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Pour les munitions anti-aérienne, ce qui est dangereux, c'est presque autant le vecteur que la charge explosive (se faire percuter par un mica de 100kg lancé à mach 4 doit causer presque autant de dégât que ses 12kg d'explosif) mais pour les munitions air-sol, c'est plutôt le contraire. Si les 400 kg d'explosif du SCALP explosent en altitude, il risque d'y avoir un rayon létal assez important.
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L'avantage du nombre ? J'ai de gros doute. Même si le F35 coûte une fortune, ce n'est pas bien grave vu que les pays qui vont l'utiliser sont des pays riches. Vu qu'il est censé remplacer les F15/F16/F18/AV8/F111/A10 il devrait très vite être produit en assez grand nombre et à terme équiper la quasi-totalité des "gentils". En cas de conflits "majeur" une grosse coalition devrait pouvoir réunir des centaines de F35 (vu que tout le monde à le même avions, la même logistique pourra ravitailler tous les détachements) et puis il restera aussi des avions de "la génération précédente" pour faire du nombre. En face, les chasseurs "économiques" comme les FC1, Tejas ou J10 ne sont produit qu'en petit nombre et surtout quand ils équipent des pays qui ne sont pas allié entre eux. Si on veut plutôt regarder les chasseurs performant qui vont potentiellement menacer des F35, il faut regarder du coté des Su30. Et même si le Su27 a eu une bonne carrière commercial, il faut reconnaître qu'assez peu de force aérienne (ou de coalition) peuvent/pourront en aligner un grand nombre. En air-air, le F35 devrait toujours être du coté des plus nombreux. Le "camp" occidental/démocratique/capitaliste/anglophone/chrétien... est quand même le camp le plus puissant de la terre et loin devant n'importe quel pays (Chine ? Corée du Nord ?...) ou même n'importe quel coalition (autour d'un mouvement religieux ?) donc le F35 n'a pas besoin d'être exemplaire en air-air. Ensuite le F35 a quand même des atouts. Déjà il sera surtout utilisé en air-sol ou il devrait avoir des performances correctes. Ensuite en cas d'hostilité air-air, on aura toujours la surprise d'avoir des performances air-air correcte. Les anciens pilotes de F111/Jaguar/A10/Harrier/Tornado/mirage 2000D vont être impressionné par les capacités air-air du F35 pendant que les anciens pilotes de F15/F16/F18 vont apprécier d'avoir des missiles air-air qu'ils ont pu embarqué dans leurs soutes (donc sans risquer de les user) malgré la faible menace air-air théorique.
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Petit rappel, Dassault Aviation est une boite qui produit principalement des avions d'affaires. Le concurrent de Dassault, ce n'est pas Loockheed ou Mig, mais plutôt Bombardier. Les patrons de Dassault Aviation doivent avoir peur de se retrouver dans la situation de GIAT ou ils feraient faillite suite à un mauvais contrat export (avec les EAU d'ailleurs). Le marché des avions de combat est tellement pourri qu'il devient risqué de trop s'y impliquer (entre tous les appels d'offre qui coûte une fortune pour rien, les contrat qui risque de ne rien rapporter...) Dassault, ils sont déjà gentils d'exister et de faire des avions de combat avec un bon rapport qualité prix pour la France, tous les pays n'ont pas cette chance.
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+1, on joue sur trop de facteur pour répondre simplement. Avec 10% de puissance en plus, on accélère 10% plus vite donc on va décoller 10% plus court. En pratique avec 10% de puissance en plus, on peut même décoller plus lentement (de X%) donc on va décoller encore plus court. Avec une masse 10% plus élevé (à puissance égale) on atteindra la même vitesse 10% plus lentement. Toujours à puissance égale, si on augmente la masse, il faudra augmenter la vitesse (mais ce n'est pas proportionnel).
