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Tancrède

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Tout ce qui a été posté par Tancrède

  1. Gardes tes draps secs :lol:!
  2. Tancrède

    Terminologie unités

    Beaucoup de ces termes dépendent énormément des pays où on les emploie: une unité de cavalerie peut aussi bien s'attacher spécifiquement aux MBT qu'aux blindés canons-roues (Italie, Espagne), par exemple. "Mécanisé", en France, veut dire "à chenilles" alors qu'en terre anglo-saxonne, cela recouvre toute unité blindée. "Motorisée" est plus spécifiquement français et veutr dire "blindé et à roues); l'usage russe utilise aussi "motorisé", mais de manière plus vague. Infanterie légère= on crapahute, on est moins dépendants d'un véhicule (paras, chasseurs alpins). Infanterie mécanisée= infanterie blindée accompagnant les chars, avant tout. Infanterie motorisée= souple, féline, agressive, sexy :lol:. "Commando" est encore pire: plusieurs définitions par pays.
  3. Tancrède

    VBCI

    D'un autre côté, j'avais pas vu à quel point le Namer avait un petit cul: comment peut-on jaillir de ce petit trou en étant souple, félin et agressif?
  4. Tancrède

    VBCI

    Il n'y aura aucun acheteur pour les Tranche 9 (les premières séries ont disparu depuis longtemps). Pour le ratio VPC/VCI, il doit à mon avis changer pas mal: équiper 8 Rgts mécas de VBCI semble rester la priorité, ce qui implique un nombre de VCI minimal inchangé, soient au moins 512 VCI (8x64)et 32 (8x4) VPC pour les 8 régiments mécas; on ajoute un parc d'entraînement de VCI (mettons une quinzaine) et on a un peu moins de 530 VCI. Ce qui va morfler, ce sont tous les VPC que pouvaient vouloir les officiers en campagne dans différentes unités (Génie, ABC....). Ceux-là (50 c'est pas la mort) devront sans doute rester un peu plus dans leurs VAB revalorisés.
  5. Correction fusilier 4 brigades blindées ou méca: elles auront toutes le même standard avec le VBCI. Mais surtout, les brigades et moyens de soutien (Génie, Log) ne sont pas comptées dans les brigades spécialisées: le LB stipule 8 brigades interarmes, 3 spécialisées ET le soutien adéquat (c'est la formule) pour un corps projetable de 88 000 hommes. De là, je suppose que les spécialisées incluent la part de l'ALAT non dédiée à la brigade air assaut pour une brigade aéromobile (essentiellement les hélicos de reco et d'attaque, donc) et la BFST. La 3ème semble moins claire et tu as d'ailleurs oublié la brigade de renseignement dans ta liste. Quelle peut-être la 3ème? La brigade artillerie risque de sauter (1 RgT LRM en moins, les AA passent à l'AdA), la brigade Génie va maigrir et semble plus liée au soutien tel que le LB semble le concevoir, la BFA n'est pas à dispo du CEMA.... Donc je vois pas vraiment. La Brigade Rens pourrait être la 3ème vu qu'il est question de booster le rens humain (montée en puissance du 2ème RH, massification des drones, reconversion d'effectifs d'artillerie en acteurs du rens....). Alskandre Je n'oubliais pas la dissuasion, je parlais uniquement du côté classique, seul valide pour la comparaison vu que les Nuke ne sont pas faits pour agir politiquement. Ceci dit, ils ne sont plus ce qui permet un siège au CS: Israël, l'Inde et le Pakistan devraient aussi y avoir droit sinon. Il n'y a pas, et c'est tant mieux, de capacité pré-stratégique vu que l'emploi préventif des armes nucléaires est expressément banni: c'est pas parce qu'un ASMP-A a une charge réduite qu'on va l'employer. La doctrine veut qu'il soit mis exactement sur le même plan que n'importe quelle autre arme nucléaire.
  6. Ben mon vieux! T'as eu le coup de foudre pour le H92??? L'avantage, c'est que le prix indiqué (15 M$) date de la fin de l'année dernière (deal saoudien pour 15). Ca donne 10 M euros pièce pour un hélico puissant transbahutant 24 personnes à 1500 bornes (sans réservoirs supplémentaires) contre 22 personnes à 800 bornes (et pour 24 M euros) pour le TTH-90 que j'aime toujours pas. Si quelqu'un a besoin d'une assistance en arithmétique....
  7. Tancrède

