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Maintenant ce n'est qu'une fiction, si tu veux trouver un motif crédible de guerre en Europe, c'est (très) dur (et heureusement d'ailleurs). Faire une guerre pour retrouver l'usage de sa monnaie et continuer à avoir un budget comme on veut permettant d'appliquer les réformes qu'on veut ne me paraît pas forcement plus absurde que la plupart des autres motifs de guerre. Bon j'avoue que pour mon scénario soit crédible il faudrait que la plupart des pays de la zone Euro (et pas juste l'Allemagne) s'opposent vraiment à notre politique. Je pense qu'avec un président comme Sarkozy ou Hollande, c'est assez peu probable c'est pour ça que j'ai aussi précisé qu'on pouvait avoir une présidente plutôt extrémiste qui pourrait être plutôt mal vue par les autres présidents. Et je pense que c'est assez risqué de se contenter d'attaquer l'Allemagne (qui n'est pas la seule responsable de la politique monétaire) vu qu'une coalition des autres pays (et l'USAFE) pourrait riposter et détruire notre aviation (ce qui serrait logique vu qu'on agresse un de leur allié) donc je trouve moins risqué d'avoir un plan permettant la destruction (ou au moins l'immobilisation) d'une grosse partie des moyens militaire non français ce qui nous permettrait d'être capable de faire face à une contre offensive. On doit pouvoir faire l'impasse sur le Royaume Uni (pas vraiment dans l'Europe et on a la manche entre nous donc une horizon bien placée devrait déjà limité leurs ardeurs surtout si on les prévient qu'ils ne sont pas concernés) de même pour les pays lointains (enfin si on ne tient pas compte de la Suède qui est neutre, de la Pologne qui ne fait partie de l'Euro et de la Grèce qui pourrait assez rapidement décider de nous soutenir, il ne reste plus beaucoup de pays qui ont une armée crédible) mais pour les autres pays ça me paraît plus risqué (surtout qu'on n'a pas le temps de leur dire qu'on a déjà gagné la guerre) et il faudra prévoir de quoi intercepter une riposte de leur part (si finalement ils décident de ne pas rester neutre). Quand à la question de savoir s'ils se laisseront faire ou si on risque de rentrer en guerre totale, il ne faudrait pas qu'ils puissent avoir le choix. Si on arrive comme les Israéliens en 67 à obtenir la maitrise totale du ciel, ils ne peuvent plus faire grand chose. La marine (hors SSK) ne peut que se faire couler ou avoir un impact mineur (on ne parle pas de l'USNAvy, les européens n'ont pas beaucoup de moyens de frappe contre la terre) et l'armée de terre ne devrait pas pouvoir mener d'offensives majeurs. Alors que pendant ce temps la France pourra survoler impunément leur territoire et donc effectuer des bombardement plus ou moins destructeur. Si on doit détruire les usines BMW ou Mercedes (de nuit pour limiter les pertes humaines), je ne suis pas sur que ça nous dérange beaucoup et ça devrait même rendre notre industrie automobile plus compétitive. Ils auront tout intérêt à accepter une paix rapide limitant donc les dégâts chez eux. Surtout qu'on peut très bien détruire une très grande partie de leur moyens militaires sans tuer ou blesser beaucoup de monde. Encore une fois la guerre des 6 jours qui a connu une grosse partie terrestre (avec une conquête territoriale que je n'envisage pas ou qui devrait être très restreinte si on veut que ce soit un minimum crédible) a vu très peu de pertes humaine. Donc une défaite uniquement militaire avec juste des dégâts matériels ou on leur propose ensuite une paix relativement acceptable (faut qu'ils soient dégouté par leur armée d'incapables, pas qu'ils aient un esprit revanchard) me paraît relativement crédible. Déjà si l'ensemble de notre aviation (dont les alphajet et l'ALAT) effectue 2 raids réussis avec un plein chargement de bombes et missiles sur les cibles militaires, on doit pouvoir causer vraiment beaucoup de dégâts. Il faudrait faire une simulation précise, mais à mon avis on doit pouvoir s'occuper de l'Allemagne, du Benelux, de l'Italie et il doit même rester un peu de marge.
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Il a des amis politiques ? Parce que prendre pour référence une ex ou ceux qui espèrent qu'il perde pour avoir une chance dans 5 ans ... bah faut pas trop s'attendre à des miracles. D'ailleurs le proverbe "protéger moi de mes amis, je m'occupe de mes ennemis" aurait du devenir la devise du PS depuis presque une dizaine d'années.
