
ARPA
Members-
Compteur de contenus
13 214 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Tout ce qui a été posté par ARPA
-
Actuellement Mig est plus connu pour ses Mig 29 et Mig 21, ils auraient peut-être plus intérêt à se lancer dans le développement d'un avion de dernière génération mais léger ou "économique" comme l'étaient les Mig 21 et 29. Le marché de l'avion "très" haut de gamme pour remplacer les Mig 25 et le Mig 31 risque d'être difficile à atteindre et de ne concerner qu'un nombre réduit d'avions. Bon on peut aussi se dire que les clients de l'OTAN) donc il y a un véritable besoin pour un intercepteur russe vraiment performant (quoique c'est aussi le boulot du Pak FA... donc j'ai du mal à y croire)
-
Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'on voulait faire. Déjà je trouve ça absurde de décider de lancer un appel d'offre presque au dernier moment. Vu les besoins français (enfin juste de l'armée de l'air, jusqu'à preuve du contraire l'aéronavale n'est pas concernée) et le nombre d'avionneurs français, on aurait du proposer des délai suffisant pour qu'un industriel français puisse répondre.
- 892 réponses
-
- Alpha Jet
- Dassault Aviation
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Ou à une version de série. Un Neuron avec un ou deux M88 pourrait avoir une capacité opérationnelle assez significative, au moins équivalente à des F117.
-
Le problème c'est que si la chaine de fabrication est conçu pour 50 avions par ans, ça pose problème. Ce n'est pas parce qu'un "artisan" peut faire "fortune" en vendant 11 avions par ans, qu'un "industriel" ne va pas faire faillite avec la même commande.
-
Ou pourquoi pas des escadrons à 4 avions comme dans les années 60 pour les mirage IV ? Maintenant qu'on est revenu au principe des escadre, on n'a plus besoin de gros escadrons pour avoir une taille "critique" permettant de la maintenance. La création de "petits" escadrons permettrait des déployer en OPEX en escadron constitué. Déjà à l'Al Dhafra, je crois que le Lorraine se contente de 6 avions.
-
Et dans cette optique, 50 ou 75 F22, ça doit être largement suffisant. Pendant la première guerre du Golfe, les F117 étaient encore moins nombreux. Des F22 avec 8 SDB chacun (et des missiles air-air) et capables de survoler en toute impunité le ciel adverse devraient être sacrément efficace.
-
Quelques rappels historiques : En 1988, le premier vol d'un Rafale de série est prévu pour fin 1995 avec une livraison à partir de 1996. En 1990, la formation du 1er escadron de l'AdA est repoussée de 1996 à 1999. En 1992, les besoins seront révisés une première fois à la baisse (de 336 à 294 Rafale) De 93 à 97, la mise en service dans l’AdA est repoussée jusqu’en 2005 Concernant les principaux équipements du Rafale, le M88-2 est homologué en 92, le SPECTRA vole en 96 et le RBE2 en 97. Le canon est produit en 2000 / 2001 pour une vingtaine d’exemplaires de présérie et la version de série a attendu 2005. A la fin des années 80 et au début des années 90, à la fin de la guerre froide, il y a eu les premiers retards du Rafale et la commande des 123 Mirage 2000 modernes (D et -5F). Du coup, entre 93 et 2001, les 86 2000D sont livrés et opérationnels. Et 37 mirage 2000C sont modernisés en -5F et sont mis en service à partir de 97. De plus au début des années 2000, la marine reçoit une série de Rafale MF1 aux capacités très limités. A cette époque la France dispose d’une puissance nucléaire « suffisante » pour assurer sa défense (en 93 on supprime même la mission nucléaire des escadrons des FATAC utilisant les AN52 donc on « crée » des escadrons conventionnels) et en 1993 l’AdA dispose d’un assez grand nombre de chasseurs (presque 150 mirage 2000B/C, 75 2000N, une quinzaine de mirage IV presque 200 Jaguar, plus de 200 mirage F1 dont les CT qui sortent tout juste de modernisation et quelques dizaines de mirage IIIE et 5) La livraison des bombardiers légers (mirage 2000D ou Rafale) doit