Patrick

Et en plus les civils y sont armés jusqu'aux dents et ne s’entre-tuent pourtant pas ! L'horreur absolue contrevenant à toutes les règles élémentaires de notre compréhension du monde si ouverte et tolérante ! On devrait leur envoyer quelques énarques pour remettre leur pays d'aplomb, ils nous remercieront plus tard.

Le fusil qui tient par la bandoulière... Hmmm hmmm... Bien sûr. Ils ont pas tout compris les gars, ou quoi ? :lol: Du coup le journaleux de Marianne ne devait sans doute pas s'en rendre compte mais sa photo illustre bien la légende.

Hihihi merci FATac :)

Prenons le cas d'un Rafale : - advanced stealth : check, les rumeurs d'annulation active et l'effectivité de spectra, ainsi que l'usage extensif de composites et matérieux RAM aux points stratégiques sont là pour en témoigner. - exceptional agility and maneuvrability : check, 16g positifs 4 g négatifs ce qui se traduit par une limitation opérationnelle de 11 G pos et 2 g neg. Taux de roulis, de tangage, de lacet, à l'avenant, aoa max supérieur à 100°. - sensor and information fusion : check, le Rafale a été l'un des premiers (sinon le premier) à inaugurer ce concept, par ailleurs et est toujours le plus capable de le faire à l'heure actuelle. - network-enabled operations and advanced sustainment : check, link 16, LAM, tir passif sur coordonnées envoyées depuis un autre avion. - greater survivability : check, deux moteurs, petite taille, haute agility, signature visuelle faible, suite d'autoprotection complète, DDM, spectra. - greater situational awareness : radar aesa, osf voie tv et ir, ddm, spectra. - greater effectiveness : check, le Rafale est omnirôle. - improved readiness and lower support costs : que le F-35 ou le F-22 ? Que le Typhoon ? Si oui alors check aussi... Grande nouvelle les amis, selon Lockheed Martin, le Rafale est un avion de cinquième génération ! Youpi ! :oops:

Sous-entendu : "ils construisent une concurrente à la tourelle CTA40+MMP" ?

On peut arguer qu'il connait bien la région, mais en l'état ça n'est pas du tout judicieux. Ce n'est plus du domaine de la vacherie mais bien de celui de la provocation.

Si, c'est un grand classique. 50.000$ pour tuer un rat.

Tu peux ajouter "F35", Kiri. Ça rentre dans la case "achats compulsifs".

Merci bcp Kovy pour ton explication.

Oui, totalement. Sauf que pour le cas présent si on veut replacer les choses dans leur contexte, bah on voit qu'on a eu deux fois plus de Rafale engagés que de Typhoon (28 Rafale dont 10 M contre 14 Typhoon, 10 anglais et 4 italiens, chiffres du wiki pour la période du 19 mars au 15 avril, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Intervention_militaire_de_2011_en_Libye). Typhoons qui n'ont pas tous fait de l'air to ground loin s'en faut. Du coup c'est un peu facile de dire "on a plus travaillé qu'eux!" que doivent dire les US dans ce cas ? Avec leurs 3475 sorties rapportées au 30 juin 2011 : http://www.airforcetimes.com/article/20110630/NEWS/106300324/AFRICOM-AF-Navy-still-flying-Libya-missions Et bien que j'aie une sainte horreur des méthodes employées par les commerciaux chargés de vendre du Typhie, ça me semble être un peu facile de ne pas aller fouiller pour déterminer si oui ou non ils ont raison de dire que le Typhoon a été meilleur que le Rafale en Libye. Ok je suis persuadé comme à peu près tout le monde ici qu'ils disent n'importe quoi en affirmant cela, mais une démonstration chiffrée la plus complète possible aurait le mérite de déblayer ce tissu de mensonges une bonne fois pour toute. Or, à part des articles de ce genre : http://www.flightglobal.com/news/articles/france39s-rafale-fighter-proves-its-39omnirole39-357687/ Ou des billets comme ceux de Merchet (daté du 20 juin 2011) : http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Libye-quand-un-Rafale-fait-les-35-heures_a296.html Bah on ne trouve pas grand chose de nature à permettre une comparaison chiffrée entre Rafale et Typhoon à propos des opérations en Libye, à part des articles full of bullshit de ce genre : http://www.defenceaviation.com/2011/07/eurofighter-typhoon-vs-dassault-rafale.html Donc oui je me prends totalement la tête pour rien, mais il n'en reste pas moins qu'en l'état nous n'avons que des infos assez parcellaires ne permettant pas d'apporter de réponse définitive aux assertions des Typhoon-boys. Ne reste que l'occupation de l'espace d'expression consacré à ce sujet sur le web anglo-saxon, et là, on a déjà perdu, ici encore pour une vaine histoire de nombres... Celui des pro-Typhoon contre les pro-Rafale.

