
ARPA
Members-
Compteur de contenus
12 962 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Tout ce qui a été posté par ARPA
-
La réforme de l'ONU : nouveaux membres permanents
ARPA a répondu à un(e) sujet de Mani dans Politique etrangère / Relations internationales
bah comment veux tu agir contre une puissance nucléaire ? Que les USA, la Russie, la Chine, la France ... aient le droit de véto ou non, une opération militaire (ou autre) ne peux pas se faire contre leurs principaux intérêts. Comment veux tu rendre crédible une institution qui proposerait une opération militaire contre la première armée du monde capable d'anéantir le reste de la planète (et actuellement 5 pays disposent d'une telle armée) -
Les chasseurs basés au Tchad, ou ailleurs chez dans des pays souverains, servent certes à des missions basiques comme l’attaque de quelques Toyota, mais ce n’est pas du tout leur seul mission. Ces chasseurs servent aussi à défendre le pays d’accueil contre une intervention étrangère doté de matériel plus performant. Et politiquement la présence d’avions de combats supersonique n’a rien à voir avec celle de turbopropulseur.
-
Pour transporter des E2C, il faudrait des catapultes assez puissantes ainsi qu’une piste d’appontage assez longue. Ce n’est pas impossible, sur un porte-avions sans piste oblique on peut très bien envisager une piste d’appontage de 200m et l’installation d’une catapulte de plus de 100m. Mais ça aura un coût assez élevé (plus que juste pour faire opérer le rafale) et un intérêt assez limité vu qu’on peut demander à l’armée de l’air de fournir des E3F et des ravitailleurs pour remplacer les E2C. Et de toute façon en temps normal (quand le CdG est disponible) on n’aura pas d’E2C de disponible pour l’équiper. Pour les rafales en missions d’attaque, tout dépend de la puissance de la catapulte. Dans le pire des cas s’il n’y a qu’un tremplin, il faudra choisir entre carburant et munition. Mais des ravitailleurs basés à terre pourront partiellement compenser ce défaut. Et de toute façon les rafales même en configuration légères sont plus performant (rayon d’action et charge utile) que les SEM actuellement utilisé et même probablement que les futurs F35B. Le nombre de rafale M de disponible est plus une question politique que financière vu que l’armée de l’air pourrait s’en équiper. A mon avis il faut pas envisagé de développer des équipements économiques quand on peut se contenter pour le même prix de continuer la production de matériels plus performants. Des NH90 AEW ou un drone AWCS couteront très cher et feront double emploi avec nos E2. On peut évidement recevoir sur un de nos BPC ou PA un hélicoptère AEW d’un de nos alliés (on l’a déjà fait sur le CdG) mais je ne pense pas qu’on ait besoin d’en commander. Pareil pour le PA. Soit on commande un gros navire amphibie aussi capable d’opérer des rafales, mais d’en ce cas le terme de PA léger est un peu exagérer vu qu’il ne s’agit pas de sa mission principale. Soit on construit un vrai petit PA de 40 000 tonnes (à comparer au PA2 de 70 000 tonnes) à partir des plans utilisés pour les 2 futur PA brésiliens. Mais on ne va pas s’amuser à développer un mini PA moins performant et qui globalement (prix d’achat et de développement) coutera plus cher qu’un PA plus gros. Ensuite le CdG serra probablement retiré du service entre 2030 et 2050, ça me paraît un peu prématuré de parler de transition entre le CdG et un autre PA.
-
Cela fait partie d’un autre contrat (tout comme la modernisation) à négocier directement avec les industriels sur du matériel neuf en même temps que la maintenance de 36 rafale terrestre (avec des prévisions pour 108 rafale B/C et probablement une quarantaine de rafale M) Je ne suis pas sur qu’on puisse dire que 300 M€ pour 9 rafale M dont il ne reste que 70% du potentiel et qu’il faudrait moderniser pour pouvoir les utiliser soit une bouché de pain. Pour 300M€ on doit pouvoir acheter 6 rafale MF3 neuf (hors frais de développement, pièces détachés, taxes diverses …) et il est même possible que la non modernisation des 9 F1 nous permettent de payer un F3 supplémentaire. Je ne connais pas le prix des rafales F1, mais à mon avis ça vaut approximativement 70% (s’il reste 70% de potentiel) d’un rafale F3 moins la modernisation de F1 à F3. Entre 6 ou 7 F3 neuf et 9 F3.0 issus d’une modernisation partielle de nos F1, je préfère les 6 F3. Surtout si ça nous permet de garantir une future exportation de rafale M et donc de trouver un partenaire pour les financements spécifique de la version embarqué ou un allié qui en temps de guerre pourrait nous livrer des rafales (puiser sur ces stock) pour compenser nos pertes. Cela impliquera une légère réduction de notre nombre de rafale embarqués, mais pas de notre nombre d’heure de vol sur rafale embarqué. Et non je ne veux pas que l’aéronavale disparaissent, mais après que certains rafale M et leurs pilotes (autres que ceux chargés des missions antinavires) soient organiquement sous le contrôle de l’armée de l’air plutôt que de la marine ne me choque pas. Et si ça peut permettre à la marine de financer un PA2 et d’avoir la possibilité de le remplir de rafale, alors je suis d’accord.
