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Les 707 des E3F n'ont qu'une vingtaine d'année. Pour un avion (militaire) de ce type, on peut espérer une durée de vie très longue (on est déjà à 50 ans pour les C135F et on pourrait probablement les garder encore quelques dizaines d'années) donc je doute qu'on les retire parce qu'ils sont à bout de potentiel. En 2030 ils devraient encore pouvoir voler. Par contre ce qui coûte cher dans un AWACS c'est le radar. On risque de changer d'AWACS quand on voudra changer de radar. Actuellement on se contente de les moderniser régulièrement (presque) comme les AWACS américains. Mais si les américains ne modernisent plus les leurs (ni ceux de l'OTAN, ni ceux des Anglais) on risque d'être obligé de changer d'AWACS vu que ça coûtera moins cher que de les moderniser. De même si on décide d'augmenter notre flotte d'AWACS (4 pour l'AdA c'est pas énorme, la marine en a presque autant) on ne pourra probablement pas acheter d'E3 (ou seulement d'occasion) donc on risque de préférer changer toute la flotte (ce qui coûtera à peine plus cher que de la moderniser) pour éviter d'avoir trop de micro flotte. La question qu'on peut se poser, c'est aussi par quoi remplacer nos E3F. Actuellement il n'y a sur le marché que le 767 de Boeing qui soit aussi performant. Si Airbus a besoin de notre soutient pour développer un AWACS (et répondre à la demande d'autre pays partenaire) on risque d'accepter d'avancer le remplacement de nos E3F, sinon on va probablement attendre de voir le remplacement des autres AWACS (qui sont presque tous plus vieux que les nôtres)
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Cela servirait à quoi qu'ils abattent un F15 ou un B2 ? D'accord ensuite les avions américains feront un (léger) détour en survolant d'autre pays de l'UE. Mais ce qui est presque sur, c'est que jamais les troupes américaines ne voudront envahir la Suisse. Je ne dirais pas la même chose de certains pays de l'UE, donc le choix du gripen peut paraître plus justifié à ce niveau que celui qui équipe les forces armées potentiellement hostiles. L'avantage c'était qu'en plus les pilote Suisse avait le droit de s'entraîner avec les français et leurs simulateurs. Je les aurais bien vu préparer une mission spécifique (style tir de SCALP) sur simulateur avant qu'un pilote suisse vienne "emprunter" un rafale français (dont nos mécano auront changé les cocardes en vitesse) d'un détachement en OPEX pour faire la mission. Maintenant on parle de la Suisse. C'est à dire d'un pays qui est arrivé à signer un traité de paix "perpétuelle" avec les français (pas le pays le plus pacifique d'Europe) qui est resté valable pendant presque 300 ans. Je pense qu'on peut prédire sans trop se tromper que la Suisse ne devrait pas faire d'intervention massive à l'étranger au cours des 30 prochaines années. D'ailleurs s'ils l'avaient voulu, ils auraient pu participer symboliquement à la guerre contre Kadhafi. Ils auraient pu collaborer avec les Canadiens pour le déploiement des F18 et se contenter de mission air-air ou de reconnaissance (comme pas mal de participants et d'avions d'ailleurs)
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Suffit d'être assez strict pour la mission air-air. Le rafale, le Typhoon et le Mig35 sont bien meilleur en air-air que les F16/F18 ou gripen. Le pire c'est que c'est vrai en dogfight (bon rapport poids/poussée et bonne maniabilité) mais aussi en BVR (missile météor et équivalent russe que les américains ne propose pas et que le gripen risque d'avoir du mal à utiliser contre une cible relativement discrete) Et évidemment ce n'est pas parce qu'on demande un avion performant en air-air qu'on ne veut pas qu'il le soit aussi en air-sol ou qu'il puisse opérer depuis un PA.
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Moi ce que je comprend, c'est que l'équipage (et le groupe aérien) est fatigué et a des jours de congé à récupérer de l'an dernier. Si on rajoute qu'en plus on manque on de pièces détaché ou de munitions, la marine doit souhaiter avoir une année plutôt calme. En plus pour le groupe aérien on est dans une période de transition et on devrait bientôt pouvoir disposer de 2 flottilles sur rafale donc d'un groupe aérien composé uniquement de rafale. Mais en cas de besoin on peux s'en servir. Et en apparence les Américains nous attendent dans l'Océan Indien.