Faut-il croire que finalement, un symbole aussi fort que des avions indisponibles pour le plus gros salon aéronautique mondial ait fini par faire prendre conscience aux gens concernés qu'ils ne pourraient pas s'en sortir à bon compte cette fois ?

Ha mais j'imagine bien qu'elles ne le sont pas toutes. C'est pas open bar non plus. :) C'est ça le challenge : les découvrir, les extrapoler, ou au moins fournir une fourchette qui soit admissible par tous. ;) Après, effectivement la solution de facilité c'est d'aller troller en mode John Lake avec des données incomplètes, biaisées, ou joliement tournées pour forcer les mecs d'en face à rager. Est-ce bien productif ? Pas si sûr. Et je leur fais confiance pour pointer très précisément de leurs gros doigts cette paille dans notre oeil en continuant à nier la taille de la poutre qu'ils ont dans le leur.

J'aimerais bien savoir à quel niveau de puissance se trouvent les différents obus (et leurs modes) du CTA40 par rapport à des obus classiques. Particulièrement vis-à-vis d'un 40 bofors, d'un 60mm, d'un 75-76 ou d'un 90. De même, un hypothétique 80CTA pourrait-il remplacer avantageusement les 90 et 105 basse pression ? Que ce soit en termes de masse du canon, d'emport, de portée, de précision, ou de puissance des obus explosifs (pour les perfos ce serait plié par contre, évidemment).

Il faudrait des chiffres exacts malgré tout, et faire des ratios, pour que ce graphique ait de la valeur. Les données numériques présentées ne sont que partiellement pertinentes dans la mesure où elles ne font que témoigner de la volonté politique d'engager un certain nombre d'appareils sur un théâtre donné et de leur faire bombarder des objectifs. Ce qui serait intéressant ce serait de faire des comparaisons fondées sur : - Le nombre d'appareils engagés et la disponibilité de leurs parcs en %. - Les types et variétés des missions. - Les durées des vols au dessus du territoire ennemi comparées aux durées des vols vers et de retour de ce territoire ennemi. - Les coûts à l'heure de vol "de guerre" en carburant et en pièces détachées. - Les coûts en personnels pour servir et maintenir les appareils (les salaires n'étant pas forcément les mêmes d'une armée à l'autre, il faudra pondérer ou bien extrapoler si un modèle d'avion avait été utilisé par une autre armée de l'air que celle où il sert). - Le nombre total d'armements emportés et délivrés en pourcentage du nombre d'avions engagés dans des missions de bombardements. - La masse de charge militaire délivrée totale en pourcentage des avions engagés dans des missions de bombardements. - Le ratio masse de charge militaire délivrée / nombre d'objectifs traités. - Une classification de la valeur militaire des objectifs traités (bâtiments, engins, ouvrages d'art...) par les deux appareils. Voilà pour les missions de bombardement ou d'attaque au sol. Ensuite on peut effectivement traiter les coûts annexes induits par : - Le besoin ou pas de ravitailleurs dédiés. - Le besoin ou pas d'avions dédiés à la guerre électronique. - Le besoin ou pas d'avions dédiés à la protection ou l'interdiction aérienne au dessus du territoire ennemi. Là le Rafale est clairement au dessus. Mais il faut le démontrer, encore une fois. *** Quel serait l'intérêt de cette démarche fastidieuse ? C'est simple : ne pas laisser le moindre doute. Enfoncer le clou. Et démontrer que, quel que soit le côté par lequel on prenne le problème, le Rafale est au dessus de la mêlée. Au diable les tableaux à 3 colonnes avec des jugements subjectifs. Place aux chiffres. Puis réutiliser ces données ad nauseam, jusqu'à ce qu'Airbus military fasse installer un sac à vomi de série en rétrofit dans le cockpit des Typhoon.