-
9 rafale M F1 d'occasions et sans armement ou pièces détachés ne devraient pas couter beaucoup plus que 300 M€. Cela pourrait faire encore moins s’il ne s’agit que d’une location. Et un nombre plus réduit de rafale peut aussi suffire pour assurer un déploiement de 3 ou 4 rafale sur le Sao Polo. Dans un premier temps, ils seront suffisant pour donner une capacité air-air à la marine brésilienne. La polyvalence n’est pas urgente vu que le Brésil dispose d’A4 encore crédible en air-sol. C’est peut-être du gaspillage, mais pas plus que l’achat d’A4 incapable de servir face à une aviation doté de chasseurs supersonique ou que le maintient d’une aéronavale équipée d’avions de combats embarqué (avec des pilotes qualifiés aux appontages) pour un pays comme l’Argentine qui n’a plus de porte-avions. Dans un second temps, ils pourront être modernisés, éventuellement chez Embraer qui pourrait ainsi s’entraîner avant de commencer la production sous licence, et retrouver un minimum de polyvalence voir les performances des rafales modernes. Cette modernisation permettra pour un coût assez réduit de disposer d’avions performant adapté à un nouveau porte-avions. Cela permet de mieux répartir dans le temps le coût du futur PA et de ses avions.
-
D'un autre coté pouvoir affirmer qu'un pays ne peut pas être un client potentiel du rafale alors que le rafale devrait être commercialisé pendant les trente prochaines années... Je me rappelle un livre de fiction se déroulant vers 2050 ou un des pays les plus petits et les plus pauvres d'Afrique (et donc du monde) souffrant de famine et avec un gouvernement "éclairé" ne gaspillant pas son argent dans l'armée avait quand même une armée de l'air équipée de 2 pauvres rafales obsolètes. Dans quelques années le rafale pourrait très bien équiper des armées désargentées vu qu'il s'agit d'un avion omnirôle doté d'un grand rayon d'action (donc qui peut remplacer plusieurs avions moins polyvalent et doté d’un rayon d’action plus faible) et assez facile à entretenir.
-
Je ne suis pas sur du tout qu’on puisse se servir d’avions COIN/CAS ailleurs qu’en Afghanistan. Le Tchad, la Somalie ou la Côte d’Ivoire sont des états souverains qui n’ont aucunes raisons d’accepter que des avions COIN/CAS français les survolent. Dans le meilleur des cas, on installera une escadrille de moins de 6 appareils, et cela restera à la portée financière de ces pays dont le dictateur préférera avoir des avions à lui capable de mâter un début de révolution que des aviateurs français incontrôlables. Même en Afghanistan, on pourrait former une armée de l’air Afghane équipée d’avions CAS servant à soutenir les forces terrestres afghanes qui serrait capable de repousser les talibans. Enfin si on parle d’une flotte d’avions polyvalent, capable de faire du CAS/COIN quand on doit mater une rébellion, mais surtout capable de servir d’avions de transport léger ou d’avions d’entraînement pourquoi pas. Mais la niche avions COIN/CAS me parait trop petite pour justifier un développement. Même si ces avions économiques sont nettement moins cher que des rafales, je ne suis pas sur que de baser 6 rafales (dont on n’a pas besoin ailleurs) en Afghanistan pendant quelques années soit plus cher que d’acheter de maintenir en service pendant 30 ans une vingtaines d’avions COIN/CAS. Des conflits ? Il n’y en a qu’un seul, l’Afghanistan. L’Iraq ne nous concerne pas. Pour les américains c’est légèrement différent. Ils ont déjà 2 conflits distincts demandant des avions COIN/CAS et ils prévoient/envisagent de gérer d’autres conflits du même style en Iran aux Pakistan …
-
Je serrais encore moins gentils que toi. Il ne suffit pas que nos industriels soient compétant pour participer au programme. Les exemples russe n'ont pas vraiment de sens vu que politiquement la Russie ne peut coopérer ni avec les USA et ni avec les pays occidentaux important du matériel militaire des USA, c’est-à-dire presque tous les pays développés. Ensuite l’idée d’un achat de plusieurs escadrons de super tucano de combats me paraît plus que litigieuse. Déjà on vient de retiré du service 50 exemplaires d’une version très proche. Ensuite acheter un appareil adapté uniquement à la guerre qu’on mène actuellement en Afghanistan ou à la guerre que mène les américains en Iraq me paraît peu raisonnable surtout qu’il risque d’être opérationnel quand la guerre serra finie et qu’on as pas besoin d’autant d’avions servant uniquement aux missions COIN. Et je pourrais encore critiquer d'autre partie de son argumentation.
