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Tancrède

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Tout ce qui a été posté par Tancrède

  1. Oh! Un candide! Ca fait du bien de voir quelqu'un qui croit encore en nos décisionnaires politiques :'(. Snniff. C'est émouvant (je me moque pas Ramsès, je badine ;)). Ceci dit, le chiffre 2007 est de 134 000 postes militaires. L'effectif combattant théorique se situe entre 90 et 100 000, selon la façon de compter.
  2. Tancrède

    Les FREMM de la Marine Nationale

    A vous lire, il semble que tout s'éclaire: la seule façon de mettre ces putains de 127, c'est de les installer sur la batellerie de Fusilier (il adorera) :lol:.
  3. J'aime bien la ligne, j'aime pas la calandre; mais il a l'air bien méchant. Ceci dit, la caisse n'a pas l'air très résistante, surtout du dessous.
  4. c-seven Je ne connais pas vraiment le fait de comptabilité appliqué à de tels marchés, mais il semble de prime abord que si l'Etat se met à inclure un coût d'amortissement dans les achats de matériels, la conséquence en termes réels, tant pour équilibrer les comptes que pour prévoir l'obsolescence, va être une augmentation nette du coût unitaire de chaque matériel. En effet, il s'agit juste, appliqué à ce domaine de l'armement, d'inclure le coût du remplaçant étalé en prévision de l'obsolescence. Mais comme ces matos sont déjà difficilement quantifiables (toujours cette économie de prototypes, même si on se met à acheter un peu plus sur étagères) en termes comptables, le coût de l'amortissement sera basé sur un chiffre qui sera en partie faux. Ce n'est pas en soi un immense problème, puisque cela permettra quand même de préfinancer le remplacement des matériels, au moins en partie. Mais la MCO croissante avec le vieillissement est incluse dans ce coût, car, je le rappelle aussi, Morin ambitionne d'inclure le coût de possession total de chaque matériel sur l'ensemble de sa durée de vie théorique (d'où la facture, à ce titre, du PA2 à 5 milliards). Ma question est alors de savoir si cette réforme ne va pas aboutir de facto à une explosion du coût des matériels, en plus de celle déjà existante en raison du coût croissant des technologies. De fait, le remplacement des matériels sera sans doute mieux assuré, mais leur coût d'acquisition ne va t-il pas devenir prohibitif? Cela ne va t-il pas impacter directement les quantités commandées et disponibles? Si cela est avéré, il semblerait que ces mesures tendent à pousser dans le sens de commandes massives sur étagères de matos existants et moins chers, et de facto à pousser à l'européanisation forcée du processus d'investissement du Mindef.
  5. Pas humiliant: les Français étaient indignés. Certaines conséquences furent dramatiques; beaucoup d'évacués de Dunkerque ont choisi de ne pas rester, nombre d'officiers ont de facto cessé d'envisager la résistance, du moins dans l'immédiat.... L'amiral de Laborde (celui qui a ordonné le sabordage) s'est déclaré devenu "anglophage".
  6. Militairement, Mers el Kébir n'a rien d'humiliant. C'est même plutôt humiliant, sur le principe, pour les britanniques: il s'agit d'une exécution après négociation foirée. Une flotte en mouvement en bombarde une bloquée au port. Pour Camerone, ce n'est, en fait, pas une défaite: il s'agit d'une opération de retardement pour permettre à un convoi de passer à l'abri du corps d'armée mexicain. Les légionnaires ont accompli la mission et tenu jusqu'au bout. Ils se sont fait, au final, étriper, mais la mission est accomplie: le convoi a pu passer, les Mexicains ne l'ont pas approché. Mieux encore, Les légionnaires ont infligé de facto un gros dommage aux Mexicains en mettant hors de combat un bon tiers de leur force et en leur faisant claquer trop de munitions pour dézinguer 63 malheureux soldats (je rappelle en effet que l'unité militaire était une force de marche, avec train réduit). l'unité en question a de facto du retraiter. Autre exemple: Malplaquet est, tactiquement, une défaite, mais stratégiquement, c'est une victoire. En effet, Villars réussit son action de stoppage alors qu'il est en grande infériorité numérique face aux Anglo-Impériaux du Prince Eugène et de Marlborough; mais surtout il leur inflige de tels pertes que leur armée cesse de facto d'être un outil stratégique, concluant