    VBCI

    Je me suis quand même documenté sur la conversion de chars en APC lourds (tu sais comme j'adore le Namer ;)); les solutions russes sont chères, mais surtout, c'est pas tout à fait simple. Dégager l'intérieur d'un char pour pouvoir acceuillir 8 ou 9 fantassins équipés n'est pas vraiment coton, vu la structure interne des bestioles, et leLeclerc n'est peut-être pas le plus indiqué pour ce genre de sport vu sa compacité (précisément un des objectifs de sa conception, qui le sert en bataille conventionnelle). Là, je crains qu'il ne faille un machin plus gros pour pouvoir faire mumuse à tripatouiller l'intérieur: je me demande même si le Léo II est assez gros pour ça. Il devrait, mais en fait, Abrams et Merkava sont les plus indiqués. Ou alors on achète directement des Namers pas chers avec chiottes intégrés. La biffe appréciera le cadeau.
  8. A mon avis, tu mélanges certaines choses: la territorialité, l'attachement aux langues, modes de vie, cultures locales ou nationales.... n'ont rien du domaine de l'obstacle au changement que serait une union politique. C'est la façon dont la politique communautaire les aborde, précisément par le rognage permanent, qui les braque contre elle; les USA, le Brésil.... sont des mélanges complètement différents liés à un nouveau pays, un nouvel espace et de nouvelles logiques. Ce n'est pas le cas de l'Europe; à force de nier les "terroirs", les cultures, et surtout de vouloir sans arrêt écraser l'Etat Nation, elle sape ce qui fait sa seule cohérence, en égitant quoi en échange? Des micro-cultures, de petits terroirs érigés au rang d'identités fondamentales, plus souvent recomposées comme un gadget, mais surtout comme un outil de combat contre l'Etat Nation pour la simple raisopn que les Européistes ne comprennent pas ce à quoi ils s'attaquent. On y trouve toutes les conneries de cosmopolitisme creux qui ressemblent de facto plus à une monoculture superficielle de bobos simplistes qui pensent répondre à tout en crachant à répétition le mot "valeurs". Les "valeurs de l'Europe", la liberté et la tolérance agités comme des fondations absolues qui n'ont ni explications ni rien pour les encadrer.... Putain de programme de gens qui ne savent absolument pas comment fonctionne une communauté humaine et pour qui la bien-pensance sans profondeur est une réponse en soi. La CECA et le Traité de Rome ont été signés par des hommes d'une autre trempe et d'un tout autre niveau culturel que ces abrutis superficiels qui essaient de forcer les réalités européennes dans un modèle pré-pensé.
  9. Tancrède