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Si j'ai bien compris les Saoudiens n'ont commandé que 48 typhoon. Les 24 supplémentaires ne sont qu'une option qui pourrait très bien ne pas être signé. Si le typhoon ne correspond pas/plus aux attentes saoudienne ou devient trop cher, rien n’empêche l'achat d'un autre type d'avions.
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En plus les Su33 n'ont jamais servis "pour de vrai", ils n'ont pas eu à décoller avec SCALP ou AASM pour bombarder la Libye ou l'Afghanistan. Si on devait se contenter des photo prises lors de la validations de charges, on en aurait beaucoup moins pour le rafale à plein charge.
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J'aurais quelques remarques sur le calcul. 1) La vitesse de 120 kt viens d'où ? En donnée, je n'ai que la vitesse d'approche minimale de 115 kt (mais c'est probablement en descente et pour un avion qui va apponter donc de moins de 16 tonnes) ou la vitesse à la sortie de la catapulte de 250 km/h (ou 135 kt) Sinon pour le Kuznetsov, j'ai trouvé des vitesses en sortis de tremplin comprise entre 120 et 140 km/h (ou 65/75 kt) mais ce n'est pas pour le rafale. Pour un rafale à pleine charge (enfin plus ou moins) ayant une certaine vitesse verticale (grâce au tremplin) je ne sais pas trop ce qu'il faut prendre comme valeur. 2) On n'a pas trop besoin des données pour un rafale à pleine charge décollant d'un PA a vitesse nulle. Je ne dis pas que ce ne serrait pas utile, mais de toute façon aucun PA n'est capable de le faire et c'est une contrainte admise pour les CVN américain. Éventuellement si on était déjà capable de faire décoller un rafale de 15 tonnes (avec le plein interne et des mica ou quelques AASM) ce serrait suffisant pour défendre le PA quand il est en ravitaillement ou qu'il traverse un canal, ce serrait aussi suffisant pour permettre de débarquer les avions du PA à quai quand on se rend compte que l'entretien serra plus long que prévu. 3) De même pour l'appontage, si on se contente d'une utilisation STOBAR, on n'a pas besoin d'y réfléchir on sait que le rafale peut le faire. Maintenant si on veut pouvoir s'en servir sur un porte-harrier, c'est un autre problème mais ça me paraît assez risqué surtout pour une utilisation opérationnelle. Et s'il faut faire des calculs, cela devient nettement plus compliqué à extrapoler de données concernant des atterrissages court sur piste avec un vent de face très loin des 20 ou 30kt. 4) Pour la vitesse du vent, c'est très risqué d'y faire confiance. S'il y a du vent, tant mieux, mais il ne faudrait pas en avoir trop besoin. Sinon on risque de se retrouver comme l'Argentine a annuler le premier raid aérien sur la flotte adverse et donc perdre un très gros avantage tactique. De même vouloir aller à 30kt est un peu élevé. Avec un PA théoriquement limité à 32kt (le Vikramaditya) et d'autres à 28 kt (le Vikrant) voir 27 kt (CdG) voir moins (en cas d'usure, de panne d'un des moteurs ...) on devrait peut-être se limiter à un maximum de 25 kt (surtout qu'il faut le temps que le navire atteigne sa vitesse de pointe qu'il ne devrait pas vouloir maintenir en permanence à moins d'être à propulsion nucléaire) 5) En point positif pour les masses maximales, quand les conditions ne sont pas optimales (manque de vent par exemple) on doit pouvoir se limiter autour de 20 tonnes, un rafale nounou devant juste ravitailler chaque avions lors de son départ en mission. Bon on perd un peu de temps, cela réduit le nombre d'avions disponible et cela rend presque impossible un raid lointain assez important avec ravitaillement en cours de route sur rafale nounou. 6) des points de détail. Pour le calcul en respectant les lois de Newton, je présume que tu as considéré que la poussée du réacteur était dans l'axe de la trajectoire ? En pratique le rafale M a un train avant assez élevé ce qui fait qu'en réalité la poussée risque d'être dirigé en partie vers le bas (et on perd donc un certain % de la poussée) Mais ça doit être assez négligeable. De même le rafale (contrairement au jaguar) ne tient pas sur ces freins plein gaz sec (donc avec la PC, faut pas y penser) mais normalement un PA STOBAR doit avoir des cales intégrés au pont permettant de retenir l'avion. Cela veut juste dire qu'on ne peut qu'utiliser les distances prévues à la construction du navire et que ce serra très problématique si on veut décoller depuis un PA non équipé (comme les porte-harriers) Pour les PA indiens, on a probablement le