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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/24/massacre-de-thiaroye-le-fils-d-un-tirailleur-senegalais-tue-en-1944-depose-plainte-en-france_6615636_3212.html Massacre de Thiaroye : le fils d’un tirailleur sénégalais tué en 1944… Mbap Senghor est tombé sous les balles de l’armée coloniale française pour avoir demandé le paiement de sa solde le 1er décembre 1944. Son fils Biram a déposé plainte mardi 24 juin contre X et contre l’Etat français pour « recel de cadavre ». A 86 ans, l’ancien gendarme Biram Senghor refuse de déposer les armes. Le fils de Mbap Senghor, tirailleur sénégalais tombé sous les balles de l’armée coloniale française pour avoir demandé le paiement de sa solde le 1er décembre 1944 à Thiaroye, a déposé plainte mardi 24 juin contre X et contre l’Etat français pour « recel de cadavre » devant le tribunal judiciaire de Paris, selon un document consulté par Le Monde. Une démarche inédite, sept mois après la reconnaissance par la France de ce crime colonial qui a fait des dizaines de morts – trente-cinq officiellement, dix fois plus selon des historiens. « Maintenant que la France a reconnu avoir massacré son père, M. Senghor demande le retour de son corps afin qu’il puisse l’honorer. Or, depuis 80 ans, des individus travaillent à maintenir l’opacité autour des faits et en empêchant l’accès à des documents qui permettraient de localiser les corps et de connaître le nombre de victimes », plaide Mbaye Dieng, l’avocat sénégalais de Biram Senghor, mandaté à Paris pour le représenter. La France affirme avoir remis au Sénégal l’intégralité des archives sur le massacre dès 2012. Mais, malgré le geste mémoriel concédé par l’ancien pays colonisateur en novembre 2024, des doutes subsistent sur la détermination de Paris à faire la lumière sur cette tuerie longtemps présentée comme une mutinerie réprimée dans le sang. « Il nous est difficile d’avoir toute confiance dans le discours officiel français, car l’Etat a menti à plusieurs reprises, poursuit Me Dieng. Dans son acte de décès, Mpab Senghor a été présenté comme un déserteur par les autorités françaises. Puis, après des années de combat de son fils Biram, l’Etat est revenu sur ce qualificatif. Pourquoi M. Senghor devrait croire que personne ne sait où se trouve la dépouille de son père ? » Lever le mystère sur le nombre de tués Contentieux mémoriel négligé durant des décennies, le dossier de Thiaroye s’est réimposé dans les relations entre Paris et Dakar après l’octroi, en juin 2024, de la mention « Mort pour la France » à six tirailleurs – dont Mpab Senghor – abattus dans le camp militaire au petit matin du 1er décembre 1944. Une décision qui avait suscité l’ire d’Ousmane Sonko, le chef du gouvernement sénégalais. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après [qu’ils ont] contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », avait-il déclaré fin juillet sur ses réseaux sociaux. Le climat s’était apaisé quelques mois plus tard, suite à la venue à Thiaroye du ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, aux commémorations du 80e anniversaire de la tuerie. Face au président Bassirou Diomaye Faye et à son premier ministre Ousmane Sonko qui ont fait de Thiaroye un enjeu politique et mémoriel, M. Barrot avait réitéré la reconnaissance du massacre. Sur le plan scientifique, le Sénégal a depuis lancé des fouilles archéologiques dans la zone du cimetière afin de localiser les cadavres et lever le mystère sur le nombre de victimes. En outre, une commission d’historiens franco-sénégalais s’attelle depuis plusieurs mois à la rédaction d’un livre blanc dont la publication se fait attendre. Loin des interpellations publiques véhémentes du premier ministre Ousmane Sonko sur ce sujet épineux, Dakar fait désormais plus discrètement pression auprès de Paris. Dépêchés à l’Elysée et au ministère de la francophonie à la mi-juin, sept députés sénégalais ont exposé leurs doutes quant à la mise à disposition de l’intégralité des archives sur Thiaroye. « Comment expliquer que des historiens français et sénégalais