    VBCI

    Donc, les "Forces de décision" seront faites de 4 brigades blindées homogènes. Faudrait quand même que certains ici se rendent compte que le Warrior ou le Dardo ne sont pas mieux protégés que le VBCI; il encaisse aussi bien. S'il y a débat sur ces différences de choix, c'est avant tout le débat chenille/roue, sous réserve de voir ce que sera capable de faire le VBCI en opérations (un pote qui l'a vu, et un peu tâté, m'a dit qu'il avait quand même du répondant question mobilité en terrain difficile). Après, si on introduit le PUMA, on entre aussi dans une autre logique, celle des VCI et PAC vraiment très lourds, qui est encore une chose différente; mais on en verra peu en OPEX de ceux-là. Le PUMA semble surtout et avant tout une grande arnaque hors de prix imposée par Kraus-Maffei aux décideurs allemands; l'Allemagne ne risque plus de subir le poids de l'armée rouge, et surtout l'Allemagne n'est pas Israël. Ce véhicule ne se justifie pas vraiment. Je ne suis pas contre le principe de véhicules lourds; par exemple, je crois vraiment que les armées européennes auraient besoin d'un vrai APC lourd, au moins pour les OPEX en urbain et péri-urbain qui sont appelées à devenir plus dangereuses. Pour l'aspect VCI en conflit classique, le changement de tourelle du VBCI (vers le 40mm télé-opéré) qui risque d'arriver, et l'ajout éventuel d'un lance missile AC suffiraient amplement à en faire un truc bien bien méchant. L'APC pourrait devenir spécifiquement une sorte de VCI adapté aux conflits asymétriques statiques.
  10. Beaucoup de choses résonnent dans cette lettre, mais il y a aussi beaucoup d'exagérations: on ne joue pas dans la catégorie de l'Italie, on ne réduit pas le corps de bataille de l'AdT de beaucoup, et quel que soit le fonctionnement des bases de défense et de l'administration dees armées et du ministère, il se fera avec 54 000 personnes en moins, ce qui devrait contraindre à 2 ou 3 aménagements dans la façon de s'organiser (parce que si leurs départs passe inaperçu, y'aura VRAIMENT lieu de réunir une nouvelle commission). Aucune réforme dans aucun pays ne s'est jamais vraiment bien faite; la politique parasite tout et tout le temps et les industriels s'imposent de toute manière. La réforme sera ce que le ministère, mais aussi les armées en feront. Si les crédits grimpent de manière à assurer un entraînement, une maintenance et un appro correct, mon âme de fantassin se dit que le reste n'est que du détail. Si en plus on a vraiment dans les 200 à 240 avions en dispo permanente, y'a pas à se plaindre. Mais bon, après y'a ces histoires de gros machins gris qui vont sur l'eau. Il manque un PA, ça c'est clair, et y'a une forte imprécision sur les navires de 1er et de 2nd rang, le nombre de navires de souveraineté, l'armement moyen des frégates.... Mais faudrait aussi que ces militaires se rendent compte de plusieurs choses: que la France possède plus de la moitié des satellites militaires européens (autant pour "la catégorie de l'Italie") et l'essentiel des stations d'écoute et d'observation, que la France (contrairement à l'Italie et à l'Allemagne) peut encore projeter et entretenir à l'année la moitié de ses troupes en OPEX, possède des SNA (et ils auront bientôt la purée conventionnelle nécessaire pour "causer" à la terre), garde des capacités d'intervention stratégique dans le monde entier (essentiellement des FS, ce que seuls 2 autres pays peuvent faire) et conserve quand même un PA CATOBAR moderne (donc au moins les savoirs-faires) qui n'a pas grand chose à craindre de porte-aéronefs aux pattes courtes.
  11. Je me fonde sur la corrélation des quelques faits qu'on connaît, du LB et de ce qu'on a appris: - Le LB spécifie 8 brigades interarmes et 3 spécialisées: soit celles-ci sont les brigades d'appui, arti, génie et rens (mais la brigade d'arti risque de sauter vu qu'on dégage 1 Rgt LRM et que les missiles AA se barrent vers l'AdA; sans compter que le Génie va aussi prendre), soit il s'agit de la BFST et de 2 autres moins définies. La BFA? Vois pas ce qu'elle foutrait dans l'ordre de bataille. Sans doute l'ALAT (moins ce qui aura été pris pour créer la Brigade Air Assaut avec la 11ème BP). - les RC80 deviendront des RC60, c'est à peu près sûr; les travaux sur un dyptique 3Leclercs/3VBL semblent sérieux, quoiqu'il vaille mieux des RC60 faits de 5 escadrons normaux (en pelotons carrés). - les 74 AuF2 peuvent très bien être répartis en 4 Rgts: 1 batterie va sauter dans chaque Rgt, au profit d'un groupe rens/reco/désignation/obs. Restent 3 batteries, dont une DOIT être faite de Caesar (c'est le principe de leur introduction). Et le compte y est: 4x24 tubes de 155, dont 64 AuF2 et 32 Caesar. Ca fait une bonne puissance de feu rapide et méchante, avec en plus le Rgt LRM confirmé par le LB avec la nouvelle roquette qui semble désormais confirmée. Restent 10 AuF2, réservés soit à l'entraînement (mais y'en a déjà), soit plutôt à un parc d'alerte. 4 Brigades Blindées restent ainsi, formant une potentielle division lourde. Rajoutez y une trentaine de Tigres et vous avez une divison lourde aux standards OTAN. Et ma comparaison générale avec l'alignement des formats des armées italienne, allemande et Brit tient toujours la route: c'est la convergence. Convergence confirmée d'ailleurs par les évolutions budgétaires: les Italiens qui maintiennent leur format malgré un budget tendu, les Allemands qui l'augmentent en apparence, mais qui s'efforcent en fait de maintenir un effort égal (la TVA en Allemagne prend 3 pts: l'élévation du budget d'équipement essaie juste de compenser cela et le surcoût OPEX, pétrole compris) et nles Brits qui maintiennent le cap pour éviter de voir leurs OPEX rogner l'outil.... Do the math! Tout le monde garde ainsi une division blindée lourde, une brigade para/assaut aérien, une brigade amphibie (là, les Allemands ont un effort à faire) et des forces de maintien de la paix. Allemands et Italiens ont nivelé leurs forces eu égard à des budgets moindres et au maintien d'une partie conscription/volontariat, mais la donne reste la même. Le format global est de 100 000 hommes dans chacune, et l'accent a été mis sur le standard OTAN. Les hélicos arrivent pour le garantir encore plus. On a ainsi une force pré-européenne de 4 divisions lourdes très modernes, pleinement intégrées et relativement interopérables, plusieurs brigades d'infanterie motorisée, 4 brigades d'assaut aérien et 3 Corps amphibie. Avec en plus l'équivalent de 2 divisions alpines (les Italiens étant les plus pourvus en la matière). Pour les structures, je rappelle encore ce qui semble être un fait plus ou moins probable, à savoir que les bases de défense perettront de reformer de vrais Rgts (comme les Rosbifs l'ont fait) à plusieurs bataillons en rassemblant certains de nos actuels Rgts: les Alpins, les para-colos, par exemple, sont les plus facilement appelés à retrouver ce modèle, de même que l'infanterie de marine de la BLBM.
  12. Tancrède

