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ARPA

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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    [Rafale]

    Le soutien n'a pas besoin d'être particulièrement compliqué pour ne pas arrivé à suivre. C'est déjà arrivé sur un théâtre qu'on ait une indisponibilité assez énorme (enfin 2 ou 3 nacelle HS par manque de pièce et il n'en restait plus qu'une)
  2. ARPA

    [Rafale]

    Pour que la question se pose vraiment, c'est qu'il faut arriver à "voir" un Rafale avec son ASMP en vol. Donc ça suppose que le chasseur adverse qui voit ça est presque en position de tir. Pour un pilote de l'aéronavale, voir un exocet servant à couler son PA ou voir un ASMP qui en plus de couler son PA coulera aussi la poussière navale qui l'escorte ne doit pas changer grand chose. Si le missile est repéré en vol, il faut être assez proche et ça ne laisse que quelques (10 ?) minutes pour réagir, vu qu'il s'agit d'un missile furtif la question risque en réalité de se poser après l'explosion. En plus la cible doit être relativement à proximité (moins de 500 km et probablement dans l'axe de l'avion) Pour les missiles balistiques, il y a presque 30 minutes de vol et ils sont repérés presque immédiatement sans qu'on sache leur cible (Moscou ou Bagdad) Avoir un doute sur un missile qui risque de détruire la flotte ou une petite partie du pays, ce n'est pas la même chose qu'avoir un doute sur un missile qui peut emporter une douzaine de tête nucléaire qui risque de tuer les dirigeants d'un pays et sa capacité de riposte instantanée.
  3. Si l'objectif c'est d'avoir 5% de la vitesse de la lumière (donc un siècle pour l'étoile la plus proche) puis de décélérer ensuite, il faut assurer une variation de vitesse équivalente à 10% de c donc 30 000 000 m/s. Si on se contente d'avoir un vaisseau avec 99% de sa masse en carburant, il faut une ISP de presque 700 000. Pour les "propulsions nucléaires pulsés" (type orion ou mieux médusa) on a du mal à atteindre (théoriquement) les 100 000. Il y a la propulsion par fragement de fission (selon wiki) qui pourrait permettre d'atteindre une ISP de plus de 1 000 000, mais ça reste encore trop théorique (quoique s'il faut construire un vaisseau géant, ça peut être envisagé) Maintenant si on veut se contenter d'une ISP plus faible, on peut réduire la vitesse. C'est possible si on accepte un vol plus long, je ne suis pas sur que ce soit complètement inenvisageable. Une durée de vol d'un siècle promet à quasiment tout l'équipage d'espérer que leur enfant arrivent à destination et pour peu qu'on parle d'un équipage très jeune, certains peuvent même espérer mourir sur la nouvelle planète. Une durée de vol de 2 siècles permettra au plus vieux membre d'équipage le jour du débarquement de dire qu'il a connu quelqu'un qui est née sur Terre. Mais de toute façon le vaisseau devrait conserver un moyen de communication avec la Terre (avec quelques années de décalage) et une très grosse base de donnée, donc il est possible qu'un vol de plusieurs siècles soit humainement réalisable. Il s'agira "juste" d'une micro-communauté qui devra vivre en autarcie totale en se contentant d'échange d'information avec le reste de l'humanité. Si le vaisseau (ou la flotte de vaisseau) est assez grand (pour un million d'habitant ?) une durée de vol de 1000 ans est presque envisageable. La question du % de carburant embarqué dépend aussi de la taille du vaisseau et du type de carburant utilisé et permettrait de réduire encore l'ISP. Si le vaisseau doit être construit de toute pièce en orbite terrestre (car pas assez puissant pour décoller seul) et qu'on doit aussi l'approvisionner en carburant, on va devoir utiliser les fusées actuelles qui sont déjà presque 100 plus grosse que leur charge utile. Chaque tonne de charge utile risque de demander (au moins) 100 tonnes de carburant et donc 10 000 tonnes de fusée sur terre. S'il faut réduire (significativement) le % de charge utile du vaisseau, on va devoir augmenter d'autant la quantité à mettre en orbite (donc à payer) et on arrive vite à une aberration pour une mission qui demandera une charge utile conséquente. Maintenant si on peut décoller de la terre (donc rapport poussé/poids >1) ou d'un autre astre du système solaire (Mars, la Lune, l'astéroïde du coin...) qui aura servi à la construction du vaisseau en fournissant la quasi-totalité de la matière première du vaisseau, la masse a beaucoup moins d'importance donc on peut envisager un vaisseau de 8 000 000 de tonnes (ça a été étudié comme limite max pour un Orion rentable) qui même avec 0,01% de charge utile permet de transporter 800 tonnes de charge utile. Maintenant si on arrive à utiliser du carburant basique qu'on trouve en quantité presque illimité sur l'astre qui a servi à la construction du vaisseau, on peut envisager une charge utile vraiment très réduite. Par exemple si on transforme un astéroïde en vaisseau pour abriter une petite population mais que tout le reste de l'astéroïde peut être utilisé comme carburant, on a plus de problème lié à la quantité de carburant. Il y a presque toute les tailles comme astéroïde, donc s'il faut un utiliser un de la taille de pluton pour permettre à une ville d'atteindre un autre système solaire, ça ne me choque pas plus que ça et je ne crois pas que ça manquera beaucoup à notre système solaire. D'ailleurs si on doit utiliser quelques vaisseaux type super Orion (400 m de diamètre, 8 millions de tonnes et utilisant quelques centaines d'explosion nucléaire pour décoller de la terre) qui serviront à construire le vaisseau générationnel sur cet astéroïde puis qui pourront servir de navette une fois arrivé à destination, ça ne me choquerait pas et cela causerait moins de radiation sur terre que l'ensemble des essais nucléaire déjà pratiqués (qui ont fait moins de dégâts que le simple accident de Tchernobyl) Si on accepte une durée de vol de 1000 ans (donc vitesse de croisière de 0,5 c) pour transporter une petite civilisation qui a intercepté un astéroïde mille milliard de fois plus lourd qui servira intégralement de carburant, on peut se contenter d'une ISP de 10 000 (ce qui est "largement" compatible avec un super Orion qui demande d'ailleurs un combustible composé en grande partie partie de "matière inerte" donc il reste envisageable de trouver un astéroïde exploitable avec cette technique) La question du système de propulsion est une question complexe, mais ça reste loin d'être insurmontable et ça dépend de beaucoup de facteur. Si on me dit qu'on arrive à faire un "vaisseau de colonisation" qui n'a besoin que d'une tonne de "charge utile" (des embryons congelés et des robots qui construiront des robots arrivés à destination) et qui peut voyager pendant plusieurs centaines de milliers d'années, un simple tir d'Ariane V pourrait suffire. Si j'ai ouvert ce topic, c'est aussi parce que j'ai peur que notre civilisation ne soit plus capable de faire un "vaisseau" capable de tenir plus que quelques années. Les pharaons pouvaient faire construire des pyramides capable de tenir des milliers d'années, les romains des temples qui tenait des centaines d'années, presque un millénaire, même au moyen age on savait faire des cathédrales pour plusieurs siècles. Mais maintenant je crois qu'on est incapable de faire un ordinateur capable de fonctionner plus de quelques décennies. Et je parle du matériel, pour l'équipage c'est presque pareil. Les troupes romaines étaient recrutées pour une décennie de mission loin de leur foyer, les marins qui ont découvert l'Amérique sont parti pour plusieurs années et actuellement on trouve ça trop compliqué de faire une mission qui demande plus que quelques mois d'isolement. On pourrait aussi rajouter que la recherche de rentabilité sous 4 ou 5 ans (le temps d'une présidence) n'aide pas au développement d'un programme à très long terme.
  4. ARPA