pouvoir un peu attendre et un report de 3 ans entre la mise en service des 2000D (en 93) et celle des Rafale (à l’origine pour 96) devrait être possible. Pour cette Uchronie, les Rafale sont livrés à partir de 95 et mis en service à partir de 96 (soit 9 ans plus tôt qu'en réalité) Le financement des Rafale est permis par la non commande des 86 mirage 2000D et la non modernisation des 37 mirage 2000C. Une légère modernisation (ou une sur-utilisation?) des Jaguar pour compenser le délai de livraison pourrait aussi être envisagée. Les Rafale commencent leur mise en service avec un standard intermédiaire. En 96, son système d’arme ressemble à celui des Mirage 2000. Dassault propose le Rafale B F0 à radar Antilope V et des Rafale B/C/M F0 à radar RDY. Les Rafale à radar Antilope V permettent de faire du suivi de terrain et pour cette mission le Rafale dispose d’un rayon d’action et une charge utile nettement supérieur aux Mirage 2000D. Le canon n’est pas encore au point donc il faut que le Rafale s’en passe, mais ce n’est pas bien grave vu que les 2000D et 2000N n’en n’ont pas eu. Le SPECTRA étant encore balbutiant, les premières versions sont assez basiques et se rapprochent des performances des contre-mesures des 2000. Le Rafale sert à remplacer des Mirage IIIE, IVP et V ainsi que des Jaguar, on a donc un gain en survivabilité même avec un système d’autoprotection légèrement moins performant (dans un premier temps) que celui qu’il y a eu en réalité sur le 2000D. Opérationnellement, les Rafale B à radar Antilope V peuvent remplacer deux fois plus de 2000D pour des frappes conventionnelles. En missions « stratégique » (nucléaire ou reconnaissance), ces Rafale ne pourront remplacer que le même nombre de Mirage 2000N ou IVP qui pourraient être reversés à des unités conventionnelles. L'arrivé du Rafale avec sa « facilité » de pilotage pourrait permettre de faire évoluer notre doctrine avec une polyvalence des Rafale des FAS (chargé du tir d'ASMP ou d'armement conventionnel ou de missions de reco...) Les Rafale à radar RDY auront un système d’arme très performant et assez polyvalent. On ne pourra pas parler d’avion omnirôle, mais ce sera un avion polyvalent. En air-air, comme les -5, il permettra de tirer plusieurs mica sur des cibles distinctes. En l’absence de Mirage 2000-5F, on pourra dire qu’un Rafale C vaut plusieurs Mirage 2000C. En air-sol, même si l’avion est incapable de faire du suivi de terrain, il dispose d’une charge utile et d’un rayon d’action assez important pour un faire un avion parfaitement adapté aux missions air-sol. Vu que les seuls 2000 dotés de capacités air-sol crédibles sont les 2000D, on peut estimer qu'un Rafale RDY vaut lui aussi 2 mirage 2000D. Il faudra juste l’employer avec une doctrine plus proche de la doctrine américaine (à haute altitude après avoir eu la maîtrise de l'espace aérien) que de la doctrine française. En 96, l’AdA met en service les premiers des Rafale B Antilope V. Très vite cela permet de retirer du service les vieux Mirage IV (qui sont déjà officiellement limités à la reco) ou de finir de les user avec des missions plus classiques. Pour avoir l’équivalent en air-sol des 86 mirage 2000D qu'on a reçu, il « suffira » de se doter de plus de 43 Rafale (Antilope ou RDY) soit moins de 4 ans de production. Les 37 mirage 2000-5 seront remplacés à un pour un par des Rafale RDY, mais les C seront toujours présents et encore performants. Donc même si on ne reçoit pas les 37 RDY, on aura assez de chasseurs performant. D'ailleurs vu qu'on utilise toujours les 2000C en 2015 (soit 20 ans après leur conversion en -5F), ça veut dire qu'ils étaient largement crédible en 2000 et n'avaient pas « besoin » d'être modernisés. En fait rien qu’une unique escadrille de Rafale B à radar Antilope pour remplacer 2 escadrille de 2000D et une grosse (ou deux petites) escadrille de Rafale RDY avec des capacités air-air et air-sol pour remplacer une escadrille 2000D et