droit à 2 distances (autour de 100 et de 180) et on peut ensuite jouer sur la masse maximale du rafale ou la vitesse du navire. Globalement j'arrive à la même conclusion avec nos rafale actuels utilisant les pistes "longues" des STOBAR (sur le kuz il y en a une plus longue que les autres) Avec des réacteurs un peu boosté (soit des 90 KN comme pour les EAU soit une version "marine" avec un mode d'urgence pour les catapultages) on doit même pouvoir utiliser les pistes "courtes" pour des configurations relativement légères (mais quand même opérationnelle) Si on raisonne différemment en comparant les caractéristiques des mig29K ou Su33 et celle du rafale M, j'arrive aussi à la même conclusion (sauf que pour les avions russes on ne voit vraiment pas souvent de configurations lourdes et on se demande s'ils sont vraiment efficace en air-sol) J'en viens à me demander pourquoi on n'envisage pas de PA2 STOBAR (on n'aura plus les SEM qui posent problème) et à regretter qu'on n'ait pas fait plus d'exercices avec les Russes en attendant que le PA STOBAR indiens soit en service.
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Le problème c'est la fiabilité. Faire une catapulte capable de servir des centaines de fois presque sans entretiens (on tourne à presque 100 catapultages par jours pour nos 2 catapultes) c'est assez cher. Si en plus la même catapulte est prévue pour servir plusieurs dizaine de milliers de fois sur la carrière du navire (à 10 catapultage par jours pendant 20 ans ça fait 60 000) cela devient beaucoup plus complexe. C'est comme faire un canon, c'est assez facile, mais la durée de vie du canon n'est prévu que pour un certain nombre de coup. Après la fiabilité n'est pas forcement indispensable si on a plusieurs catapultes et qu'on n'en a pas besoin pour les configurations légères. Oui mais même le M88 plein gaz avec post combustion au niveau du sol, il pousse toujours 75KN que l'on aille à 0 km/h ou a 250 ? Pour un moteur fusée, je voudrais bien le croire, mais pour un réacteur c'est moins évident. Ensuite le M88 est tout de suite plein gaz ? ou il faut attendre quelques seconde ? Sur navire conçu pour avec un système permettant d’immobiliser le rafale c'est probable, mais pas si on veut décoller comme sur terre (pour bénéficier par exemple de toute la longueur du PA)
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On en parle dans la partie air. Mais bon vu qu'on ne connait pas vraiment les critère permettant à un avion d'être STOBAR (il doit atteindre quel vitesse ? celle de décollage avec une petite marge, ou légèrement en dessous de la vitesse de décollage vu qu'il y a un tremplin ? avec quel vent ou vitesse du navire ? le moteur pousse a sa puissance maximale théorique pendant toute la phase d'accélération ?) cela reste un peu flou.
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[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le fait que ce soit un navire nucléaire ne change presque rien à la problématique. Quel sont les pays qui ont acheté des PA ? Même en comptant ceux de la seconde guerre mondiale, on arrive à une liste assez restreinte. Maintenant quels sont les pays qui ont loué des SNA, qui ont envisagé ou envisage d'acheter des SNA et ceux qu'on aide à construire des SNA ? On arrive quasiment à la même liste. Je ne vois que l'Argentine en client "potentiel" d'un PA alors qu'on refuserait probablement de lui vendre un SNA (mais je ne suis pas sur que le Brésil ait nos scrupules) Pour éviter trop de transfert de technologie, on évitera de le vendre à un pays comme la Chine. Mais bon, objectivement si un pays veut espionner un de nos réacteurs nucléaire vieux d'un demi siècle, bah on n'a pas grand chose à craindre. Mais si dans 20 ans un pays a les moyens financier d’entretenir un PAN (d'ailleurs je proposerais plus une location à renouveler avant chaque IPER qu'une vente) je ne vois pas pourquoi on refuserait de le vendre plutôt que de le jeter. -
Pour les entrées d'air, ça vient d'une "légende urbaine" (justifié ou non, je ne porterait pas de jugement) qui date du 21 novembre 2002 quand l'avion de présérie DA6 s'est écrasé suite à une "double extinction moteur" Suivant les rumeurs, il s'agirait d'un arrêt sur un réacteur (panne ou essai, ça n'a pas trop d'importance) qui a provoqué un "mouvement d'air" qui a entraîné la coupure de l'autre réacteur. Autant un biréacteur c'est fait pour être fiable, autant ça perd tout intérêt si la panne d'un des réacteurs entraîne celle de l'autre.