    [Camouflage] Infanterie

    Je me suis mal fait comprendre? Oui, les épaulettes font partie des "accessoires" en plus du treillis de base, mais il n'en reste pas moins qu'il leur faut du tissu (j'imagine le même que le treillis) pour les camoufler. Donc, dans le même esprit, une tenue désert/urbain et une éventuelle neige/montagne nécessiteraient aussi d'autres lots d'accessoires du même camo, ou un tissu amovible destiné à remplacer le camo centre-europe. Dans un cas comme dans l'autre, c'est du matos en plus par soldat, à moins qu'on ne revoie ce qu'il arrive parfois de voir, y compris dans l'US Army, à savoir un troufion en camo désert avec des élements (surtout le pare-balles, mais parfois plus: sac, casque....) en woodland/centre-europe (bref du verdâtre sur du jaunâtre).
  13. Correction G4lly: les 2000-5 ne sont pas dans le total 300. Ils sont appelés à dégager. Le parc ne concernera que les Rafales et 2000-D "modernisés" (je me demande quel upgrade on va bien pouvoir leur faire subir). Pour les formats, je constate un alignement des parcs Italiens, Français, Allemands et Anglais sur des effectifs extrêmement semblables, comme je l'avais prédit dans un précédent topic: - dans les 250-300 MBT (essentiellement, de quoi armer une division lourde "traditionnelle", avec une grosse capacité BOA et un concept très RMA-classique) - dans les 600-700 VCI - entre 250 et 350 avions de combat - environs 100 000 hommes dans les armées de terre (de facto moins pour les Allemands et Italiens qui ont une part de conscription/volontariat, et/ou une part de leurs unités qui ne sont pas destinées au déploiement parce qu'ayant des matos plus vieux et moins entretenus, et des personnels moins entraînés) Ramses L'AdT fera 131 000 hommes, pour un corps de bataille de 88 000. La Marine et l'AdA compteront 44 000 et 50 000 hommes. Je conteste ta nomenclature des forces en raison des définitions du Livre Blanc dans chacune des trois forces: - Décision: tout le monde est d'accord sur celle-là. Les 4 brigades blindées la composent: 4 RC60 (et non plus des RC80 Ramses). Des AuF2, il n'y en a que 74 et apparemment on ne modernisera pas plus d'AuF1. Les 24 LRM sont apparemement confirmés par le LB, avec la roquette unique. - Multirôle: leur définition parle des capacités d'entrée en premier, ce qui y intègre d'office la 11ème BP et l'ALAT, avec leur enfant bâtard que sera la Brigade Air Assaut (à mon avis sans le 2ème REP, puisqu'il est le seul à ne pas se rapprocher du nouveau "centre TAP"). De même, la 9ème BLBM, surtout si elle prend une dimension plus spécifiquement amphibie est toute indiquée pour appartenir à cette catégorie de forces. La 6ème BLB? Peut-être, si on lui garde sa dimension amphibie aujourd'hui très théorique. Un EM divisionnaire est obligatoire pour une telle force, si spécifique dans son emploi et ses savoirs-faire. - Urgence: à part la BFST, et éventuellement le 2ème REP en appui, je ne vois pas ce qui peut y correspondre. Ceci dit, la Brigade Air Assaut, avec son GTIA 1500 sur préavis de 5 jours correspond aussi à la définition. La 27ème BIM et la 6ème BLB, j'ai du mal à voir où elles peuvent s'insérer là-dedans. Ta nomenclature intègre trop d'EM gabarit division: les EMF sont réduits à 2. Un 3ème EM, plus gros, est destiné à la capacité OTAN de diriger un corps d'armée.
  14. Tancrède