une de -5 pourrait suffire. Dans cet optique, 62 (25+37) Rafale (+37 2000C soit 99 avions) pourraient avantageusement remplacer les 123 Mirage 2000 D/-5. En fait rien que 25 Rafale B à radar Antilope (une escadrille) et 18 Rafale B/C à radar RDY (une petite escadrille) devrait suffire pour avoir quasiment les même capacité opérationnelles qu'avec les 2000D et -5. De même à partir de 96, la marine peut mettre en service les premiers Rafale M à radar RDY pour remplacer les Crusader. Le Rafale a une masse à vide très proche de celle du Crusader, il est donc possible de s’en servir sur le Foch (avec un petit tremplin comme pendant les essais du M02) tout en ayant des capacités opérationnelles supérieures à celle du Crusader (missiles air-air et bidons supersoniques) Avec le Rafale M à radar RDY, la France n’a plus besoin d’acheter des Mirage 2000 -5F pour faciliter l'exportation des mirage 2000 à radar RDY. A partir de 2001 et la mise en service du CdG, le système d’arme du Rafale M RDY peut être utilisé au maximum de ses capacités et on peut le considérer comme un avion polyvalent (apte au tir d’APACHE, de SCALP, d'exocet, de mica …) A partir des années 2000/2005 et la mise au point du standard F2 avec radar RBE2, Dassault propose une double modernisation avec conversion des Rafale RDY en Rafale RBE2 et avec le RDY disponible convertir les 2000C en 2000-5 pour la France ou l’export. Du point de vue des OPEX ou de la politique étrangère… Déjà le 2000D manque pendant la guerre de Bosnie de 92 à 95. Vu la participation française de l’époque, je présume que les missions effectuées par les 2000D auraient pu l’être par les Jaguar, ou les Mirage 2000N’ et IVP des FAS. Pour la fin des guerre de Yougoslavie, en 98 pendant la guerre du Kosovo, le Rafale peut participer doublement. La marine nationale a pu mettre en service ses premier Rafale M et dispose donc d'un moyen de défense aérienne plus crédible que les F8 Crusader qu'on n'a pas osé employer. On n'aura pas besoin de demander l'aide des Sea harrier de la Royal Navy. Pour l'armée de l'air, les premiers Rafale B seront en nombre insuffisants pour être vraiment utiles (à cette époque on devait avoir plus de deux escadrons de 2000D opérationnels alors que dans l'uchronie on se contentera d'une seule de Rafale et mise en service depuis peu) En 2002, la France a fait l'économie de 123 mirage 2000 et des 10 Rafale F1 (soit 96 avions neufs) pour acheter au minimum ( à 11 par ans) 66 Rafale (soit 25 B/antilope, 10 M puis 31 B/C/M RDY) Je crois qu'à partir de cette période, la France dispose d'une capacité opérationnelle plus importante dans l'uchronie que dans la réalité. A partir de 2002, on devrait disposer d'un nombre conséquent de Rafale qui pourront être utilisé en Afghanistan. Pour la marine, il y aura une flottille de Rafale M RDY devenus « polyvalents » depuis le CdG. Pour l'armée de l'air, les Rafale devraient être plus efficace que les Mirage qu'on a déployés. En 2005, avec une production de 11 avions par ans, la France aura reçu 100 Rafale. Dans la réalité, à cette date la France n'avait reçu que 86 M2KD, 37 M2K-5 (au dépend de 37 C) et 10 Rafale F1 (soit 96 avions). Donc en l'absence d'exportation, la France aurait plus d'avions dans cette uchronie qu'en réalité. Et opérationnellement, on avait juste besoin de 72 Rafale (25 Antilope, 37 B/C RDY et 10M) donc on pouvait se permettre d'en exporter jusqu'à 28. En 2005, la France dispose donc de 150 mirage 2000B/C à radar RDM/RDI de 75 mirage 2000N, 25 Rafale B (à radar Antilope) et 75 B/C/M à radar RDY (moins ceux perdus) ainsi que les derniers mirage F1 et des SEM. En l'absence du 2000D, les mirage F1 auront été utilisés plus intensivement (entre 93 et 2002) donc ils seront peut-être moins nombreux à être encore en service. En 2005, les Rafale F2 apparaissent avec leur radar RBE2 et leur canon. A l'arrivé du radar RBE2, les Rafale B à radar Antilope peuvent être transmis aux FAS pour