A priori c'est du matériel, des vestiges de leur ancien programme. La question étant de savoir pourquoi les US n'y ont pas fait le ménage à l'époque.

Il y a plein de choses à faire avec les M621/M693, de la THL 20 au Narwhal en passant par les affûts hélicos et engins léger où le canon peut avantageusement remplacer une 12.7/14.5. En revanche, revoir ce calibre dans l'inventaire de l'AdT hors emploi spécial, sachant qu'il aurait un peu le cul entre deux chaises vis-à-vis des 12.7 et 25mm/40mm, je n'y crois pas. Pourtant un 20mm en coaxial sur tourelle 120 FER/POLE ça aurait de la gueule (si il y avait la place... ce qui n'est pas le cas). Mais avec le 25mm juste au dessus et le 40CTA qui a l'encombrement dudit 25mm, le M621 ne conserve comme intérêt que son faible poids. Le 20x102 étant également assez rapidement limité, contrairement au 20x139 qui avait bien plus de punch.

Impressionnant d'efficacité, mais à quel coût.

Merci pour avoir rectifié et mea culpa, j'étais persuadé du contraire, je ne sais pas pourquoi.

La première photo est une vue d'artiste, la seconde figure un missile d'entraînement de présérie (bandes bleues, comme ici : http://www.airforce-technology.com/news/newsfrench-air-force-rafale-missile) la troisième photo est un prototype et la quatrième un tir d'essai. De l'art de faire dire n'importe quoi à des images.

Step one : coupez le son de la vidéo de BAE. Step two : mettez ça à la place : www.youtube.com/watch?v=ChBHCkbbg9Q Step three : planez jusqu'à la Jamaïque dans un Typhoon noir.

Et combien de Scalp tirés par les EF ? On en sort pas... D'ailleurs la GBU 24 est qualifiée sur Rafale, non ?

La solution pour régler le problème ? Rappeler de leur retraite une partie dudit personnel pour leur demander de venir bien gentiment réparer les erreurs commises (contre paiement, évidemment) et faire tourner à minima la machine pendant que les grands décideurs sont occupés à régler le problème. C'est la seule garantie de disposer de personnels formés et opérationnels à très court terme qui puissent en partie combler les problèmes existants. Ça va coûter cher, mais c'est déjà arrivé ailleurs. Je me souviens d'un cas à la SNCF fin des années 90 ou après plantage d'un système de gestion des départs/arrivées de trains (pour décider lequel va sur quelle voie à son entrée en gare) il avait fallu rappeler des anciens qui travaillaient "à la feuille" au papier/crayon pendant 3 jours le temps de réparer. Grandeur et décadence, ou le triomphe de la calculette qui dispense de réfléchir. Jusqu'au jour où y a plus de piles.

Voilà donc toute trouvée la solution au règlement de la dette grecque ! Il suffit d'envoyer la HAF faire la PO en Allemagne !

