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Tout ce qui a été posté par Patrick
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Patrick a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Idéalement il aurait fallu en faire un programme militaire pour le verrouiller définitivement. Mais sans endroit où l'installer ça aurait été difficile. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le même genre de systèmes ont été utilisés chez Eurofighter il y a déjà 25 ans. Et, oui, je le redis, l'assemblage des Typhoons est techniquement ou en tout cas sur le papier "plus précis" que celui des Rafale, parce que plus mécanisé. Sans rire. Et pourtant? Que s'est-il passé avec les Tranche 1? Que se passera-t-il demain si d'aventure d'autres défauts sont constatés arrivé à un certain niveau de consommation des indices de fatigue? Le Rafale est désormais vendu fly away avec théoriquement la capacité de générer 50% d'heures de vol en plus que le Typhoon sur sa durée de vie à utilisation nominale équivalente en termes d'efforts infligés. D'autre part, sur un Rafale il n'y a pas trois éléments généraux à assembler, mais deux (section avant et arrière). La partie avant du fuselage est faite à Argenteuil, la section arrière à Biarritz, et l'assemblage des deux à Mérignac. C'est déjà 50% de risque en moins de causer des problèmes d'assemblage par rapport au fait d'avoir trois tronçons. Ne te fais pas des noeuds au cerveau inutilement avec ces histoires de production et d'assemblage. Sur le Rafale ce qui prend le plus de temps ce sont les tests une fois l'assemblage effectué. L'assemblage en lui-même est très court en comparaison. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
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La présence du MQ-25 à l'inventaire.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Alors ça ce n'est pas dit. Je te rappelle que Dassault Aviation est le primo-utilisateur des logiciels de Dassault Systèmes utilisé dans certaines machines de production, et que c'est bien ce modèle qui a fait florès et est devenu la norme mondiale parce qu'il raccourcissait les délais... Avec bien sûr d'autres suites logicielles très variées en fonction du domaine concerné. Ça dépend desquels on parle justement... Le marché s'effondre parce qu'il y a surproduction de robots industriels "simples" en Chine tandis que les machines les plus sophistiquées viennent du Japon d'Europe ou des USA et sont littéralement truffées de dispositifs "anti-tampering" interdisant à l'utilisateur final Chinois d'aller fouiner dedans pour les rétro-ingéniérer. Les Chinois sont les premiers à se plaindre de la mauvaise qualité des machines industrielles nationales de haute précision. La boite qui s'est rapidement mise à la réalité virtuelle pour ses process de conception (aidée de 3DExperience)? Ils sont déjà prêts à n'en pas douter. Mais ils ne peuvent pas faire n'importe quoi non plus. Dois-je rappeler que sur le papier l'assemblage du Typhoon est bien plus précis que celui du Rafale? Les FAL Typhoon sont réputées être montées sur des vérins qui sont si précis que même les phases de la lune influeraient sur leur nivellement dynamique. Bon. Combien d'heure de vol pour les Typhoon? Même sans parler des T1 et de leurs problèmes d'ébavurage (le genre de trucs censés ne pas arriver quand il y a plus d'automatisme). Combien d'accidents du travail et de suicides chez Dassault pour cause de surmenage? Combien de malfaçons impactant la sécurité des vols? Le repos est essentiel aussi bien pour les gens que pour les machines. -