-
PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C’est vrai ça? Je croyais me souvenir de 6000 heures pour les M et 7500 pour les C. Après c’est vrai que si mes chiffres comparent 6000 heures dans la marine avec un catapultage pour chaque heure de vol et 7500 heures dans l’armée de l’air avec un décollage pour 3 heures de vol, ça ne veut pas dire grand-chose. Et c’est-ce qui fausse en grande partie mes calcul concernant les surcout du M. -
Oui ce sont bien les Koweïtiens qui ont demandé en premier le mirage F1B. Mais en réalité, c’était pour une commande d’une trentaine de mirage F1 et non juste d’une dizaine. Ensuite la production des mirage F1 biplaces avait de fortes chances d’intéresser d’autres clients. Une cinquantaine d’exemplaires quand même été produit dont 20 pour l’armée de l’air. Par rapport au monoplace, le biplace n’a pas de canon, pèse 200 kg de plus, fait 30 cm de plus et a 450 kg de carburant en moins. La situation du rafale N est assez différente de celle du mirage F1B. Déjà pour les missions d’entraînements de rafale B peut partiellement remplacé un rafale N, je me demande même si on a vraiment besoin de biplace . Ensuite la production de rafale embarqué de devrait pas dépasser la centaine d’exemplaires, en étant (vraiment) très optimiste une production de 200 exemplaires peut être envisagé (pour la France, le Brésil, l’Inde et d’autre en remplacement des F35B) mais pas plus. Les besoins en biplace embarqué de combat (et pas uniquement de formation) pour une aéronavale sont assez réduit vu que les ravitaillement en vol sont encore plus rare que pour les avions terrestres donc les vols de très longue durée risque d’être assez exceptionnel et justifieront difficilement les biplaces. Si on rajoute que la cellule du biplace est moins performante que celle du monoplace, que les commande de biplaces se feront au détriment de monoplaces et aussi que le client n’a pas vraiment la possibilité d’aller voir ailleurs, je doute que Dassault veuille véritablement favoriser une version biplace embarqué comme il l’avait fait pour le mirage F1. Après pour le rafale je ne sais plus ou je l’ai lu. Dassault a commencé par faire la version M, mais sans certaines spécificité trop contraignante comme les ailes repliables. Ensuite il l’a allégé pour faire la version C, mais trop pour réduire les coûts de développement par exemple les ailes sont trop bien protégé contre la corrosion. Et la version B a été conçu à partir de la version C. On a donc quelques problème pour passer de la B à la N, par exemple le train avant plus petit du M au C permet un gain de place qui ne sert pas à grand chose ensuite cette place gagné est utilisé pour loger le second pilote sur le B, mais cette place n’est plus disponible pour le N. EDIT: ça revient à peu prés à ce qu'à dit philippe, à partir du M on change l'arrière pour faire le C (et à minima l'avant) ensuite on modifie plus l'avant pour le B.