la campagne de l'année alors même que Eugène et Marlborough se voyaient déjà à Paris. Villars le comprend tout de suite, comme le souligne son célèbre courrier au roi. C'était la dernière chance de Louis XIV: l'armée de Malplaquet était en grande partie faite de levées hâtives et de raclage des fonds de garnison. Mais cette fois, il avait évité de la refiler à Villeroy qui, même avec une bonne armée, était incapable de faire quoi que ce soit. Rossbach est une défaite rageante: l'armée était bonne, le commandant en second (Charles de Broglie) était fabuleux, mais le commandant en chef était lamentable et s'est laissé surprendre. Des défaites vraiment humiliantes existent cependant; parfois, elles sont même inexplicables. Je ne fais pas de l'English bashing, mais Berg O Zoom (1814) est pas mal dans le genre, et un bon exemple de ce qui peut arriver à toute armée, même solide: une panique inexplicable à un moment ou à un autre.
  7. On est bien d'accord, donc: les fusiliers à pieds palmés ou à ailettes viennent dans le giron maternel de l'infanterie :lol:. Qu'ils arrêtent de faire bande à part et viennent partager leurs maladies vénériennes avec les autres. Plus sérieusement, ce n'est même pas de l'esprit de clocher: que tout ce qui ressemble à un fantassin soit sous une seule administration, aille dans les mêmes entraînements. Ca sera moins cher. Et qu'ils soient inclus dans les cycles de rotation de manière indifférenciée. De même, que n'importequel troufion puisse venir faire le planton sur n'importe quel type de base. Les unités spécialisées de protection, disposant d'une expertise, peuvent très bien venir aussi d'un vivier commun où les formations sont réparties sur base homogène. Pour "l'esprit", le niveau bataillonnaire (de facto le système régimentaire averc lequel, un jour, je te réconcilerai) est amplement suffisant. On y ajoute des rassemblement d'armes sans administration particulièrement lourde ((comme pour les chasseurs). Lors de la formation, on fait une grande école de l'infanterie avec un système de collèges pour l'esprit de corps (chasseurs, colos, fuscos, cocoys, biffe). Ca fait très Poudlard, avec la Colo et les fuscos au lieu de Griffondor et Serpentard ;) (c'est au fond la meilleure image possible). Imaginez la lourdeur des vannes et sabotages de dortoirs.
  8. Gran Capitan Je comprends ton point (c'est le créateur du topic qui me bourre avec ses infantilismes historiques); mais je te montrais justement que Napoléon n'avait absolument pas l'avantage, à tous les points de vue. Les vétérans n'étaient pas si nombreux que ça, et surtout, aucune unité n'avait reçu d'entraînement depuis un an; les Bourbons n'avaient pas vraiment pu encore remetre l'armée debout, et ce que Napoléon rappelle en catastrophe, ce sont des demi-soldes qui n'ont pas touche une arme en un an. A cette époque, l'entraînement en unités constituées (feu de salve, marches en ordre, manoeuvres rapides, coordination des unités et sous-unités) était tout. Les officiers n'étaient pas habitués à ces troupes qui, par ailleurs, étaient très composites (des demi-soldes bonapartistes, des recrues de force, des suivistes, des républicains, des monarchistes....) sans qu'il y ait eu le temps d'en faire des unités. Je rappelle qu'il s'agit des 100 Jours, soient 3 mois, dont plus d'1 mois à battre le rappel dans toute la France, et 1 mois de manoeuvre entre mai et juin. Quel marge pour reformer des unités? La Garde en 1815, surtout la Moyenne et la Jeune, n'est plus ce qu'elle était encore en 1812, voire fin 1813-début 1814. La Vieille (qui n'est plus non plus tout ce qu'elle a pu être, même si elle est encore formidable), ce ne sont que 2 régiments à 2 bataillons, soit pas de quoi renverser une situation stratégique. pour 40, c'est facile d'avoir les chiffres: les archives de la Défense sont ouvertes, et il y en a des condensés dans pas mal de bouquins.