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Juste une petite question, le rafale devrait avoir quoi comme port ? Un USB 3 mis en service à partir de 2008 pour les rafale F3 ? Un USB 2 pour les rafale F1 et F2 ? un USB 1 le rendant compatible avec les mirage 2000-5 et -9 mis en service en 96 ? Et pour les mirage 2000D, N, C ou les F1, on aurait du mettre quoi ? Les câbles universels ne le sont pas pour une éternité de même que l'architecture informatique associée. Le problème c'est qu'on a besoin que certains armements soient compatibles avec des systèmes complétements différents et probablement de génération différentes. Le SCALP prévu pour un 2000D de 93 doit aussi être compatible avec un rafale de 2006 qui emporte des armements plus récents (AASM, météor ...) D'un point de vue informatique c'est assez complexe de faire communiquer (surtout avec un gros débit) entre eux 2 PC qui ont 20 ans d’écarts. Quand au débit, je ne suis pas sur qu'il soit tout le temps très réduit. Par exemple pour le mica IR qui doit recevoir les coordonnées de sa cible (vitesses, direction, position) et celle de l'avion tireur (donc vitesse, altitude, inclinaison ...) tout en transmettant ce qu'il voit, on n'atteint probablement pas le térabit, mais je doute qu'un unique USB soit suffisant et il ne faut pas que le chargement des données permettant le tir soit trop long (déjà une seconde ça me paraît énorme)
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Déjà on ne parle que de la zone Euro et non de l'UE (donc 16 pays soit 262 millions d'habitants) ensuite on peut probablement encore réduire le nombre d'adversaires et compter sur quelques alliés (certains devraient se retrouver dans la même situation économique que nous et souhaiter appliquer notre programme politique de gestion de l'Euro) Et d'un point de vue militaire, on n'affronte pas non plus des monstres. Si on parle de la chasse, il y a quoi ? 200 avions en Allemagne, 150 en Italie, une grosse centaine en Espagne, une grosse centaine au Benelux ... coté français on pourrait avoir pas loin de 150 mirage 2000 B/C/D/N capable chacun d'emporter au moins 4 bombes (ils ne sont pas tous capable de viser si on on parle de patrouille mixte ça doit le faire) donc théoriquement capable de détruire 600 objectifs et il nous reste aussi une centaine de rafale capable eux aussi de traiter 600 objectifs (voir 1500 si on prévoit 5 pylônes triple d'AASM) et il reste encore une trentaine de 2000-5F pour la défense aérienne et une vingtaine de SEM. Bon il faudrait aussi pondérer ces chiffres avec nos OPEX, mais ça me paraît quand même suffisant pour envisager une attaque éclair.
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L'UE est déjà en crise économique, il ne faut pas en rajouter. Le but de cette opération est de faire une sorte de coup d'état ou la France deviendrait la seule puissance militaire en Europe et en tirerait donc des bénéfices conséquent. On peut détruire leur matériel militaire (surtout vu ce qu'ils ont et qu'on le remplacera par du made in France) leur usine d'armement mais il ne faut pas détruire le pays ni trop impacter les civils. Donc 4) du nucléaire pour faire des IEM massives créant un black out puis ou moins prolongé sur l'UE, c'est très moyens (ça reste possible vu que ça ne fait pas trop de dégât à long terme mais il vaudrait vraiment mieux éviter si on en est capable) et le nucléaire tactique 5) sur le sol européen, c'est complétement exclus. De même 6) la destruction des ponts, des raffinerie et centrale électrique est aussi à exclure, ça impacte trop les civils et l'économie européenne. En plus si on compte gagner la guerre en quelques heures (ça me paraît possible si on prend pour exemple la guerre des 6 jours) ce serrait presque d'aucune utilité militaire. Je trouve même que la destruction des bâtiments militaires et gouvernementaux devraient faire trop de morts et nous aliéner une partie de la population civile. Je pense qu'on pourrait se contenter de la destruction des moyens véritablement menaçant les autres destructions devraient être intéressante à long terme (usine d'armement en concurrence avec les nôtres pas exemple) Quand on voit l'efficacité d'une attaque surprise (guerre des 6 jours) je pense que la France peut assez facilement, rien qu'avec ses moyens conventionnels (disponibles à plus de 90%) arriver à prendre le contrôle de l'Allemagne et du Benelux. A mon avis on a même de la marge ce qui nous permet de rajouter quelques autres pays.
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Dans un futur proche, suite à la crise économique et à une nouvelle politique irresponsable (enfin qualifiée comme tel par nos voisins) du (ou de la c’est peut-être plus crédible) président(e) français, la France se retrouve en défaut de paiement (ce qui est normalement le cas de toute entreprise ayant une dette représentant plusieurs décennies de recette) et les autres pays de l’Euro (l’Allemagne principalement) refusent sa proposition de faire produire plus d’Euro par la BCE (qui devrait aller plus ou moins directement dans le budget de pays membre) et impose de très forte réduction budgétaire. Il est entre autre exigé une très forte réduction du budget militaire (par exemple arrêt des commandes de matériel militaires français pour couler l’industrie militaire française et donc laisser plus de chances aux autres pays) ainsi que le licenciement d’une bonne partie de nos effectifs de militaire et une revente (ou au moins un retrait de service) de certains de nos équipements majeurs mais coûteux (SNA, SNLE, PAN …) Les exigences concernant le domaine civil sont à peu prêt aussi inacceptable. La France en défaut de paiement (enfin pas forcement pire qu’aujourd’hui, mais suffit que personne ne veuille nous prêter de l’argent, qu’on ne puisse pas s’en auto-prêter