nous disent peiner à accéder à certains documents ? Pour tourner la page, l’exécutif français doit lever ce blocage, estime le député Aboul Kadyr Sonko, l’un des envoyés du pouvoir sénégalais, qui a déposé en janvier un projet de commission d’enquête parlementaire au Sénégal resté lettre morte. « Aller au bout du devoir de mémoire » « Nous avons l’impression d’être dans un jeu de dupes du fait d’une incohérence entre le discours officiel et la réalité de l’accès aux sources », abonde Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Pastef – le parti présidentiel – et proche d’Ousmane Sonko. « Thiaroye est un symbole. Si l’on sent qu’on concède des avancées d’un côté, puis qu’on fait de la rétention d’information de l’autre, cela complique notre relation alors que nous sommes sur la bonne voie pour la rénover », souligne-t-il. Un appel relayé par le député Aurélien Taché (LFI), président du groupe d’amitié France-Sénégal, à l’initiative de la proposition de création d’une commission d’enquête parlementaire transpartisane qui a été rejetée à la mi-mai. « Il manque des rapports sur ce qui a précédé et suivi le massacre. Une commission d’enquête permettrait de s’assurer que tous les documents ont bien été rendus mais aussi d’auditionner certains fonctionnaires. Il faut aller au bout du devoir de mémoire pour préserver notre relation avec le Sénégal », insiste l’élu « insoumis » qui entend proposer à nouveau son projet en septembre. Des pressions politiques qui se télescopent avec les multiples actions en justice de Biram Senghor contre l’Etat français. Traduite par ce dernier devant la Cour européenne des droits de l’homme en août 2023, la France a refusé le paiement des soldes et pensions dues à son père, estimées à 30 000 euros. Actuellement, une procédure pour obtenir de l’Etat français une indemnisation suite au décès du tirailleur reconnu « Mort pour la France » est en cours devant le tribunal administratif de Paris. L’octogénaire quasi aveugle espère que sa nouvelle plainte déposée mardi pourra ouvrir une autre brèche. Celle de la révision du procès des trente-quatre survivants du carnage, condamnés en 1945 pour rébellion puis amnistiés en 1947. A ce jour, ils n’ont toujours pas été réhabilités malgré la reconnaissance officielle du massacre.
  2. g4lly

    AASM

    Pour en faire une bombe castrée avec moitié moins d'explosif et un leste de béton pour remplacer le kéro ? Le corps de Bombe compatible XLR est très particulier, puisqu'il intègre deux "poches" une pour l'explosif gélatineux - difficile de savoir s'il l'ont mis à l'avant ou à l’arrière d'ailleurs, l’arrière serait plus simple pour la fusée de culot -, et une autre poche pleine de kero - qui doit alimenté le turbofan -. Mettre l’arrière de l'AASM "moteur fusée" sur ce corps de bombe c'est perdre le volume kéro ... sauf s'il est envisageable de le remplir de composition explosive à la place, et le relié à une fusée judicieusement position - ou explosion par sympathie mais c'est bizarre sur une munition muratisé.
  3. En France en cas de guerre - à l'époque du PaVa - on partait du principe que tout les radars déployé au moment de l'attaque initial serait forcément détruit ... et donc on se préparer à déployer des radar nettement plus mobile un peu partout avec organisation particulière, alternance radar allumé éteint, déplacement, qui complique largement le travail des élément DEAD. En gros les radars devait s'allumer tour à tour et se déplacer régulièrement, pour que l'ennemi ne puisse pas préparer de mission DEAD spécifique sur une cible et qu'il ne tombe sur un radar à portée que "par hasard". Ca demande une certaine discipline certes mais ca se fait. Concernant la chasse, on savait que les "soviet" envisageaient de prendre nos base aérienne - du moins certaine - d'assaut pour les mettre hors combat - en les occupant au moins quelques heures au début de l'action -, de manière à limité la capacité de la chasse à ravitailler et réarmé, si elle avait réussi à décoller à temps. En gros on ne comptait pas que sur la chasse pour interdire le ciel de France à l'ennemi.