  9. Je me disais en fait que tant qu'on en était à la rationalisation et à une meilleure capacité de projection, et de facto à une plus grosse capacité de projection (si on peut projeter 30 000 hommes dans les conditions des meilleurs standards, ce sera un immense progrès, en fait), il faudrait aller jusqu'au bout de la logique: - l'infanterie avec l'infanterie: les cocoys viennent participer à l'infanterie de projection, voire à l'Air Assault Brigade (je sais, ça en ferait une grosse brigade). En tout cas, on profiterait d'un savoir-faire existant; si on transfère le budget des cocoys, c'est du pur administratif sans dépense supplémentaire. - le ciel est confié à l'AdA: navions et missiles AA Et une partie des fameux 10 000 soldats assignés sur le territoire peut bien s'acquitter des devoirs de garde des bases aériennes. D'autant plus que selon le principe des bases interarmes, ce genre de distinction n'est plus de mise, spécialement si l'AdA est concentrée sur un nombre plus restreint de sites. Là, c'est tout bénef: économies d'échelles pour l'infanterie et l'AdA (entraînement....), l'équivalent de 5 gros bataillons d'infanterie arrive dans les rangs de l'AdT, l'AdA ne perd pas sa protection, et l'effectif de fantassins dispo à tout instant allège le fardeau des OPEX sans avoir à débourser quoi que ce soit, vu que les cocoys sont déjà entraînés. C'est un plus net. Pour les 3 CPA, ils peuvent rester administrativement rattaché à l'AdA, ça ne change pas grand-chose: le gros de leur entraînement est déjà interarmisé et n'ira que dans ce sens. S'ils sont reconcentrés dans des bases de défense interarmes, ça ne va que dans le sens de l'économie. Parce que la question des effectifs globaux de l'AdT reste en suspens: si le gros des suppressions impacte l'AdA, l'AdT ne perd pas tant que ça (ce qui n'est pas forcément bon signe) et reste à quoi? 110 000 militaires? Ca veut dire une réorganisation assez faible. Parce quelque part, mon petit doigt me dit que le gouvernement ne va pas recréer pleins de régiments d'infanterie grâce au tronçonnage de l'administratif (des grandes unités, des EM, du ministère et des régiments). J'ai peur que les régiments gardent tous leur CAS, leur soutien individuel, leurs gros effectifs sédentaires.... Et 30 000 hommes+ 5000 projetables: toujours cette question en suspens. S'il s'agit de 35 000 hommes en tout et pour tout, ça veut dire que 2 brigades de combat dégagent net. S'il s'agit de 35 000 projetables à tout instant (mais non renouvelables), ça veut dire aussi que 2 brigades dégagent. S'il s'agit de l'effectif projetable total, incluant le soutien et l'appui, ça nous amène à un grand maximum de 70 000-75 000 hommes dans toutes les brigades (combat, soutien et appui), ce qui ne colle pas avec les chiffres annoncés de suppression. Et si, de force forcée, les chiffres collent, ça laisse un "trou" de plus de 20 000 hommes (110 000-environs 20 000 pour ceux à l'entraînement, en écoles, en formations, et les EM, le ministère....). Y vont faire quoi ceux-là? Jouer avec les quelques matos laissés en retrait, sur un cycle d'entraînement plus ou moins adapté? Y'en aura 10 000 pour ce fameux rôle de sécurité intérieure (on se demande encore ce que ça veut dire pour leur entraînment). Restent encore 10 000. Y'a quelque chose qui colle pas du tout.
  10. Chkrapoum sur l'AdA (ça fait un peu LADA, non?); si ça se fait, c'est violent. Sans doute nécessaire si on compare, en termes de ratios, aux autres armées de l'air. Ceci dit, ça laisse 44000 personnes dont 3600 fusiliers commandos (et oui Fusilier! Pas de monopole du nom), les 3 CPA (autour de 600-700) et le Génie de l'Air (c'est sûr qu'il existe encore); ceux-là, on sait pas trop ce qu'ils y font, en définitive. Elle est très bien la BAFSI remaniée, elle devrait participer en unité constituée aux OPEX, au lieu de se répartir en micro-garnisons. Ce sont de très bons fantassins et on en a besoin: donnez les à l'AdT (une honnête brigade de 3600 fantassins entraînés, c'est un joli cadeau; avec 600-700 FS en plus, non, c'est trop, il fallait pas!). Ceci dit, fumette à part, quelqu'un a-til un organigramme chiffré des effectifs de l'AdA? J'ai absolument que dalle dessus (j'ai l'orga théorique, comme tout le monde; facile à trouver, mais rien de chiffré). Les 4800 civils de l'arme, en revanche et c'est d'ailleurs reprécisé dans l'article, sont apparemment peu compressibles. Restent aussi la question des missiles AA qui, on l'a déjà vu, vont partir dans le giron AdA; quel effectif ça va représenter? Cela rend-il ce tronçonnage AdA réaliste? Faudrait pouvoir décomposer l'effectif pour voir quels personnels sont nécessaires aux avions, à leurs mouvements, à l'orga....
  11. Tancrède

