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ARPA

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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. Je crois que c'est une des grosses particularité d'un service national. Si on se base sur un service obligatoire pour tous pendant 1 an qui se rajoute au militaires professionnels (dont beaucoup ont eu presque un an de formation donc ne peuvent pas être remplacé par les conscrits) on arrive à une armée d'active de plus d'un million de soldat et une réserve (les 2 à 10 classes précédentes) de plusieurs millions. Pour les OPEX, on va avoir l'armée pro (presque les même effectifs que maintenant ?) qui pourraient être complété par les volontaires. Sur 800 000 conscrits, même s'ils ne sont que 1% à être volontaires (pour les primes ? si elles sont suffisantes on devrait trouver des volontaires) cela fait quand même 8 000 soldats "opexables". Mais c'est vrai qu'il faut trouver une occupation à ces militaires. Je ne sais pas combien est-ce qu'il y aurait de sites "sensibles" (école, lycée, centrale électrique, établissement religieux, centre ville ...) à protéger, mais même si ça pourrait mobiliser quelques centaines de milliers de soldats (en comptant les relèves) il restera encore une grosse proportion des 800 000 soldats supplémentaires à occuper. Avec une armée de conscrit, cela veut aussi dire qu'on peut en déployer une grosse partie en OPEX (si le parlement le souhaite, on peut envoyer tout le monde en OPEX après 6 mois de formation jusqu'à la fin de leur service) on pourrait assez facilement déployer 2 ou 300 000 soldats. Enfin cela demandera aussi une logistique plus importante (donc plus d'avions de transport, mais aussi plus de navires type BPC ou Roulier et je ne parle même pas de leur équipement) Politiquement cela nous permettrait aussi de réagir dans la durée en cas de conflit et d'envisager d'occuper un pays. Suite aux derniers attentats, il aurait pu être décidé d'envahir l'Etat Islamique et ne pas se contenter de le bombarder. Enfin je ne suis pas sur qu'on souhaite vraiment recommencer une politique "coloniale".
  2. La question du pourquoi de ce service militaire doit quand même se poser. Si le but est "juste" de fournir presque un million de "vigiles" armées (et jusqu'à 10 fois plus avec un rappel des classes précédentes) pour protéger tous les sites "stratégiques" français (écoles, églises...) ou pour organiser des barrages routier, on a pas besoin de la même formation que pour envahir un pays et donc affronter une autre armée régulière. Dans ce cas, s'il s'agit "juste" d'avoir de quoi équiper un plan vigipirate +++, on a pas besoin de former de grandes unité. L'unité de base sera composée de moins d'une dizaines de soldat (ils sont souvent juste 3 ou 4 en patrouille) Et il n'y a pas non plus besoin de les habituer à s'éloigner de chez eux. Il s'agira principalement de missions de quelques jours/semaines en France. Un retour "régulier" (pas tous les soirs) dans leur foyers ne devrait pas être trop incompatible.
  3. ARPA

    Le successeur du CdG

    Personnellement, je vois aussi les ASMP comme une capacité de première frappe sans dévoiler nos SNLE qui assurent notre "défense". Maintenant je ne vois pas trop dans quelles conditions on pourrait s'en servir, mais c'est une autre question. En fait, on a juste loué des porte-avions d'escorte ou léger. Ils étaient assez loin des performances des porte-avions plus lourd qu'on avait pourtant essayé de louer. Actuellement je ne suis pas sur du tout qu'ils accepteraient de nous louer un gros porte-avions. Sinon on parle de CVN, vu le faible nombre de CVN et surtout que leur coût d'usage (donc hors achat, hors IPER et recharge des réacteurs) est assez réduit, ça risque d'être dur de motiver l'USNavy pour nous offrir un PA. Éventuellement la question pourrait se poser avant la grosse IPER ou refonte à mi vie d'un CVN. Actuellement il y a le Georges Washington dont on attend une décision entre un retrait de service précipité (dès que les réacteurs n'auront plus de carburant ?) et un investissement correspondant à 6 Md $ et 3 ans de travaux. Mais entre louer pour à peine 30 ans un CVN qui sera surdimensionné et ne pourra être livré que dans 3 ans et 6 Md$ ou acheter un PA français neuf (légèrement moins performant mais plus adapté à nos besoins) qui pourrait être livré en à peine plus de 5 ans pour moins cher, je ne suis pas sur que la location soit une bonne solution.
  4. ARPA