  4. Pourtant cela marche plutôt bien en Ukraine... Un avion n'est pas nécessairement le meilleur moyen d'attaquer un avion surtout à l’ère des avions furtif, ou les radars embarqué dans les chasseur ne sont pas le meilleur moyen pour engager un furtif. D'autant qu'à l'ère des drones, ont peut envisager des aeronef de surveillance assez bon marché et en masse régénérer une défense barrière. Les systeme sol air ne s'activant qu'au moment de l'engagement sur les pistes levé par les drones. La DSA iraniennes n'avait rien de moderne ni d'efficace, et ce n'était pas nouveau. Beaucoup de matériel quasi statique, pas vraiment de solution de tuilage, et pas vraiment non plus de moyen de veille passive moderne. L’Iran a basé tout son modèle sur la dissuasion balistique conventionnelle, avec quantité d'engin MaRVé compliqué à contrer. Et ca n'a pas trop mal fonctionné. Israel à eu bien du mal à intercepter ces engins - Fattah 1 voir 2 -, manœuvrants exo - Divert and Attitude control à l'hydrazine - et endo - aileron piloté - , et leur précision n'a pas sembler particulièrement déconnante. Si se remette à en produire pas dizaine de millier - ce qui est loin d'etre impossible, ce n'est pas du matériel extrêmement compliqué -, la situation pourrait sembler moins déséquilibré qu'il n'apparait, surtout si l'appui US se tasse.
  5. Danse rotodyne le rotor principal est en autorisation est assure la portance en traînant. Dans le racer le rotor principal assure une partie de la portance - a priori les ailes reprennent pas mal de portance en croisière - en étant motrice. C'est un hélicoptère hybride versus un autogyre amélioré.
  6. Le Rotodyne fonctionnait comme un autogyre en croisiere c'est un peu différent pour le Racer il me semble ou le rotor principal est toujours propulsé en mode croisiere.
  7. https://www.washingtonpost.com/politics/2025/06/24/congress-war-power-iran/ Congress has tried and failed for two decades to wield its war powers… For more than two decades Congress has failed at one of its most central constitutional duties: setting the parameters of war for the military. The resulting vacuum got filled by an increasingly powerful presidency, with Democratic and Republican administrations alike executing war policy without any real constraint from Capitol Hill. This weekend’s attack on Iranian nuclear sites once again showed Congress’s slow and steady slide into irrelevance. Some key power players, mostly Democrats, did not even get the customary courtesy call to let them know ahead of time the B-2s were on their way to bomb Iran. “The dysfunction in Congress is systemic, and there is not one area of our work that isn’t affected by just the hyper partisanship and the polarization that we’re experiencing,” Sen. Andy Kim (D-New Jersey), who served as a Middle East policy adviser in the Obama administration, said Monday. Since passing its last use-of-force resolution in October 2002, some senior lawmakers have tried to take similar steps so that Congress could live up to its constitutionally empowered role of being in charge of declaring war. Each bid ended in failure. Follow Trump’s second term Kim recalled how he worked in 2014 on President Barack Obama’s request for Congress to pass a war resolution during the Islamic State’s reign of terror, ending in December that year with the Senate Foreign Relations Committee passing, on a party-line vote, an outline giving the Obama administration power to act. In 2018, a bipartisan group of senators tried to draft a new war resolution to replace the 2001 Authorization for Use of Military Force (AUMF) that had authorized war against the terrorists who attacked New York and Washington — a broadly worded document that presidents have cited time and again to launch attacks that had nothing to do with Osama bin Laden or al-Qaeda. That flamed out, and two years ago, with Democrats controlling the Senate and Republicans in charge of the House, many of the same lawmakers pushed legislation that would repeal the 1991 and 2002 war resolutions that governed the two Iraq wars. The Senate approved that effort in March 2023, on a bipartisan 66-30 vote. “The entire world has changed dramatically since 2002, and it’s time the laws on the books catch up with those changes,” Senate Majority Leader Charles E. Schumer (D-New York) said at the time. The proposal languished in the House and was never considered. Most of those debates ended in the same deadlock: Liberal lawmakers tried to write prescriptive policy limiting the amount of time troops could be engaged and with more specific regional mandates. Conservatives often tried to give presidents, Democratic and Republican alike, as much leeway as possible. Now, more than 22 years after Congress first passed that AUMF, more than 18 years after the Iraqi government tried and executed Saddam Hussein for crimes