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C'est une question que je me pose. Je serrais très intéressé par voir un exercice franco indien ou on teste la compatibilité des PA. A priori les 2 PA peuvent servir de piste de secours aux autres avions. A priori je dirais aussi que les 2 avions peuvent décoller à vide du PA allié (une fois la piste complettement dégagé si on parle d'un mig29 depuis le CdG) Il ne reste plus qu'à tester les autres configurations. =) Mais il est possible qu'en réalité le rafale M soit aussi STOBAR et opérationnel depuis plus longtemps que le Mig29K. Le rafale M construit sous licence en Inde serra peut-être moins cher.
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Mission du Pluton dans l'esprit du général de Gaulle
ARPA a répondu à un(e) sujet de aigle dans Histoire militaire
Le problème des armes nucléaires, c'est qu'on a aucun exemple permettant d'en justifier l'usage et tous les scénarii ont l'air absurde. Pour un usage en OPEX des pluton, je fais un petit what if. En 67 la guerre des 6 jours n'a pas lieu et est remplacé par une attaque des pays Arabe. Après quelques jours/semaines/mois et une intervention des occidentaux (dont principalement ou en grande partie les français) on a un retour à la situation précédente (avec éventuellement un gain territorial, ça n'a pas trop d'importance) La France maintient sur place un détachement assez conséquent. Vu qu'il y a toujours des tensions avec les pays voisins, la France décide en 74 de renforcer (qualitativement car en effectif ce n'est plus trop ça) son détachement en Israël avec un régiment de pluton (qui complète la présence nucléaire française qui a déjà déployé quelques avions des FAS) Finalement l'équivalent de la guerre de Kipour arrive et face à la faiblesse des troupes défensives (qui ont beaucoup perdu lors de la guerre précédente et doivent compter sur les Français et non les Américains pour s'équiper) par rapport à la coalition adverse (équipé de matériel russe et américain vu que les Américains n'équipent plus Israël) se voit réduite à l'usage du nucléaire pour préserver la survie de la population locale. Les avions des FAS présent sur place ayant été perdu au cours de missions conventionnelles, il ne reste que les pluton pour effectuer une frappe tactique. Je pense que ce n'était pas si loin de l'idée que pouvait s'en faire le général de Gaule. Sinon en 89 après la fin de la guerre froide et juste avant la guerre du Golfe, le Koweït nous demande de le protéger (nucléairement) contre son voisin. On y déploie un régiment de pluton. La guerre du Golfe n'a pas lieu car l'Irak se rend compte qu'ils n'ont plus les moyens d'envahir le Koweït qui risquerait de riposter avec le nucléaire français. Quand à banaliser l'usage du nucléaire, c'est mal je sais. Mais en 66 (date de lancement des pluton) on s'attendait à banaliser son acquisition. Ce n'est qu'un exemple mais dans le film futuriste de l'époque (2001 ou l'Odyssée de l'espace) on s'attendait à avoir une cinquantaine d'état nucléaires vers l'an 2000 (faudrait que je le revois, mais ils y a un problème à l'ONU avec un pays qui risque de devenir la 50eme (ou presque) puissance nucléaire). Il était donc relativement probable que le Pluton finisse (dans les années 90) par servir en OPEX dans un "petit" pays pour restaurer un équilibre rompu par la présence d'armes nucléaire chez le voisin. D'ailleurs tu ne démontres pas qu'aucun pays ne veut banaliser le nucléaire. Juste qu'aucun grand pays ne le veut. En gros 90% des pays souhaiteraient que l'arme nucléaire soit plus courante pour éviter que les 10% des plus gros pays ne puissent décider de faire la guerre. Quand on regarde le nombre de pays qui ont eu un programme nucléaire ou qui ont eu accès à des armes nucléaires d'un alliés, c'est assez impressionnant et on ne doit pas être très loin des 50. -
Un peu quand même. Et ce n'est qu'un industriel et non un politicien (donc un représentant) qui l'a fait. Et puis on était déjà choqué par le choix du gripen et je crois que Saab nous a déjà fait pire, donc ça passe pour cette fois, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude.