    Le successeur du CdG

    Je n'ai pas dit que c'était une solution idéale. C'est une solution de "pauvre" pour avoir une capacité aéronavale. N'avoir que 2 BPC au lieu de 3 est problématique, mais n'avoir qu'un seul porte-avions l'est aussi. Et pour la France il ne s'agirait que d'avoir les capacité d'un PA d'intérim en attendant que le CdG soit de nouveau opérationnel.
  5. ARPA

    Le successeur du CdG

    L'option navire hybride navire de débarquement et porte-avions (STOVL actuellement) permet d'avoir de quoi se "payer" une capacité aéronavale. Pour la France, je suis pas loin de penser que cela aurait été une solution pour une sorte de PA2. Le but du PA2 étant "juste" d'assurer l'intérim en attendant la sortie d'IPER du CdG. Un "double" BPC de 40 000 tonnes pourrait quasiment remplacer 2 de nos BPC actuels tout en ayant la capacité de faire opérer des avions (pas aussi bien que le CdG, mais quand même une capacité CATOBAR limité) Pour des pays ayant des besoins/moyens plus réduit que la France, ça permet d'avoir une capacité aéronavale (un ou deux PA) dès qu'ils ont les moyens de se payer un gros navire amphibie.
  6. ARPA

    Le successeur du CdG

    A mon avis (qui n'est pas celui d'un marin) il faudrait aussi voir le navire amphibie comme un très gros navire. Pour les BPC, on a déjà 200 m et plus de 20 000 tonnes. Pour les LHD et LHA américain on a plus de 250 m et plus de 40 000 tonnes. Le navire de débarquement peut être considéré comme un navire assez gros pour pouvoir aussi transporter des avions (et les opérer vu qu'il est assez gros pour transporter le carburant et tout ce qu'il faut pour les opérer) En France, entre les BPC et le CdG, on a plus de 100 000 tonnes de navires. On pourrait avoir une flotte de 3 navires (pour en avoir toujours 2 d'opérationnels) polyvalents de 35 000 tonnes comparables aux porte-aéronefs à vocation amphibie. Si on prend les autres gros navires français, on peut aussi dire qu'entre les PA, les navires de débarquement et les pétroliers, on a 190 000 de navires ce qui pourrait aussi faire 3 gros navire polyvalents (pétrolier, débarquement, porte-avions) de plus de 60 000 tonnes.
  7. Les Vicker VC10 auraient pu gagner en fiabilité et en performances avec des réacteurs plus modernes/puissants. Les re motorisations sont toujours assez impressionnante vu que l'avion peut voir sa charge utile et son autonomie exploser. Concernant le coût, ce serait presque comme pour les KC135... sauf que le développement serait amortis sur 10 à 20 fois moins d'avions. Pour l'impact opérationnel, les VC10 auraient eu des performances assez impressionnantes (si on réduit la consommation d'un tiers tout en augmentant légèrement la quantité de carburant emporté, on augmente l'autonomie de plus de 50%) donc on devrait même avoir des performances équivalente à celle d'un A330MRTT (moins de carburant transporté, mais presque le même ratio carburant livré/carburant consommé) Avec une flotte pouvant atteindre les 27 VC10, même une disponibilité inférieure à celle des A330MRTT, la RAF devrait pouvoir assurer les missions qu'elles demande à ses A330MRTT. Le nombre de VC10 pourrait même légèrement augmenter vu qu'il doit rester quelques VC10 civil disponible sur le marché de l'occasion (enfin sur 54 avions produit, 8 détruit, 27 déjà acquis par la RAF, il n'en reste plus beaucoup) Maintenant de combien de temps on peut prolonger la durée de vie des VC10... on parle d'avions civils qui sont conçu pour voler des dizaines de milliers d'heures. Un usage militaire ne les fait voler que quelques centaines d'heures par ans, donc si on arrive à augmenter le potentiel de quelques milliers d'heures cela peut correspondre à de nombreuses années en usage militaire. Le risque ne sera pas que les VC10 seront à bout de potentiel, mais on va avoir toute une série de "petites" pièces annexes qu'on va avoir de plus en plus de mal à réparer/remplacer. La flotte de VC10 sera relativement faible (et exclusivement utilisé par la RAF) donc il sera très difficile d'avoir des retex. La RAF sera probablement obligée de développer une industrie aéronautique spécialisée dans la restauration des VC10. L'efficacité de la flotte de ravitailleurs anglais risque vite de dépendre très fortement d'une industrie qui n'existe pas (donc on ne connaît pas le coût d'entretien des VC10, leur disponibilité ...) Le "problème" des remotorisations, c'est que théoriquement cela permet d'avoir un avion nettement plus performant (autonomie augmenté de 50%, charge utile légèrement accrus, accélération plus importante...) mais on conserve toujours une vielle cellule qui devient de plus en plus compliquée en entretenir. Actuellement une remotorisation du Concorde (avec les F135 du F35) permettrait d'avoir une autonomie de presque 10 000 km, une charge utile un peu améliorée (on augmente la poussée de 10%, cela ferait peut-être quelques passagers en plus) et probablement des capacités de décollage un peu plus court (ou moins long) et de meilleures performances de vol à basse altitude (le réacteur doit être plus réactif) Mais je ne suis pas sur que ce soit suffisant pour rendre économiquement valable le Concorde.
  8. ARPA