Il y a des moyens plus efficaces que ce casque moche pour cela. Collerettes solidaires du porte-plaques/GPB, mentonnières/jugulaires, et surtout visières balistiques.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Sur ces points tu as peut-être bien raison... Pas assez de soutien de l'état, très clairement, c'est l'évidence-même. Je ne suis pas d'accord à ce propos et j'ai expliqué pourquoi. Je l'aurais été à 200% si on avait pu envisager de vraiment passer tous les Rafale en F5. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Parce qu'il est vendu comme ça, comme un accompagnateur de F5, et que je pense que la SATCOM va être déterminante. De ce qui est sorti jusqu'ici, la liaison ne sera vraisemblablement pas directionnelle Rafale > drone > Rafale (pas assez discret) mais plutôt Rafale > satellite > drone > satellite > Rafale. Sans SATCOM (spécifique F5 a priori là encore) comment faire? Celles qui serviront à faire de la détection par interférométrie, qui étaient prévues pour F4.2 et avaient été repoussées. Oui, en parallèle mais forcément moins que les versions plus récentes. Ils ont changé d'avis à ce sujet plusieurs fois avant cette interview. Octobre-Novembre 2022: Ça me semblait assez clair. "Pas de multiplication des sous-standards au sein de la flotte!" Sachant que F4.2 à l'époque de l'article devait incorporer ce qui a été finalement rebalancé sur F5. ...Et puis en fait finalement non. Bref, je ne vois pas en quoi des Rafale F3 export seraient moins impactés que des Rafale France livrés en F2 ou en F3. Pour les F1 portés en F3 je ne sais pas. Mais F3R est supposé les avoir plus ou moins unifiées y-compris avec des renforts structurels lors d'un refit en usine. Pourquoi la même chose ne serait pas possible pour un F4R qui permettrait de tout basculer en F5? Je ne sais pas. On nous a seriné que les problèmes de largeur de bus de données causés par des câbles inadaptés, allaient empêcher de bénéficier de la connectivité prévue pour F5. Pour moi ce n'est toujours pas clair. Trop de messages contradictoires. Quand je vois un Rafale Indien ISE, je vois les mesures conservatoires: les nouvelles ouvertures, les nouvelles antennes. En avant de l'antenne en sommet de dérive, sous le ventre à l'arrière devant la tuyère de gauche. Sur les côtés du nez de l'avion. Où sont ces nouvelles trappes sur les Rafale récemment sortis de chaîne pour la France ou d'autres clients? En tout cas, au jeu des 7 erreurs, je n'ai rien remarqué. Je pense avoir donné mon avis assez clairement. Si on avait lancé un programme de refonte des avions existants pour les porter tous vers un F5 complet, alors je serais 100% d'accord. Or visiblement ce n'est pas le cas. Oui. Mais les évolutions demandées sont si nombreuses et probablement si chères aussi, que ne pas en profiter pour aussi changer de cellule finit par ne plus avoir de sens. J'aurais préféré un F5 plus modeste et moins cher pour continuer à proposer un bon produit d'appel permettant à des clients d'entrer dans un écosystème amené à se complexifier par la suite. En effet. Mais l'aéronef qui va réellement permettre de lutter contre cela, c'est le futur drone ailier furtif, et non pas le standard F5 du Rafale. J'espère que ce sera le premier UCAV furtif de combat en Europe et qu'il ramènera des devises à Dassault. En revanche, si des clients demandent à l'acheter et à pouvoir en disposer avec leurs avions de combat "autres" (typiquement Eurofighter ou F-35 ou F-16...) va-t-on accepter? Ou le réserver à une "panoplie" Rafale? Ça aussi c'est une question intéressante. Ils ont aussi plein d'autres options et si c'est pour acheter un truc qui n'évoluera plus beaucoup, ou en tout cas moins que le F5, c'est un peu antinomique avec la phrase 3 lignes au dessus. Des budgets qu'ils peuvent aussi tout à fait dépenser ailleurs que chez nous! -
Ouais. Ah oui? Ah bah non en fait. Ce n'est absolument pas comparable à ce qui se fait chez les gens sérieux du secteur, genre MSA à tout hasard. Aucun enveloppement du pavillon. ...Et les épaisseurs de mousse, tu les oublies? Je veux dire c'est fantastique, une plaque de fibre de kevlar arrête un projectile... et distribue la commotion sur toute une large surface. Ça marche pas comme ça. Il faut de la distance avec le crâne. Il faut de l'épaisseur de mousses. Il faut des supports qui encaissent le choc de l'impact et de la déformation ou du déchirement des plaques.