    [Rafale]

    Je crois que les ASMPA sont facturé plus de 10 millions l'unité et sans compter la tête nucléaire. Un super exocet à ce prix risque de ne pas nous intéresser. Et puis si c'est juste pour atteindre des cibles "stratégiques" on va se retrouver avec une arme utilisable uniquement contre des pays qu'on ne peut pas affronter conventionnellement. Autant se contenter de l'ASMP (qui est bien plus précis que les M51, donc je ne suis pas sur qu'il ne soit pas déjà assez précis pour une frappe anti-navire)
  5. L'armée de terre des EAU qui les utilise ? Sinon depuis le dernier produit en 2007, il ne serait pas possible d'améliorer encore ce char ? De toute façon même si les machines outils ont été conservé, il manque les ouvriers (ou ils ont été filmé comme pour la chaine du F22 ?) donc la relance de la production ne sera pas immédiate. En 10 ans, il a du y avoir des progrès technologique (rien que sur la motorisation) qui permettrait de faire un Leclerc NG encore plus redoutable. Enfin tout dépend des besoins saoudiens.
  6. non... On risque d'aller loin comme ça... Je ne vais pas te faire un cours de physique, mais il te suffit d'un contre exemple ? Les gaz d'éjection des fusée dépassent rarement les 5000 m/s et la plupart des satellites ont une vitesse supérieure. L'ISS doit aller quasiment à 7 000 m/s... c'est à dire à presque 130% de te vitesse maximale. Maintenant si on devait construire un vaisseaux générationnelle, je pense qu'il serait possible de dissocier la partie habitable de la partie propulsion. Techniquement on "doit" pouvoir construire un vaisseaux générationnel capable de tenir plus d'un siècle, mais vu que ça n'a jamais été fait (aucun système informatique n'est prévu pour tenir aussi longtemps) on risque de mettre plusieurs décennies à le construire puis à le tester. La question de la motorisation se posera ensuite. Il est donc possible d'utiliser une motorisation pas encore au point.
  7. ARPA

    Bulgarie : Armée de l'air

    Je crois que c'est pour la Pologne qu'est évoqué le F35... Cela permettrait donc à la Pologne de revendre les Mig29 ex allemand aux bulgares.
  8. "Théoriquement" même avec une classique propulsion chimique on peut arriver à maintenir une poussée levé pendant très longtemps. C'est juste qu'il faut une fusée à 3 étage pour permettre quelques minutes de poussée donc il en faudra probablement une à plusieurs centaines d'étages pour assurer la poussée pendant assez longtemps. Déjà que la charge utile d'une fusée correspond à peine à 1% de sa masse, la charge utile d'un vaisseau spatial risque d'être encore plus ridicule. Mais ça ne veut pas dire pour autant que c'est "techniquement impossible", c'est juste financièrement impossible. Dans le projet Daedalus, avec du carburant nucléaire, ils arrivent à propulser 1% de la masse du vaisseau (composé donc à presque 99% de carburant nucléaire) à 12% de la vitesse de la lumière.
  9. ARPA

    Bombardier lourd franco-anglais.

    L'uchronie commence seulement 2 ans après le lancement des études du Concorde et donc 5 ans avant le premier vol du prototype/démonstrateur et 12 ans avant sa mise en service. Je suis d'accord qu'il faut rester le plus réaliste possible, mais là l'uchronie arrive assez tôt pour modifier la conception de l'avion et donc ses caractéristique. Maintenant concernant la soute, c'est peut-être un détail qui n'a pas trop d'importance. La vue d'artiste de Concorde bombardier et les études envisageant un dérivé militaire de la Super Caravelle proposent plutôt un avion sans soute mais emportant des missiles sous voilure, un peu comme le B58. Si en plus des missiles on envisage des "conteneurs largable" qui pourraient être utilisés comme une soute et permettant l'emport de plusieurs bombes, on arrive à une situation opérationnelle vraiment très proche de l'avion avec soute. Pour revenir à l'uchronie, une des conséquences aurait pu être un Rafale Mono-réacteur. Un des "défauts" du Concorde aurait été son réacteur trop gourmand et éventuellement trop lourd et pas assez puissant. Le Rafale a une puissance globale assez proche d'un unique réacteur de Concorde donc un Rafale mono-réacteur équipé d'un unique réacteur de 17 tonnes (quasiment comme le F35) pourrait être envisagé avec comme objectif second de permettre une remotorisation des Concorde. Une motorisation plus moderne permet de réduire la consommation (donc la masse de carburant) ainsi que la masse des moteurs et un avion plus léger permet presque d'envisager des moteurs légèrement plus petits.
  10. ARPA