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Un des paradoxes actuels, les lancements coûtent tellement cher qu'on fait des satellites trop optimisés qui finissent par coûter tellement cher qu'un client sera prés à payer bien plus cher (il y a eu plusieurs tonnes de charge utile de gaspillé) pour le mettre plus tôt en orbite. Si on rajoute que le satellites est tellement cher qu'il faut l'assurer, le prix de la fusée ne devient qu'une partie de plus en plus réduite du coût d'un satellite en orbite. Ariane n'a peut-être pas tord de miser sur la réactivité et la qualité plus que sur une "simple" réduction du prix (en utilisant des moteurs "d'occasion")
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Du point de vue des dimension, je trouve que le Tejas est bien plus proche du Mirage 3 que du Mirage 2000. Le Mirage 3 ne faisait que 6 tonnes et avec un réacteur de 1,5 tonnes. Donc un Mirage 3 avec un F404 ou un Kaveri devrait se contenter de 5,5 tonnes. Les M88 volent depuis presque 20 ans. Depuis 20 ans, il y a eu des progrès technologiques. On doit savoir faire un réacteur plus puissant et plus économe qu'il y a 20 ans. Toute la question, c'est combien coûtera cette nouvelle version et ce qu'on veut privilégié. Jusqu'à présent, on a privilégié les petites modification pas trop chère qui permettait de réduire les coût d'exploitation. Si l'Inde ne veut pas avoir l'impression de se faire avoir en donnant des milliards pour contribuer aux frais de développement initial du Rafale, il est possible qu'on leur propose de plutôt de financer une amélioration du Rafale (rien que le nouveau moteur, ce serait au moins un milliard d'€)
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En gros, ça permet de rajouter les CFT. Autrement, à moins de développer de nouvelles charge (des AASM de plusieurs tonnes, un réservoir ventrale de 3000 L ...) je ne vois pas trop comment atteindre la capacité maximale sans rajouter des points d'emports.
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Plus de puissance en "croisière" permettra d'augmenter légèrement la vitesse (presque 5% s'il y a 10% de puissance en plus) Ce ne sera pas très significatif, mais ça peut permettre de réduire le temps de vol pour arriver sur zone (de presque 5%) ou plutôt de modifier très significativement le temps d'interception. Un F5 limité à mach 1,6 va avoir bien plus de mal à intercepter un Rafale en supercroisière à mach 1,45 qu'un Rafale en supercroisière à mach 1,4. Pour un combat aérien, il doit être plus agréable de le commencer avec un peu plus de vitesse. Dans les zone vraiment dangereuse avec des risques d'interception, les pilotes seront contents d'avoir une "croisière" légèrement plus rapide. Mais c'est sur que le gain principal serait d'avoir une meilleure accélération ce qui ne sera utile qu'en air-air ou au décollage. Pour le porte-avions, ce qui compte ce n'est pas tant de pouvoir pousser 10% de plus pendant les 75m de la catapulte que de pousser 10% de plus à la sortie de la catapulte. Avec une poussée 10% plus importante, ça veut dire qu'on peut se permettre d'avoir une vitesse de catapultage légèrement plus réduite ou une masse légèrement plus importante. Sachant que les calculs (temps de paix ?) doivent se faire en prévoyant une panne moteur au décollage la différence pourrait être assez significative. Au décollage, à distance égale, une poussée 10% plus importante permettra quasiment d'augmenter la masse totale de l'avion de 10%. Sur les pistes courte de montagne indienne, ça pourrait être utile.
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L'Etendard et le Super Etendard ont une voilure permettant d'effectuer des vol supersonique. Cela se constate pendant les piqué et même presque en palier avec une pseudo supercroisière. Mais à mon sens ça n'en fait pas véritablement un avion "supersonique" qui pourrait être utilisé comme un intercepteur. Faire de la PO avec le Super Etendard doit être vraiment compliqué. Pour être vraiment supersonique, il manque juste un peu de puissance, une petite post combustion. Lors du cahier des charge de l'Etendard IV, la marine ne voulait pas d'une post combustion (car elle estimait ne pas avoir besoin de chasseur supersonique, l'Etendard devant déjà être plus performant que les intercepteurs terrestres du moment) donc l'armée de l'air s'est désintéressé de l'Etendard. L'idée d'un "Etendard supersonique" implique une nouvelle uchronie vers 1956 avec un demande conjointe de l'armée de l'air et de la marine pour un bombardier léger qui conserve de bonnes capacités air-air (donc fortement supersonique, de l'ordre de mach 1,5) Pour la marine, cela aurait permis de remplacer les Crusader et pour l'armée de l'air, cela aurait permis de réduire des commande de mirage 3 air-sol (IIIE, IIIR, V) Ensuite si on se replace dans cette Uchronie avec uniquement des Mirage IV et des "Etendard Supersonique" la France devra réorganiser sa PO avec de nombreux plots d'Etendard supersonique chargé d'intercepter tous les avions subsonique ou "légèrement" supersonique et un ou deux plot de mirage IV qui seraient équipés de gros missile air-air pour intercepter les SR71 ou Mig25.