permettre de retirer du service les 2000N. La modernisation des Rafale à radar RDY (y compris les M) permet de moderniser les 75 mirage 2000 B/C en meilleur état pour en faire des -5 ou -9 polyvalents. Tous les Rafale déjà en service peuvent/doivent être équipé du canon qui vient de commencer sa production. En 2015, après 20 ans de production la France (marine incluse) pourraient aligner 175 Rafale F3, et 75 mirage 2000-5 (soit 250 chasseurs conventionnels moins les pertes) et 2 escadrilles des FAS (les 25 Rafale B/Antilope et les derniers 2000N). Cela ferait presque 300 chasseurs performants. Pour l'export, certains clients (je pense surtout aux EAU) pourraient être intéressés par des Rafale avant 2005 pour remplacer des 2000. Une des demandes des EAU était d'avoir une charge utile plus importante que pour les autres mirage 20000 (presque d'une tonne) donc ils auraient peut-être souhaité des Rafale même sans canon, éventuellement 30 pour remplacer leur derniers -9. L'absence de canon, la vitesse plus réduite, un prix plus important devrait réduire l'intérêt du Rafale pour la plupart des clients qui continueront d'acheter les 2000. Le Brésil qui a acheté le Foch, aurait pu très vite être intéressé par des Rafale M RDY. En 2007, à défaut de chasseur utilisable de puis le Foch, l'aéronavale brésilienne a investi dans des S2, C1, E1 et KC1 d'occasion. La présence de Rafale M RDY presque à mi vie (mis en service en 97 donc 10 ans plus tôt) donc avec un potentiel fortement entamé pour un modernisation qui aurait coûté encore plus cher, le prix d'achat de ces Rafale M d'occasion pourrait être assez attractif. Enfin, pour la marine cette revente empêcherait de remplacer plus rapidement les SEM. Le Rafale RDY reste polyvalent donc bien plus performant en air-sol que les SEM, on ne peut vraiment le comparer aux Rafale F1 qui étaient inutilisables. A partir de 2005, le Rafale dispose déjà de gros RETEX (une centaine d'exemplaires déjà en service) donc son exportation devrait être plus facile. C'est une impression ou cette Uchronie aurait permis d'avoir un gain capacitaire ? En estimant qu'un Rafale coûte 1,25 mirage 2000D (ce qui était le cas en 2000) pour le prix des 86 mirage 2000D, l'AdA aurait pu se payer presque 70 Rafale. Donc en comptant les M, le financement des 80 premiers exemplaires est trouvé. Cela veut dire que de 1991 (début de la production des 2000D) jusqu'en 2003 (année de livraison du 80eme Rafale) cette uchronie aurait été moins cher que la réalité. Par rapport à la réalité, ce n'est que la période 2003 à 2005 qui coûtera plus cher.
-
L'E3 peut être ravitaillé en vol et il s'agit d'un avion assez gros tout à fait capable de faire des vol de très longue durée avec du ravitaillement en vol. Bon ça dépend du théâtre d'opération, mais s'il faut opérer en méditerranée ou en mer du Japon... ce serait suffisant.
-
Tout dépend de l'accélération du missile. Si on parle d'un M51 qui accélère à plus de 4G, c'est peut probable. Mais avec un missile balistique à carburant liquide qui se contente d'une accélération (initiale) assez réduite, le météor (ou même le mica) doit avoir une vitesse supérieure à celle du missile pendant quelques temps. Je crois que la fusée Ariane V met presque 1 minute 30 pour dépasser le mach 4 (vitesse de croisière du Météor) Enfin je ne suis pas sur qu'il faille vraiment compter dessus, mais ça permet d'augmenter le risque d'échec d'un tir de riposte.
-
Bof, Il faut combien d'avions ? Si le budget est de X Md€ ou X Md$, le nombre d'avions varie suivant les options (et aussi le modèle, 18 gripen, 16 Rafale, 12 Typhon ...) Si on veut assurer une mission, le nombre d'avion dépend encore une fois des options et du modèle (12 Rafale, 16 Typhoon, 18 Gripen...) Si chaque mois le spécialiste qui commente parle d'un avion ou d'un autre et que suivant le mois on a affaire à un personnel du ministère de la défense ou du budget, on peut arriver à de grosses différences.