par l’intermédiaire de la BCE et ça devient catastrophique) doit donc choisir entre "capituler" et se placer sous contrôle de ses créanciers (allemands, anglais, suisse, chinois, américains…) ou prendre militairement le contrôle de la BCE et retrouver son indépendance. Une opération militaire visant à prendre le contrôle militaire (ou au moins à montrer qui est le chef) de la zone euro devient donc à l’ordre du jour à l’Etat major français. La France doit donc affronter une grande partie des pays de la zone Euro (principalement Allemagne, Danemark, Pays Bas, mais on risque aussi de devoir s’occuper des autres pays qui bien qu’ils soient aussi touché par la crise ne seront pas forcement nos alliés) Vu qu’on est quand même entre amis, il faut limiter au maximum les pertes humaines (des 2 cotés) donc je pense qu’il faut privilégier une guerre éclaire très courte et de préférence se limitant à une guerre aérienne. La France bénéficie de l’effet de surprise mais doit clouer au sol la totalité de l’aviation ennemie en quelques heures pour permettre au (à la) président(e) d’être en position de force pour les négociations (il ne faut pas qu’un Tornado soit capable de bombarder Paris par exemple, surtout s’il y a un risque que son armement soit une B61 et non une bombe conventionnelle) Il est impératif de supprimer tout moyen offensif de nos voisins et on doit réduire au maximum leur moyens défensif pour leur montrer qu’on peut faire ce qu’on veut chez eux. Il s’agit d’une opération planifiée depuis quelques semaines/mois. La France dispose de son armée actuelle (ou de celle qu’on aura moins d’un an après les présidentielles) qu’on pourra légèrement adapter (on a à la fois la contrainte financière et la contrainte temporelle surtout qu’on ne veut pas éveiller des soupçon chez nos adversaires) avec quelques crash programme rapide et relativement discret (comme des configurations exotiques du rafale à 5 SCALP et APACHE ou 15 AASM, l’ouverture des 2 points d’emports externe et l’arrivée des CFT …) ou la commande de quelques équipement supplémentaire (achat de quelques KC135 d’occasion ou de quelques MRTT devant les remplacer …) On dispose aussi d’une excellente disponibilité (on a très fortement réduit notre activité militaire depuis quelques semaines officiellement pour cause économique ce qui a permis d’avoir de l’avance pour l’entretien) et on peut utiliser l’ensemble des moyens disponible sur notre territoire (y compris les TA4 singapouriens par exemple) ou d’autres avions/hélicoptère étranger de passage en France ou utilisé par des civils. De même la plupart de nos militaires peuvent être disponibles pour l’attaque (il s’agit officiellement d’un exercice prévu de longue date ou bien d’un 14 juillet) Vu qu’on sait qu’on va faire cette opération, on peut aussi avoir rapatrié une partie de nos moyens à l’étranger (ou au contraire renforcé avec un détachement dans les pays balte ou des rafale avec AASM remplacent les mirage 2000-5F) et nos navires peuvent être particulièrement bien positionnés et avec un armement adapté (par exemple nos SNA avec une grande quantité d’exocet pouvant servir de petit missile de croisière naval) Pour les autres pays, ils ont leur armée actuelle qui ne s’attend pas à une attaque. Il se peut même que pour raison économique une grande partie de leurs moyens soient non immédiatement opérationnels (navire à quai, avions en réserve, système de DCA en veille avec une partie des missiles stocké et non déployé …) voire même que le personnel ne soit pas sur son lieu de travail (possible si on fait l’attaque le samedi 14 Juillet ou tous les militaires français sont normalement en service alors que tous les militaires étrangers sont devant leur télé) Il faut aussi tenir compte des moyens américains déployés dans ces pays. Il vaut mieux éviter de les affronter trop directement (on ne veut pas entrer en guerre contre eux) mais il faudra quand même trouver le moyen d’empêcher leurs 5 escadrilles de F16 et de A10 réparties sur 2 bases (en Allemagne et en Italie) de défendre leurs pays hôte. Eventuellement on peut faire comme avec les Anglais (et les F15 qui y sont déployé) et les prévenir qu’il ne s’agit que d’un conflit entre pays de la zone euro qui ne les concernent pas et qu’il ne faudrait pas que des puissances nucléaires s’affrontent. Une fois l’opération commencé, on peut peut-être espérer avoir le soutient d’autres pays qui approuvaient notre position. La Grèce, l’Espagne… pourraient par exemple préférer qu’on gagne. Mais cela veut dire qu’on ne doit pas les attaquer lors de l’attaque surprise et qu’on risque donc en cas de désaccord (parce que les Allemands sont quand même les plus riches) de leur part de perdre l’effet de surprise et devoir les affronter alors qu’ils seront en alerte (ou même nous attaquerons) A vous de définir un plan permettant à la France de prendre le contrôle de la zone Euro. Suivant le niveau de difficulté souhaité, on peut faire varier le nombre de participant de nombreux pays de zone Euro pouvant rester neutre et attendre de savoir qui gagne. Il faut impérativement une guerre courte (plus courte que la guerre des 6 jours) et la plus économique possible. Ensuite on pourra aussi réfléchir à la stratégie défensive des pays attaqués (même sans aviation, ils pourraient quand même réagir et par exemple prendre l’autoroute avec leur char pour arriver assez vite en France) PS: si j'ai choisi la France comme pays agresseur et que j'ai exclus l'Angleterre de la bataille, c'est pour éviter de trop poser à question du nucléaire et par soucis de "crédibilité". En tant que puissance nucléaire ni la France ni l'Angleterre ne peuvent faire partie des pays attaqué et j'ai du mal à croire qu'il pourrait y avoir une grosse guerre entre pays de l'UE sans que la France soit plus ou moins impliqué.
