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Tout ce qui a été posté par Tancrède
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On est d'accord sur l'ALAT, mais ça revient en fait, sans l'avouer, à souhaiter une vraie spécialisation et un éclatement de fait de l'ALAT qui n'aurait plus d'existence réelle en temps qu'unité d'emploi: il ne s'agirait que d'un pôle central hélicos qui n'aurait d'existence réelle que pour la rationalisation de la formation intiale et de la maintenance (donc des localisations). C'est à peu près ce qui est prévu, mais ce qu'on évoque renverrait dans la pratique au quotidien à une assignation quasi organique d'une bonne part des hélicos à des unités dédiées. je pense en particulier à la DB qui ferait aussi bien d'avoir environs 36 Tigre totalement organiques et intégrés dans les entraînements quotidiens, de même qu'un nombre donné d'hélicos de transport et d'hélicos légers. En fait, autant se l'avouer, je préfèrerais une vraie division totalement intégrée, à l'ancienne, avec: - les 2 brigades méchas ultra-lourdes, dont les RI seraient montés sur châssis chenillé lourd (soit environs 13000 hommes, voir plus si le binôme Leclerc-VBL est effectivement mis en place, ce qui gonflera les effectifs des RC52). - Un Groupement Hélicos à 36 Tigre, 28 TTH et une trentaine d'hélicos divers (reco, FS-CSAR, transport léger, radar horizon....). Ajoutons, dans le domaine du grand espoir, 6 ou 8 Mi-26; ça serait pas du luxe. - le 1er RA avec, dans nos rêves, 4 batteries de 8 MLRS (dont une prise sur la dissolution du 12ème): la fin des sous-munitions, et l'arrivée de la roquette guidée, devrait être en partie compensée par le renforcement du nombre de lanceurs. - 1 Gros Rgt logistique intégré (comportant le Génie "non combat", le Matériel, les Essences, le Train, le Transport et la Circulation, le Service de Santé) - un groupement FS/rens incluant: des équipes 13ème RDP et 2ème RH, des éléments du CPA 30 et/ou de l'ALAT pour la Resco, plus les URB relevées au niveau divisionnaire. Un panel issu des CEA pourra fournir l'élément punch. Evidemment, on y trouverait aussi un groupement de la Brigade Rens et un de la Brigade Transmissions. - 1 groupement du 2ème Dragons pour un pôle NRBC - un EM musclé qui semble de toute façon créé avec la dissolution de 2 EMF. Le tout devrait faire dans les 20 à 22 000 hommes, soit une très belle division TRES lourde que j'appelle de tous mes voeux. Et, hors mes acquisitions éventuelles de chenillés lourds et de Mi-26, elle est parfaitement réalisable dans l'état actuel des moyens, sans bouffer sur les autres Brigades. J'aimerais aussi voir acquis, pour les EEI ou les URB, quelques chenillés moyens; l'équivalent de 2 escadrons, c'est pas la mort du petit char :lol:. En revanche, Fusilier, nous serons d'accord de n'être pas d'accord pour le 2ème REP. J'ai tout le respect du monde pour le RCP qui est un excellent régiment, mais de force forcée, je trouve le 2ème REP plus apte au rôle de ranger/appui pour plusieurs raisons: - La qualité des hommes est assez nettement supérieure: le recrutement est sans équivalent. On a un nombre de candidats par poste nettement plus important (on frôle les 20 pour 1, contre 10 pour 1 en moyenne dans la Légion), sans compter que le REP attire, au sein de la Légion, le plus gros des volontaires étrangers ayant déjà une certaine expérience militaire. Bref, des mecs plus âgés en moyenne, plus stables, plus expérimentés et plus durs. - dispositions FS des Cies de Combat: le REP a depuis longtemps adopté une répartition analogue aux SAS, au RPIMA et au 13, avec des Cies spécialisées. Il est "SF-capable" déjà aujourd'hui. - Il s'agit d'un régiment numériquement plus fourni que le RCP, ce qui le rend plus apte à former une unité de combat autonome au sein d'un pôle assaut aérien, aussi bien qu'un régiment d'appui conséquent. Il peut assumer les 2. Pour revenir aux hélicos, le groupe FS, soit la DAOS remaniée (vu que l'ensemble des forces aura un pôle hélico unique comprenant aussi ceux de l'AdA et de la Royale) sera sérieusement renforcé. Le groupement Air Assaut autour du REP (et des éléments sols de l'ALAT, très méconnus, mais qui sont des gars TRES au point) peut-être rattaché à la 11ème BP pour faire des économies d'administration et de soutien. Le tout est de localiser les unités dans le même coin. Il ne s'agit que d'entraînement. même si c'est de facto une "capacité d'entrer en premier", elle est moins spécifique que les 3 principales (Mer, Montagne et Para) en ce qu'elle repose sur des moyens existants. En revanche, j'approuve le pôle montagne pour les hélicos, mais il supposerait de facto quelques acquisitions: les mêmes modèles qu'ailleurs, mais avec des moteurs plus musclés comme les RETEX d'Afghanistan le démontrent (y'a que les CARACALs qui peuvent opérer à des rythmes soutenus). Pas la peine d'avoir un Groupe BI; autant le laisser avec le reste, la "réserve générale", pour plus de souplesse (les BI sont rustiques et adaptables, que diable :lol:! Y'a que la BIM qui a besoin de machins avec des bourrins plus costauds). On n'a pas assez d'hélicos pour les assigner organiquement à toutes les formations. Le Tigre n'ont vraiment de sens qu'avec la DB, mais comme on ne prendra rien d'autre pour l'attaque, j'en assigne 36 à la DB et le reste pour usage général, entraînement et gestion.
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De toute façon, il sera à roues.