    [Camouflage] Infanterie

    Personne ne sait si: - le tissu a une propriété IR quelconque? - sa solidité est vraiment bonne? - si une version désert/urbain est prévue? - si le nouveau camo Arktis de la BIM peut y être adapté? Parce que je vois beaucoup de formes spécifiques, épaulettes.... qui compliquent la forme du treillis et des multiples éléments de la tenue, ce qui rend généralement les gouvernements peu enclins à multiplier la rechange (et ces trucs s'abîment vite) et à faire plusieurs tenues et plusieurs camos pour un seul soldat. De même, j'aimerais voir si on peut trouver le prix du seul treillis pour voir si tour le monde a une chance de le porter ou si ce sera réservé aux fantassins.
  15. Elle était pas Kriegsmeister ou un truc du genre, question grade? Mais plus simplement, j'emploierai des mots français, monsieur, en vertu de la Loi Allgood. Non mais!
  16. Non, parce que tu les additionne: y'a pas un mécano qui s'occupe de chaque Leclerc ou 15 pour chaque hélico. Il faut en moyenne 1,5 hommes pour s'occuper de l'heure de maintenance d'un Leclerc, mais, au moins pour chaque escadron au sein d'un RC80, et bientôt j'espère pour plusieurs RC60, il s'agira des mêmes hommes qui s'occuperont de plusieurs escadrons, ainsi que des VBCI qui seront sur la même base, et de tous les véhicules, du VBL au TRM, qui sont sur la dite base. Après, il y a les échelons: plus tu es près du terrain pour la maintenance légère, plus le nombre d'équipes est grand pour que ce soit vite fait, surtout au combat. Plus tu gripes dans les échelons, pour des opérations plus lourdes, plus c'est centralisé et le nombre d'ouvriers est moindre. Dans la nouvelle politiquede gestion des parcs, je ne sais plus combien de centres techniques ont été définis pour l'AdT, mais par exemple pour l'US Army, il n'y en a que 5 en tout et pour tout sur tout le territoire US: de gigantesques centres techniques avec des parkings et des hangars hallucinants pour gérer toute la masse des véhicules de l'Army qui a besoin de plusqu'un petit check up et de quelques bidouillages.
  17. Ben pourquoi? On va avoir plus de pognon pour acheter des gros joujoux et taper sur des pays petits et faibles comme toute grande puissance moderne qui se respecte, suivant en cela l'illustre modèle américain. Jeune Berkut bis, vous ne comprenez décidément rien aux finesses de la politique extérieure moderne :lol: :lol:....
  18. Merci (je déconnais surtout ;)); en fait fondamentalement, c'est la police employée à ce format qui me gonflait :lol: :lol: :lol:. Du pur caprice! Je peux t'appeler "Guerrière Yoko" :lol:?
  19. Ou bien un vrai travail et du vrai courage de la part d'un pool de "sages" européens, proposant quelque chose de neuf et de simple, qui piétine les habitudes et préférences de TOUS les Européens afin de poser clairement et distinctement les questions qui s'imposent: - l'Europe doit-elle être politique? Si oui, il n'y a pas de demi-mesure: on crée un Etat ou on ne fait qu'un espace. Les politiciens comme les "experts" font semblant de ne pas vouloir comprendre que la souveraineté ne se partage pas. Elle est ou elle n'est pas. C'est quasiment le seul absolu de la politique au sens moderne (cad humaniste) du terme. - Tous sont les libres de rejoindre le projet, mais une fois le train manqué, ils sont à l'écart pour un bon moment, et cela doit leur causer un préjudice: si une citoyenneté et une appartenance européenne n'apportent aucune protection et aucun avantage supplémentaire, la conscience et la cohésion de l'ensemble n'existeront pas. - les limites de l'Europe, son identité, sa culture fondamentale, ce qui lie ses participants au-delà des traités et peut les faire tenir même si la structure centrale est bancale et/ou impopulaire: sans une définition culturelle fondamentale, on est dans une autre logique, celle d'un Empire, même pacifique. Et cette logique, face à la réalité de sa gestion politique et économique, comme tous les empires, ne peut résoudre ses contradictions internes que par l'expansion permanente. Cela peut tenir si on lui trouve une bonne définition et de vraies conditions fondamentales et de vraies structures fixes, mais c'est hautement instable. Bref, ce que les thuriféraires du traité méprisent quasi ouvertement, c'est qu'à un moment ou à un autre, quand on veut fonder quelque chose de solide, il faut se lancer avec quelque chose qui emporte l'adhésion du plus grand nombre, pas de 50,1% des suffrages exprimés et surtout pas de 50,1% des parlementaires. Et pour cela, il faut présenter un VRAI projet avec au moins de grands axes simples, en aucun cas un barbouilolage administratif abscons et aussi bourré d'exceptions à chaque règle que l'absolution d'un jésuite.
  20. Tancrède