    Le(s) PA de la Royale

    L'avantage de Roert, c'est qu'il affiche son idée de la coopération: un maître et des sujets. Mais si l'un ne rentre pas dans ce jeu là, il devient un "mauvais partenaire" et je joue pas fair play. Ca doit être simple, la vie vue comme ça.
  12. Tancrède

    VBCI

    Tu veux dire.... Comme annoncer que le PA2 SERA fait devant tous les marins rassemblés.... et ne pas le faire ;).
  13. Jules César parlant des Français, tu repasseras :lol: :lol: :lol: :lol:. Tu as conscience d'être vraiment pitoyable là, question argumentation? Et Machiavel en expert ethnologue! Y'a qu'à voir ce genre de clichés dériver de nations en nations avec le temps; la même chose a été dite de toutes les nations, par toutes celles qui étaient vues ainsi. Grandiose :lol: :lol: :lol: :lol:. Si t'es sérieux, je te conseilles de repasser l'enseignement d'histoire depuis la maternelle. Si t'es pas sérieux, elle était presque bonne. Sans compter que César n'a rien dit de tel sur les Gaulois, au contraire, parce qu'il en a pris pour constituer 3 légions régulières plus des troupes d'auxiliaires dont il ne faisait que des éloges. De plus, ils ne les appelait pour l'occasion pas Gaulois (pas de politique nécessaire ici), mais par leurs noms de peuples divers. Par exemple, les bellovaques et les Nerviens étaient "nés pour la guerre". Ou encore quand il vante l'extrême courage des montagnards Allobroges, Helvètes et Arvernes. Sans compter cette petite phrase devenue célèbre grâce à Goscinny sur la bravoure des peuples de Gaule Belgique (la Gaule Belgique commençant à la Seine). Faut vraiment lire La Guerre des Gaules , lâcher un peu de mauvaise foi (c'est bon, t'as l'air équipé) et arrêter de créer des topics juste pour cracher sur la France. T'es pas à ton coup d'essai; tu touches le fond fillette.
  14. L'effondrement du gros des troupes en 40 n'est pas un effondrement, mais des redditions ordonnées du haut commandement, confirmées au minimum pour 1,2 millions d'hommes (archives de la Défense). Et ce chiffre concerne ce qui se passe APRES le 18 juin, soit après que le commandement ait lâché ses troupes, et surtout après que Pétain soit arrivé au pouvoir (16 juin, mais il donnait déjà des directives le 14) et ait organisé la débâcle qui ne survient vraiment qu'à ce moment, quand les munitions ne viennent plus, que le soutien a disparu et que le, commandement n'ordonne plus. Ca va vite? C'est le propre d'une guerre de mouvement. Si tout le monde avait été à pince comme en 14, ça aurait pris bien plus de temps. Apprends un peu avant de balancer les pires clichés, c'est énervant; en plus tout le monde ici sait que je suis dangereusement maniaque sur l'histoire. Si tu veux des scènes de reddition d'unités entières à de petits groupes, tu en trouves aussi du côté allemand dans ce même conflit! Ca prouve quoi? Juste que quand une unité, d'où qu'elle soit, cesse d'être encadrée et soutenue, dans 90% des cas, elle se rend au premier troufion adverse venu pour éviter de crever pour rien. Toutes les armées ont des scènes comme ça. Ca correspond à autant de cas localisés. quand 1 millions d'hommes se rendent d'un coup, c'est sur ordre, et c'est organisé. Si on peut parler d'effondrement militaire, c'est celui du haut commandement et plus encore de l'appareil politique qui se débarasse de Reynaud. Les francs sont minoritaires, mais intégrés depuis longtemps à l'Empire quand émergent les mérovingiens: il y a des Francs dans l'armée, l'administration et les élites romaines depuis le IIème siècle (des noms comme Bauto ou Arbogast participent même aux plus grands changements de l'histoire romaine). Mais surtout, ils font partie du nord de la Gaule depuis longtemps: les Francs ne sont pas un peuple mais une ligue de peuples et de tribus (Chattes, Chamaves, Saliens, Sicambres, Bructères, Bataves, Chattuari....) et de plus petites entités issues d'autres peuples. C'est un rassemblement de tribus germaniques, celtiques et mixtes des bords du Rhin constitué en réaction aux pressions des Romains et des peuples en mouvement venant de l'est, dont la taille bien plus importante les menace. Du Ier au IVème siècle, ils alternent la lutte, l'alliance, l'intégration ou les raids avec Rome (sachant qu'il ne s'agit pas non plus d'une entité homogène). Une grosse partie des Francs devient un peuple fédéré par contrat en 358 (foedus accordé par l'Auguste Julien, dit l'Apostat), se voyant accorder plusieurs provinces dans le nord est, dont la principale est la Toxandrie, ou province de Belgique seconde. A charge pour eux de l'exploiter et la défendre. La différence avec les autres peuples germains: moins de conquête que d'intégration, une fois que l'autorité romaine commence à se déliter, soit à partir des années 410. Mais quand je parle de Germains, je parle aussi des Wisigoths, dans le Sud Ouest et le Sud, et des Burgondes dans le Sud Est et le Centre Est. Plus quelques autres apports plus ponctuels, vite assimilés. Le propre des Francs fut de se mêler aux élites locales très vite, et d'adopter langue et coutumes assez vite, en plus de garder les structures et institutions romaines (pour Clovis, ses titres romains et la reconnaissance de Constantinople valaient au moins autant que le titre de roi des Francs, que