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Patrick a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Qu'il est en roue libre. Non, EDF n'a pas "balancé le corium de Saint-Laurent des eau 2 dans la Loire". Oui les UNGG ont partiellement fusionné. Oui à l'époque des types avec de longues perches ont dû aller racler et ont pris des sacrés doses. Oui il reste toujours des poussières en suspension et c'est aussi pour ça que la déconstruction des sites n'avance pas. Oui des effluents liquides contenant des traces ont fini dans la Loire. Non, c'est pas dangereux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucléaire_de_Saint-Laurent-des-Eaux_de_1969 https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucléaire_de_Saint-Laurent-des-Eaux_de_1980 Rejet de plutonium dans la Loire [modifier | modifier le code] D'après le président de la commission de surveillance de la centrale, « Quand tout a été refroidi, quelques kilos d'uranium avaient fondu et ils s'étaient déposés au fond du caisson. Ces matériaux étaient chargés en produits de fission, et en plutonium. Lors du nettoyage, il y a eu une opération de rinçage et des rejets liquides sont partis dans la Loire »[3]. La centrale indique par son service de communication « avoir respecté les limites réglementaires d’autorisation de rejet de l’époque, fixées par l’arrêté ministériel de juin 1979 »[10]. Le 4 mai 2015, le documentaire Nucléaire, la politique du mensonge ?, diffusé par Canal+[11] révèle que, à la suite de cet accident, EDF a procédé à des rejets de plutonium dans la Loire pendant au moins 5 ans, une pratique que le documentaire dénonce comme « illégale à l'époque comme aujourd'hui ». À la suite de la diffusion du reportage, l'IRSN précise qu'à l'époque de l'accident, la surveillance du territoire était réalisée par le SCPRI (prédécesseur de l'IRSN). D'après les archives dont dispose l'IRSN, si des rejets d'effluents radioactifs ont bien eu lieu en avril 1980, ils ne seraient cependant pas liés à cet accident nucléaire, mais à l'éclatement d'un conteneur d'éléments radioactifs survenu dans la piscine du réacteur 2[12]. En 2015, Marcel Boiteux, président d'EDF au moment des faits et alors président d’honneur déclare : « C’est quand même pas grand-chose. C'est pas bien mais c'est pas grave. […] Si cela a été fait, c'est avec l'aval des pouvoirs publics, on n’aurait pas pu le faire autrement »[13]. L'association « observatoire du nucléaire », présidé par Stéphane Lhomme, a porté plainte contre EDF et Marcel Boiteux pour « ces rejets délibérés (et non accidentels) » qu'il considère de fait comme « un crime »[14]. Le procureur de Blois a alors ouvert une enquête et missionné à cet effet l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et la santé publique (OCLAESP, dépendant de la gendarmerie nationale), qui a entendu le directeur de l'Observatoire du nucléaire le 3 août 2015[15],[16],[17]. La plainte a été classée sans suite par le parquet en 2016[18]. Par la suite, une campagne de prélèvements de sédiments en Loire conduite par un laboratoire universitaire a établi la présence de traces de plutonium depuis Saint-Laurent jusqu’à l’estuaire, dont l’origine serait à imputer soit à l’accident de 1980, soit à celui de 1969[19],[20]. Pour l'IRSN, cependant, cet incident est indépendant de l’accident du 13 mars 1980 décrit ci-dessus. Ces rejets radioactifs sous forme d’effluents liquides significatifs en Loire sont associés au traitement des eaux de la piscine du réacteur SLA2, contaminées lors de l’éclatement d’un conteneur renfermant un élément combustible non étanche, survenu en avril 1980. Les rejets correspondants ont été estimés à 1 GBq de radio-éléments émetteurs alpha[12]. Le déversement de plutonium issu de Saint-Laurent serait de l'ordre de 700 millions de becquerels (0,7 GBq), soit l'équivalent de 0,3 gramme de plutonium-239[21]. Compte tenu de la radiotoxicité du plutonium-239 (qui est de 10 Sv/mg) et de l'extrême dilution d'un rejet dans la Loire, dont le débit moyen à Saint-Laurent-des-Eaux est de l'ordre de 400 m3/s, un rejet de ce niveau ne peut pas avoir de conséquence sanitaire observable[réf. nécessaire]. Bref. 1 giga becquerel ça représente la radioactivité contenue dans les corps de 125 000 personnes, à raison de 8000 becquerels par personne. Con-clusion: "ILS CROIVENT NOUS DUPÉ MAIS NOUS SACHONS LA VÉRITUDE!" Sources: https://www.graphitech-nuclear.com/fr/notre-expertise/programme-deconstruction-reacteurs-ungg-dedf https://www.discoverthegreentech.com/nucleaire/fonctionnement-centrale-fission/reacteurs/ungg/#toc-3 https://www.anccli.org/wp-content/uploads/2023/07/GPDEM_2018-05-31_EDF.pdf https://www.asn.fr/information/archives-des-actualites/demantelement-des-reacteurs-ungg https://www.asn.fr/information/archives-des-actualites/reacteurs-ungg-operations-de-demantelement Et alors? À qui profite le crime? Je l'affirme ici: les "écolos" sont des poutiniens. Soit qui s'ignorent et sont des idiots utiles, soit actifs car ils se foutent de la nature, ce qui au vu des actions qu'ils cautionnent et qui impliquent souvent de cramer des trucs bien dégueux, est assez évident... Ah mais non pardon, "c'est pour la bonne cause". Aaaah. -