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Tu perds toute mesure :lol:! Je croyais que tu voulais juste une Brigade amphibie, et là, tu me refais la Division Bleue :lol:! Tu es même hypocrite parce qu'on sait que tu veux y ajouter un gros bataillon de Fusiliers et les formations spécifiques de plageage :lol:. Coquin, va! ,Tu es trop gourmand. Mais bon, tant qu'à délirer, autant se faire plaisir. Ceci dit, on n'a pas besoin de plus d'une brigade de Marineros ( ;)), mais je la souhaiterais plus franchement comme une vraie BI d'entrée comme la 27 et la 11. Les 3 autres multirôles ayant un RC48 roue et 2 pelotons Leclerc (là, elles seraient vraiment multirôles/multicapacités). Le 3ème RH reco/rens serait intégré à la brigade rens et mettrait, comme le 2ème RH, ses équipes à la disposition des GTIA ou d'éventuels corps d'armée/divisions. On aurait alors un corps de bataille bien articulé: - 2 brigades lourdes méchantes et agressives, formant une division bien puissante (4 RC52, 4 RI méchas, 2 RA, 2 RG) avec un commandement permanent et des moyens divisionnaires dédiés (en premier lieu le 1er RA, mais aussi un bataillon d'hélicos de combat et de transport dédié, un groupement Génie/train/Matériel permanent lié aux matos lourds). La logique pousserait à monter les 4 RI sur chenilles. - 3 BI d'entrée, souples, félines et manoeuvrières, représentant l'élément rustique: la pure infanterie légère et les gros effectifs. On y trouverait la 11ème BP avec 3 RI (mettons un RIma à 2 bataillons lourds, et 1 bataillon, le 1er RCP, qui reprendrait son nom) et 1 RC36, la 27ème BIm avec 3 bataillons d'alpins et 1 RC36, et la BIma, avec 3 RIma, 1 bataillon de Fuscos et 1 RC 48 (dans nos rêves, elle aurait des AMX-30 rénovés, ou un mix AMX-30/AMX-10RC). - 3 Brigades Multirôles comportant chacune 1 RC48, 2 pelotons Leclercs et 2 RI (deux auraient 1 mécha et 1 moto, une aurait 2 méchas). Elles formeraient le genre d'unités à s'adapter à tous les théâtres et à renforcer n'importe quel dispositif. De même, elles devraient pouvoir constituer une vraie division motorisée puissante, faite pour la guerre de mouvement. - 1 petite brigade (plutôt un Rgt composite) d'assaut aéroporté, servant aussi bien d'unité d'emploi spécifique que d'appui aux FS: on utilise le 2ème REP détaché de la 11ème BP et on lui alloue un groupement d'hélicos de transports et un petit groupe d'hélicos d'attaque (idéalement, un achat sur étagère d'une petite série d'appareils plus rustiques et moins chers comme le Cobra). L'avantage est que cette formation pourrait aussi intégrer les équipes sols (CSAR et autres) de l'ALAT, au moins pour des entraînements communs sur une base de défense que ces unités partageraient. Pas mal mon AdT "idéale-compte-tenu-des moyens", non? Officieusement, il y aurait ainsi la division chenilles, la division roues et la divison pieds (plus la micro division hélices) :lol:.
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Et l'ABC n'est pas un corps d'armée, on est d'accord, mais c'est elle qui est chargée des montures armées et l'infanterie des troufions. Répartition des tâches et entraînements spécifiques. Et le 13ème y est encore rattaché, de même que le 2ème RH, même si dans les faits, ils sont plutôt indépendants tant pour leur entraînement particulier que pour leur équipement. Mais j'aime justement cette composante reco/rens humain qui mériterait, si elle était plus nombreuse, d'être une spécialité: le 13, le 2ème RH et un 3ème RH fait selon mes voeux y offiraient un panel complet et bien utile avec des équipes dispatchables dans tous les déploiements OPEX. Il s'agit d'une mentalité vraiment particulière et on a pu constater l'apparition d'étranges similitudes en la matière entre le 13 et le 2ème RH. Si, à ces 3 régiments (dont mon hypothétique 3ème RH), on ajoute les nouvelles URB, ça commence à faire du monde. On pourrait constituer un pôle reco/rens avec l'entraînement des EEI et CEA qui s'y retrouverait aussi. C'est pas de la rationalisation, ça?
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On est d'accord, mais là, on parle d'armée, pas de logique ;). J'ai évoqué ma préférence pour une brigade amphibie (dans les 4 multirôles) à 3 RI motos (les 1er, 2ème et 3ème RIMA) et un RI roue-canons, le RICM (idéalement, je le préfèrerais même mixte avec des Bv206, ou encore mieux, un AMX-30 revalorisé). Effectivement, le 3ème RH devrait rester monté en toute logique, mais je ne serais pas partisan de le laisser sur Sagaie/AMX-10: je préfèrerais le voir sur châssis multiples, comme régiment de reco/rens plus protégé (et éventuellement agressif) que le 2ème RH, et réparti, comme ce dernier, en équipes plutôt qu'en Cies. Un bon complément pour l'ABC qui aurait un panel complet de reco/rens humain , avec ce 3ème RH éventuel, le 2ème RH et le 13ème RDP.
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Merci pour l'info sur les Centauros (y sont pas si vieux pourtant: ils ne voulaient pas les entretenir?). Je n'évoquais pas ton propos, j'anticipais juste sur les charges du clan "tout chenillé-tout lourd", tribu très représentée sur ce forum :lol:. Mais des Leclercs, on va en avoir 208 "en ligne" à proprement parler (en régiment). Le double entraînement des équipages de l'ABC permettrait, en cas de crise, une montée en puissance pour quelques pelotons de plus, et en temps normal, une meilleure souplesse pour les déploiements. Ceci dit, il semblerait effectivement que le parc d'école, le parc de gestion et le parc d'alerte soient inclus dans le total des 240 à 270. J'aimerais, voeu pieux, que les 32 Leclercs qui séparent les 208 en régiments des 240 prévus en ligne, soient utilisés 8 pelotons de 4 répartis dans les 4 brigades multirôles: 8 Leclercs (AZUR ou standard selon la campagne) dans chacune, à disposition du commandement brigade comme moyen d'appui ou de décision, ça vous aurait de la gueule, non?
