal) d'être plus performante et impressionnante qu'une troupe de fantassins. Pour mater une révolte interne, c'est même bien plus efficace que des fantassins. Pour un pouvoir politique central et encore plus pour les troupes de réserve centrale, une cavalerie permet pour un coût humain assez réduit d'avoir une force de projection performante qui complétera l'infanterie déjà prépositionnée. Et puis la cavalerie a le gros défaut de coûter cher, mais c'est un détail si tous les harras de l'empire sont mis à contribution. Surtout que ça permet d'éviter d'avoir à financer des détachements de cavalerie.
-
Je ne suis pas sur que le Cheval soit vraiment un outil efficace. Un cavalier ne va "que" deux ou trois fois plus vite qu'un fantassin en "vitesse de pointe" mais sur une journée de marche, une troupe de cavalerie ne va pas beaucoup plus vite que les grognards napoléonien. Pour transporter des troupes, le cheval risque de ne pas faire gagner beaucoup de temps, mais d'augmenter considérablement le coût du transport. Le coût d'une troupe de quelques centaines de cavaliers risque d'être assez proche de celui d'une troupe de quelques milliers de fantassins. S'il s'agit juste d'utiliser le cheval comme outil de communication pour transporter des messages, on va avoir un outil bien moins performant que le pigeon voyageur. Et il doit être bien moins cher d'entretenir un réseau de pigeonniers que des relais de postes permettant d'approvisionner en chevaux frais les messagers.
-
Une uchronie pourrait faire dériver l'empire romain comme l'empire chinois. Sous Hadrien, un grand mur aurait pu définir les frontières "définitives" de l'empire et tous les empereurs successifs auraient pu le consolider pour en faire un mur digne de la grande muraille de chine. Cette Uchronie permet de régler le problème des menaces extérieures. Il reste à trouver une solution politique pour permettre une stabilisation politique de l'Empire sur plusieurs générations. L'empire romain risque d'être suffisamment puissant pour ne pas souffrir de la menace d'un "petit" pays et il va donc basculer dans l’isolationnisme, un peu comme la Chine. Donc soit on se retrouve pendant plusieurs milliers d'années avec presque aucune évolutions technologiques (qui risquent de modifier l'équilibre sociaux économique) et comme la Chine on risque de se faire envahir par un petit pays qui aura évolué technologiquement. Soit, l'Empire romain se retrouve très vite en concurrence avec la Chine. Pour "résister", l'empire romain continue une politique expansionniste et surtout encourage le développement technologique. Avec un peu de chance l'empire romain se débrouille pour continuer à s'agrandir tout en se modernisant. A terme l'empire romain finit par encercler la Chine avant de l'annexer puis de devenir un empire "mondial" qui permet à la terre de ne plus connaître les guerres (autre que des guerres civiles et des rebellions).
-
Cette proposition ne doit être valable que si les autres propositions sont aussi appliqué. Donc entre autre si "Proposition n° 5 : prévoir une épreuve obligatoire d’enseignement de défense dans tous les examens de fin de parcours scolaire : brevet des collèges, baccalauréat, certificat d’aptitude professionnelle et brevet des métiers d’art." L'école étant obligatoire jusqu'à 16 ans, je crois que presque toute la population aura préparé au moins l'épreuve militaire du brevet des collèges, ça veut dire que la population aura eu au cours d'une année (ou plus) l'équivalent de bien plus qu'une petite journée (dont plusieurs heures passés à faire des tests pour des statistique de l’Éducation Nationale) de sensibilisation ou d'information aux "affaires militaires"
-
Si l'Empire romain c'est scindé en deux, c'est que c'est la seule solution qui a parut possible pour maintenir l'existence de l'Empire Romain. Pour que ce soit possible, il aurait fallu que l'empire ne soit pas en guerre civile et que la communication entre les extrémités de l'Empire soit plus rapide.
-
Pour rappel, l'armée ne fait aucun "bénéfice", il s'agit juste d'une "charge". Un second PA risque d'être utilisé et donc de coûter cher (déjà tout l'équipage, puis l'aéronavale qui va faire plus de jours en mer, puis il va falloir l'escorter donc rajouter des missions aux autres navires) Si on ne l'a pas, personne ne va nous demander de le déployer, mais si on l'a, on va "devoir" s'en servir. Maintenant si on se met à parler de nécessité opérationnelle... la France a la deuxième ZEE mondiale, est un des 5 pays du conseil permanent de l'ONU, on pourrait aussi rajouter qu'il s'agit de la première puissance militaire européenne, africaine, sud-américaine, océanienne (la France fait légalement partie de toutes ses régions) de l'ensemble des pays francophones ... Nos "nécessités opérationnelles" pourraient être assez proches (et même supérieurs en fait) de celles des USA ou de celles qu'avaient l'URSS (ces deux pays n'ont pas de territoire outre-mer et ils ne sont presque pas dépendant de leurs importations). En pratique nos politiciens ne sont pas trop cons (pour la plupart) et ils ont des ambitions un peu plus modestes qu'ils adaptent aux capacités de nos armées. Si on avait les moyens de déployer une douzaine de PA avec une cinquantaine de SNA, plusieurs milliers d'avions de transport ou de combat et des centaines de milliers de soldats... bah on arriverait à les occuper. Ce serait même pas suffisant pour supprimer tous les mouvements terroristes menaçants nos ressortissants. Mais c'est vrai que défendre nos ressortissants et donc "imposer" une relative sécurité et notre point de vue dans un pays étranger qui nous a rien demandé (ce serait plus simple d'évacuer le pays ou d'espérer que quelqu'un d'autre va restaurer la sécurité), cela peut être considéré comme une question de fierté ou de prestige national.
-
Ce qu'il faut voir avec les réservistes, c'est qu'ils sont tous disponibles au moins à une période de l'année. C'est d'une banalité, mais c'est le point important des réservistes. Les militaires d'actives sont suffisamment nombreux pour répondre à un besoin ponctuel, mais ils ne le sont pas forcement pour assurer un déploiement de longue durée. Chaque fois qu'on utilise des réservistes, on peut en profiter pour mettre les militaires d'actives en repos/reconditionnement. Les étudiants/réservistes permettront aux militaires d'avoir des vacances en même temps que leurs enfants, les intérimaires pourront prendre un tour d'OPEX (ou une période de plusieurs semaines d'opérations intérieurs) juste après leur CDD... On peut aussi appliquer le raisonnement inverse, les salariés/réservistes peuvent être disponibles pour une missions de quelques jours/semaines. On peut s'en servir pour mobiliser beaucoup de monde le temps d'une montée en puissance. Cela peut permettre d'avoir du jours au lendemain (juste après des attentat par exemple) des effectifs très important de mobilisables. Les personnels d'actives sont pour beaucoup "inutilisables" car dans un cycle d'OPEX/repos/reconditionnement et leur utilisation peut impliquer une future baisse capacitaire. Les réservistes sont juste une ressource supplémentaire de personnels, ce qui compte c'est de savoir s'en servir (et c'est plus compliqué qu'avec des troupes régulière) L'idéal serait presque d'avoir une "application" réserviste qui permette de repérer les réservistes à proximité de la zone dont on a besoin et immédiatement mobilisable.