    Bulgarie : Armée de l'air

    Les polonais ont trop de pièces détachés ou ils prévoient de remplacer leurs Mig ? Ou c'est juste une opération comptable les polonais servant d'intermédiaire entre Mig et la Bulgarie.
  11. Pas vraiment en fait. On ne parle pas de la capacité de l'A400M de faire du vol en basse altitude, mais du pilote automatique. Pour la France, on a des pilotes qui savent faire du vol en basse altitude, "donc" on n'a pas besoin que le pilote automatique sache le faire. Pour l'Allemagne...
  12. ? Pour le 14 eme message déterrer un sujet vieux de plus de 7 ans pour écrire des erreurs dès la première phrase. Pour rappel, les pharaons étaient "blancs" (comme Cléopâtre), mais c'est vrai qu'il y a eu une dynastie de pharaons (suite à une invasion nubienne) qui a été noire.
  13. Pendant la guerre de cent ans, il y a eu les premières bombardes. Bon vu leur efficacité, je crois qu'elles étaient plus dissuasive/psychologique/de prestige que vraiment performante, mais il s'agissait d'une des premières pièces d'artillerie européenne.
  14. ARPA

    L'Inde

    Bof, sur le Foch les Rafale seront limités à des configurations légères. On pourrait presque dire à des configurations air-air donc au standard F1. Pour le Brésil (limité au Foch) le Rafale F3 n'apporterait pas grand chose par rapport au Rafale F1. Hors en 2007, la France à mis sous cocon ses Rafale F1 et le Brésil a acheté des avions embarqués (le bimoteur, C1, E1, S2...) plutôt que les Rafale F1 qui étaient donc disponibles. De toute façon, si le Brésil s'achète des Rafale M, il s'agirait d'avions neufs (il n'y a plus d'occasion sur le marché, donc cher, plus d'un milliard pour une petite flottille) donc le coût du porte-avions ne serait pas si important par rapport au renouvellement de l'aéronavale représenté par le Rafale.
  15. Les autres planètes du système solaire ne sont pas "habitables". On pourrait y construire des habitats et en exploiter les ressources (minérale, énergétique...) et finir par faire des dômes, mais il ne sera pas possible de s'y balader sans combinaison. Par contre dans un futur "proche", il est possible qu'on découvre une planète assez proche de la terre est immédiatement habitable (présence d'eau liquide, d'une atmosphère composée principalement d'azote et de dioxygène) et peut-être même déjà occupée par une faune et une flore "locale", pas identique à celle de la terre mais "compatible". Un peu comme dans le "papillon des étoiles", la planète de destination peut être immédiatement colonisée (et avec une très faible population). L'uchronie commence quasiment avec la découverte d'une planète habitable et même probablement habitée dans l'orbite d'une des étoiles les plus proches (si possible Alpha Centauri, donc 5 années lumières) Le vaisseau doit permettre de transformer la nouvelle planète en une nouvelle patrie pour les humains ou au moins de communiquer/commercer avec des extraterrestres. Tout dépend du vaisseau, il est peut-être possible de faire le plein dans le système solaire de destination puis de revenir sur terre (probablement 1000 ans plus tard, mais si ça permet d'apporter de nouveaux "produit" aussi important que les pommes de terres ramenés des Amériques c'est peut être rentable)
  16. Actuellement, avec Wolf 1061c, on aurait trouvé une "superterre" potentiellement habitable à 14 années lumières. Il y a 14 étoiles à moins de 10 années lumières, je ne suis pas sur que ce soit tellement optimiste de se dire qu'il y a une planète "habitable" (avec l'aide de notre technologie) à proximité d'une de ces 10 étoiles. Si on prend une distance de 15 année lumière, on arrive à plus de 50 système stellaires dont certains à plusieurs étoiles. Si on se "contente" d'une vitesse de 5% de celle de la lumière (ce qui reste élevé, vu qu'il faut aussi pouvoir ralentir le vaisseaux, cela demande donc une variation de vitesse équivalente à 10% de celle de la lumière) cela veut dire qu'on va avoir besoin d'un siècle pour parcourir 5 années lumière. Une durée de vol "réaliste" de deux siècles doit permettre d'envisager les 10 années lumières. 500 ans de vols à "seulement" 3% de la vitesse de la lumière, ça permettrait de parcourir 15 années lumières.
  17. Objectivement, je crois que rien ne pourra économiquement justifier la construction d'un vaisseau interstellaire. C'est comme aller sur la lune, ça n'a économiquement servi à rien. Maintenant savoir tout recycler et savoir construire du matériel de haute technologie qui serait aussi capable de rester fiable plusieurs décennies est aussi une prouesse technique. Je pense qu'il y aurait un marché pour du matériel informatique fiable pour plusieurs décennies. Le développement du vaisseau (hors moteur) permettra de se préparer à faire des "hôtels spatiaux" ou des colonies dans notre système solaire (ou sous terre, sous les océans...) ce qui permettrait d'augmenter notre population. Dans les années 80, le construction d'un "super Orion" aurait été une solution pour utiliser les presque 100 000 armes nucléaires qui ont été démantelé depuis. Actuellement ça permettrait de fiabiliser notre technologie nucléaire (un moteur fiable pour plusieurs siècles, des bombes encore efficace pour le retour) On pourrait aussi rajouter que ça fait une "super" téléréalité qui permettrait d'avoir régulièrement un retour avec quelques photos/films des futurs colons. L'avantage du "vaisseau