-
PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Quand on dit que les rafale M peuvent être basé à terre pour remplacer des rafale C, je trouve que c’est du gaspillage. C’est vrai quelque soit le nombre de rafale C. L’exemple des SEM en Afghanistan ne se justifie que parce que l’armée de l’air n’a pas d’avions moins cher que les SEM, des rafales M plus cher et moins performant que des C n’ont rien à y faire à par défendre les couleurs de la marine contre celle de l’armée de l’air.. Avec 60 rafales M, la marine aurait déjà quasiment de quoi équiper le CdG et le PA2 donc on n’a pas forcement besoin de plus d’avions. Ce dont on a besoin c’est surtout de plus de pilotes embarqués. Plutôt que de demander à l’armée de l’air d’avoir une escadrille sur rafale M, il me paraît plus rationnel de lui demander d’avoir des pilotes compétant sur rafale M et capable d’apponter. En cas de crise on sort tous les rafales M placés en réserve pour créer en quelques heures une nouvelle flottille à partir de pilotes et mécaniciens détachés de l’armée de l’air. D’ailleurs c’est un peu ce qui se fait actuellement. Il y a une escadrille mixte armée de l’air et marine servant à la formation des pilotes de rafale et équipé entre autre de rafale M. Je présume que des pilotes de l’armée de l’air peuvent en profiter pour se faire qualifier sur rafale M, et ils doivent bien essayer des appontages (au moins simulés) de temps en temps. Ensuite la marine a déjà une dizaine de rafale en réserve. Enfin c’est vrai que si le rafale M se pilote vraiment différemment du rafale C, l’idée de pilote polyvalent M et C risque de ne pas être réalisable. Ensuite il est possible qu’un rafale M basé à terre, n’effectuant que très peu d’appontage et de catapultage ait une durée de vie équivalente à celles des rafales C et non 20% plus faible. Dans ce cas les rafales M peuvent être utilisé à terre pour presque le même prix que les rafale C. -
Les A330 MRTT ne sont pas fait pour les FAS. Les FAS ont besoin d’un ravitailleur capable de ravitailler un ou éventuellement deux rafale. L’A330MRTT le fait évidemment mais il pourrait même le faire pour beaucoup plus d’avions. Les KC135, qui sont 2 ou 3 fois moins performants que les A330MRTT, étaient suffisant pour ravitailler des mirage IV moitié plus gros (et probablement consommant 2 fois plus) que des rafales. Les A330MRTT serviront évidemment aux FAS, mais ils ne s’agira pas de la mission principale, juste de la plus prestigieuse ou la plus importante. Les A330MRTT serviront surtout à ravitailler un groupe de chasseurs lors d’un vol de convoyage vers une base lointaine ou lors d’un raid conventionnel concernant plusieurs chasseurs. Les A330MRTT serviront plus à la dissuasion conventionnel qu’à la dissuasion nucléaire. Dans ce cas ce qu’on demande c’est de pouvoir ravitailler le maximum possible d’avions, le passage de 14 KC135 à 14 A330MRTT impliquera probablement plus que le doublement du nombre d’avions déployables. . Pour les FAS, je crois que pour le même prix je préfère des KC390 aux A330MRTT. Les KC390 étant plus petit donc moins cher donc plus nombreux, on pourra plus facilement en réserver un pour le maintenir en alerte à 15 minutes ou pour le laisser en permanence en vol. Enfin je parle du KC390 parce que c’est d’actualité, mais un A320MRTT serrait aussi bien. En remplaçant des KC135, il y a aussi les A400M qu’il ne faudrait pas oublier vu qu’ils sont à peine moins performant que les KC135. On pourrait même rajouter le C17 dans une version polyvalente ravitailleur KC17 actuellement envisagé par Boeing pour prolongé un peu plus sa production. Bref les A330MRTT sont probablement une excellente solution comme ravitailleurs (les succès export le confirmes) mais je ne suis pas convaincu que ce soit la meilleure solution pour la France et encore moins qu’il faille tout miser sur l’A330MRTT. Plutôt que de se contenter de 12 à 17 (suivant les prévisions du moment) A330MRTT, une flotte plus varié avec quelques A330MRTT, des KC390 et des A400M ravitailleurs permettrait probablement de meilleurs performances et une plus grande flexibilité pour le même prix. Et puis la dernière fois que j’ai lu un général s’exprimer la dessus, il attendait que les USA lance la production en grande série de KC45 pour pouvoir en acheter pour pas cher donc l’A330MRTT risque vraiment de ne pas avoir grand chose de français, encore moins que le KC390.
-
Il faut rajouter le poid du second siège éjectable (enfin ça doit pas aller bien loin) et surtout il faut trouver la place de caser ce deuxième pilote. Les solutions retenues pour passer du C au M (en réalité c'est le contraire qui c'est passé) ne sont pas toutes applicables pour passer du B au N. Si je me souvient bien, il était prévus de gagner de la place en supprimant le canon puis en plaçant une partie de l'électronique à la place d'un réservoir.
-
C'est au moins aussi réaliste que de croire qu'on leur déclarera la guerre sans le soutient d'autre pays. Dans ce cas on n'a même pas besoin d'escorte. Il suffit de demander à notre PA de naviguer à quelques centaines de mètres du CVN américain. Et si les américains ne sont pas d'accord avec cette intervention, bah elle n'aura tout simplement pas lieu.