against his own people, and more than dozen years after U.S. combat troops left Iraq, that war resolution is still considered the law of the land. Of course, having done a full war-powers process in 2002, with many congressional hearings and then weeks of debate, the resulting vote is considered one of the worst of this century. The underlying reason for the war, eliminating supposed weapons of mass destruction, turned out to be nonexistent, the Iraqis did not welcome U.S. troops as liberators and the war turned into a very unpopular quagmire. President Donald Trump jumped into this arena and thumbed his nose at Congress more forcefully than other recent presidents. Rather than the months-long buildup and political sales pitch to the American people that preceded both Iraq wars — George W. Bush waited five months to launch the 2003 invasion after securing a congressional vote of approval — Trump ordered the attacks in Iran on Saturday with only about a week of discussions with top advisers and Israeli officials. In separate statements, released about 20 minutes apart Saturday night, neither House Speaker Mike Johnson (R-Louisiana) nor Senate Majority Leader John Thune (R-South Dakota) even mentioned the word Congress, let alone any role for lawmakers in shaping war policy. “I stand with President Trump and pray for the American troops and personnel in harm’s way,” Thune said. “The President gave Iran’s leader every opportunity to make a deal, but Iran refused to commit to a nuclear disarmament agreement,” Johnson said. An hour later, on social media, the speaker acknowledged that some top lawmakers did not get briefed until after the mission ended, saying members “were aware of the urgency of this situation” because it had been publicly debated for several days before the attack. He added that Trump “fully respects” the role of Congress in declaring war, saying this was a “limited, and targeted” strike. Yet, speaking later that night, Trump issued new threats to Iran that suggested a much more aggressive military campaign could come their way if their leaders did not agree to surrender any nuclear future for military purposes. “Remember, there are many targets left,” Trump said at a White House address. “This resolution will ensure that if we decide to place our nation’s men and women in uniform into harm’s way, we will have a debate and vote on it in Congress,” Kaine said. But Trump ordered the attacks before the Senate could even debate a resolution trying to compel a debate. A bipartisan group, led by Reps. Thomas Massie (R-Kentucky) and Ro Khanna (D-California), are trying a similar lift in the House. But with Johnson and Thune firmly in Trump’s corner, failure is the only guarantee. That’s what happened the last time Congress tried to specifically dictate policy related to Iran, in early 2020 after Trump ordered the killing Iranian commander Qasem Soleimani when he was in Baghdad, a strike that prompted fears of a fierce Iranian retaliation and possible deeper involvement of U.S. forces against the Tehran regime. The House and Senate passed resolutions in the spring of 2020 that tried to rein in Trump from using further force without first getting approval from Congress — something he vetoed, ending the debate. In striking Soleimani, Trump cited the 2002 Iraq War resolution for his constitutional basis and he blasted the congressional resolution for saying he could act only when America was facing “imminent attack.” “That is incorrect,” Trump said in 2020. “We live in a hostile world of evolving threats, and the Constitution recognizes that the President must be able to anticipate our adversaries’ next moves and take swift and decisive action in response. That’s what I did!” Congress took its war-declaration role seriously enough last century that when it came to World War II, lawmakers approved six different resolutions to cover the many different fronts of that war — starting with Japan, then Germany, then four other nations in Europe. Every one of those votes in the Senate was unanimous. By 1973 Congress overwhelmingly passed the War Powers Resolution — overcoming President Richard M. Nixon’s veto — that laid out a highly detailed process for considering war declarations (then dubbed AUMFs) and imposing reporting requirements from the executive branch. Those powers have atrophied to the point of inaction the past two decades. Even if this latest Kaine-led effort is doomed to failure, Kim said “it’s important to raise this” because the boundaries are getting broken. “He’s the vice president saying, we’re at war,” Kim said. “You know, like, you don’t have the right to declare war.”
  8. C'est l'expression de l'empire, une ensemble qui se veut tout puissant - parce que les autres c'est des papous incultes - et qui décide du destin de tous les peuples à l'insu de leur plein gré.