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Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
Il y a une très grosse inconnue vu qu'il n'y a pas vraiment de micro-satellite. Pour l'instant on n'arrive pas à faire de micro satellite performant, mais dès qu'un constructeur arrivera à proposer un micro satellite performant, on risque de voir une multiplication des satellites (vu qu'on paye le satellite au poids lors du lancement, des satellites de 50 kg seront 100 fois moins cher que les satellites classiques de 5 tonnes) Il y aurait eu presque 200 cubesat https://fr.wikipedia.org/wiki/CubeSat de produit. Il s'agit de satellites de moins de 10 kg (1,5 même pour la plupart) qui sont obligé d'attendre qu'une grosse fusée ait de la place pour eux. Il y aurait peut-être un marché pour un lancement rapide à la demande (même si c'est plus cher que d'attendre une place de libre sur le prochain tir d'Arianespace) Je pense que c'est exagéré pour des satellites aussi petits (surtout que le coût de lancement est d'à peine 150 000$) qui ne doivent pas être bien performants. Mais avec des satellites de plus de 50 kg, la question doit pouvoir se poser. Le problème de viser des satellites plus gros (donc 250 kg et plus) c'est qu'on augmente d'autant le coût du lanceur donc probablement du développement et surtout qu'on arrive en concurrence avec la fusée Vega. -
Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
En effet une fusée emportée par le Rafale doit faire moins de 4 tonnes et 6,5 m de long. Cela limitera à des satellites de moins de 50kg. Mais je ne compare pas la capacité d'emport du Rafale à celle de l'Altair, mais les performances globale des deux systèmes. Si le Rafale est utilisé, il faut juste concevoir une fusée en plusieurs blocs dont le plus gros doit faire moins de 4 tonnes et 6,5 m de long. C'est plus contraignant qu'une fusée classique de 30m de long, mais ça permettrait quand même d'atteindre les 250 kg en orbite basse. (enfin d'après wiki : https://en.wikipedia.org/wiki/Aldebaran_%28rocket%29#MLA-D) Bon sur le wiki anglais, le coût de développement d'un lanceur aéroporté est estimé à 400 millions. C'est presque 100 fois plus que le budget d'Altair, donc l'idée du drone lanceur n'est peut-être qu'une idée qui devra être appliqué si la fusée doit dépasser les 12 tonnes (donc lancer plus que des micro satellite). -
La vente de Rafale et surtout sa production sous licence permet au pays client d'avoir les dernière technologie française. "Historiquement" ça ne s'est jamais fait vu que Dassault avait tout le temps un prototype suivant en étude. La si la vente ne permet pas de se faire du fric, elle ne sert à rien. Qu'on produise sans bénéfice peut se justifier pour faire tourner nos usines, mais qu'on donne de la technologie et qu'on fasse tourner l'industrie indienne (30 rafale par ans, c'est presque 0,3 point de PIB pour l'inde) ça ne nous sert à rien. L'exportation de matériel militaire doit servir soit à faire des bénéfices, soit à nous permettre d'avoir une industrie militaire surdimensionnée.
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Je suis pas sur de bien comprendre ta question. Les vols se font habituellement en subsonique car ça demande beaucoup moins d'énergie. Le Rafale doit avoir 4000 km d'autonomie à 800 km/H et probablement moins de 500 km à mach 1,8. Le principe de la supercroisière, c'est de pouvoir voler longtemps (il s'agit d'une vitesse de croisière) mais à une vitesse supersonique. Donc soit on fait comme les Français avec le Mirage IV (mais aussi le Concorde) qui a des petits moteurs mais tout l'avion est optimisé pour les grandes vitesses, soit on fait comme les américains avec des réacteurs volant qui ont tellement de puissance que même sans utiliser la PC (donc sans trop consommer) ils peuvent atteindre leur vitesse maximale. Dans la définition américaine de la super-croisière, il faut pouvoir voler en supersonique sans utiliser les PC, cela permet peut-être d'avoir une signature infrarouge plus réduite. Mais je ne suis pas sur que ça réduise significativement la consommation, le F22 en supercroisière à mach 1,6 à une poussée (à sec du coup) plus de 50% plus élevée que celle des 2 réacteurs du mirage IV (qui fait la même masse que le F22) à mach 2.