-
Dassault a bien lancé le mirage F1B juste pour une commande de 2 exemplaires accompagnant la commande d’une dizaine d’exemplaire de mirage F1 koweïtien. Et à l’époque les études pour le mirage F1B étaient beaucoup moins avancé que pour le rafale N. Les étude de faisabilité ont montré qu’il était possible de le faire à condition de supprimer les canon et de réduire légèrement les réservoirs internes. Le prix de la version N (développement et surcoût par rapport à la M) n’était même pas dissuasif pour la marine et moins important que le surcoût induit par un second membre d’équipage. Une livraison de N à la marine brésilienne serra presque automatiquement suivi par une commande par la marine française qui pourrait s’en servir pour l’entraînement (une mission nouvelle que la marine n’assure plus depuis le retrait des zéphir) mais aussi pour certaines missions de combats ne nécessitants pas de canon. Si le rafale N est un argument de vente par rapport aux F35B exclusivement monoplaces alors il va être développé. Enfin le F35, le F22 mais aussi les SEM et les Crusader se sont passé de version biplace donc il n’est peut-être pas indispensable de faire un rafale N surtout quand il y a un rafale B. Ensuite opérationnellement la version biplace n’apporte pas grand chose surtout que les avions embarqués ne sont (à priori) pas amener à effectuer des vols de très longues durées impliquant de nombreux ravitaillements en vol. Mais objectivement ça m’étonnerait vraiment beaucoup que dans la commande brésilienne de 36 rafales il y ait aussi 2 prototypes/présérie d’avions embarqués biplaces.
-
A tel point que quand un général russe dit qu'il en aurait eu besoin pour attaquer la Géorgie, je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée de le leur vendre. Vous imaginé si dans 5 ou 10 ans une flotte de 4 BPC russes sert à une opération militaire directement contre nos intérêts ? C’est un peu donner le bâton pour se faire battre. Enfin si on peut espérer s’appuyer sur les BPC russes lors d’une opération internationale favorisants nos intérêts pourquoi pas.
-
Je viens de comprendre ce qui te dérange. Tu a peur qu'on sacrifie l'A400M pour des commande de KC390 ? Je te rassure (ou pas ;)) la victime du KC390 existe déjà, il s'agit du rafale. On va avoir 6 rafales de moins que prévus entre 2013 et 2015 ou 2016. Après c'est possible que nos politiques décident aussi de réduire d'autre commande, mais je ne vois pas pourquoi l'A400M (programme européen) serrait plus touché qu'un autre programme. Le rafale risque par exemple d’en subir encore les frais si on peut en exporter d’autres.
-
Au sujet du Brésil, je viens de voir un truc marrant dans Air&Couscous. Je cite: Sur les 36 Rafale, 28 seront des monoplaces et 6 des biplaces. Je ne sais pas compter ou il manque 2 avions ? Il s'agit d'un flou artistique pour attendre de voir quel est la version qui a le plus gros taux d'attrition ? d'une commande officieuse de 2 rafale M ? ou tout simplement que le journaliste ne sait pas compter et qu'il y a 30 monoplaces ou 8 biplaces. Vu que ces rafales sont destinés à remplacer les mirage 2000 dont il y a 10 monoplace pour 2 biplaces, on peut logiquement s'attendre à 30 monoplaces pour 6 biplaces. Enfin vu qu'il est prévu qu'il y ait à terme 108 rafale terrestre, les besoins en biplaces sont de bien plus que 6 exemplaires donc la commande de 8 biplaces se justifierait parfaitement. Surtout si on rajute que la marine risque d'utiliser des biplace pour l'entraînement de ses futures pilotes de rafales M. PS: sinon 2 rafale N neuf et 10 rafale MF1 légèrement modernisé, ça répond aux besoins de la marine pour remplacer les 12 A4.
-
Dans air&couscous, ils parlent d'avions à 60M$ pièces, que la France va en acheter pour 700M$ soit de "10 à 12" et que le prix de développement (auquel la France va participer en plus de l'achat des 10-12 exemplaires) serraient compris entre 1,5 et 2 Md$ soit plus de 1,3 Md€. Suivant comment on interprête la France (l'état mais aussi les industriels) va dépenser entre 500 millions et 2,7Md$ dans le programme KC390. Si on pouvait je crois qu'on mettrait en service immédiattement les KC390. Nous sommes en manque d'avions de transport, c'est vrai actuellement mais ça le serra aussi en 2015 comme en 2020, donc ça ne sert à rien d'attendre pour commander les KC390. Ensuite ça donne plus de crédibilité à notre achat que d'attendre 5 ans de plus. Et peut-être même que ça nous permet de conserver une marge de manoeuvre pour commander d'autre lot de KC390 en compenssation des 2 futures commandes de 36 rafales.