-
De toute façon, on a juste besoin de détruire 90 missiles (ou leur réserve de carburant liquide) qui doivent pour la plupart être relativement regroupé. C'est probablement dans les capacité de la France seule qui n'a jamais eu pour doctrine d'effectuer de première frappe. Avoir des armes nucléaire n'est pas suffisant pour disposer d'une dissuasion nucléaire. Il faut disposer d'une capacité de seconde frappe sinon on risque de se faire atomiser à la première "utilisation" de la "dissuasion nucléaire". Actuellement les missiles des puissance nucléaires sont de plus en plus précis et de plus en plus fiable. Je crois qu'on est pas loin de pouvoir estimer que chaque tête tiré (donc jusqu'à 10 par M51.2) peut détruire sa cible aussi bien protégée qu'elle soit. Il devient très dur de disposer d'une dissuasion crédible. La France a pu disposer d'une dissuasion nucléaire à partir de 1966, mais c'était "crédible" uniquement grâce à l'imprécision des armes adverse. Avant 74 et la mise en service du troisième SNLE, la France basait sa crédibilité uniquement en augmentant la dispersion de ses vecteurs et donc en multipliant d'autant le nombre de missile à utiliser pour les détruire. La faible fiabilité et la faible précision des missiles de l'époque (mono-tête) imposait de tirer 2 missiles par silo à détruire (avec seulement 9X% de chance de succès) et il fallait même envisager de tirer encore plus de missiles par silo (ou par bases aériennes ou pluton) si on veut être sur (à plus de 9X%) que qu'aucun de ces vecteurs n'est utilisables. En 66 avec les mirage IV présent sur 10 bases (et potentiellement dans 2 hangar distincts) et qu'on veut être sur à plus de 90% de chances qu'aucun ne pourra décoller, il faut être sur à 99,5% pour chaque site qu'on va arriver à les détruire donc avec une fiabilité des missiles/système de guidage/tête nucléaire de 70% (ce qui reste optimiste pour 1966) il fallait prévoir 5 missiles (mono-têtes à l'époque) pour chaque sites. Je ne suis pas sur que l'URSS aurait voulu sacrifier une centaines de missiles balistiques juste pour supprimer la dissuasion nucléaire naissante (et non menaçante) de la France. Pour une dissuasion nucléaire (menaçante) composée de "seulement" 2 gros sites avec 80 missiles dont l'état et immédiatement transmis aux autres puissances nucléaires par satellite est beaucoup plus vulnérable. Avec une fiabilité de 90% (donc que pour 10 M51 lançant 10 têtes sur 100 cibles distincts, on peut raisonnablement espérer détruire 90 cibles) une première vague de missiles (une tête par cible) ne va laisser que quelques missiles encore utilisable et détruire une bonne partie de potentiel militaire conventionnel. Le temps que ces missiles soient rechargés (on parle de carburant liquide, donc il faut entre 10 et 30 minutes pour espérer les tirer) la deuxième vague (un ou deux M51 multi tête) va presque tous les détruire surtout qu'on peut augmenter les chances en plaçant 2 têtes par cibles vu le peu de cibles restantes. Par malchance, il restera peut-être encore un ou deux missiles utilisables, mais à ce moment la dizaine de Rafale équipé d'ASMP sera déjà à portée de tir (ils ont pénétré l'espace aérien 15 minutes plus tôt, donc entre 250 et 500 km suivant la vitesse) Les rafale devraient pouvoir patrouiller quelques temps pour vérifier qu'il n'y a plus de danger. Si par malheur, un des missiles balistiques est quand même tiré, les Rafale pourront l'intercepter en tirant un météor. Si l'Iran n'a que 80 missiles à carburant liquide (avec une fiabilité du système de 75% ?) et que la France dispose d'un SNLE à proximité équipé de 16 M51 à tirer à 2 vagues (14 puis 2 ou 13 puis 3 ou peut-être même 8 puis 8 suivant la proximité des cibles ou le nombre de têtes par missiles) on doit avoir plus 99% de chances de détruire tous la "dissuasion" adverse avec seulement 16 M51. Si "même" la France est capable de détruire cette dissuasion presque sans conséquences, ça veut dire qu'un pays ne peut pas utiliser une dissuasion aussi "ridicule" pour menacer des puissance nucléaires comme les USA ou la Russie.