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Pour la défense aérienne, ils ont des radar d'origine russes. A une époque ils ont fortement envisagé de s'équiper de S300 ou S400. Enfin même s'ils peuvent réfléchir à acheter un avion de combat russe, ils vont le comparer avec le Rafale, je crois qu'on a pas grand chose à craindre.
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Si on regarde les finances, rien ne peut justifier de dépenser autant. Maintenant si la Grèce ne veut pas devenir un pays sans aviation, ils vont devoir remplacer leurs avions de combat. Le "choix" se limitera quasiment au Gripen NG (dont les performances risquent d'être décevante à coté des mirage 2000 et F16) au Rafale et au F35. Donc financièrement le Rafale reste une solution beaucoup plus correcte que l'alternative proposé par le F35. Économiquement, en apparence il s'agirait d'une production partiellement grecque. Donc si l'achat des avions de combat permet à l'industrie aéronautique grecque de recruter cela pourrait contribuer à sortir la Grèce de la crise économique. D'ailleurs vu le relativement bon état de leur industrie, Dassault pourrait assez rapidement s'appuyer dessus pour augmenter la cadence de production du Rafale et s'en servir pour l'export (en supposant qu'on arrive à vendre plus de Rafale qu'on arrive à produire) On pourrait parler d'un investissement à très long terme. Les Grec ont "besoin" d'une grosse centaine de chasseurs, avec une cadence minimale de 5 par ans (la cadence des gripen à une époque, la moitié de la cadence française) le choix du Rafale pourrait garantir plus de 20 ans de production de haute technologie pour l'industrie aéronautique grecque (je suis dans l'optique ou la Grèce finit en 2030 ou 2040 par décider de n'avoir que du Rafale). Ensuite quand on parle d'une vente de Rafale qui seront partiellement produit par le pays clients, il y a forcement du délai. Il faut déjà 3 ans pour produire un Rafale, si on rajoute le temps de préparation des usines grecque qui participeront à sa construction puis le temps de formation des pilotes ... il faudra compter un minimum de 5 ans avant que les grec ne puissent disposer d'un début de capacité opérationnelle. Donc il ne faut pas réfléchir à la menace d'aujourd'hui mais à celle qu'il faudra affronter dans 5 ans. Et concernant les menaces, en plus de la traditionnelle Turquie, il pourrait y avoir DAESH. S'il faut bombarder DAESH (donc Libye, Syrie) depuis la Grèce et sans ravitaillement en vol, oui le Rafale serait nettement plus adapté que les F16 ou mirage 2000. A mon avis l'histoire d'une vente de Rafale à la Grèce est parfaitement crédible. La seule question à se poser, c'est quand (et combien, pour remplacer à terme toute la flotte, ou juste pour remplacer les F4) PS : si on parle d'avion de combat non occidental, vous pensez à quoi pour la Grèce ? Les Mig29 sont de la même génération et catégorie que les F16 (b52) et mirage 2000 (-5) donc je ne suis pas sur qu'ils apportent grand chose. Les J10 et FC1 chinois ne doivent pas être bien cher et permettrait à la Grèce d'avoir du nombre. Mais on parle déjà d'un petit pays qui a une des plus grosse armée de l'air, la Grèce n'a pas besoin de quantitatif. Éventuellement il y aurait les Su27 qui pourraient être utile vu qu'il s'agit de gros avions à grand rayon d'action. Mais dans ce cas, on peut se demander pourquoi la Grèce n'a pas préféré des F15 aux F16.
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Plus de puissance devrait même permettre de réduire la consommation. Je m'explique, si le réacteur conserve le même rendement, de 0 à 50 KN, le M88 de 8,3 tonnes consommera autant qu'un M88 classique. Mais de 50 à 55 KN, alors que le M88 actuel a besoin de la post combustion, le M88 boosté s'en passera donc consommera moins. De 55 à 75 KN, les 2 M88 utiliseront la post combustion, mais un peu moins pour le boosté qui devrait donc moins consommer. En pratique, ça ne va être qu'au delà de 75 KN (78 ?) que le M88 boosté va consommer plus qu'un M88 classique. Avec des M88 plus puissant, si on demande la même chose au Rafale, on devrait moins consommer. Bon il faut encore qu'on se contente de demander la même chose. Actuellement le Rafale a un peu de mal pour la supercroisière, mais avec 10% de poussée en plus ça pourrait devenir une habitude. Ensuite il y a aussi la question de la masse maximale au décollage du Rafale qui pourrait changer. Dassault avait déjà une réserve jusqu'à 27,2 tonnes, ça risque de devenir une réalité. La question des CFT pourra aussi se reposer. Même s'il ont un impact aérodynamique, cet impact devrait être largement compensé par des réacteurs 10% plus puissants. Maintenant face à la concurrence... en configuration air-air le Rafale fait déjà mieux que ces adversaires. Bon ces réacteurs plus puissants permettront à un rafale avec encore beaucoup de carburant d'être compétitif face à un adversaire qui a moins de carburant. Ou alors ça permettra à un Rafale en configuration air-sol d'être redoutable en air-air.
