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Il y a aussi le Brésil (à force de repousser le FX2 ils vont devoir acheter d'occase pour remplacer leurs 2000C) l'Inde (bah oui s'ils modernisent les leurs, c'est que ça leur plais) l'Irak (comme la Libye) Taïwan (on ne veut pas leur vendre du rafale, mais "compléter" la flotte de 2000 c'est moins grave) la Grèce (ils n'ont pas les moyens d'avoir des rafale ou typhoon, mais des -9 d'occase c'est plus crédible) et d'autre encore. Si les avions sont vendu en petit nombre, le nombre de pays potentiellement client peut devenir assez important. Surtout qu'on peut éventuellement les offrir (une douzaine de -9 d'occase, ça correspond quasiment à ce qu'on donne en subvention à pas mal de pays en développement) Ensuite pas mal de pays actuellement utilisateur des 2000 pourrait vouloir les moderniser et préférer faire un échange avec les -9 plutôt que de payer une modernisation (bon il nous restera ensuite des vieux 2000 non modernisés à caser)
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C'est vrai que ma phrase était mal tourné. Mais je parlais dans l'absolu, pas par rapport à des programmes équivalent (comme les typhoon, F35 ...) et dans l'absolu avec 20 ans de développement entre le proto et le premier de série (les F1 étant plus de la pré série que de la série) et un coût de développement presque à la limite de ce que peut se permettre la France, on ne peut pas dire que c'était un produit facile à développer pour pas cher.
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C'est marrant, j'avais quasiment compris le contraire. D'après ce que j'avais compris (ce qui vient de sources assez ancienne) le rafale pour les parties construites par Dassault pouvait se permettre des cadences faible à très faible. Mais le vrai problème, c'était les sous traitants. En donnée chiffré, j'avais Giat qui ne produisait les canons du rafale que par série d'au moins 70 exemplaires. Je pense que pour les radars, les sièges éjectable, les diverses écrans plat, les roues ... on doit avoir des données assez comparables. Dassault s'occupe du rafale qui représente une grande part de son activité donc il doit maintenir une production assez régulière pour éviter qu'il y ait trop de pic et de creux d'activité, mais pour les sous-traitant c'est une autre logique. La boite dont moins de 1% de son activité n'est associé au rafale doit préférer "régler" sa chaine de production (personnel associé) pour produire à cadence maximale pendant quelques jours/semaines/mois puis dérégler son usine et ne produire que pour d'autres clients et attendre plusieurs années avant de relivrer Dassault. Que Dassault puisse se contenter d'une production mensuel de un avion, c'est envisageable. Mais je doute que ce soit le cas pour la plupart des sous-traitants. D'ailleurs si le rafale est si cher et compliqué à développer (par rapport aux gripen, T/A 50, tejas, Ching-kuo ...) c'est que contrairement à ces autres avions tout est nouveau et n'est utilisé que par le rafale. Si le gripen (et encore plus le NG) peut se contenter d'une production de quelques exemplaires par ans, c'est que les réacteurs sont importé de même que les radars, l'avionique, le siège éjectable ... Même le B2 utilise le train atterrissage du 767 et un réacteur très proche de ceux des multiples B1, F14, F15 ou F16.
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A configuration égale en air-air, non le rafale est plus petit que le typhoon. Bon si on parle d'une configuration air-sol, oui ça n'a rien à voir. Sinon je suis désormais très optimiste sur la carrière du rafale. Rien que pour l'Inde c'est possible qu'on approche les 500 exemplaires. Déjà le rafale (une fois construit sous licence) risque de prendre une grosse part de marché au Tejas (plus petit mais pas tellement moins cher et bien moins performant) de même qu'aux Su30 (je ne suis plus persuadé qu'ils vont produire sous licence les 140 qu'ils ont prévus ) et le Pak FA risque d'avoir du mal à justifier son prix par rapport à de nouvelle versions du rafale et risque donc d'être mis en service en nombre réduit (un peu comme le F22) Donc il ne me paraît pas absurde qu'au cours des 20 prochaines années le rafale remplace une grande partie de la flotte indienne (plus de 1000 avions et c'est un des rares pays dont le nombre d'avions augmente) Ensuite il y a aussi la marine indienne qui risque assez vite de se tourner vers un rafale STOBAR. Il sera probablement moins performant qu'en version CATOBAR, mais il restera plus performant qu'un Mig29K ou qu'un Tejas. Vu le nombre relativement réduit de Mig 29 de prévus (55 en comptant les options pour 3 PA formant 2 GAN) ils seront probablement intéressés par une version STOBAR du rafale dès la mise en service de leur PA3. Et même si cette première vente pourrait ne pas faciliter l'exportation vers les pays du Golfe, ça devrait quand même faciliter vers la Malaisie puis vers le Brésil (surtout s'il t a un rafale STOBAR)
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Ne pas confondre la gauche et un vieillard grabataire qui ne sait plus de quoi il parle. Désolé pour les vieux qui me lisent, mais j'en ai parfois marre de voir des commentaires à coté de la plaque de gus qui auraient du prendre la retraite depuis de nombreuses années. Et je ne parle pas des illustres vieillards qui ont été compétant dans leur jeunesse, ce qui nous a motivé à leurs confier des responsabilités pour notre plus grand malheur.