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Si on veut être objectif, il faut considérer qu'une flotte de monomoteur aurait eu moins de pannes. Déjà statistiquement, on passe de 38 à seulement 19 (bah oui il n'y a qu'un moteur et non deux donc deux fois moins de risque de panne) et chaque fois que le pilote décide de couper un moteur par "confort" (il surchauffe ou à un voyant rouge...) le pilote du mono-réacteur aurait insisté plus longtemps. Il y a aussi eu un grand nombre de mono-réacteur qui se sont posés avec leur unique réacteur "en panne" (pas complètement, mais en panne quand même) Enfin, on aurait quand même eu probablement la perte de plus d'une dizaine de chasseur monomoteur, ce n'est pas non plus négligeable.
  9. ARPA

    A330 MRTT

    On parle aussi d'avions neufs initialement prévu pour un usage particulièrement intensif. Il ne devrait pas être trop dur de faire voler les A330MRTT beaucoup plus que les C135, cela voudrait dire que 3 ou 4 A330MRTT devrait pouvoir assurer une permanence aérienne bien plus efficace qu'un nombre un peu plus important de KC135.
  10. La cavalerie coûte cher et a donc l'avantage (à effectif égal) d'être plus performante et impressionnante qu'une troupe de fantassins. Pour mater une révolte interne, c'est même bien plus efficace que des fantassins. Pour un pouvoir politique central et encore plus pour les troupes de réserve centrale, une cavalerie permet pour un coût humain assez réduit d'avoir une force de projection performante qui complétera l'infanterie déjà prépositionnée. Et puis la cavalerie a le gros défaut de coûter cher, mais c'est un détail si tous les harras de l'empire sont mis à contribution. Surtout que ça permet d'éviter d'avoir à financer des détachements de cavalerie.
  11. Je ne suis pas sur que le Cheval soit vraiment un outil efficace. Un cavalier ne va "que" deux ou trois fois plus vite qu'un fantassin en "vitesse de pointe" mais sur une journée de marche, une troupe de cavalerie ne va pas beaucoup plus vite que les grognards napoléonien. Pour transporter des troupes, le cheval risque de ne pas faire gagner beaucoup de temps, mais d'augmenter considérablement le coût du transport. Le coût d'une troupe de quelques centaines de cavaliers risque d'être assez proche de celui d'une troupe de quelques milliers de fantassins. S'il s'agit juste d'utiliser le cheval comme outil de communication pour transporter des messages, on va avoir un outil bien moins performant que le pigeon voyageur. Et il doit être bien moins cher d'entretenir un réseau de pigeonniers que des relais de postes permettant d'approvisionner en chevaux frais les messagers.
  12. Une uchronie pourrait faire dériver l'empire romain comme l'empire chinois. Sous Hadrien, un grand mur aurait pu définir les frontières "définitives" de l'empire et tous les empereurs successifs auraient pu le consolider pour en faire un mur digne de la grande muraille de chine. Cette Uchronie permet de régler le problème des menaces extérieures. Il reste à trouver une solution politique pour permettre une stabilisation politique de l'Empire sur plusieurs générations. L'empire romain risque d'être suffisamment puissant pour ne pas souffrir de la menace d'un "petit" pays et il va donc basculer dans l’isolationnisme, un peu comme la Chine. Donc soit on se retrouve pendant plusieurs milliers d'années avec presque aucune évolutions technologiques (qui risquent de modifier l'équilibre sociaux économique) et comme la Chine on risque de se faire envahir par un petit pays qui aura évolué technologiquement. Soit, l'Empire romain se retrouve très vite en concurrence avec la Chine. Pour "résister", l'empire romain continue une politique expansionniste et surtout encourage le développement technologique. Avec un peu de chance l'empire romain se débrouille pour continuer à s'agrandir tout en se modernisant. A terme l'empire romain finit par encercler la Chine avant de l'annexer puis de devenir un empire "mondial" qui permet à la terre de ne plus connaître les guerres (autre que des guerres civiles et des rebellions).
  13. Cette proposition ne doit être valable que si les autres propositions sont aussi appliqué. Donc entre autre si "Proposition n° 5 : prévoir une épreuve obligatoire d’enseignement de défense dans tous les examens de fin de parcours scolaire : brevet des collèges, baccalauréat, certificat d’aptitude professionnelle et brevet des métiers d’art." L'école étant obligatoire jusqu'à 16 ans, je crois que presque toute la population aura préparé au moins l'épreuve militaire du brevet des collèges, ça veut dire que la population aura eu au cours d'une année (ou plus) l'équivalent de bien plus qu'une petite journée (dont plusieurs heures passés à faire des tests pour des statistique de l’Éducation Nationale) de sensibilisation ou d'information aux "affaires militaires"
  14. Si l'Empire romain c'est scindé en deux, c'est que c'est la seule solution qui a parut possible pour maintenir l'existence de l'Empire Romain. Pour que ce soit possible, il aurait fallu que l'empire ne soit pas en guerre civile et que la communication entre les extrémités de l'Empire soit plus rapide.
  15. ARPA