générationnel" capable de faire vivre "éternellement" son équipage, c'est aussi que l'équipage peu décider de ne pas commencer la colonisation et rester en orbite en mode sonde (ou ambassade) et servir d'intermédiaire entre la terre et la nouvelle planète. Contrairement à une sonde robotisé, on pourra se servir de ce vaisseau pour commencer des relations diplomatique avec la civilisation présente sur place qu'on avait pas détecté à notre départ. J'ai l'impression qu'un vaisseau habité va être plus gros, mais bien plus fiable et plus performant qu'un vaisseau non habité. Si le vaisseau est assez gros, il reste possible d'augmenter le temps de vol presque indéfiniment. Si un vaisseau peut abriter son équipage pendant 100 ans, il doit aussi pouvoir le faire pendant 200 ans et peut-être même pendant 500 ans. Et plus le vaisseau va "lentement" moins il va avoir besoin d'énergie. Bon la seule contrainte c'est qu'un vol trop lent mettra "trop" de temps pour être "rentable". Mais on peut aussi envisager une "cité spatiale" qui après avoir passé quelques décennies/siècles dans le système solaire pourra être équipé de moteurs et migrer vers un autre système solaire.
  18. Le T38 est à mon avis pas loin d'être l'avion idéal. Déjà il s'agit d'un biréacteur, ensuite il s'agit d'un avion qui reste "largement" supersonique (mach 1,3, c'est bien plus que les Mach 1 ou 1,15 des T45 ou M346) pour une cellule particulièrement petite (donc économique) avec un rapport poids/puissance correct (inférieur à 1 à vide) Pour son remplaçant, il faudra au moins une fiabilité équivalente (donc c'est dommage pour les mono-réacteur, T50, un hypothétique Gripen-T, Mako, F20 biplace...) mais aussi des performances de vol équivalente (donc il faut un avion supersonique ce qui écarte la plus part des avions d'entraînement actuel) et tout ça pour une taille cohérente avec un avion d'entraînement donc économique. D'ailleurs un tel avion aussi capable de se faire ravitailler en vol pourrait être assez performant pour assurer la PO (avec une liaison de donnée pour guider les missiles depuis des radars terrestres et une mitrailleuse pour permettre les tirs de semonce) ce qui serait parfait pour compléter le F35 qui risque d'être trop cher donc pas assez nombreux.
  19. Tous ceux qu'on n'a pas pu signer ? A commencer par le Mirage 4000 au début des années 80, des radar et un système anti-missile plus récemment.
  20. Il faut quand même que la Corée du Nord ne fasse pas trop peur. Actuellement, ils se contentent de dire qu'ils ont de quoi tirer quelques bombes nucléaires sur leurs voisins donc de quoi faire des dégâts si on décide de les envahir. Ils font donc peur au point qu'on préfère les laisser tranquille. Mais il ne faut pas que la Corée du Nord passe pour un état potentiellement dangereux même si on le laisse tranquille. Sinon il y a un risque qu'un pays nucléaire (même la Grande Bretagne) décide de faire une première frappe. Je vais être cynique et effroyablement monstrueux, mais un jour on va finir par ce dire que la mort et l'irradiation de quelques millions de nord coréens ce n'est pas trop cher payer pour supprimer un état nucléaire devenu complètement incontrôlable. Ce serait à confirmer, mais le nombre de sites nucléaires est relativement réduit donc il ne faudrait probablement pas trop de tête nucléaire pour détruire (et pour longtemps) toutes menaces nucléaires Nord Coréenne.
  21. Actuellement l'hibernation n'est pas vraiment au point. Et ça permet à peine de tenir quelques mois. Pour un voyage de plusieurs siècles, il faudrait au moins la cryogénisation. Et ce ne serait vraiment utile que si les cryogénisés peuvent avoir des souvenirs à l'arrivée. Sinon ça n'apporte pas grand chose par rapport à des embryons congelés qui seront ensuite élevé par des robots. Là on ne parle que de l'effectif pendant le voyage. Il ne faut pas maintenir une civilisation, il faut juste que l'équipage puisse survivre. La question de la civilisation ne se posera qu'arrivé à destination. Avec une très forte croissance démographique (si on parle d'une reproduction "artificielle" avec les embryons congelées, on doit pouvoir espérer une moyenne de plus de 10 filles par femmes ce qui permettrait presque de décupler la population à chaque génération) le million de colons pourrait être assez "rapidement" atteint. Bon il restera tout le problème de la transition avec une population trop réduite mais qui devra quand même avoir les connaissances d'une civilisation complète. L'avantage c'est que la civilisation pourra se reconstruire en exploitant les informations enregistrées dans la base de donnée du vaisseau (enfin à moins d'emporter une très grosse bibliothèque, il faut être sur que les disques durs (ou équivalent) seront encore lisible (et qu'on aura de quoi les lire) Maintenant même si les colons doivent se contenter d'un niveau technologique globalement préindustriel (sans voitures, sans smartphones ... mais avec quand même une "radio" et quelques ordinateurs permettant d'échanger avec la Terre) Autant ça me parait "réaliste" de concevoir un vaisseau emportant "quelques" dizaines humains, autant j'ai du mal concevoir un vaisseau avec plus d'un million d'humain donc il faudra faire avec une population plus réduite. Si on parle d'un vol entre 2 systèmes solaires, on va avoir une grande période de vide ou il sera impossible de se procurer quoique ce soit. Et même au départ, le vaisseaux risque d'avoir une trop forte accélération (le but est quand même d'atteindre quelques % de la vitesse de la lumière) pour qu'une navette puisse s'en éloigner pour récupérer un astéroïde. Ensuite c'est sur qu'un convoi de plusieurs vaisseaux générationnels a plus de chances de survie. En cas de problème, un des vaisseaux pourrait être cannibalisé pour réparer les autres. Et cela permet aussi de se protéger contre les risques de maladies (ou autre) qui entraînerait la disparition de tout l'équipage, un des vaisseau pouvant être mis en quarantaine puis "repeuplé" quelques années plus tard.