    [Camouflage] Infanterie

    Maintenant que le Livre Blanc est sorti, et qu'on sait que la LPM est sur les rails (y'a peu de chances pour que quoi que ce soit de notable change pendant le passage au Parlement), le FELIN sera sans doute confirmé en l'état des commandes. Il a atteint sa version quasi-définitive sauf quelques ajustements qu'on a vu à la BIM. Donc: - quelqu'un sait-il quel camo définitif/sûr à 800%/ arrêté sera celui du FELIN usuel? - sait-on si le FELIN s'adapte à d'autres camos, si ceux-ci sont prévus? - sait-on s'il y aura un rééquipement massif en treillis FELIN (juste le treillis) pour tout le monde? - quelles sont les propriétés du treillis (IR, solidité, lavabilité, camo)? - combien peut coûter le treillis?
  21. Oui, mais toi t'as pas d'imaginaire de beaux guerriers, de filles nubiles et de sables chauds: le Royal Cavalier est incontournable, point barre. En revanche, deux Rgts Génie pour 2 vrais Rgts d'infanterie et 2 semi-formations (3ème REI et 13ème DBLE), c'est un poil trop.
  22. 100 000 combattants pour les Brits; le reste c'est du soutien. Et pas très bien équipés comme l'était l'armée brit à l'époque. Arrêtes de vivre sur des clichés de l'armée anglaise comme la plus disciplinée, la plus ceci, la plus cela. Ca, ce n'est pas de l'histoire, c'est de la mythologie et ça n'est pas insulter l'armée anglaise que de le dire: je ne les traite pas de lâches ou de mauvais combattants, mais en 40, ils étaient à la ramasse, avec un aussi mauvais commandement que le nôtre et un équipement en majorité insuffisant, obsolète et inadéquat. Et pour quelques régiments écossais, voire irlandais, qui montent au son de la cornemuse, la plupart des armées ont ce genre de traditions et d'anecdotes; depuis la République, nous c'est plutôt le clairon. Sous la monarchie, on préférait fifres et tambours et on adorait les jolis étendards (Napoléon préférait le couple tambours et trompettes, que je trouve infiniment vulgaire). La cavalerie française, royale et impériale, s'était faite une réputation de la plus grande bravoure qui fut, alliée à la plus grande élégance (et pas que les aristos): on préférait perdre la vie que son costume, et on n'aurait pu concevoir, à une certaine époque, de monter à l'assaut dans une tenue mal ajustée. On rappellera ce mot d'un chef de corps des Grenadiers à cheval de la Garde sous un bombardement; "rassurez-vous messieurs et relevez la tête, c'est de la mitraille, pas de la merde". Toutes les armées ont leurs coquetteries et attitudes bravaches qui leur sont propres. Si tu es plus sensible à celles des Brits, c'est une chose et c'est affaire de goûts, mais arrête de les croire plus exceptionnelles qu'ailleurs, ou plus fréquentes: ça ne prouve que ta méconnaissance des autres armées. Ensuite, les mythologies du "pays qui fait la fête" au lieu de faire la guerre ou de travailler, là on est encore plus dans les bons petits délires de certaines historiographies reposant avant tout sur des visions idéologiques et un certain lyrisme historique qui veut trouver de grandes réponses englobantes. Historiquement ça vaut peau de balle. Les grands manichéismes sont insignifiants dans l'analyse historique: non, les EM français n'étaient pas d'une incompétence crasse. C'étaient souvent des hommes qui avaient fait la guerre et savaient ce que c'était. Ils ont eu leurs fautes, certes. Oui, il y a eu une mécompréhension de la guerre à venir. Oui la politique d'équipement et de conceptualisation a été à chier. Oui l'organisation de l'industrie d'armement et l'orientation des crédits ont été mauvaises pendant trop longtemps, jusque vers 1937. Certes, les EM n'ont pas su réagir face au tempo imposé par l'adversaire. Mais ces EM de campagne (pas l'EM général qui, en tant que planificateur dans l'entre deux guerres, n'a aucune excuse) étaient tributaires de communications déficientes dont ils n'étaient pas responsables: face à un adversaire fonctionnant à la radio, ils étaient tributaires de lignes en dur hachées par le moindre bombardement, de radios en nombre insuffisant et d'estafettes qui ne pouvaient qu'être lentes au regard du théâtre d'opérations. Les 3/4 des différences de tempo se trouvent là, pas dans une supposée "conception antique de la guerre" qui n'existe que dans la, planification et la construction de l'outil. L'art militaire est un art simple, tout d'exécution (mais l'exécution, comme toute chose simple, est infiniment dure): les EM sur le terrain ont fait ce qu'ils ont pu dans le tempo où ils recevaient, traitaient et retransmettaient les informations. Sur le terrain, les Allemands ont encaissé dans les 160 000 pertes (tués et blessés) et perdu plus de métériel qu'en 6 mois de campagne de Russie. Ces pertes ne sont pas dues à quelques comportements admirables ici et là, ou à 100 000 ou 230 000 (en comptant tout le monde, cuisiniers compris) combattants brits dans un front allié de plus de 2,5 millions d'hommes, face à 3,3. Sans eux ou avaec eux, le timing général