    Le successeur du CdG

    Pour rappel, l'armée ne fait aucun "bénéfice", il s'agit juste d'une "charge". Un second PA risque d'être utilisé et donc de coûter cher (déjà tout l'équipage, puis l'aéronavale qui va faire plus de jours en mer, puis il va falloir l'escorter donc rajouter des missions aux autres navires) Si on ne l'a pas, personne ne va nous demander de le déployer, mais si on l'a, on va "devoir" s'en servir. Maintenant si on se met à parler de nécessité opérationnelle... la France a la deuxième ZEE mondiale, est un des 5 pays du conseil permanent de l'ONU, on pourrait aussi rajouter qu'il s'agit de la première puissance militaire européenne, africaine, sud-américaine, océanienne (la France fait légalement partie de toutes ses régions) de l'ensemble des pays francophones ... Nos "nécessités opérationnelles" pourraient être assez proches (et même supérieurs en fait) de celles des USA ou de celles qu'avaient l'URSS (ces deux pays n'ont pas de territoire outre-mer et ils ne sont presque pas dépendant de leurs importations). En pratique nos politiciens ne sont pas trop cons (pour la plupart) et ils ont des ambitions un peu plus modestes qu'ils adaptent aux capacités de nos armées. Si on avait les moyens de déployer une douzaine de PA avec une cinquantaine de SNA, plusieurs milliers d'avions de transport ou de combat et des centaines de milliers de soldats... bah on arriverait à les occuper. Ce serait même pas suffisant pour supprimer tous les mouvements terroristes menaçants nos ressortissants. Mais c'est vrai que défendre nos ressortissants et donc "imposer" une relative sécurité et notre point de vue dans un pays étranger qui nous a rien demandé (ce serait plus simple d'évacuer le pays ou d'espérer que quelqu'un d'autre va restaurer la sécurité), cela peut être considéré comme une question de fierté ou de prestige national.
  16. Ce qu'il faut voir avec les réservistes, c'est qu'ils sont tous disponibles au moins à une période de l'année. C'est d'une banalité, mais c'est le point important des réservistes. Les militaires d'actives sont suffisamment nombreux pour répondre à un besoin ponctuel, mais ils ne le sont pas forcement pour assurer un déploiement de longue durée. Chaque fois qu'on utilise des réservistes, on peut en profiter pour mettre les militaires d'actives en repos/reconditionnement. Les étudiants/réservistes permettront aux militaires d'avoir des vacances en même temps que leurs enfants, les intérimaires pourront prendre un tour d'OPEX (ou une période de plusieurs semaines d'opérations intérieurs) juste après leur CDD... On peut aussi appliquer le raisonnement inverse, les salariés/réservistes peuvent être disponibles pour une missions de quelques jours/semaines. On peut s'en servir pour mobiliser beaucoup de monde le temps d'une montée en puissance. Cela peut permettre d'avoir du jours au lendemain (juste après des attentat par exemple) des effectifs très important de mobilisables. Les personnels d'actives sont pour beaucoup "inutilisables" car dans un cycle d'OPEX/repos/reconditionnement et leur utilisation peut impliquer une future baisse capacitaire. Les réservistes sont juste une ressource supplémentaire de personnels, ce qui compte c'est de savoir s'en servir (et c'est plus compliqué qu'avec des troupes régulière) L'idéal serait presque d'avoir une "application" réserviste qui permette de repérer les réservistes à proximité de la zone dont on a besoin et immédiatement mobilisable.
  17. ARPA