  22. A mon avis en l'absence d'hibernation, il faudrait plutôt emporter des embryon congelé qui seront élevé par le nombre réduit de "femme" qui auront fait le voyage.
  23. En regardant les sujets sur l'espace concernant les "exoplanètes" ou la "découverte de vie extraterrestre sous 20 ans" (commencé il y a presque 10 ans) on en vient à se dire qu'il devient "possible" ou "envisageable" (en tout cas dans une Uchronie) qu'on trouve une exoplanète habitable (ou habitée mais à priori pas par une civilisation juste par des animaux et des plantes) pas trop loin de chez nous (à moins de 10 années lumières par exemple) Dans cette hypothèse, si on détecte demain une planète colonisable à moins de 10 années lumières, est-ce qu'on pourrait construire un vaisseau de colonisation. Et à quel prix ? Pour la propulsion, avec des moteurs nucléaire à impulsion (type ORION ou version plus avancée) on peut théoriquement atteindre une vitesse maximale de presque 10% celle de la lumière (12% pour le projet Daedalus). La question de la vitesse n'a de sens que pour donner la durée du vol vers la planète de destination. A mon avis il faut tabler sur un voyage de presque un siècle. De toute façon même si la planète ne se trouve qu'à 5 années lumières, il faudra au moins 50 ans à la vitesse maximale actuellement envisageable donc ce sera presque aussi contraignant qu'avec un voyage de 200 ans. Technologiquement, on va avoir la contrainte de construire un vaisseau fiable pour plus d'un siècle. Si je ne m'inquiète pas trop pour la partie structurelle (on sait faire des immeubles, des ponts, une tour Eiffel... qui tiennent plus de 100 ans) je suis un peu moins confiant pour la tuyauterie (pour assurer la climatisation) relativement septique pour toute la partie énergie (bon avec une pile nucléaire, ça devrait le faire) mais très inquiet pour toute la partie informatique (indispensable pour gérer les moteur nucléaire, mais aussi pour gérer tout le système "vie" du vaisseau et même les systèmes de communications avec la terre ou de stockage des informations nécessaire à la colonisation de la nouvelle planète). Économiquement, on va vite avoir besoin de réduire au maximum la charge utile. Plus le vaisseau est lourd, plus il coûtera cher ou moins il ira vite (pour Daedalus, il était déjà prévus 54 000 tonnes de vaisseau en orbite pour seulement 500 tonnes à destination) Si on parle d'un vaisseau de colonisation il faudra qu'il soit habité donc qu'on ait une micro population humaine capable de survivre en totale autonomie pendant toute la durée du trajet. Au strict minimum et en disposant d'une bonne réserve d'embryons congelés pour maintenir la "biodiversité", je pense qu'il faut au moins une petite dizaines d'humains (et surtout d'humaines) pour qu'il puisse y avoir encore des humains à l'arrivée. La question qui se pose ensuite, c'est la taille minimale de la partie habitable pour qu'un équipage puisse y passer plus de 100 ans (et conserver une vie "civilisé") Pour l'ISS, il y a 400 m3 habitable et 400 tonnes pour à peine 6 spationautes "presque" autonome. Avec un vaisseau autonome pour plusieurs centaines d'années, il faut un vaisseau assez gros pour faire pousser la nourriture. Une agriculture "industrielle" avec un éclairage 24H/24 et une forte présence humaine (il faut bien occuper l'équipage) doit pouvoir produire bien plus au m2 que sur terre, mais ça doit quand même représenter un volume conséquent surtout si l'on souhaite aussi nourrir des animaux. D'ailleurs le transport d'une petite population de chèvre, de poule, de mouton doit être presque obligatoire si on veut maintenir une civilisation donc une micro-industrie et ce sera bien utile pour débuter une colonisation. Et si on veut prévoir une colonisation, même si la future planète est aussi habitable que possible, il faudra un minimum d'équipements et probablement une série d'animaux domestiques pour pouvoir créer un début de civilisation. D'ailleurs la colonisation risque vite de demander beaucoup de monde, même en envisageant une très forte croissance démographique, il faudra probablement des effectifs significatifs à l'arrivée (donc quasiment au départ) pour avoir de quoi couvrir tous les corps de métiers tout en se permettant quelques "pertes" en cas d'accident suite à la colonisation.
  24. En fait on ne s'est jamais contenté des 2000D. A une époque, oui il s'agissait de nos bombardiers les plus modernes, mais à cette époque on avait encore des Jaguar. On a attendu l'arrivé du Rafale pour retirer les Jaguar et les mirage IV, je ne suis pas sur que ce soit une coïncidence. Les Saoudiens peuvent se contenter du typhoon parce qu'ils ont des F15 et des Tornado. Mais après le retrait des Tornado et s'il faut un double approvisionnement vis à vis des USA ...
  25. ARPA