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Oui, on parle aussi de la Grèce qui au début des années 2000 avait la première armée de l'air européenne. Mais depuis, ils ont du conserver un budget équilibré donc la défense a été une des première source d'économie. Mais après une décennie sans investissement, l'aviation grecque est vieillissante. Contrairement à 2004, une commande d'avion de combat aura un vrai sens opérationnel (et non juste acheter la dernière production pour pouvoir frimer) En plus acheter des typhoon pour une aviation déjà bien équipé en mirage 2000 et F16 ça n'apporte pas grand chose, mais acheter des Rafale c'est autre chose. Ils ont encore presque 200 chasseurs légers relativement moderne, il leur manque plus un avion doté de bonne capacité air-sol (et air-mer) qu'un intercepteur.
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construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Donc si j'ai bien compris, il suffit d'avoir une famille réunissant les meilleurs gênes de la race humaine pour que ça ne pose pas de problème ? Il reste juste à trouver la famille d'élu... -
Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
Je suis le seul à trouver ça complètement stupide de développer un drone dont les performances seront équivalente à un Rafale qui pourrait être prêté/loué par la France ? Cela pourrait permettre à la France d'assurer plus facilement la présence d'un détachement Rafale en Guyane et donc d'être capable d'assurer la PO pour protéger les fusées. Surtout que les lancements de micro satellite ne vont jamais beaucoup rapporter beaucoup. On risque de parler de seulement quelques millions d'€ par lancements donc le drone porteur risque de mettre longtemps avant d'être amorti. Je ne sais pas combien va coûter le drone, mais on parle d'un prototype capable d'emporter une charge de plus de 10 tonnes à hautes altitude et grande vitesse, il va donc s'agir d'un drone assez gros et puissant donc cher, probablement plusieurs millions d'euros (peut-être même plus cher qu'un Rafale produit en série dont on retire tous les équipement militaire). A coté de ça, la "location" d'un Rafale qui doit pouvoir se faire pour moins de 100 000€ (celle d'un Mig 29 coûte presque 10 fois moins cher) et vu qu'il s'agira d'un Rafale "classique" (soit M car un peu plus performant soit B pour pouvoir transporter un passager qui assistera au lancement) ça veut dire que la France pourra en avoir un en permanence de disponible sous très faible préavis (il suffit d'en avoir 2 en Guyane et il y en aura toujours un d'opérationnel) -
Pour la PO, on a des avions de ligne qui vont à mach 0,9 qu'il faut intercepter. Une vitesse supersonique est presque indispensable. Ensuite si le territoire à couvrir est assez grand, on peut vite avoir de grosse distance à parcourir. S'il y a 400 km entre le chasseur et l'avion de ligne (qui "s'enfuit"), il va falloir presque 20 minutes (et 400km de fuite pour le liner) à mach 2 pour que le chasseur puisse le rejoindre. La même chose à mach 2,8 (vitesse du vieux mig 25) ne demandera que 10 minutes (seulement 200 km pour le liner) Bon mon exemple n'est peut-être pas très bien choisit vu que un chasseur à mach 2, c'est déjà rapide (mach 1,6 pour les F5 et F35, mach 1,4 pour le F/A 50...) et qu'on risque juste de leur demander de remplacer des F15 à mach 2,5. Pour une mission de combat, on a besoin d'être le moins longtemps possible vulnérable. La furtivité ne permet pas de ne pas se faire détecter, mais seulement de se faire détecter (beaucoup) plus tard ce qui réduit considérablement le temps de réaction de l'adversaire. Mais entre un bombardier qui passe à mach 0,9 et la même SER qui passe à mach 1,5, il y a beaucoup moins de temps pour réagir dans le second cas. Surtout que la réaction va consister à faire intervenir la chasse pour intercepter le bombardier et là on se replace comme pour la PO sauf que c'est la vitesse de l'appareil à intercepter qui change. Il doit vite devenir presque impossible de rattraper un bombardier supersonique avant qu'il ne repasse la frontière. Mais