    La Force aérienne suisse

    Hors de cet horaire, la PO n'a pas besoin d'être assuré. Bon si l'avion à intercepter se trouve vient ou va en France, Italie ou Allemagne la PO de ces pays pourra intervenir. Mais s'il s'agit d'un pilote suisse qui après avoir décollé le dimanche d'un aérodrome Suisse fait des connerie en Suisse... bah il n'y aura personnes pour l'intercepter. Mais c'est bien connu, il n'y a pas de Suisses qui iront faire des conneries en l'air en dehors des heures de services.
  18. Je ne suis pas sur qu'on parle véritablement d'une configuration "opérationnelle". Le Rafale doit être capable de décoller et de lancer sa fusée de 12 tonnes, mais je doute qu'il puisse le faire loin de sa base, qu'il puisse décoller avec en urgence (donc que la fusée soit stocké plusieurs jours sous l'avion) et encore plus qu'il puisse effectuer des manœuvres d'évitements et tirer un mica. Sinon théoriquement, une fusée, capable de placer une charge de 100 kg en orbite, sera aussi capable d'atteindre n'importe quel endroit de la terre. Mais comme capacité de seconde frappe, ça me parait nettement moins performant qu'un camion lance missile. On a les défaut du vecteur aérien (vulnérabilité de piste) sans en avoir l'avantage (tir non balistique donc bien plus difficile à intercepter par un "bouclier anti-missile") Là à ce que j'ai compris du lancement de micro satellite par Rafale, c'est vraiment pour avoir une capacité de lancement instantanée. L'autre avantage du Rafale, c'est que ça permet de rajouter une fonction au Rafale. C'est peut-être une détail, mais ça permet de crédibiliser un détachement de 3 Rafale en Guyane (pour assurer la PO, la dissuasion nucléaire, la mise en orbite de satellite espion ou commerciaux, une dissuasion conventionnelle ou une capacité de reconnaissance ...)
  19. Un dirigeable 3 fois plus volumineux va aussi avoir une "masse à vide" (masse des moteurs, de la structure, de l'enveloppe...) plus importante. On arrive donc à un dirigeable qui doit être nettement plus gros pour avoir les même performances qu'un dirigeable à hélium. Ensuite les dirigeables "souple" ou "semi-rigide" (donc tous ceux en service depuis la seconde guerre mondiale) sont souvent en légère surpression, ça augmente la masse du gaz porteur de quelques %, mais c'est presque transparent pour l'hélium (si on se fie aux chiffres ci-dessus, avec 10%, on passe de 0,18 à 0,2 kg/m3 donc d'une portance de 1,07 à 1,05 kg/m3) est bien plus significatif pour un gaz plus lourd (on passe de 0,89 à 0,98 donc d'une portance de 0,36 à 0,27 kg/m3 soit nettement plus faible) De même, pour les calculs, on part du principe que l'air fait 1,25 kg/m3, c'est vrai au niveau du sol mais en altitude ou suivant les condition météorologique, ça peut chuter plus ou moins fortement. Si on utilise un dirigeable rigide dont les ballonnet de néon pourront changer de volume, ce n'est pas bien grave, mais si on doit travailler à volume constant (ça de tous des dirigeable actuellement en service) il faut faire les calculs avec la masse du néon au niveau du sol et la masse de l'air au niveau de l'altitude maximale. Pour le calcul de portance, on a donc : hélium= 0,89 +X% kg/m3 et air = 1,25 - YY% Kg/m3 Il faudrait faire le calcul, mais avec un dirigeable au néon, on va devoir accepter une altitude de vol très réduite (donc chaque turbulence causant une perte de quelques centaines de mètres de hauteur va se conclure par un accident) et un volume vraiment très important pour une charge utile assez réduite (donc des moteurs vraiment très gros et une coût d'entretien et de construction prohibitif) En gaz plus léger que l'air, il y a aussi le méthane qui a été étudié. Bon c'est utile surtout en complément vu qu'on peut s'en servir pour le fonctionnement des moteur. Cela permet d'avoir un "poids" nul ou négatif pour le carburant, d'ailleurs le moteur "idéal" du dirigeable doit consommer du carburant qui n'influencera pas la charge utile du dirigeable pendant le vol, un moteur hybride consommant du carburant liquide (donc avec une densité importante) et du carburant gazeux (méthane, dihydrogène...) ou alors il faut qu'on arrive à retransformer les gaz évacué pour récupérer autant d'eau que ce qu'on a consommé en carburant.
  20. ARPA