-
En réalité il faudrait plutôt dire que la MN n'a pas les moyen de constituer seule 2 GAN avec une escorte raisonnable. Mais selon toute probabilité la MN (et même la France) n'aura jamais a s'occuper simultanément de 2 gros fronts distincts sans l'aide de ses alliés. Je vois mal 2 pays distants de plus de 10 000 km se mettre d'accord pour nuire simultanément aux intérêts du petit pays qu'est la France. Si on doit participer à 2 gros conflits, je présume que pour au moins l'un des deux on aura des alliés de l'OTAN ou de l'UE qui pourront nous prêter quelques navires pour renforcer notre task force. Le contrat actuel est de 3 SNA de disponibles en permanence, donc on doit pouvoir escorter nos 2 GAN par au moins un SNA, c'est léger mais ça reste suffisant. On peut aussi espérer disposer de SNA anglais ou américains surtout si le PA français remplace un CVN américain ou que la task force française comprend aussi un PA anglais. Et évidemment on peut aussi compter sur des SSK européens. Un SSK anglais a bien participé à la guerre des Malouines donc il ne faut pas forcement négliger l’efficacité des SSK. Pour les frégates, on devrait avoir assez de FREEM ASM pour l'escorte anti-sous-marine de 2 GAN. Ce serra juste surtout pendant l'IPER simultané de plusieurs frégates et si on doit laisser 2 FREEM ASM pour protéger nos SNLE. Mais la protection de nos SNLE peut être suspendu pendant les 2 mois d'une guerre style Malouines, s'ils restent en mer. Et puis nos alliés espagnols ou italiens disposent même de porte-avions conçu pour la lutte sous-marine donc une task force commune permettrait de pallier à nos faiblesse anti-sous-marine. Ensuite ce qui nous manque vraiment ce sont les frégates anti-aériennes. Mais si on a suffisamment d'AWACS (E2C ou E3 accompagnés de ravitailleurs) cela devient moins vital. En plus les Italiens, les Espagnols, les Grecque ... en ont un grand nombre et devraient pouvoir nous prêter quelques frégates pour une opération internationale et pour une opération de l’OTAN on doit pouvoir compter sur les AWACS luxembourgeois. Et évidemment pour la plupart des conflits récent, on aurait pu se contenter d’envoyer un PA sans véritable escorte tout comme on a envoyer nos BPC, TCD et autre PH. Il n’y a qu’à voir l’escorte des porte-avions italiens, espagnols, indiens, thaïlandais ou brésiliens. J’ai vraiment l’impression que l’absence d’escorte pour le PA2 est plus une excuse ou un argument qu’une réalité opérationnelle. Cela sert à dire que le PA2 ne servira pas former un second GAN qui impliquerait de commander des avions supplémentaires et que ça ne justifiera pas l’achat de navires d’escortes supplémentaires (a mon avis la marine peut fournir 2 GAN mais seulement pendant quelques mois et au détriment d’autres missions) ce qui globalement ferait plus que tripler le prix du PA. Ensuite c’est une excuse par ce que les politiques ne l’ont jamais demandé à la marine donc la marine n’a pas à en être capable et si c’était le cas, ça voudrait dire qu’elle a un budget trop important. Et surtout si la marine annoncé qu’elle est capable de déployer 2 GAN on pourrait lui imposer de le faire pour 2 grosses zones de tension nécessitant une réelle escorte.