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En fait on n'en sait rien sur une augmentation ou non de la cadence de production du rafale. Et je dirais même que c'est un problème qui concerne Dassault et personne d'autre. Jusqu'à présent on devait commander au moins 11 rafale par ans (donc entre 11 et 14 dans les fait) pour maintenir la chaine de production à un rythme minimal. Mais si Dassault se met à produire aussi pour l'export on pourra toujours commander autant d'avions qu'on veut entre un minimum compris entre les 11 moins les livraisons export (donc on arrive assez vite à 0 et peut-être pour longtemps si d'autres pays signent) et un maximum approchant les 36 moins les livraisons export (donc à moins de vouloir livrer immédiatement plusieurs gros clients, on a de la marge l'Inde ne représentant que 6 mois de production en France) Je pense que sur 5 ans, on en revient à pouvoir réduire le nombre d'avions commandé (donc moins de 55) sans avoir de contrainte sur le nombre maximum. Je pense qu'à terme on n'aura pas de problème de potentiel cellule, c'est juste qu'on aura repoussé certains achat et on recevra les avions par à coup plutôt que d'en avoir un régulièrement tous les mois pendant toute sa carrière. Concernant la disponibilité immédiate (ou plutôt à cours terme) de nos rafales, je crois que si on pouvait s'acheter des réacteurs, des radars, des pylônes, des OSF ... ça permettra d'augmenter notre nombre d'avions disponible par rapport à la commande supplémentaire de cellules vide.
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Pour la PO et la DA, si un 2000D avec L16 peut le faire, alors un 2000C n'a plus besoin que de mica et de la L16 (qui ne coûte quand même pas si cher que ça à installer) Enfin je crois que les 2000C sont assez vieux, ce n'est pas forcement la solution que je préfèrerai. Faut savoir ce qu'on veut aussi. Dans le principe si on veut se servir des rafale pour des missions de hautes intensité, on finira par être limité aux rafale AESA. C'est bien beau d'avoir des 2000 relativement moderne et des rafale pas trop obsolètes, mais si on n'a en tout qu'un escadron de rafale vraiment moderne, c'est la misère. A la rigueur je préfèrerai autant moderniser les rafales que les 2000D (qui de toute façon resteront structurellement moins performant que les rafales) Et si en plus cette modernisation permet de moderniser ensuite des 2000 en mini-rafale (avionique de rafale PESA sur cellule de 2000) c'est tout bénef. Quand je vois l'exemple américain ou les industries militaires sont en concurrence, je me dis que la logique française n'est pas plus mal. Au moins nos industriels n'ont pas envie/besoin de tricher sur les prix ou les performances pour remporter le contrat. Bof, les 2000-9 sont aussi une solution pour équiper à bas prix des forces aériennes qui à court/moyen terme auront les moyens de se payer nos productions neuve. Je pense à la Libye, l'Irak, au Brésil, aux pays d'Europe de l'Est ... On doit bien arriver à vendre (à prix coûtant sans vouloir faire trop de bénéfices) une soixantaine d'avions. Le rafale est certes overkill mais c'est aussi le plus adapté pour les OPEX (en Afrique ou autre) Qu'on puisse avoir un avion omnirôle, permet de réduire le nombre d'avions et de pilote si on veut assurer des missions air-air et air-sol (par exemple on divise par 2 le nombre d'avions à Djibouti) Ensuite on parle de l'avion ayant la meilleure autonomie. Pour la plupart des missions, ce ne serra pas utile. Mais si un jour on veut effectuer un bombardement en Côte d'Ivoire, on pourra se contenter de nos avions basés au Tchad sans avoir à demander à des forces terrestres de s'occuper de la mission. Et évidement pour certains transits on pourra préférer des configurations de convoyages plutôt que de monopoliser un ravitailleur. La présence du second réacteur permettra aussi d'éviter certains accidents ce qui en territoire hostile (jungle amazonienne, désert africain ou mer) peut être utile (c'était moins utile pour les mirage devant opérer en Europe et vu que cela n'évite pas d'être abattu ce n'est pas non plus utile pour le combat à