    [Rafale]

    Dans le sujet du typhoon, il y a un petit HS sur la configuration du Rafale avec 4 bidon et 1 ASMP. Cette configuration est assez peu courante A mon avis, c'est surtout que l'intérêt est assez réduit. Cela réduit la maniabilité du Rafale pour un gain d'autonomie assez modeste (on augmente d'à peine 20% la quantité de carburant mais on augmente aussi la trainée si on ne prévoit pas de les larguer ce qui coûterait trop cher pour de l'entraînement) En mission réelle, ça permet au Rafale de consommer 2 tonnes de carburant (donc 500 km ?) après avoir quitté son ravitailleur avant de se retrouver en configuration "classique" avec seulement ses 2 gros bidons et l'ASMP. Et s'il ne s'agit que d'une mission d'entraînement, la config à 4 bidon et 1 ASMP risque d'être presque inutile. Pour les pilotes (qui sont aussi formés pour les missions conventionnelles), le comportement de l'avion avec tous ces bidons (donc à priori avant la phase vraiment dangereuse vu que ce serait à plus de 2000 km de la cible) doit être assez proche de celui d'un Rafale B avec 3 bidons et 2 SCALP. Donc la config avec 4 bidons (dont 2 seront largués dès la fin de la phase de "convoyage") risque de coûter cher pour l'entraînement pour un intérêt très réduit. Il suffit de faire quelques vols dans toutes les conditions (de vitesses et d'altitude) envisageables pour connaître parfaitement la consommation dans cette configuration ce qui sera suffisant pour préparer un vrai raid nucléaire.
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