    Le successeur du CdG

    Enfin, on est loin d'être les seuls à avoir un seul PA. C'est aussi le cas des russes, des espagnols, des brésiliens et des Thaïlandais. L'inde dispose certes de 2 PA, mais c'est très récent et il s'agit d'un PA STOVL et d'un STOBAR donc avec 2 aviations différentes. L'Argentine, le Canada, l'Australie ou les Pays Bas se sont contentés pendant plusieurs années d'un unique PA et c'était presque par choix vu que ces marines ont choisis de revendre leur vieux PA plutôt que de le mettre en réserve à la réception du 2eme. En fait avoir plusieurs "PA" est presque une exception. C'est ce que fait l'USNavy, ce que veut faire l'Inde ou la Chine, mais on parle de 2 pays milliardaires et de la première puissance mondiale. C'est aussi ce que faisait la Royal Navy, la Marine impériale japonaise pendant la guerre, l'URSS avec des "PA" quasi STOVL, la France pendant les 30 glorieuses.... Il s'agissait d'une époque ou ces pays avait largement les moyens d'avoir une aéronavale avec plusieurs PA (même pour la France, on était plutôt à 3 PA qu'à 2) En exception, on pourrait aussi parler de l'Italie, mais j'ai l'impression que le PA 2 est en réalité le PA NG qui a pour vocation d'être l'unique PA italien (ce sera le seul à pouvoir opérer les F35B) mais la marine italienne garde encore son vieux PA tant qu'il peut encore être utile.
  21. ARPA

    Le successeur du CdG

    Le seul avantage du PA STOBAR par rapport au PA CATOBAR, c'est de ne pas avoir de catapultes (de construction américaine donc potentiellement sous embargo, à importer, outil fragile demandant la présence de techniciens américains...) La version STOBAR n'a aucune raison d'être plus petite que la version catobar. L'économie financière sur les catapultes risque de devoir se rajouter sur le navire qui sera peut-être plus rapide. Actuellement le CdG est plus petit que les PA STOBAR russes, chinois, anglais (il s'agirait en plus de PA "STOL") et même que le PA indien est actuellement plus long que le CdG (bon les Vikrant seront plus petits) Excellente idée, je crois que c'est justement pour ça qu'on se pose la question du PA2 depuis 2000. A cette époque la marine française a estimé que le retrait du Foch permettait d'économiser de l'argent et donc de faciliter l'achat d'un PA2. Sauf que du coup on s'est retrouvé sans porte-avions pendant la première IPER du CdG alors que le Foch aurait permis d'opérer des SEM et même les Rafale M (F1 à l'époque donc en configuration légère) la couverture radar pouvant être assuré depuis nos AWACS à terre (probablement les E3F plutôt que les E2C, mais vu que les E2C sont à terre et peuvent assurer les missions des E3F ça revient au même) Les Anglais ont aussi estimé que ça ne servait à rien d'avoir une aéronavale composé de harrier... du coup, ils n'ont plus d'aéronavale. Pour rappel, ce n'est pas parce que du matériel est vieux, qu'il est inutilisable. C'est vrai que plus c'est vieux, plus c'est cher à entretenir et exploiter, mais ça rend toujours service. La plupart de nos ennemis ont du matériel au moins aussi vieux. Les Cassard datent de 1985... presque la majeur partie de l'aviation russe (notre ennemi le plus dangereux ?) date d'avant 1990, l'obsolescence est donc très relative. L'aviation Russe n'est peut-être pas le meilleur exemple, mais il y a quelques années en Libye, on a du faire face à une aviation potentiellement dangereuse (Mig 25, Tu22, Mirage F1...) mais encore plus "obsolète".
  22. ARPA