Roumanie - histoire, politique, armée
Patrick a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
Je rappelle à toutes fins utiles qu'un leader islamiste tchétchène a applaudi l'assassinat de Paty, et que son post sur un réseau social avait même été "liké" par un footballer de l'équipe de France. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Bien obligé. Mais j'aimerais bien que l'état ait fait confiance à Dassault bien plus tôt aussi. Et les laisse enfin lancer aujourd'hui plusieurs nouveaux avions en solo en plus du drone ailier loyal futur. Soupir... Je vais essayer de t'expliquer avec des exemples génériques. La société X possède et fabrique "produit 1", qui est assez ancien, dont la carrière commerciale a décollé assez tardivement, mais se vend bien désormais. "Produit 1" a pu bénéficier d'améliorations (1.1, 1.2, 1.3...) qui ont augmenté ses capacités et en font encore une solution pertinente. Il est désormais prévu d'adjoindre à "produit 1" un accessoire physique distinct lui permettant de faire encore plus de choses, appelons-le "accessoire 1". Cet accessoire constituant une extension du produit utilisable seule ou en association avec "produit 1", voire à l'avenir avec d'autres produits. Problème, "accessoire 1" ne peut fonctionner pleinement qu'avec "version 1.5" de "produit 1", et est vendu comme tel, comme l'accompagnateur de "produit 1.5". Pas comme celui de "produit 1.4". Autre problème, "produit 1.5" n'est pas rétrocompatible avec les anciennes versions aujourd'hui toutes en phase d'être portées au standard "produit 1.4", après le succès du portage au standard "1.3R" de tous les "produits 1" existants en parc. Impossible donc de faire évoluer "produit 1.4" en un éventuel futur "produit 1.6" puisqu'il faudrait passer par "produit 1.5" avant ça. En revanche il y aura peut-être une version "produit 1.4.1", puis 1.4.2, 1.4.3, etc. Mais toujours pas compatible pleinement avec "accessoire 1". Ni avec la mise à jour "produit 1.5" ou éventuelle future "produit 1.6". Ainsi, si les deux produits s'appellent bien "produit 1", "produit 1.5" constitue de fait un produit à part. On devrait ainsi les appeler "produit 1.4 bloqué" et "produit 1.5 natif". "Produit 1.5 natif" n'est de plus pas assez différent pour être appelé autrement que "produit 1". En fait, c'est quasiment la même chose que "produit 1.4", mais en mieux. En parallèle, la société X travaille aussi sur "produit 2" aux côtés des sociétés Y et Z. Mais à ce stade il n'est même pas certain que la joint venture n'éclate pas et que la société X ne soit obligée de proposer autre chose que son "produit 2". Produit 2 sera totalement différent de "produit 1" et même de "produit 1.5". Produit 2 pourra aussi probablement bénéficier de l'accompagnement de "accessoire 1". Ce qui est une bonne chose... pour "accessoire 1", pour "produit 2", et pour "produit 1.5", mais pas pour "produit 1.4" puisque "accessoire 1" est vendu comme partenaire de "produit 1.5", et non pas comme partenaire de "produit 1.4." Ce faisant, on a bien créé 4 produits distincts: produit 1.4 (désormais bloqué) produit 1.5 (et au delà dans le futur) accessoire 1 produit 2 Dont 3 (produit 1.5, accessoire 1, et produit 2) n'existent pourtant pas encore, avec juste "produit 1.5" qui s'annonce pour dans 2 à 5 ans, tout en condamnant par avance "produit 1.4" à l'obsolescence programmée à moyenne échéance, et en tout cas à une suite de carrière qui sera nécessairement mise en suspens, puisqu'à l'avenir seul "produit 1.5", pourra être mis à jour vers un éventuel "produit 1.6" et au-delà. On est donc en train d'expliquer aux clients sans même nous en rendre compte qu'ils ne doivent surtout pas acheter "produit 1.4" aujourd'hui car celui-ci ne pourra pas être porté au standard "produit 1.5", ni utiliser "accessoire 1" ce qui sera réservé à "produit 1.5 natif". On est