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Mais si, on peut compter sur leur Eingrafkräfte pour le combat, soit sur 15-17 000 hommes: ceux-là auront tout ce qu'il faut niveau entraînement et équipement. De même, le Stabilisierungkräfte pourra jouer les assistantes sociales dans du peacekeeping light et prendre la relève de certains déploiements. Mais c'est tout.
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FILM: ALATRISTE (pour Gran Capitan)
Tancrède a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Vient enfin de voir le film: très déçu. Ils ont essayé de caser tous les bouquins dedans (même ceux non encore écrits) ce qui enlève toute puissance au film qui n'a pas beaucoup de queue ni de tête et n'est qu'une accumulation de micro-aventures successives sans fil rouge dense (ce qui fait un poil piquer du nez! A moi! Moi qui ne pique jamais du nez devant un film de cape et d'épée!). J'aime pas l'acteur qui joue Inigo, il me fait trop penser au brun de Jarhead et Brokeback Mountain (qui me fait gerber). Et Norriega me bourre, comme d'hab, avec ses yeux de merlan. Sinon, Mortensen est fabuleux, comme d'habitude, de même que les rôles secondaires (Anjelica d'Alquézar, Olivarès, Quevedo, Maria de Castro....). Malatesta n'est pas si mal, même si on l'a un poil effacé. Les trognes de soldats et populos sont excellentes. Point de vue décors, reconstitution, pognon sur l'écran, c'est parfait: ni cheap ni too much! Excellent. Les parties batailles sont plutôt bonnes, quoique l'ordre des tercios, dans le final de Rocroi, me semble trop espacé, et qu'ils n'aient pas montré de dispositif, mais une sorte de garden party organisée autour du seul Tercio Viejo de Carthagène. La charge de cavalerie manque de punch. Mais la confrontation des infanteries est vraiment au poil, avec les enfants perdus frappant sous les rangées de lances. Les horreurs de la guerre des tunnels, à Breda, sont plutôt pas mal rendues, même si le passage sur le siège est trop rapide pour plonger dans l'ambiance et prendre aux tripes. Voilà, déçu, mais bon, je garde le film quand même, rien que parce que l'époque est bien rendue. -
Il n'a pas été aussi catégorique: le devenir des Rgts de la BFA va traîner un poil vu les complications. NS essaie surtout de reprendre les unités et de foutre la faute de la perte du symbole (si ça choque quelqu'un) sur le dos des Allemands; eux essaient de faire pareil. Mais on ne sait pas ce que dissoudre veut dire: il n'est apparemment pas à l'ordre du jour de toucher aux unités de mêlée proprement dit (hors le Génie combat que seuls des maniaques oseraient ne pas appeler unité de mêlée). De ce fait, la dissolution éventuelle du 3ème RH ne veut pas nécessairement dire disparition. Il peut être simplement question de le démonter et de le convertir à un autre usage. Reco/infanterie légère si on m'écoutait.
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L'Italie en a commandé 400; elle en attend 100 de plus ou ont-ils été annulés? L'Espagne semble vouloir maintenir sa brigade de cavalerie, quoique son effectif de chars soit plus léger que ceux de nos actuelles BLB. Aucun autre pays européen ne semble avoir quoi que ce soit de comparable; généralement, on voit des trucs mieux blindés, le plus souvent à chenilles, avec des canons plus petits. Avant de décréter que la France se trompe avec les AMX-10, le concept roue-canon ou la cavalerie d'Afrique (personne ne l'a dit, mais je le sens venir), il nous faudra attendre plusieurs choses: - les évolutions de l'AMX-10 RC qui vivra les 10-15 prochaines années avec de nouvelles capacités (modernisations) et sans doute des ajouts sous forme de kits - la définition de l'EBRC qui semble avoir été entériné par le LB: le cahier des charges qu'on y lit est plutôt pas mal du tout. - le devenir du 40 CTA développé avec les Anglais et qui sera donc disponible, que nos politiques atermoient ou non. Sera t-il sur l'EBRC? C'est probable, vu que le 105 monté ne semble pas avoir d'avenir pour l'instant. - les RETEX des nouveaux systèmes à roues type VBCI, qui atténuent (mais n'annulent pas bien sûr) la différence entre roues et chenilles, opposition dont on débat trop souvent sur les bases des technologies très antérieures où les différences de capacités étaient terriblement plus nettes. - la possibilité évoquée dans les hautes sphères d'un équipement limité en chenillés plus lourds pour les brigades de décision spécifiquement. 4 Rgts mécas à équiper, c'est pas la mort (272 bestioles -VPC et VCI- plus une douzaine d'entraînement: pour des prix entre 2 et 6 millions d'euros la pièce, on a une fourchette allant de 568 millions à 1,7 milliards sur 7 ans, soit de 81 à 243 millions par an). Ce dernier point n'est pas très probable à moins de RETEX radicaux des théâtres d'opération, et/ou de déploiements importants dans des zones urbaines plus denses à forte probabilité de techno-guérilla (genre, si ça se remet à péter sec au Liban et qu'on y va).