-
PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si on veut être objectif, il faut rajouter que les rafale M coûtent globalement de 15 à 20% plus cher que les rafale C trés légèrement plus performant. C'est pour ça qu'il est un inutile et dangereux de remplacer tous les rafales C en rafales M. Surtout si les pilotes de rafales peuvent avoir la double qualification C et M. -
Je n’ai pas dis que le navire amphibie allait remplacer le porte-avions. Ce que je veux dire, c’est qu’un navire amphibie peut (doit) servir de porte-avions de remplacement pendant l’indisponibilité de l’unique porte-avions ce qui permet d’avoir une permanence à la mer du GAN. Et vu que je n’ai jamais lu que le Brésil voulait 2 porte-avions, je présume que le navire amphibie doit aussi être envisagé comme un PA de secours. Les marines italienne et espagnole ont choisie cette solutions. Les marines dotées d’un unique porte-avions et qui n’ont pas de navires amphibies capable d’embarquer leur aéronavale ne l’ont pas fait par choix mais uniquement parce que contrairement aux prévisions le PA2 a été annulé ou qu’elles n’ont de toute façon pas les moyens financier d’avoir un second navire aussi grand. Bah c’est normal, le Cavour n’est pas un porte-avions, c’est juste un navire polyvalent dont une des fonctions est d’embarquer des STOVL. Le porte-avions principal de la marine italienne reste le Garibaldi. Je n’ai jamais dit le contraire. Mais il reste indéniable qu’un amphibie comme le BPE capable de mettre en œuvre une dizaine d’avions de combat approchant les 25 tonnes peut partiellement remplacer un véritable porte-avions. Même s’il doit se ravitailler tous les jours et renvoyer régulièrement ces avions à terre pour qu’il soit entretenu, ça reste une solution qui a le mérite d’exister et permettant de remplacer le porte-avions principal qui est en IPER ou en réparation parce qu’il vient de se prendre une torpille. Pas forcement, si la capacité en carburéacteur et en munitions ne permet pas de maintenir un rythme soutenu d’opérations aériennes, il ne s’agira que d’un navire amphibie avec quelques avions de combats. Ou alors tu contredis ta phrase précédente. Le jour ou un BPE serra configuré avec 30 F35B, on pourra le considérer comme un porte-avions et il aura franchit un monde en quelques jours de chargement ? Mais qui parle d’acheter un groupe aérien de rafale pour un BPC avec piste oblique? Moi je parle juste de l’intérêt pour le Brésil d’avoir un BPC capable de remplacer le porte-avions principal en cas de besoin. C’est beaucoup moins cher que de construire un sister ship et presque aussi performant vu le peu qu’il va servir en configurations porte-avions. Et puis dans un premier temps son groupe aérien serra composé de A4 déjà amortis ou de SEM et rafale MF1 vendu à un prix défiant toute concurrences. Evidement qu’un navire capable d’embarquer des rafales coûtera plus cher qu’un quelconque BPC. Il faut un navire plus long et plus stable donc plus gros. Il faut aussi qu’il soit plus rapide, donc plus puissant. Enfin s’il y a des catapultes aussi grande et puissante que celle qu’on trouve à terre, on peut se contenter d’une vitesse nulle. Mais le surcoût sur un navire amphibie reste nettement plus faible que le prix d’un second porte-avions. Tu me rassures, j’ai eu peur que tu dises qu’il y a 2 catégories d’aéronavales, celles équipé de PA Catobar et celles équipé de STOVL ou de STOBAR. Mais dans ce cas la marine brésilienne, n’ayant qu’une douzaine d’avions embarqués, fait forcement partie des petites marines qui n’ont qu’un nombre très réduit d’avions embarqués. Le Brésil se trouve donc comparable à l’Espagne ou à l’Italie donc une solution comparable me paraît parfaitement envisageable.
-
Je ressort l’extrait de Mer & Marine déniché par g4lly car je me demande comment il faut interpréter ce texte. La différence entre un porte-avions et un navire de débarquement amphibie est assez réduite à tel point que les 2 programmes sont directement liés, surtout que le calendrier est quasiment le même. Un BPC actuel (ou au moins la version proposé à l’Australie) peut quasiment être considéré comme un porte-avions léger STOVL. Donc la commande d’un BPC par la marine brésilienne concernera aussi les capacités de l’aéronavale et encourage l’achat de STOVL. Même s’il y a un autre navire spécifiquement dédié à l’aéronavale, la commande d’un BPC et de STOVL permet d’assurer le service minimum pendant les indisponibilités du porte-avions principal. Mais justement la reprise de nos TCD (disponible grâce à la commande imprévue du BPC3) permet de repousser la commande d’un BPC après celle du porte-avions et donc de ne pas influencer sur le choix de l’avion embarqué. Ensuite un porte-avions CATOBAR peut aussi servir de navire amphibie. On a l’exemple du Clemenceau qui a représenté une partie non négligeable de nos capacités de transports lors de la première guerre du Golfe mais aussi celui du CAVOUR qui a la vitesse, les équipements (et presque la taille) d’un véritable porte-avions. Je pense que DCN pourrait parfaitement proposer une sorte de BPC de 30 000 tonnes capable de catapulter des rafales et de les faire apponter sur une piste oblique. A mon avis on aura lors du remplacement des navires amphibies une idée du futur de l’aéronavale brésilienne. Les TCD repoussent la question. Un petit BPC inapte à l’emport de F35B ou d’un très gros pouvant servir aux STOBAR favoriserait le rafale M, mais un gros BPC comme celui proposé à l’Australie annonce quasiment le choix du F35B.