proprement parler) Ensuite il y a toute la dissuasion (conventionnel ou nucléaire) qui risque de s'appliquer lors de chaque détachement. Quand on déploie des 2000C ou -5 en Guyane ou à la frontière russe, on paraît relativement pacifique. Mais avec des rafale assurant la même fonction mais en plus capable de frappe nucléaire, air-mer ou air-sol, on couvrira un spectre de menace bien plus large. Mais c'est vrai que ce qui est overkill sur le rafale pour l'Afrique, c'est son système d'arme. On n'a pas vraiment besoin de SPECTRA ou d'AESA. Mais vu qu'on a plus de mirage IV (dont il manquait quand même des capacités conventionnelles) ni de Jaguar (jamais vraiment optimisé en France) et qu'on a jamais eu de mirage 4000, bah il ne reste que le rafale en cellule adapté aux OPEX.
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implantation d'un centre spatiale, les contraintes
ARPA a répondu à un(e) sujet de Chevalier Gilles dans Engins spatiaux, Espace...
Bien plus que le coût du transport, c'est en règle générale la location du site qui coûte cher. Pour la Russie, sa location du site au Kazakhstan coûte cher et justifie l'étude de site moins bien placé. Pour les USA ou le Japon (je ne sait plus trop) ils ont préféré utiliser un "navire" lance fusée pour pouvoir se placer plus près de l'équateur. Et évidement ça coûte bien plus cher de faire un site mobile que de juste transporter les fusées et les satellites. De toute façon pour les satellites des clients, ça ne coûte pas forcement plus cher de payer le transport USA/Japon/Corée... vers la Guyane plutôt que vers l'Europe. En plus il est même possible qu'une livraison en Europe centre loin des ports, des villes et même des principaux axes de communication (on a choisi un site désertique, éventuellement bien haut en montagne pour avoir moins de frottement lors du lancement) soit assez compliqué même pour les clients européens. Pour la Guyane, (comme auparavant l'Algérie) on parle d'un site qui est en France (donc on ne doit pas le louer) et en supposant qu'on n'y installe pas le centre spatial, il faudrait y quand même dépenser une petite fortune en subventions diverses pour développer une économie locale. Le coût du transport est compensé par l'amélioration des performances par rapport à un autre site. Et si c'est moins pratique pour y accéder, on y gagne en réduisant les nuisances vu qu'on opère dans un désert. En plus en Guyane on peut agrandir le site autant qu'on veut (par exemple pour une piste de lancement de plusieurs km, vu qu'il en faut plus de 5 pour un petit SKYLON, il pourrait en falloir plusieurs dizaines pour d'autres projets). Ce ne serrait pas vrai si on se contentait d'un plateau d'Albion par exemple ou de presque n'importe quel autre site en Europe. Sinon je rajouterais aussi que si Challenger avait été lancé depuis Kourou, elle n'aurait probablement pas eu d'accident (en tout cas pas celui là) vu que les températures sont toujours clémentes en Guyane (bon on a peut-être eu d'autre problème avec le taux d'humidité) -
Je me permet de te répondre points par points car ce qui te choque me paraît normal. On permet juste aux rafales de se poser sur des bases rafales et d'y avoir un soutient de la part de nos mécano. Et ils auront aussi accès à nos simu. Évidemment ce ne serra pas gratuit, on va se contenter leur facturer ces services prix coûtant (ou non mais sans trop de bénef non plus) Il est possible qu'on leur fournisse gratuitement nos mécano, mais pour le matériel ou le carburant je n'y crois pas du tout. Et même si on fournit gratuitement nos mécanos, ça ne concernera que les pilotes de 18 rafales. C'est à dire à peine 10% de notre parc et ils seront surtout utilisé en Suisse. Là j'avoue que je ne comprend pas trop. On a déjà une liaison avec la Suisse et on leurs transfert déjà les info de nos radars terrestres (ainsi que ceux des AWACS sur zone si je me souviens bien) pour la zone qui les intéresse. Et en échange on reçoit aussi les infos de leurs radars. Officiellement on leur transfert les info sans aucune intervention des opérateurs et je ne suis pas sur qu'ils puissent y faire grand chose. Par