  9. Il a déjà proposé de coloniser Gaza avec des bons chrétiens... Il pourrait étendre sa proposition.
  10. Les mesures parasismique dans un pays sujet aux séismes c'est pour les cons ...
  11. g4lly

    [Rafale]

    Imagine que la LAM montante n'envoie qu'un paquet par missile, au moment opportun - quand le tireur sait que le missile à besoin d'un rafraichissement midcourse -. Dans un intervalle temporel pas très large - si les missile ont été tiré en salve avec grosso modo la meme trajectoire et la meme cible - le tireur envoie 5 paquets ... puis dans un autre intervalle temporel un peu plus tard une autre séquence de 5 paquet - pour un autre update midcours -. Tu pourrais supposer que chaque paquet s'adresse à un missile ... et qu'on a eu deux séquences de rafraichissement. Et conclure de manière hypothétique que 5 missiles ont été probablement tiré et rafraichis deux fois. Les protocoles de communication ne sont pas magique souvent une partie du paquet de données n'est pas crypté l'enveloppe de base, et meme souvent une partie des métadonnée de la couche transport pour faciliter le routage. En gros de maniere plus ou moins transparente on sait à qui est destiné le paquet mais pas ce qu'il y a dedans ... sinon il est difficile pour le systeme de transport de le remettre au bon destinataire. Parfois chaque "hop" est complétement crypté par un tunnel, mais ce n'est pas forcément le plus simple ni la regle, et ca oblige souvent à émettre pour entretenir les donnée du tunnel.
  12. L'entité qui n'arrive déjà pas a reconnaitre "UN" état palestinien S'opposer à son maitre sur un sujet aussi sensible que la prolifération nucléaire meme pas en reve. La prolifération nucléaire est un tabou important pour les USA qui ne peuvent permettre au reste du monde une dissuasion du faible aux forts.
  13. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/23/pour-les-monarchies-du-golfe-israel-a-remplace-l-iran-comme-agent-de-destabilisation-du-proche-orient_6615433_3210.html Pour les monarchies du Golfe, Israël a remplacé l’Iran comme agent de déstabilisation du Proche-Orient La fuite en avant belliqueuse de l’Etat hébreu suscite fébrilité et colère dans les palais de la péninsule Arabique. Les élites de la région, qui redoutent des représailles contre les bases américaines présentes sur leur sol, appellent à un règlement du dossier nucléaire iranien par la voie diplomatique. L’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Iran est un scénario noir pour les monarchies du Golfe. Le soutien qu’elles ont manifesté à l’Iran depuis le 13 juin, en condamnant l’attaque israélienne contre cette « nation amie », pourrait ne plus suffire. Elles ont été placées en état d’alerte face à d’éventuelles représailles de Téhéran, qui menace d’attaquer les bases américaines sur leurs sols et de fermer le détroit d’Ormuz, une voie commerciale stratégique dans le golfe Arabo-Persique. Dimanche 22 juin, les monarchies du Golfe ont, en chœur, appelé à la désescalade et à une sortie de crise politique. La fuite en avant belliqueuse d’Israël, tenté par un changement de régime en Iran, nourrit leur peur d’un engrenage vers une guerre incontrôlable et généralisée au Moyen-Orient. Jusqu’au moment des frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, les responsables golfiens ont essayé de convaincre le président Donald Trump de renoncer à l’option militaire pour donner sa chance à la diplomatie. « La désescalade est extrêmement importante. Nous pensons toujours qu’il existe une voie de retour aux négociations », plaidait, vendredi, Anwar Gargash, le conseiller diplomatique du président émirati, Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, devant des journalistes, dont Le Monde. « Riyad ne soutient ni l’escalade ni un changement de régime, soulignait Ali Shihabi, un analyste politique saoudien. Une solution diplomatique semble très difficile à trouver actuellement, mais pas impossible. » Le ralliement d’Abou Dhabi et de Riyad aux efforts de médiation du Qatar et du sultanat d’Oman confirme le changement d’approche dans les deux capitales, jadis fervents soutiens, aux côtés d’Israël, de la politique de pression maximale de M. Trump. Certes, l’affaiblissement de la République islamique et de son programme nucléaire, après celui de ses