    Le successeur du CdG

    J'ai du mal à comprendre pourquoi un deuxième PA impose d'augmenter les autres capacités de la marine. Soit les deux PA sont opérationnels et en réalité on aura un PA et un porte-helicoptere, donc c'est comme si un de nos BPC était un peu plus gros et encore plus orienté porte hélicoptères que navire de débarquement. Soit un des PA est en entretien et on se retrouve avec un seul Porte-avions. Si la marine est bien dimensionné pour un PA et 4 bpc, elle l'est aussi pour 2 PA et 3 BPC. Je veux bien croire que ce serait plus logique d'augmenter nos autres capacités pour profiter pleinement du second porte-avions, mais ce n'est pas indispensable pour en profiter à minima. Ensuite il faut voir de quoi on parle, si le PA 2 est plus gros et encore plus performants que le CDG, ou s'il s'agit d'un petit porte-avions qui doit juste permettre d'assurer l'intérim en attendant que le CDG soit de nouveau disponible, ce n'est pas du tout la même chose.
  23. ARPA

    Le successeur du CdG

    En 80, il n'y avait aucun SNA français. Les Rafale ont une efficacité presque incomparable avec celle des Crusader ou des SuE (en fait en air-sol une patrouille de 2 Rafale avec 6 AASM chacun vaut largement une douzaine de SuE et en air-air, les Crusader était déjà obsolète donc devait avoir une valeur opérationnelle assez réduite). Le CdG a des capacité de défense aérienne nettement supérieure à celle d'un Foch (même avec ses F8) Même concernant les pétroliers, si on a un PAN, les besoins sont nettement plus réduit surtout que le parc aérien pourrait être bien plus réduit à efficacité équivalente. Le problème c'est qu'avec les Foch et Clemenceau des années 80, on avait 2 PA léger mais maintenant avec le CdG, on a un outil comparable à un PA lourd comme les CVN américain (qui demande donc une grosse flotte de soutien) et ce serait à vérifier, mais je crois que la marine française de 1980 devait à peine correspondre à une task force.américaine.
  24. ARPA

    Le successeur du CdG

    Ce raisonnement est la meilleure façon pour ne plus jamais avoir d'augmentation capacitaire. J'ai l'impression qu'on explique que le recrutement d'un nouveau fantassin va demander la construction d'une nouvelle caserne, le recrutement de tout le service administratif, la commande de toute une série d'armes de différents type... Mais on peut aussi dire que le recrutement d'un nouveau fantassin ne coûte que le montant de sa solde, qu'il pourra être équipé par les surplus mais surtout qu'il permettra d'optimiser le matériel qu'on a déjà. Pour le PA2, on peut souhaiter doubler toute nos capacités, mais on peut aussi se contenter d'exploiter pleinement ce qu'on a. On a toute une aéronavale qui sert "souvent" depuis des bases terrestres, des navires d'escorte (français, mais aussi alliés) qui n'ont "rien" à escorter presque 70% du temps. Dépenser 3 Md€ pour un PA2 permettrait d'augmenter l'efficacité de notre aéronavale (qui n'est utilisable que 70% du temps) de presque 50%. Cela veut aussi dire que les euros investis dans notre aéronavale (actuellement plus de 10 Md€) seront plus "rentable".
  25. Si les iraniens arrivent a faire voler des F14 qu'ils sont les seuls à utiliser, il ne doit pas être bien dur de faire voler des F16 qui sont utilisés par une vingtaine de pays différents.
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