contre il suffit de quelques minutes aux mécaniciens de permanence pour couper la liaison (et dire qu'il ne s'agit que d'une panne) On parle de la Suisse quand même. Déjà les besoins de ce pays pacifique (neutre) seront très réduits et probablement dans des conditions ou on serrait de toutes façons d'accord de les aider. Ensuite non on ne parle pas que de 18 rafale, mais plutôt d'une cinquantaine. C'est juste que les suivants seront vendus dans plusieurs années/décennies pour remplacer les F18. Vu comme je l'ai dit plus haut, j'ai l'impression que nos compensations nous coûtent assez peu cher. Mais d'exporter des avions chez les voisins est aussi un avantage politique. En plus on "sait" que la Suisse ne va pas s'en servir n'importe comment (c'est un pays neutre) et va probablement bien les entretenir et ne devrait pas avoir un taux d'accident particulièrement élevé (contrairement à l'Inde par exemple)
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Peut-être qu'il ne s'agit pas d'une erreur. C'est jusque que le nom du vendeur est effacé, donc on ne voit pas qu'il s'agit de Dexter.
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J'ai vraiment du mal avec le mécanisme des appels d'offre. A la fin le constructeur ne propose qu'un seul choix au client alors qu'on ne sait pas ce que veut vraiment le client (un prix le plus faible possible ou le maximum de transfert de technologie et l'avion le plus performant possible) Si une fois la fin de l'appel d'offre, on se rend compte que la proposition qui a été faite est loin d'être la plus adaptée au marché (dont les critère ont changé au dernier moment), c'est peut-être dommage de ne pas pouvoir rectifier le tir.
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18 rafale pour 2,7 milliards contre 22 gripen pour 3,1 milliards, c'est sur que la question peut se poser. En plus on pourrait aussi avoir une offre avec 20 rafale pour 3 milliards ou 21 rafale pour 3,15 milliards. Le gripen finit par perdre l'avantage du nombre et ne coûte que marginalement moins cher (à l'achat en tout cas)
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Un mythe qui pouvait se justifier/était valable jusqu'en 90 quand le but de l'armée était de tuer du communiste. Depuis il y a eu les vielles habitudes et la gauche est resté plus antimilitariste que la droite encore quelques années. Actuellement j'aurais plutôt tendance à croire le contraire (la droite pourrait vouloir une armée symbolique pour épauler les USA alors que la gauche pourrait vouloir une armée capable d'agir en autonomie et appuyer une politique véritable originale) et vu que ça va faire depuis 95 qu'on est dirigé par la droite (la cohabitation ne compte pas vu que c'est le président qui décide de la politique extérieure et donc profite de l'armée) on ne peut pas me prouver le contraire. Et le pire c'est que ce n'est pas regardant les programmes politiques qu'on peut véritablement avoir une idée (le but d'un programme politique est de se faire élire donc de plaire au vieux cons qui pour la plupart ont 10/20 ans de retard par rapport à l'actualité, alors que le but d'une politique de défense est plutôt de répondre aux problèmes qui auront lieux dans 5/10 ans)
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C'était aussi la donnée que j'avais il y a quelques années. Mais sur wiki, ils parlent de 1,5 (pour un -N avec cône d'entrée d'air fixe donc ça doit être la même chose que pour un D) et j'ai une autre source (très fiable mais que je ne peux citer) qui dit qu'un 2000 (D ou N il y a un doute la dessus) a été suivi au radar (sur la moitié de la France) à un peu plus de mach 1,4. C'est pour ça que j'ai écrit mach 1,5 vu que je sais que les 2000 en sont capable et que c'est une donnée qu'on peut trouver sur internet. Sinon pour la police du ciel (ou la défense aérienne de basse intensité d'un pays qui ripostera à coup d'ASMP en cas d'attaque) je regrette un peu que Dassault n'ait pas d'avions comme le T50 coréen. D'ailleurs si à la place des alpha jet on avait des T38 capable de faire du supersonique, on aurait eu une autre solution que des 2000D modernisé.