d'autres membres de sa famille avaient; il était Magister militia, maître de la cavalerie, "homme excellent".... tous titres impériaux lui donnant sa vraie autorité sur les autres rois germaniques). Par réaction, les élites gallo-romaines adoptèrent aussi, notamment dans les prénoms, certains aspects des nouveaux patrons qui, contrairement aux autres barbares, n'essayaient pas de foutre le bordel. Résultat, les Francs ont pu vite compter sur des troupes abondantes et robustes issues de la paysannerie du nord de la France, ce qui a vite accru leur importance, parce qu'effectivement, leur apport démographique n'est en soi pas immense, même s'il est loin d'être négligeable (chiffrer est impossible, mais on constate que le Nord de la France, après le déclin démographique de l'occident romain depuis le IIIème siècle, s'est en partie repeuplé: la Toxandrie donnée aux Francs, par exemple, s'était vidée depuis longtemps). Sur la Gaule, je peux rien pour toi: y'a suffisamment de livres sur le sujet. Il n'y a même pas de discussion entre experts. La Gaule n'est qu'un espace totalement désuni politiquement. CE N'EST PAS UN PAYS. Ce sont des Celtes? Et alors, y'en a aussi ailleurs: nord de l'Espagne, Europe centrale, Nord de l'Italie, Anatolie, Bulgarie, Roumanie, Iles britanniques.... On pense d'ailleurs souvent que Celtes et Germains sont des ensembles de peuples aux contours très incertains recouvrant des origines principalement communes. La religion? La même partout où y'a des Celtes, à quelques variantes près. La langue? Y'a des centaines de dialectes celtes, en Gaule et ailleurs. L'origine la plus probable de l'appellation Gaulois vient du latin Galatia, qualifiant les Celtes d'Anatolie (le mot est resté pour leur région historique, la Galatie, par exemple dans Galatasaray), qui évolue vers Gallia (ce n'est pas du grec). L'origine venant de Gallus (le coq) est un mythe historiographique tardif de la République. Ce terme de Gaulois est une appellation générale, dans le même titre que l'appellation "barbare" pour les Grecs (pas nécessairement péjorative), "goy" pour les Juifs, ou Walha, pour les Germains (non gemranophones; grecs, latins, celtes) de l'époque. Ce terme de Gaulois recouvre une réalité fluctuante selon la perception ou la nécessité politique du moment; parfois, c'est juste une facilité d'écriture. C'est comme si je parlais des musulmans en disant "les Arabes". C'est à peu près de ce niveau là. Ou comme quand un bon Américain pense qu'Arabes et Persans, c'est la même chose. Mais si tu crois qu'un seul peuple DES Gaules (y'en a 3 pour les Romains: Belgique, Chevelue -ou Lugdunaise- et Acquitaine, plus l'Armorique, parfois inclue dans la Chevelue, parfois non; il faut y ajouter aussi la Narbonnaise et la Gaule Cisalpine, provinces romaines) se reconnaîtrait alors dans l'appellation de "Gaulois", tu te fourres le doigt dans l'oeil. Nerviens, Ménapiens, Aulerques, Vénètes, Santons, Allobroges, Parisii, Eburons, Morins, Rèmes, Bellovaques, Lingons, Séquanes, Pictons, Arvernes, Rutènes, Héduens, Helvètes, Tricasses, Sénons, Carnutes.... Oui, là ils se reconnaîtront. Et vaut mieux pas mettre des Lingons et des Séquanes dans la même pièce, ou des Bellovaques et des Sénons, ou encore des Héduens et des Arvernes. Ils préfèrent parler aux Romains. Après, oui les Grecs en parlent: par Massilia, ils font du commerce avec les peuples habitant le long du Rhône. Ils ont moins de contacts avec les autres peuples celtiques, même du reste de "l'espace" gaulois. C'est avant tout un espace un peu "réel" (et encore) parce que les peuples qui s'y trouvent se foutent sur la gueule en permanence (d'accord, ça a pas changé tant que ça). La particularité des "Gaulois" n'existe en fait vraiment que pour les Romains, et elle sert plus à définir l'espace au Nord (Nord de l'Italie compris) peuplé de peuples celtes, ou germano-celtes. Il prend une couleur particulière après la prise de Rome en 390 av JC par les "Gaulois" (les Romains ne font pas la différence), en fait principalement des Sénons issus du Centre de la France et du Nord de l'Italie. l'histoire a retenu le nom de leur chef tel que perçu par les Romains, Brennus (oui, il avait un bouclier). Ce nom vient de "Brenn", qui ne veut que dire "chef", ou "roi". Le nom du mec était Ambigat, et savoir si les histoires des oies du Capitole, de la balance truquée et du "Vae Victis" relève de l'impossible. Pour lire, commence par l'Histoire de France, série d'ouvrages sous la collection de Jean Favier (un des plus grands médiévistes). Le premier tome, Les origines (par K.F. Werner, un des meilleurs spécialistes de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Age) est une des meilleures études qui soit sur le sujet. C'est à peu près l'ouvrage de référence par excellence.