-
+1 Avec des F35B aux performances prévues/espérées/rêvées comparables à celles des avions CATOBAR ou terrestres, un "petit" PA STOVL équipé de F35B et soutenu par des ravitailleurs et des AWACS de l'USAF basés à terre devrait avoir des capacité comparable à un "vrai" PA catobar. C'est d'autant plus vrai que le F35 est censé être polyvalent/omnirôle donc permettre d'avoir une flotte cohérente même avec des effectifs réduits. Même avec seulement une dizaine de chasseurs modernes, on a une force aérienne crédible pour la plupart des OPEX.
-
Je suis le seul à envisager une riposte nucléaire ? La France renforce sa présence A Djibouti avec une quarantaine de Rafale et rapproche le CdG ainsi qu'un SNLE dont la configuration des M51 aura été adapté pour la mission. Suite à des menaces répétées de Daesh, le président France ordonne une première frappe nucléaire avec plus d'une centaine de têtes nucléaires (6 à 10 pour chacun des 16 M51 du SNLE et jusqu'à une quarantaine d'ASMP) Même si la dissuasion nucléaire adverse est relativement bien protégée, je crois qu'il n'en restera plus grand chose après cette première frappe (qui utilise moins de 50% du potentiel nucléaire français et nous permet toujours de conserver une capacité de seconde frappe) On pourra donc commencer des bombardements conventionnels massifs et il ne s'agit donc que d'un conflit "conventionnel" comparable à celui de l'invasion de l'Irak ou de l'Afghanistan.
-
La France avait estimé qu'il fallait 50 A400M ou un lot de 110 C130 et 6 C17. La plus grande capacité et la plus grande vitesse permettait d'avoir bien moins d'A400M que de C130, mais en plus les C130 sont trop petits (contrairement aux A400M) pour pouvoir tout transporter donc il fallait aussi rajouter des C17. Quand on compare le prix de 110 C130 et 6 C17 avec celui de 50 A400M, l'A400M ne parait vraiment pas cher. Même si l'A400M devient un peu moins performant et que la comparaison doit plutôt se baser sur 60 ou 75 A400M (pour valoir les 110 C130 et les 6 C17) et que l'A400M coûte de plus en plus cher par rapport aux avions américains vendus en $.
- 7 429 réponses
-
- 1
-
-
- a400m
- airbus military
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Les dérives améliorent très significativement la maniabilité. Jusqu'à il y a peu, on ne savait même pas faire un avion capable de voler sans dérive. Retirer la dérive n'est concevable que pour un avion assez peu maniable et avec des commande de vols très évolués. Que Dassault puisse faire un "avion" sans dérive est aussi une prouesse technique.
-
Ce n'est pas le principe de la doctrine du faible au fort ? Doctrine resté valable en France jusqu'à assez récemment.
-
Le RDY, ce ne serait pas plutôt une capacité multi-cible. La capacité multi-rôle, c'est juste une capacité que la France n'a pas "souhaité" sur ses mirage 2000. Même pour la première génération, on a préféré des 2000C avec des capacités air-sol plus réduite que la plupart des 2000E exportés. Les clients export ont toujours souhaité des avions plus polyvalents que les nôtres vu qu'ils n'avaient pas les moyens d'avoir autant d'avions que nous. Maintenant entre les performances d'un avion et les performances utilisées sur ce même avion par nos pilotes... il peut y avoir une grosse différence. Si les -5F sont capable de tirer des Apache, des SCALP et même ASMP mais que les pilotes n'ont jamais été formés pour ça, ça revient à dire qu'ils ne sont pas capables de les tirer.
-
??? n'importe quelle organisation un peu puissante peu se procurer des manpads ou même une DCA un peu plus puissante. Les avions doivent tous disposer d'un système d'autodéfense.
- 892 réponses
-
- Alpha Jet
- Dassault Aviation
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Ce qui serait intéressant, ce serait de voir son système de contre mesure et à quel point il est "comparable" au SPECTRA. L'armement n'aura pas trop d'utilité s'il ne peut pas aller le larguer.
- 892 réponses
-
- Alpha Jet
- Dassault Aviation
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Pour une puissance nucléaire, le nombre de moyen conventionnel n'est pas très important... Donc l'urgence opérationnelle est une notion toute relative. C'est presque plus utile d'avoir une unique escadrille de LCA utilisable en OPEX que d'avoir des milliers de Su35 ou même de Rafale qu'on ne pourrait pas utiliser pour des OPEX.