aussi en train de leur expliquer que ceux qui ont acheté il n'y a pas si longtemps (moins de 10 ans) un "produit 1.3" ont acheté une version désormais en passe d'être en obsolescence programmée après la mise à jour les transformant en "produit 1.4". Tout au plus les clients pourront-ils espérer une sous-sous version de "produit 1.4" par exemple "produit 1.4.1" qui permettrait de faire quelques choses en plus, mais ne serait pas équivalent au "produit 1.5 natif". Et c'est dans ce contexte qu'on essaie de vendre "produit 2" dont l'avenir est lui-même incertain vu que nous n'en sommes pas convaincus nous-même, et que "accessoire 1" a même été lancé à l'encontre de la joint venture avec les sociétés Y et Z qui étaient supposées être celles qui le produiraient! Dans ce contexte, si vous êtes clients, que faites-vous? confiance à la société X puis plus tard aux sociétés X Y et Z pour l'avenir? Sachant que "produit 1.5" n'apporte pas certaines capacités que "product 35", de la société L, apporte lui, et qui ne seront disponibles au catalogue de la société X qu'avec "produit 2"? confiance à la société L qui malgré le fait que son gouvernement de tutelle ait des attitudes très étranges voire ouvertement dédaigneuses et même complices d'une nation tierce potentiellement hostile vis-à-vis de l'Europe, reste le produit le plus vendu y-compris en Europe, et avec des capacités qui ne seront disponibles chez XYZ que d'ici 20 ans avec "produit 2", ou d'ici 5 ans si vous décidez d'acheter "produit 1.5" pour une livraison vers 2030, sachant que même si vous aviez acheté "produit 1.3" avant, vous devrez quand même racheter "produit 1.5" pour en bénéficier? ? Les gens veulent soit du "toutes options", soit du "pas cher". Et idéalement les deux à la fois. Les gens veulent pouvoir garder longtemps un objet, et que celui-ci reste pertinent soit aux côtés d'autres objets, soit par lui-même via des modernisations au fil de l'eau, et idéalement les deux à la fois là encore! Le standard F5 du Rafale, s'il était resté entièrement rétrofitable depuis les anciens standards F3/F4, même au prix d'une diminution de ses capacités, aurait offert aux clients Rafale la possibilité de voir venir, et à Dassault l'opportunité de se servir des autres autres clients Rafale comme de référents. Les clients achètent en effet plus volontiers quand un produit a du succès, c'est pour ça que le Rafale ne s'est longtemps pas vendu, il n'avait pas trouvé ses "early adopters". Là, il va falloir tout recommencer. Et surtout convaincre d'acheter un quasi-nouvel avion (non furtif) en 2025-2030-2035. Bon courage! Alors certes le F5 a de facto de beaux clients de lancement avec les EAU, l'Indonésie (qui recevra des avions compatibles on l'espère!) la Marine Indienne (qui a peut-être poireauté pour pouvoir bénéficier de la mise à jour justement!) et la Serbie. 80 + 26 + 42 + 14. Soit potentiellement 162 avions. Mais ces pays n'ont pas acheté un "standard F5". Ils ont acheté un "Rafale". Aujourd'hui il est certain que les avions d'occasion vendus à la Grèce et à la Croatie, tout comme les avions neufs vendus aux Egyptiens, Qatari, Indiens, et Grecs, ne seront plus aussi bien suivis dans leurs évolutions que les Rafale F5 natifs. Exactement comme les Mirage 2000RDM/RDI export laissés en quasi-déshérence pour ceux qui n'ont pas été portés au standard -5. Mais le standard -5 et même le standard -9 étaient rétrofitables sur des Mirage 2000 anciens, eux... Or cela est problématique à plusieurs titres: Les capacités spécifiques à F5 prévues aujourd'hui auraient pu être rebalancées entièrement sur le futur drone ailier loyal, appelé à être un élément nodal extrêmement important de nos futures capacités, quitte à en tirer aussi une version pilotée ayant de bien plus hautes performances. Les capacités spécifiques à F5 prévues aujourd'hui auraient pu être rebalancées sur un avion entièrement nouveau arrivant avant et remplaçant le NGF, avion qui aurait pu être navalisé et n'aurait pas interdit l'arrivée d'un éventuel appareil spécialisé encore plus gros et uniquement destiné à l'armée de l'air beaucoup plus tard, selon le concept de la panoplie. Au lieu de ça on a fait l'inverse: On modernise le Rafale en créant une nouvelle sous-variante à la fois trop et pas assez différente, sans faire évoluer le reste du Rafale vers, par exemple, une nouvelle cellule, en conservant les parties importantes comme l'architecture du bus de données. On se prive ainsi d'un avion qui aurait alors pu concurrencer frontalement le F-35... On