alliés, le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, puis la chute du dictateur syrien Bachar Al-Assad, est un « changement géostratégique » bienvenu pour les monarchies sunnites. Mais après avoir subi les représailles de Téhéran sur leurs installations pétrolières, auxquelles les Etats-Unis n’avaient pas répondu durant le premier mandat de Donald Trump, Abou Dhabi et Riyad ont misé sur la détente et le rapprochement avec leur grand rival chiite. Obstacle à une stabilisation régionale Cette stratégie de « neutralité positive » a été payante. Elle a tenu les monarchies du Golfe à l’écart des confrontations qui ont embrasé la région depuis le début de la guerre à Gaza, en octobre 2023. Israël, qui poursuit des guerres à Gaza, au Liban, en Syrie, au Yémen et désormais en Iran, et parle de redessiner un « nouveau Moyen-Orient » par la force, menace leurs efforts. L’Etat hébreu leur apparaît désormais comme un acteur déstabilisateur, un obstacle à leur vision d’une stabilisation régionale par le dialogue et l’intégration économique. « Les préoccupations doivent être résolues par la voie diplomatique… Les problèmes sont nombreux dans la région. Si nous choisissons de tout régler au marteau, rien ne restera intact, déplore ainsi Anwar Gargash. Cette guerre va à l’encontre de l’ordre régional que les pays du Golfe souhaitent construire, qui est axé sur la prospérité régionale. » Abou Dhabi et ses partenaires golfiens partagent l’inquiétude d’Israël à l’égard de la menace posée par le programme nucléaire iranien. Mais, à leurs yeux, la réponse ne peut être que politique, pour s’assurer le respect par l’Iran de ses engagements internationaux. Les Emirats plaident pour que l’Iran renonce à enrichir de l’uranium, sur leur modèle. Dans le cadre de l’accord 123 signé en 2009 avec les Etats-Unis, ils reçoivent un soutien technologique américain pour leur programme nucléaire civil et s’approvisionnent en uranium sur le marché mondial. La poursuite de la guerre en Iran pourrait contrarier le développement économique des monarchies du Golfe – leur priorité. « Toute action militaire sera préjudiciable à l’ensemble de la région », insiste le conseiller diplomatique émirati, évoquant la déstabilisation engendrée par l’offensive américaine en Irak en 2003. En l’absence d’alternative crédible au régime des mollahs, l’Iran est, à leurs yeux, menacé de sombrer dans le chaos. Les monarchies du Golfe pourraient, elles, devenir la cible de représailles. « L’Arabie saoudite a dit à l’Iran qu’elle riposterait contre les infrastructures pétrolières iraniennes si l’Iran attaquait ses infrastructures. Elle est donc préparée, mais elle ne s’attend pas à ce que cela se produise », prévient Ali Shihabi. Lors de sa tournée dans le Golfe, mi-mai, Donald Trump semblait acquis à la vision golfienne d’une stabilité régionale. Le revirement du président républicain en faveur d’une intervention militaire contre l’Iran, sous l’effet des manœuvres du premier ministre Benyamin Nétanyahou pour l’emmener avec lui, a été une douche froide. « Donnez-moi un seul exemple d’un Etat qui a attaqué cinq pays en deux ans ? Israël mène aujourd’hui des attaques sans aucun contre-pouvoir de la communauté internationale. Il n’est tenu par aucune résolution des Nations unies ni convention internationale », interpelle Mohammed Baharoon, directeur du centre de recherche B’huth, basé à Dubaï. Jusque dans les cercles du pouvoir à Abou Dhabi et à Riyad, M. Nétanyahou est désormais dépeint par certains en agent du chaos, sans autre stratégie que le recours à la force ni plan de sortie de crise. « Benyamin Nétanyahou veut aller de guerre en guerre pour détourner l’attention de Gaza et des pressions qu’il subit en interne. Il cherche à éviter la justice et est obsédé par le pouvoir », estime Ebtesam Al-Ketbi, directrice du centre de recherche Emirates Policy Center. « Nétanyahou est perçu comme un agent déstabilisateur et les progrès futurs de son gouvernement semblent très improbables », abonde l’analyste saoudien Ali Shihabi. « Flop complet » « Israël réduit à néant les ambitions des Saoudiens de stabiliser la région. Il leur pose des problèmes à Gaza. Au Liban et en Syrie, il cherche à étendre ses frontières et va-et-vient dans leur ciel aérien à sa guise. Pendant deux décennies, ils ont fait le pari que l’acteur le