des opérations n'aurait pas changé d'un iota: leur effectif était un détail au regard de la taille du théâtre d'opérations. Faut un peu se documenter sur les réalités militaires. Les troupes françaises n'étaient pas mal entraînées, du moins pas les unités A (l'active). Les unités B et C (la réserve) étaient moins entraînées, fatalement, mais c'était pareil pour l'infanterie allemande, comme pour toutes les armées de conscription. Le matos était ce qu'il était: en moyenne (c'est-à-dire en ne considérant pas que les 5 matos les plus sexys), il n'était pas tellement plus obsolète, en tout cas à terre. Les problèmes ne sont pas à chercher là. Les grands problèmes (hors la planification depuis les années 30)? Radios, quantités de DCA et d'armes antichars dans les rangs (mais présents en sorties d'usines), quantités d'avions modernes en ligne (mais présents en parking), et allocation initiale des troupes. Point barre; tout le reste n'est que du détail et vous ne trouverez aucun problème qui n'ait son pendant du côté allemand où la victoire a effacé l'analyse critique des immenses merdages et SNAFUs géants qu'une somme de coups de bol admirée par les historiens a empêché de dégénérer. On a oublié que l'armée allemande en 40 est loin d'une magnifique Blitzkrieg qui est un mythe historique. Quand on analyse à froid, on constate juste que certains officiers allemands sont parvenus à faire imposer à l'EM l'idée de divisions napoléoniennes motorisées (les PzD) adaptées à une guerre de mouvement oubliée depuis les premiers mois de la guerre de 14. Napoléon a vaincu les Prussiens de la même façon en 1806. La rapidité de la victoire ne vient pas de la nullité d'une armée, mais du principe même de la guerre de mouvement: la décision s'emporte très vite, sauf, et seulement sauf si on dispose d'une profondeur stratégique et/ou d'un obstacle naturel. Les Anglais ont la Manche, les Russes un espace de manoeuvre et de recul quasi infini au regard du rayon d'action des armées du temps. Ces deux types d'obstacles sont les seules façons d'annuler la force de la guerre de mouvement. En leur absence, la décision s'emporte vite, et le facteur temps n'est pas un facteur de jugement de la qualité des outils militaires. Les Prussiens en 1806 avaient un très bon outil, qui s'est quand même effondré en quelques semaines, on pourrait même dire en une seule journée (Iéna-Auerstedt). En 1870, nous avions un excellent et magnifique outil manié par des abrutis romantiques et mal organisés. Parfois, dans l'histoire, un 3ème facteur vient limiter la possibilité de la guerre de mouvement: en 14, ce fut la puissance absolue de l'artillerie, qui demeura un obstacle jusqu'au printempes 1918. Des unités qui se désagrègent en 40, ça arrive partout: les Anglais en ont eu aussi, les Allemands et les Italiens aussi. Dans les Alpes, au début des combats sur la Dyle.... On sait que quand une unité d'infanterie perd plus d'un tiers de son effectif, il faut des officiers et des sous-offs (survivants) assez nombreux et assez charismatiques/flippants pour l'empêcher de partir en sucette. C'est un vieux ratio approximatif qui n'est dménti que par des exceptions. Sur de telles unités qui se débandent, on sait aussi que la plupart peuvent être reprises en main assez vite après. Les images de paniques face aux Stukas ne sont que des anecdotes, en aucun cas un facteur explicatif de grande échelle: les soldats de la poche de Dunkerque sont les seuls à en garder un souvenir en grand nombre, pour avoir subi la chose de façon concentrée pendant une longue période. Pour le reste, les Stukas n'étaient tout simplement pas assez nombreux pour provoquer autre chose que des effets locaux sur des formations réduites (malheureusement, les quelques formations de classe B qui campaient devant les Ardennes, et Sedan).
  23. Ca pourrait, mais alors comment comprendre cette nomenclature au regard des brigades existantes? Mettons, à priori, ce qui peut sembler quasi sûr en fonction des définitions: - forces de décision: 4 brigades blindées - forces multirôles: 9ème BLBM, 11ème BP+ l'ALAT - forces d'urgence: BFST + 2ème REP (?) Restent la 6ème BLB et la 27ème BM: où les caser? Sans compter qu'à ce stade, il reste une brigade à caser: si c'est la Brigade franco-allemande, c'est un poil décevant parce qu'on ne peut pas en parler comme de forces proprement françaises, destinées à l'action en propre de la France.
  24. Et un jour on pourra comprendre pourquoi G4lly n'aggrandit jamais les textes qu'il cite? :lol: :lol: :lol:. C'est vraiment pas lisible.