continue dans un programme NGF et FCAS incertain entourés de gens pas fiables. On a heureusement sécurisé un drone ailier loyal pour le Rafale, mais cet aéronef utilisant des technologies state of the art venues du Rafale F5 sera amené mécaniquement à avoir une importance capitale alors même qu'on est nous aussi doctrinalement persuadés que les chasseurs pilotés vont régner pendant encore au moins "30 ans" dixit Trappier. Or, en 2017, les Anglais nous ont bien abandonnés ainsi que le drone FCAS-DP (qui sera, avec Neuron, la base technique du futur drone ailier loyal) pour lancer... un chasseur piloté, le "Tempest", alias "FCAS-TI", devenu "GCAP". N'y croyait-on pas à l'époque? Désirait-on à l'époque ne pas nous associer aux Anglais pour un projet pareil? Il y a probablement de la politique là-derrière (Brexit, arrivée de Trump et de Macron, virage de la France vers l'Allemagne...) mais ça n'explique pas tout. Et le résultat est là. Alors est-ce qu'objectivement là tout de suite tout considéré (économie politique industrie etc) les Européens seraient mieux avec du Rafale? Bien sûr que oui! Non seulement les russes n'ont pas grand chose à opposer à un Rafale même F3R et F4, non seulement il ne manque presque rien au Rafale pour être de "5e génération", à savoir de la furtivité passive, mais en plus de ça c'est un avion aux coûts de possession très bas comparativement à son effectivité, et doté de fortes capacités d'emport et d'évolution. Il est un peu petit, mais boxe dans une catégorie plus élevée que la sienne. Et surtout les russes n'ont pas de vrai concurrent capable de le mettre en graves difficultés en face. Et pourtant les Européens achètent et continueront d'acheter du F-35, et ça ne va pas s'arrêter, car il apporte la furtivité (qui marche) et le sentiment de pouvoir faire partie d'un ensemble plus important en termes de liaisons de données et d'alliance militaire globale, même si cette alliance est foireuse et se transforme en vassalisation incertaine sur fond d'une sorte de parodie d'impérialisme à la petite semaine. Il aurait donc fallu réagir avant la première vente export de Rafale pour modifier sa cellule et permettre le rétrofit continu F3>F4>F5. Les vieux avions auraient pu être sereinement mis de côté. Le drone ailier loyal aurait pu prendre sa place et assurer la jonction avec le NGF ou tout programme équivalent. Il y avait de la continuité. Et de la valeur pour les clients Rafale. Alternativement on aurait aussi pu, à la place du drone et du futur NGF, lancer un Rafale furtif plus grand apportant des capacités furtives manquantes à un prix plus élevé, mais ne menaçant pas les Rafale "classiques" déjà en parc qui seraient restés en production pour être les bêtes de somme employables de nos armées et de nos clients. Les économies d'échelle et le choix de les doter de capteurs moins performants que le state of the art auraient fait le reste en en faisant une solution attirante car permettant de mettre un pied dans un "club". Aujourd'hui, en plein milieu du "moment Rafale" commercialement parlant, c'est le pire moment pour sortir une version alternative du Rafale provoquant une discontinuité dans la capacité à le mettre à jour de façon "seamless", sans faire évoluer beaucoup plus drastiquement la cellule. Je me répète: c'est à la fois trop, et pas assez, mais aussi trop tard, et trop tôt. De mon point de vue, le Rafale F5 associé à son drone ailier loyal furtif n'est donc pas en l'état une réponse au F-35. Il est un mélange étrange de capacités de "générations" "4" "5" et "6th gen" et ne peut même pas capitaliser pleinement sur la réussite export du programme Rafale depuis le standard F3. Il devra en revanche compter sur la réussite totale du programme de drone ailier qui va devenir LE point nodal de toutes nos capacités aériennes futures d'ici à l'arrivée d'un vrai nouveau chasseur. ...Ce qui est peut-être un peu trop lourd à porter pour un "simple" UCAV. Non? Si on pouvait lancer un grand programme façon F3>F3R de modification lourde des cellules en usine pour faire du F4>F5, je serais on ne peut plus d'accord avec toi. Là, je trouve au contraire que c'est nous tirer une balle dans le pied. -
Royaume-Uni