plus rationnel était Israël, aujourd’hui ils pensent que l’Iran est un acteur plus adulte », explicite Xavier Guignard, chercheur associé à Noria Research, basé dans le Golfe. Pour l’Arabie saoudite, M. Nétanyahou est devenu un obstacle à une normalisation des relations avec Israël. « L’extrémisme de Benyamin Nétanyahou et de son gouvernement a bloqué la poursuite de la normalisation avec les Saoudiens, et l’accord plus large entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite qui y était associé, pointe Camille Lons, spécialiste du Golfe à l’European Council for Foreign Relations, à Paris. Aujourd’hui, les Saoudiens se félicitent de n’avoir pas fait la normalisation, comme les Emirats. » En 2020, les Emirats ont établi des relations diplomatiques avec Israël dans le cadre des accords d’Abraham. « Les Emirats ne vont pas forcément l’admettre – ils disent que ça leur permet d’avoir un canal privilégié avec Israël –, mais la réalité est que ces accords sont un flop complet. Cela ne leur a pas donné les leviers pour faire avancer la question palestinienne. » Abou Dhabi n’envisage néanmoins pas de remettre en question ces accords, présentés comme un « choix stratégique ». « Le gouvernement israélien ne va pas durer, c’est le plus extrême qu’a connu le pays, comme Bachar Al-Assad l’était en Syrie, conclut Mohammed Baharoon. Les Emirats ne sont pas investis avec un gouvernement, mais avec un Etat. Les accords d’Abraham sont un aspect important de leur vision régionale et cette guerre ne la remet pas en cause. »
  14. La question c'est est ce que l'aggression contre l'Iran - et pas contre le régime actuel en Iran - ne va pas finir par épuiser les infos obtenu par les opposants au régime et donc risque de saper la source principal d'information.
  15. Survivre, continuer ... épuiser l'adversaire. C'est tout le probleme de la vision militaire de la guerre qui aurait un début et une fin ... mais en pratique il n'y a pas de fin. Tant qu'il y a un homme debout ca peu continuer ad vitam, probablement par d'autre moyen. La victoire et la défaite c'est bien pour un match de rugby, ou à la limite pour une bataille ... mais pas pour un guerre entre deux peuples, les peuples ne s’évaporant rarement - mais s'il y a bien des contre exemple -. Je sais bien que penser qu'il y a une fin à la guerre rassure les apôtres de la violence - et de la domination en général - ... et leur donne une impression de contrôle ... mais en pratique une fois la violence initié elle ruisselle partout, voir de génération en génération, pour comme l'eau de la source ressortir n'importe ou plus tard.
  16. A mon sens on est psychologiquement dans une situation d'emprise et de soumission, et pas juste de convergence intellectuelle. C'est d'ailleurs tout le probleme. les chancelleries européenne ne pense plus depuis bien longtemps, et ne font que boire les parole de l'empire.
  17. Laquais un jour laquais toujours ...
  18. Pour les experts, néanmoins, il est impossible à l’heure actuelle de mesurer les dégâts précis causés en sous-sol par ces bombardements américains. https://www.lemonde.fr/international/live/2025/06/23/en-direct-iran-israel-pourquoi-n-y-aurait-il-pas-un-changement-de-regime-a-teheran-s-interroge-donald-trump-apres-les-frappes-americaines_6614739_3210.html
  19. Tu as tant que ca la flemme de chercher des narratif qui ne vont pas dans ton sens ? c'est bon signe ... ... pourtant ce n'est pas compliqué a trouvé en 2 secondes https://www.washingtonpost.com/investigations/2025/06/22/iran-strikes-nuclear-site-damage-visuals/
  20. Oui c'est mon métier d'origine ... --- Ce qui est toujours amusant, c'est que ce sont les américains eux meme les plus dubitatifs sur l'effet des bombardements, pendant que tous les wannabee boivent le narratif comme du petit lait. --- Accessoirement la France a construit tout un tas de tunnel dans lesquels elle a déclenché des explosion nucléaire - des essais - ... sans que quoique ce soit en sorte ... étonnant non. Pourtant les tunnel n'étaient pas à proprement parlé bouché par les centaine de metres de roche ou quoique ce soit. Comme quoi ce n'est pas si compliqué que ca, d’empêcher une onde de choc de se propager dans un tunnel, meme celle d'une bombe nucléaire. D'ailleurs les nord coréen savent aussi très bien le faire aussi visiblement.