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C'est aussi un moyen de compenser la baisse capacitaire de leur bombardier. Parce que bon pour comparer un F111 avec un F35 ou même un F18E/F, il faut que le F35 soit accompagné d'un ravitailleur.
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1962 : La France et les accords de Nassau
ARPA a répondu à un(e) sujet de aigle dans Histoire militaire
Ce serrait à vérifier, mais je crois que la proposition américaine de vente de Polaris était plus ou moins associé à l'arrêt des recherche nucléaire en France. En 62, la France (contrairement à l'Angleterre) n'avait pas encore de bombe H. Donc en réalité les Américains nous proposaient d'avoir (pour pas très cher) une force nucléaire "tactique" basé sur des missiles performant (sur SNLE ou à terre) mais limité à des ogives de très faible puissance. Dans ces condition, je ne suis pas sur que la dissuasion nucléaire française aurait été crédible face à l'URSS en cas d'absence de soutient américain. -
En (gros) résumé : Un grand nombre de pale permet de réduire leur longueur. Ce qui permet d'avoir une vitesse en bout de pale plus faible donc de réduire le bruit (il ne faut pas dépasser mach 1 par exemple) ainsi que les fortement (et donc d'améliorer le rendement) Mais une augmentation du nombre de pale revient aussi a augmenter la complexité de l'hélice et donc sa fragilité et son coût. Maintenant il est aussi possible de jouer sur la largueur des hélices, mais vu qu'il y a aussi des contraintes de poids (2 grosses pales peuvent être plus lourde que 3 petites) ça devient plus compliquer et ça doit probablement être calculer pour chaque hélice.
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Malgrés les apparences, les puissances sont très comparables. Un ASMP avec une unique tête de 300 KT ferra même probablement moins qu'un M4 avec plusieurs têtes de 150 KT. Suivant l'espacement et le nombre d'ogives du M4, on doit avoir presque tout le temps une capacité de destruction supérieure à celle d'un ASMP. Ensuite l'ASMP est équipé d'une puissance variable. Suivant les sources (publique, peu précise, laissant de gros doutes sur l'époque...) la puissance serrait comprise entre 100 et 300 KT suivant le réglage de l'ASMP. Donc oui on doit pouvoir avoir une puissance équivalente à celle d'une ogive du M4. Et en réglant la puissance au minimum, on n'est pas beaucoup plus puissant que l'AN22. Bon par rapport au AN52, on restera probablement beaucoup plus puissant, mais ce n'est pas forcement un gros problème vu qu'on ne prévoit pas vraiment de s'en servir chez nous (donc on se moque un peu des dégâts collatéraux) et que de toute façon les deux charges doivent "polluer" presque autant (voir peut-être même moins pour celle de l'ASMP qui est assez petite) L'ASMP remplace les AN22 des mirage IV et les AN52 des jaguar et autres mirages IIIE. Entre un ASMP réglé à 100KT et tiré par un mirage 2000N en solo ou un ASMP réglé à 300KT et tiré par un 2000N après plusieurs ravitaillement en vols, il y a une assez grosse différence. On arrive quasiment à 2 missions distinctes et avec des conséquences diplomatiques assez éloigné. Pour les USA (et la Russie) les bombes nucléaires ne sont qu'un des multiples vecteurs nucléaire, au coté de SNLE suffisamment nombreux pour qu'une perte par accident ne pose pas de problème, de missiles balistiques terrestres répartis un peu partout, de bombardier (parfois furtif) à très long rayon d'action (bien plus capable que nos mirage de s'approcher de la cible) de missile terrestre mobile et même de missiles de croisières nucléaires (tiré depuis des SNA ou des bombardier) Donc en pratique il faudrait plutôt dire qu'on a remplacé les bombes largués depuis des bombardiers performants et les missiles de croisière (pour la plupart subsonique mais doté d'une plus grande portée) par des ASMP, mais que le reste de la panoplie (bombe lisse largué depuis des chasseurs) a en réalité été supprimé en France. Vu que l'AN52 (assez comparable dans le principe d'utilisation avec les B61) est resté en service jusqu'en 92 (fin de l'URSS, abandon des Hades, remise en cause des S3 ...) je pense qu'on peut assez facilement dire que la France a préféré renoncer à ce type de vecteur ce qui permet de dire que l'ASMP n'est pas l'équivalent français des B61. En plus vu que l'ASMP ne pouvait être utiliser que sur des avions spécifique (hors SEM) on a vraiment des contraintes opérationnelles assez distinctes des américains dont plus de la moitié de la flotte (tous les F16 déjà) peuvent emporter des B61. Dans une logique de guerre nucléaire ou il faut disposer de grosse quantité d'armes nucléaires, le choix de bombe lisse demandant infiniment moins d'entretien et de formation au tir que des missiles, me paraît assez logique. C'est moins performant, mais de toute façon si des milliers d'avions vont effectuer leur raid avec une (ou plusieurs) bombe(s) cela devrait quand même faire des dégâts surtout que ça n’empêche pas ces pays d'avoir en plus d'autres vecteurs plus performants. L'ASMP n'est pas une arme OTAN, donc n'a pas besoin de répondre à la terminologie OTAN. C'est aussi un signe d'indépendance que de donner terme spécifique à l'ASMP. Il y a (avait ?) un risque que suite à un accord de type START entre les 2 grands ou à l'ONU, les armes tactiques deviennent interdites (au moins en Europe). Ce ne serrait pas tellement contraignant pour la Russie ou les USA qui disposent de bombardiers "stratégiques" et de missiles terrestres "stratégiques", ni même pour l'Angleterre (qui n'a plus d'armes tactiques) mais pour la France ça reviendrait à supprimer notre composante aéroportée (nos bombardier "stratégiques" sont trop proche de nos bombardiers "tactiques" et conventionnels, pour qu'un autre pays puisse faire la différence) ce qui devrait poser des problèmes de crédibilité à notre capacité stratégique.