Patrick a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Une ancre d'avion, c'est un aéroport. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Patrick a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Dont la plupart seraient juste de la chair à FPV... Que ce soit pour les Leo1 ou les AMX-30, sans un énorme programme de rénovation pour sécurisation intérieure des engins via l'installation de liners modernes en kevlar et la sécurisation d'un compartiment munitions, d'installation de camouflages anti-IR, de production de surblindages pour toutes les faces, d'installation de blindages cages complexes, de tourelleaux capables d'engager les drones à distance, il est spécieux que ces chars de modèles pus anciens puissent être utiles à quoi que ce soit. Déjà que même les chars lourds modernes n'ont pas vraiment fait le poids... À la rigueur ce qui serait le moins cher serait de droniser ces vieux chars, mais il est presque impossible d'installer des chargeurs automatiques en rétrofit dessus... Même de simples barillets. Il faudrait alors remplacer l'artillerie en tourelle par autre chose, retirant tout intérêt à la manoeuvre initiale. Non franchement, gaver les Ukrainiens avec des vieux chars en espérant une chevauchée fantastique, est une mauvaise idée. Des chiffres qui étaient passés il y a déjà un petit moment, dans ce conflit seuls 5 à 10% des pertes de chars l'ont été contre d'autres chars. Quasiment tout le reste c'est l'artillerie (70 à 80%) et les drones (10 à 25%). -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
Patrick a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
...Et nous avons nous autres Français un partenariat stratégique avec eux... On serait bien inspirés de pousser à l'accélération d'ailleurs sur les trucs qui marchent (ébauches forgées de pièces primaires de Rafale comme les cadres de structure en titane par exemple... surtour qu'a priori, c'est du titane... russe ) -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
"Être copié est la rançon du succès" - Coco Chanel. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Patrick a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Michel a reçu plein d'éléments d'un drone russe Granat-4. Servocommandes, moteur, hélice... -
Et ça serait surprenant à quel titre? Vieille vue d'artiste d'il y a des années:
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Oui. Oui. Et la collision en vol avec des morceaux de Rafale éparpillés? Eux non plus a priori ne seront pas réparés (contrairement à celui qui s'était pris une ligne à haute tension). Est-ce qu'on est sûr que ce sera le cas? Le drone prévu doit être "deux fois plus grand" que Neuron. Avec une envergure de 20 mètres je sais pas si ça passera sauf avec des ailes repliables bien sûr, mais il faut que ce soit compatible avec la furtivité. Oui. Ah ça tu as peut-être raison, je n'ai plus les détails en tête. Ça utiliserait Contact et la capacité multi-serveurs du F4/F5?
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Dans tous les cas si les délais de livraison raccourcissent il va y avoir des clients assez rapidement. Que ce soit pour des versions actuelles du Rafale, ou futures. Mais il me semble qu'on sous-estime le vrai problème de montée en cadence, qui va être de basculer les production des éléments F3/F4 vers les éléments spécifiques F5 qui seront totalement différents... Nouveaux éléments de radar, nouveaux éléments de réacteurs, nouveau éléments de cockpit, nouveaux éléments d'électronique embarquée, nouveaux câbles, etc... Là aussi il faudra assurer une montée en cadence et une QA au top ce qui prendra du temps. Encore une raison pour laquelle je suis contre le Rafale F5 dans sa forme actuelle et contre le NGF, lui préférant un appareil plus grand et plus performant... Mais bon. Là on va juste lancer ce qui est techniquement une modernisation (F5) mais trop différente pour être pleinement rétrocompatible. Donc c'est un nouvel avion de fait. Et il sera accompagné du nouveau drone ailier qui n'est pas un petit programme non plus, puisqu'on s'achemine vers un drone de grande envergure et de poids bien plus important que Neuron. Alors cet UCAV furtif de grande taille qui n'a toujours pas de nom d'ailleurs, pourrait quelque part représenter un avion de transition du Rafale vers autre chose... Mais encore faut-il qu'il aille lui aussi au-delà du prototype et que la mise en production et la montée en cadence puisse être effective ce qui là encore va être une gageure. Notamment en termes de production de matériaux et de traitements de surface spéciaux relatifs à la furtivité. Qu'on sache les faire est une chose, mais qu'on sache les industrialiser massivement en est une autre... Pourtant ce sera le chantier principal des années à venir. Quelle perte de temps que de n'avoir pas lancé il y a des années un programme national pour un