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Même en supposant qu'ils ne soit pas délicats à concevoir, ils resteront très cher à développer. J'ai du mal à trouver le prix de développement des F135/F136 (réacteurs très performant mais assez classique) mais je crois qu'on tourne autour de 5 milliards de $. Pour ce prix, on peut payer une trentaine d'Ariane V (soit l'équivalent de 60 vols de SKYLON) donc il faudra un peu de temps avant d'amortir le développement. Si le vol en navette est vendu pour 2 fois moins qu'en ariane, il faudra même attendre 120 vols pour le chiffre d'affaire (et non les bénéfices) atteigne le montant du coût de développement des moteurs. Pour le développement de la structure et la construction de l'usine de production, on risque aussi d'arriver à plusieurs milliards. Si on compare avec le coût de développement de l'A380 (aéronef de taille comparable) on arrive aussi à plusieurs milliards (même en enlevant le développement des réacteurs) Pour le bouclier thermique, la c'est vraiment complexe. Si on se rate, il faudra soit le refaire régulièrement (donc on ne parle plus de navette réutilisable, son exploitation serra ralentie et son coût pour chaque vol augmentera significativement) soit pire s'attendre à une fiabilité assez faible. Une fiabilité faible coûtera cher (perte de navette) et risque de ne pas permettre une explosion de la demande de vols spatiaux (la configuration avec 24 passager propose assez clairement la création d'hôtels spatiaux inconcevables sans une excellente fiabilité) J'ai du mal à avoir une estimation du coût de développement (probablement de nouveaux matériaux) mais ça doit aussi se contenter en plusieurs milliards. J'ai l'impression que ce programme a besoin d'approcher le millier de lancement pour être économiquement rentable. Et évidement dans 10/20 ans un autre constructeur (chinois ?) pourrait développer une version plus moderne (plus performante, moins cher, plus confortable, plus fiable ...) et nous prendre toutes les places de marché. Ce qui nous imposera de lancer un autre développement et retirer du service la première version.
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Mach 1,5 ce n'est pas si lent. Le rafale ne fait que mach 1,8 et le F35 ne ferra que mach 1,6. Les 2000D ont donc des performances aéronautique suffisante pour des missions de défense aérienne. Ensuite la défense aérienne française ne consiste pas pouvoir faire un véritable combat aérien, mais juste à avoir une probabilité assez élevée d'abattre un avion (désarmé ou qui n'a pas le droit d'utiliser son armement) qui voudrait faire un transit à travers la France. Quand à moderniser les 2000C, je crois qu'on ne le peut pas car ils sont trop vieux et auront du mal à voler dans quelques années. On parle quand même d'avions qui auront plus de 30 ans en 2020. Les 2000D ont presque 10 ans de moins.
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On va dire que j'ai beaucoup de mal à être convaincu par le prix d'un vol de navette quand il y a tellement d'inconnues. Déjà il faudra rajouter au prix du vol l'amortissement de la navette. La navette qui ferra entre une vingtaine (cas de la génération précédente) et 500 vols (cas optimiste) a donc un amortissement très variable. Évidemment si le SKYLON est aussi "foireux" que la navette spatiale, le coût d'un vol (hors amortissement) comprend aussi une révision complète de la navette et le remplacement d'un "grand" nombre de pièces donc on pourrait arriver à une très forte augmentation du prix de chaque vols. Ensuite il y a aussi le coût de la navette qui reste à définir. Si on compte le coût de développement et qu'on le réparti sur un unique prototype, on arrivera à un prix excessif. D'ailleurs si on se base sur les avions de combats, le coût de production d'une navette devrait être 10 à 100 fois moins cher que le coût de développement. Donc si on ne veut pas "trop" amortir le coût de développement sur chaque vols, il faudrait au moins une dizaine de navette. On arrive donc à une centaine de vols. Cela reste dans la moyenne basse pour justifier une navette. Si on prévoit de faire comme les USA avec 4/5 navettes à remplacer tous les 20 ans, on aura besoin d'une cinquantaine de lancements. Ce n'est pas impossible, mais il faudrait augmenter à la fois la demande et notre part de marché.