  15. Pour Alésia, c'est tout bêtement hos sujet à plusieus titres: - la Gaule n'est pas la France; si on considère la France comme un enfant, elle est celui de la civilisation gallo-romaine et des peuples germaniques, Francs en tête, qui y ont massivement émigré. Les Gaulois sont des grands-parents, comme les Romains. - la Gaule n'est pas un pays. C'est une notion inventée par les Romains et reprise par César pour dire qu'ils se sont battus contre un grand pays. Mais la Gaule, c'est juste un espace, compris entre Rhin et Pyrénées, où existent des dizaines de "nations" toutes indépendantes, la plupart se détestant cordialement et préférant s'allier aux Romains qu'à leur voisin. Les Héduens, peuple le plus puissant des Gaules, furent les alliés des Romains, comme bien d'autres. Il ne s'agit absolument pas d'une guerre entre 2 nations ou empires. - enfin les défaites des tribus coalisées sous Ambiorix dans le nord, puis de celles sous Celtill (le Vercingétorix), n'ont rien d'humiliant: ils n'avaient aucune chance dès le départ. Les Gaules représentent, selon les estimations, entre 3,5 Et 5 millions d'habitants répartis en dizaines de peuples ayant chacun un noyau d'armée professionnelle (les Gardes de rois, villes ou potentats) et des levées paysannes à l'entraînement très varié et à l'équipement très limité (les illustrations représentant les Gaulois bien cuirassés ne montrent que l'aristocratie). Rome est déjà un Empire représentant entre 18 et 22 millions d'habitants, disposant d'une armée professionnelle et où, malgré les luttes politiciennes (alors entre les populares et les optimates, ainsi qu'au sein des triumvirs César, Crassus et Pompée), dès qu'il est question d'un adversaire extérieur, on présente un front uni. Les Gaulois ne peuvent faire cela puisqu'ils sont des myriades de nations différentes. Rome peut renouveler facilement chaque légion entraînée, ou accroître l'effectif. Les Gaulois ne peuvent que puiser dans les populations paysannes.
  16. Barbaros Ouais, mais plus dur de choisir une défaite de la Turquie parmi toutes celles qui parsèment 2 siècles et demie de recul continu ;). Je plaisante, bien sûr, mais les enfants feraient bien d'apprendre à modérer leur ton parce que là ils sonnent très café du commerce, ce qui veut dire une crédibilité proche de celle de Jack Lang. Bourguiboulga Ces 1,5 millions d'hommes ne se sont pas rendus spontanément: L'essentiel s'est rendu sur ordre du commandement, tout bêtement. Mais surtout, c'est Pétain lui-même qui les a offert sur un plateau à la Wehrmacht; l'histoire est bien connue, avec les villes déclarées ouvertes, le retrait du soutien, l'arrêt de toute opération de stoppage (on peut moins se réorganiser), l'absence de directives et surtout l'arrêt total de l'approvisionnement (l'essentiel n'avait plus de munitions, tout simplement parce qu'ils n'en recevaient plus), non parce qu'il était totalement désorganisé, mais sur ordre. Gouvernment irresponsable ou criminel? Gran Capitan - L'heure de démarrage, comme l'heure de fin, de Waterloo, est située dans une fourchette allant de 11h50 à 13h30, ce qui laisse de la marge, surtout quand on sait que les premiers Prussiens ont été aperçus par Napoléon lui-même à 13h00 (le corps de Bulow était alors à 4 miles), le contraignant à garder une grosse réserve et à orienter une partie du front sur le flanc droit (au tout début, entre 5 et 7000 hommes sous le commandement du général Mouton, Comte Lobau). - la qualité des troupes de Napoléon en 1815? Des rappels de demi-soldes opérés à peine un mois avant, n'ayant pas reçu d'entraînement depuis plus d'un an, une proportion trop importante de bleus, une armée désunie (y'a suffisamment de témoignages de la méfiance entre les bonapartistes, les royalistes, les "traîtres", ceux qui avaient été à l'île d'Elbe....), pas d'entraînement en unités depuis longtemps.... La confiance dans nombre d'officiers ralliés à Louis XVIII en 1814 est plus que douteuse. On peut ajouter aussi l'absence d'uniformes: certains bataillons n'ont pas 20 hommes en uniformes à peu près complet. Le train manque de tout. L'armée n'est pas un tout: le défaut d'entraînement, et surtout d'entraînement en unités constituées, est le facteur le plus dommageable. - Pas de supériorité numérique: Wellington peut aligner ses 68 000 hommes en dispositif défensif sur un terrain resserré, où la réserve est en fait l'appui (le dispositif était en fait très compact, la réserve de cavalerie étant placée derrière l'infanterie popur limiter la fuite des unités brisées); Napoléon doit garder une réserve importante et divertir une part de troupes croissantes dès 13h vers la droite. Le dispositif napoléonien ne peut aligner plus de 50 000 hommes à 12-13h. A 14h00, soit à l'arrivée des premiers éléments constitués de Bulow, les renforts pour Lobau ne font plus que croître (au point de recevoir 2 bataillons de la Vieille Garde pour reprendre Plancenoit; les Anglais n'ont jamais vu les Grognards de toute la bataille, contrairement à ce qu'ils aiment dire). Lobau a très vite 15 000 hommes, et finit la journée avec presque 20 000. En revanche, il faut être exact et dire que le côté alliés, c'est 68 000 anglo-belgo-hollandais + plus de 50 000 Prussiens (arrivés en 3 gros échelons, entre 14 et 16h). - enfin la situation stratégique: Wellington n'a aucune contrainte stratégique autre que tenir un moment (et encore, son respect de l'alliance n'aurait pas été jusqu'à sacrifier sa retraite, contrairement à Blücher qui y était résolu), alors que Napoléon était obligé d'attaquer, quelles que soit les conditions. S'il avait eu le choix et le temps devant lui, comme Wellington, il n'aurait pas attaqué là, ou aurait attendu que le terrain soit plus favorable, ou au moins plus sec pour que l'artillerie soit efficace. Faut vraiment arrêter de qualifier n'importe quoi d'humiliant, surtout quand visiblement on ne connaît pas ses sujets (adressé à personne en particulier). Une défait n'est pas en soi humiliante et le prétendre comme des gamins qui balancent leur petite vanne revient à cracher sur ceux qui y ont combattu. Il y a des défaites humiliantes; quand les soldats se sont carapatés, quand les officiers ont été mous et incapables, quand la stupidité d'un commandant n'a pas été relayée par la bravoure ou la solidité des troupes....