Il tirait ses missiles brimstone de bien plus près que les Rafales dont les pilotes (des surrender monkeys peureux) larguaient leurs AASM à une distance de sécurité 3 fois et demie supérieure ! Un exploit rendu possible par le légendaire courage des pilotes anglais de Typhoon ! AHA ! Alors là on sait plus quoi dire hein ? Espèce d'arrogant froggy mangeur de fromage ! *** Voilà, c'est de ce niveau... Si les clients exports sont assez cons pour donner du crédit à des gens pareils, je propose qu'on explique très doctement que le Rafale sera bientôt doté de propulseurs ioniques lui permettant de devenir un chasseur stellaire abattant des satellites ennemis en orbite haute à coups de Mica NG. Présentation en vol par Luc Marcheciel (nouveau pilote démonstrateur Dassault) d'ici 2020.

Si les concurrents reviennent à l'assaut, c'est pour la propagande à usage politique interne et pour faire ch*r Dassault rien d'autre. Ils seraient astreints aux même conditions que Dassault, ils auraient le même partenaire, ils devraient eux aussi assurer et garantir sur leur réputation la qualité finale de l'avion fabriqué sous licence. Ou alors ils en ont pleinement conscience et trollent DA allègrement. La seule différence c'est que le contrat Rafale est un contrat réel alors que l'idée d'un contrat EF/Gripen en Inde qui puisse être mené à terme relève du pèlerinage hippie à Katmandou. Reste une chose extrêmement claire : croire que HAL puisse du jour au lendemain manufacturer du Rafale tip top à la chaîne pour pas cher et rapidement, c'est pas une gageure, c'est de l'aveuglement. Pour moi, la stratégie a TOUJOURS été de démontrer au GOUVERNEMENT indien qu'ils avaient meilleur compte à avoir DA comme maître d'oeuvre de référence agissant en sous-main pour "cornaquer" (on parle de l'Inde après tout) une floppée de sous-traitant locaux, parmi lesquels HAL pourrait éventuellement représenter un "intégrateur" de référence, plutôt que de laisser le plan et la boite à outil à l'idiot du village souhaitant construire sa propre tour Eiffel ! Ça revient dans les faits à annuler tout bénéfice du Transfert of Technology, mais c'est aussi la seule voie réaliste à court et moyen terme, tout en laissant ouverte la porte à un long apprentissage permettant à long terme la production locale d'une éventuelle seconde tranche de Rafale indiens. Ces arguments de transmission de propriété intellectuelle sont de plus totalement fallacieux. "Vous pouvez faire évoluer l'avion comme vous voulez" : bon argument de vente, excepté que c'est le plus gros attrape-nigaud de tous les temps pour bricolo du dimanche ! Laisser planer l'idée que monsieur tout le monde puisse par miracle customiser "en mieux" un produit conçu et réalisé par une entreprise et ses partenaires nationaux de A à Z sur plus de 30 ans pour l'une des armées de l'air les plus capable et performante du monde, relève là aussi d'un rapport prononcé avec des substances illicites ou d'un foutage de gueule caractérisé ! Rien qu'adapter des armements exotiques relève déjà de la gageure et prend un temps fou. Commençons par là, les subtilités on verra après. Si ils veulent un HMD ou je ne sais quoi d'autre, il y a déjà beaucoup de choses en catalogue qui n'attendent qu'un financement digne de ce nom pour être intégrées. Même principe qu'une bagnole avec options. You pay for what you get. En l'état, à partir du moment ou DA a accepté la maitrise d'oeuvre de HAL et que ceux-ci, persuadés d'être la seule planche de salut du Rafale, se sont mis à imposer leurs conditions, le contrat est mort. Si rien ne vient du côté POLITIQUE français pour convaincre des interlocuteurs POLITIQUES indiens de la nécessité de suivre les recommandations de DA, vous pouvez faire une croix sur le Rafale en Inde, et donc probablement sur la carrière export de l'avion tout court. Au moins quand on ne se berce pas d'illusions on est jamais déçu.