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MdCN français : quelles caractéristiques et quelle utilisation ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de MaXlamenace dans Europe
En plus même si une cible est à seulement 100 km de la plage, il faudrait encore que la frégate soit bien placée. Pour peu que le pays soit un peu grand il faut un minimum de portée si on veut qu'une unique frégate puisse couvrir tout un pays. Pour le cas de la Libye, on a déjà quasiment 1000 km de côtes. Donc il faut bien plus de 500 km de portée pour atteindre toute la côte. Pour peu que la cible soit un peu en retrait et/ou que la frégate ne soit pas très bien placée (au large ou mal placé pas au centre du pays) il faut bien les 1000 km de portée. -
J'aurai même tendance à dire trop performant pour nos besoins. Le SKYLON est prévu pour pouvoir faire (au moins) 200 vols. Il faudra donc pouvoir l'amortir et faire ces 200 vols en une dizaine d'année, ou au pire en une vingtaine. Et pour des questions de logique industrielle il ne faudra pas se contenter d'un unique prototype mais au moins d'une petite série de 2/3 (ou plus) exemplaires. Et le SKYLON a une charge utile équivalente à ariane V. Donc on arrive à avoir besoin de faire plus de 20 lancements par ans. Une cinquantaine serrait même mieux. Actuellement on tourne autour de 5 à 7 lancements donc il faudrait trouver presque dix fois plus de clients qu'avant. Le gros avantage du SKYLON est son prix, mais si on doit l'amortir sur 10 fois moins de vols, ça coûtera beaucoup plus cher.
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Si on le fait à l'américaine, on ne rapatrie presque rien. C'est tout juste si on ne peut pas le faire en 4 mois (on change la totalité des effectifs en place tous les 4 mois)
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Et en plus pendant tout le vol atmosphérique c'est l'oxygène de l'air qui est utilisé et non celui des réservoirs.
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J'ai une question con, c'est quoi un pays un pays du tiers monde ? Sinon j'ai l'impression que les PA (enfin surtout les CVN américain éventuellement en meute et avec les LHA et leurs dizaines de STOVL) peuvent être engager contre tout pays n'ayant pas bombe nucléaire. Vu que le coût d'une bombe nucléaire (et de la dissuasion associé qui peut se limiter à la technologie de 1945 avec des V2 équipés de bombes A) est de plus en plus faible et que celui d'une armée conventionnelle est de plus en plus élevée (pour un F35, on peut se payer pas mal de P51) j'ai l'impression qu'une armée capable d'affronter un CVN devrait avoir les moyens de s'équiper d'une dissuasion nucléaire et donc de ne plus tenir compte d'une menace conventionnelle.
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Je crois que tu as déjà des éléments de réponses dans ta question. Je te cite : "Sur le site (antinucléaire)" Le but du site est de démontrer que le nucléaire c'est mal. Donc plus il y a de morts pire c'est (même si j'aurais tendance à dire le contraire vu qu'on parle de dissuasion) mais en pratique le rayon de la zone touché (donc approximativement le carré du nombre de victime à densité égale) est proportionnel au cube de la puissance (bah oui on vit dans un monde en 3D) donc on devrait avoir beaucoup moins de mort. Ensuite pour la mission anti-cité, c'est peu probable qu'on trouve une cible aussi "intéressante" qu'Hiroshima. Déjà peu de villes ont la même densité (même à l'époque le Japon était surpeuplé) ensuite il y en a encore moins construite en bois qui brule bien. Certaines estimations "pessimistes" (du point de vue de la dissuasion) compte beaucoup moins de morts vu qu'une explosion dans une ville entre 2 bâtiments particulièrement solides (des murs conçus pour supporter plus d'une dizaine d'étages en respectant toutes les normes possibles) pourrait voir son rayon d'action extrêmement réduit. Si on rajoute une protection partielle grâce au métro, ce n'est même pas sur qu'avec une bombe moderne (et la TNA fait partie des petites) on arrive à faire autant de morts qu'à Hiroshima. Sinon pour ta deuxième question, oui la puissance est variable avec une puissance maximale de 300KT (et je n'en sais pas beaucoup plus) La encore je crois que