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Le F35 est conçu pour répondre à (presque, il y a aussi les B2 et F22 qu'il ne va pas remplacer) tous les besoins d'une force aérienne à partir de 2020 (et sans véritablement de limite de date vu qu'il devait s'agir du dernier avion piloté) Je doute fort que le terme "rafale" soit dans le cahier des charges. C'est quasiment le même cahier des charge pour le rafale sauf qu'il est 15 ans plus vieux et légèrement plus petit. Maintenant j'estime que les défauts du rafale par rapport au F35 peuvent être compensés par des tactiques différentes (plus dangereuse et plus usante si on parle de vol à basse altitude ou supersonique et il faut que les pilotes de rafale soit plus "intelligent" pour y penser) des armements plus cher (SCALP, AASM, mica IR, météor ...) une sophistication plus importante (le SPECTRA français n'aura probablement pas d'équivalent chez les F35 export ou de la garde nationale, en tout cas c'était le cas pour les contre mesures de la génération précédente) pour fournir un système d'arme globalement équivalent pour les 20 prochaines années. Demande aux pilotes chargés des interception de SR71 ou de Mig25. Ce n'est pas facile, mais ça reste possible. Maintenant si on parle d'un avion qui ne va pas à sa vitesse maximale ou qui se dirige dans un piège ... c'est encore plus facile.
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Mission du Pluton dans l'esprit du général de Gaulle
ARPA a répondu à un(e) sujet de aigle dans Histoire militaire
C'est vrai pour toutes les armes nucléaires. En OPEX ou non. Je dirais même qu'une bombe nucléaire loin des USA ou de la Russie est moins dangereuse qu'une à la frontière russe (et sur des troupes russes) Si on voulait effectuer quelques tirs nucléaires sur un pays qui n'a pas trop d'alliés (Argentine, Iran après la révolution ...) je ne suis pas sur que ça dérange beaucoup de monde. Ce serrait un très mauvais précédent, mais pas suffisant pour justifier une fin du monde. Bon après ça faudrait s'attendre à voir les SNA américains et russes collaborer pour la traque des SNLE français et une attaque préventive visant à nous empêcher d'utiliser nos armes nucléaires vu qu'on n'est qu'un pays immature qui dispose d'armes trop puissante. -
[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
J'ai tendance à penser qu'il y a tellement de variables possibles, qu'on pourrait bien vouloir commander d'autres PA. A "court" terme, si l'Inde et le Brésil s'équipent de rafale et chacun de plusieurs PA, on pourrait être tenté (à leur demande ou non) de faire une classe commune de PA. L'achat du PA anglais nous permettant d'avoir rapidement un second PA est aussi envisageable si on se trouve en avoir besoin. D'ici 2035 et peut-être même plus (la durée de vie fixe limité à 2035 se base sur le fait qu'il s'agit d'un PAN probablement comme les CVN américains qui ont (ou non) des IPER prolongeant la durée de vie de 25/30 ans, mais ce n'est pas du tout le même raisonnement avec des IPER ne prolongeant que 7/8 ans, je verrais bien le CdG en service jusqu'en 2050) on risque d'avoir une UE bien plus unie y compris militairement, les USA seront de plus en plus pauvre et auront probablement retiré quelques GAN, les Russes, les Chinois, les Indiens, les Brésiliens auront probablement plusieurs GAN et il arrivera "régulièrement" qu'un de ces GAN s'approche d'une ZEE européenne (comme celle de la Réunion dans un premier temps) voir menace de couper une de nos voies commerciales. Donc il me parait parfaitement envisageable qu'on construise une aéronavale plus importante pour l'UE. Et même si les armes nucléaires interdisent une guerre totale entre 2 pays, j'ai du mal à croire qu'on va avoir encore 20 ans de paix sans gros affrontements. -
Oui mais pas plus de 12 -9 pour l'Argentine. Sinon notre GAN risque d'avoir un peu de mal à rétablir la situation actuelle.