  25. Pour tempérer tes ardeurs conclusives de jeune chien fou aux pieds mouillés, je te signalerais qu'entre le GTIA 1500 en 5 jours et le corps expéditionnaire de 30 000 hommes en 6 mois, l'armée aura quand même une marge de manoeuvre pour renforcer le dit GTIA 1500 rapidement puisqu'il est qualifié de corps de réaction rapide fait pour entrer "en premier"" (supposant donc qu'il y a au moins un second ;)). Si le train d'avion est au rendez-vous, il suffit plus que largement à amener le reste d'une brigade pour renforcer le GTIA 1500 en moins d'un mois. Pour ce que j'en ai compris via le Livre, que j'ai déjà un peu lu, ainsi que parce que j'en ai entendu, il est question effectivement d'une doctrine d'assaut aérien; la future brigade dédiée, ALAT+11ème BP bénéficie quand même d'une importante réorganisation territoriale justement pour le permettre. Sans être d'un optimisme béat, les déménagements sont assez indicateurs en la matière, et les TAP ont été les premières dont on a acertainé la réorganisation autour de structures aéronautiques. Autre indication, d'ailleurs, j'ai l'impression que le 2ème REP sera moins concerné par la Brigade d'assaut aérien vu qu'il semble rester en Corse. Les ragots sur son affectation en régiment d'appui au 1er cercle du COS sont-ils justes? Ce serait pas le plus con des mouvements. Honnêtement, sur le global, on va pas se plaindre: faut reconnaître qu'on a, ici, beaucoup noirci Sarko sur la question défense. Mais ce Livre Blanc, bien sûr s'il est à peu près respecté (j'aurais des ragots politiciens en direct du Sénat et de l'AN d'ici quelques semaines), n'est vraiment pas mal conidérant la situation et les moyens disponibles, hors cette putain de question du PA2. Mais NS a quand même hérité, en la matière, d'une situation bien pourrie d'un Pdt sortant qui savait parler à la troupe, mais qui a surtout beaucoup promis, rien changé et rien financé. Bien sûr, il faudrait plus de frégates de 1er rang (je préfère dire de "haute mer", ça fait plus tradi et plus péteux :lol:), un PA en plus et pas mal d'autres trucs; mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. L'ambition? Ouais, il en manque sans doute, mais faut vraiment ramoner la pétaudière d'abord et faire fonctionner ce qu'on a avant de retrouver une saine dose de folie des grandeurs. Je l'ai dit moult fois, mais si on doit augmenter les moyens, ce doit être sur un corps sain et non un tonneau des danaïdes. Maintenant, reste une question qu'on s'est posé sur ce fil, concernant l'AdT et sa masse de bataille: à 88 000 hommes projetables, elle semble inchangée ou presque. Maintenant: - on sait qu'une batterie va sauter dans chaque RA pour être convertie en unité de reco - on sait que des cavaliers vont dégager puisqu'il n'y aura que 250 Leclercs en parc Ces faits, et quelques autres, amènent d'autres questions, surtout si l'effectif projetable reste inchangé et si la dispo générale et l'équipement vont progresser. On ajoute le fait que le rassemblement des unités en vrais régiments à plusieurs bataillons peut toujours être en question (il serait tellement souhaitable) si on veut dégager de l'administratif et rationaliser la gestion. Enfin on ajoute les suppressions de Rgts, avant tout dans le train, voir le Génie (plus, apparemment, 1 voire 2 Rgts d'artillerie). En théorie, au vu des données, j'en déduirais qu'il y a un gros surplus dégagé dans cet effectif, à nombre de formations égal. Que va devenir ce surplus, si l'effectif global reste inchangé???? Sans doute plus de personnels dans le rens et la reco, oui. Mais ça ne fait pas toute la différence.... Je n'ose espérer, bien que je le souhaite ardemment, qu'on utilise le reste pour recréer des bataillons d'infanterie dont on a chiément besoin pour assurer le relai des OPEX. Ce serait plausible, pourtant. Apparemment, on garde 8 brigades interarmes et 3 brigades spés. J'ai dit que l'ALAT était l'une des 3, mais ça ne tient pas: soit elle est comptée dans les 8, avec la 11ème, soit elle est dans les 3, mais je ne vois pas d'autre solution (à moins qu'on ne recrée une brigade en plus, ce dont je doute fortement). Mais ces brigades, avec la réorganisation administrative, devraient connaître une baisse d'effectifs moyens (dégagement de pas mal "d'administration et soutien" dans chaque régiment). Là encore, je vois pas où va le surplus si la masse du personnel déployable ne change pas. Evidemment, rien qu'avec la réorganisation et en gardant le même nombre de combattants dans chaque brigade, il y aurait de quoi dégager des effectifs pour former deux, peut-être trois nouvelles brigades, même si ce ne sera pas le cas. Une serait un miracle bienvenu (ouh! De la bonne infanterie avec des pieds qui puent et des dents partout). Ce qui m'intrigue le plus, c'est le contenu de la nomenclature des forces terrestres dans le Livre: - des forces « de décision », adaptées aux combats les plus violents ; - des forces « multirôles » plus orientées vers l’entrée en premier sur un théâtre d’opérations avec surprise, les phases de transition et les opérations de stabilisation ; - des forces « d’urgence » à forte mobilité stratégique. Les 1ères seront, j'imagine, les 4 brigades blindées Leclerc-VBCI. Les secondes contiendront sans doute la Brigade Air-Assault et l'équivalent amphibie, quel qu'en soit la forme, mais quoi d'autre? Enfin, les 3èmes....
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