-
+1 En plus le prix de la modernisation associée à une refonte presque complète pour redonner du potentiel risque d'être assez proche de celui d'un Rafale neuf. Les Rafale F1 ont coûté 25 millions chacun pour leur modernisation. Et il n'y avait ni changement de radar ni remise à niveau du potentiel.
-
Parce que les 2 systèmes n'ont rien à voir. La poussée plein gaz sec, dépend du fonctionnement d'un réacteur. Le réacteur "consomme" de l'énergie pour absorber l'air puis pour faire tourner ses turbines. Ensuite le réacteur éjecte les gaz à une vitesse importante ce qui fournit la poussée. La poussée PGS correspond à la poussée fournit par l'éjection des gaz moins celle utilisé pour faire fonctionner le réacteur. Quand on est à une vitesse élevé, la "trainée" impliqué par le réacteur peut être plus importante que celle fournit par ce même réacteur, même plein gaz. La PC, c'est presque un moteur fusée. La poussée fournit ne dépend ni la vitesse ni de l'altitude.
-
Une patrouille "serrée" de X avions devrait présenter une SER X fois plus importante que celle d'un seul avion, donc ce serait (presque) proportionnel au nombre d'avions. Mais une patrouille un peu plus élargie ne représentera que la SER d'un unique chasseur. Donc si les radar n'arrivent pas à repérer un unique furtif, ils n'auront pas plus de chances de repérer un raid de plusieurs dizaines ou centaines de furtifs.
-
Plus que du gain de temps, ça permet aussi un "rayon d'action opérationnel" plus important. Si on a une vitesse de convoyage de 800 km/h et qu'il s'agit d'un "chasseur" (donc sans chiotte, coin cuisine et lit) dont les pilotes vont tenir moins de 15 Heures, on a par définition un rayon d'action de moins de 6 000 km. Par contre si on a une vitesse de "croisière rapide" (je préfère ce terme à supercroisière, vu que je me moque complétement de savoir s'il y a ou non la PC) de mach 2 et qu'on se limite toujours à un vol de 15 Heures, on peut avoir un rayon d'action de 15 000 km. J'ai compté 15 heures de vols vu que c'est presque le record sur un "chasseur" (F15 je crois) Mais si on se limite à 10 heures de vol (ce qui reste beaucoup, surtout s'il s'agit de vols réguliers, c'est presque la limite maximale pour les pilotes français) et qu'on veut pouvoir patrouiller plusieurs heures à destination, on arrive vite à limiter le temps de convoyage à 3 ou 4 heures. Une vitesse de "croisière" de 1 600 km/h plutôt que 800 km/h permet de ne mettre que 2 heures au lieu de 4 pour aller patrouiller à plus de 3 000 km. Si on se limite à des vol de 10H, le temps de patrouille à 3200 km va être triplé. Maintenant l'intérêt entre la supercroisière et une croisière supersonique classique avec un avion prévu pour, me parait très relatif. J'attends de voir une comparaison entre la consommation kilométrique d'un F22 à "seulement" mach 1,5 et celle d'un mirage IV (quasiment la même taille, mais en 1960) à mach 2+. Si le Rafale avec CFT et des bidons supersoniques (on arrive à une quantité de carburant qui se rapproche de celle d'un mirage IV en lisse) peut tenir longtemps à mach 1,8 tout en ayant une consommation raisonnable (avec par exemple une post combustion et un régime moteur adapté pour un mode "croisière") on pourrait avoir des capacités supérieurs à une "vrai" super-croisière.
-
En fait, ça c'est juste l'avantage de voler vite. Un Mig31 serait encore mieux qu'un F22. Sinon le mirage IV est encore ce qui se fait mieux en rapport vitesse/taille. +1 Le cahier des charges du Rafale devait se limiter à "faire mieux que les Mirage IV, F1, 2000, Jaguar, SuE et Crusader" et comparable à ce que propose la concurrence. A l'époque l'avion "idéal" devait être le mirage 4000 (biréacteur, capable de faire des mission air-air en même temps que des missions air-sol avec un radar RDI et un autre Antilope, avec d'un rayon d'action important) son seul défaut étant un prix bien trop élevé. Le Rafale devait donc faire aussi bien que mirage 4000, mais pour moins cher. Le Rafale, c'était juste l'avion de dernière génération. Donc "juste" un avion de combat qui corrige les défauts des avions précédents et utilise les dernières technologies.