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Ils ne comprennent surtout pas à quel point c'est fini: la MCO et la complexité des chars modernes font qu'à manier et à entretenir, même la Chine et l'Inde réduiront la voilure dans de grosses proportions. Le coût des pièces détachées, la complexité des procédures d'entretien, la gourmandise de ces bestioles, le nombre d'heures de travail nécessaires par char, l'apprentissage du combat blindé en environnement BOA, la technicit des équipements.... exigent des personnels TRES qualifiés, donc très rares, et qu'on n'appelle plus mécanos que par habitude. Sans compter la maintenance des systèmes. La dispo réelle des chars chinois, du moins de la petite partie de leur parc qui est faite d'engins corrects, n'est pas vraiment transcendante. Pareil pour les Indiens. C'est bien beau d'aligner des milliers de chars, mais si on peut pas en entretenir le 10ème et si le gros de l'armée ne sait pas faire autre chose que rouler droit avec (c'est le cas en Chine).... Les USA ne conservent dans l'Army qu'un gros millier de chars Abrams, auxquels s'ajoutent les M1A1 des Marines (effectif équivalent à notre parc). Dans le rapport de leurs forces aux nôtres, on aurait même une proportion supérieure de chars. Et encore une fois (je l'ai râbaché), il faut dsormais compter l'effectif européen dans notre cas, et ça nous place plutôt vers le sommet du rapport qualité/quantité. Si on ne compte que l'hypothèse d'une agression massive classique contre notre sol, l'envahisseur ne peut que compte l'ensemble de l'UE (au moins les 5 plus gros) comme adversaire, soit 1200 à 1300 chars ultra-modernes dans un environnement BOA intégré, montés par des pros au rythme d'entraînement plus soutenu que presque partout ailleurs et combattant sur leur sol près de leurs bases. Si on y ajoute le reste de l'UE, c'est au moins autour de 1500 chars de plus, la plupart modernes, alignés sur un standard OTAN. Rien que la Grèce, la Hollande, l'Autriche, la Suède, la Finlande et le Danemark ont des critères de qualité et des matériels au top de ce qui se fait. Les autres ont aussi un facteur quantité important et des niveaux d'entraînement désormais alignés sur les critères OTAN. Désolé, mais Ivan va pas se pointer comme une fleur et la trouée de Fulda est désormais loin de lui. Quand à nos amis chinois.... Y'en a vraiment ici qui considèrent l'option d'une invasion chinoise comme sérieuse? Pour ce qui est de projeter du blind dans l'hypothèse d'une guerre classique contre un adversaire lointain et puissant: y'a peu de chances que ça se fasse en solo. Et le but est que les gros pays européens aient chacun une division lourde à projeter (sans compter les autres types d'units). Ca laisse une grosse marge de puissance sans même compter les Ricains.
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Surtout que les unités allemandes de la BFA comportent pas mal d'appelés. Mais d'une manière ou d'une autre, les 2 hypothèses sont recherchées et NS optera pour la plus facile, mais il cherche clairement à forcer les Allemands à réagir. Quel que soit leur choix, y'aura du mouvement, on l'espère. Puis franchement, avec l'organisation des Battlegroups 1500 et les commandements et entraînements communs européens, la BFA semble inutile et du registre du symbole. Donc on récupère le 110ème et prions pous que le 3ème RH ne soit pas dissout. Dans l'état actuel des projets, s'il est dissout, ce sera en tant qu'unité de l'ABC; ce serait pas mal si on le démontait pour en faire autre chose. Une unité de reco/infanterie légère, ce serait pas mal. Plus d'infanterie légère sur porteurs variables (VBL, VBR, VAB, MRAP....), ça peut pas faire de mal.
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Petite précision sur les autres armées européennes et leurs chars: - l'armée anglaise démonte un de ses 5 rgts Challenger pour en faire une unité reco. Elle gardera donc 4 Rgts à 58 chars, soient 232 Callengers II en ligne. - l'armée allemande, quand elle aura dégagé ses derniers Léo II A4 actuellement réservés à l'entraînement, ne gardera que des A5 (entraînement essentiellement) et A6 dans 6 bataillons de 44 chars, dont 2 sur Léo IIA5. Ces derniers seront réservés au StabilisierungKräfte avec un autre Rgt de A6, soit pas vraiment le fer de lance de l'armée (équipement, upgrades, entraînement, entretien). Donc, 264 chars en ligne dont 176 Léo IIA6 (70 d'entre eux seulement seront des A6M). Je pense qu'on peut soutenir la comparaison très largement. - l'Espagne tourne autour de 220 Léo IIA6E en 4 bataillons. S'y ajoutent 108 Léo IIA4 que je ne retruve pas dans l'ordre de bataille de la nouvelle structure de l'ejercito - l'Italie: 200 Ariete (162 en ligne dans 3 Rgts de 54 chars) et des LéoI dans des brigades moins entraînées et non destinées à la projection. Tant qu'on garde l'effectif pour une division lourde et qu'on peut entretenir la capacité globale du poing blindé dans le cadre de la BOA, rien de bien inquiétant; on garde l'un des meilleurs poings blindés du monde. Dans les cas qui, bizarrement, ont l'air de préoccuper certains ici, je signale qu'il est douteux que nous ayons à nous engager seuls contre la Chine ou à supporter le premier choc des chars russes (y z'auraient du mal dans leur état) nous roulant sur le chibre. Si la Chine nous envoyait toute son armée, en oubliant le fait qu'elle ne peut pas en envoyer le millième, qu'il y a pas mal d'autres pays sur le chemin et que le peu d'effectifs envoyés fondrait en route, je pense qu'on aurait le temps de voir venir, et surtout qu'on ne serait pas seuls, à moins que ces perfides asiatiques aient inventé la division blindée sauteuse qui bondit par-dessus la Russie, la Pologne et l'Allemagne pour atterrir près de Compiègnes ou à Vincennes. Après, je me demande ce que deviendront les autres Leclercs: 208 en régiments, c'est une chose, mais le parc prévu par le LB est de 250. Les parcs d'école, d'entraînement et d'alerte font-ils la différence?
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Va dire ça à Bigeard: l'une de ses actions mineures pour le moral a précisément été de soigner les uniformes (dont la fameuse casquette) et le look de ses paras. Même si c'est loin d'être le principal, ça fait partie de ces multiples petits trucs pas chers qui donnent le moral à des gars de 18-20 ans. Après, effectivement, faut toujours les inciter à le salir, ce bel uniforme. Mais c'est pas en leur refourguant une merde sous-traitée en Chine et collant au cul qu'on va les motiver. De plus, on rappellera qu'on se camoufle mieux de nuit avec un truc large qu'avec un moule-burnes.