  17. Waterloo n'a rien d'humiliant: Napoléon avait les statistiques et la situation VRAIMENT contre lui En 40, l'armée ne s'est pas effondrée; le commandement si. Et dans l'absolu, c'est pas si humiliant: l'Allemagne de 40, c'est près de 80 millions d'habitants (entre 75 et 80), contre à peine 40 à la France. Et c'est pas 100 000 Brits mal équipés qui allaient changer la donne. Ajoutez-y les mauvais choix d'organisation, la quasi absence de radios et la pusillanimité des généraux.... Alors je vote Azincourt: l'élite guerrière s'est vraiment humiliée dans sa connerie.
  18. Faut pas exagérer les filles! Un peu de tenue, je vous prie! J'entends piailler, pleurer, gémir, ironiser, jouer les cyniques désabusés.... D'une manière ou d'une autre, il faut passer cette bosse de dépenses qu'on ne pourra pas financer. Ca, c'est un écueil pur et dur, qu'on soit ambitieux ou non. Malgré tout ce qu'on balance sur nos décideurs, il faut se rendre compte que pas mal on quand même un certain sens de l'Etat, tant dans l'administration (y'a des énarques bien, si, si) que chez les élus (Assemblée et même Sénat). La débilité sur les OGM l'a bien vu; la "fronde" des députés UMP, qu'elle soit justifiée ou non, montre tout bêtement que pas mal ont été prêts à mettre le financement de leur réélection en jeu pour une certaine idée qu'ils ont de leur fonction. Ca n'en fait pas des foudres de guerre, mais ça témoigne d'un relatif niveau d'intégrité, et de capacité de peser. Le point principal, c'est que le budget va rester constant et même suivre l'inflation. Ca c'est un fait, maintenant. On peut y ajouter que les gains de marges de manoeuvres seront gardés au sein du ministère; j'ai quelques échos, mais surtout je sais que quand on balance ce genre de truc, on peut plus difficilement revenir dessus. Et c'était pas obligatoire de le faire (c'est pas comme si le vote mili comptait pour beaucoup). Y pourra y avoir du rognage si ces "gains de productivité" sont importants, mais à la marge. Enfin, faudrait qu'on arrête de s'exciter comme des pucelles devant leur premier satyre! Faut voir la réalité du budget du ministère aujourd'hui: rien n'est financé comme il faut, du boulon de P4 à la soudure de Rafale, des chaussettes aux simulateurs, des bâtiments aux entraînements, des formations aux déploiements. Dans cet état de fait, faut être réaliste deux minutes: ayons des ambitions rabaissées au moins pour un temps. Je ne suis pas de l'école "on a les ambitions de nos moyens"; c'est d'une connerie sans nom et d'une ignorance crasse. Mais là, y'a un outil à remettre en état avant de faire quoi que ce soit. Et comme je l'ai déjà dit, je préfère voir conserver les savoirs-faires importants qu'afficher une puissance intenable à terme. Refaisons un corps un peu sain, supportons les railleries des Anglos (dont les armées perdent leurs âmes en Irak) pour un temps et que sera sera. Après tout, si Sarko aime la peur pour se faire réélire, y va peut-être essayer d'en agiter des plus grosses. Maintenant, si je vois que Sarko se paye un Air France One ;) (donc en 2 exemplaires) hors de prix (faut être réalistes aussi, le parc de longs courriers est à renouveler) sur le budget de l'armée, je serais très en pétard.
  19. Honnêtement, dans cette lutte informatique qui réclame de la souplesse avant tout, et où la hiérarchie a moins cours, je trouverais pas si con de tout bêtement créer une nouvelle structure. Je sais qu'on les empile souvent, mais ce domaine, après tout, le légitimerait entièrement. De deux choses l'une: soit on l'attribue au contrôle de la DST-RG (DGST je crois), comme une sous-structure comptable seulement devant le patron du tout (soit en fait un 3ème sous-ensemble). Mais dans ce cas, c'est une structure avant tout civile qui traite, avec sans doute les accréditations ad hoc et des personnels et moyens militaires en son sein, les attaques informatiques comme le terrorisme, sous le même régime. Si la vocation est aussi l'offensive, soit la "Guerre" informatique en général, la DGSE a aussi une légitimité à le demander. Résultat? Dur de trancher. Et créer une "joint venture" entre DGSE et DGST est la fausse bonne idée par excellence qand on sait comment fonctionnent ces structures. Soit on crée ex nihilo une nouvelle structure, rassemblant des moyens existants et en ajoutant de nouveaux; mais cette structure doit être directement sous le commandement de l'exécutif, ou à tout le moins du haut commandement militaire et civil. C'est-à-dire qu'il ne peut s'agir que d'une direction ou mieux, d'une direction générale, de plein droit, qui ne serait subordonnée ni à un service de renseignement ou contre-espionnage, ni au militaire ou au civil spécifiquement.
  20. Tancrède