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et si l'Iran n'avait pas fait sa révolution ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Uchronies
Le fait que l'Iran ne fasse pas sa révolution empêche probablement la guerre Iran/Irak. Pour l'Iran son armée aurait continué à se renforcer. En plus des 80 F14 il aurait du y avoir pas loin de 200 F16 pour remplacer les derniers F4 et F5. Vers la fin des années 80 ou au début des années 90, l'Iran aurait finit par avoir la bombe nucléaire. Rien que ces équipement déjà planifié avant la révolution auraient du suffire à empécher une guerre avec l'URSS (dont les Mig25 n'osent plus survoler le pays depuis l'arrivé des F14) En conséquence "logique", l'Irak aurait été beaucoup moins ruiné (pas de guerre) et aurait donc pu se payer des mirage 4000 (pour faire face aux F14 et F15 des voisins) et il y aurait probablement aussi eu une volonté d'acquisition de l'arme nucléaire. Pour la suite, je reviendrais plus tard. -
Certains avions peuvent avoir beaucoup de marge pour le choix du réacteur. Bon, je ne suis pas sur que ce soit le cas pour le gripen (le réacteur est quand même intégré à la cellule, il ne s'agit pas de réacteur pendulaire comme sur les avions de ligne par exemple) mais ça ne doit pas non plus imposer de tout refaire (la voilure reste assez indépendante par exemple) Si on rajoute qu'on ne fait pas particulièrement attention à la SER (on part d'une cellule pas tellement optimisé vielle de plus de 15 ans) ou à d'autres détails (comme les problèmes d’interaction entre les réacteurs droite et gauche) on peut arriver à avoir assez peu de mal à installer un réacteur plus gros. Sur un F117, ça me paraîtrait beaucoup plus dur par exemple.
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Il n'y a plus que 25 mirage 2000 B et C ? Je ne savais pas qu'il y en avait eu autant de retirer (sur 150, même en comptant les 37 modifié en -5, les 12 vendu au Brésil il devrait en rester plus) Sinon les 2000N ne sont pas vraiment des avions de 2eme ligne. C'est vrai qu'ils ne peuvent servir qu'à une seule mission qui devrait à priori être accompli par les rafale nettement plus performant, mais leur système d'arme reste encore moderne (inutile, mais moderne)
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Un des problèmes des premiers M88 (des rafale MF1 donc) était que le cahier des charges ne répondait pas aux besoins opérationnels. Par exemple les pilotes de la 12F faisaient 5 ou 10 fois plus de cycle (plein gaz, plein réduit) qu'avec leur crusader et ils ont donc usé plus vite les M88 que prévus. Normalement depuis 10 ans, ça a du être réglé et la SNECMA a du changer son cahier des charges (et/ou les pilotes jouent un peu moins avec les rafale qui peuvent maintenant servir pour des missions air-sol donc demandant moins de cycle aux réacteurs)
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Bon c'est un détail, mais le PESA n'est pas un radar mécanique. Maintenant je me demande à quel point les radar seront interchangeable entre les avions. Pour les OSF, on a déjà l'habitude de les changer assez souvent de rafale suivant les missions, donc c'est peut-être théoriquement possible que ce soit aussi le cas pour les radar. Par exemple, il n'est peut-être pas exclus que si un rafale AESA part en grande visite, son AESA soit installé sur un autre rafale (qui aura donc l'équivalent du retrofit, même si son PESA risque de finir installé sur un rafale ex AESA)
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Le prix des F1E produit dans les années 80 à la place des 2000 aurait probablement été bien plus proche de celui des mirage 2000 que de celui des F1C. Déjà le F1E avait presque 25% de surcoût par rapport au F1C presque aussi performant et de la même époque. Ensuite il faut compter l'inflation (si on parle de F1E produit dans les années 90, ça risque de ne pas être négligeable) mais surtout les diverses modernisations du système d'arme. Les commandes de vols et la structure de l'avion resteront les même (globalement celle du F1C) mais avec le réacteur du mirage 2000 puis le radar du mirage 2000, ça augmente sensiblement le coût. Mais si le F1 coûte quand même moins cher que le 2000, on risque de n'avoir une différence de prix que de 20 ou 30 % et non du simple au double. Le 4000 avait besoin du radar du 2000N (en plus de celui du 2000C) et la modernisation de quelques mirage IV n'a pas du être très significative (d'ailleurs je proposerais bien de se servir de ces mirage IV conservant encore du potentiel pour des missions conventionnelles si on en a plus besoin pour le nucléaire) Quand aux modernisation des F1, il aurait aussi fallu la réaliser (soit pour convertir les F1C en F1E, soit pour disposer d'un avion de reco) Le "choix" du mirage F1 et du jaguar, n'était pas vraiment un choix. Il faut se replacer dans le contexte politique du moment ou la France quitte "brutalement" l'OTAN et plusieurs de ces programmes militaires ne sont plus vraiment adapté. Si on rajoute que Dassault a hérité du Jaguar lors du rachat de Bréguet et que l'armée de l'air a du se rabattre pour condition économique sur le F1 et non les F2 ou F3 plus performant (et finalement peut-être plus adapté pour un pays qui ne fait