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Je déduisais simplement: il resterait (car on est dans l'hypothétique, rappelons-le) 4 Rgts mécas dispos, dans le cas de figure évoqué où seulement 4 méchas sur 8 vont aux 2 Brigades dites de décision. Par ailleurs, on a 4 Rgts paras et 3 alpins, soient 7. 20 Rgts est le total, hors, dans ma vieille arithmétique, 20 moins 7 = 13, et 13 moins 4 = 9 ;). Bon, j'avoue, je l'avais fait sous l'angle purement comptable. Le 9ème est le 110ème RI, compté hors du total. J'y avais pas pensé sur le moment. Quoique selon les dernières déclarations, la chose restant en suspens, le 3ème RH pourrait être dissout, ce qui est dommage, et le 110ème rapatrié, ce qui serait vraiment bien. J'ai rien contre la BFA, mais elle mobilise inutilement et chèrement 2 Rgts pros pour faire mumuse avec des appelés allemands, se mesurer avec une part de pro, et aller de temps en temps jouer les policiers pour surveiller des élections semi douteuses en Afrique parce que les Allemands ne déploieront pas leur moitié de brigade pour du combat sérieux, malgréle classement théorique de l'unité aux côtés du corps d'intervention de la Heer. Mieux vaut une structure de commandement permanente pour un battlegroup de circonstance, parce que là, ça fait cher du symbole. Quand on pense que dans l'esprit du Pdt très atlantiste, l'alliance allemande est contre nature (propos off "révélés" par Le Point et confirmés par certaines sources), on se prend à espérer que le 110ème revienne à la maison. Si on pouvait en plus éviter de voir le 3ème Hussards disparaître.... On pourrait disposer de 9 RI et de 5 RC sur roues (10 et 4 en démontant le 1er RIMA) pour composer les 4 brigades multirôles; elles ne seraient pas équivalentes (j'en connais qui souhaiteraient une Brigade Amphibie musclée). Dans de beaux rêves où la BFA est dissoute et le 1er RIMA démonté, on pourrait souhaiter 3 brigades multirôles composées d'1 RC roues et de 2 RI (dont 1 mécha), et une amphibie plus fournie comportant 1 RC roues (RICM), 1 RI mécha (RMT) et 2 RI motos (1er et 2ème RIMA), ou bien le RICM et 3 RI motos (1er, 2ème et 3ème), une des 3 multirôles ayant alors 2 méchas et pas de motos, et sans doute un nom ultra cool :lol: du genre "brigade de réaction rapide sous blindage".
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Le nouveau patron a dit qu'on ne touchait pas à la quaternarisation (difficile tant qu'on garde le rythme des 16 mois). Oui, me revoilà! J'ai manqué à personne! Bon, d'accord, je me tais. Petite note sur les prévisions de composition de brigades (déjà fantasmées moult fois): l'arrivée des VBCI donnera bien 8 Rgts méchas (les 6 actuels plus 2 Rgts motos montés sur la nouvelle bestiole, dont notre très vieux et très vénérable 1er RI) pour accompagner les 4 Rgts Leclercs. Je trouve douteux que les 2 brigades de décision rassemblent les 4 RC52 et 8 Rgts méchas; perso, ça me déplairait pas, mais je penche plutôt pour 1 RI mécha d'accompagnement par RC52 (2 brigades avec 4 RC52 et 8 RI méchas et tout l'accompagnement, ça s'appelle une division ultra lourde dans notre monde) soient, dans l'hypothèse où les 2 dites brigades concentrent les Leclercs, 2 RC52 et 2 RI méchas par brigade. Je vote pour l'avis général (ça m'arrive); ce modèle s'inspire d'ailleurs de ce qui se fait, particulièrement dans les BCT américaines qui équilibrent scrupuleusement, trop sans doute, les chars et les blindés). Pour l'artillerie de ces brigades, la structure à 4x8 Auf1 sera sans doute gardée, ce qui donnera 64 canons de 155 lourds modernes pour les 2; le fait est confirmé par le total des Auf1 modernisés qui est de 74. Les autres AuF1 sont prévus pour être dégagés rapidement, fait que beaucoup ici oublient. Les 24 MLRS restant (les 24 autres, on ne sait toujours pas: dégagés ou mis sous cocon?) seront gardés dans la structure unique du 1er RA, trop particulière pour être dispatchée dans plusieurs RA. La dissolution de la brigade d'artillerie les placera sans doute sous un commandement organique lié à la structure de guerre classique conservée au sein d'un des EM dont la vocation est l'échelon divisionnaire/corps d'armée. Les MLRS entrent par définition dans la structure des moyens d'un EM de division. Les CAESAR sont prévus pour entrer à raison d'une batterie dans TOUS les RA; jusqu'à nouvelle du contraire, il n'est pas encore question de les concentrer dans quelques-uns, à moins qu'une nouvelle commande ne survienne quand viendra la question imminente du remplacement des TRF-1. Les brigades d'urgence, apparemment, seront les 2 BI (BIM et BP), dont la gueule ne devrait apparemment pas beaucoup changé, loué soit le dieu suprême des armées. Les 4 Brigades Multirôles, alors là.... On ne peut procéder que par déduction d'un total restant d'unités dont on n'est pas sûr et dont on ne peut être sûr tant que les 2 de décision n'auront pas elles-mêmes été décidées. Si on veut faire de ces 2 dernières des monstres correspondant à la structure actuelle (1RC et 2 méchas), on va avoir 2 beaux géants et 4 multirôles anémiques se disputant 5 RI motorisés (20 moins 4 paras, 3 alpins et 8 méchas; le 110ème est écarté pour cause d'amours allemandes). Si, comme c'est probable, seuls 4 Rgts méchas vont aux brigades lourdes et méchantes, on a 9 RI pour 4 brigades, ce qui heurte gravement mon sens de la symétrie. mais admettons.... Apparemment, il n'est plus question de démonter 2 Rgts roues-canons. Je me demande cependant comment on va pouvoir maintenir 7 Rgts sur des chars à roues sachant que seuls 250 AMX-10 seront modernisés. Les Sagaies auront-ils une refonte d'ici à ce que l'EBRC soit prêt (là j'ai eu des échos: le cahier des charges de l'EBRC évoqué dans le LB est apparemment très sérieux: bonne nouvelle!)? J'en doute. J'aurais préféré voir démonter le 1er RIMA, ou voir le RICM et le 1er RIMA devenir des structures mixtes chars-infanterie (comme leur nom l'indique). Bref, rien n'est clair, mais rassurez-vous; je suis là pour flouter encore plus l'image et vous faire douter >:( :lol:!