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C'est vrai qu'on risque de perdre un SNLE par accident (la preuve ça nous est arrivé et on a eu plusieurs mois de réparation ou il était incapable d'assurer sa mission) mais c'est faux de croire qu'une "hystérie collective" pourra nous empêcher d'avoir des SNLE. Même dans le pire des cas ou nos SNLE n'osent plus prendre la mer (pour raison politique et écologique) on peut toujours les laisser à quai et ils deviennent presque aussi performant que le Plateau d'Albion (enfin ils résistent moins bien à un bombardement) Je suis politiquement contre cette idée. Le plateau d'Albion ne défend que la France métropolitaine d'une attaque des russes (ou de n'importe qui qu'on peut toucher à moins de 3500 km d'Albion) Vouloir associer la position du missile et ce qu'il défend revient à dire que nos DOM TOM ne sont pas concerné par le nucléaire. Alors que justement ils y ont particulièrement bien contribué. La Polynésie a été irradié pour qu'on dispose de la bombe, la Guyane souffre régulièrement d'énorme nuisance sonore pour qu'on dispose de missiles moderne ... et il faudrait que notre dissuasion ne concerne que Paris ? C'est probablement vrai. Mouais je ne suis pas convaincu. C'est vrai que technologiquement les S3 sont modernisé et ne souffrent pas d'obsolescence... mais politiquement c'est autre chose. Un missile qui ne peut que viser la Russie risque de servir à identifier un ennemi à une époque ou on veut ne plus avoir d'ennemi et une dissuasion tout azimut sans cibles prédéfinie. Une conservation du plateau d'Albion aurait probablement impliqué un changement de missiles et l'installation d'un dérivé des M4 permettant aussi de viser des pays comme les USA, Israël, l'Irak, l'Iran, (l'Inde ?) ... et donc de rester "utilisable" en fonction des évolutions politique. Le plateau d'Albion ne change pas grand chose à la problématique. Les M45 ont une portée trop courte (pour la Chine, l'Inde ...) et il faut passer au M51. D'ailleurs si on veut défendre l'Europe le passage au M51.2 permettant une augmentation de 66% de la puissance de frappe de nos SNLE serrait aussi utile (même si en 2012 on se demande à quoi ça sert les SNLE n'étant pas aux maximum de leurs capacités) De même le couple 2000N/ASMP (et je ne parle pas du couple SEM/ASMP) manque de portée et le passage sur rafale (ainsi que sur ASMP/A) est lui aussi indispensable.