  21. Satellite imagery taken Sunday morning shows at least six apparent bomb entry points at Iran’s key Fordow uranium enrichment facility, according to a Washington Post visual analysis and multiple experts. The images are the first look at damage to one of Iran’s main nuclear facilities after American bombers struck that site and two others early Sunday local time. President Donald Trump said the strikes “completely and totally obliterated” Iran’s three key nuclear facilities at Fordow, Isfahan and Natanz. Pentagon leaders used a more measured description at a news conference Sunday morning, saying the sites all sustained “extremely severe damage” and they believed they had achieved a “destruction of capabilities” at Fordow. A senior Israeli official told The Post that an early assessment shows the nuclear site in Isfahan was “annihilated” and the facilities in Fordow and Natanz were “severely damaged.” The official spoke on the condition of anonymity to discuss sensitive intelligence. Blast analysts cautioned against drawing conclusions too quickly, as underground impacts depend on a variety of factors, including depth of detonation and surrounding geology. Between 1:45 and 2:30 a.m. local time, satellites used for spotting fires and severe weather around the world appear to have detected significant heat-related events close to the Fordow site. The heat signatures were captured in a location that experts said was used for air defense at the site. Gen. Dan Caine, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, said that as the B-2 stealth bombers carrying bunker-busting Massive Ordnance Penetrators approached Fordow and Natanz, U.S. forces deployed “suppression weapons” against any potential Iranian surface-to-air threats. Ultimately, Iran’s air-defense systems did not appear to fire at the U.S. aircraft on their way in and out of Iranian airspace, Pentagon officials said. About 2:10 a.m. local time, Caine said, the lead B-2 bomber dropped the first two GBU-57 MOPs on the Fordow facility. The 30,000-pound precision-guided bombs are designed to destroy subterranean targets. In total, seven B-2s dropped 14 bombs at Fordow and Natanz, according to officials. Satellite images taken Sunday morning show two clusters of three entry points along the ridge above the Fordow facility, according to experts who reviewed imagery of the aftermath. The analysts said the strikes appear to have targeted the 250-meter-long cascade hall — the main part of the facility where the centrifuges are located — which was built into the mountain and later covered. Clustering several munitions around a single point of impact is a common targeting method for destroying bunkers and well-hardened structures, said Wes Bryant, the former chief of civilian harm assessments at the Pentagon’s Civilian Protection Center of Excellence. Satellite images from the days before the U.S. strike showed “unusual truck and vehicular activity” at Fordow, according to a senior analyst at the satellite firm Maxar Technologies. On Thursday, there were 16 cargo trucks along the access road leading to the underground military complex. Images taken the next day show that most of the trucks had moved a little more than a half-mile northwest, farther from the facility, according to the analysis. Other trucks and bulldozers were positioned near the site’s entrance, including one truck directly next to it. Spencer Faragasso, senior research fellow at the Institute for Science and International Security, who reviewed an image taken Saturday before the strikes, said among other reasons, the Iranians may have backfilled the tunnels as a precautionary measure to prevent the spread of hazardous material. “They probably shut things down and removed what they could, then sealed it up,” Jeffrey Lewis, director of the East Asia Nonproliferation Project at the Middlebury Institute’s James Martin Center for Nonproliferation Studies, said in a message, leaving Washington and Jerusalem to play “whack-a-mole with Iran.” Now, the tunnel entrances near where trucks were seen appear to be filled with dirt, either from the shock wave of the bombing or from previous Iranian activity. A coating of gray-blue ash made of debris from the facility lays across the sand.
  22. Maxar à une expertise connu en travaux publique c'est bien connu Sinon ca serait ballot qu'il n'y ai pas de trace de bombardement sur un site que Donald à revendiqué avoir "détruit" par bombardement ...
  23. On y est déjà en plein avec la fin du gouvernement de homme et la "dictature" de la gouvernance par les nombres
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