-
J’approuve complètement le choix du KC 390 même pour une micro flotte. Cela pourrait remplacer l’A320M qui (à mon avis) manque à la gamme d’Airbus Military. Opérationnellement, un biréacteur léger risque d’être plus rentable qu’un gros quadriturbopropulseurs. Même s’il est moins adapté que l’A400M pour certaines missions spécifiques comme le transport de matériel de plus de 20 tonnes, le transport stratégique ou les opérations sur pistes impropres aux réacteurs, il devrait être plus facile à entretenir, plus rapide et plus adapté pour relier des aéroports bien entretenu ce qui constitue quand même la majorité des missions de transports. De plus le KC390 entre aussi partiellement en concurrence avec les A330 MRTT d’Airbus. Pour la projection de force lors d’une opération de grande envergure, les A330MRTT seront plus performant et rentable que des KC390 nettement plus petit mais plus nombreux. Mais pour des opérations ne nécessitant que le ravitaillement d’un ou deux rafales comme par exemple pour les FAS ou pour les petits détachements en OPEX, des KC390 seront suffisant et permettront de remplacer des A330MRTT nettement plus cher. D’ailleurs une version ravitailleur d’un ou de deux rafale me paraît plus pertinente qu’une version ravitailleur d’hélicoptères vu qu’il est optimisé pour la vitesse. A mon avis, si cette hypothèse est négligé, c’est qu’actuellement on a trop l’habitude des A330MRTT, des KC767 ou 777 et autres KC10 nettement plus gros. Mais je ne suis pas sur que proportionnellement un ravitailleur KC390 soit moins bien adapté au rafale que ne l’était les KC135 aux mirage IV ou aux B52. Je verrais bien des KC390 pour donner une capacité de projection à nos petits détachements ne nécessitent pas à priori de MRTT. Ensuite pour la crédibilité des FAS, on pourrait plus facilement maintenir des escadrilles de KC390 en alerte que de MRTT. Des dérivées du KC390 pourraient être développé plus facilement qu’avec les A400M ou A330MRTT plus gros. Un dérivé bombardier serrait probablement plus performant qu’à partir d’une cellule d’A400M à turbopropulseur ou de MRTT. Le KC390 permet à Dassault de disposer d’une plate-forme concurrente des A320 ou B737 AWACS. Et en plus industriellement et politiquement l’achat de KC390 est probablement une bonne chose.
-
Officiellement c'est non, le Brésil estime inutile d'ouvrir une course à l'armement en Amérique du Sud et a signé tous les traités de non prolifération nucléaire. Mais si officieusement c'est le cas, je ne pense pas que ceux qui connaissent la réponse oseront te répondre. Dans un monde ou le Brésil n'aurait à affronter que ces voisins, moins peuplé, moins riches, moins armé, moins développé que lui et ou d’autres puissances mondiales nettement plus armés et plus peuplé n'auraient aucun intérêt à l'envahir pour récupérer d’énormes réserves pétrolières et la plus grande forêt du monde je pense que la question d’une dissuasion nucléaire ne se poserait pas. Après si on considère que le Brésil dispose de la technologie et de l’outil industriel permettant de faire des sous-marins, des fusées, des réacteurs nucléaires et qu’il vient de lancer un programme, dont les détails sont secret, de grande ampleur visant à la construction du plus gros sous-marins brésilien, j’avoue que j’ai des doutes sur la nature exacte de la missions du futur sous-marin nucléaire brésilien. A mon avis le Brésil va développer un SNA capable d’embarquer des missiles balistiques ou de croisières embarquant une charge conventionnelle d’une taille et d’une masse comparable à une petite bombe nucléaire. Le jour ou la situation politique l’exigera, le Brésil lancera un programme nucléaire militaire qui lui permettra d’avoir en quelques mois les têtes nucléaires manquantes pour disposer d’une dissuasion nucléaire. Ensuite la question du nombre de tête nucléaire embarqué par SNLE, dépend de la mission fixé à ce SNLE. Les SNLE américains ou russes doivent être capable de détruire un continent, les SNLE français doivent occasionné plus de dégât que ce que rapporterait la destruction ou l’annexion de la France. Si la mission d'un SNLE est juste de protéger des installations pétrolières une unique tête nucléaire devrait suffire.