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Je ne connais pas d'école proprement dite (même s'il y en a sûrement), mais le maniement est encore enseigné au Moyen Orient et en Iran, même si c'est plus par tradition et anecdote. Le cimeterre est par essence une arme de cavalerie; il s'agit d'un sabre long (jusqu'à 70 cm de lame) très alourdi et épaissi vers la tête, pour des mouvements circulaires lors d'une charge. C'est sans doute sous l'influence orientale que cette arme fut introduite en Europe via les affrontements avec l'Empire ottoman; les unités de cavalerie légère, surtout hongroise, les ont vraiment mis en vogue à partir du XVIIème, au point qu'au XVIIIème, la plupart des cavaleries utilisèrent des sabres dérivés de ce modèle, et dont les plus fabuleux exemplaires furent développés pour les Guerres de la Révolution et de l'Empire. Le summum du sabre de cavalerie. Seuls les cuirassiers gardaient un sabre droit pour l'estoc. Le cimeterre était souvent fait de très bons aciers; les aciers brunis dont l'application la plus célèbre est l'acier de Damas (technique perdue au XIXème) ou lame damasquinée (le terme s'est vulgarisé pour désigner des motifs gravés stylisant les motifs naturels formés par l'acier de Damas). Souples et résistants, ces aciers brunis sont issus de méthodes de forge spéciales qu'on retrouve depuis l'Antiquité aux 4 coins du monde: les Celtes en avaient d'excellents, mais on en trouve aussi en Inde, en Perse, en Chine, en Russie et au Japon (la méthode de forge des lames japonaises vient du traitement particulier de ces aciers qu'on oxygène différemment). Bref, c'était un excellent outil de coupe, particulièrement contre des armures de cuir ou des cotes de mailles, la taille et l'arrondi évitant d'empêtrer sa lame dans de tels obstacles, et le poids permettant de quand même faire de gros dégâts. Au sol, il était plus délicat à manier: souvent couplé avec un bouclier, il restait une arme lourde nécessitant de grands mouvements, donc laissant des ouvertures. Et le poids en tête accroissait cet effet. Il s'agit d'une arme crevante à manier, donc, en raison de son poids et de l'inertie créée par un coup, donc de la force pour le manier, mais aussi m!aîtriser ses gestes et donc la dite force d'inertie. A une main avec un bouclier, il fallait en prendre de plus légers, plus maniables, mais moins meurtriers.
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Fusilier Détrompes toi, le katana n'est pas un art du tout ou rien: il est léger et se manie vite, et la plupart des écoles incluent de vraies techniques de parade rapide. La légèreté le permet, même si l'allonge reste limitée. C'est la garde et la condition de son tranchant qui imposent une distance limitée et assez virtuelle: les gardes hautes et devant sont nombreuses, mais elles incluent une puissance de frappe plus limitée parce que les mouvement sont courts et l'estoc inefficace. Le tranchant d'un katana coupe normalement très superficiellement en lui-même, même si les bonnes lames peuvent effectivement couper de la gaze ou du papier sous l'effet de leur propre poids. C'est avec la bonne vitesse, la bonne impulsion, le bon mouvement et la bonne respiration que le katana révèle son vrai tranchant de combat, celui qui permet aux très bons de trancher plusieurs nattes de bambous tressés mouillées (le truc de la vidéo; contrairement à ce qu'on pense, c'est terriblement résistant et ça simule la résistance d'un corps humain) ou un cochon d'un seul coup. Les grands maîtres de battôjutsu font ce genre de coupe et c'est fabuleux à voir. Mais le katana en combat nécessite des bras TRES puissants pour pouvoir asséner des coups convaincants sans gros élan, soit au milieu d'une passe d'arme: les blessures qu'il inflige sans la bonne impulsion sont très superficiels. C'est le propre de cette lame. Pour les écoles plus originales, on notera celles qui s'entraînent avec deux wakizachi ou chisakatana (entre le wakizachi et le katana), ou celles avec un bokken et un katana (préférée de Musashi), ou celles, plus répandues, qui utilisent le daisho complet, soit un katana et un wakizachi ensemble. J'attends toujours le retour du maître japonais dans mon club, pour qu'il fasse mumuse avec mon boss avec un daisho complet face à mon boss avec une rapière et une biscayenne ou une main gauche. je crois qu'ils ont volontairement évité parce que la complexité des mouvements et l'absence de vraie maîtrise de l'art de l'autre (ils ont une connaissance certaine de l'art opposé, mais ça va pas plus loin) risuqerait d'aboutir à une connerie. Faudrait qu'on leur bricole des armes factices, mais pour arriver à reproduire le poids et l'équilibre d'un katana..... Je me fais chier à l'avance. Si ça se faisait, je ferais une vidéo. Pour le poids de la lame, il ne faut pas confondre avec le poids de l'arme: c'est la lame qui compte le plus souvent parce qu'elle change de poignée et de garde (tsuba) plusieurs fois au cours de sa vie. Une lame ne pèse jamais 1,4 kg; ou alors il s'agit d'un Nodachi. Un katana mesure environs 70 à 75 cm. Si la lame pesait 1,4 kg, imaginez un peu. Même avec la poignée et la garde, on n'atteint pas ce chiffre. 1,7 kg, c'est le poids d'une bonne rapière avec un pommeau, une garde métallique faite de longs quillons et d'ornementations couvrant la main, et mesurant généralement entre 1,1 et 1,4 m. Ma plus lourde rapière, ma tolédane du XVIème siècle, plus large (encore en partie médiévale et capable de coups de taille vraiment méchants), pèse 1,9kg (à manier pendant des plombes, ça vous fait plus les bras qu'être porteur minimi :lol:) et mesure 1,3m. Ma plus légère, celle du XVIIème, plus souple, féline et manoeuvrière :lol:, pèse 1,5 kg et mesure 1,2m. Le katana est un sabre léger, avec une poignée en bambou enveloppée de cuir et un tsubo en acajou travaillé (laqué généralement), ce qui ne pèse rien. Je doute même qu'un Nodachi pèse 1,4 kg. 1,2 kg me semble un maximum considérant que la moyenne des nodachis est de 90cm, soit maxi 30% de plus, sachant en plus que la lame d'un nodachi est plus effilée au sommet là où celle d'un katana s'effile peu. 2,5 à 3 kg, c'est absolument impossible. Le fleuret est à la base une arme d'entraînement qui apparaît en France au XVIIème siècle.