    Le(s) PA de la Royale

    On saurait largement, et on pourrait si les finances suivaient. La main d'oeuvre n'est juste pas au même prix que dans les années 40 cependant. Mais les constructions navales actuelles pourraient aller très vite si les chantiers avaient à la fois les finances ET la visibilité à 5 ans voire plus, pour garantir la rentabilité des cosntructions. Tout serait très simple et le mécano industriel se mettrait très vite en place, surtout si le commanditaire était aussi peu regardant à la dépense que l'Amérique de la 2ème Guerre Mondiale. Même techniquement, la cosntruction par tranches est infiniment plus rapide que la construction "à l'ancienne", surtout lors de la 2ème Guerre: le rivetage d'une coque de navire était un procédé d'une longueur abominable. Pour le reste.... Je te rappelles que les années 30 étaient encore une période où la dépense de défense représentait une part autrement plus significative du budget des Etats; et celui de la flotte était encore, pour les Britanniques, éminemment vital.
  21. Tancrède

    Le(s) PA de la Royale

    Les Brits ont avancé la décision? Ca veut dire que Sarko leur a dit non.
  22. Parce que tu crois sincèrement que ces annonces avant la vente d'actions n'étaient pas délibérées? Il a juste refilé le tuyau à un copain avant; suffirait de pouvoir regarder les gros mouvements sur EDF les jours et les heures précédant l'annonce. Pour le service informatique, la Gendarmerie devrait effectivement s'en charger: ça ferait le Groupe Informatique de la Gendarmerie Nationale (GIGN =D).
  23. Tancrède

    Le(s) PA de la Royale

    Akhilleus Le problème, c'est qu'il chante aussi (essayez de l'écouter)! Jojo Jack Lang est bien marié Fusilier Tu veux VRAIMENT entrer dans les mythologies sexuelles des différentes armes ;)?
  24. Tancrède

    Le(s) PA de la Royale

    T'as pas compris ce qu'est un Uruk Enarque! C'est un être monstrueux et gluant, assoiffé de sang et d'équipement de soldat; il peut faire disparaître la dotation d'un régiment d'un seul coup de son stylo maléfique. Un seul coup, en une seconde et paf! Le régiment est à poil, jusqu'aux sous-vêtements immondes qui partent en fumée! Ils auront l'air fiers, ta Dinassaut ou ton commando Ponchardier version Star Wars; à poil à moins de 500 mètres du Marais, sans même une dotation en kit 1ers soins contre les maladies vénériennes. Aveugle que tu es! Tu ne vois donc pas le piège immonde tendu par la Tour Maléfique de Bercy? Si cela ne suffisait pas, mille autres pièges attendent les militaires avant cette salve au stylo ensorcelé: les pétasses du VIIème et du VIIIème, lâchement en embuscade autour du Pont Alexandre III (chemin obligé de tout détachement remontant le fleuve), celles du XVIème qui auront déjà tendu moult embuscades et actions de retardement dès le Pont Mirabeau (sous lequel, c'est bien connu, coule le Seine ;)), les gauchistes de la Place St Michel, qui essaieront de couler tes frêles embarcations à coups de piles de tracts altermondialistes d'un poids indécent (et très néfastes aux forêts), les homos du Marais de l'autre côté, et déjà mentionnés.... Mais aussi les filles à marier de Boulogne, Puteaux et Neuilly: des hordes de mères en furie cherchant un mari honnête pour leur fille! Je serais très étonné que ton Bofors, avant d'être gommé d'un trait par les bêtes sauvages qui dirigent la Tour Sombre de Bercy, ait la moindre chance d'emporter la décision.
  25. Tancrède

    Le(s) PA de la Royale

    Euh, pour ta batellerie, vas-y! Je veux pas être celui qui va se fader de lui faire remonter les méandres de la Seine depuis le Havre (essaies de le faire avec un Batral): t'es sûr que t'es un marin, fusilier :lol:? Sans compter que même si on peut y arriver, ça va être chiant! Mais y'a surtout les ponts de Paris habilement placés en défense de Bercy. Et si on débarque avant, y' des hordes d'Uruk-Enarques assoiffés de dotations qui mettront tous les pioupious à poils avant qu'ils aient pu dépasser l'île de la Cité! Et avec le Marais pas loin, ça devient dangereux pour les dits pioupious, fusiliers et marsouins compris. Nan, faut faire comme dans le film! Que quelqu'un nous trouve deux nabots homosexuels aux pieds poilus et yeux geignards. Ca devrait le faire.
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