pas partie de l'OTAN) le choix est vraiment un choix par défaut. D'ailleurs au sujet du jaguar, ça a failli n'être qu'une sorte de gros alpha jet (lui directement produit par Dassault et non Bréguet racheté par Dassault) capable de vol supersonique (comme le T38) et un peu plus crédible en air-sol. En fait, on aurait même eu un trinome voir 4 avions au catalogue avec les jaguar et Alpha jet. Le Mirage 4000 pour le très haut de gamme, le F1 pour la chasse "légère" mais encore performante (et avec les missiles air-air R530 c'est plus crédible qu'un F16 limité aux Sidewinder) et les jaguar et/ou alpha jet comme avion "rustique" économique mais encore efficace en air-sol (et en air-air, mais pas face à des chasseurs) Quand il y a des critiques sur le coté trop "haut" de gamme du rafale, j'ai l'impression que c'est plus une critique sur l'absence d'avions d'entraînement ayant un dérivé de combat proposé par Dassault qu'un véritable défaut du rafale. Le problème c'est qu'à cette époque on a fait le Jaguar, le mirage F1, le SuE, le mirage 2000 et l'Alpha Jet (tout en construisant les proto mirage F2/F3/G4/G8/4000 et même partiellement tornado) donc oui on aurait probablement pu faire mieux (abandon du SuE, du Jaguar ou de l'Alpha jet et du 2000 pour développer le 4000) mais on aurait aussi pu faire pire (je vous laisse imaginer nos effectifs en cas de choix du tornado et du G4 par exemple)
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On ne parle pas du marché global, mais du marché "occidental" et même pire du marché ou un avion français aurait sa place. Donc déjà il y a le problème des marché "OTAN" (et autres alliés sur qui on peut compter) Pour ce marché (pas forcement réservé aux appareils US vu que les rafale et Typhoon en prélèvent déjà une bonne part en Europe) il faut surtout un avion capable d'opérer en OPEX ou dans une coalition. Le chasseur léger avec un rayon d'action assez réduit serra donc handicapé. Le seul avantage du chasseur léger et d'être à bas prix donc disponible en grand nombre. Sauf que l'OTAN a perdu l'habitude de se retrouver en infériorité numérique, donc on a plus besoin de qualité que de quantité. Le pire c'est qu'on a souvent plus de mal à trouver une place de plus sur une base aérienne proche du conflit qu'un avion de plus pouvant être envoyé par un allié. Le chasseur (très) lourd est aussi exclus parce que la plupart des pays de l'OTAN sont quand même des petits pays qui ont besoin d'un minimum d'avions pour rester crédible (déjà qu'on se demande combien ils vont avoir de F35) Je pense que c'est en grande partie pour cette raison que le F20 n'a pas eu de carrière et s'est fait remplacé par les F16/F18 un peu plus gros/performant. Ensuite parmi les pays clients qui souhaitent quand même disposer d'un chasseur léger, pas très cher ni très performant mais disponible en grand nombre pour assurer leur défense, on risque de devoir affronter la concurrence locale pour tous les gros contrat. L'Inde développe le LCA, la Corée du Sud son F/A 50, Taïwan son Ching-Kuo (enfin c'était à cause de l'embargo) la Yougoslavie avait son "novi avion", l'Italie l'AMX (avec le Brésil donc) puis le M346, la Suède le gripen ... et on pourrait même rajouter des avions plus anciens modernisé "localement". Bon c'est peut-être aussi le signe comme quoi il manque un vrai remplaçant du F5 et que Dassault (plus compétent que Northrop ?) aurait eu sa chance. Je relativiserais beaucoup le succès à l'export du gripen. Je crois que la Suède est le seul pays à proposer des "locations" (ou au moins aussi souvent même s'il y a eu d'autre exemple) et je ne suis pas sur du tout qu'ils finissent par y gagner de l'argent, vu que ça concerne surtout des avions en sureffectif en l'armée suédoise ce n'est pas bien grave mais il ne s'agit pas vraiment d'une vente. Et pour le contrat Suisse (au dépend du rafale), je vais attendre encore un peu avant de me prononcer. Ensuite pour le gripen, je relativiserais aussi sa place dans les avions léger. C'est vrai qu'il s'agit d'un poids plume, mais il n'est pas à l'économie comme les "vrai" chasseurs légers soutenus par des chasseurs lourds. La présence du météor me paraît un peu contradictoire par exemple (avec son "petit" radar, il va accrocher quoi à la portée max du météor ?) Ce n'est pas plus mal vu que ça enlève de gros défaut par rapport aux autres chasseurs léger, mais ça augmente aussi le coût et fait perdre le sens du léger. (on a eu le même problème avec le 2000 par rapport au F16) Si on suppose que la France propose une "gamme" d'avions, il faut par exemple viser le marché des F16 ou on aurait proposé dans un premier temps XX mini rafale moins cher que leurs F16 mais en faisant bien comprendre que tous les défauts de ces mini rafale (peu performant en OPEX, juste suffisant pour faire du nombre et défendre les frontières) aurait ensuite pu être corrigé par une commande de biréacteur. De même vu le marché actuel, le rafale fait presque figure de chasseur léger. En plus petit il n'y a que le gripen (Saab, ils font aussi des avions ? et la Suède c'est un pays depuis longtemps ?) et le F16 (sauf que si le but est de remplacer des F16 A/B, on ne voit pas trop le progrès, et puis il n'y a rien de plus récent ?)