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La Chine première puissance économique du monde en 2050
Tancrède a répondu à un(e) sujet de stephanesh dans Economie et défense
T'es vraiment con toi! Y'aura pas de conflit majeur avant 15 ans au moins! C'est le LB qui le dit :lol:. -
Même si tu le dis pour rire, tu as formulé la phrase qui peut être l'écueil de ce topic: "le meilleur style de combat" (c'est pas une réaction à ton post, j'en profite juste pour évoquer la question tant que j'y pense). On va dire que c'est la stupidité sur laquelle certains peuvent se prendre le chou pendant 15 pages (déjà vu dans un topic sur les arts martiaux). Le meilleur style, ça n'existe pas. Point. Pour l'anecdote, un de mes profs d'escrime avait invité un maître de kenjutsu, et ils s'étaient amusé à faire quelques passes d'armes. Une heure de contact et de sparring pour évaluer ce à quoi pourrait ressembler un vrai duel, et 10 minutes à peine de passe d'arme libre. Et encore, ça a pu se faire parce que tous les deux avaient déjà pratiqué l'art de l'autre (et le prof me disait que, malgré toute leur distance vis-à-vis de ce genre de débat, ça les démangeait sévère d'essayer :lol:; des gamins). Rien de conclusif: la rapière offrait une allonge et une rapidité (à l'estoc) très supérieures, le katana bien manié montrait une vitesse de réaction surprenante et une puissance de frappe sans comparaison. Le kenjutsu avait du mal à parer l'estoc qui pouvait attaquer de façon répétée, mais l'escrimeur y réfléchit à 2 fois avant d'entrer dans la zone de coupe du katana. En fait, ça n'était pas très spectaculaire parce que les distances sont très différentes et mal maîtrisées. La distance étant absolument tout, comme dans tout art de combat, ça pouvait se comprendre; mais l'escrimeur en maîtrise une plus grande. Y'a eu quelques belles passes, extrêmement rapides (les 2 mecs ont des physiques du genre secs et vifs), mais assez peu télégéniques :lol:. L'absence de vraie capacité d'estoc rapide et efficace handicapait le sensei, mais (évaluation bien sur impossible), je parierais pas sur la gravité des touches infligées par la rapière si c'était du réel: mon prof touchait du bout, enveloppait, évitait la prise de fer et arrivait à balader son adversaire, mais je crois pas qu'il se soit créé ue ouverture décisive. Dans une passe, le sensei a réussi à (virtuellement) lui trancher le bras :lol:, suite à une flèche que mon boss a tenté. Mais le sensei s'est fait arroser de pointes tellement de sois qu'il a du, virtuellement, perdre 5 ou 6 yeux avant ça et se faire couper les doigts (là, la coupe de la rapière est imparable sur le grip du sensei, s'il arrive à la caser) :lol:. De même, mais là je serais plus formel, pratiquant les 2, le truc épée médiévale (en l'occurrence une bâtarde) contre rapière (un sacro-saint, dans les débats d'ivrogne): très marrant. Je mettrais nettement la rapière en avant (mais j'avais peut-être un adversaire peuimaginatif, et je ne suis moi-même pas très expérimenté à la grosse népée): la capacité de parade avec la bâtarde est trop faible, et la maîtrise de la distance est moins effective et plus potentielle (garder la garde haute ou arrière pour pouvoir frapper). Crevant d'éviter tout le temps. Mais l'escrimeur hésite quand même à avancer, donc faut être vif sur les gambettes. A l'arrivée, le nombre de touches est sans comparaison. Mais cet affrontement là est TRES rapide et offensif.
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Encore une fois, vous ne comptez que ces VBL qui ne vous ont rien fait: on ne supprime ni les EEI, ni les CEA et CAC des régiments méchas, et on ajoute en plus les URB. Ces unités ont des moyens dédiés et y'a bien d'autres trucs que les VBL; et les EBRC viendront s'y ajouter.
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Quelle mouche aurait piqué Nicolas Sarkozy?