la grosse différence entre une PO et une mission de combat, c'est que pendant la mission de combat "l'intercepteur" est en réalité un missile qui va à mach 4 ou plus. Actuellement la vitesse n'est plus trop privilégiée (par rapport à la furtivité) sur les avions de combat vu que les missiles arrivent à maintenir une très grosse différence de vitesse avec leur cible (qu'elle aille à mach 1 ou mach 2 ne change pas grand chose) Par contre ça ne veut pas dire que ce n'est pas utile. Le vecteur nucléaire français va à mach 3 tout en étant très furtif, ça doit le rendre presque invulnérable (déjà il faut qu'il soit détecté et ensuite il faut un missile tiré de très prés ou à une vitesse vraiment très élevé) Ensuite d'aller vite permet ... d'aller vite et loin. A mon avis, c'est particulièrement vrai sur les avions "léger" mono ou biplace. Avec le ravitaillement en vol, on peut presque négliger le problème de la consommation donc on arrive à une autonomie qui est limité par l'endurance du pilote. Si l'avion n'est pas conçu pour, le pilote ne va pouvoir tenir qu'une quinzaine heures. A vitesse économique si la zone de conflit est loin, il ne va pas rester longtemps sur zone. Mais s'il peut aller vite, son temps de trajet sera plus réduit donc il pourra rester beaucoup plus longtemps sur zone. Le cas des drones me parait assez extrême. On a des drones avec une grosse autonomie, mais s'il faut 10 heures pour aller sur zone, on passe trop de temps pour un convoyage
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Pour l’écart faible, il faut voir ce qu'on définit comme un Rafale "normal". Si on veut dire qu'un Rafale en configuration air-sol lourde (avec 2 Scalp ou 6 AASM et des bidon) se comportera pareil avec les CFT, ça ne veut pas dire du tout que c'est le cas pour un Rafale en police du ciel avec des mica et un unique bidon supersonique ventral. Du point de vue opérationnel, si les CFT ne sont utile que pour les Rafale air-sol, on risque d'avoir quasiment deux flottes distinctes et "perdre" la polyvalence du Rafale. Bon c'est surtout valable pour la marine ou les petits détachements en OPEX, mais s'il faut plusieurs heures pour installer ou retirer les CFT, ça veut dire qu'un Rafale "air-air" qui est disponible ne pourra pas remplacer rapidement le Rafale "air-sol" qui est en panne et doit décoller "prochainement". Les marins ne peuvent déjà pas choisir autant qu'ils le souhaiteraient les bidons largables, alors avec les CFT ça risque d'être pire.
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Les Tu160 sont toujours en production et le Tu95 peuvent rester crédible très longtemps (au même titre que le B52) donc c'est sur que le PAK DA n'est pas une priorité. Par contre, je ne suis pas sur que les Tu26 resteront longtemps en ligne. Ils seront bientôt à peine plus performant que des chasseur lourd (Su3X ou Pak FA) pour un prix nettement plus élevé. Mais la mission de bombardement à grande distance est toujours d'actualité et sera de plus en plus valable pour un "grand" pays "interventionniste". Le Pak DA coûte cher, mais c'est aussi un moyen d'avoir une flotte plus économique que les Tu160 et Tu95.
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Dans mes souvenirs, le 8,3 tonnes restait une option possible pour des clients export mais non envisagée pour la France (on préfère améliorer la durée de vie) donc tant qu'un client export ne le demande pas, il va se contenter de recevoir les M88 de 75KN et de plus en plus fiable mais pas de plus en plus puissant. Maintenant je ne crois pas que ce soit important pour les 36 premiers Rafale, je dirais même que ça ne doit pas l'être pour les Rafale terrestre (donc tous ceux actuellement officiellement envisagés ?) car à moins que les indiens envisage d'installer des aérodromes vraiment très en altitude, il ne doit pas y avoir de problème de poussée en utilisation classique. Maintenant c'est vrai que si le but de l'Inde est d'installer de faire décoller des Rafale en configuration air-sol lourde en haut de l'Himalaya à proximité de la frontière chinoise, c'est un autre problème.