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Facile. Le rafale défend et le F22 attaque : On opère au dessus de la France (ou d'un de nos alliés) dans une zone bien couverte de radar terrestre français. La particularité des radars français étant d'utiliser des fréquences à con (contrairement aux russes ou aux américains) on repère les F22 (furtifs pour les autres gammes de fréquences) presque instantanément (comme on l'a déjà fait il y a un peu plus de 20 ans avec les F117 qu'on a failli abattre vu que les US ne voulait pas croire qu'on les repèrerait) Les rafale décollent sur alerte et avec leur OSF repèrent assez facilement un avion de 30 tonnes à mach 1,5 avec 2 réacteurs plein gaz (sec mais quand même assez chaud) les mica IR sont tirés et atteignent leur cible. Le F22 défend et le rafale attaque : Le CdG se trouve à 3000 km de la cible à une position presque inconnue (il est relativement furtif et on a un BPC ou un pétrolier qui sert de leurre). Les 2 rafale M (1 SCALP, 6AASM, 6 mica IR chacun) parcourent presque 2500 km et se ravitaillent une dernière fois sur leurs nounou. SPECTRA et l'OSF permettent d'éviter de se faire repérer et éventuellement en cas de coup de chances de tester un tir d'opportunité. Arrivés prés des côtes américaines, ils passent en vol en TBA sous la couverture radar et larguent progressivement leurs bidons. Un double tir de SCALP permet de déstabiliser les radars de la base cible et permet aux rafale de s'approcher à quelques km de la cible. Les rafales larguent leurs chargement d'AASM (12 F22 détruit) ainsi que quelques mica sur les avions venant de décoller. L'escadrille de F22 vient de perdre la quasitotalité de sa flotte d'avions immédiatement opérationnel, les rafale peuvent retourner sur leur PA sans trop de problèmes. En supposant qu'il y ait quand même une patrouille de F22 en l'air, il reste possible de jouer et de laisser un rafale bien en vue en altitude (ou il ne consommera pas beaucoup) ce qui devrait faire rappliquer assez rapidement les F22. Dés que le SPECTRA du rafale les repèrent, il fuit en léger supersonique (ça lui permet de gagner du temps sans trop compromettre ses chances d'arriver au ravitailleur) pendant que le second rafale qui joue à saute mouton fonce sur la menace et essaie de la repérer à l'OSF (donc on les 2 rafales s'éloigne à plus de mach 2 et le F22 arrive à plus de mach 1,6). Le second rafale arrive à portée de tir de mica IR (on va dire 30 km vu les changements d'altitude et tir en subsonique) un peu avant les F22 (autour de 80 km vu qu'il y a un tir en supersonique) et peut donc les abattre avant qu'ils ne se rendent compte que leur cible n'est qu'un unique rafale et non deux rafale en patrouille serré (et oui ils n'ont pas d'OSF) Quasiment le même scénario peut être appliqué par l'AdA avec l'utilisation des ravitailleurs (C135 ou C160 et bientôt A400M et A330MRTT) et nos bases outre mer (une escale à St Pierre et Miquelon pour avoir un équipage frais par exemple) pour avoir un minimum d'effet de surprise. Sinon avec le rafale F4, on peut aussi tricher. Les rafale restent en suivi de terrain pour ne pas se faire repérer. De temps en temps un des rafale monte allume à fond son radar et essaye de repérer les tanker. Si un F22 a allumé son radar, sa position est approximativement connu par le SPECTRA et les rafale se dirigent sur lui en basse altitude et essayant de le repérer à l'OSF. Une fois la position des tanker repéré, les rafales foncent dessus à basse altitude (et pas en ligne droit pour éviter de se faire intercepter) et ne réapparaissent qu'à portée de météor ou il ne restent en altitude que le temps de détruire les tanker avant de retourner se cacher en basse altitude. Assez rapidement les F22 finissent pas s'écraser faute de carburant et les rafale finissent par gagner sans avoir véritablement eu à affronter les F22. Pour que les rafale n'ait pas (trop) de problème de carburant, ils peuvent opérer depuis des pistes de fortune à proximité (éventuellement camouflé à la suédoise, la suisse ou la kosovare ... on ne veut qu'une "route" relativement droite de 4 à 600 m avec une pompe distribuant du Gazole) se ravitailler sur des rafales nounou (ou des A400M et C160) Quoique en mode guerrilla le F35B serrait parfait. Un pays qui se prépare bien pourrait préparer des centaines (milliers) de mini bases aérienne avec une "grange" abritant le matériel d'entretien courant (surtout une pompe à essence et quelques missiles air-air) du F35B et permettant de le camoufler. Les F35B décollent, repèrent une cible, lancent leurs missiles et se reposent sur une autre base (ou pas) avant d'avoir eu à engager le combat. Le seul problème c'est que dans ces conditions les F35B risquent d'avoir une disponibilité exécrable et hors de prix ce qui risque d'amener à annuler la plupart des missions ou de risquer des pertes par manque d'entretiens. Facile. Il a un radar (un OSF, un SPECTRA au choix) qui lui permettra de voir le russe et des missile qui vont à mach 4. Sinon il y a encore plus facile, le russe ne décolle pas car un huissier suisse vient de récupérer l'avion.