le site n'est vraiment pas objectif. Si on utilise le nucléaire, c'est pour que le pays ciblé ne puisse plus avoir d'actions maléfiques. On se moque complètement de ses intentions, on sait qu'on serra leur ennemis pour X générations, mais après une frappe nucléaire le pays ciblé ne pourra plus diriger ses soldats ou ne pourra plus avoir les moyens de continuer la guerre. Si on tire (un ou des ASMP) sur la Chine, la Russie ou les USA, de toute façon ça ne coupera pas les communications avec leur armées donc l'argument ne tient pas. Si on tire sur un pays comme l'Iran, la Corée du Nord ou autres (que je ne citerais pas, ça pourrait en vexer) c'est juste pour que le pays ne puisse plus utiliser ses armes de destruction massive ou même pour nous permettre de l'attaquer presque impunément (après une explosion d'ASMP en altitude on doit pouvoir envoyer des rafale en configuration bombardiers lourds et vider la réserve de bombes du CdG en à peine une journée) donc il serra matériellement incapable d'agir contre nos intérêts. On n'est plus dans la logique du faible au fort, mais du fort au faible voire du fort au fou (donc encore plus faible que le faible)
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D'après le peu de données qu'on sait de l'ASMP/A, ce n'est pas possible. Maintenant j'aurais tendance à dire que si l'ASMP/A (le plus performant mais aussi le plus cher du marché) ne dispose pas de lance leurres anti-missiles, alors aucun autre missile de croisière ne doit pouvoir le faire.
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Pour l'Espagne, ils n'ont pas encore prévu de véritable remplaçant pour leur PA et leur BPE sert surtout de transition (et quasiment au prix d'un de nos BPC) En tout cas, c'est comme ça que j’interprète leur situation et le fait qu'ils attendent encore pour commander des F35B (alors que le choix était à priori évident, même s'il pouvait/devait y avoir un doute concernant la date de livraison et le nombre d'appareil) Et pour l'Italie, une modernisation du CAVOUR en STOBAR comme pour les vieux PA de la seconde guerre mondiale doit être possible. Mais bon, le Sea Typhoon coûtera cher à développer alors que ni l'Espagne ni l'Italie n'en auront vraiment les moyens. Ensuite pour les aéronavales, il faut surtout un avion polyvalent ou au moins orienté air-sol, ce que le Sea Typhoon aura du mal a devenir (vu qu'ils prévoient tous de garder leur Tornado, c'est qu'il y a une bonne raison) En plus s'il y a un marché pour le Sea Typhoon, ça reste un marché purement national. La seule exportation pourrait concerner l'Inde (après une compétition face aux Mig29, tejas, rafale, F18 E/F, Su33, Pak FA ...) mais vu qu'en cas de développement l'Inde risque d'y être associé, on se retrouve avec presque aucun marché export (on peut toujours espérer trouver un client comme la Thaïlande, mais c'est risqué) Donc ça motive encore moins de dépenser pour faire tourner une industrie qu'on sait qu'elle ne pourra pas être rentable. En fait une aéronavale (hors USNavy) se reconstruit assez souvent presque plus que ce qu'elle n'évolue. Pour l'Espagne, ils avaient un petit PA et des harrier, quelques années plus tard ils ont changé par des AV8B et leur PdA. Pour l'Angleterre c'est pareil. Ils sont passé très rapidement de PA CATOBAR avec avions CATOBAR à une flotte composé de STOVL et de nouveaux PA. Leur prochaine aéronavale va partir de rien. Dans les années 60 la France a mis en service 2 PA, les Crusader et les Etendard pour une vingtaine d'année. Finalement après une étude (non concluante) des STOVL il a été décidé de moderniser les PA (qui ont failli ne pas avoir d'entretien à mi vie pour être remplacé par des porte-harriers) et de développer le Super Etendard. Entre 2000 et 2010 la marine française a reçu un PA, ses 3 E2C et deux flottille de rafale (dont une sous cocon vu qu'on en a pas vraiment besoin le SEM étant compatibles) c'est à dire presque l'équivalent d'une nouvelle aéronavale. L'Inde, le Brésil, la Chine ... font la même chose avec un nouveau PA même temps que les nouveaux avions (enfin presque) L'Italie est justement une exception qui peut (peut-être) se justifier par son passé (et donc l'interdiction d'avoir des avions jusqu'en 91 même si un PA était disponible)