démonstrateur de très gros chasseur piloté très lourd (et donc non navalisé sauf à opter pour un PA totalement différent du PANG) plutôt que de devoir subir les atermoiements de faussaires et d'imposteurs... Dassault voudrait éviter un syndrome Mirage 4000 avec le NGF, ce qui se comprend, mais on est bien partis pour un syndrome AFVG à la place... Bon enfin d'un autre côté il faut que le GCAP survive au F-47, ce qui n'est pas certain à ce stade, donc il ne faut pas désespérer. On va peut-être se retrouver seuls en Europe et pouvoir rassembler à nos conditions autour de nous, qui sait? Mais dans tous les cas ce changement d'époque pour le Rafale tombe à un très mauvais moment. Les clients vont hésiter avant de sauter le pas, l'industriel et ses sous-traitants devront s'adapter, il faudra malgré tout trouver rapidement des clients pour la période 2028 et au-delà, prouver les capacités de F5, et en plus de ça il va falloir concevoir et mettre au point un drone furtif qui s'il ne part pas de nulle part clairement (AVE Logiduc, Neuron, FCAS-DP) va nécessiter des compétences qu'il va falloir aller chercher y-compris chez des gens peut-être déjà en retraite et seront rappelés au titre de consultants voire de formateurs, puisque Dassault mène en parallèle un plan de recrutement et de transfert de compétences entre les générations. Alors certes ce drone furtif peut servir de panoplie au Rafale et ainsi avoir son marché captif d'entrée de jeu, sauf que s'il n'est compatible qu'avec F5 alors il perdra quasiment les deux tiers de ce marché captif d'entrée de jeu également. Sauf à ce qu'en soit dérivée une version totalement autonome et surtout qui soit exportable (!) ce qui là encore n'est pas garanti. Voire une version pilotable pour en faire une sorte de mini B-21? Pas très crédible en l'état, mais au vu du prototype J-50, sait-on jamais? Conclusion, pour moi il y a autant de raisons d'espérer que de rester méfiants. La meilleure chose qui puisse arriver aujourd'hui serait une refonte du FCAS qui supprimerait le NGF, lequel serait remplacé par un appareil Franco-Français de plus grande taille, avec un démonstrateur arrivant rapidement, reprenant des éléments de Rafale F5 et du futur grand ailier loyal basé sur Neuron et FCAS-DP. Et surtout, SURTOUT, un plan permettant de passer les Rafale coincés en F4 vers le standard F5 nominal unifié et comportant toutes les nouveautés. Idéalement un programme de gros remote carrier, petit UCAV furtif monomoteur avec un seul M88, optionnellement piloté, et pouvant servir d'avion d'entraînement/police du ciel ainsi que d'ailier loyal rapide et faiblement armé là encore. Il pourrait ainsi reprendre à son compte par le haut du spectre la mission qui aurait été dévolue par exemple au Slowfast de Dassault-Sagem, ainsi qu'aux Mirage 2000D, hors mise en oeuvre de munitions lourdes. Le problème c'est que dans tout ça il n'y a plus de place pour un chasseur piloté naval. Qui est toujours remis en question par les Allemands et les Espagnols... Ce qui nous amène à l'horizon 2040 à un potentiel remplacement du Rafale M dont aura fallu recommander une grosse tranche (60 avions?) par des F/A-XX Américains. Pas très séduisant en l'état actuel des choses même si j'aime beaucoup Northrop-Grumman. Les avant-projets de Rafale furtifs dans les années 90 n'étaient peut-être pas si idiots que ça finalement... Peut-être aurait-il fallu capitaliser dessus à l'époque. Mais les "dividendes de la paix" étaient déjà passés par là... On voit ce qu'il en est aujourd'hui. -
Et je suis pas assez calé sur les unités pour vérifier qu'il n'y a pas des erreurs. En tout cas tout ce qui est souligné entouré etc c'est soit pas complet soit des erreurs.
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Accessoirement le chiffre 47 ça rappelle le P-47 Thunderbolt qui n'était pas qu'un engin d'attaque au sol, mais bel et bien un chasseur d'escorte surmotorisé, bien que le nom "Thunderbolt 2" ait déjà été repris... par le A-10. Un "Thunderbolt 3"?
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Soupir. Relis l'article... Page 6. https://www.calameo.com/read/006376944e3591b6a7af1 C'est bourré d'erreurs bizarres et d'approximations qu'un connaisseur ne ferait pas.
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Australie
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Je sais, on leur en achète toujours d'ailleurs. Le truc c'est qu'ils n'ont aucun réacteur commercial malgré leur statut d'exportateur. -
...Il y aura des Rafale "A" et B dans l'AAE en 2035?