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Cela a failli être le contraire. Dassault voulait financer le 2000 pendant que l'état se chargeait du 4000. Bon il est probable qu'en cas de choix du 4000 par la France on se rende assez vite compte que c'est hors budget et qu'on se rabatte sur le 2000 (comme à l'époque des mirage F1/F2/F3 ou le petit F1 payé par Dassault a finalement été choisi) Le pire c’est qu’on aurait vraiment pu le soutenir. On devait se douter que le rafale (ou l’ACT92) n’arriverait pas à temps (ou aurait des problèmes à cause de la collaboration) pour remplacer les IIIE et qu’il faudrait une sorte de mirage 2000D. Si chaque mirage 4000 biplace nous permet de remplacer 2 mirage 2000D et 1 C, l’achat d’une cinquantaine de mirage 4000 nous aurait permis d’économiser les D et de réduire de presque autant d’exemplaires la commande des B/C. On rajoute que pour les FAS, les mirage 4000 paraissent bien plus crédible que les 2000. Ce qui rend possible une réduction des besoins à 50 mirage 4000, surtout que les mirage IVA ont encore du potentiel et peuvent suffire à impressionner si l’adversaire croit qu’il s’agit de 4000. Une commande d’une grosse centaine de mirage 2000 B/C (au lieu de 154) suivi d’une centaine de mirage 4000 biplace aurait largement pu se justifier. Bon il reste les coûts de développement, mais vu qu’il a fallu développer les 2000D et N, ça n’aurait peut-être pas été plus cher.
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Bah vu que le mirage 2000 l'a été, oui ça aurait pu faire un bombardier. Par rapport au mirage 2000 le mirage 4000 emporte 3 fois plus de carburant (en interne) pour (au pire) une consommation doublé, donc le 4000 devrait faire au moins 50% de mieux que le 2000N. Je pense que même dans sa version prototype de 79, il faisait mieux que le mirage IV (enfin à part pour le système d'arme vu qu'on parle d'un proto) La durée de vie du mirage 4000 aurait probablement été plus importante que celle du 2000 (il n'y a qu'à comparer les mirage III et IV en France et le risque d'une non production du rafale) donc une remotorisation dans les années 90/2000 devient probable. Pour les 2000D et N une motorisation avec la technologie des M88 aurait permis une augmentation de 40% de la portée (probablement en BA) donc on arrive assez vite à un mirage 4000 au rayon d'action plus que doublé par rapport à celui du 2000. Donc on peut au moins dire que mirage 4000 pouvait devenir un bombardier léger à long rayon d'action. En charge utile, on finit assez vite par être limité par les armement de disponible. Mais avec des points d'emport plus solide que ceux du mirage 2000, on pouvait espérer des missiles (ou des bombes) plus gros. Un ASLP 2 ou 3 fois plus gros que l'ASMP est envisageable. Même les SCALP et APACHE auraient pu doubler en poids. Si on se limite aux mêmes munitions et missions, on risque de comparer une patrouille de 2 mirage 4000 à 5 SCALP avec une noria de 10 mirage 2000D à 1 SCALP (escorté par 2 mirage 2000C) Alors oui le mirage 4000 aurait fait un très bon bombardier et nous aurait beaucoup servis (surtout qu'on a fait presque que ça avec le 2000) Maintenant si on parle en plus d'une version "bombardier" du mirage 4000 et donc avec une aile plus grande emportant plus de carburant (mais réduisant sa maniabilité et sa vitesse à celle du 2000) on arrive à des performances nettement plus impressionnante. D'ailleurs si en 1960 Dassault avait pu utiliser un réacteur aussi puissant que le M53, on aurait probablement eu un mirage IV dépassant largement les 40 tonnes.
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Sachant que ça signifierait aussi le retour de la gauche aux affaires depuis une dizaine d'années, je crois que ce n'est pas du tout la dessus qu'on les attend. S'il signe rapidement un contrat, bah tant mieux, sinon tant pis. On pourrait presque voir les négociations dans l'autre sens, un nouveau président ayant un peu de temps avant de devoir faire ses preuves. Il pourrait préférer ne pas signer que signer un accord trop contraignant (style Leclerc)
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On est passé à la 3D maintenant. ;) C'est le cube de la distance.