Tancrède a répondu à un(e) sujet de P4 dans Politique etrangère / Relations internationales
Ben.... Z'aviez qu'à revenir. Pourquoi qu'ils l'ont pas fait les Québécois? Y meule là bas :lol: :lol:. Si y z'aiment ça, on les aurait réparti entre les Alpes, l'Alsace et le Nord. 200 ans de gouffre? Même pas tellement, car de toute manière, les "peuples" parlaient peu: pas de télévision, pas de téléphone, pas d'éducation, de voyages ou de loisirs. Déjà au temps de la Nouvelle france, c'est pas comme si y'avait des navettes de visites familiales ou des liens très forts. A cette époque, un colon de base ne revoyait jamais sa patrie, et ses descendants n'en avaient pas grande connaissance. Population rurale et milieu difficile (et peu développé) obligent, y'avait d'autres préoccupations. Cette vision de "liens" ou du "silence", est une figure de style très récente de l'époque moderne des voyages, du tourisme, des communications rapide, de l'éducation et de l'accessibilité de la culture, en plus des mythologies des "peuples". Avant le milieu du XXème siècle, Français et Québécois sont avant tout des paysans, et un peu des ouvriers, soit des populations qui bougent peu et sont plus isolées (hors éventuel service militaire); y parlent déjà pas vraiment avec les mecs de la province d'à côté, alors pourquoi se préoccuperaient-ils du monde extérieur? Les pégus d'antan, c'étaient des taiseux :lol:. Bref, ce "silence" est un mythe; et récent qui plus est. -
Et oui, Pascal! Mais la réalité permet souvent au même personnage de rejeter la faute sur les autres: "méheuh, y m'ont gâché ma belle réforme qu'était parfaite, ces cons!!!", "j'ai pas été bien secondé".... Et ses fans restants de dire: "ils l'ont torpillé", "il était incompris"..... Tout plutôt que se remettre en cause. C'est marrant comme les expressions restent les mêmes: "ils ont torpillé le président", ça sonne vraiment comme "le roi est bon, mais il est parasité par ses mauvais conseillers". Toujours les mauvais conseillers. Clemenceau l'avait vraiment bien résumé, cet esprit de tout foutre sur les autres: "quand c'est moi qui pète, c'est lui qui pue" (àpropos de son chef de cabinet, Georges Mandel).
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C'est pas que Kenshin est mauvais: c'est marrant et c'est pas vraiment centré sur l'escrime (de ce côté là, c'est du gabarit film de Hong Kong, avec quasi pouvoirs surnaturels et tout). Mais ça devient vite répétitif et chiant: toujours la même chose (comme dans DBZ, Yuyu Akushô....) avec à chaque fois une bande d'adversaires de plus en plus balèzes. Le schéma répétitif dans toute sa splendeur; du coup, passé 5-6 albums, c'est chiant. Les seuls bons mangas (quand on a plus de 20 ans) sont les séries à rythme de parution plus lent, pas toujours prises dans les Shônen: Zipang est la meilleure à mon goût. Et il y a les One shots de Jirô Taniguchi.... Il en a d'ailleurs fait un excellent sur Iagyu Jubei et les débuts de l'ère Edo et du règne des Tokugawa: Kaze No Shô. Akhilleus T'as un prof qui vous a laissé faire du combat libre avec des vraies épées?????? Sans au moins des années de bagages derrière vous???? C'est pas des horions qu'on risque, c'est des trous, des yeux crevés, voire du vrai truc grave!!!! Les horions, c'est normal, ça apprend; mais à la moindre gaffe avec une vraie rapière, ça pardonne pas. Et le but de l'ecrime ancienne est précisément de retrouver les vrais gestes de l'escrime, totalement oubliés par l'escrime sportive; ça veut dire se viser ostensiblement avec des vraies pointes (parce qu'une rapière ne se mouchète pas de façon sûre).
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Quelle mouche aurait piqué Nicolas Sarkozy?
Tancrède a répondu à un(e) sujet de P4 dans Politique etrangère / Relations internationales
Broaf, tout ce barouf pour définir les Québécois? C'est des Poitevins qui parlent anglais et qui ont du sirop d'érable. Le reste, c'est de la littérature et Robert Charlebois :lol:. Mais les Parisiens peuvent pas comprendre les Poitevins. Maintenant, les vraies différences sont de moins en moins réelles entre les pays développés, du moins ans les grosses agglomérations et leurs environs: les modes de vie et de pensée sont de plus en plus aseptisés sur un modèle unique, et les différences ne tiennent plus qu'à des détails (la bouffe, les modes, les sports pratiqués et pas grand-chose de plus). Au sens réel, on est tous de plus en plus des Américains avec des dialectes locaux et quelques goûts différents. Le Québec d'aujourd'hui, du moins dans ses grandes villes et leurs banlieues, ne peut plus vraiment se définir comme un peuple de ruraux au particularisme fort, fermement organisé autour de sa terre, de ses traditions, de sa langue, de ses rancoeurs et de son Eglise. C'est la même chose partout avec les urbains qui répètent sans arrêt l'attachement à leurs "racines": c'est sympa à évoquer, on apprend 3 recettes locales, 2-3 expressions typiques, et ça va pas beaucoup plus loin parce qu'au-delà, ça empièterait sur le mode de vie qui, lui, est similaire partout à 3 poils de couille près. Au mieux on rachète et on retape une vieille ferme du coin pour s'en faire une garçonnière ou une baraque de week end. Parfois, sur les vieux jours, quand on s'emmerde, on pousse le vice à refaire des généalogies et à se trouver des cousins éloignés. Mais tout ça est très superficiel et sans conséquence. Les modes de vie (surtout ruraux), les distances, le temps, la géographie.... définissaient des différences bien plus fortes que l'urbanisation très massive, la consommation mondialisée et les communications (la vitesse et la visibilité du monde) ont quasiment abolies. C'est sans doute parce que les différences sont devenues très superficielles qu'on insiste autant dessus; on gueule d'ailleurs qu'on est très différent plus souvent qu'on n'est capable de mettre de contenu dans cette différence. Ca s'appelle une crispation. Au fond, on s'acceptait mieux quand on était vraiment différents: la question de se différencier ne se posait pas.