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Comment tu veux répondre à de tels affirmations ? "Le typhoon plus récent que le rafale" quand on sait qu'il s'agit de 2 avions conçu en même temps et étant tous les 2 plus ou moins en retard par rapport aux livraisons prévues en 96 c'est assez gros. Et en plus si on ne tient pas compte des avions de présérie (les rafale MF1) le typhoon a été livré légèrement avant le rafale. Concernant le potentiel pour être modernisé, je ferrais bien plus confiance à un avion dont le client historique prévoit d'en commander encore presque 200 exemplaires en une vingtaine d'années que celui qui n'a plus que quelques années de production. Si en plus on entre dans les détails, le rafale a déjà un radar électronique à moderniser en AESA alors que le typhoon doit changer d'architecture radar. Ce n'est qu'un détail, mais il y en a d'autres. Quand à dire que le Typhoon est plus polyvalent, qu'il a impressionné en Libye (c'est probablement grâce à lui que Khadafi a du fuir) qu'il suffit pour défendre une zone contre toute attaque (pas besoin de déployer des moyens anti-navires ou de tir de missile de croisière au Malouines quand il y a des typhoon qui suffisent à impressionner les Argentins) qu'il pourra être déployé sur PA STOBAR dans une variante "presque" opérationnelle (il suffit de refaire les trains, de changer le réacteur par un à poussée vectoriel et quelques autres détails) la je trouve ça tout simplement énorme. Personnellement je ne vois pas trop ce qu'on peut y répondre et je laisserais des "pro" s'en charger. C'est plus un problème de Lobbyistes que de technicien à ce niveau.
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Oui le F35 fait beaucoup plus que le rafale, probablement 300 milliards et 3000 exemplaires de plus. Il y a quasiment un rapport de 10 entre les 2 avions. Maintenant si tu veux te limiter aux détails technico opérationnels dont tout le monde ce fout, oui ils doivent être très proche. Je serrais même pas loin de penser que le rafale peut faire mieux que le F35.
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Tensions aux Malouines
ARPA a répondu à un(e) sujet de Chris. dans Politique etrangère / Relations internationales
A croire que les Anglais ont peur d'une attaque surprise. C'est vrai que si pour fêter les 30 ans, les Argentins envoient leurs SuE couler leur frégate (et le prince avec au passage) en même temps qu'ils bombardent la base aérienne pour détruire les 4 typhoon et rendre la piste HS et que leur flotte se prépare à un débarquement en force, les Anglais risqueraient de ne pas trop apprécier et d'être bien content d'avoir sur place des SNA capable de couler la flotte d'invasion et de lancer des MdCN sur les principaux sites militaires ou civils argentins. -
Mission du Pluton dans l'esprit du général de Gaulle
ARPA a répondu à un(e) sujet de aigle dans Histoire militaire
Si une vague est détruite par les pluton, une autre par les AN52 (ou ASMP) éventuellement une troisième par un SNLE, on doit affronter la quatrième en conventionnel pour garder 1/2 SNLE et le plateau d'albion pour une riposte stratégique. Sinon le pluton est un vecteur relativement mobile. Il aurait par exemple été possible de s'en servir en OPEX dans un conflit face à une "grande" puissance. Pour l'Afrique, ça me paraît un peu gros vu qu'il n'y a pas d'armée conventionnelle digne de ce nom, mais pas pour l'Asie. Pour les conflits Iran/Irak, Inde/Pakistan, Inde/Chine voir Inde/Vietnam une utilisation des pluton (ou des FAS) aurait été envisageable dans le cas d'une forte implication de la France. -
Je dirais que ça n'a rien à voir. C'est juste que la SNECMA ne fait qu'un seul réacteur moderne en entier donc pour la plupart de ces coopérations, ils réutilisent la technologie voir l'outil industriel développé pour le M88. Cela coûte très cher de faire un réacteur (presque plus que de faire un avion) donc très peu de motoristes le font pour l'aviation civile (il s'agit souvent de collaboration) et c'est pour ça qu'on a l'impression que les motoristes exploitent l'industrie militaire au profit de programme civils. Mais il y a aussi des contre-exemple. Rolls Royce par exemple ne fait plus de réacteur militaire (enfin participe à plusieurs comme l'EJ200 et les F135/F136 mais ne fait en entier que le Pegasus des harrier) mais a développé des réacteurs civils sans la participation d'autre motoriste (les trent)