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Dans le "pire" des cas, la bombe H ne pète pas, en fait même la bombe A ne pète pas, mais on a quand même une grosse bombe sale qui rend malade 100 000 innocents et va couter pour chacun d'eux plusieurs milliers d'euro par ans pendant une dizaine d'année. C'est très loin des résultats attendu, mais ça reste une arme assez rentable. Et c'est aussi vrai que pour le missile, il y a de gros risque qu'il ne parte pas (les Véga n'ont pas l'habitude d'être déplacé puis tiré en urgence) ou qu'il n'atteigne pas du tout la cible prévue. Mais de toute façon vu que c'est le seul vecteur qui en soit capable (parce qu'à moins de trouver un pilote kamikaze qui arrivera à atteindre sa cible en volant tout le temps à l'économie et en ayant été accompagné par son ravitailleur lui aussi kamikaze bien à l'intérieur du territoire adverse ça risque de ne pas être facile de trouver une portée comparable) on n'a pas trop le choix. Ensuite on parle quand même d'arme de dissuasion donc de non usage. La question n'est plus trop de savoir quel est la probabilité que ça marche, mais plutôt s'il est possible que ça marche. Théoriquement si tout ce passe bien, la fusée va atteindre sa cible et la bombe serra même plus puissante que prévue (ça nous est arrivé plusieurs fois en essais) donc ça va faire une explosion d'1MT au dessus de la capitale. Même s'il s'agit d'une technique artisanale, les résultats pourraient être proche de ceux espéré par des moyens bien plus sophistiqué et cher.
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Tu remarqueras que j'ai bien fait attention à ne pas parler de SNLE, j'ai juste dis qu'en quelques années le Japon ou l'Italie devrait pouvoir être capable de tirer un (unique ?) missile depuis un vecteur sous-marins (qui devra probablement faire surface avant de tirer) Je ne leur demande même pas d'être aussi performant que la marine indienne et ses "SNLE" à 3 ou 4 missiles. Quand je parle de l'équivalent d'une FOST, ce n'est pas en terme qualitatif, mais juste en terme politique, donc une composante sous-marine de la dissuasion (la seule véritablement capable de permettre un tir en seconde frappe)
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Tu parles de quoi ? si on dispose d'une arme nucléaire, est-ce que c'est compliqué d'en faire une ogive qui après une trajectoire parabolique devrait atteindre un point plus ou moins précis de la terre ? Ou est-ce que c'est compliqué de faire une arme nucléaire ? Si tu a déjà l'arme nucléaire, j'ai l'impression qu'il suffit de la considéré comme une charge utile que tu veux mettre sur une trajectoire bien particulière et le tour et joué. Bon la précision risque d'être en dizaine de km (c'était quoi la précision de l'ARV utilisé pour le tir de validation d'Ariane V ?) mais vu qu'on parle d'une arme nucléaire, ça devrait suffire à bien punir l'adversaire. Quand à se procurer une arme nucléaire, oui c'est facile. Scientifiquement on parle de connaissance maitrisé par certains il y a plus de 60 ans. Il est évident que des scientifiques italiens, allemands, japonnais, sud coréens ou canadiens maitrisent cette technique. Du point de vue des matières première et du potentiel industriel, presque tout pays disposant d'une filière nucléaire civile un peu étoffé devrait en avoir les moyens. J'avais lu que pour le Japon (première réserve de matière fissile) il faudrait quelques heures entre la décision de se procurer une arme nucléaire et les premières bombes (A, H ?) pour l'Allemagne ça se compter en jours. Pour l'Italie ça se compte peut-être en semaine, mais ça ne doit pas être bien énorme. Si on rajoute que les pays disposant d'une industrie nucléaire civile et d'une industrie spatial disposent souvent (tous ?) d'un constructeur de sous-marins, il ne faudrait vraiment que quelques mois/années avant que ces pays disposent de l'équivalent d'une FOST.
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La politique nucléaire américaine (et de l'OTAN en particulier) est très compliqué. Le concept de non prolifération n'est qu'un concept et certains parlent même plutôt d'une prolifération maitrisé/contrôlé pour faire face à l'URSS. En (gros) résumé, les USA ne peuvent pas vraiment (ou pas toujours) se servir du nucléaire juste pour défendre un allié contre une attaque conventionnelle. Donc pour faire face à l'URSS, il faut que ce soit un allié qui soit obligé de le faire. La prolifération vers les Anglais situé en Europe devait résoudre ce problème. Mais ils sont encore trop éloigné de l'Europe (et oui la manche c'est grand) donc c'est ensuite la France qui a été choisie (la RFA est trop proche et risquait de s'en servir et l'Italie trop au Sud sans parler du nombre trop important de communiste dans ce pays) sauf que suite à la décision française de quitter l'OTAN, il fallait trouver encore un autre pays. Finalement l'addition de la France et l'Angleterre ainsi que la présence d'arme nucléaire OTAN ont du suffire pour défendre l'Europe. Il y a eu plus ou moins la même problématique avec Israël et l'Iran du Shah (pays pro américain régulièrement survolé par des Mig25 jusqu'à l'acquisition des F14 et qui aurait du se doter de l'arme nucléaire dans les années 80) qui ont tous les deux fortement contribué à la dissuasion nucléaire française. Et je me demande même si le nucléaire Nord Coréen ne suit pas le même raisonnement (mais coté russe ou chinois cette fois) Et si l'URSS a moins eu besoin de faire de "prolifération" nucléaire, c'est qu'en réalité ses alliés était intégrés plus officiellement au pays (parce qu'en pratique en plus de la Chine, il y a eu l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie se sont retrouvé avec des armes nucléaires donc ça fait quand même une belle prolifération)